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Rapport Audit Cycle Achat

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Dédicaces

Je dédie ce travail

À ma famille avec tous mes sentiments de respect,


d'amour, de gratitude et de reconnaissance pour tous
les sacrifices déployés pour m’élever dignement et
assurer mon éducation dans les meilleures
conditions,

À mes professeurs sans exception, pour leurs


efforts afin de m'assurer une formation de qualité.

 À tous mes encadrants de stage qui m’ont offert


l’opportunité d’opérer dans un climat professionnel
et de mettre en application mes connaissances
académiques.

À tous mes amis

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Remerciements
Je tiens tout d’abord à remercier Mr,Abdelhaq LAHFIDI
enseignant chercheur à l’école nationale de commerce et
de gestion Agadir.
Je remercie également Mlle Khadija ELKHAROUID
mon maitre de stage et chef comptable à la SME Fantasia,
de m’avoir accueilli comme stagiaire au sein de son
département, pour son encadrement, ses conseils et la
confiance qu’elle m’a accordé tout au long de mon stage.
Je tiens à remercier particulièrement Mr Othman
NAHIRI, comptable fournisseurs, pour l’attention et
l’aide qu’il m’a apporté pendant mon stage au sein de la
SME.
Enfin, je tiens à remercier tout le personnel de la SME
FANTASIA, et l’ensemble de l’équipe du service
comptable pour leur accueil et leur disponibilité pendant
la durée de mon stage.
Toutes ces personnes qui ont contribué, par leur
disponibilité et leur bonne humeur, à rendre mon stage
enrichissant et motivant.

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Avant-propos

L’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion d’Agadir représentée par son


administration et son corps professoral a toujours répondu présente à toute sorte
d’activité qui entre dans le cadre de la formation et de l’épanouissement de ses
étudiants  ; cela ne va pas bien sûr sans citer les conférences, les séminaires, les
forums, les carrefours et les stages de formation qu’elle organise afin d’avoir des
lauréats de haut niveau capables d’agir et prendre des décisions avec bon sens devant
n’importe quelle situation.

Ainsi avec la nouvelle reforme universitaire qui était mise en place depuis l’année
universitaire 2006-2007, les ENCGistes sont amenés à la fin de chaque année
universitaire, ceci dès la 3èmeannée, à effectuer des stages de formation dans différents
organismes et sociétés. Cela ne représente pas seulement une obligation à laquelle ils
doivent se soumettre mais encore plus : c’est un complément très essentiel et
nécessaire à leur formation.

Je reviens à dire que toute voie que l’ENCG d’Agadir juge bonne et apte à compléter
la formation de ses étudiants et à valoriser leur profil est sollicitée sans aucune
hésitation par la présence permanente et l’aide continue d’un bon nombre
d’organismes et de sociétés.

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Plan du rapport :

Introduction

Cadre conceptuel

Partie I : Présentation préliminaire.


Chapitre 1 : Présentation de la fonction audit.
Section 1 : Définition du concept et étapes du
fonctionnement.
1- Définition, utilité et objectifs de l’audit.
2- Etapes à suivre dans la réalisation d’un audit.
Section 2 : Types d’audit.
1-Audit interne (audit par cycle) : définition et objectifs
2-Audit externe : définition et objectifs.
Chapitre II : Présentation de l’audit du cycle achat.
Section 1 : Composantes du cycle achat.
1- Expression du besoin.
2- Consultation des fournisseurs
3- Passation de la commande
4- Réception de la marchandise
5- Réception et traitement de la facture
6- Règlement des factures
Section 2 : les services à auditer dans le cadre de l’audit cycle
achat.
1-Services initiateurs de la commande.
2-Service achats.
3-Service réception.
4-Service stocks.
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5-Service comptable.
6-Service trésorerie.
Mise en application
Partie II : Champ d’application et essai d’audit du cycle achat.
Chapitre1 : Présentation de l’entreprise d’accueil.
Section 1 : Historique.
Section 2 : Fiche technique.
Section 3 : Organigramme.
Chapitre 2 : Essai d’audit du cycle achat.
Section 1 : prise de connaissance au moyen d’un questionnaire et
des entretiens.
Section 2 : analyses des résultats.
Section 3 : propositions et recommandations.
Conclusion
Bibliographie

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Introduction générale

C’est avec enthousiasme que j’effectue ma 4éme année option gestion financière et
comptable au sein de l’école nationale de commerce et de gestion Agadir.

Dans un marché de travail ou la demande des cadres formés dans des domaines du
contrôle de gestion et d’audit accroit d’autant plus que des cadres financiers  j’ai choisi
de travailler sur un thème lié au métier d’audit à savoir l’audit par cycle afin de
compléter ma formation en matière de gestion financière et comptable et pour avoir
une polyvalence qui me permettra de gérer et contrôler en même temps et parce que
finalement on ne peut pas auditer des tâches et des fonctions tant qu’on est pas en
mesure de les bien connaitre et de les bien maitriser.

L’intérêt que je porte à l’audit, à la finance et à la comptabilité m’a permis


d’appréhender un thème traitant l’audit par cycle au sein de la SME FANTASIA, mon
entreprise d’accueil. Cette dernière, occupe une position de leader sur le marché des
emballages en bois.

La fonction audit regroupant plusieurs activités différentes et relativement peu connues


du grand public, je m’emploierai dans un premier temps à en préciser les principales
caractéristiques puis à cerner tous les aspects liés à l’audit cycle achat.

Dans une première partie, je présenterai le cadre conceptuel du thème audit cycle achat
à savoir : les définitions la typologie ainsi que l’utilité de la fonction audit au sein de
l’entreprise.

Ma deuxième partie exposera le champ d’application, la méthodologie employée pour


effectuer chacune des missions qui m’ont été confiées ainsi que les résultats des
différentes missions que j’ai réalisée au cours de cette période.

Chacune d’entre elles a pour principal objectif d’éclairer la vision de l’équipe


dirigeante sur certains points en lui apportant des éléments de décision pertinents. 

Ce dossier permettra donc de découvrir d’une façon globale la position actuelle de la


SME FANTASIA par rapport à la fonction audit cycle achat et surtout d’identifier

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quelles sont les perspectives d’avenir s’offrant à elle pour atteindre ses objectifs de
croissance et de performance et assurer sa pérennité.

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Dans une première partie nous allons présenter le cadre conceptuel de notre étude car
la partie théorique constitue la base qui permettra de bien cerner le thème de notre
étude sur un plan conceptuel.

Donc, dans la présente partie nous allons donner quelques définitions de l’audit, sa
typologie et nous allons se focaliser par la suite sur l’audit cycle achat thème de notre
étude.

Partie I  : Présentation préliminaire.


Chapitre 1  : Présentation de la fonction audit.

L’audit a connu un développement important ces dernières années. Il est utilisé tant sur
le plan interne qu’externe pour des missions légales tel que le commissariat aux
comptes ou contractuelle, il est donc essentiel de faire une présentation de la fonction
audit qui nous permettra de comprendre son fonctionnement et sa démarche.

Dans le présent chapitre nous allons donner une définition de la fonction audit, son
utilité ainsi que ses objectifs et nous illustrerons par la suite sa typologie.

Section 1  : Définition du concept et étapes du


fonctionnement  :

1- Définition, utilité et objectifs de l’audit  :

1-1 Définition et origines du concept  :

Audit vient du latin audire, qui signifie écouter (auditoire, auditorium, nerf auditif,
etc).le mot audit utilisé aujourd’hui en France a bien cette racine latine, mais sa
signification actuelle nous vient des Etats Unis où «  to audit » signifie  « contrôler,
surveiller, inspecter, vérifier » auditor est traduit en français par auditeur1.
Définition n°1 :
L’audit est l’examen par un professionnel compétent et indépendant, en vue de
l’expression d’une opinion motivée sur la régularité, la sincérité et l’efficacité d’une
information ou d’une série d’opérations d’une entreprise par référence à des critères de
qualité2

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Définition n°2 :

Action d’investigation et évaluation à partir d’un référentiel, incluant un


diagnostic, conduisant à des recommandations.

Définition n°3 :

Vérifier la conformité du traitement des faits avec les règles, les normes et les
procédures dans l’entreprise.

1
Définition n°4 :

L’audit est l’outil de la maitrise des risques et le garant de la sécurité des biens et des
personnes. C’est un remède qui agit en forçant la prise de conscience puis l’action.
C’est une option qui agit au niveau des organes défaillant à condition que l’on suive les
recommandations3.

Définition n°5 :

C’est l’activité qui est appliquée en toute indépendance des procédures cohérentes et
des normes d’examen en vue d’évaluer l’adéquation et le fonctionnement de toute ou
partie des actions menées dans une organisation par référence à des normes4.

Définition générale  :
On peut donner une définition générale à l’audit qui se résume à :

L’Audit est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une
assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les
améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée.

L'audit aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche
systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle, et
de gouvernement d'entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur
efficacité.

1-2 Apports de l’audit  :

1
« Audit et commissariat aux comptes », Alain Mikol, Edition 2010.
2
« le manuel des achats : processus, management, audit », Roger PERROTIN,
François SOULET DE BRUGIERE.
3
Olivier LEMANT et pierre SHICK. « Guide self audit », éd d’organisation,
paris, 1995, p : 155
4
M. Gervais

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L'audit est une pratique maintenant largement admise qui étend progressivement son
action à toutes les activités de l'entreprise : après le domaine comptable, les audits ont
porté sur le système de production, puis l'environnement, la sécurité et maintenant
l'éthique pour ne citer à titre d'exemple que quelques-uns des champs couverts.
L'audit a par ailleurs un coût, il est consommateur de temps, générateur de stress pour
les personnes des services audités et parfois de gaspillage dans la mesure où des audits
se succèdent avec le même objet. D'où des interrogations : Pourquoi a-t-on recours à
l'audit ? Quel est l'apport de cette pratique ? Où réside son utilité ?

1) La fonction contrôle du manager :

Tout manager a pour rôle de fixer des orientations et d'en assurer la réalisation : cela
signifie apporter les moyens nécessaires (fixation des modalités de travail au travers
des procédures, détermination des compétences, soutien dans l'action) et vérifier
régulièrement la mise en œuvre. Le contrôle fait donc partie intégrante du rôle de
manager. Or, soit par manque de temps, soit par désintérêt, soit même par
incompréhension de l'importance de cette facette de son rôle, souvent le contrôle
régulier est laissé de côté par les managers. Pour pallier cette carence, les
organisations ont recours à l'audit conçu comme une pratique de substitution, organisée
et transversale.
En première analyse, une des fonctions de l'audit est donc de vérifier la bonne marche
d'un service. L'auditeur, dans ce cas, agit en quelque sorte par délégation du manager.
Comme dans toute délégation, le manager définit l'objectif visé (ce dont il veut
s'assurer), le champ couvert (l'activité et la période faisant l'objet du contrôle), se fiant
à la compétence de l'auditeur pour déterminer les méthodes à utiliser. À l'instar du
manager, l'auditeur peut être amené à vérifier l'application des procédures, la bonne
utilisation des moyens, la pertinence des objectifs, la compréhension de la politique du
service, le degré de mobilisation du personnel… c'est-à-dire l'ensemble des
préoccupations d'un manager.

2) Le bilan de fonctionnement :

Compte tenu de la taille des entreprises, de la nécessité d'agir rapidement et d'adapter


la réponse aux clients, la recherche de la performance passe par la décentralisation de
la prise de décisions. La fonction audit vise alors à donner l'assurance que les décisions
prises sont sous contrôle et qu'elles contribuent correctement à l'atteinte des objectifs
globaux de l'entreprise. Elle le réalise en évaluant le niveau du contrôle interne, c'est-à-
dire la capacité de l'ensemble des dispositifs mis en œuvre par l'entreprise pour réaliser
ses objectifs et maîtriser les risques liés à l'activité. Pour la direction de l'entreprise,
cette fonction de contrôle de l'audit est indispensable. Elle permet de vérifier que
l'ensemble de l'organisation fonctionne bien, que chacun joue son rôle correctement,
que les problèmes sont traités au bon niveau, remontent rapidement le cas échéant.

3) La préoccupation d'exactitude de la direction :

Plus l'entreprise est grande, plus la distance entre la direction et le terrain s'élargit. Or
pour prendre ses décisions, la direction s'appuie sur les informations remontées par la
11 | P a g e
ligne hiérarchique dont elle doit s'assurer de la fiabilité et de la pertinence. Pour ce
faire, elle a recours à des audits qui lui attestent le bon fonctionnement du système
d'information. Les audits comptables, par exemple, vérifient l'exactitude des comptes,
c'est-à-dire la réalité des transactions, la conformité des écritures aux règles financières
et comptables. Ce type d'audit a pour but de protéger la direction de l'entreprise contre
des inexactitudes, volontaires ou non, susceptibles de l'induire en erreur.
4) Le souci de vérité du management :

Connaître et comprendre la réalité des situations est une nécessité absolue. Comment le
faire alors que le temps manque ? La haute direction peut-elle d'ailleurs le faire elle-
même sans paraître manquer d'objectivité ? Par exemple le climat social se détériore,
l'efficacité d'un service est faible et pourtant son responsable affirme tout le contraire.
Un audit sera commandé pour faire le point, établir la réalité des faits. Le recours à
l'audit est signe de transparence. Il permet de mettre d'accord les parties.

5) Le besoin d’investigation :

En principe, l'audit n'a pas vocation à traquer la fraude ou plus exactement à en


identifier le responsable. En revanche, il est du rôle de l'audit de rechercher comment
la fraude a pu être possible, quelles sont les failles du système de contrôle qui ont pu
permettre cette fraude. Une fois identifiées les causes, l'auditeur va mettre son
expertise au service du management pour proposer une solution susceptible d'empêcher
la reproduction de la fraude.

L’utilité de l’audit se manifeste également au niveau international grâce à l’apparition


des normes d’audit internationales, des cabinets d’audit internationaux et des agences
de notation.

Les cabinets d’audit et les agences de notation ont pour rôle majeur de contribuer à la
détection des actions frauduleuses est l’affaire ENRON en est un exemple à illustrer.

Les Big Four :

Les Big Four ou Fat Four (littéralement, les « quatre gros ») sont les quatre plus
grands groupes d'audit financier au niveau mondial :

 Deloitte, membre du réseau Deloitte Touche Tohmatsu (DTT)

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 Ernst & Young (E&Y)

 KPMG

 PricewaterhouseCoopers (PwC)

Les Big Four succèdent aux Big Five, qui comprenaient, outre les entreprises citées ci-
dessus, la firme Arthur Andersen, qui a disparu en 2002 suite à l'affaire Enron. Elles-
mêmes ont succédé aux Big Six après la fusion de Coopers & Lybrand et de Price
Waterhouse en 1998.

Si tous les Big Four sont présents mondialement et peuvent assurer une couverture
globale à leurs clients, du fait de l'histoire et de développements contrastés, les
positions de marché de certains réseaux au niveau local sont très inégales. Ainsi
KPMG est très puissant au Benelux, alors que Deloitte est numéro un dans la péninsule
ibérique, suite au rachat des cabinets Andersen portugais et espagnols.

Dès lors les Big Four en position de challengers dans certains pays se contentent de
missions provenant de clients dont la maison mère se situe à l'étranger (missions dites
de referred-in) alors que les cabinets puissants localement ayant de grandes
multinationales comme clients effectuent l'audit de l'ensemble du groupe et fournissent
des missions aux cabinets du réseau à l'étranger, en fonction de la localisation des
filiales du client dans le monde (missions de referred-out)

S'il apparaît aujourd'hui que les Big Four sont très puissants dans le domaine de l'audit
financier et comptable, des problèmes de manque de concurrence font débat et
notamment se pose la question des conséquences d'une hypothétique "nouvelle affaire
Enron". Toutefois, les observateurs du secteur s'accordent à dire que l'émergence d'un
cinquième réseau global est fantaisiste (pour information, le 5ème réseau international
d'audit et de conseil est BDO avec un chiffre d'affaires près de 4 fois inférieur à 5,3
milliards de dollars en 2010).

