0000 Fascicule 1PT & MP PDF
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Premières Années
Classes Préparatoires aux Etudes d'Ingénieurs
PT & MP
2018
Institut Préparatoire aux Etudes d'Ingénieurs d'el Manar,
Département de Physique, Université Tunis el Manar
Premières Années
Classes Préparatoires aux Etudes d'Ingénieurs
PT & MP
Premier semestre
2018
Premier semestre
I/ Notes générales
II / Manipulations
Salle 412
Salle 209
4. Pendule simple
NumVideo=7149#NAVIGATION
5. Focométrie
A.U. 2017-2018 IPEI el MANAR Rappel
Rappel
Comment rédiger un compte-rendu de travaux pratiques ?
La structure d’un compte-rendu de travaux pratiques comprend : un titre, une introduction, une partie
théorique, une partie de mise en œuvre, les résultats, leur interprétation et une conclusion.
1. Introduction :
Elle présente brièvement l’objectif des travaux pratiques. Cette partie est très importante car une
introduction bien rédigée qui présente clairement l’intérêt de la manipulation donne au lecteur une
impression favorable pour la suite.
2. Partie théorique
Dans la partie théorique, on présente le principe de l’expérience que l’on a réalisé (sans forcément
recopié intégralement le polycopié). Il s’agit souvent d’une loi physique qui est appliquée pour une méthode
d’analyse. Il faut alors présenter l’équation (forme mathématique de la relation entre les grandeurs
physiques) les paramètres (grandeurs physiques maintenues constantes au cours de l’expérience) et les
variables de l’expérience. Il ne faut pas omettre alors de donner les valeurs des constantes physiques dans les
unités de mesure ou de calcul.
3. Principe de mesure
Le principe de mesure sera décrit dans la mise en œuvre. Le plus souvent un simple schéma permet
d’identifier chaque élément du montage effectué. Cette description doit permettre à une personne qui n’a pas
réalisé cette expérience d’avoir tous les éléments nécessaires pour la reproduire.
Les résultats des mesures sont regroupés dans des tableaux. La mise en forme de ceux-ci doit permettre
d’avoir un aperçu synthétique des manipulations effectuées. Un tableau est toujours précédé par une
légende. Celle-ci commence par une indexation (exemple : Table 4) si on fait référence à ce tableau dans le
texte. La légende donne les informations nécessaires pour comprendre la nature des valeurs du tableau
(exemple : Table 1 : Période T en fonction de la longueur L d’un pendule simple). Il faut faire apparaître
pour chaque ligne ou colonne sa nature et les unités s’il s’agit de grandeurs dimensionnées. Les valeurs
doivent être notées très clairement (sans ratures) en utilisant au besoin des puissances de 10 pour limiter le
nombre de chiffres.
1
A.U. 2017-2018 IPEI el MANAR Rappel
4.1. Les graphes
a. Orientez la feuille du papier millimétré tel que le grand coté est affecté par la grandeur physique
qui est connue avec la meilleure précision (plus faible est l’incertitude relative). Estimer les
valeurs maximales suivant les abscisses et suivant les ordonnées, placer l’origine.
b. Tracez les axes et marquez les noms (ou les symboles) des grandeurs aux extrémités des axes et
leurs unités.
c. L’échelle doit être estimée en fonction des valeurs maximales suivant les abscisses et suivant les
ordonnées, placer l’origine. Exemple figure 1:
I(A) I (A) Variation du courant I en
3 fonction de la tension V
1 1
0 10 0 10 20 30 U(V)
Le résultat de toute mesure comporte une incertitude provenant d’erreurs dues à : l’appareil de mesure,
l’observateur (parallaxe), …
Certains sont systématiques (non équidistance des graduations d’une règle), d’autres sont accidentelles
(mauvais contacts-frottements).
Une mesure ne peut s’exprimer que par un nombre limité de chiffres significatifs (en ne tenant pas
compte des zéros qui précèdent le premier chiffre différent de zéro)
Une écriture scientifique est obligatoirement de la forme : a 10n ou a est un nombre obligatoirement
compris entre 1 et 9.999…
2
A.U. 2017-2018 IPEI el MANAR Rappel
Pour obtenir un nombre correct de chiffres significatifs il faut arrondir certains résultats : On garde le
nombre de chiffres significatifs désiré. Si le premier chiffre délaissé est égal à 5, 6, 7, 8 ou 9 on ajoute une
unité au dernier chiffre significatif (Tableau3):
Tout résultat expérimental doit être donné avec la précision dans laquelle il a été obtenu; et ce
résultat de la mesure doit comprendre l’incertitude.
