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Texte Inédit La Démonstration 2020

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 Niveau 

: 2ème AS
 Objet d'étude : Le discours objectivé
 Séquence : Produire un texte pour présenter ou démontrer un fait.
 Activités de compréhension de l’écrit :
 Texte support : Une étude alerte sur la pollution sonore qui fragilise la santé des poissons
 La source : www.20minutes.fr
 La durée :

Proposé par Mlle TALEB…Mélodie

Texte  :

Une étude alerte sur la pollution sonore qui fragilise la santé des poissons

Des poissons exposés à une  pollution sonore aiguë sont plus vulnérables aux maladies et meurent plus
vite quand l’exposition est chronique. C’est ce qu’avance une nouvelle étude qui souligne les
conséquences de l’activité humaine sur le monde vivant.

Sonars, forages ou moteurs, sont autant de sources de « stress, perte d’audition, changements de
comportement et d’immunité réduite » pour les populations de poissons, rappelle l’étude menée par des
chercheurs de l’Université de Cardiff. Leur contribution, publiée mercredi dans la revue Royal Society Open
Science, porte sur l’impact de la pollution sonore sur la résistance à des maladies parasitaires, un fléau de la
pisciculture.
Les poissons, d’espèce Guppy, ont été placés dans des réservoirs et soumis à un bruit de durée et
d’intensité distinctes. Un groupe a subi 24 heures de bruit aigu, et le deuxième sept jours d’un bruit
chronique, moins fort. Sous anesthésie, y compris un groupe de contrôle, ils ont été infectés par un parasite
commun, le ver gyrodactyle. Ce dernier s’accroche à leurs écailles et se multiplie rapidement,
endommageant les tissus et ouvrant la voie à des infections.
 L’étude a conclu que si les poissons soumis à un bruit aigu ont subi une infestation plus forte, ceux qui
ont subi un bruit chronique « sont morts clairement plus tôt » que ceux des deux autres groupes.

(…) « Au bout du compte, cette étude souligne le besoin de garder la pollution sonore à un minimum pour
éviter une élévation de la susceptibilité aux maladies et des taux de mortalité », a jouté Numair
Massoud. Dans une étude publiée en novembre, des scientifiques de l’Université Queen de Belfast, ont
établi que le bruit affecte les amphibiens, arthropodes, oiseaux, poissons, mammifères, mollusques et
reptiles. Ils ont appelé à ce qu’on qualifie et traite les bruits de l’activité humaine de « polluant majeur
global ».

www.20minutes.fr, le 17/09/20 

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