Les agences de notation financière

Une agence de notation désigne traditionnellement dans le langage courant une


entreprise ou une institution chargée de la notation financière des collectivités
(États…) ou des entreprises selon certains critères définis par une réglementation ou
par les acteurs du marché.
Historiquement, les premières agences de notation sont les agences de notation
financière telles que Fitch Ratings, Moody's et Standard & Poor's. Ces agences
opèrent, contre rémunération, à la demande des entreprises (et éventuellement des
collectivités publiques) désirant être notées. Leur indépendance a toutefois été discutée
depuis l'affaire Enron et la la crise financière de 2007 à 2011.
Ces agences de notation financière sont spécialisées dans ce que l'on nomme en anglais
le « rating ». Elles se chargent d'évaluer le risque de solvabilité des emprunteurs. Les

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emprunteurs, dans ce cas précis, peuvent être des entreprises privées ou publiques, des
Etats, des collectivités locales comme les départements ou les régions, des communes.

Le rôle des agences de rating est de mesurer précisément le risque de non


remboursement des dettes que présente l'emprunteur, on parle aussi de la « qualité de
la signature ».

Les systèmes de notation

Chaque agence de notation financière possède son propre système de notation.


Schématiquement, les notes s'établissent de A à D avec des échelons intermédiaires.
Ainsi, la meilleure note est AAA, c'est notamment celle de l'Allemagne par exemple.
Ensuite on trouve AA puis A chez Standard and Poor's, ou Aa, A, etc. chez Moody's.

Le tableau suivant nous propose une revue des différentes notes pour l'endettement
long terme dans les deux principales agences de notation :

Standard and
Moody's Commentaire
Poor's
Le risque est quasi nul, la qualité de la signature
Aaa AAA
est la meilleure possible.
Quasiment similaire à la meilleure note, l'émetteur
Aa AA
noté AA est très fiable.
Bonne qualité mais le risque peut être présent dans
A A
certaines circonstances économiques.
Baa BBB Solvabilité moyenne
A partir de cette note, l'affaire commence à être
Ba BB spéculative. Le risque de non remboursement est
plus important sur le long terme
La probabilité de remboursement est incertaine. Il
B B
subsiste un risque assez fort.
Risque très important de non remboursement sur
Caa CCC
le long terme.
Ca CC Très proche de la faillite, emprunt très spéculatif.
C D Situation de faillite de l'emprunteur.

L’affaire ENRON :

L’affaire Enron est particulièrement significative des effets d’une dérèglementation


sans contrôle et des excès que peut engendrer le marché. Enron, société US du secteur
de l’énergie, est à l’origine du plus grand scandale financier des 20 dernières années.

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Fondée en 1985 par Kenneth Lay, rejoint par la suite par Jeffrey Skilling, Enron est
devenue en termes de capitalisation boursière la 7e entreprise US. Encensée par la
presse et les analystes financiers comme nouveau modèle d’entreprise, sa valeur
boursière ne cessait de croître (90% en un an). La revue Fortune l’avait ainsi élue 6 ans
de suite comme l’entreprise la plus innovatrice.

En fait de modèle économique, l’entreprise gonflait artificiellement ses profits tout en


masquant ses déficits en utilisant une multitude de sociétés écrans et en falsifiant ses
comptes. Le but était, ni plus ni moins, de gonfler la valeur boursière.

Des dirigeants malhonnêtes, des auditeurs complices, des politiciens corrompus, des
financiers myopes, des salariés grugés.

La faillite frauduleuse d’Enron est à la fois une carambouille à 60 milliards de dollars


et le détonateur d’une véritable crise.

1-3Objectifs de l’audit  :

Un audit doit être conçu pour s’approcher des objectifs suivants :

 Déterminer la conformité des éléments du système de gestion aux


exigences spécifiées.
 Déterminer l’aptitude du système de gestion mis en œuvre à
atteindre les objectifs spécifiés.
 Donner à l’audité la possibilité d’améliorer son système et son
efficacité.

Mais il faut veiller tout de même à ce que l'audit ne devienne pas :

 Une mesure d'écart.


 Une occasion de considérer les relations inter-services sous un autre
angle et de façon objective.
 Une implication concrète de l’ensemble des services de l’entreprise
dans la vie du système de gestion.
 Un super contrôle.
 Une surveillance déguisée.
 Une occasion de régler ses comptes.
 Une occasion de refaire des contrôles.
 Une supervision permanente.

2 -Etapes à suivre dans la réalisation d’un audit  :

L’audit comprend les étapes suivantes :

15 | P a g e
Le suivi de
Le l'audit
rapport
Réalisation
de l'audit
Préparation
de l'audit

- Préparation de l’audit :
Il est nécessaire d’avoir une approche planifiée de l’audit pour couvrir toutes les parties
du système et tout les processus, La planification doit prendre en considération la
nature critique d’un processus, et il est possible d’augmenter la fréquence de l’audit
dans certains domaines.

La planification est généralement réalisée par le représentant de la direction dont les


responsabilités comprennent souvent la gestion du processus d’audit.

La phase de préparation comporte les actions suivantes :

 Prise de contact avec l’entité à auditer : définition des dates, des


disponibilités et du lieu;
 Demande éventuelle de documents;
 Préparation du questionnaire d’audit : celui-ci peut être communiqué à
l’entité auditée;
 Rédaction du plan d’audit : définition du référentiel, de la durée, du
périmètre, du temps imparti par chapitre, demande des disponibilités
des personnes concernées, identification des documents de référence,
identification des membres de l’équipe d’audit.

Le plan d’audit est un document qui doit être validé par l’entité auditée. Il doit être
conçu pour offrir toute souplesse d’adaptation.

Pour le choix des auditeurs, il faut tenir compte des critères suivants :

 Confidentialité;
 Objectivité;
 Aptitude à la communication et à l’écoute;
 Adaptation aux circonstances;
16 | P a g e
 Capacité d’analyse, justice de jugement.
 Formation dans les domaines à auditer, les techniques d’audit, les
techniques d’entretien et de communication, les codes, les règlements,
les normes et avoir une connaissance technique suffisante du domaine
audité.

- Réalisation de l’audit:
La mission de l’audit consiste à vérifier si les procédures sélectionnées pour l’audit
sont suivies en pratique.
Les auditeurs utilisent les méthodes suivantes pour cela :

 Observer : les auditeurs doivent observer le personnel afin de voir si son


travail correspond à la procédure.
 Poser des questions : les auditeurs peuvent s’adresser au personnel afin
de vérifier s’il sait ce qu’il doit faire.
 Vérifier les enregistrements : les auditeurs examinent les
enregistrements qui constituent les preuves de réalisation des
opérations.

- Le rapport :
Une fois l’audit est passé, il y a en effet deux phases :

L’auditeur attend les réponses avant d’envoyer son rapport à son siège. Pendant cette
période, il peut relever des remarques si la réponse lui parait convaincante, si non, il la
joindra au rapport, cette phase durera généralement 15 jours.

Dans le cas de l’audit qualité par exemple, le comité de certification de l’organisme


certificateur est saisi, c’est lui qui va décider de la suite à donner, qui peut être de trois
natures :

o Soit il accepte la certification ou le maintien de la certification.


o Soit il demande un audit de vérification sur certains points.
o Soit il refuse.

Le taux de refus est très faible (moins de 0,3% du plan mondial selon les statistiques
publiées par l’ISO)

Les audits de rappel sont également rares, le cas général est l’acceptation avec les non-
conformités et remarques auxquelles elle aura une réponse, mais dont la résolution sera
vérifiée lors du prochain audit.

Il est évident qu’il vaut mieux essayer de faire relever les remarques par l’auditeur,
pour cela, la réponse doit être rapide et circonstanciée, mais surtout, ne pas renforcer le
formalisme inutilement (beaucoup d’entreprises le font suite à l’audit). Il peut être utile
de faire appel à un consultant en cas de doute ou d’appeler l’auditeur lui-même.
Répondant ensuite de façon détaillée, joindre les méthodes et procédures modifiées,

17 | P a g e
des premiers enregistrements de façon à être convaincants. Si l’auditeur doute encore,
cela aidera le comité de certification à prendre la bonne décision.

- Le suivi de l’audit :
L’audit permet alors de maintenir dans l’entreprise un esprit d’ordre et de méthode, ce
qui n’est pas négligeable. Il peut également aider à résoudre des dysfonctionnements
car la critique est parfois plus simple de l’extérieur.

Essayons donc de profiter au mieux de ces audits, en utilisant, tous les apports utiles
tout en canalisant les remarques ou suggestions trop formalistes.

Section 2  : Typologie de l’audit

Après avoir défini la fonction Audit, ses apports, ses objectifs ainsi que ses étapes
nous allons présenter maintenant les différents types d’audit à savoir :

1- Audit interne (audit par cycle)  :

1-1 Définition de l’audit interne  :

«  L'Audit Interne est une activité indépendante et objective qui donne à une
organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses
conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette
organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et
méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle, et de
gouvernement d'entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur
efficacité5. »

Nous avons opté dans notre étude pour ce type d’audit à savoir l’audit par cycle car
l’entreprise d’accueil ne fait pas recours à un audit externe, nous allons donc procéder
à une analyse un peu plus détaillée de l’audit interne puisqu’il a été choisi par
l’entreprise pour améliorer la performance de ses cycles.

L’audit interne est une procédure indépendante, objective et neutre exercée en équipe
au sein d’une entreprise par des personnes formées. Cette activité a pour but d’induire
une amélioration des performances de l’entreprise en s’assurant de son bon
fonctionnement et en apportant des conseils.

Grâce à une technique systématique et organisée, l’audit permet à l’entreprise


d’atteindre les objectifs visés. Il s’agit d’une approche de perfectionnement des
processus de gestion des risques, de surveillance et de gouvernance d’entreprise.

L’audit interne n’est pas chargé de produire des rapports mais plutôt d’aider
l’entreprise à atteindre ses objectifs, même si ça se fait le plus souvent par l’émission
d’un compte-rendu comportant plusieurs recommandations.
18 | P a g e
En cas de dysfonctionnement au sein de l’entreprise, l’audit interne est tenu de décrire
de façon détaillée le problème et les risques (diagnostic et pronostic) en vue d’une mise
au point. Ce processus comporte des contrôles réguliers (malgré que la définition ne le
mentionne pas) dans le cadre d’investigations chargées de veiller au bon déroulement
des opérations. Dans certains cas, ces contrôles peuvent paraître incongrus et déplacés.
Mais ils sont nécessaires pour avoir une vue d’ensemble du fonctionnement global de
l’entreprise.

Suite à ce suivi, des recommandations sont émises. L’auditeur interne est dans
l’obligation de revenir sur le terrain pour constater qu’elles ont bel et bien été mises en
œuvre. Il ne faut pas oublier que l’audit interne est exigible d’une prestation de service.
Elle doit être en mesure d’induire des résultats positifs réels et concrets.

Donc, de façon générale, l’audit interne a un champ d’action qui touche principalement
trois processus :

 Améliorer les procédures de contrôle.


 Optimiser la gouvernance d’entreprise.
 Perfectionner le management de risque.

Le management de risque est une notion intriquée. En effet l’audit interne est en
mesure de gérer les facteurs pouvant entraver la réalisation d’un objectif en procédant à
l’adaptation de l’organisation. Il faut savoir qu’un risque se matérialise par la survenue
d’un évènement contraignant ne s’adaptant pas avec le mode de fonctionnement actuel.
Ainsi il peut être à l’origine d’un échec dans l’atteinte des objectifs. Donc, il est
important de savoir que ce n’est pas l’évènement fortuit qui est la cause de l’échec
mais plutôt la non prévoyance du risque et le maintien de la même organisation.

On peut prendre un exemple simple pour introduire cette notion :


« Vous sortez de chez vous à l’heure à laquelle vous êtes habitué de sortir. Il s’agit ici
du mode de fonctionnement, c'est-à-dire l’organisation [sortir à une heure bien
déterminée].Cependant vous êtes ralenti par les embouteillages. Il s’agit dans ce cas de
la matérialisation d’un risque [évènement fortuit + organisation non adaptée].
Donc, il est erroné de penser que le retard qui en découle [échec de l’objectif] est dû
aux embouteillages [évènement, incident].
Vous devez plutôt être prévoyant et modifier l’heure à laquelle vous sortez [adaptation
de l’organisation] pour espérer arriver à l’heure [objectif atteint] ».

L’audit interne met en place un système similaire de gestion de risque en agissant au

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niveau du fonctionnement de l’entreprise pour éviter les échecs.

Dans cette optique, il est donc possible de définir le management de risques comme
étant une procédure à trois temps (avant, pendant et après) 

 Prévention : limiter la matérialisation du risque (en modifiant le mode


de fonctionnement).
 Détection : se rendre compte que le risque redouté s’est finalement
produit.

 Protection : suite à la détection, il est possible de limiter les


conséquences de l’échec.

1-2 objectifs de l’audit interne  :

L’audit interne, quelque soit le référentiel d’audit, permet de répondre à 5 objectifs :

1. Vérifier la conformité aux exigences du(es) référentiel(s) de


l’entreprise (normes, textes réglementaires, cahiers des charges,
spécifications clients, …).
2. Vérifier que les dispositions organisationnelles (processus) et
opérationnelles (procédures, instructions, etc…) sont établies,
connues, comprises et appliquées.
3. Vérifier l’efficacité du domaine audité, c’est-à-dire son aptitude à
atteindre les objectifs.
4. Identifier des pistes d’amélioration et des recommandations pour
conduire l’entreprise vers le progrès.
5. Conforter les bonnes pratiques observées pour encourager les équipes
et capitaliser ces pratiques dans l’entreprise.

20 | P a g e
Objectifs:
vers quoi faut il
tendre?

Pratique
Procédures:
administrative:
que faut il faire?
qu'est ce qui est fait?

Préoccupation de l’audit interne

2 -Audit externe  :

2-1 Définition de l’audit externe  :

A l’instar de toute organisation, une institution financière est tenue de faire un rapport
détaillé de ses ressources et de ses activités. Elle doit mettre en place des processus
comptables ainsi que des systèmes de contrôle qui reflètent la nature et les
aboutissements de ses opérations.

La direction et le personnel d’une entreprise, par exemple, sont dans l’obligation de


fournir des informations financières aux différentes parties concernées, notamment les
membres du conseil d’administration et les investissements extérieurs (actionnaires,
bailleurs de fonds).

Pour que ces parties puissent obtenir une confirmation concrète de ces informations, ils
ont alors recours à l’audit externe.

L’audit externe est mis en œuvre par un organisme indépendant chargé de vérifier la
validité des informations communiquées aux parties par les institutions. Ainsi, l’audit
externe se définit comme étant un examen indépendant et formel de la situation
financière d’un organisme ainsi que de la nature et des résultats de ses activités. Cette
étude est mise en œuvre par des commissaires aux comptes professionnels. Ils ont pour
but de s’assurer de la pertinence des rapports de la direction et de la crédibilité des
états financiers. Elle permet également de dresser la responsabilité des institutions dans

21 | P a g e
la gestion des capitaux des bailleurs et d’objectiver les points faibles des suivis
internes.

Les travaux d’audit externes peuvent varier énormément en fonction des objectifs. En
effet, un auditeur externe est en mesure d’effectuer différents types d’audit :

 Les audits des états financiers.

 Les missions d’audit spéciales.

 Les missions d’examen (procédures étant convenues à l’avance).

 Les missions d’examen limité et de compilation.

Le type d’audit externe le plus répandu est l’audit des états financiers.