Exemple : Au cours d’une pesée, la mesure est de 48.2 g avec au maximum une incertitude de 0.1 g
qui est la plus petite valeur affichée par la balance. On écrit :
M= (48,2 0,1) g
L’incertitude relative qui caractérise la précision d’une masse est dans ce cas :
(Nombre abstrait)
3
A.U. 2017-2018 IPEI el MANAR Rappel
b. Calculs d’incertitudes
Les physiciens appliquent pour calculer l’erreur sur une mesure les règles du calcul différentiel à la
fonction (grandeur mesurée) en prenant suivant les cas, les différentielles ordinaires ou logarithmiques.
Exemple :
Soit la période d’un pendule simple donné par la relation √ on peut considérer T comme une
Supposons que les mesures sur L et la valeur de g sont telles que : L = L L et g = g g.
√ ( ) , ( ) et
| | | |
| | | |
Remarques :
Quand on calcule une incertitude relative il faut toujours s’arrêter au 2ème chiffre significatif.
Exemple : ( )
Pour trouver l’incertitude absolue à partir de l’incertitude relative arrondir par excès de 2 chiffres
significatifs.
Exemple : L=126.5 mm et L=504 10-3 mm on écrit L=0.51 mm
Le résultat : L = (126,50 0.51) mm
5. Interprétation et une conclusion
C’est l’explication de ce qui a été observé et une synthèse de ce que l’on a découvert en TP.
4
1ère PT et MP AU : 2019-2020 Signaux périodiques
Utiliser correctement les différentes commandes de l’oscilloscope pour mesurer une tension, une
fréquence, Analyser l’aspect temporel et spectral d’un signal périodique.
2. Etude expérimentale:
Un oscilloscope permet d’afficher une tension (ou plusieurs simultanément) en fonction du temps.
L’appareil utilisé ici est un modèle numérique qui permet de mémoriser les signaux reçus afin de les
étudier même lorsque le phénomène qui les a produits est terminé.
Affichage des modes Potentiomètre de position
(Défilement dans les menus, validation en appuyant)
L’axe des Y est étalonné par le bouton POSITION dans VERITCAL. L’axe des X est étalonné par le
bouton POSITION dans HORIZONTAL. L’unité de X appelé sensibilité mesure dans le cas de la figure
100,0 s/cm. L’unité de Y appelé sensibilité, dans le cas de la figure elle mesure 100,0 mV/cm. le signal
dans l’exemple figure mesure une tension 400 mV crête à crête à 20 mV prés (4. 100 mV) et une période
220 s à 20 s prés.
Le voltmètre mesure la racine de la moyenne de la tension au carré sur une période (RMS) d’un
signal alternatif. La mesure est appelée valeur efficace, et donnée par :
V=√ √ ∫ 〈 〉 ))
d’acquisition Ta ou d’enregistrement. .
Appuyer sur le bouton AUTO dans RUN CONTROL. Il s’affiche sur l’écran un signal numérique
3. A l’aide du bouton d’étalonnage, affichez sur l’écran de l’oscilloscope un signal de duré d’acquisition
Time 200 s puis Time 2 ms, comparez les deux signaux numériques. Pour quelle duré
d’acquisition le signal numérique est le plus proche du signal analogique du GBF.
4. T est la précision sur la lecture, on suppose qu’elle est égale à la plus petite valeur affichée par
l’oscilloscope. Donner T.
Appuyer sur Mesure dans MENU, source CH1, sélectionner dans tension amplitude Max (cret
Max= VMax), amplitude Min (cret Min= VMin) amplitude crête à crête (Vcc pic to pic), amplitude RMS
(Veff) et amplitude moyenne〈 〉. Les valeurs seront affichées sur l’écran. V est supposé égale à la
précision sur la lecture elle est la plus petite graduation de l’écran de l’oscilloscope.
I. Objectif
Utiliser correctement les différentes commandes de l’oscilloscope pour mesurer une tension, une
fréquence, et analyser l’aspect spectral d’un signal périodique.
Le spectre est la représentation graphique d'un signal dans le domaine fréquentiel. Obtenir l'ensemble
des amplitudes et des fréquences d'une fonction quelconque s(t) revient à effectuer son analyse spectrale.
Soit s(t) une fonction réelle de la variable t (temps), périodique de période T. Cette fonction peut se
mettre sous la forme d'une série de fonctions trigonométriques appelée série de Fourier :
s(t) =A0+ ∑ +
Le terme A0 représente la composante continue autrement dit la valeur moyenne de la fonction s(t)
sur une période.
Le terme A1 représente la première harmonique dite fondamentale.
Le terme An représente la nième harmonique.
On donne la décomposition en FFT de quelques signaux (fournis par le GBF):
a. Signal sinusoïdal
S(t) = A0 + A1 sin (2fs t)
a. Matériels :
Oscilloscope, un générateur et des fils de connections.
b. Etude expérimentale:
b.1. Mesure d’une tension et d’une fréquence à partir du spectre du signal
Le spectre est la représentation graphique d'un signal dans le domaine fréquentiel. Obtenir
l'ensemble des amplitudes et des fréquences d'une fonction quelconque s(t) revient à effectuer son analyse
spectrale.
