Rapport Audit Cycle Achat
Rapport Audit Cycle Achat
Rapport Audit Cycle Achat
Je dédie ce travail
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Remerciements
Je tiens tout d’abord à remercier Mr,Abdelhaq LAHFIDI
enseignant chercheur à l’école nationale de commerce et
de gestion Agadir.
Je remercie également Mlle Khadija ELKHAROUID
mon maitre de stage et chef comptable à la SME Fantasia,
de m’avoir accueilli comme stagiaire au sein de son
département, pour son encadrement, ses conseils et la
confiance qu’elle m’a accordé tout au long de mon stage.
Je tiens à remercier particulièrement Mr Othman
NAHIRI, comptable fournisseurs, pour l’attention et
l’aide qu’il m’a apporté pendant mon stage au sein de la
SME.
Enfin, je tiens à remercier tout le personnel de la SME
FANTASIA, et l’ensemble de l’équipe du service
comptable pour leur accueil et leur disponibilité pendant
la durée de mon stage.
Toutes ces personnes qui ont contribué, par leur
disponibilité et leur bonne humeur, à rendre mon stage
enrichissant et motivant.
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Avant-propos
Ainsi avec la nouvelle reforme universitaire qui était mise en place depuis l’année
universitaire 2006-2007, les ENCGistes sont amenés à la fin de chaque année
universitaire, ceci dès la 3èmeannée, à effectuer des stages de formation dans différents
organismes et sociétés. Cela ne représente pas seulement une obligation à laquelle ils
doivent se soumettre mais encore plus : c’est un complément très essentiel et
nécessaire à leur formation.
Je reviens à dire que toute voie que l’ENCG d’Agadir juge bonne et apte à compléter
la formation de ses étudiants et à valoriser leur profil est sollicitée sans aucune
hésitation par la présence permanente et l’aide continue d’un bon nombre
d’organismes et de sociétés.
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Plan du rapport :
Introduction
Cadre conceptuel
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Introduction générale
C’est avec enthousiasme que j’effectue ma 4éme année option gestion financière et
comptable au sein de l’école nationale de commerce et de gestion Agadir.
Dans un marché de travail ou la demande des cadres formés dans des domaines du
contrôle de gestion et d’audit accroit d’autant plus que des cadres financiers j’ai choisi
de travailler sur un thème lié au métier d’audit à savoir l’audit par cycle afin de
compléter ma formation en matière de gestion financière et comptable et pour avoir
une polyvalence qui me permettra de gérer et contrôler en même temps et parce que
finalement on ne peut pas auditer des tâches et des fonctions tant qu’on est pas en
mesure de les bien connaitre et de les bien maitriser.
Dans une première partie, je présenterai le cadre conceptuel du thème audit cycle achat
à savoir : les définitions la typologie ainsi que l’utilité de la fonction audit au sein de
l’entreprise.
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quelles sont les perspectives d’avenir s’offrant à elle pour atteindre ses objectifs de
croissance et de performance et assurer sa pérennité.
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Dans une première partie nous allons présenter le cadre conceptuel de notre étude car
la partie théorique constitue la base qui permettra de bien cerner le thème de notre
étude sur un plan conceptuel.
Donc, dans la présente partie nous allons donner quelques définitions de l’audit, sa
typologie et nous allons se focaliser par la suite sur l’audit cycle achat thème de notre
étude.
L’audit a connu un développement important ces dernières années. Il est utilisé tant sur
le plan interne qu’externe pour des missions légales tel que le commissariat aux
comptes ou contractuelle, il est donc essentiel de faire une présentation de la fonction
audit qui nous permettra de comprendre son fonctionnement et sa démarche.
Dans le présent chapitre nous allons donner une définition de la fonction audit, son
utilité ainsi que ses objectifs et nous illustrerons par la suite sa typologie.
Audit vient du latin audire, qui signifie écouter (auditoire, auditorium, nerf auditif,
etc).le mot audit utilisé aujourd’hui en France a bien cette racine latine, mais sa
signification actuelle nous vient des Etats Unis où « to audit » signifie « contrôler,
surveiller, inspecter, vérifier » auditor est traduit en français par auditeur1.
Définition n°1 :
L’audit est l’examen par un professionnel compétent et indépendant, en vue de
l’expression d’une opinion motivée sur la régularité, la sincérité et l’efficacité d’une
information ou d’une série d’opérations d’une entreprise par référence à des critères de
qualité2
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Définition n°2 :
Définition n°3 :
Vérifier la conformité du traitement des faits avec les règles, les normes et les
procédures dans l’entreprise.
1
Définition n°4 :
L’audit est l’outil de la maitrise des risques et le garant de la sécurité des biens et des
personnes. C’est un remède qui agit en forçant la prise de conscience puis l’action.
C’est une option qui agit au niveau des organes défaillant à condition que l’on suive les
recommandations3.
Définition n°5 :
C’est l’activité qui est appliquée en toute indépendance des procédures cohérentes et
des normes d’examen en vue d’évaluer l’adéquation et le fonctionnement de toute ou
partie des actions menées dans une organisation par référence à des normes4.
Définition générale :
On peut donner une définition générale à l’audit qui se résume à :
L’Audit est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une
assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les
améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée.
L'audit aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche
systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle, et
de gouvernement d'entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur
efficacité.
1
« Audit et commissariat aux comptes », Alain Mikol, Edition 2010.
2
« le manuel des achats : processus, management, audit », Roger PERROTIN,
François SOULET DE BRUGIERE.
3
Olivier LEMANT et pierre SHICK. « Guide self audit », éd d’organisation,
paris, 1995, p : 155
4
M. Gervais
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L'audit est une pratique maintenant largement admise qui étend progressivement son
action à toutes les activités de l'entreprise : après le domaine comptable, les audits ont
porté sur le système de production, puis l'environnement, la sécurité et maintenant
l'éthique pour ne citer à titre d'exemple que quelques-uns des champs couverts.
L'audit a par ailleurs un coût, il est consommateur de temps, générateur de stress pour
les personnes des services audités et parfois de gaspillage dans la mesure où des audits
se succèdent avec le même objet. D'où des interrogations : Pourquoi a-t-on recours à
l'audit ? Quel est l'apport de cette pratique ? Où réside son utilité ?
Tout manager a pour rôle de fixer des orientations et d'en assurer la réalisation : cela
signifie apporter les moyens nécessaires (fixation des modalités de travail au travers
des procédures, détermination des compétences, soutien dans l'action) et vérifier
régulièrement la mise en œuvre. Le contrôle fait donc partie intégrante du rôle de
manager. Or, soit par manque de temps, soit par désintérêt, soit même par
incompréhension de l'importance de cette facette de son rôle, souvent le contrôle
régulier est laissé de côté par les managers. Pour pallier cette carence, les
organisations ont recours à l'audit conçu comme une pratique de substitution, organisée
et transversale.