L’auditeur a le choix d’émettre trois opinions :

 une opinion sans réserve : stipule que les états financiers de l’institution sont
représentés de façon transparente et fidèle. C'est-à-dire qu’ils ne comportent
aucune anomalie significative.

 une opinion avec réserve : reflète des problèmes de gestion qui ne permettent
pas à l’auditeur d’exprimer une opinion sans réserve.

 une opinion défavorable : est émise lorsque les normes comptables ne sont pas
respectées et que les états financiers sont biaisés.

Enfin, il est important de savoir que l’audit externe est soumis à des « normes d’audit».

Les normes d’audit prévoient que l’auditeur réalise un travail contentieux en vue de
confirmer concrètement que les états financiers d’une institution ne présentent aucune
anomalie significative. Une donnée est qualifiée de significative si son omission ou son
inexactitude peut influencer la décision des destinataires des états financiers.

L’auditeur peut s’appuyer sur trois types de normes :

 Les normes d’audit reconnues et mises en place par l’ordre professionnel des
experts-comptables du pays ;

 Les normes reconnues dans le pays où sont implantés des ordres professionnels
de longue date (France, Etats-Unis…) ;

 Les normes internationales d’audit (ISA, International Standards On Auditing)

22 | P a g e
Si l’auditeur a le choix, il est toujours préférable d’avoir recours aux normes
internationales d’audit.

Enfin, il est primordial de différencier entre les audits externes et les contrôles menés
par les autorités de supervision bancaire ou par la banque centrale. Le contrôle est une
procédure réglementaire menée par un inspecteur. Son étendue est beaucoup plus
étendue que celle des audits.

2-2 Objectifs de l’audit externe  :

Les principaux objectifs de l’audit externe se présentent ainsi :

• vérifier que les résultats obtenus correspondent aux résultats prévus.


• vérifier que les procédures ont été respectées.
• détecter des dysfonctionnements éventuels, leurs causes et mettre en évidence
les améliorations nécessaires.
• comprendre, analyser un incident, un écart, un dysfonctionnement spécifique.
• disposer d’une information fiable.
• apprécier l’organisation actuelle afin d’en déceler les insuffisances et de les
améliorer.
• prévenir des fraudes et des détournements.
• apprécier le respect des procédures.
• apprécier la qualité de la prestation de service.
• évaluer le niveau de la bonne gouvernance de la structure.

information
fiable

respect des bonne


procedures gouvernance

Préoccupation de l’audit externe

On rajoute la notion d’audit première, seconde et tierce partie.

23 | P a g e
1. Dans le premier cas, on parle d’audit première partie lorsqu’il est réalisé par
l’entreprise pour l’entreprise. Il s’agit des audits internes. En outre, l’audit
interne réalisé par un auditeur externe rentre également dans cette « famille ».

2. Dans le deuxième cas, on parle d’audit seconde partie (à tort, car on dit
« second » s’il n’y a pas de « troisième », mais trêve de grammaire…) lorsqu’il
est réalisé par un client par exemple. Il s’agit de l’audit fournisseur ou audit
externe.

3. Dans le dernier cas, on parle d’audit tierce partie lorsqu’il est réalisé par un
organisme indépendant dans le cadre d’un audit de certification par exemple.

Dans tous les cas de figure, la conduite de tous ces audits est régie par les principes
(déontologie, présentation impartiale, conscience professionnelle, indépendance,
approche fondée sur la preuve) et bonnes pratiques.

Il est nécessaire de préciser que l’audit de première n’est que l’audit interne et que
l’audit de seconde et de tierce partie ne sont que des audits externes.

Audit interne  :

Les audits internes, appelés parfois « audit de première partie » sont réalisés par, ou au
nom de, l’organisme lui-même pour des raisons internes et peuvent constituer la base
d’une auto-déclaration de conformité.

Audit externe  :

Les audits externes comprennent ce que l’on appelle généralement les « audits de
seconde ou de tierce partie ».

Les audits de seconde partie sont réalisés par des parties, telles que des clients,
ayant un intérêt dans l’organisme, ou par d’autres personnes en leur nom.
Les audits de tierce partie sont réalisés par des organismes externes
indépendants. De tels organismes, généralement accrédités fournissent
l’enregistrement ou la certification de conformité à des exigences comme celles
de l’ISO 9001 ou 14001 ou NF ISO/CEI 27001 relative aux systèmes de
management de la sécurité de l'information.

Ces 3 types seront mieux expliqués dans les tableaux ci-dessous :

Catégories Audit Auditeur Référentiel Définition Objectif

24 | P a g e
1ère partie Interne Interne à Défini par Audit par Assurer l'entretien, le
l'organisme l'organisme l'organisme de développement et
audité ou audité ses propres l'amélioration du
sous-traité systèmes et système
procédures

Catégories Audit Auditeur Référentiel Définition Objectif


2ème partie Externe Externe à Défini par Audit par l'organisme Évaluer la
l'organisme l'auditeur sur ses fournisseurs, performance
audité ; choisi par sous-traitants, de ses
l'organisme partenaires, etc. fournisseurs /
auditeur sous-
traitants /
partenaires

Catégories Audit Auditeur Référentiel Définition Objectif


3ème Externe Externe et Le référentiel est Audit par un organisme Déterminer
partie indépendant généralement qui est si le
de l'audité « standard » ou commercialement et système
normatif contractuellement d'un
indépendant de organisme
l'organisme audité, de a été mis
ses fournisseurs et de en œuvre
clients L'audit de et appliqué
certification entre dans selon le
cette catégorie référentiel
indiqué

Une autre distinction entre l’audit légal et contractuel nous semble indispensable :la
différence est que l'audit légal étant imposé par l'état pour une opinion sur la régularité
et la sincérité des comptes de l'entreprise qui est auditée tandis que l'audit contractuel
est une volonté de l'entreprise pour émettre une opinion sur un plan précis de
l'organisation de l'entreprise.

3-L’audit légal

A pour finalité de concourir à la sécurité des relations financières par l’expression


d’une opinion d’un professionnel indépendant (le Commissaire aux Comptes) sur les
comptes annuels d’une entité soumise au contrôle légal.

L’audit légal, représente des missions dûment prévues par la loi et notamment :

25 | P a g e
 Le commissariat aux comptes

 Le commissariat aux apports et à la fusion

 Le commissariat à la transformation etc.

La loi régit la profession du commissaire aux comptes, dont le rôle est de veiller
notamment à l’égalité des actionnaires, à la certification des comptes sociaux et/ou
consolidés, à prévenir les difficultés des entreprises, à révéler au procureur de la l’Etat
les faits délictueux.

Les commissaires aux apports, à la fusion, à la scission sont choisis sur la liste des
commissaires aux comptes inscrits. Il en est de même pour les commissaires à la
transformation.

4-L’audit contractuel

Est une mission convenue visant à émettre des recommandations, par rapport à un
objectif défini et à partir de la démarche d’audit (notamment dans le cadre d’audits
d’acquisition).

C’est une mission réalisée à la demande du chef d'entreprise, des associés, du comité
d'entreprise, etc. selon les cas, lors de :  
 

 Apports partiels d'actif, fusions, reprise de société etc ...

 Vérifications en cas de garantie de passif

 Evaluation d'entreprises

 Plan de continuation

 Restructuration

 Evaluation du contrôle interne

Après avoir présenté la fonction audit sous les angles qui nous parait important à
définir, nous allons aborder la présentation de l’audit du cycle achat puisqu’il constitue
l’axe principal de notre étude et fera l’objet d’une mise en application

Chapitre 2  :présentation de l’audit du cycle achat.

Section 1  :composantes du cycle achat.

Le poids de la fonction Achats à été depuis longtemps identifié par un pionnier du


26 | P a g e
management, H. Fayol, qui, au début du siècle, enseigne que" bien savoir acheter est
souvent aussi important que savoir bien vendre".

Objectifs de la fonction achat :

le bon
produit

au bon au bon
moment endroit
objectifs de la
fonction achat

de la dans la
bonne bonne
qualité quantité

Les dépenses de fonctionnement, dites d'exploitation par opposition aux dépenses


d'investissement (biens d'équipement, immobilisations) visant les biens et services
nécessaires à la réalisation des opérations industrielles ou commerciales, représentent
une part importante des ressources engagées par l'entreprise.
La fonction achat (ou approvisionnement) au sein de l'entreprise est la fonction qui a
pour mission de satisfaire ces besoins d'exploitation, traduits par les biens
(marchandises, matières premières, fournitures diverses) et services (consommations
intermédiaires et autres prestations extérieures reçues).
Ainsi, les exigences relatives à l'assurance qualité, livraisons en juste à temps et
sécurité des approvisionnements incombent à la fonction achat.
Pour bien cerner les activités et tâches de la fonction achat, nous allons voir
la fonction sous l'optique d'un cycle en raison des liaisons opérationnelles
entre services impliqués. Ce cycle, comme les autres, est caractérisé par des fonctions
à l'intérieur desquelles des tâches élémentaires sont exécutées.
L'approche de l'analyse des risques considère l'entreprise en un système ouvert et
composé de sous-systèmes. Ce qui permet de découper l'entreprise en plusieurs sous-
systèmes, c'est la présenter en cycles d'activités pour pouvoir l'analyser. Par ces
cycles d'activités figure le cycle des achats.
Le cycle achats fournisseurs regroupe toutes les fonctions relatives aux achats, depuis
la budgétisation des dépenses jusqu'au règlement des fournisseurs.Ce cycle

27 | P a g e
commence par l'expression d'un besoin à satisfaire par un acte d'achat et se termine
après que la commande a été livrée, reconnue conforme en qualité et en
quantité, stockée ou remise au service utilisateur et que le fournisseur ait été payé.

expression du
règlement de la besoin
facture

réception et
consultation
traitement de la
des fournisseurs
facture
Le processus d'achat approvisionnement comporte une grande diversité de tâches; on
peut les cerner à travers ses différentes phases suivantes:
1- expression du besoin  :
Chaque service, à l'intérieur de l'entreprise, exprime ses besoins en remplissant ou
en faisant remplir un document appelé demande d'achat. Cet imprimé pré-
numéroté dont le tracé est fonction de la spécificité de chaque entreprise, doit être
établi en un nombre suffisant d'exemplaires.
Son intérêt est qu'il peutréception
permettredes
un bon suivi et une réaction rapide
passation dedu
la
marchandises commande
service demandeur en direction de l'approvisionnement.

2- consultation des fournisseurs  :


Bien souvent, l'entreprise a ses fournisseurs habituels auxquels elle est liée par des
accords exprès ou simplement tacites.
Elle n'éprouve ainsi, le besoin de recourir aux services d'autres fournisseurs que
pour se procurer des biens nouveaux ou pour lesquels ses fournisseurs habituels
ne sont pas en mesure de la satisfaire. Cette situation qui semble de tout repos ne
correspond pas toujours à l'intérêt de la société.
En effet, pour obtenir l'assurance que les approvisionnements sont effectués
auprès des fournisseurs pratiquant les meilleures conditions de prix, de qualité et de
délai de livraison, et éventuellement de service après vente, il est nécessaire
qu'une consultation régulière des fournisseurs soit faite et que, dans la mesure du
possible, soit tenue une banque de données relatives aux produits les plus
importants et à leurs fournisseurs les plus compétitifs.
Ceci évitera l'inconvénient résultant de l'habitude d'achat faisant que l'on
accepte, quelquefois, n'importe quoi à n'importe quel prix sans réagir, ou en
réagissant timidement.
La consultation peut être faite par écrit ou verbalement. Dans ce dernier cas, il
importe qu'elle soit confirmée par écrit. Les conditions proposées doivent également
28 | P a g e
pouvoir être garanties pour une période déterminée.
3-passation de la commande  :
La commande est passée sur la base du bon de commande tiré d'un carnet à souche
et dont les exemplaires sont pré numérotés, ou simplement par lettre envoyée
au fournisseur. Cette procédure est plus rare et est employée généralement
pour les commandes passées avec l'étranger.
Le bon de commande est établi sur la base de la demande qui est faite par
l'utilisateur après que le fournisseur offrant les meilleures conditions ait été
sélectionné.
Les bons de commande sont établis sur des exemplaires pré numérotés. Les
personnes habilitées à les émettre sont désignées par écrit avec indication,
pour chacune d'elles, du montant maximum autorisé. Ils doivent également être
signés par des personnes autorisées, et dont la signature est nécessairement connue
de ceux qui sont chargés de leur vérification avant tout envoi.
Le bon de commande comportera par exemple, outre la date et la signature
les informations relatives notamment:
-aux produits commandés (désignation, quantité, prix unitaire ...) .

-au fournisseur (nom, adresse ... ) .

-aux conditions de vente .

Le service émetteur du bon de commande doit être en mesure de suivre les


commandes et, au besoin, procéder aux relances nécessaires.
3-Réception des marchandises  :
La réception des biens commandés doit être assurée par un service jouissant d'une
certaine autonomie de fonctionnement vis-à-vis des services Approvisionnements et
Magasin, et ne pas se retrouver rattachée hiérarchiquement à l'un quelconque de ces
services.
Pour chaque réception, un bon de réception (ou bon d'entrée) pré numéroté est établi.
Il est daté et signé et indique, en cas de besoin, s'il s'agit ou non d'une livraison
partielle.
En cas de livraison partielle, il est conseillé d'annuler le bon de commande initial et
d'établir un nouveau bon de commande correspondant à la livraison effective.
Les destinataires des exemplaires
peuvent être :
-le service Approvisionnements; ce qui lui permet d'être informé de la
livraison et de vérifier les délais;
-le service Magasin qui dispose ainsi d'un document de prise en charge dans
la mesure où l'exemplaire du bon de réception accompagne les biens;
-le service Comptabilité qui est ainsi informé en attendant la réception de la
facture. Le bon de réception permettra de rattacher les charges à la période
concernée au cas où la facture ne serait pas reçue en fin d'exercice.
Les contrôles sont généralement effectués pour s'assurer de la conformité
29 | P a g e
de la livraison avec la commande; ils sont relatifs, notamment, à la nature, aux
quantités et à la qualité. A cet effet, il est procédé à un rapprochement entre le
bon de commande, le bon de livraison et le bon de réception. Le contrôle de
la qualité est effectué par une personne dont la compétence technique permet
d'en donner un avis valable.
Après vérification et constatation des réceptions, les entrées doivent faire l'objet
d'un enregistrement de la part des magasins responsables.
4-Réception et traitement de la facture  :
Dès leur réception par le service courrier, les factures sont numérotées,
datées et notées sur un registre.
Le premier contrôle est effectué en prenant soin d'indiquer, de manière
indélébile, sur les doubles, la mention Copie ou Duplicata ou les détruire. Un
tampon Original doit également être apposé sur l'original de la facture. Les
factures sont rapprochées (par le comptable):
-du double du bon de commande, pour comparer les délais, ainsi que les prix,
les quantités et la conformité avec les éléments indiqués.
-du double du bon de réception pour s'assurer que les quantités facturées
sont celles qui sont effectivement reçues.
Il est, en outre, procédé à une vérification des calculs portés sur les factures, et à
leur imputation comptable (répartition des montants entre les comptes d'achats,
de taxes, de fournisseurs etc ... ).
Les factures doivent porter la mention indiquant qu'elles ont effectivement été
vérifiées et la griffe de la personne ayant procédé à la vérification. Elles doivent
également être approuvées par une personne responsable, le bon à payer étant
apposé par l'initiateur de la commande. Les factures sont ensuite enregistrées dans
les comptes où l'organisation de l'entreprise doit permettre leur suivi correct.
Une analyse périodique des comptes fournisseurs (par le chef hiérarchique du
comptable) doit permettre, entre autre, la justification des soldes et au besoin de :
-procéder à des relances ou réclamations (le service acheteur) en cas de
nécessité.
-rectifier les erreurs d'imputation qui ont pu être
faites.
-suivre les avances et acomptes sur commandes (le service acheteur et le comptable
fournisseur).
Une attention particulière doit être accordée aux soldes qui sont restés
longtemps créditeurs et pour lesquels aucune relance n'a été faite par les fournisseurs
concernés.
5-Règlement des factures  :
La procédure relative au règlement des factures nécessite qu'il soit procédé à
un rapprochement avec les bons de commande et de réception et que soit indiqué,
sur l'original la mention bon à payer.
Le bon à payer est donné par le service
acheteur.
Lorsque les factures à régler ont déjà fait l'objet d'une comptabilisation, elles doivent
porter les références de cet enregistrement; de même, les factures payées sont
30 | P a g e
annulées par l'inscription de la mention payé avec indication des références du
règlement.
A ce stade, il est possible de retenir, à titre indicatif, le schéma ci-après relatif aux
opérations intéressant particulièrement la comptabilité et la trésorerie:
-transmission des bons de commande et de réception à la comptabilité;
- enregistrement de la facture au courrier
arrivée.
-transmission de l'original de la facture fournisseurs à la comptabilité.
- inscription de manière indélébile, de la mention Duplicata ou Copie sur les
doubles des factures, ou destruction de celles-ci.