Appuyer sur Math, utiliser FFT, affichage pleine écran. L’écran affiche le spectre des fréquences du
signal. Agir sur le bouton scale dans HORIZENTAL pour obtenir une résolution convenablement du
spectre figures a et b.
Pour mesurer l’intensité du Pic procéder comme dans le cas de mesure d’une tension.
6. Mesurer, à partir du spectre du signal affiché sur l’oscilloscope, les valeurs des fréquences : f1, f2, …,
dessous :
Harmonique n 0 1 2 3 4 5
Signal A0 0 A1 f1 A2 f2 A3 f3 A4 f4 A5 f5
sinusoïdal
carré
triangle
remplaçant les Ai et les fs par leurs valeur dans les relations ci-dessous:
9. Comparer les valeurs expérimentaux des Ai à leurs valeurs théoriques et vérifier que les
Fourier : ∑ ( )
Fourier : ∑ ( )
Schéma
Equation fondamentale UR = RI = UL = L Uc =
(1)
La tension délivrée par le GBF est un signal créneau, est comparable à un oscillateur mécanique
amorti par frottement visqueux est caractérisé par une masse m une raideur k et une constante qui
dépond de la viscosité h, l’équation du mouvement dans les deux cas est :
Cas électrique :
; où √ , √
Cas mécanique
où √ et √
Vs(t0) =-E et ( ) . Montrer que la solution théorique est : Uc = -2E Cos ( t-t0)) + E
b. Etude expérimentale
Faire le montage en reliant en série le générateur la bobine (r, L) et la capacité C. Fixer la fréquence
du GBF à 200Hz et la tension E du GBF à 1V.
Attention: on souhaite observer à l’oscilloscope la tension délivrée par le GBF (voie 1) et la tension aux
bornes de C (voie 2). Time =
6. Décrire l’évolution de l’amplitude expérimentale Aex en fonction du temps et la comparer à Ath.
7. Mesurer à partir de l’oscilloscope la période expérimentale Tex et la comparer à sa valeur théorique
Tth et conclure.
8. Mesurer à l’aide du bouton curseur de l’oscilloscope l’amplitude maximale (Vsmax) en fonction du
temps et remplir le tableau :
Max 1 2 3 4 5
Temps (s)
t-t0
11. L’hypothèse est elle correcte, peut’ ont négliger la résistance r de la bobine.
En réalité la résistance du circuit rc n’est pas négligeable et l’amplitude est donnée par :
Aexp=Vsmax- E = 2 E exp(- (t-t0)/),
( ) et
15. Comparer à s’il est possible calculer rc à partir de à
16. Montrer que la solution exacte de l’équation (1).
relation : √
La gravitation universelle
Depuis la naissance de l’Univers le temps s’écoule. L’homme pour voir passer le temps
décida de le compter, de le mesurer. Il créa des instruments de mesure du temps. Dans
cette activité, nous allons parler du « PENDULE ».
Les objectifs, sont tout d’abord de rappeler les observations à son sujet, afin de modéliser
son comportement, mais aussi de comprendre le mouvement du pendule.
Axe de rotation
N
Ep(t)
Ep(0)
𝜽 𝝎𝟐 𝜽 𝟎 (6)
Avec ω = 2π/T (7)
ω est la pulsation propre des oscillations de période T
La solution de cette équation différentielle est du type: ( ) ( ).
Dans le cas des faibles oscillations l’angle et la vitesse angulaire vérifient les équations:
( ) ( ) ̇( ) ( )
Les conditions initiales : ( ) et ̇ ( ) donnent :
= 0, A= 0
( ( )) ( ) et T=2π /w.
L’accélération ( ) ( ) ( )
𝜽 𝝎𝟐 𝜽 𝟎
A- Période du pendule
La période du pendule est déduite par identification des relations 4, 5, 6 et 7. Elle
s’écrit : 𝑳
𝑻𝒕𝒉 𝟐𝝅√
𝒈 (8)
Position L
⃗ ⃗
( )
On note par ⃗⃗ ⃗ ⃗
( )
(deg) 5 10 15 20 25 30 35
(rad)
Sin
(rad)- Sin
3. Pour quel valeur de on peut faire l’approximation : sinθ ≈ θ avec une incertitude
absolue de 0,02.
Période théorique d’oscillation d’un pendule simple (sinθ ≈ θ)
4. Par identification des équations (4) (5) et (6) donnez l’expression de la pulsation et de la
période des oscillations Tth en fonction de la longueur L et du champ de gravitation g.
