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Sommaire

Introduction............................................................................................................................................2
I-PRESENTATION DE L’ŒUVRE POUR LE BONHEUR DES MIENS............................................3
1-Une vie remplie d’épreuves.............................................................................................................3
2-une histoire servant d’exemple a la jeune génération......................................................................4
II-L’IMAGE DE LA FEMME DANS LE ROMAN..............................................................................4
1-la femme intelligente et studieuse...................................................................................................4
2-L’image d’une femme courageuse et audacieuse............................................................................5
3-la femme protectrice et responsable vis-à-vis de sa famille à travers le sacrifice de soi..................5
3a- Le juge Bautrot : un financier potentiel....................................................................................6
3b- Le directeur des œuvres universitaire : pour une chambre en cité............................................6
3c- M. Prenoh : pour échapper à la colère des professeurs harceleurs et valider son année............6
CONCLUSION......................................................................................................................................7

1
Introduction

S’il est un trait caractéristique de la société actuelle, c’est bien son gout immodéré pour le
vice qu’elle a su habituellement transformer en vertu. En effet, Macaire Etty, Né en 1967 à
Bocanda en Côte d'Ivoire, marié et père de trois enfants. Diplômé de l'Ecole Normale
Supérieure, il est enseignant de français, avec une formation en Lettres modernes. Il est
promu, après avoir enseigné pendant deux décennies dans les lycées de son pays, Inspecteur
en chef. Ses activités littéraires s’étendent de la critique à la promotion du livre, en passant
par l’écriture écrivain d’origine ivoirienne, professeur de lettres modernes de formation, dans
son oeuvre de 140 pages pour le bonheur des miens parut aux éditions Vallesse, collection
Yenian, use de sa plume pour relater l’histoire pathétique d’une jeune fille qui se voit sacrifier
sa dignité pour le gout prononcé à l’argent et l’envie de paraître, mais surtout pour aider sa
famille. Notre thème qui est les aspects du trafic d’influence dans l’œuvre pour le bonheur des
miens sera détaillé plus bas.

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I-PRESENTATION DE L’ŒUVRE POUR LE BONHEUR DES MIENS

1-Une vie remplie d’épreuves


’Pour le bonheur des miens’’ de Macaire Etty raconte l’histoire d’une jeune fille, cette histoire
commence à Boignikro, où Toto Ama Fleury vit avec ses parents et son frère dans une
indigence qui pourrait attirer la compassion de n’importe quelle personne. Koula son frère
aîné est infirme. La jeune et ravissante Fleury se considère alors comme le fils aîné de la
famille. Son père est un simple vigile qui frappe à la porte de la retraite et sa mère une
ménagère qui fait de la blanchisserie pour aider face aux dépenses. Les difficultés ne
l’empêchent portant pas d’avancer dans ses études car l’adolescente de 19 ans en classe de
terminale est très studieuse. Mais, elle tombe amoureuse de son professeur de philosophie
Monsieur Khigaly, avec qui elle a une brève aventure et soufre de déception amoureuse. C’est
à partir de cette plaie sentimentale mal cicatrisée que la jeune adolescente ira d’erreurs en
erreurs. Son frère Koula, handicapé qui se déplace grâce à un fauteuil roulant offert par une
ONG suite à un accident de la route, est accusé de trafic de drogue puis incarcéré. Ses parents
avouent leur impuissance devant l’urgence de le faire sortir de prison. Pour le bonheur des
siens, Fleury accepte de se salir. C’est ainsi qu’elle obtient la libération de son frère en
acceptant les propositions indécentes du juge Bautrot qui s’occupe du dossier en contrepartie
de son corps.
En dépit de ce tourbillon d’épreuves, elle obtient son BAC et est orientée dans la capitale du
pays en philosophie. Son père illégalement forcé à aller à la retraite, se retrouve dans
l’incapacité à faire face aux charges de ses besoins pour pouvoir poursuivre ses études. Mais
pour la soutenir moralement il lui dit : « Tu sais ma fille, tu n’as point besoin d’être riche pour
être heureuse. Quel que soit le métier que tu exerceras un jour, l’essentiel est qu’il te permette
de vivre décemment. » : (page 72).
Le même juge Bautrot, homme marié, lui fait encore une proposition indécente, celle d’être
son amante pour une contrepartie financière qui lui sera utile pour soutenir sa famille démunie
et pour les charges de ses études. Fleury, une fille très brillante en philosophie qui a cette
qualité du raisonnement, réfléchit longuement sur le choix qu’elle doit faire entre les valeurs
et le matériel.
Elle n’a aucun appui d’un membre de sa famille, aucun appui d’une autre personne. Elle dit à
la page 70 du roman : « Cette fois-ci, je bouchai les oreilles aux supplications de mon cœur
pour écouter l’ordre de ma raison qui penchait pour le réalisme et le pragmatisme ». Elle ne
peut que compter sur elle-même.