Section 2  : les services à auditer dans le cadre de l’audit cycle


achat.

Services
Service
Service Sercvice
Sercvice
initiateurs de stocks
stocks comptable
comptable
la commande

Service
Service Service
Service Service
achats réception
achats réception trésorerie

1-Services initiateurs de la commande  :


Emettent des « demande d’achats » dans des limites strictement définies (en nature et
en montant), mais ils ne peuvent les envoyer directement aux fournisseurs.
2-Service achat  :
Etablit des bons de commandes sur la base soit des demandes d’achat, soit des besoins
spécifiques. Il négocie les prix, choisit les fournisseurs et surveille les délais de
livraison.
3-Service réception  :
S’assure de la conformité de la livraison avec la commande (quantité et qualité).
4-Service stocks  :
Reçoit la marchandise du service réception et procède aux enregistrements permettant
31 | P a g e
un suivi quantitatif.
5-Service comptable  :
Enregistre les factures lorsque celles-ci ont été approuvées.
6-Service trésorerie  :
Règle les factures en s’assurant de leur approbation par les personnes compétentes
(approbation sur la facture, la date et le moyen de paiement).

Le cadre conceptuel nous a permis de définir les concepts et les termes qui rentrent
dans le champ de l’audit pour pouvoir se familiariser avec le vocabulaire utilisé par les
auditeurs et les professionnels ,il nous a permis également de montrer la portée de
l’audit pour les entreprises, ses objectifs et son utilité.

Mise en application

32 | P a g e
Partie II  : Champ d’application et essai d’audit du cycle achat.
Dans une deuxième partie, nous allons présenter l’entreprise d’accueil qui constitue
notre champ d’application après avoir défini son secteur d’activité bien évidement pour
pouvoir la positionner puis nous allons présenter la clientèle et les concurrents de
l’entreprise ainsi que ses objectifs stratégiques.

Le deuxième chapitre de la présente partie sera consacré l’analyse des données


collectées au moyen d’un questionnaire ainsi que des recommandations et des
propositions.

Chapitre1  : Présentation de l’entreprise d’accueil.

Le Maroc est considéré comme l’un des pays exportateurs des agrumes et des
primeurs, ce secteur est très important pour l’économie nationale, malgré quelques
difficultés rencontrées et qui sont tributaires des conditions climatiques et
concurrentielles.

A cet effet, la fabrication et la commercialisation des emballages deviennent


indispensables pour l’exportation des produits agricoles, ce qu’a poussé la S.M.E
FANTASIA de s’inscrire dans le secteur des emballages.

33 | P a g e
Avec une consommation estimée à moins de 20 kg par an et par habitant, contre plus
de 200 kg dans les pays de l’Union européenne, le Maroc apparaît comme un marché
faiblement utilisateur d’emballages. Si certains freins anciens au développement de
ce secteur perdurent aujourd’hui, d’autres disparaissent progressivement et l’on peut
même estimer que le contexte actuel pourrait favoriser un décollage significatif de
cette activité à moyen terme.

L’industrie marocaine de l’emballage est caractérisée par une très forte concentration.
Dans le cas du carton ondulé destiné aux exportateurs des fruits & légumes, les deux
principaux groupes qui partagent le marché sont GPC (Gharb Papier Carton) avec ses
trois unités de production de Mohammedia, Agadir et Kenitra, le groupe CMCP
(Compagnie Marocaine du Carton et du Papier) avec ses unités de Casa et d’Agadir.
Pour l’emballage bois, les principaux fournisseurs des exportateurs d’agrumes et de
primeurs sont concentrés au niveau de la région d’Agadir et on en cite particulièrement
FANTASIA, COMAMUSSY et la Société d’Emballage Ouled Aicha.

La position de la S.M.E FANTASIA dans le secteur:


FANTASIA par son ancienneté et son efficacité relative à la qualité de ses produits et
services, est l’un des leaders sur le marché des emballages en bois au Maroc.
Cependant, aujourd’hui grâce à sa forte compétitivité et son dynamisme, elle s’occupe
de plus de 50% du marché.

Au Maroc, FANTASIA est la plus grande unité industrielle intégrée d’emballages


bois. Ses 500 collaborateurs fabriquent 15 à 18 millions d'emballages par an et 400
000 palettes.

Section 1  : Historique.

L’entreprise FANTASIA est crée en 1947 par le Français "PIERRE ANGEBAULT" et


avait comme mission la fabrication et la commercialisation des briques rouges
destinées aux constructions.

34 | P a g e
En 1958, elle changea d’activité et se spécialisa dans la fabrication et la
commercialisation des emballages en bois pour les Agrumes et les Primeurs destinées
exclusivement à l’exportation.

Depuis cette date, FANTASIA accompagne les exportateurs d’une manière soutenue et
elle a participé activement à l’évolution de l’emballage, depuis le billot, la caisse
africaine, la floridienne, la caisse armée, le pack, le plateau hollandais et actuellement
le plateau européen avec l’introduction du kit et le montage en station.

Ce changement radical dû à l’importance du marché des produits agricoles dans la


région SOUSS-MASSA ainsi qu’à l'approximation des clients dont pourrait bénéficier
FANTASIA. Elle s’est marocanisée en 1973, son nom devient "la Société Marocaine
des Emballages FANTASIA".

Depuis 2004, FANTASIA s’est équipé de tunnels de séchage aux normes européennes
pour garantir la conformité sanitaire des matériaux d'emballages à base
de bois destinés au Commerce International.
Dans les années 90 Fantasia était une succursale du groupe PINAULT PRINTEMPS
REDOUTE mais actuellement elle est devenue une succursale du groupe CFAO.
Le groupe CFAO :

Leader de la distribution spécialisée en Afrique et dans les Collectivités Territoriales


Françaises d'Outre Mer, CFAO opère dans quatre métiers :
La distribution de véhicules automobiles avec CFAO Automotive.
La distribution de produits pharmaceutiques avec Eurapharma.
Les Technologies avec CFAO Technologies.
La distribution de biens de consommation courante avec CFAO Industries &
Trading.
Outre, une offre large de produits, CFAO propose à sa clientèle de particuliers, une
palette complète de services avant-vente et après-vente reposant à la fois sur une
logistique intégrée performante et des professionnels motivés.

35 | P a g e
A la fin de 2002, le groupe CFAO s’est implanté dans 28 pays d’Afrique, à l’île
Maurice et dans 6 DOM-TOM français. Le Groupe se développe aujourd’hui sur de
nouveaux marchés: l’Afrique méditerranéenne, ainsi que l’Afrique de l'est et Australe.
Au Maroc, le Groupe CFAO développe un chiffre d'affaires de 1 Milliard de DHS, à
travers les filiales suivantes:

INERMOTORS
ISUZU
COMAMUSSY
FANTASIA
MANORBOIS.
CFAO emploie plus de 10 000 collaborateurs, et possède plus de 140 filiales et 261
sites. En 2008, CFAO a affiché un chiffre d'affaires total consolidé de 2,864
milliards d’euros et un résultat opérationnel courant de 277 millions d'euros.
CFAO est une enseigne du Groupe Pinault-Printemps-Redoute, leader européen de la
distribution spécialisée et acteur majeur du luxe, qu’il a intégré en 1990.

Section 2  : Fiche technique 

Raison sociale Société Marocaine d’Emballages FANTASIA

Adresse B.P 74 80350 INEZGANE

Siege social Dcheira par Inezgane

Capital social 5.250.000 DHS

Forme juridique Société anonyme

Nombre des employés 500 personnes

Téléphone / fax 048.27.15.71/57/74/78/80 fax  : 048.27.15.82

E- mail Sme fantasia @menara.ma

36 | P a g e
Secteur d’activité Industrie du bois

Spécialité Fabrication des emballages agrumes et primeurs

Destination UE /Nord Amérique / Pays scandinaves / Afrique

Régime économique Admission Temporaire

Régime de TVA Débit

Exercice comptable Du 1er Janvier au 31 Décembre

Section 3  : Organigramme

37 | P a g e
38 | P a g e
 ANALYSE DE L’ORGANIGRAMME DE LA S.M.E FANTASIA

1) Direction générale :

C’est l’organe de décision qui applique les directrices du conseil d’administration. Elle
assure le management stratégique de l’entreprise. En outre, elle veille à la coordination
des différentes fonctions au sein de FANTASIA. Dans sa mission, elle est assistée par
un service informatique et un secrétariat.

2) Direction commerciale:

Elle s’occupe de la gestion de toutes les opérations commerciales, les relations avec les
clients, le règlement des factures, la fixation des prix et l’établissement des contrats.

2-1 Service Ventes :

Ce service occupe une place primordiale au sein de la société. Dans le cadre de ses
relations extérieures, ce service entretient des relations avec la clientèle.

2-2 Service Livraison et Facturation:

Il s’occupe de la facturation des emballages vendus.


Après avoir reçu un devis de facture; si le client accepte le prix de vente, il envoi au
service un bon de commande. Le service exige aux clients un bon de commande en
deux exemplaires, l’un classé dans le service et l’autre sera retourné au client.
Dans la plupart des cas, la société établit des relations avec les clients en groupe. Le
service exige à ses clients une déclaration d’importation temporaire qu’ils devraient
délivrer au bureau douanier pour s’assurer que les emballages vendus seront exportés
par le client. Après la réception de la commande, Le service établit un bon de livraison
en six exemplaires:
Un exemplaire sera envoyé avec la marchandise.

39 | P a g e
Après la réception du bon de réception, il envoie la facture avec un autre bon de
livraison.
Un sera délivré au magasinier.
Un au gardien.
Deux exemplaires sont classés dans le dossier facture.
En ce qui concerne les factures, s’il s’agit d’une facture comportant la TVA, le
service l’établit en six exemplaires :
Deux pour le service comptable.
Une classée dans le service facturation.
Trois pour le client.
Et s’il s’agit d’une facture exonérée, le service l’établit en neuf exemplaires:
Trois pour le Service Comptable.
Trois pour le client.
Trois pour le service des Admissions Temporaires.

3) Direction du Personnel:

Elle veille à assurer la gestion du personnel indispensable au bon fonctionnement de la


société, elle prend en charge les activités suivantes :

3-1 le recrutement :

Si Lorsque le besoin en main d’œuvre est exprimé, l’augmentation de l’effectif total


devient une nécessité pour l’accomplissement de l’activité de la société. Dans ce cas, la
société procède à la méthode de recrutement selon la démarche suivante :

Définition de poste : C’est le point de départ de cette procédure, il s’agit de définir


avec précision le poste à pouvoir; ses caractéristiques, ses exigences et son
positivement administratif.

Recherche du postulant : la direction s’adresse soit au bureau déplacement soit elle


procède à une recherche dans les dossiers déjà déposés. Dans certains cas, elle fait
appel aux relations et recommandations.

40 | P a g e
Sélections des candidatures : Quelles que soient les exigences du poste, les
candidatures ne répondent pas toutes aux critères préalablement choisis. Donc, la
première phase de la sélection est l’examen et le tri de ces dernières.

Entretien et Embauche : une fois les candidatures sélectionnées, le directeur


convoque chacun des postulants pour les formalités d’embauche (contrats,
rémunération, etc.…). Pour officialiser cet accord, les deux parties signent un
contrat de travail.

3-2 La rémunération :

Puisque le contrat du travail est un contrat à titre onéreux, la direction est tenue de
verser une contrepartie du travail fournit par l’employé deux fois par mois (sauf les
cadres), la première est à considérer comme une avance.

3-3 La discipline générale :

La direction a pour objet d’assurer les bonnes conditions de travail et elle a tout droit
d’intervenir en cas de conflits entre les salariés.

3-4 Les attestations :

Dans le cadre de ses relations avec son personnel, la direction leur délivre un certain
nombre d’attestations sur leurs demandes à savoir :

Attestation de travail.
Attestation de congé.
Attestation de stage pour les stagiaires.

4) Direction technique:

Cette direction a pour but de surveiller le processus de production ainsi que la


maintenance des machines et les moyens de transport, elle se compose de :

4-1 Service Achat:


41 | P a g e
Ce service s’occupe des relations entre la société et ses fournisseurs. Fantasia effectue
ses achats dans les marchés nationaux et à l’étranger où elle importe le bois et les
pièces de rechange pour les machines des ateliers.

Et pour que l’achat soit conclu, il faut passer par plusieurs étapes:

La société contacte ses fournisseurs d’une manière ou d’une autre (téléphone,


fax…) pour leur demander des informations concernent la nature des
marchandises, le prix, le mode de règlement, le délai de paiement, le
transport…etc.

Le service doit choisir la meilleure des offres et établit le bon de commande en


trois exemplaires : un pour le service, un pour le fournisseur et l’autre pour le
magasinier.

La société reçoit la marchandise et joint le bon de livraison qui indique la date,


la marchandise livrée, la quantité, le numéro et les références.

Avant d’envoyer la facture au service comptable pour l’enregistrer, le service procède à


la comparer avec les autres documents concernent l’opération traitée (bon de
commande et bon de livraison).

4-2 Atelier Entretien:

L’importance de ce service est incontestable puisqu’il assure la répartition et la


maintenance des machines.

4-3 Atelier Fabrication:

L’atelier fabrication est constitué des unités productives qui s’occupent de la


production et la fabrication des emballages de toutes sortes.

PROCESSUS DE FABRICATION

42 | P a g e
Fonds de Têtes de Cotés de
caisses Montage
caisses caisse

- Déroulage
- Agrafage -Fabrication Afin d'optimiser
des tasseaux - Déroulage des la logistique et
- Séchage en pin placages l'espace de
-Stabilisation -Préparation - Encollage stockage,
et stockage des plaques de -Prépressage l'emballage est
têtes livré
- Pressage généralement en
-Assemblage Kit aux stations
de
conditionnem-
ent

5) Direction Administrative et Financière:

Elle a pour mission la gestion des affaires administratives de la société, ses ressources
ainsi que sa trésorerie suivant les objectifs fixés par la direction générale:

5-1 Service Secrétariat de Direction:

Ce service est considéré comme un membre attaché à tous les services et toutes les
directions de la société. Il contient deux secrétaires, une standardiste qui s’occupe de
l’accueil, de la réception et de la transmission des appels téléphoniques ainsi que des
messages sur fax, et l’autre simplifie le travail administratif par l’organisation et la
préparation des documents ainsi que le classement, la correspondance, la
communication, le traitement de texte, le remplissage des chèques, des effets, des
déclarations de cession, des importations temporaires et l’établissement des factures.