5. Donner les équations horaires de ce mouvement en remplaçant la période des oscillations Tth
6. L’énergie cinétique est ( ̇ ( )) . Préciser les positions max et min pour les
15 20
E= 0.5 mg L 2
Masse de la Terre MT
8. En appliquant la loi de la gravitation universelle de Newton, donner l’expression de la force
de gravitation ⃗ exercée entre la masse m du pendule au niveau du sol (h=0) et la Terre de
masse MT. Le rayon de la Terre est noté RT.
9. En déduire l’expression de l’intensité de la pesanteur gm en fonction de G, MT et RT.
10. En déduire l’expression de la masse de la Terre MT en fonction de G, gm et RT.
11. Décrire la méthode utilisée par Al- BIRUNI pour mesurer le rayon de la Terre.
Etude expérimentale
Mesure de T (temps d'un «aller-retour»).
Placer la masselotte à une distance L = 40 cm.
Écartez le pendule de sa position d’équilibre d’une valeur . Attention, le pendule
doit être lâché sans vitesse initiale ̇ .
Influence de 0 sur la période T
On mesure le temps t1 de 10 oscillations : T = t1 / 10.
12. Compléter le tableau suivant :
10 17
t1(s)
T(s)
14. Sachant que est l’incertitude relative expérimentale. Donnez l’angle pour lequel
m(g) 50 80
t1(s)
T(s)
17. Conclure.
Influence de la longueur L du fil sur la période T :
18. Reprendre les mesures pour différentes valeurs de L. Le pendule sera lâché sans
vitesse initiale, à la valeur pour laquelle on a le meilleur accord avec la théorie.
L (cm) 40 36 32 28 24 20
T (s)
T2 (s2)
g (ms-2)
∑
19. Calculer gm = .
20. Pour L= 25 cm, calculer la période Tth en utilisant la relation (8) et gm.
21. Calculer g par 2 méthodes :
𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝟐𝝅
𝜽(𝒕) 𝜽𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝒕 𝒆𝒕 𝜽̇ (𝒕) 𝜽𝟎 𝐬𝐢𝐧 𝒕
𝑻 𝑻 𝑻
23. A.N : Pour L= 25 cm et 0= 15° et g=gm donner les équations horaires du mouvement.
24. Tracer la courbe expérimentale du graphique T2=f (L).
25. Calculer la valeur du coefficient directeur a de la droite moyenne tracée. Donner son
unité. En déduire la relation liant T2 et L.
27. «battre la seconde» signifie pour un pendule faire un aller simple en 1 seconde donc
T=2,0 s. Quel doit être la longueur d'un pendule qui «bat la seconde»
L= m.
28. Dans ce cas, donnez la valeur du champ de pesanteur sous la forme :
. où g est le sup de g1 et g2
( )
R R
Focométrie
Un système optique tels que des miroirs, des lentilles,..., donne une image A’
approximativement identique à l’objet A, par modification de la trajectoire des rayons
lumineux issues de l’objet A. Les images sont décrites selon des caractéristiques comme le
grandissement, la localisation et la qualité ….
I. Objectif :
Le but de cette manipulation est d’étudier les caractéristiques d’une lentille mince
(système optique) et de déterminer sa distance focale par plusieurs méthodes.
II. Partie théorique
Lentilles
Une lentille est un milieu transparent limité par deux dioptres, les deux peuvent être
sphériques ou l’un est sphérique et l’autre est plan. Dans ce TP, nous étudierons des lentilles
minces : une lentille est mince si son diamètre est très grand devant son épaisseur.
Le centre de la lentille est noté O et est appelé centre optique et il est considéré comme
ponctuel. Tout rayon passant par O n’est pas dévié par la lentille.
L’axe optique de la lentille est l’axe qui passe par le centre optique O et qui est
perpendiculaire à la lentille.
On distingue deux sortes de lentille : lentille
convergente et lentille divergente. Visuellement une
lentille convergente dite convexe à une forme un peu
« bombée » à bords minces tandis qu’une lentille
divergente est dite concave « creuse » à bords épais.
Foyers
a. Foyer principal objet
Ce foyer noté F est le point dont l’image est située à l’infini sur l’axe optique. Tout
rayon incident passant par F émerge parallèle à l’axe optique. Ainsi, on obtient les deux
constructions suivantes pour les lentilles convergente et divergente:
La distance ̅ ̅̅̅̅ est appelée distance focale objet, c’est une grandeur algébrique.
Elle est négative dans le cas d’une lentille convergente, positive dans le cas d’une lentille
divergente.
b. Foyer principal image
Ce foyer noté F’ est le point image d’un point objet situé à l’infini sur l’axe optique.
Tout rayon incident parallèle à l’axe optique émerge en passant par F’. Ainsi, on obtient
les deux constructions suivantes pour les lentilles convergente et divergente :
La distance ̅̅̅̅̅ ̅ ̅̅̅̅ est appelée distance focale image, c’est une grandeur
algébrique. Elle est négative dans le cas d’une lentille divergente, positive dans le cas d’une
lentille convergente.