En première analyse, une des fonctions de l'audit est donc de vérifier la bonne marche
d'un service. L'auditeur, dans ce cas, agit en quelque sorte par délégation du manager.
Comme dans toute délégation, le manager définit l'objectif visé (ce dont il veut
s'assurer), le champ couvert (l'activité et la période faisant l'objet du contrôle), se fiant
à la compétence de l'auditeur pour déterminer les méthodes à utiliser. À l'instar du
manager, l'auditeur peut être amené à vérifier l'application des procédures, la bonne
utilisation des moyens, la pertinence des objectifs, la compréhension de la politique du
service, le degré de mobilisation du personnel… c'est-à-dire l'ensemble des
préoccupations d'un manager.
2) Le bilan de fonctionnement :
Plus l'entreprise est grande, plus la distance entre la direction et le terrain s'élargit. Or
pour prendre ses décisions, la direction s'appuie sur les informations remontées par la
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ligne hiérarchique dont elle doit s'assurer de la fiabilité et de la pertinence. Pour ce
faire, elle a recours à des audits qui lui attestent le bon fonctionnement du système
d'information. Les audits comptables, par exemple, vérifient l'exactitude des comptes,
c'est-à-dire la réalité des transactions, la conformité des écritures aux règles financières
et comptables. Ce type d'audit a pour but de protéger la direction de l'entreprise contre
des inexactitudes, volontaires ou non, susceptibles de l'induire en erreur.
4) Le souci de vérité du management :
Connaître et comprendre la réalité des situations est une nécessité absolue. Comment le
faire alors que le temps manque ? La haute direction peut-elle d'ailleurs le faire elle-
même sans paraître manquer d'objectivité ? Par exemple le climat social se détériore,
l'efficacité d'un service est faible et pourtant son responsable affirme tout le contraire.
Un audit sera commandé pour faire le point, établir la réalité des faits. Le recours à
l'audit est signe de transparence. Il permet de mettre d'accord les parties.
5) Le besoin d’investigation :
Les cabinets d’audit et les agences de notation ont pour rôle majeur de contribuer à la
détection des actions frauduleuses est l’affaire ENRON en est un exemple à illustrer.
Les Big Four ou Fat Four (littéralement, les « quatre gros ») sont les quatre plus
grands groupes d'audit financier au niveau mondial :
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Ernst & Young (E&Y)
KPMG
PricewaterhouseCoopers (PwC)
Les Big Four succèdent aux Big Five, qui comprenaient, outre les entreprises citées ci-
dessus, la firme Arthur Andersen, qui a disparu en 2002 suite à l'affaire Enron. Elles-
mêmes ont succédé aux Big Six après la fusion de Coopers & Lybrand et de Price
Waterhouse en 1998.
Si tous les Big Four sont présents mondialement et peuvent assurer une couverture
globale à leurs clients, du fait de l'histoire et de développements contrastés, les
positions de marché de certains réseaux au niveau local sont très inégales. Ainsi
KPMG est très puissant au Benelux, alors que Deloitte est numéro un dans la péninsule
ibérique, suite au rachat des cabinets Andersen portugais et espagnols.
Dès lors les Big Four en position de challengers dans certains pays se contentent de
missions provenant de clients dont la maison mère se situe à l'étranger (missions dites
de referred-in) alors que les cabinets puissants localement ayant de grandes
multinationales comme clients effectuent l'audit de l'ensemble du groupe et fournissent
des missions aux cabinets du réseau à l'étranger, en fonction de la localisation des
filiales du client dans le monde (missions de referred-out)
S'il apparaît aujourd'hui que les Big Four sont très puissants dans le domaine de l'audit
financier et comptable, des problèmes de manque de concurrence font débat et
notamment se pose la question des conséquences d'une hypothétique "nouvelle affaire
Enron". Toutefois, les observateurs du secteur s'accordent à dire que l'émergence d'un
cinquième réseau global est fantaisiste (pour information, le 5ème réseau international
d'audit et de conseil est BDO avec un chiffre d'affaires près de 4 fois inférieur à 5,3
milliards de dollars en 2010).
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emprunteurs, dans ce cas précis, peuvent être des entreprises privées ou publiques, des
Etats, des collectivités locales comme les départements ou les régions, des communes.
Le tableau suivant nous propose une revue des différentes notes pour l'endettement
long terme dans les deux principales agences de notation :
Standard and
Moody's Commentaire
Poor's
Le risque est quasi nul, la qualité de la signature
Aaa AAA
est la meilleure possible.
Quasiment similaire à la meilleure note, l'émetteur
Aa AA
noté AA est très fiable.
Bonne qualité mais le risque peut être présent dans
A A
certaines circonstances économiques.
Baa BBB Solvabilité moyenne
A partir de cette note, l'affaire commence à être
Ba BB spéculative. Le risque de non remboursement est
plus important sur le long terme
La probabilité de remboursement est incertaine. Il
B B
subsiste un risque assez fort.
Risque très important de non remboursement sur
Caa CCC
le long terme.
Ca CC Très proche de la faillite, emprunt très spéculatif.
C D Situation de faillite de l'emprunteur.
L’affaire ENRON :
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Fondée en 1985 par Kenneth Lay, rejoint par la suite par Jeffrey Skilling, Enron est
devenue en termes de capitalisation boursière la 7e entreprise US. Encensée par la
presse et les analystes financiers comme nouveau modèle d’entreprise, sa valeur
boursière ne cessait de croître (90% en un an). La revue Fortune l’avait ainsi élue 6 ans
de suite comme l’entreprise la plus innovatrice.
Des dirigeants malhonnêtes, des auditeurs complices, des politiciens corrompus, des
financiers myopes, des salariés grugés.
1-3Objectifs de l’audit :
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Le suivi de
Le l'audit
rapport
Réalisation
de l'audit
Préparation
de l'audit
- Préparation de l’audit :
Il est nécessaire d’avoir une approche planifiée de l’audit pour couvrir toutes les parties
du système et tout les processus, La planification doit prendre en considération la
nature critique d’un processus, et il est possible d’augmenter la fréquence de l’audit
dans certains domaines.
Le plan d’audit est un document qui doit être validé par l’entité auditée. Il doit être
conçu pour offrir toute souplesse d’adaptation.
Pour le choix des auditeurs, il faut tenir compte des critères suivants :
Confidentialité;
Objectivité;
Aptitude à la communication et à l’écoute;
Adaptation aux circonstances;
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Capacité d’analyse, justice de jugement.
Formation dans les domaines à auditer, les techniques d’audit, les
techniques d’entretien et de communication, les codes, les règlements,
les normes et avoir une connaissance technique suffisante du domaine
audité.
- Réalisation de l’audit:
La mission de l’audit consiste à vérifier si les procédures sélectionnées pour l’audit
sont suivies en pratique.