5-2 Service Informatique:

43 | P a g e
Ce service emploie une seule personne qui s’occupe de la syntonisation, la
programmation et la circulation de l’information entre les services par un système de
réseau.
Le matériel informatique utilisé :
Le matériel utilisé par les agents comptables de la société se compose de:
 Trois ordinateurs PC, et trois terminaux HP connectés au réseau de la société.
 Deux imprimantes: une liée au réseau pour la comptabilité et les A.T, et l’autre
liée à un PC.
Le service comptabilité a ses propres programmes préparés par l’analyste
programmeur de la société. Ces programmes sont:

 Programmes de comptabilité.
 Programmes de gestion de stock.
 Programmes des AT.
 Programmes de paie.
 Gestion des immobilisations.

5-3 Service Comptabilité:

La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière permettant


de saisir, classer, enregistrer des données de base chiffrées et de fournir, après
traitement approprié, un ensemble d’informations destinées aux différents utilisateurs.
Ce service s’occupe du contrôle de la régularité des dépenses et des recettes de la
société.
Il est noté que seule la comptabilité générale est appliquée aux différentes opérations
de l’entreprise et s’effectue tout au long d’un exercice de la manière suivante:

Suivi des comptes fournisseurs.


Suivi des comptes clients.
La paie.
Les banques.
Constatation et comptabilisation des différentes opérations.
44 | P a g e
Établissement des documents de fin d’exercice (balance, les journaux
auxiliaires, les états d'inventaire…).

5-4 Service Admission Temporaire :

Il s’occupe du suivi d’enregistrement et d’apurement de la matière première importée


temporairement jusqu’à ce qu’elle soit exportée après la fabrication des emballages,
ainsi que les procédures de cautionnement de cette matière. Au niveau de département
administratif et financier, une attention particulière est accordée à la gestion des
admissions temporaires en suspension des droits et taxes douanières. Il existe deux
types d’admission temporaire :

Les A.T : admission temporaire pour les matières entrantes.


Les I.T : Importation temporaire pour les produits finis vendus ou cédés.

Et la relation existante entre les deux c’est que se sont les I.T qui apurent les A.T c’est
à dire que l’entreprise n’est pas totalement dégagée des pénalités douanières sur les
matières entrantes qu’après vente effective des produits finis.
L'admission temporaire se fait en tenant compte du régime économique sous lequel est
placée l’entreprise. Ces A.T concernent la régularisation des matières premières
importées pour fabriquer les produits destinés à l’exportation, mais en respectant une
certaine durée de détention de ces matières c’est à dire dés leur réception jusqu’à
l’exportation des produits emballés.

Processus des admissions temporaires :

Souscription de L’AT

45 | P a g e
Enregistrement de L’AT

Demande de cautionnement

Dépôt de douane

En effet le responsable de régime économique douanier (A.T) établit une déclaration


de cession qui est composée de :
 La DUM (voir annexes 4).
 Les fiches d’imputation de la matière première (voir annexes 5).
 La lettre de déclaration de cession.
 Une copie de facture accusée par le client.

5-5 Service Import :

Lorsque le fournisseur expédie la marchandise par bateau, il envoie import un pli


cartable (enveloppe) qui comporte les documents nécessaires au dédouanement. Il
s’agit de :

La facture commerciale en huit exemplaires.


La liste de colis sage : document qui indique les détails de la marchandise.
Le certificat phytosanitaire : il indique que la marchandise ne port pas de
microbes.
Le certificat d’origine : il précise l’origine de la marchandise.

46 | P a g e
Le connaissement original : garantie délivrée par le fournisseur au transporteur
pour le paiement des frais de transport. Il est envoyé au service import en 5
exemplaires ; 3originaux et 2 non endossable.
Le manifeste de chargement indique la nature des marchandises portées par le
bateau.

Après avoir reçu ces documents, le service établit un engagement d’importation qui
sera domicilié à la banque et transmit ensuite au transitaire, qui s’occupera du
dédouanement de la marchandise, à l’aide des documents suivants :

Facture (en trois exemplaires).


Listes de colis âge (en trois exemplaires).
Certificat phytosanitaire.
Certificat d’origine.
Connaissement original endossé par la société (l'engagement).

Chapitre 2  : Essai d’audit du cycle achat.

Section 1  : prise de connaissance.


La prise de connaissance consiste à présenter les procédures du cycle achat relatif à la
SME Fantasia et qui sont décrites dans le manuel des procédures comptables.

1-Procédure achats locaux  :

Object : Décrire le traitement des approvisionnements auprès des fournisseurs locaux.

Déroulement :

1- Passation de la commande :
 Le bon de commande est établit en quatre exemplaires par le service
demandeur et signé conjointement par le responsable administratif.
47 | P a g e
 Le bon de commande est adressé par fax au fournisseur choisi.
 L’original du bon de commande et une copie sont envoyés au
fournisseur qui doit accuser réception sur la copie et la retourner au
moment de la livraison.
 Le BC est classé pour les importations au niveau du service achat ; pour
les achats locaux  le BC est classé chez la comptabilité.
2- Réception :
 La réception se fait par le promoteur qui a fait la commande.
 Apres contrôle de qualité et de quantité le promoteur établit un bon de
réception signé.
 Le bon de réception et une copie du bon de livraison sont transmis au
service achat ce dernier adresse la liasse complète (BC, BR, BL,
facture) au service comptabilité fournisseur.
3- Enregistrement des achats :
 Les factures fournisseurs sont reçues et enregistrées au niveau de la
réception. Elles sont transmises par la suite au service comptabilité
fournisseurs.

Contrôles clés :

 Rapprochement facture, bon de livraison et bon de commande.


 Vérification du calcul arithmétique de la facture (total, montant TVA…)
 Vérification des formalités douanières applicables au régime admission
temporaire.
 Vérification des conditions de déductibilité de la TVA.
 Analyse des comptes fournisseurs à la fin de chaque mois.

2-Procédure achats importés  :

Objet : Décrire le traitement des achats auprès des fournisseurs à l’étranger.

Déroulement :

1. Passation de la commande :
Le responsable achat envoi par fax ou par mail un bon de commande au
fournisseur étranger avec éventuellement les spécifications techniques
lorsqu’il s’agit d’une machine ou pièce de rechange ou matière première
(plan, dessin industriel…).
2. Réception :

48 | P a g e
Apres confirmation du fournisseur de la date d’arrivée de la commande, le
responsable achat remet le dossier relatif à l’importation au service import-
export qui se charge des formalités d’importation (dédouanement, transit…)
Le dossier d’importation est constitué des pièces suivantes :
 Facture fournisseur.
 Engagement d’importation.
 DUM.
 Connaissement maritime, LTA,…
 Facture de Marsa Maroc (désarrimage, acconage…).
 Facture des frais de transit.
 La fiche AT.
 La lettre de crédit (crédit documentaire).
En cas d’importation machine ou accessoires, le dossier d’importation est
transmis directement à la comptabilité pour enregistrement, par contre, en
cas d’importation de matière première ou pièce de rechange, le dossier est
transféré au premier lieu au service réception puis au second lieu au service
comptabilité.
3. Enregistrement des achats :
Le service import-export :
 Classe les dossiers d’importation MP.
 Prépare une fiche d’importation par dossier.
 Prépare le dossier d’importation et le remet soit au service réception
soit au service comptabilité.
 Suit l’apurement des achats sous régime d’importation admission
temporaire pour perfectionnement actif(A.T.P.A).
Le service réception :
Rapproche le BC avec le BL et BR (cas des MP et pièces de rechange).
Saisie le bon de réception sur système informatique.
Note le numéro de réception sur le BP et remet le dossier au service
comptabilité.
Le service comptabilité :
 Procède à la vérification de la facture avec les BL et BR saisie au
niveau du service réception.
 Pique la réception sur système et procède a son enregistrement dans le
journal des achats.
 Transmis le numéro de la pièce sur la facture et la classe dans le
journal achat.
Contrôles clés :

 Rapprochement du bon de commande avec la facture et les livraisons.


 Rapprochement entre le montant de la facture et la valeur déclarée en
douane.
 Vérification du calcul arithmétique.
49 | P a g e
Section 2  : analyses des résultats.

Service achats :

Question Réponse Impact


Existe-t-il un L’entreprise a son Ils vont lui permettre de diviser les
organigramme et un propre manuel de tâches et les fonctions tout en précisant
manuel des procédures procédures internes la manière de faire et en désignant les
internes ? plus un responsables Le manuel des procédures
organigramme. et l’organigramme serviront également
de référence pour le contrôle interne en
comparant les procédures avec ce qui
est fait effectivement tout au long du
cycle achat.

Le manuel de le manuel des -Méthodes de travail anciennes et


procédures est-il procédures internes dépassées.
régulièrement mis à n’est pas mis à jour -modes d’organisation non adaptés
jour par des personnes régulièrement -niveau de performance plus bas
autorisées et diffusé ?

Les imprimés sont-ils Les imprimés -erreurs


vérifiables ? utilisés ne sont pas
vérifiables -fausses écritures

-chiffres non justifiés


Les délégations de Les délégations de -abus de pouvoir
pouvoir sont-ils biens pouvoir accordés au -non accomplissement de l’ensemble
définis ? personnel ne sont des tâches déléguées
pas bien définis -baisse du niveau de performance
-non satisfaction du délégué
 
Ces délégations font-ils Les délégations de -absence de communication entre
l’objet d’une diffusion pouvoir ne font pas délégué et subordonnés
au sein de l’entreprise ? l’objet d’une -non respect des consignes du délégué
diffusion au sein de -conflit entre délégué et subordonnés
50 | P a g e
 
l’entreprise
Sont-ils mis à jour ? Les délégations ne -non adaptation des délégations avec le
sont pas mises à contexte organisationnel globale
jour -non adaptation des moyens et des
informations dont le délégué aura
besoin pour le bon déroulement de sa
mission
Les moyens en L’allocation des écarter le risque du non saturation des
personnel et en ressources besoins de la production.
matériels sont-ils humaines et
adaptés aux besoins ? matérielles est
adaptée aux
besoins.
La direction exerce-t- La direction exerce contribue à l’amélioration de la
elle un contrôle un contrôle performance de l’entreprise et facilite
rigoureux sur les rigoureux sur les également la fonction d’audit interne
opérations ? opérations
Les fonds de Les fonds -Bonne gestion des ressources de
l’entreprise sont-ils personnels de la l’entreprise.
bien distincts des fonds direction sont bien
de la direction ? distincts des fonds -non abus du pouvoir.
de l’entreprise.  
 

Points forts :

 Bonne gestion de l’entreprise


 L’entreprise dispose d’un manuel de procédures

Points faibles :

 Le manuel des procédures n’est pas régulièrement mis à jour ce qui risque de
ne pas être en mesure des nouvelles lois et procédures appliquées en matière de
gestion des achats.
 Par la non actualisation du manuel des procédures l’entreprise risquera
également de travailler avec des méthodes anciennes qui ne sont plus adaptés
aux besoins du contexte actuel.
 Les imprimés utilisés par l’entreprise ne sont pas vérifiables de ce fait on
complique la tâche pour l’auditeur qui est tenu de tout vérifier.
 Les délégations de pouvoir qui ne sont pas bien définies ainsi que celles qui ne
font pas l’objet d’une diffusion pour l’entreprise risqueront de créer des conflits
entre direction, délégués et subordonnées.
51 | P a g e
 L’adaptation des moyens aux besoins n’est pas vérifiée ce qui engendrera la
non satisfaction des besoins aussi en interne qu’en externe.

Service achats :

Question Réponse Impact

Existe-t-il un service achat au Pas de service achat -Mauvaise gestion du


sein de l’entreprise ? indépendant il est attaché cycle achat
au service technique -le technique peut ne pas
être performant en
matière d’achats
Les séparations de Elles ne sont pas -La marginalisation ou
fonctions sont suffisantes la non réalisation d’un
suffisantes ? certain nombre de
tâches qui semblaient
importantes au bon
fonctionnement du cycle
Tous les achats (matières et Ils sont tous autorisés et -Le risque de vol est
services de l'entreprise sont comptabilisés écarté
correctement autorisés et
comptabilisés?
Les achats comptabilisés ils correspondent à des -dépenses justifiées
correspondent à des dépenses dépenses réelles -tout flux monétaire est
réelles de l'entreprise ? compensé par un flux
physique dans le sens
inverse
Ces dépenses sont faîtes dans Les dépenses sont faites -respect de l’objet de
l'intérêt de l’entreprise et dans l’intérêt de l’entreprise
conformément à son objet. ? l’entreprise -pas de fraudes ni
manipulations
-bonne image de marque
de l’entreprise
Tous les achats enregistrés Ils sont tous bien -une aide pour le
sont correctement évalués ? évalués contrôle interne

52 | P a g e
Tous les avoirs à obtenir Ils sont tous enregistrés -justificatif pour
sont enregistrés. ? revendiquer les avoirs

Toutes les dettes Elles ne sont pas toutes risque de double


concernaient les enregistrées dans la paiement de la facture
marchandises et services bonne période car le paiement peut
reçus sont enregistrées précéder dans ce cas
dans la bonne période. ? l’enregistrement de la
dette

Apprécier la séparation de
fonction en qui concerne :

Emission des demandes Oui


d'achats ?

Etablissement des Oui


commandes ?

Autorisation des Oui


commandes ?

Réception des marchandises Oui


ou services ?

Comparaison quantitative et pas de comparaison -fabrication


qualitatives des marchandises qualitative des d’emballages
ou services reçus avec les marchandises ou services défectueux
reçus avec les -mauvaise qualité des
commandes commandes produits
-non satisfaction de la
clientèle
-perte d’importante part
de marché et de la
confiance des clients
-mauvaise réputation
-dégradation de l’image
de marque de
l’entreprise

53 | P a g e
Comparaison bon de Oui Enregistrement du
réception/commande/facture  montant exact des
? achats
Imputation comptable ? Oui

Contrôle des factures ? Oui Détention de pièces


justificatives bien
établies
Suivi des avoirs à recevoir ? Non Perte des avoirs dont
l’entreprise a droit

Bon à payer ? Oui Toute sortie de flux


monétaire est justifiée
par un bon à payer
Tenue du journal d'achats Oui Détention d’un
document de tous les
achats avec leurs
montants
Tenue de l'inventaire Oui permet de connaitre au
permanent cours de l’exercice et de
façon constante les
existants chiffrés en
quantité et en valeur des
stocks.

Tenue des comptes Oui Facilite l’imputation


individuels des fournisseurs

Rapprochement des relevés Oui Eviter les erreurs et les


fournisseurs avec les comptes décalages entre les
relevés et les comptes et
le risque de double
paiement des factures
Rapprochement du compte Oui Eviter les erreurs et le
collectif fournisseur avec la décalage entre le compte
balance fournisseur collectif et la balance
fournisseur
- Accès à la comptabilité. Autorisé à la Contrôle et exploitation
comptabilité; le service des états de synthèses
54 | P a g e
financier et la contrôle fournis par le service
de gestion. comptable.
Existe-t-il un système de L’entreprise ne possède -risque de rupture de
déclenchement automatique pas un système de stock
des commandes lorsque les déclenchement -non respect des délais
automatique des de livraison
stocks arrivent à une quantité commandes lorsque les -non satisfaction de la
minimum ? stocks arrivent à une clientèle
quantité minimale

Si oui, les quantités Les quantités ne sont pas -rupture de stock


minimales sont-elles revues revues en fonction des -non respect des délais
régulièrement en fonction des besoins réels de la de livraison
fabrication
besoins réels de la fabrication
?
Les commandes de biens ou Oui -Respect de la procédure
de services ne sont-elles -écarter le risque de
passées que sur la base de manipulation
demandes d'achats établies
par (les personnes habilitées ?