1. Vergence
La vergence d’une lentille permet de caractériser sa convergence ou sa divergence.
Elle est définie par :
V=
V s’exprime en dioptrie (symbole ) si f ' est exprimée en mètre. Cette vergence est
positive pour une lentille convergente et négative pour une lentille divergente.
Objets et images
Le rôle d’une lentille mince est de donner une
image identique à l’objet, Si l’objet A est ponctuel
l’image A’ est alors ponctuelle.
a. Réel ou virtuel
̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅ ̅
̅ ̅ ̅ donc ̅̅̅̅̅̅̅.
Construction de l'image réelle d'un objet réel par une lentille convergente
Méthode de Bessel
Si la distance D entre l’objet réel AB et l’écran E est supérieur à 4 (D > 4 , il
existe deux positions de la lentille pour lesquelles on obtient une image nette. La première
image est plus grande que la deuxième.
Méthode de Silbermann
La méthode de Silbermann est un cas particulier de la méthode de Bessel, en effet elle
correspond au d=0, c'est-à-dire qu’à une certaine position de l’écran il n’y a plus qu’une seule
image possible (nette de même taille et renversée). Le grandissement est alors égal à -1.
La formule de Bessel est alors simplifiée :
f’
6. Vérifier alors que l’on obtient une droite d'équation y = a x + b et qu'on aura alors
prouvé expérimentalement la validité de la formule de Descartes.
7. Déduire la distance focale f’
8. Calculer l’incertitude ∆f’ = (fmax’ - fmin’ )/2 à partir du tableau.
Méthode de Bessel
9. Pour une position fixe de l’écran « D > 4 f’ ». En déplaçant la lentille sur le banc,
on trouvera deux positions pour lesquels l’image sur l’écran sera nette.
10. Mesurer soigneusement la différence « d » entre les deux mesures.
11. Remplir le tableau suivant:
D (cm) 60 70 80 90 100
(cm)
- d2)
f’
Premières Années
Classes Préparatoires aux Etudes d'Ingénieurs
PT & MP
Deuxième semestre
2018
Deuxième semestre
I / Manipulations
Salle 412
1. Filtre (RC)
2. Amplificateur Opérationnel
Salle 209
I. Objectif
R Z1
Ve C Vs Ve GBF Z2 Vs
Figure1 Figure2
Ce filtre est constitué par une résistance et un condensateur.
Les tensions d’entrée Ve et de sortie Vs sont : Ve= V0e sin t, Vs= V0s sin (t - ).
En notation complexe ̅ ̅ et ̅ ̅,
̅
̅ ∫̅ ̅
Pour caractériser l’effet du filtre sur un signal de fréquence ƒ, on s’intéresse au rapport complexe des
signaux de sortie et d’entré ̅ et ̅ ,
̅
̅
Le gain g en circuit ouvert d’un quadripôle (actif ou passif) est définit par:
|̅|
| |
|̅|
L’argument de la fonction de transfert est le déphasage ϕ(ω) de la sortie par rapport à l'entré et est
définit par :
ϕ(ω) = arg (H(jω))
7. En utilisant les relations (1), (2), et (3), montré que l’équation différentielle liant Vs et Ve est :
𝑅𝐶
où
Pour le premier :
Pour le second :
Diagramme asymptotique
Se placer sur la gamme en fréquence 60 kHz du GBF, puis diminuer progressivement tout en
observant l’évolution des signaux à l’écran de l’oscilloscope:
11. Commenter l’évolution des amplitudes de Ve(t) et Vs(t). V0e doit être maintenue constante;
12. Donner la valeur maximale de Vs , on note par V0s cette valeur.
13. Mesurer la fréquence fc à l’écran de l’oscilloscope, pour laquelle le signal a une tension Vs= V0s /√ .
14. Donner la bande passante du filtre
15. Observer l’évolution du déphasage de Vs(t) par rapport à Ve(t) en fonction de la fréquence.
16. De quel type de filtre s’agit-il ?
2. Analyse spectrale
Appuyer sur Math, utiliser FFT, affichage pleine écran. L’écran affiche le spectre des fréquences
du signal. Appuyer sur Cursor dans MENU, affichage des modes, sélectionner le mode manuel, type X,
source FFT, à l’aide des boutons d’affichage appuyer cur A et positionner la droite A sur le pic. Vérifier
que la lecture de cur A est la fréquence en (Hz). Se placer sur la gamme en fréquence 60 kHz du GBF.
Sélectionner le mode manuel, type Y, puis diminuer progressivement la fréquence.
17. Décrivent les évolutions de l’amplitude du signal de sortie en fonction de la fréquence.
3. Mesures
Soit deux sinusoïdes de même fréquence f appliquées aux deux entrées CH1 et CH2 de l’oscilloscope et
présentant un déphasage .