Les auditeurs utilisent les méthodes suivantes pour cela :
- Le rapport :
Une fois l’audit est passé, il y a en effet deux phases :
L’auditeur attend les réponses avant d’envoyer son rapport à son siège. Pendant cette
période, il peut relever des remarques si la réponse lui parait convaincante, si non, il la
joindra au rapport, cette phase durera généralement 15 jours.
Le taux de refus est très faible (moins de 0,3% du plan mondial selon les statistiques
publiées par l’ISO)
Les audits de rappel sont également rares, le cas général est l’acceptation avec les non-
conformités et remarques auxquelles elle aura une réponse, mais dont la résolution sera
vérifiée lors du prochain audit.
Il est évident qu’il vaut mieux essayer de faire relever les remarques par l’auditeur,
pour cela, la réponse doit être rapide et circonstanciée, mais surtout, ne pas renforcer le
formalisme inutilement (beaucoup d’entreprises le font suite à l’audit). Il peut être utile
de faire appel à un consultant en cas de doute ou d’appeler l’auditeur lui-même.
Répondant ensuite de façon détaillée, joindre les méthodes et procédures modifiées,
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des premiers enregistrements de façon à être convaincants. Si l’auditeur doute encore,
cela aidera le comité de certification à prendre la bonne décision.
- Le suivi de l’audit :
L’audit permet alors de maintenir dans l’entreprise un esprit d’ordre et de méthode, ce
qui n’est pas négligeable. Il peut également aider à résoudre des dysfonctionnements
car la critique est parfois plus simple de l’extérieur.
Essayons donc de profiter au mieux de ces audits, en utilisant, tous les apports utiles
tout en canalisant les remarques ou suggestions trop formalistes.
Après avoir défini la fonction Audit, ses apports, ses objectifs ainsi que ses étapes
nous allons présenter maintenant les différents types d’audit à savoir :
« L'Audit Interne est une activité indépendante et objective qui donne à une
organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses
conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette
organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et
méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle, et de
gouvernement d'entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur
efficacité5. »
Nous avons opté dans notre étude pour ce type d’audit à savoir l’audit par cycle car
l’entreprise d’accueil ne fait pas recours à un audit externe, nous allons donc procéder
à une analyse un peu plus détaillée de l’audit interne puisqu’il a été choisi par
l’entreprise pour améliorer la performance de ses cycles.
L’audit interne est une procédure indépendante, objective et neutre exercée en équipe
au sein d’une entreprise par des personnes formées. Cette activité a pour but d’induire
une amélioration des performances de l’entreprise en s’assurant de son bon
fonctionnement et en apportant des conseils.
L’audit interne n’est pas chargé de produire des rapports mais plutôt d’aider
l’entreprise à atteindre ses objectifs, même si ça se fait le plus souvent par l’émission
d’un compte-rendu comportant plusieurs recommandations.
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En cas de dysfonctionnement au sein de l’entreprise, l’audit interne est tenu de décrire
de façon détaillée le problème et les risques (diagnostic et pronostic) en vue d’une mise
au point. Ce processus comporte des contrôles réguliers (malgré que la définition ne le
mentionne pas) dans le cadre d’investigations chargées de veiller au bon déroulement
des opérations. Dans certains cas, ces contrôles peuvent paraître incongrus et déplacés.
Mais ils sont nécessaires pour avoir une vue d’ensemble du fonctionnement global de
l’entreprise.
Suite à ce suivi, des recommandations sont émises. L’auditeur interne est dans
l’obligation de revenir sur le terrain pour constater qu’elles ont bel et bien été mises en
œuvre. Il ne faut pas oublier que l’audit interne est exigible d’une prestation de service.
Elle doit être en mesure d’induire des résultats positifs réels et concrets.
Donc, de façon générale, l’audit interne a un champ d’action qui touche principalement
trois processus :
Le management de risque est une notion intriquée. En effet l’audit interne est en
mesure de gérer les facteurs pouvant entraver la réalisation d’un objectif en procédant à
l’adaptation de l’organisation. Il faut savoir qu’un risque se matérialise par la survenue
d’un évènement contraignant ne s’adaptant pas avec le mode de fonctionnement actuel.
Ainsi il peut être à l’origine d’un échec dans l’atteinte des objectifs. Donc, il est
important de savoir que ce n’est pas l’évènement fortuit qui est la cause de l’échec
mais plutôt la non prévoyance du risque et le maintien de la même organisation.
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niveau du fonctionnement de l’entreprise pour éviter les échecs.
Dans cette optique, il est donc possible de définir le management de risques comme
étant une procédure à trois temps (avant, pendant et après)
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Objectifs:
vers quoi faut il
tendre?
Pratique
Procédures:
administrative:
que faut il faire?
qu'est ce qui est fait?
2 -Audit externe :
A l’instar de toute organisation, une institution financière est tenue de faire un rapport
détaillé de ses ressources et de ses activités. Elle doit mettre en place des processus
comptables ainsi que des systèmes de contrôle qui reflètent la nature et les
aboutissements de ses opérations.
Pour que ces parties puissent obtenir une confirmation concrète de ces informations, ils
ont alors recours à l’audit externe.
L’audit externe est mis en œuvre par un organisme indépendant chargé de vérifier la
validité des informations communiquées aux parties par les institutions. Ainsi, l’audit
externe se définit comme étant un examen indépendant et formel de la situation
financière d’un organisme ainsi que de la nature et des résultats de ses activités. Cette
étude est mise en œuvre par des commissaires aux comptes professionnels. Ils ont pour
but de s’assurer de la pertinence des rapports de la direction et de la crédibilité des
états financiers. Elle permet également de dresser la responsabilité des institutions dans
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la gestion des capitaux des bailleurs et d’objectiver les points faibles des suivis
internes.
Les travaux d’audit externes peuvent varier énormément en fonction des objectifs. En
effet, un auditeur externe est en mesure d’effectuer différents types d’audit :
Le type d’audit externe le plus répandu est l’audit des états financiers.
une opinion sans réserve : stipule que les états financiers de l’institution sont
représentés de façon transparente et fidèle. C'est-à-dire qu’ils ne comportent
aucune anomalie significative.
une opinion avec réserve : reflète des problèmes de gestion qui ne permettent
pas à l’auditeur d’exprimer une opinion sans réserve.
une opinion défavorable : est émise lorsque les normes comptables ne sont pas
respectées et que les états financiers sont biaisés.
Enfin, il est important de savoir que l’audit externe est soumis à des « normes d’audit».
Les normes d’audit prévoient que l’auditeur réalise un travail contentieux en vue de
confirmer concrètement que les états financiers d’une institution ne présentent aucune
anomalie significative. Une donnée est qualifiée de significative si son omission ou son
inexactitude peut influencer la décision des destinataires des états financiers.