Chaque service demandeur Les services demandeurs - la non disponibilité


dispose t il d'un budget de ne disposent pas d’un d’un budget
dépenses prévisionnelles ? budget de dépenses -Pour ces services peut
prévisionnelles engendrer un retard dans
l’achat des matières et
des services
-manque de vision
claire, de prévisions
-commande de matières
dont l’entreprise n’aura
pas besoin

Des bons de commande sont- Les bons de commandes -retard dans la


ils établis systématiquement ? ne sont pas établis procédure
systématiquement ils -perte du temps
sont tirés d’un manuel -non exactitude des
puis saisis sur système données
-plus de coûts
-erreurs, mauvaises
interprétations
-écriture illisible

Si oui, sont-ils Oui -facilite leur


55 | P a g e
 pré enregistrement et leur
numérotés ? circulation

 établis en
quantités et en valeur ?

 signés par un
responsable, au vu de
la demande d'achat ?

Existe-t-il une liste des La non existence d’une -possibilité de


fournisseurs autorisés, pour liste des fournisseurs transactions avec des
les achats courants ? autorisés pour les achats fournisseurs non
courants reconnus, mal réputés
-non respect des délais
de livraison
-mauvaise qualité
-absence de garantie
Les prix proposés sont-ils L’entreprise compare -Minimiser au
comparés avec le marché ? toujours les prix maximum les coûts
proposés avec le marché d’achats

Les autres achats font-ils L’appel d’offre n’est pas -on peut faire un appel
l'objet d'appel d'offre, au systémique d’offre pour des
moins au-dessus d'un certain montants faibles
-plus de coût
montant?
Existe-t-il une procédure La non existence d’une -plus de coût pour
permettant d'éviter les procédure permettant l’entreprise
commandes excessives ? d’éviter les commandes - cet absence de contrôle
excessives peut engendrer plus de
commandes excessives
Si des bons de commandes -Recours à d’autres
pré numérotés sont moyens plus compliqués
utilisés, leur séquence que la numérotation
numérique est-elle utilisée rend la tâche plus
pour : difficile pour le service
comptabilité
 enregistrer les Non
engagements pris par
l'entreprise ?
 identifier les retards
d'exécution ?
56 | P a g e
- Existe-t-il une procédure de Oui par fax ou téléphone -Plus coûts et de délais
relance des fournisseurs en car il n’y a pas de
retard de livraison ? procédures
Ces fournisseurs sont-ils Non -Risque d’avoir plus de
soumis à des pénalités ? retard

Un exemplaire des bons de Oui -Pouvoir comparer la


commandes est-il quantité commandée
communiqué : avec celle reçue et pour
la comptabiliser.

 au service de
réception ?
 au service de
comptabilité ?

- si oui ces services Oui -Contrôle efficace


s'assurent-ils qu'ils reçoivent
tous ?
Les procédures de contrôle Les procédures du -risque de
des achats sont-elles revues contrôle des achats ne manipulations, de
périodiquement par les sont pas revues fraudes
périodiquement mais en -risque de non
auditeurs internes ou autres instantané application de la
personnes indépendantes du politique globale de
service achat pour s'assurer l’entreprise en terme de
que la politique de la société dépenses, de parts de
est bien appliquée ? marché ou de CA
- risque du non respect
des procédures interne à
l’entreprise

Point forts :

 Sur un plan général on constate que l’entreprise respecte une chronologie et un


enchainement bien établi dans son cycle achat.
 Respect de la majorité des procédures liées au cycle achats.

 La comptabilité joue un rôle important dans le déroulement du cycle achat.

57 | P a g e
 L’entreprise n’a pas de liste des fournisseurs car elle est toujours à la recherche
de nouveaux fournisseurs qui répondront au mieux à ses besoins.

Points faibles :

 Le retard de réception des factures ne permet pas d’enregistrer l’ensemble des


dettes dans la bonne période.
 Pas de comparaison qualitative des matières reçues avec la commande.
 Il n’y a pas de suivi des avoirs à recevoir.
 L’appel d’offre n’est pas systémique.
 Les procédures de contrôle d’achat sont vérifiées en instantané.

Service : comptabilité

Question Réponse Impact

La comptabilité Elle reçoit seulement les -Comptabilisation des matières


fournisseurs reçoit-elle un bons de commandes et de qui ont fait l’objet d’un retour.
exemplaire réception - risque de garder en
comptabilité les dettes
Des bons de relatives ces retours.
commandes?
Des bons de
réception
(marchandises et
services)?
Des bons de
retours ou de
contestation?

Si oui, en contrôle-t-elle Oui -Contrôle rigoureux


l'exhaustivité ?
Les numéros manquants Les numéros manquants -perte de pièces justificatives
sont-ils réclamés ? ne sont pas réclamés qui peuvent servir de preuve

Un rapprochement est-il Oui -Vérification efficace de


fait entre les factures et l’ensemble de ces pièces.
avoirs reçus et les bons de
58 | P a g e
réception et de retour ou
de contestation ?
existe-t-il un contrôle Oui, grâce au système -Une Comptabilisation des
permettant de s'assurer que achats bien établie reflète
toutes les factures et tous l’image fidele de ces derniers
les avoirs reçus sont
comptabilisés :

 dans le journal des


achats ?
 aux comptes
individuels
fournisseurs ?
Les factures et avoirs Oui -Eviter le risque d’un double
comptabilisés sont-ils enregistrement
annules pour éviter un
double enregistrement ?
La comptabilisation de Oui -Eviter le risque d’un double
duplicata est-elle interdite enregistrement
ou soumise à autorisation
particulière ?
Les règles de récupération Oui Bénéficier du montant exact de
de la TVA sont-elles la TVA récupérable
respectées en particulier Si
les Fournisseurs payent la
TVA sur les encaissements
?
Le rapprochement effectué Oui -Rôle majeur du
entre les factures et avoirs rapprochement dans la
reçus et les bons de détermination des montants
réception ou de retour des factures à recevoir
(voir comptabilisation les
factures) est-il utilisé pour
établir, en fin de période,
le montant des factures à
recevoir ?
Sinon existe-t- il une Il n’existe pas de -plus de charges pour
procédure pour saisir les procédure pour saisir les l’entreprise
provisions à effectuer ? provisions pour factures à -perte de factures (pièces
recevoir, on enregistre un justificatives)
montant fictif
approximatif
Les factures de transport Oui -Montant de la provision le
sont elles rapprochées avec plus proche du risque encouru
les avis de transport pour
établir la provision ?
Des comptes de frais à Oui -Séparation des frais
59 | P a g e
payer sont- ils tenus pour épisodiques et des achats
toutes les charges qui ne fournisseurs permet une bonne
figurent pas en comptes gestion des achats
fournisseur et qui sont
payées de façon
épisodique ?
En matière de service, le -Le service comptable -facilite l’identification des
service comptable : utilise des bons de retards
commandes non honorés. -provision bien déterminée
utilise-t-il les bons de -excès de provisions
commandes non honorés - pas d’analyse des charges -provisions incontrôlables
pour identifier ceux qui de la période par rapport -dépasser le budget de
auraient du faire l'objet au budget ou à la période l’entreprise
d'une provision (livraison précédente -manque de vision claire
prévue avant la clôture) ? d’éventuelles provisions

des explications sont-


elles obtenues pour ces
anomalies ?

analyse-t-il les charges


de la période, par rapport
au budget ou à la période
précédente pour identifier
les anomalies de
provision ?

L'évaluation des provisions Oui -Contrôle efficace des


pour factures et avoirs à provisions établis
recevoir est-elle vérifiée
par une personne
indépendante de celle qui
l'établit ? Est-elle rapport
des factures et avoirs réels
reçus ultérieurement ?

Une balance fournisseurs Oui -Document de preuve bien


est-elle établie établie
régulièrement ?
Son total est il rapproché Oui -Vérification pertinente des
avec le compte collectif ? soldes

60 | P a g e
Une balance des créditeurs Oui -Minimiser les écarts
divers est elle établie
régulièrement ?

 Les écarts éventuels sont


ils analysés rapidement ?
 corrigés après
approbation ?
 Lorsque les
fournisseurs, ou
créditeurs, envoient des
relevés de comptes, sont-
ils comparés avec la
comptabilité ?les écarts
sont-ils analysés et
corrigés après
approbation ?
Les soldes des comptes Oui -Minimiser les écarts
fournisseurs et créditeurs
divers sont-ils
régulièrement analysés ?
Porte-t-on une attention Oui -Contrôler la hausse des soldes
particulière aux soldes débiteurs
débiteurs ?
Les comptes de Oui -Attacher les comptes
régularisation passifs sont- créditeurs à leur période par
ils régulièrement respect au principe de
analysés ? spécialisation des exercices
Les causes des montants Oui -Justification des chiffres par
anciens sont-elles respect au principe de l’image
recherchées ? fidele que doivent refléter les
montants en question
Les apurements sont-ils Oui -Réduction des dettes
autorisés ? -vérification des
régularisations

La personne chargée de Non -Perte des avoirs


réclamer les avoirs -contrôle inefficace des avoirs
s'assure-t-elle qu'elle reçoit -perte de bons de retour
tous les bons de retour ou qui servent de pièces
de réclamation (quelle que justificatives
soit leur originel) ? -des avoirs non réclamés
Une demande d'avoir est- On n’établit pas une -on aide à ce que le litige se
elle établie pour chaque demande d’avoir pour reproduise
litige ? chaque litige -perte de temps et de coût
-on ne bénéficie pas d’avoirs
-retard de fabrication et donc
61 | P a g e
de livraison aux clients
Existe-t-il un suivi des Oui Obtention des avoirs dont
avoirs reçus par rapport l’entreprise a droit
aux demandes d'avoirs
émises ?
Les avoirs non reçus sont- Non Perte d’avoirs
ils réclamés
régulièrement ?
Le paiement des factures Oui Sorte de pénalisation des
est-il bloqué tant que les fournisseurs
avoirs n'ont pas été reçus ?
La procédure du suivi des Oui Bénéficier de l’ensemble des
avoirs à recevoir inclut- remises et des ristournes
elle les avoirs de remises contractuelles
ou ristournes
contractuelles ?

Points forts :

 La procédure de la comptabilisation des achats est respectée d’une manière


générale.
 Un contrôle permettant de s’assurer que toutes les factures et tous les avoirs
reçus sont comptabilisés est appliqué.
 Les factures et avoirs comptabilisés sont annulés pour éviter un double
enregistrement.
 Les règles de récupération de la TVA sont bien respectées.
 Des provisions pour factures à recevoir sont constituées.
 La plupart des soldes sont justifiés.
 Il y’a un suivi des litiges.

Points faibles :

 La comptabilité ne reçoit pas les bons de retour.


 Les numéros manquants ne sont pas réclamés.
 Les provisions à effectuer sont saisis avec des montants fictifs, approximatifs
 La balance des créditeurs divers n’est pas analysée régulièrement.
 On ne demande pas d’avoir pour chaque litige.
 Les avoirs non reçus ne sont pas réclamés régulièrement.

Service : réception

Question Réponse Impact

62 | P a g e
Les matières reçues sont- Les matières reçues ne sont -fabrication d’emballages
elles rapprochées des bons pas comparées aux bons de défectueux
de commande en ce qui commandes en ce qui -mauvaise qualité
concerne la qualité concerne la qualité -non satisfaction de la
clientèle
-perte d’importantes parts
de marchés
-opportunité pour la
concurrence
-mauvaise réputation
-non respect des normes
ISO
-dégradation de la
certification qualité
attribuée à l’entreprise

Les bons de réception sont- Les bons de réception sont -plus pratique à utiliser et
ils établis établis systématiquement. faire circuler
systématiquement -écriture plus claire et
lisible
-moins de documents et de
manuels dans l’entreprise
La pré numérotation des La pré numérotation n’est -plus de canevas
bons est-elle utilisée pour pas utilisée pour -complexité de la
contrôler l'enregistrement enregistrer les mouvements procédure
des mouvements de de stocks
stocks ?

Les anomalies en matière Les anomalies en termes de -risque d’avoir plus


de quantité et qualité qualité ou de quantité ne d’anomalies
constatées font-elles l'objet font pas toujours l’objet -perte du temps en cas
d'un bon de retour ou (la d’un bon de retour d’anomalie quantitative en
contestation) ? attente de la réception du
reste de la quantité
commandée
-dégradation de l’image de
marque et de la qualité des
produits suite à des
anomalies qualitatives

Si oui, ces bons sont-ils Les bons de retour ne sont -procédure


 pas pré numérotés ni d’enregistrement des bons
prénumérotés ? transmis à la personne de retours plus compliquée
 transmis à chargée d’obtenir des -perte d’avoirs
une personne chargé avoirs -risque d’intensifier les

63 | P a g e
d’obtenir Ies avoirs retours
? -plus de délais

Les factures reçues sont- Les factures reçues ne sont -mauvaise qualité
elles vérifiées avec les pas vérifiés avec les bons -conditions de paiement
bons de commandes et de de commandes et de plus compliquées
réception en ce qui réception en ce qui
concerne : concerne la qualité et les
 les quantités conditions financières
?
 la qualité ?
 les prix
unitaires ?
 les
conditions
financières
?
Les bons de contestation Les bons de contestation ne -risque d’attacher un bon
sont-ils pré numérotés sont pas pré numérotés de contestation à un bon de
commande qui ne lui
correspond pas
Les avoirs reçus sont-ils Pas de contrôle des avoirs -ne pas bénéficier de
contrôlés avec les bons de en ce qui concerne les l’ensemble des avoirs
retour et/ou de contestation quantités et les prix
et les factures d'origine en
ce qui concerne :
 les
quantités?
 les prix?
Les avoirs reçus sont ils Les avoirs reçus sont -bénéficier du montant
contrôlés avec les bons de contrôlés avec les bons de exact qu’on doit au
retour et les factures retour et les factures fournisseur
d’origine ? d’origine. -sorte de pénalisation du
fournisseur

Les factures et avoirs reçus Les factures et les avoirs -éviter les erreurs de calcul
sont-ils contrôlés en ce qui sont bien contrôlés par le -TVA bien établie
concerne : service comptable. -Paiement du montant dû

 les multiplications ?
 les additions ?
 le montant de la
TVA ?
 la déduction des
avances, acomptes,
64 | P a g e
remises ?

Les imputations sont-elles Les imputations sont bien -l’inscription des


données par des personnes faites et bien contrôlées mouvements dans les
compétentes disposant des comptes correspondants
documents nécessaires? permet une bonne gestion
des achats
revues par un responsable?

L'ouverture d'un nouveau L’ouverture d’un nouveau -enregistrer les dettes


compte fournisseur est-elle compte fournisseur doit relatives à un fournisseur
soumise à autorisation ? être autorisée par le service bien précis vu l’importance
contrôle de gestion des achats effectués.
système d’information.

Points forts :

 La procédure de la réception est bien gérée.


 Les factures et les avoirs sont bien contrôlés par le service comptable.
 L’ouverture d’un nouveau compte fournisseur est autorisée par le service
Contrôle de Gestion Système d’Information.

Points faibles :

 Pas de comparaison des matières reçues avec les bons de commandes


concernant la qualité.
 Les bons de retours ne sont pas toujours établis.
 Le contrôle des comptes avoirs n’est pas efficace.