Afficher les valeurs Ue, Us et le déphasage (degré)du signal de sortie par rapport au signale
d’entré en utilisant la commande « Mesure » de l’oscilloscope et remplir le tableau ci-dessous.
0.2
0.4
f0
800
1000
d. Exploitation
a. Courbe de gain
23. Relever la pente, en décibels par décade, de l’asymptote à la courbe. Faire apparaître la mesure sur le
diagramme.
b. Courbe de phase
I. But :
Le but cette manipulation, est de savoir mesurer les impédances d’entrée et de sortie d’un
quadripôle et d’étudier quelques applications d’un amplificateur opérationnel comme
l’amplification, l’intégrateur, la dérivation, la sommation.
1. Brochage
Bornes 4 et 7 :
V+ : Borne d'alimentation (en général +15 V)
V- : Borne d'alimentation (en général −15V)
Bornes 2, 3, 6 :
E+ : entrée non inverseuse (notée +)
E-: entrée inverseuse (notée −)
S : sortie Figure 1 :
Bornes 1 et 5 :
Réglage d'offset (corrige certains "défauts" de l'AO)
2. Présentation
L’amplificateur de type 741 illustré par la figure 1 est un circuit intégré possédant deux
entrées différentielles E+ dite non-inverseuse et E- dite inverseuse et une sortie unique S.
La polarisation des transistors du circuit nécessite une alimentation continue extérieure
symétrique, +Vcc, −Vcc, de l’ordre de 12 à 15 V pour les circuits intégrés usuels.
Un amplificateur opérationnel est un quadripôle actif, il est schématisé comme suit figure 2:
-Vcc Alimentation
-15 V 0 +15V
- S
+
ALI
Ve Vcc Vs Ve Vs
3. Paramètres fondamentaux
Un circuit en boucle ouverte signifie qu’il n’y a aucune relation filière entre les deux entrées
et la sortie de l’ALI. (Fig1)
Si on applique une tension très petite ɛ, la tension de sortie vaut Vs = Adε où Ad représente
le gain différentiel très élevé.
La caractéristique de transfert en boucle ouverte d’un ALI peut être représentée par la courbe
Vs = f (Ve).
En régime linéaire la tension de sortie est donnée par Vs = Adε. Ainsi, comme Vs est finie
alors il s’ensuit que ɛ= 0. D’autre part comme l’impédance d’entrée Ze est infinie, le courant
d’entrée est nul.
III. MANIPULATION
a. Matériel:
b. Etude théorique
Le circuit suivant permet d’amplifier un signal électrique appliqué à son entrée sans inversion
de phases.
R2 = 10 k
R1 = 10 k
i=0
-
ɛ=0
+
Ve Vs
Figure 3
1. Appliquer la méthode du pont diviseur de tension et montrer que l’expression de la
tension de sortie Vs en fonction de la tension d’entrée Ve est :
Vs = Ve
G Ve Ru
c. Etude expérimentale
Mesure de l’impédance d’entrée et de sortie d’un quadripôle
Réaliser le montage de la Figure 4 et en appliquant à l’entrée un signal sinusoïdale
d’amplitude 4V et de fréquence égale à 1 kHz.
6. Déterminer les valeurs des impédances d’entrée et de sortie de l’AO
7. Comparer les valeurs mesurées aux valeurs estimées théoriquement et conclure.
Mesures en tension
8. Régler l’oscilloscope afin d’observer correctement les signaux Ve(t) et Vs(t) des deux
voies et remplir le tableau ci-dessous
Ve (V) 1 2 3 4 5 6
Vs (V)
12. Tracer le graphe expérimental Vs = f (Ve) pour - Vsat ≤ Vs ≤ + Vsat où Vsat est la
tension de saturation :
13. Discuter la courbe affichée sur l’oscilloscope.
Analyse spectrale
Appuyer sur Math, utiliser FFT, affichage pleine écran. L’écran affiche le spectre des
fréquences du signal. Appuyer sur Cursor dans MENU, affichage des modes, sélectionner le
mode manuel, type X, source FFT, à l’aide des boutons d’affichage appuyer cur A et
positionner la droite A sur le pic. La lecture de cur A est la fréquence en (Hz).
14. Varier Ve et observer l’évolution du spectre des fréquences du signal de sortie à
l’écran de l’oscilloscope.
15. Conclure
Bande passante du montage
16. Fixer la tension d’entrée à 2 Volts (tenson max) et mesurer la tension de sortie Vs pour
une fréquence égale à 100 HZ, on note V0 la valeur mesurée. Augmenter la fréquence jusqu’à
ce que Vs= V0/2 tout en restant sinusoïdale.
17. Discuter l’allure du signal de sortie.
A. Prisme
II. Aspects théoriques
Le prisme correspond à un dièdre d’angle au sommet
A, formé de l’association de deux dioptres plans
air/verre et verre/air (les faces utiles du prisme).