Les normes d’audit reconnues et mises en place par l’ordre professionnel des
experts-comptables du pays ;
Les normes reconnues dans le pays où sont implantés des ordres professionnels
de longue date (France, Etats-Unis…) ;
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Si l’auditeur a le choix, il est toujours préférable d’avoir recours aux normes
internationales d’audit.
Enfin, il est primordial de différencier entre les audits externes et les contrôles menés
par les autorités de supervision bancaire ou par la banque centrale. Le contrôle est une
procédure réglementaire menée par un inspecteur. Son étendue est beaucoup plus
étendue que celle des audits.
information
fiable
23 | P a g e
1. Dans le premier cas, on parle d’audit première partie lorsqu’il est réalisé par
l’entreprise pour l’entreprise. Il s’agit des audits internes. En outre, l’audit
interne réalisé par un auditeur externe rentre également dans cette « famille ».
2. Dans le deuxième cas, on parle d’audit seconde partie (à tort, car on dit
« second » s’il n’y a pas de « troisième », mais trêve de grammaire…) lorsqu’il
est réalisé par un client par exemple. Il s’agit de l’audit fournisseur ou audit
externe.
3. Dans le dernier cas, on parle d’audit tierce partie lorsqu’il est réalisé par un
organisme indépendant dans le cadre d’un audit de certification par exemple.
Dans tous les cas de figure, la conduite de tous ces audits est régie par les principes
(déontologie, présentation impartiale, conscience professionnelle, indépendance,
approche fondée sur la preuve) et bonnes pratiques.
Il est nécessaire de préciser que l’audit de première n’est que l’audit interne et que
l’audit de seconde et de tierce partie ne sont que des audits externes.
Audit interne :
Les audits internes, appelés parfois « audit de première partie » sont réalisés par, ou au
nom de, l’organisme lui-même pour des raisons internes et peuvent constituer la base
d’une auto-déclaration de conformité.
Audit externe :
Les audits externes comprennent ce que l’on appelle généralement les « audits de
seconde ou de tierce partie ».
Les audits de seconde partie sont réalisés par des parties, telles que des clients,
ayant un intérêt dans l’organisme, ou par d’autres personnes en leur nom.
Les audits de tierce partie sont réalisés par des organismes externes
indépendants. De tels organismes, généralement accrédités fournissent
l’enregistrement ou la certification de conformité à des exigences comme celles
de l’ISO 9001 ou 14001 ou NF ISO/CEI 27001 relative aux systèmes de
management de la sécurité de l'information.
24 | P a g e
1ère partie Interne Interne à Défini par Audit par Assurer l'entretien, le
l'organisme l'organisme l'organisme de développement et
audité ou audité ses propres l'amélioration du
sous-traité systèmes et système
procédures
Une autre distinction entre l’audit légal et contractuel nous semble indispensable :la
différence est que l'audit légal étant imposé par l'état pour une opinion sur la régularité
et la sincérité des comptes de l'entreprise qui est auditée tandis que l'audit contractuel
est une volonté de l'entreprise pour émettre une opinion sur un plan précis de
l'organisation de l'entreprise.
3-L’audit légal
L’audit légal, représente des missions dûment prévues par la loi et notamment :
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Le commissariat aux comptes
La loi régit la profession du commissaire aux comptes, dont le rôle est de veiller
notamment à l’égalité des actionnaires, à la certification des comptes sociaux et/ou
consolidés, à prévenir les difficultés des entreprises, à révéler au procureur de la l’Etat
les faits délictueux.
Les commissaires aux apports, à la fusion, à la scission sont choisis sur la liste des
commissaires aux comptes inscrits. Il en est de même pour les commissaires à la
transformation.
4-L’audit contractuel
Est une mission convenue visant à émettre des recommandations, par rapport à un
objectif défini et à partir de la démarche d’audit (notamment dans le cadre d’audits
d’acquisition).
C’est une mission réalisée à la demande du chef d'entreprise, des associés, du comité
d'entreprise, etc. selon les cas, lors de :
Evaluation d'entreprises
Plan de continuation
Restructuration
Après avoir présenté la fonction audit sous les angles qui nous parait important à
définir, nous allons aborder la présentation de l’audit du cycle achat puisqu’il constitue
l’axe principal de notre étude et fera l’objet d’une mise en application
le bon
produit
au bon au bon
moment endroit
objectifs de la
fonction achat
de la dans la
bonne bonne
qualité quantité
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commence par l'expression d'un besoin à satisfaire par un acte d'achat et se termine
après que la commande a été livrée, reconnue conforme en qualité et en
quantité, stockée ou remise au service utilisateur et que le fournisseur ait été payé.
expression du
règlement de la besoin
facture
réception et
consultation
traitement de la
des fournisseurs
facture
Le processus d'achat approvisionnement comporte une grande diversité de tâches; on
peut les cerner à travers ses différentes phases suivantes:
1- expression du besoin :
Chaque service, à l'intérieur de l'entreprise, exprime ses besoins en remplissant ou
en faisant remplir un document appelé demande d'achat. Cet imprimé pré-
numéroté dont le tracé est fonction de la spécificité de chaque entreprise, doit être
établi en un nombre suffisant d'exemplaires.
Son intérêt est qu'il peutréception
permettredes
un bon suivi et une réaction rapide
passation dedu
la
marchandises commande
service demandeur en direction de l'approvisionnement.
Services
Service
Service Sercvice
Sercvice
initiateurs de stocks
stocks comptable
comptable
la commande
Service
Service Service
Service Service
achats réception
achats réception trésorerie
Le cadre conceptuel nous a permis de définir les concepts et les termes qui rentrent
dans le champ de l’audit pour pouvoir se familiariser avec le vocabulaire utilisé par les
auditeurs et les professionnels ,il nous a permis également de montrer la portée de
l’audit pour les entreprises, ses objectifs et son utilité.
Mise en application
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Partie II : Champ d’application et essai d’audit du cycle achat.
Dans une deuxième partie, nous allons présenter l’entreprise d’accueil qui constitue
notre champ d’application après avoir défini son secteur d’activité bien évidement pour
pouvoir la positionner puis nous allons présenter la clientèle et les concurrents de
l’entreprise ainsi que ses objectifs stratégiques.
Le Maroc est considéré comme l’un des pays exportateurs des agrumes et des
primeurs, ce secteur est très important pour l’économie nationale, malgré quelques
difficultés rencontrées et qui sont tributaires des conditions climatiques et
concurrentielles.
33 | P a g e
Avec une consommation estimée à moins de 20 kg par an et par habitant, contre plus
de 200 kg dans les pays de l’Union européenne, le Maroc apparaît comme un marché
faiblement utilisateur d’emballages. Si certains freins anciens au développement de
ce secteur perdurent aujourd’hui, d’autres disparaissent progressivement et l’on peut
même estimer que le contexte actuel pourrait favoriser un décollage significatif de
cette activité à moyen terme.
L’industrie marocaine de l’emballage est caractérisée par une très forte concentration.