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Elle finit alors par accepter la proposition du juge Bautrot qui la fait espionner à son insu par
sa meilleure amie Olivia de la cité universitaire où elle est logée. Fleury attire les regards de
tous les professeurs sans exception rencontre le cousin d’Olivia, nommé Da Costa une jeune
métisse pour qui elle a un coup de foudre. Mais le juge fait assassiner le jeune homme et
Fleury découvre par la suite l’identité de son espion qui est sa meilleure amie Olivia.

2-une histoire servant d’exemple a la jeune génération


L’histoire de Fleury est à l’image de celle vécue par de nombreuses autres filles qui pour
pouvoir subvenir à leur besoin ‘’vendent leur corps’’ pour de l’argent. L’auteur touche
plusieurs points ; l’hypocrisie, la dépravation des mœurs, la méchanceté.
Vivre dans des conditions difficiles ou misérables n’est certes pas facile mais la facilité est
une option que chaque jeune fille devrait bannir de son esprit. Il interpelle également sur des
valeurs que nous sommes en train de perdre : « l’humanité ». Les gens ne sont plus très
sensibles à la souffrance des autres, personne ne veut aider sans rien avoir en retour et la
méfiance s’installe de plus en plus.
Sur ces Vingt et Un chapitres courant sur 140 pages, Macaire Etty enseigne, conseille et met
face à des réalités qui font parties de notre quotidien. Chacun y reçoit sa part. Les jeunes et
particulièrement les jeunes filles sont invitées à ne pas succomber à la facilité malgré les
difficultés, les enseignants à exercer leur métier avec loyauté et les cadres à ne pas user de
leur statut pour intimider les plus vulnérables.

II-L’IMAGE DE LA FEMME DANS LE ROMAN


1-la femme intelligente et studieuse
Fleury arrive à l’école après que ses condisciples ont commencé les cours. Cependant, ce
retard ne l’empêchera pas de s’intégrer dans la classe et de s’y tailler une place honorable. En
bonne élève, elle se met d’abord à jour : « À l’aide des cahiers de mon voisin, je me mis à
jour. » (chapitre 1, page 13)
Comme elle prenait ses études à cœur, elle fut première en philosophie au premier
trimestre : «  Nous venions de calculer les moyennes du premier trimestre. Et mon travail se
trouva fort excellent. (…) j’occupai sans difficulté la première place en
philosophie. »(chapitre 2, page 15) Cette intelligence fera d’elle la meilleure du concours de
philosophie auquel elle a participé.

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          Fleury est une élève consciencieuse. Elle s’armera donc de courage pour le sourire des
siens.

2-L’image d’une femme courageuse et audacieuse

Nous savons que la famille de Fleury est pauvre. Son frère Koula s’adonne au trafic de
drogue. La gendarmerie l’arrête. M. Toto Kacou Roger ne peut rien faire pour sortir son
unique garçon de la garde à vue qui annonçait une incarcération imminente. Impuissante, la
famille sombre dans la tristesse. Fleury sent le poids de la responsabilité sur ses épaules pour
ramener le sourire chez ses parents. Elle décide de faire quelque chose. C’est ainsi qu’elle se
rend à la gendarmerie pour rencontrer le commandant de brigade qui l’oriente vers le juge.
« -Je vous en prie, il faut qu’il recouvre la liberté.
   -L’aide que je peux vous apporter c’est de hâter son procès. Il ne faut pas la négliger.  »
(chapitre 6, page 43)
          Ceci s’appelle de l’audace. Fleury a de l’audace au point qu’elle va rencontrer ces
personnalités ! En dépit de tout ce qu’elle sait de la gravité du cas de son frère, elle désire
ardemment sa libération ! En échange de quoi la justice doit-elle faire cette entorse au droit ?
Fleury savait bien dans quel guêpier  elle s’engageait : il lui fallait consentir d’énormes
sacrifices.