L’intersection des faces utiles constitue l’arête du
prisme. La troisième face est la base du prisme. On
note n l’indice du verre. Les rayons lumineux
envoyés sur le prisme se réfractent successivement
sur ses deux faces (fig1). Fig 1 : Déviation d’un rayon lumineux par le prisme
II.1. Formules du prisme
Les lois de la réfraction imposent deux relations entre i1 et r1 puis entre i2 et
r2 : {
i1(°)
On remarque sur la figure précédente que la déviation n'existe que si l'angle d'incidence dépasse une
valeur i0. En effet, si i1 est trop petit il y a réflexion totale à l'intérieur du prisme.
Par exemple, avec un prisme tel que A=60° et n=1,7, on a sin i2≤ 1⇒ sin r2 ≤ ⇒ r2≤ 36° d'où l'on
tire r1≥24°⇒i1≥43,7°
Le faisceau incident ne pourra pas sortir par la face opposée s'il n'est pas suffisamment incliné par
rapport à la face d'entrée.
Sur la figure précédente, on note également l'existence d'une déviation minimale notée Dm.
La mesure de cette déviation minimale permet de déduire l'indice de réfraction n. En effet, d'après le
principe du retour inverse de la lumière, si D est la déviation correspondant à une incidence i1, alors
D est aussi la déviation correspondant à l'incidence i2. Il existe donc deux angles d'incidence donnant
la même déviation. Ainsi, lorsque D atteint son minimum, ces deux angles doivent se confondre
(voir courbe) : i1 = i2 quand D = Dm
( )
Dans ce cas, on et Dm= 2i1 − A. La loi donne finalement
() ( ) ( )
On en déduit que i dépend de la longueur d’onde λ. On peut donc utiliser un prisme comme
spectroscope.
Le goniomètre est un appareil destiné à la mesure précise des angles (précision de l'ordre de
la minute d'arc !)(fig3).
Embase tournante
Fig3 : Goniomètre
Rappel
Un degré (symbole °) est subdivisé en 60 minutes d’arc (symbole '), elles-mêmes divisées en 60
secondes d’arc (symbole "). Ainsi,
45 36
165°45′36′′=165 165,76°
60 3600
Exemple1 : Le zéro du vernier est entre les graduations 232° et 232°20’ donc d =232° : la
coïncidence donne m=0’ donc .
Exemple2 : Le zéro du vernier est entre les graduations 254° et 254°20’ donc d =254°: la coïncidence
donne m=7’=7/60 = 0,12° donc 5 ,1 .
Réglez le tirage de l’oculaire pour voir nettement sans accommoder le réticule. Ce dernier est
alors dans le plan focal de l’oculaire.
Appliquez un miroir plan contre l’objectif et réglez le tirage de l’objectif, par rotation du
bouton moleté, pour que le réticule image soit dans le même plan que le réticule objet : on voit alors
deux réticules aussi net l’un que l’autre. Le réticule se trouve alors dans le plan focal de l’objectif. La
lunette est réglée !
Amenez une lampe spectrale tout près de la fente du collimateur. Pensez à ouvrir la fente
d'entrée (pas trop tout de même !).
- Affiner la détermination de la position angulaire des
deux faisceaux réfléchis en remplaçant votre œil par la
lunette. On doit observer, dans le champ de la lunette,
une image réfléchie, identique à la fente source.
Positionné l’image de la fente sur l’axe verticale du Réflexion du faisceau sortant du collimateur par les deux faces du prisme.
réticule.
1. A l’aide de vernier des mesures des angles, noter en degrés minutes les 2 positions α1 et α2 de la
lunette respectives aux deux images réfléchies. Montrer que | |
2. En déduire une mesure de A, en estimant l’incertitude .
(on donne ) avec est l’incertitude de lecture : 1’ et est
l’incertitude sur la réalisation de la coïncidence du réticule avec le bord fixe de la fente : =1’.
3. Ecrire le résultat sous la forme : A = (……±..............).
5. Après avoir collecté les valeurs de α pour trois raies, viser le collimateur. Mesurer la valeur α0
correspondant au trajet direct. On a alors Dm=|α−α0|
couleur Violet Bleu Vert Jaune Orange Rouge
(m) 0.405 0.436 0.546 0.577 0.615 0.670
()
Dm
n
1
| | | |
B. Réseau (PC)
a. Description du réseau plan par transmission :
Un très grand nombre de fentes identiques et équidistantes sont éclairées par un faisceau de
lumière parallèle issu du collimateur. La fente source du collimateur est elle-même parallèle aux
fentes du réseau. Chacune de ces fentes émet par diffraction des ondes lumineuses dans toutes les
directions. Ces ondes interfèrent entre elles et on observe les interférences à l’infini grâce à la lunette
réglée à l’infini figure.
i D
i1
Rayon5
a Rayon4
Rayon3
i i1
Rayon2
Rayon1
Figure : Description du réseau plan par transmission
( )
- Montrer que les courants électriques I sont des sources de champs magnétiques.