Dans le cas du carton ondulé destiné aux exportateurs des fruits & légumes, les deux
principaux groupes qui partagent le marché sont GPC (Gharb Papier Carton) avec ses
trois unités de production de Mohammedia, Agadir et Kenitra, le groupe CMCP
(Compagnie Marocaine du Carton et du Papier) avec ses unités de Casa et d’Agadir.
Pour l’emballage bois, les principaux fournisseurs des exportateurs d’agrumes et de
primeurs sont concentrés au niveau de la région d’Agadir et on en cite particulièrement
FANTASIA, COMAMUSSY et la Société d’Emballage Ouled Aicha.
Section 1 : Historique.
34 | P a g e
En 1958, elle changea d’activité et se spécialisa dans la fabrication et la
commercialisation des emballages en bois pour les Agrumes et les Primeurs destinées
exclusivement à l’exportation.
Depuis cette date, FANTASIA accompagne les exportateurs d’une manière soutenue et
elle a participé activement à l’évolution de l’emballage, depuis le billot, la caisse
africaine, la floridienne, la caisse armée, le pack, le plateau hollandais et actuellement
le plateau européen avec l’introduction du kit et le montage en station.
Depuis 2004, FANTASIA s’est équipé de tunnels de séchage aux normes européennes
pour garantir la conformité sanitaire des matériaux d'emballages à base
de bois destinés au Commerce International.
Dans les années 90 Fantasia était une succursale du groupe PINAULT PRINTEMPS
REDOUTE mais actuellement elle est devenue une succursale du groupe CFAO.
Le groupe CFAO :
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A la fin de 2002, le groupe CFAO s’est implanté dans 28 pays d’Afrique, à l’île
Maurice et dans 6 DOM-TOM français. Le Groupe se développe aujourd’hui sur de
nouveaux marchés: l’Afrique méditerranéenne, ainsi que l’Afrique de l'est et Australe.
Au Maroc, le Groupe CFAO développe un chiffre d'affaires de 1 Milliard de DHS, à
travers les filiales suivantes:
INERMOTORS
ISUZU
COMAMUSSY
FANTASIA
MANORBOIS.
CFAO emploie plus de 10 000 collaborateurs, et possède plus de 140 filiales et 261
sites. En 2008, CFAO a affiché un chiffre d'affaires total consolidé de 2,864
milliards d’euros et un résultat opérationnel courant de 277 millions d'euros.
CFAO est une enseigne du Groupe Pinault-Printemps-Redoute, leader européen de la
distribution spécialisée et acteur majeur du luxe, qu’il a intégré en 1990.
36 | P a g e
Secteur d’activité Industrie du bois
Section 3 : Organigramme
37 | P a g e
38 | P a g e
ANALYSE DE L’ORGANIGRAMME DE LA S.M.E FANTASIA
1) Direction générale :
C’est l’organe de décision qui applique les directrices du conseil d’administration. Elle
assure le management stratégique de l’entreprise. En outre, elle veille à la coordination
des différentes fonctions au sein de FANTASIA. Dans sa mission, elle est assistée par
un service informatique et un secrétariat.
2) Direction commerciale:
Elle s’occupe de la gestion de toutes les opérations commerciales, les relations avec les
clients, le règlement des factures, la fixation des prix et l’établissement des contrats.
Ce service occupe une place primordiale au sein de la société. Dans le cadre de ses
relations extérieures, ce service entretient des relations avec la clientèle.
39 | P a g e
Après la réception du bon de réception, il envoie la facture avec un autre bon de
livraison.
Un sera délivré au magasinier.
Un au gardien.
Deux exemplaires sont classés dans le dossier facture.
En ce qui concerne les factures, s’il s’agit d’une facture comportant la TVA, le
service l’établit en six exemplaires :
Deux pour le service comptable.
Une classée dans le service facturation.
Trois pour le client.
Et s’il s’agit d’une facture exonérée, le service l’établit en neuf exemplaires:
Trois pour le Service Comptable.
Trois pour le client.
Trois pour le service des Admissions Temporaires.
3) Direction du Personnel:
3-1 le recrutement :
40 | P a g e
Sélections des candidatures : Quelles que soient les exigences du poste, les
candidatures ne répondent pas toutes aux critères préalablement choisis. Donc, la
première phase de la sélection est l’examen et le tri de ces dernières.
3-2 La rémunération :
Puisque le contrat du travail est un contrat à titre onéreux, la direction est tenue de
verser une contrepartie du travail fournit par l’employé deux fois par mois (sauf les
cadres), la première est à considérer comme une avance.
La direction a pour objet d’assurer les bonnes conditions de travail et elle a tout droit
d’intervenir en cas de conflits entre les salariés.
Dans le cadre de ses relations avec son personnel, la direction leur délivre un certain
nombre d’attestations sur leurs demandes à savoir :
Attestation de travail.
Attestation de congé.
Attestation de stage pour les stagiaires.
4) Direction technique:
Et pour que l’achat soit conclu, il faut passer par plusieurs étapes:
PROCESSUS DE FABRICATION
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Fonds de Têtes de Cotés de
caisses Montage
caisses caisse
- Déroulage
- Agrafage -Fabrication Afin d'optimiser
des tasseaux - Déroulage des la logistique et
- Séchage en pin placages l'espace de
-Stabilisation -Préparation - Encollage stockage,
et stockage des plaques de -Prépressage l'emballage est
têtes livré
- Pressage généralement en
-Assemblage Kit aux stations
de
conditionnem-
ent
Elle a pour mission la gestion des affaires administratives de la société, ses ressources
ainsi que sa trésorerie suivant les objectifs fixés par la direction générale:
Ce service est considéré comme un membre attaché à tous les services et toutes les
directions de la société. Il contient deux secrétaires, une standardiste qui s’occupe de
l’accueil, de la réception et de la transmission des appels téléphoniques ainsi que des
messages sur fax, et l’autre simplifie le travail administratif par l’organisation et la
préparation des documents ainsi que le classement, la correspondance, la
communication, le traitement de texte, le remplissage des chèques, des effets, des
déclarations de cession, des importations temporaires et l’établissement des factures.
43 | P a g e
Ce service emploie une seule personne qui s’occupe de la syntonisation, la
programmation et la circulation de l’information entre les services par un système de
réseau.
Le matériel informatique utilisé :
Le matériel utilisé par les agents comptables de la société se compose de:
Trois ordinateurs PC, et trois terminaux HP connectés au réseau de la société.
Deux imprimantes: une liée au réseau pour la comptabilité et les A.T, et l’autre
liée à un PC.
Le service comptabilité a ses propres programmes préparés par l’analyste
programmeur de la société. Ces programmes sont:
Programmes de comptabilité.
Programmes de gestion de stock.
Programmes des AT.
Programmes de paie.
Gestion des immobilisations.
Et la relation existante entre les deux c’est que se sont les I.T qui apurent les A.T c’est
à dire que l’entreprise n’est pas totalement dégagée des pénalités douanières sur les
matières entrantes qu’après vente effective des produits finis.