Service: stocks

Question Réponse Impact


L'analyse du système de -Des fonctions importantes
contrôle Interne des stocks doit sont marginalisées dans la
permettre de s'assurer que : gestion des stocks ce qui
- Les séparations de pourraient affecter d’une
fonctions sont suffisantes, non manière négative le cycle
- Tous les mouvements de achat.
stocks de l'entreprise sont -les stocks enregistrés dans
65 | P a g e
comptabilisés oui la comptabilité reflètent
- Les stocks enregistrés l’image fidèle
existent et appartiennent à oui -risque de perte de stocks
L’entreprise non protégés.
- Les stocks sont -risque d’incendie ou de
correctement évalués destruction des stocks
(valeur brute et valeur -risque de vol
nette) oui -plus de charges pour
- Les stocks sont l’entreprise
correctement protégés, -délais de fabrication et de
- Les engagements hors livraison plus longs
bilan concernant les stocks non -impact négatif sur l’image
sont correctement saisis. de marque de l’entreprise
oui
SEPARATION DE
FONCTIONS
Apprécier la séparation de
fonctions en ce qui concerne :
- Responsabilité du magasin Oui -magasin protégé
- Responsabilité des -réceptions identifiées
réceptions Oui -expéditions identifiées
- Responsabilité des -risque de manipulations, de
expéditions vol
Oui
- Tenue des fiches de stocks -on ne peut pas
en quantité communiquer facilement
- Tenue d’inventaire Non les quantités des stocks aux
permanent services concernés
- Responsabilité de Oui -rend la constatation des
l'inventaire physique mouvements plus
- Rapprochent inventaire Oui compliquée
physique/fiche de -pas d’historique pour les
stocks/inventaire Oui achats (entrées) et les
permanent ventes (sorties)
-Approbation des -écart entre inventaire
ajustements après physique te théorique
inventaire -l’inventaire ne reflète pas
- Identification des stocks Non l’image fidele des
obsolescents, transactions réelles, des
invendables Oui mouvements de st-risque de
non satisfaction des besoins
- Détermination des taux de la production dans le cas
de dépréciation d’un stock insuffisant
Oui
- Autorisation de cession ou
de destruction des stocks
détériorés ou inutilisés

66 | P a g e
- Autorisation des achats de Oui
stocks

- Détermination des prix de


revient

- Détermination des stocks


minimaux et maximaux Oui

-risque de dépasser les


besoins en cas de stock
trop élevé ce qui engendrera
Oui des pertes pour l’entreprise

Non

SUIVI DES QUANTITES


Enregistrement des
mouvements
Les mouvements de stocks
suivants sont-ils saisis sur des
documents standards propres à
l'entreprise, au moment où ils
ont lieu
réception ?
transferts vers la production ?
Oui
transferts inter-ateliers de
production ?
et transferts de la production Non
vers le magasin de produits
finis ? Non
expéditions ?
autres mouvements (à préciser) Oui
?
Déchets : non
Le système de suivi des stocks
permet-il d'identifier les stocks
en provenance d'autres
sociétés du groupe?
S'ils existent, ces documents Oui -approvisionnent
sont-ils utilisés pour mettre à

67 | P a g e
jour intergroupe bien contrôlé
 les fiches de stocks ?
 Selon quelle périodicité Oui -fiches de stocks et
? inventaire actualisés
 l'inventaire permanent ? Oui régulièrement et reflétant la
Le mode d'enregistrement de réalité
ces documents (ordre
numérique, par exemple) -non exploitation de l’ordre
permet-Il de s'assurer de numérique pour
l'exhaustivité de leur Non l’enregistrement sur les
enregistrement sur les fiches de fiches de stocks implique
stocks ? l’utilisation d’une
procédure plus compliquée
Même question s'il existe un Oui -L’utilisation de l’ordre
inventaire permanent intégré à numérique facilite
la comptabilité? l’identification et
l’enregistrement dans la
comptabilité
Les fiches de stocks et Oui -Minimiser les écarts
l'inventaire permanent sont-ils
régulièrement rapprochés ?
Des fiches de production sont- Oui -détention d’un stock de
elles utilisées pour permettre travaux en cours
de connaître et de contrôler le -suivi régulier des travaux
stade d'avancement des travaux en cours
en cours à n'importe quel -quantité des travaux en
moment ? cours bien déterminée
Ces procédures couvrent-elles Oui -la séparation des stocks par
toutes les catégories de stocks catégories facilite leur
y compris les stocks en gestion
consignation ? -l’application des
procédures sur toutes les
catégories facilite
également la gestion
CONTRÔLE PHYSIQUE

Les stocks sont-ils comptés -le comptage physique


physiquement au moins une permet de faire la
fois par an en ce qui concerne comparaison entre
l’inventaire physique et
 les matières Oui l’inventaire permanent pour
premières et s’assurer de la pertinence la
fournitures ? quantité enregistrée
Oui
 les travaux en
cours ?
Oui
68 | P a g e
 les produits finis ?
Si ces comptages se font par
inventaires tournants

 existe-t-il un programme
qui permet de suivre Oui -Facilite les comptages
l'avancement des -Garde les quantités déjà
comptages ?
comptées
les procédures
Utilisées permettent-
elles de s'assurer que Non
tous les stocks d'un
même produit sont
comptés en une seule
fois ?

Les mouvements
physiques et
comptables des -éviter les écarts
Oui
produits inventoriés
sont-ils arrêtés
simultanément pour
éviter les écarts
d'inventaires dus à des
anomalies
administratives ?

les quantités
valorisées en fin
d'exercice sont-elles
intégralement -risque de décalage entre la
rapprochées avec le quantité valorisée et la
fichier de stock, à Non quantité du fichier de stock
cette date ? -risque de vol

Si l'inventaire est exécuté en


une seule fois

des instructions
écrites sont-elles
prévues et transmises
-enregistrement de
 au
responsable Oui l’inventaire par la
de comptabilité
l'établissement
des comptes ?
69 | P a g e
 au personnel Oui -vérification et contrôle
participant à
l'inventaire ?
 aux
commissaires Oui -information qui pourrait
aux comptes ?
être utile dans le cadre d’un
 une réunion du personnel
participant à l'inventaire audit légal ou contrôle
est-elle prévue avant le interne.
Oui
démarrage des comptages
pour répondre aux - la communication des
questions concernant les procédures et des
instructions?
instructions à suivre au
comptage facilite
l’opération
Ces instructions couvrent-elles Oui -Application des mêmes
tous les lieux de stockage ? instructions sur tous les
lieux de stockage facilite le
comptage pour le personnel
Ces instructions prévoient-elles

 un découpage
adéquat des zones
de stockage Oui : 10 zones -Facilite le comptage et
permettant une l’organisation des équipes
répartition
équilibrée entre
les équipes ?
 une identification
claire des stocks -bonne gestion des stocks
(étiquettes. . .) ? Oui
 un double
comptage ?
 une procédure à -éviter le double comptage
suivre en cas Oui
d'écart entre les -minimiser les écarts
deux comptages ? Oui
 I' identification
des stocks
détériorés ou à
déprécier ? -élimination de ces stocks et
Oui constatation de provision
 les techniques de
mesure pour
chaque type
d'articles pesage,
comptage . . . ? -des techniques de mesure
70 | P a g e
 la présence d'un Non non adaptées à chaque type
responsable, d’article
indépendant de la -erreur de mesure
garde des stocks,
chargé de
superviser -contrôle et vérification des
l'inventaire et, en comptages permet de
particulier, de Oui
s’assurer de leur pertinence
s'assurer que tous
les stocks sont
comptés et ne le
sont qu'une fois ?
Les feuilles de comptage sont-
elles :
-la numérotation gère la
 pré numérotés ? Oui succession des comptages
 remplies à l'encre? Oui -le remplissage à l’encre
 signées par les équipes? Oui
permet une éventuelle
modification des chiffres
suite à un deuxième
comptage
-les équipes approuvent les
comptages par la signature
La séquence numérique des Oui -identifier une perte ou un
feuilles de comptage est-elle vol
vérifiée ?
Les feuilles de comptage Oui -servent de pièces
annulées ou non utilisées sont- justificatives
elles conservées ?
Lors des comptages, le contenu Oui -éviter les manipulations ou
des cartons, sacs ou autres… la l’existence de matières
composition des palettes sont- interdites
ils vérifiés ?
L'entreprise prélève-t-elle des Oui -respect des normes de la
échantillons pour vérifier la qualité
qualité des produits ? -bonne image de marque
-satisfaction de la clientèle
Les mouvements de stock sont- Oui -pour ne pas perturber
ils arrêtés pendant la durée de l’équipe du comptage
l'inventaire ?
Les quantités relevées lors de
l'inventaire sont elles
rapprochées
 des fiches de
71 | P a g e
stocks ? Oui -Minimiser les écarts

 de l'inventaire Oui -vérifier la pertinence des


permanent ? quantités enregistres sur les
fiches de stocks et sur
l’inventaire théorique
Les écarts sont-ils analysés Oui -identification des causes
et autorisés par une des écarts
personne habilitée avant
d'être comptabilisés ?

Ces écarts sont-ils -les écarts non


enregistrés, dans la bonne Non comptabilisées ne vont pas
période sur des fiches de permettre d’actualiser
stock ? l’inventaire permanent

 dans l'inventaire
permanent ?
Les stocks détenus par des tiers
font ils l'objet

 de confirmation écrite
régulière ?

 de contrôles Oui -actualiser l’inventaire


physiques effectués permanent
par l'entreprise ?
Les stocks détenus pour le -confusion des stocks de
compte de tiers sont-ils l’entreprise avec les stocks
physiquement isolés et Oui mais ils ne sont pas des tiers
régulière ment contrôlés ? isolés
VALORISATION

Les prix de revient imputés aux


stocks comprennent-ils
-le prix de revient permettra
les charges directes? Oui l’entreprise de payer
l’ensemble de ses charges
les charges Oui
indirectes?
Les charges imputées sont- -Toute charge imputée est
elles rapprochées de la comptabilisée pour
comptabilité générale ? Oui l’intégrer par la suite dans
le prix de revient
Coûts standards

72 | P a g e
Les coûts standards sont-ils
revus annuellement
Les coûts standards sont-ils
correctement établis :
 Tous les Oui -prix de revient reflétant la
éléments réalité des charges
constitutifs du supportées par l’entreprise.
prix de revient ?
 les bonnes Oui
quantités ?
 les valeurs ?

Oui
Les écarts entre coûts -identifier les couts réels
standards et coûts réels sont-ils pour les intégrer dans le
analysés : Oui prix du revient
 au niveau
global ? Oui
 par produit ?
Les variations de taux -taux d’imputation reflétant
d'imputation de la main- la part des couts de la main
d'œuvre et des frais généraux Oui d’œuvre dans le cout global
sont-elles
régulièrement analysées ?

Ces taux d'imputation sont ils -l’ignorance des variations


revus annuellement, en temporaires d’activités peut
ignorant les changements dus à Oui donner des taux
des variations temporaires d’imputation ne reflétant
d'activité ? pas la réalité
Autres méthodes de
valorization
Les documents servant à -standardisation des
valoriser les stocks à leur coût documents utilizes
réel sont-ils conservés pour
 Tous les achats?
Oui
 Toutes les
productions? Oui
Existe t-il des procédures Oui -toute entrée ou sortie sera
permettant de s'assurer que enregistrée dans la
tous les mouvements (voir comptabilité
suivi des quantités) sont
valorisés ?
73 | P a g e
Les prix de revient obtenus Oui -contrôle des charges de
sont-ils contrôlés par rapport à l’entreprise pour ne pas
des prix normaux ? Les écarts dépasser les prix du marché
sont- ils analysés ?
STOCKS A DEPRECIER

Le système de tenue des fiches -aide à la détermination


de stocks permet-il d'identifier d’une politique
les stocks à écoulement lent ? Oui d’approvisionnement pour
les stocks à écoulement lent
La notion d'écoulement lent Non -risque de surcharge des
est-elle clairement définie pour stocks car la durée
chaque catégorie de produits ? d’écoulement n’est pas bien
définie
-risque de payer la TVA sur
les matières admis
temporairement en cas de
non écoulement des
matières avant 24 mois
Les marchandises en mauvais Oui -pour s’en débarrasser
état ou inutilisables sont-elles
régulièrement identifiées?
La valeur brute des stocks est- -minimiser le risque de
elle régulièrement rapprochée perte sur les MP, les TEC,
de la valeur probable de Oui les PF en cas de cession
réalisation en ce qui concerne

les matières
premières ?

les travaux en
cours ?

les produits finis ?

les autres stocks ?


La politique de dépréciation
des stocks couvre-t-elle
-risque de perte en valeur
 la rotation lente ? du bien cédé au cas où sa
 les stocks en mauvais Oui valeur de réalisation est
état ? Oui inférieure à son coût
 La valeur de Non d’entrée en stock
réalisation?

74 | P a g e
Points forts :

 L’existence d’un progiciel ERP qui assure la circulation de l’information entre


les services.
 Les stocks même s’ils ne sont pas protégés ils sont assurés.
 La tenue des fiches de stocks se fait par système.
 Le rapprochement inventaire physique/inventaire théorique est assuré.
 La mise jour des fiches de stocks et de l’inventaire permanent est mensuelle.
 Le contrôle physique des stocks est mensuel.
 Les comptages se font par zone puis on les rassemble pour faciliter l’opération.
 Les zones de stockages sont réparties en 10 zones.
 Les prix de revient sont contrôlés par la comptabilité.

Points faibles :

 Pas de fiches de fonctions.


 Les stocks ne sont pas correctement protégés.
 Les stocks minimaux et maximaux ne sont pas déterminés.
 Les mouvements des déchets ne sont pas saisis.
 Les techniques de mesure pour chaque type d’article ne sont pas identifiées.
 Les écarts ne sont pas comptabilisés.
 Les stocks détenus pour le compte de tiers ne sont pas isolés.
 Les marchandises en mauvais état ou inutilisables sont identifiées en fin
d’année seulement.
 La politique de dépréciation des stocks ne prend pas en considération la valeur
de réalisation.

Service : trésorerie

Question Réponse Impact

Les séparations de fonctions Les séparations de -risque de sous estimer


sont suffisantes fonctions ne sont pas l’importance d’une
suffisantes fonction qui pourrait
75 | P a g e
affecter le cycle
Tous les règlements émis par Ils sont tous justifiés -équilibre entre flux
l'entreprise sont justifiés par physiques et flux
des dépenses réelles monétaires
Tous les règlements sont -règlements bien établis et
bien contrôlés permettront
 autorisés Oui de contrôler les sorties
 transmis à leurs Oui d’argent
bénéficiaires Oui
 comptabilisés Oui
 enregistrés sur la
bonne période
Les dépenses réalisées sont -permet l’enregistrement
correctement des dépenses dans les
classes correspondantes
 évaluées Oui
 imputées Oui

SEPARATION DE
FONCTIONS

Apprécier la séparation de
fonctions en ce qui
concerne :
S'il existe un système de
double signature:
-éviter le risque de
 les signataires sont-ils complicité ou de
indépendants l'un de Oui manipulation.
l'autre?
 chaque signataire -la signature vient
procède-t-il au contrôle approuver la crédibilité du
des titres de paiement? Oui titre c’est pour cette raison
que le signataire est tenu de
 Les titres de paiement
vérifier les titre avant de
vierges (chèques,
lettres chèques procéder à la signature.
Oui
manuelles ou
informatiques, billets -éviter le risque de vol et de
À ordre sont-ils fraudes.
conservés dans un
coffre ?
76 | P a g e
 Leur utilisation est-
elle contrôlée (suivi
des séquences Oui
numériques par
exemple) ? -la séquence numérique
S'il existe des stocks
permet d’identifier les titres
importants de timbres poste,
déjà émis et ceux non
timbres fiscaux, bons (repas,
encore émis.
essence...), font-ils l'objet de Non
contrôles appropriés ? -excès de consommation
d’essence
-plus de charges pour
l’entreprise
AUTORISATION DES
DEPENSES

Le règlement des dépenses Oui -l’entreprise ne règle pas


en espèces est-il limité à un ses fournisseurs en espèce
montant raisonnable ? pour éviter de détenir des
sommes d’argent colossales
dans ses coffres et pour
faciliter également la
procédure de règlement.
Est-il interdit de payer des Non -double paiement des
duplicata de facture ? factures

Les pièces justificatives des Oui -le bon à payer sert de


dépenses reçoivent elles pièce justificative pour tout
un «bon à payer» avant règlement.
émission des titres de
règlement ?
Ce bon à payer est-il : -éviter qu’ils tombent dans
 Donné par des personnes les mains des
autorisées ? Oui manipulateurs.
 Donné uniquement si les
pièces ont fait l’objet de Oui
tous les contrôles prévus
par la procédure (voir
contrôle des factures) ?
Les signataires du bon à -l’information et les
payer et des titres de documents nécessaires sont
paiement disposent-ils de Oui communiqués au signataire
77 | P a g e
tous les éléments nécessaires pour faire un contrôle
pour vérifier que les efficace
contrôles ont été bien faits
(commandes, bons de
réception, facture….) ?
Procèdent-ils à des Oui -Pour s’assurer de leur
sondages ? capacité à bien accomplir
cette mission
Les signataires des titres de Oui -Contrôle des bons à payer
paiement ont-ils les moyens établis
de vérifier que le bon à payer
a été donné par une personne
autorisée (spécimens de
signature, liste des
délégations de pouvoir…) ?
La déduction des acomptes, Oui -bénéficier des acomptes et
avoirs…est-elle vérifiée des avoirs dont l’entreprise
avant signature du titre de a droit
paiement ?
CONTROLE DES
PAIEMENTS

Les titres de paiement sont- -payer les montants dus


ils rapprochés avec les pièces -régler aux bénéficiaires
justificatives lors de la -risque d’erreurs plus élevé
signature des titres en ce qui
concerne : Oui - des échéances de
 Les montants
paiement différentes
 Les
Oui peuvent créer des conflits
bénéficiaires
 Le report sur entre l’entreprise et son
les talons Non fournisseur
 Les échéances
Non
Les signataires des titres de -éviter les doubles
paiement ou le caissier paiements
annulent-ils les factures Oui
payées pour éviter les
doubles paiements (si
l’entreprise paye sur relevé,
toutes les factures qui
figurent sur le relevé doivent
être annulées) ?
Les soldes des comptes Oui -identifier les doubles
fournisseurs sont-ils analysés
78 | P a g e
régulièrement pour identifier règlements
les doubles règlements ?
Les titres de paiement sont- Non -l’intermédiation de la
ils envoyés aux bénéficiaires comptabilité permet de
directement par le signataire contrôler et d’enregistrer
sans repasser par la
comptabilité ?
Pour les paiements en Oui -sert de pièce justificative
espèces, est-il exigé un
reçu ?