- Mesurer l’amplitude d’un champ magnétique en utilisant une boussole et un champ magnétique
auxiliaire connu.
- Etablir, à l’aide d’une boussole, l’expression du vecteur champ magnétique créé par un fil rectiligne
en un point M perpendiculaire au fil et monter que :
La Terre possède un champ magnétique engendré par les mouvements du noyau métallique liquide
des couches profondes de la Terre, figure 1.
La magnétite Fe3O4 est une espèce chimique qui possède des propriétés magnétiques, elle est utilisée pour
fabriquer des aimants et des boussoles. Une boussole est un instrument constitué d’une aiguille
magnétisée qui s’aligne sur le champ magnétique local. Celui-ci correspond généralement au champ
magnétique terrestre et la boussole indique alors le pôle Nord magnétique figure 2.
Dans la deuxième partie de l’expérience, la boussole des tangentes sera utilisée pour déterminer le champ
magnétique produit par un courant électrique parcourant un fil rectiligne. Dans ce cas, les lignes de
champ sont des cercles concentriques centrés sur le fil (figure 4). Le champ magnétique terrestre B0
servira de champ auxiliaire. Pour cela, la boussole sera placée dans le plan Nord-Sud contenant le fil de
sorte à avoir deux champs perpendiculaires comme indiqué dans la figure 3. Avec ce montage, on
vérifiera en particulier la loi donnant l’amplitude du champ magnétique produit par un courant électrique
(I) dans un fil rectiligne en fonction de la distance (r) au fil conducteur. Pour un fil de longueur (l) infinie
(r << l), le champ magnétique produit s’écrit :
Une boussole indiquant seulement la direction du champ magnétique, mais ne donnant aucune
information sur son amplitude, nous utiliserons la nature vectorielle du champ magnétique et la
connaissance d’un champ auxiliaire B0 pour déterminer l’amplitude du champ inconnu. Le principe est
illustré sur la figure 3.
En l’absence du champ auxiliaire, la boussole est alignée selon la direction Sud-Nord du champ Bfil à
déterminer. En ajoutant le champ auxiliaire B0, l’aiguille de la boussole s’oriente dans une direction
donnée par la résultante Btot = B0+Bfil des deux champs (addition vectorielle) et présente donc un angle de
déviation par rapport à sa position initiale. En choisissant le champ auxiliaire perpendiculaire à la
direction du champ à mesurer, l’angle de déviation est donné simplement par (voir figure 3) :
(2)
L’expression (2) tient compte d’une ligne de champ magnétique alors qu’un fil parcourut par un courant
électrique I est le siège d’une infinité de lignes de champ figure 4.
Lignes de B
Ligne de courant I
Nord
Nord
3/ Exploitation
7. Lorsque les lignes de champ sont parallèles, le champ magnétique est uniforme. Quel(s) dispositif(s)
permette(nt) d’obtenir un champ magnétique uniforme. Situez le lieu du dispositif où cela se produit.
8. Les forces dépendent de ………………du champ magnétique et de ………………… les deux
aimants.
Fil de cuivre I dl
Tesla-mètre
Solénoïde B0
4 / Exploitation
10. La circulation d’un courant dans le fil gainé provoque une variation . Comment peux-tu expliquer
cela?
11. Pour une ligne du champ B Faire un schéma mettant en évidence Bfil, B0 et la déviation .
12. Etablir la relation entre ces trois grandeurs.
13. Déduire à partir de la relation (3), la valeur de B, en admettant que B0 = BTerre = 4.7 10-5 T
14. Remplir la quatrième ligne du tableau
15. Déduire la valeur de r à partir de la relation (1), remplir la cinquième ligne du tableau, commenter la
valeur de r et calculer r =(rmax - rmin)/2. Donner l’expression de r en fonction de r moyenne rm.
16. Etablir l’expression de B en fonction de I, r, I et r. Calculer B/B pour I = 1 A.
17. Tracer le graphique B = f(I). En déduire la valeur de r.
18. Comparer les résultats des questions 15 et 17, et conclure.
19. L’expression de B en fonction de I, r et 0 0= 4 10-7 Hm-1) est-elle valider ?
20. Remplacer le générateur par une pile 4.5 V, à partir de l’angle de déviation de la boussole calculer
l’intensité du champ B puis le courant débité par la pile (r= rm).
21. Obsever et décrire le comportement de la boussole pour une frequence du GBF éguale à 0.2 Hz.
22. Augmenter progressivement la frequence du GBF est commenter calitativement vos observations.
I (A) 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
B (T) Tesla-mètre
N