L'admission temporaire se fait en tenant compte du régime économique sous lequel est
placée l’entreprise. Ces A.T concernent la régularisation des matières premières
importées pour fabriquer les produits destinés à l’exportation, mais en respectant une
certaine durée de détention de ces matières c’est à dire dés leur réception jusqu’à
l’exportation des produits emballés.
Souscription de L’AT
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Enregistrement de L’AT
Demande de cautionnement
Dépôt de douane
46 | P a g e
Le connaissement original : garantie délivrée par le fournisseur au transporteur
pour le paiement des frais de transport. Il est envoyé au service import en 5
exemplaires ; 3originaux et 2 non endossable.
Le manifeste de chargement indique la nature des marchandises portées par le
bateau.
Après avoir reçu ces documents, le service établit un engagement d’importation qui
sera domicilié à la banque et transmit ensuite au transitaire, qui s’occupera du
dédouanement de la marchandise, à l’aide des documents suivants :
Déroulement :
1- Passation de la commande :
Le bon de commande est établit en quatre exemplaires par le service
demandeur et signé conjointement par le responsable administratif.
47 | P a g e
Le bon de commande est adressé par fax au fournisseur choisi.
L’original du bon de commande et une copie sont envoyés au
fournisseur qui doit accuser réception sur la copie et la retourner au
moment de la livraison.
Le BC est classé pour les importations au niveau du service achat ; pour
les achats locaux le BC est classé chez la comptabilité.
2- Réception :
La réception se fait par le promoteur qui a fait la commande.
Apres contrôle de qualité et de quantité le promoteur établit un bon de
réception signé.
Le bon de réception et une copie du bon de livraison sont transmis au
service achat ce dernier adresse la liasse complète (BC, BR, BL,
facture) au service comptabilité fournisseur.
3- Enregistrement des achats :
Les factures fournisseurs sont reçues et enregistrées au niveau de la
réception. Elles sont transmises par la suite au service comptabilité
fournisseurs.
Contrôles clés :
Déroulement :
1. Passation de la commande :
Le responsable achat envoi par fax ou par mail un bon de commande au
fournisseur étranger avec éventuellement les spécifications techniques
lorsqu’il s’agit d’une machine ou pièce de rechange ou matière première
(plan, dessin industriel…).
2. Réception :
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Apres confirmation du fournisseur de la date d’arrivée de la commande, le
responsable achat remet le dossier relatif à l’importation au service import-
export qui se charge des formalités d’importation (dédouanement, transit…)
Le dossier d’importation est constitué des pièces suivantes :
Facture fournisseur.
Engagement d’importation.
DUM.
Connaissement maritime, LTA,…
Facture de Marsa Maroc (désarrimage, acconage…).
Facture des frais de transit.
La fiche AT.
La lettre de crédit (crédit documentaire).
En cas d’importation machine ou accessoires, le dossier d’importation est
transmis directement à la comptabilité pour enregistrement, par contre, en
cas d’importation de matière première ou pièce de rechange, le dossier est
transféré au premier lieu au service réception puis au second lieu au service
comptabilité.
3. Enregistrement des achats :
Le service import-export :
Classe les dossiers d’importation MP.
Prépare une fiche d’importation par dossier.
Prépare le dossier d’importation et le remet soit au service réception
soit au service comptabilité.
Suit l’apurement des achats sous régime d’importation admission
temporaire pour perfectionnement actif(A.T.P.A).
Le service réception :
Rapproche le BC avec le BL et BR (cas des MP et pièces de rechange).
Saisie le bon de réception sur système informatique.
Note le numéro de réception sur le BP et remet le dossier au service
comptabilité.
Le service comptabilité :
Procède à la vérification de la facture avec les BL et BR saisie au
niveau du service réception.
Pique la réception sur système et procède a son enregistrement dans le
journal des achats.
Transmis le numéro de la pièce sur la facture et la classe dans le
journal achat.
Contrôles clés :
Service achats :
Points forts :
Points faibles :
Le manuel des procédures n’est pas régulièrement mis à jour ce qui risque de
ne pas être en mesure des nouvelles lois et procédures appliquées en matière de
gestion des achats.
Par la non actualisation du manuel des procédures l’entreprise risquera
également de travailler avec des méthodes anciennes qui ne sont plus adaptés
aux besoins du contexte actuel.
Les imprimés utilisés par l’entreprise ne sont pas vérifiables de ce fait on
complique la tâche pour l’auditeur qui est tenu de tout vérifier.
Les délégations de pouvoir qui ne sont pas bien définies ainsi que celles qui ne
font pas l’objet d’une diffusion pour l’entreprise risqueront de créer des conflits
entre direction, délégués et subordonnées.
51 | P a g e
L’adaptation des moyens aux besoins n’est pas vérifiée ce qui engendrera la
non satisfaction des besoins aussi en interne qu’en externe.
Service achats :
52 | P a g e
Tous les avoirs à obtenir Ils sont tous enregistrés -justificatif pour
sont enregistrés. ? revendiquer les avoirs
Apprécier la séparation de
fonction en qui concerne :
53 | P a g e
Comparaison bon de Oui Enregistrement du
réception/commande/facture montant exact des
? achats
Imputation comptable ? Oui
établis en
quantités et en valeur ?
signés par un
responsable, au vu de
la demande d'achat ?
Les autres achats font-ils L’appel d’offre n’est pas -on peut faire un appel
l'objet d'appel d'offre, au systémique d’offre pour des
moins au-dessus d'un certain montants faibles
-plus de coût
montant?
Existe-t-il une procédure La non existence d’une -plus de coût pour
permettant d'éviter les procédure permettant l’entreprise
commandes excessives ? d’éviter les commandes - cet absence de contrôle
excessives peut engendrer plus de
commandes excessives
Si des bons de commandes -Recours à d’autres
pré numérotés sont moyens plus compliqués
utilisés, leur séquence que la numérotation
numérique est-elle utilisée rend la tâche plus
pour : difficile pour le service
comptabilité
enregistrer les Non
engagements pris par
l'entreprise ?
identifier les retards
d'exécution ?
56 | P a g e
- Existe-t-il une procédure de Oui par fax ou téléphone -Plus coûts et de délais
relance des fournisseurs en car il n’y a pas de
retard de livraison ? procédures
Ces fournisseurs sont-ils Non -Risque d’avoir plus de
soumis à des pénalités ? retard
au service de
réception ?
au service de
comptabilité ?
Point forts :
57 | P a g e
L’entreprise n’a pas de liste des fournisseurs car elle est toujours à la recherche
de nouveaux fournisseurs qui répondront au mieux à ses besoins.
Points faibles :
Service : comptabilité
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Une balance des créditeurs Oui -Minimiser les écarts
divers est elle établie
régulièrement ?