3-la femme protectrice et responsable vis-à-vis de sa famille à travers le sacrifice


de soi
*Pour la libération de Koula
          Pour la libération de Koula, Fleury savait qu’elle n’avait pas d’argent à offrir mais
qu’elle devait absolument donner quelque chose. Elle risquait alors de souiller son corps parce
que sa beauté ne passait pas inaperçue. Et cela, elle l’avait compris depuis le début.
« -Vous êtes si belle et sensuelle. Il est presque impossible de vous résister. Vous pouvez si
vous voulez me convaincre, on ne sait jamais.
Je n’avais plus besoin qu’il terminât sa phrase, j’avais tout compris. De toutes les façons
j’étais prête à tout. Le plus important pour moi, n’était-ce pas la libération de mon frère et la
quiétude de ma famille ? Le sacrifice en valait la peine. » (Page 44-45)

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          Fleury n’ayant donc pas le choix, se livre impudiquement à M. Bautrot. Le premier acte
sexuel sans amour pour l’intérêt familial trace l’incipit d’une aventure de non-retour dans les
contrées infernales de la dépravation des mœurs. 
 
*Pour réussir ses études

3a- Le juge Bautrot : un financier potentiel


 
          Fleury a le Bac. Elle pense à faire des études supérieures. Mais elle n’a aucun appui
financier. Mademoiselle pense alors à M. Bautrot. Elle renoue les liens  et signe un contrat
sordide d’intérêt avec lui : il était chargé de l’assister financièrement et elle devait satisfaire sa
libido érotique. Pour appuyer nos propos, référons-nous à cet extrait : « Je finis par accepter
l’avilissante proposition du magistrat vicieux. Bautrot, tel est son nom. Depuis Boignikro il
financerait mes études et mes besoins de jeunes filles. En retour, toutes les fois qu’il viendrait
à Gbagbokaha, je devrais me mettre à sa disposition. » (chapitre 11, page 73) 
          Voilà comment Fleury devint la maîtresse ou l’amante de M. Bautrot. Mais,
malheureusement, elle ne s’arrêtera pas à M. Bautrot dans sa course d’assouvissement de ses
ambitions d’arriviste dépravée.

3b- Le directeur des œuvres universitaire : pour une chambre en cité.


         Fleury arrive à Gbagbokaha. Elle a besoin d’une chambre en cité universitaire. Et
comme le nombre d’étudiants demandeurs de chambres est supérieur à la capacité d’accueil
des cités universitaires, elle va user une fois de plus encore de sa beauté pour séduire le
directeur des œuvres universitaires dans l’optique d’obtenir une chambre en outrepassant les
démarches administratives souvent infructueuses. Nous en trouvons la preuve à travers cet
extrait du chapitre 12, page 75: « J’exploitai alors mon atout majeur : ma beauté. Le directeur
des œuvres universitaires fut ma victime. Après lui avoir offert une nuit de rêve, il me proposa
de choisir moi-même ma chambre. » On ne peut plus arrêter Fleury. Elle a trouvé en sa beauté
une panacée à sa pauvreté.

3c- M. Prenoh : pour échapper à la colère des professeurs harceleurs et valider son année.
 
          Toto Ama Fleury, à cause de sa beauté, est harcelée par ses professeurs qui veulent faire
d’elle leur amante. Elle refuse ces propositions indécentes et se trouve menacée. Pour

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remédier à cette situation qui risque de la contraindre au redoublement - ce qu’elle ne voudrait
pas - elle choisit l’un d’eux, le doyen de la faculté de philosophie, M. Prenoh  avec qui elle
signe un contrat. Il devait calmer l’ardeur vindicative de ses collègues. En retour, elle lui offre
un moment de plaisir érotique. Suivons la narratrice au chapitre 13, page 83 : « Je lui
expliquai ce que j’attendais de lui. Il devait m’aider en demandant à ses collègues  de
m’évaluer objectivement(…) Nous nous retrouvâmes dans un petit hôtel dans une petite ville
en bordure de mer. » 
          Fleury ne manque pas de détermination pour mettre toutes les chances de son côté. Elle
était vraiment rusée. Arriviste confirmée, elle se prostituait pour le bonheur de sa famille, dit-
elle.

CONCLUSION
En conclusion, nous pouvons dire que cette œuvre dénonce les maux qui sévissent en milieu
scolaire dans les relations amoureuses entres professeurs et élèves ou étudiants soldées
généralement par des grossesses ou des maladies sexuellement transmissible pour le bonheur
des miens doit servir d’exemple. Mais toujours que chaque lecteur tire sa conclusion

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