Les traites sont-elles Oui -procédure des traites


soumises à acceptation ? respectée

L’émission des chèques en Oui -éviter le risque de fraude


blanc (valeur, bénéficiaire
et /ou date) sont-ils
interdits ?
Les chèques erronés sont-ils Oui - éviter le risque de fraude
annulés et conservés pour
éviter leur réemploi ?

Contrôle-t-on les effets Non L’entreprise n’a pas


retournés après paiement ? d’impayé ce qui contribue
positivement à son cycle
achat
S’il existe un système de
double signature :
 Les Oui -responsabilisation de
signataires chacun
sont-ils
indépendants
l’un de
l’autre ?
 Chaque
signataire Oui
procède-t-il au -identifier toute fraude ou
contrôle des manipulation
titres de
paiement ?

Les titres de paiement Oui -contrôler leur utilisation


vierges (chèques, lettres
chèques manuelles ou -autoriser leur utilisation
informatiques, billets à ordre
sont-ils conservés dans un
79 | P a g e
coffre ?
Leur utilisation est-elle Oui -identifier les titres utilisés
contrôlée (suivi des et ceux non encore utilisés
séquences numériques par à l’aide de la séquence
exemple) ?
numérique
S’il existe des stocks -utilisation des timbres
importants de timbres contrôlés
postaux, timbres fiscaux, Oui -excès d’utilisation des
bons (repas, essence…), Non
font-ils l’objet de contrôles bons de repas et d’essence
appropriés ?
ENREGISTREMENT DES
PAIEMENTS :

Le système permet-il de
s'assurer que tous les
-comptabilité bien établie
 chèques
 traites -comptabilité reflétant la
 billets à ordre réalité des dépenses et des
 paiements en espèces règlements effectués par la
sont comptabilisés et trésorerie
correctement imputés
dans la bonne période ?
Oui
Les personnes chargées de Oui -adéquation
l'imputation des paiements paiements/comptabilité en
disposent elles de listes des ce qui concerne la liste des
comptes fournisseurs à jour ? comptes fournisseurs
Les imputations portées sur Oui -contrôle et vérification des
les paiements sont-elles comptes utilisés pour éviter
vérifiées avant toute erreur ou toute
enregistrement? imputation dans des
comptes non adéquats
En fin de période. la Oui -exploitation de la séquence
comptabilité est-elle numérique pour contrôler
informée des derniers les paiements
numéros de titres de
paiements utilisés?
La comptabilité s'assure-t- Oui -respect du principe de
elle que tous les titres de l’image fidèle

80 | P a g e
paiements émis sur la
période ont été
comptabilisés?
Les traites sont-elles Oui -l’échéancier permet à
également enregistrées sur l’entreprise d’encaisser de
un échéancier ? l’argent auprès de ses
clients puis régler ses
fournisseurs
Cet échéancier est-il Oui -annulation des comtes
régulièrement rapproché effets à payer pour lesquels
avec le compte collectif l’échéance est atteinte
"effets à payer" ?

Points forts :

 tous le règlements sont autorisés et comptabilisés.


 La plupart des fonctions de la trésorerie sont assurées.
 Le contrôle des talons des chèques est mensuel.
 Pas de règlement fournisseurs espèce.
 La réception d’un bon à payer est obligatoire avant émission des titres de
règlement.
 Le bon à payer doit porter le cachet et le nom du responsable.
 Le lettrage des factures se fait sur système.
 Les soldes des comptes fournisseurs sont analysés en fin de mois.
 Les chèques erronés sont conservés par la comptabilité.
 L’entreprise n’a pas d’impayé.
 Rapprochement bancaire mensuel.
 Contrôle talons.
 La mise à jour de la lise des comptes fournisseurs se fait sur système.

Points faibles :

 La séparation des fonctions n’est pas suffisante.


 Les bons de repas et essence ne sont pas contrôlés.
 Le paiement des duplicata de facture n’est pas interdit.
 Les titres de paiement ne sont pas rapprochés avec les pièces justificatives en ce
qui concerne le report sur les talons et les échéances.

Section 3  : propositions et recommandations.


81 | P a g e
1-Recommandations adressées au service achats :

 Mettre à jour le manuel des procédures par le collecte de données liées à


chaque procédure et en faisant le benchmarking des entreprises opérantes dans
le même secteur d’activité.
 Définir les responsabilités du délégué et informer les subordonnés de toute
décision de délégation.
 Pour éviter les retards de livraison nous proposons de créer une fiche dans
laquelle nous mettons les rubriques suivantes :

Fournisseur Nombre de jours de nombre de fois


retard

Une fois le nombre de retard dépasse 5 l’entreprise doit renoncer à faire des
transactions avec le fournisseur en question sinon procéder à le pénaliser.

 La comptabilité doit recevoir les bons de retour.


 Accorder plus d’importance à la qualité des matières reçues.
 Création d’un service d’audit interne pour assurer un contrôle périodique des
procédures d’achat.
 La même procédure proposée pour le retard des livraisons doit être appliquée
pour le retard dans la réception des factures avec un seuil de 10 retards.

2-Recommandations adressées au service réception:

 Faire un contrôle rigoureux sur la qualité des matières reçues et procéder à la


pénalisation des fournisseurs qui ne respectent pas les normes de la qualité.
 Veiller à ce que tous les bons de retours soient établis pour toutes les
anomalies.
 Contrôler plus efficacement les comptes avoirs en termes de quantités et de
prix.

3-Recommandations adressées au service comptable :

 La comptabilité doit recevoir tous les bons de retour pour pouvoir établir et
comptabiliser des avoirs.
 Réclamer les numéros manquants en effectuant un contrôle rigoureux.
 Demander des avoirs pour chaque litige.
 Les provisions doivent être saisies suite à une procédure : son montant devrait
intégrer tous les fournisseurs qui ont déjà eu des retards de livraison.

4-Recommandations adressées au service des stocks :


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 Elaborer une fiche pour chaque fonction dans laquelle on détermine avec
précision les compétences requises pour la fonction ainsi que les responsabilités
y afférentes.
 Intégrer un système d’alarme efficace pour mieux protéger les stocks.
 Déterminer une quantité minimale et une maximale des stocks à détenir en se
basant sur des donnés précédentes des quantités détenues par l’entreprise ces
derniers mois et sur les prévisions.
 Saisir les mouvements des déchets pour pouvoir les exploiter dans d’autres
activités (recyclage, chauffage, vente…)
 Identifier la technique de mesure pour chaque type d’article pour pouvoir les
valoriser correctement.
 Comptabiliser les écarts pour les ajuster par la suite.
 Isoler les stocks détenus pour le compte des tiers pour ne pas les confondre
aves les stocks de l’entreprise.
 Identifier les marchandises en mauvais état au cours de l’exercice pour s’en
débarrasser et libérer de l’espace.
 Etablir des provisions pour la valeur de résiliation.
5-Recommandations adressées au service trésorerie :
 Intégrer plus de fonctions avec un responsable pour chaque fonction.
 Contrôler l’utilisation des bons de repas et d’essence en utilisant une fiche dans
laquelle on met :

Bénéficiaire Type de bon Nombre de bons utilizes

 Interdire le paiement des duplicatas


 Faire un rapprochement des titres de paiement avec les pièces justificatives en
ce qui concerne le report sur les talons et les échéances.

La partie pratique constitue le résultat d’un essai d’audit du cycle achat de la SME
FANTASIA à l’aide d’un questionnaire qui a servit de moyen de collecte
d’informations auprès des services qui rentrent dans le cadre du cycle achat, l’analyse
des résultats a montré à quel point les procédures du cycle ont été respectées et a aidé
également à formuler des propositions et des recommandations pour améliorer les
procédures appliquées en vigueur.

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Conclusion générale
Aujourd’hui, parmi les défis que les entreprises se trouvent obligées de confronter, est
celui de l’assurance des ressources externes et plus particulièrement la matière
première qui est liée directement à l’activité de l’entreprise. De ce fait, nous pouvons
dire que c’est presque la deuxième raison –après celle de la recherche de la main
d’œuvre moins cher- qui pousse les entreprises à chercher d’autres marchés dans des
pays étrangers, afin de garantir leurs ressources en matières premières.

Néanmoins, dans un marché où la concurrence ne cesse de s’intensifier, être proche des


ressources externes ne suffit pas pour pouvoir vendre. Mais aussi, il faut une bonne
gestion du processus achat : depuis la phase de l’expression du besoin jusqu’à la phase
du paiement des factures. C’est pour cette raison que les entreprises tendent, ces
dernières décennies, à introduire des nouvelles missions dans son processus de
fonctionnement en général, à savoir la mission d’audit interne. En effet, l’auditeur
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interne a pour mission de d’auditer, non seulement la fonction achats, mais aussi
l’ensemble des services constituant l’entreprise.

Comme nous l’avons déjà démontré, le cycle achat-fournisseur est un cycle très
complexe puisqu’il est en relation perpétuelle avec les différents services de
l’entreprise. De ce fait, les managers des entreprises se doivent de lui donner une
importance à la hauteur du rôle que joue et qui va jouer dans le futur où les ressources
seront moins abondantes.

Finalement, il semble obligatoire de signaler qu’il y a un manque relatif de réflexion


dans le cadre de la fonction achat et son rôle dans la performance de l’entreprise (peu
d’ouvrages ont effectivement traité ce sujet).Mais notre travail met en exergue
l’importance de cette fonction et en même temps le faible intérêt que les directions
générales portent encore à ce sujet. Ceci se reflète clairement dans les failles que nous
avons détectées en élaborant ce travail.

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Bibliographie
« Audit et commissariat aux comptes », Alain Mikol, Edition 2010.

« Le manuel des achats : processus, management, audit », Roger PERROTIN,


François SOULET DE BRUGIERE.

Mémoire de 3ème cycle d’Edgar G.A POPSSI-MANZIMBA.

http://www.memoireonline.com/07/08/1263/m_l-audit-de-la-fonction-
approvisionnement.html

http://fr.scribd.com/doc/30335015/audit-achat

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Table des matières

Dédicaces .....................................................................................................................1
Remerciements...............................................................................................................2
Avant- propos.................................................................................................................3
Plan du rapport...............................................................................................................4
Introduction générale.....................................................................................................5
Cadre Conceptuel...........................................................................................................8
PartieI:présentation préliminaire………………………………………………………9
Introduction....................................................................................................................9
Chapitre1:présentation de la fonction audit................................................................9
Section 1 : Définition du concept et étapes du fonctionnement…………………..9
1- Définition, utilité et objectifs de l’audit ……………………………………9
1-1 Définition et origines du concept ……………………………………...9
1-2 Apports de l’audit…………………………………………………......11
 1-3Objectifs de l’audit…………………………………………………….15
2 -Etapes à suivre dans la réalisation d’un audit……………………………..16
Section 2 : Typologie de l’audit………………………………………………...18
1- Audit interne (audit par cycle) …………………………………………….18
1-1 définition de l’audit interne …………………………………………....18
1-2 objectifs de l’audit interne……………………………………………...20
2 -Audit externe……………………………………………………………….21 
2-1 Définition de l’audit externe…………………………………………...21
  2-2 Objectifs de l’audit externe…………………………………………….23
3-Audit légal…………………………………………………………………...25
4-Audit contractuel…………………………………………………………….26
Chapitre 2 : présentation de l’audit du cycle achat………………………………...26
Section 1 : composantes du cycle achat…………………………………………26
1-Expression du besoin………………………………………………………...28
2-Consultation des fournisseurs………………………………………………..28
3-Passation de la commande…………………………………………………...29
4-Réception de la marchandise………………………………………………...30
5-Réception et traitement de la facture………………………………………...31
6-Règlement des factures………………………………………………………31
Section 2 : les services à auditer dans le cadre de l’audit cycle achat…………..32
1-Services initiateurs de la commande…………………………………………32
2-Service achats………………………………………………………………...33
3-Service réception……………………………………………………………..33
4-Service stocks………………………………………………………………...33
5-Service comptable …………………………………………………………...33
Conclusion……………………………………………………………………………33
Mise en application…………………………………………………………………...34
Partie II : Champ d’application et essai d’audit du cycle achat………………………35
Introduction…………………………………………………………………………..35

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Chapitre1 : Présentation de l’entreprise d’accueil…………………………………35
Section 1 : Historique………………………………………………….……...36
Section 2 : Fiche technique…………………………………………….……..38
Section 3 : Organigramme…………………………………………….……...39
Chapitre 2 : Essai d’audit du cycle achat………………………………….……...48
Section 1 : prise de connaissance au moyen d’un questionnaire et des
entretiens…………………………………………………………………………….48
1-procédures achats locaux…………………………………………………48
2-procédures achats importés………………………………………………49
Section 2 : analyses des résultats……………………………………………..51
1-Organisation générale………………………………………………….....52
2-Service achats………………………………………………………….....54
3-Service comptabilité…………………………………………………...…61
4-Service réception……………………………………………………...….66
5- Service stock………………………………………………………….....69
6-Service trésorerie……………………………………………………...….81
Section 3 : propositions et recommandations………………………………....87
1-recommandations adressées au service achats…………………………...87
2-recommandations adressées au service réception ……………………….88
3-recommandations adressées au service comptabilité…………………….88
4-recommandations adressées au service stocks…………………………...89
5-recommandations adressées au service trésorerie………………………..89
Conclusion…………………………………………………………………………..90
Conclusion générale………………………………………………………………...91
Bibliographie………………………………………………………………………..92
Table des matières......................................................................................................93
Annexes

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Annexes

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