Points forts :
Points faibles :
Service : réception
62 | P a g e
Les matières reçues sont- Les matières reçues ne sont -fabrication d’emballages
elles rapprochées des bons pas comparées aux bons de défectueux
de commande en ce qui commandes en ce qui -mauvaise qualité
concerne la qualité concerne la qualité -non satisfaction de la
clientèle
-perte d’importantes parts
de marchés
-opportunité pour la
concurrence
-mauvaise réputation
-non respect des normes
ISO
-dégradation de la
certification qualité
attribuée à l’entreprise
Les bons de réception sont- Les bons de réception sont -plus pratique à utiliser et
ils établis établis systématiquement. faire circuler
systématiquement -écriture plus claire et
lisible
-moins de documents et de
manuels dans l’entreprise
La pré numérotation des La pré numérotation n’est -plus de canevas
bons est-elle utilisée pour pas utilisée pour -complexité de la
contrôler l'enregistrement enregistrer les mouvements procédure
des mouvements de de stocks
stocks ?
63 | P a g e
d’obtenir Ies avoirs retours
? -plus de délais
Les factures reçues sont- Les factures reçues ne sont -mauvaise qualité
elles vérifiées avec les pas vérifiés avec les bons -conditions de paiement
bons de commandes et de de commandes et de plus compliquées
réception en ce qui réception en ce qui
concerne : concerne la qualité et les
les quantités conditions financières
?
la qualité ?
les prix
unitaires ?
les
conditions
financières
?
Les bons de contestation Les bons de contestation ne -risque d’attacher un bon
sont-ils pré numérotés sont pas pré numérotés de contestation à un bon de
commande qui ne lui
correspond pas
Les avoirs reçus sont-ils Pas de contrôle des avoirs -ne pas bénéficier de
contrôlés avec les bons de en ce qui concerne les l’ensemble des avoirs
retour et/ou de contestation quantités et les prix
et les factures d'origine en
ce qui concerne :
les
quantités?
les prix?
Les avoirs reçus sont ils Les avoirs reçus sont -bénéficier du montant
contrôlés avec les bons de contrôlés avec les bons de exact qu’on doit au
retour et les factures retour et les factures fournisseur
d’origine ? d’origine. -sorte de pénalisation du
fournisseur
Les factures et avoirs reçus Les factures et les avoirs -éviter les erreurs de calcul
sont-ils contrôlés en ce qui sont bien contrôlés par le -TVA bien établie
concerne : service comptable. -Paiement du montant dû
les multiplications ?
les additions ?
le montant de la
TVA ?
la déduction des
avances, acomptes,
64 | P a g e
remises ?
Points forts :
Points faibles :
Service: stocks
66 | P a g e
- Autorisation des achats de Oui
stocks
Non
67 | P a g e
jour intergroupe bien contrôlé
les fiches de stocks ?
Selon quelle périodicité Oui -fiches de stocks et
? inventaire actualisés
l'inventaire permanent ? Oui régulièrement et reflétant la
Le mode d'enregistrement de réalité
ces documents (ordre
numérique, par exemple) -non exploitation de l’ordre
permet-Il de s'assurer de numérique pour
l'exhaustivité de leur Non l’enregistrement sur les
enregistrement sur les fiches de fiches de stocks implique
stocks ? l’utilisation d’une
procédure plus compliquée
Même question s'il existe un Oui -L’utilisation de l’ordre
inventaire permanent intégré à numérique facilite
la comptabilité? l’identification et
l’enregistrement dans la
comptabilité
Les fiches de stocks et Oui -Minimiser les écarts
l'inventaire permanent sont-ils
régulièrement rapprochés ?
Des fiches de production sont- Oui -détention d’un stock de
elles utilisées pour permettre travaux en cours
de connaître et de contrôler le -suivi régulier des travaux
stade d'avancement des travaux en cours
en cours à n'importe quel -quantité des travaux en
moment ? cours bien déterminée
Ces procédures couvrent-elles Oui -la séparation des stocks par
toutes les catégories de stocks catégories facilite leur
y compris les stocks en gestion
consignation ? -l’application des
procédures sur toutes les
catégories facilite
également la gestion
CONTRÔLE PHYSIQUE
existe-t-il un programme
qui permet de suivre Oui -Facilite les comptages
l'avancement des -Garde les quantités déjà
comptages ?
comptées
les procédures
Utilisées permettent-
elles de s'assurer que Non
tous les stocks d'un
même produit sont
comptés en une seule
fois ?
Les mouvements
physiques et
comptables des -éviter les écarts
Oui
produits inventoriés
sont-ils arrêtés
simultanément pour
éviter les écarts
d'inventaires dus à des
anomalies
administratives ?
les quantités
valorisées en fin
d'exercice sont-elles
intégralement -risque de décalage entre la
rapprochées avec le quantité valorisée et la
fichier de stock, à Non quantité du fichier de stock
cette date ? -risque de vol
des instructions
écrites sont-elles
prévues et transmises
-enregistrement de
au
responsable Oui l’inventaire par la
de comptabilité
l'établissement
des comptes ?
69 | P a g e
au personnel Oui -vérification et contrôle
participant à
l'inventaire ?
aux
commissaires Oui -information qui pourrait
aux comptes ?
être utile dans le cadre d’un
une réunion du personnel
participant à l'inventaire audit légal ou contrôle
est-elle prévue avant le interne.
Oui
démarrage des comptages
pour répondre aux - la communication des
questions concernant les procédures et des
instructions?
instructions à suivre au
comptage facilite
l’opération
Ces instructions couvrent-elles Oui -Application des mêmes
tous les lieux de stockage ? instructions sur tous les
lieux de stockage facilite le
comptage pour le personnel
Ces instructions prévoient-elles
un découpage
adéquat des zones
de stockage Oui : 10 zones -Facilite le comptage et
permettant une l’organisation des équipes
répartition
équilibrée entre
les équipes ?
une identification
claire des stocks -bonne gestion des stocks
(étiquettes. . .) ? Oui
un double
comptage ?
une procédure à -éviter le double comptage
suivre en cas Oui
d'écart entre les -minimiser les écarts
deux comptages ? Oui
I' identification
des stocks
détériorés ou à
déprécier ? -élimination de ces stocks et
Oui constatation de provision
les techniques de
mesure pour
chaque type
d'articles pesage,
comptage . . . ? -des techniques de mesure
70 | P a g e
la présence d'un Non non adaptées à chaque type
responsable, d’article
indépendant de la -erreur de mesure
garde des stocks,
chargé de
superviser -contrôle et vérification des
l'inventaire et, en comptages permet de
particulier, de Oui
s’assurer de leur pertinence
s'assurer que tous
les stocks sont
comptés et ne le
sont qu'une fois ?
Les feuilles de comptage sont-
elles :
-la numérotation gère la
pré numérotés ? Oui succession des comptages
remplies à l'encre? Oui -le remplissage à l’encre
signées par les équipes? Oui
permet une éventuelle
modification des chiffres
suite à un deuxième
comptage
-les équipes approuvent les
comptages par la signature
La séquence numérique des Oui -identifier une perte ou un
feuilles de comptage est-elle vol
vérifiée ?
Les feuilles de comptage Oui -servent de pièces
annulées ou non utilisées sont- justificatives
elles conservées ?
Lors des comptages, le contenu Oui -éviter les manipulations ou
des cartons, sacs ou autres… la l’existence de matières
composition des palettes sont- interdites
ils vérifiés ?
L'entreprise prélève-t-elle des Oui -respect des normes de la
échantillons pour vérifier la qualité
qualité des produits ? -bonne image de marque
-satisfaction de la clientèle
Les mouvements de stock sont- Oui -pour ne pas perturber
ils arrêtés pendant la durée de l’équipe du comptage
l'inventaire ?
Les quantités relevées lors de
l'inventaire sont elles
rapprochées
des fiches de
71 | P a g e
stocks ? Oui -Minimiser les écarts
dans l'inventaire
permanent ?
Les stocks détenus par des tiers
font ils l'objet
de confirmation écrite
régulière ?
72 | P a g e
Les coûts standards sont-ils
revus annuellement
Les coûts standards sont-ils
correctement établis :
Tous les Oui -prix de revient reflétant la
éléments réalité des charges
constitutifs du supportées par l’entreprise.
prix de revient ?
les bonnes Oui
quantités ?
les valeurs ?
Oui
Les écarts entre coûts -identifier les couts réels
standards et coûts réels sont-ils pour les intégrer dans le
analysés : Oui prix du revient
au niveau
global ? Oui
par produit ?
Les variations de taux -taux d’imputation reflétant
d'imputation de la main- la part des couts de la main
d'œuvre et des frais généraux Oui d’œuvre dans le cout global
sont-elles
régulièrement analysées ?
les matières
premières ?
les travaux en
cours ?
74 | P a g e
Points forts :
Points faibles :
Service : trésorerie
SEPARATION DE
FONCTIONS
Apprécier la séparation de
fonctions en ce qui
concerne :
S'il existe un système de
double signature:
-éviter le risque de
les signataires sont-ils complicité ou de
indépendants l'un de Oui manipulation.
l'autre?
chaque signataire -la signature vient
procède-t-il au contrôle approuver la crédibilité du
des titres de paiement? Oui titre c’est pour cette raison
que le signataire est tenu de
Les titres de paiement
vérifier les titre avant de
vierges (chèques,
lettres chèques procéder à la signature.
Oui
manuelles ou
informatiques, billets -éviter le risque de vol et de
À ordre sont-ils fraudes.
conservés dans un
coffre ?
76 | P a g e
Leur utilisation est-
elle contrôlée (suivi
des séquences Oui
numériques par
exemple) ? -la séquence numérique
S'il existe des stocks
permet d’identifier les titres
importants de timbres poste,
déjà émis et ceux non
timbres fiscaux, bons (repas,
encore émis.
essence...), font-ils l'objet de Non
contrôles appropriés ? -excès de consommation
d’essence
-plus de charges pour
l’entreprise
AUTORISATION DES
DEPENSES
Le système permet-il de
s'assurer que tous les
-comptabilité bien établie
chèques
traites -comptabilité reflétant la
billets à ordre réalité des dépenses et des
paiements en espèces règlements effectués par la
sont comptabilisés et trésorerie
correctement imputés
dans la bonne période ?
Oui
Les personnes chargées de Oui -adéquation
l'imputation des paiements paiements/comptabilité en
disposent elles de listes des ce qui concerne la liste des
comptes fournisseurs à jour ? comptes fournisseurs
Les imputations portées sur Oui -contrôle et vérification des
les paiements sont-elles comptes utilisés pour éviter
vérifiées avant toute erreur ou toute
enregistrement? imputation dans des
comptes non adéquats
En fin de période. la Oui -exploitation de la séquence
comptabilité est-elle numérique pour contrôler
informée des derniers les paiements
numéros de titres de
paiements utilisés?
La comptabilité s'assure-t- Oui -respect du principe de
elle que tous les titres de l’image fidèle
80 | P a g e
paiements émis sur la
période ont été
comptabilisés?
Les traites sont-elles Oui -l’échéancier permet à
également enregistrées sur l’entreprise d’encaisser de
un échéancier ? l’argent auprès de ses
clients puis régler ses
fournisseurs
Cet échéancier est-il Oui -annulation des comtes
régulièrement rapproché effets à payer pour lesquels
avec le compte collectif l’échéance est atteinte
"effets à payer" ?
Points forts :
Points faibles :
Une fois le nombre de retard dépasse 5 l’entreprise doit renoncer à faire des
transactions avec le fournisseur en question sinon procéder à le pénaliser.
La comptabilité doit recevoir tous les bons de retour pour pouvoir établir et
comptabiliser des avoirs.
Réclamer les numéros manquants en effectuant un contrôle rigoureux.
Demander des avoirs pour chaque litige.
Les provisions doivent être saisies suite à une procédure : son montant devrait
intégrer tous les fournisseurs qui ont déjà eu des retards de livraison.
La partie pratique constitue le résultat d’un essai d’audit du cycle achat de la SME
FANTASIA à l’aide d’un questionnaire qui a servit de moyen de collecte
d’informations auprès des services qui rentrent dans le cadre du cycle achat, l’analyse
des résultats a montré à quel point les procédures du cycle ont été respectées et a aidé
également à formuler des propositions et des recommandations pour améliorer les
procédures appliquées en vigueur.
83 | P a g e
Conclusion générale
Aujourd’hui, parmi les défis que les entreprises se trouvent obligées de confronter, est
celui de l’assurance des ressources externes et plus particulièrement la matière
première qui est liée directement à l’activité de l’entreprise. De ce fait, nous pouvons
dire que c’est presque la deuxième raison –après celle de la recherche de la main
d’œuvre moins cher- qui pousse les entreprises à chercher d’autres marchés dans des
pays étrangers, afin de garantir leurs ressources en matières premières.
Comme nous l’avons déjà démontré, le cycle achat-fournisseur est un cycle très
complexe puisqu’il est en relation perpétuelle avec les différents services de
l’entreprise. De ce fait, les managers des entreprises se doivent de lui donner une
importance à la hauteur du rôle que joue et qui va jouer dans le futur où les ressources
seront moins abondantes.
85 | P a g e
Bibliographie
« Audit et commissariat aux comptes », Alain Mikol, Edition 2010.
http://www.memoireonline.com/07/08/1263/m_l-audit-de-la-fonction-
approvisionnement.html
http://fr.scribd.com/doc/30335015/audit-achat
86 | P a g e
Table des matières
Dédicaces .....................................................................................................................1
Remerciements...............................................................................................................2
Avant- propos.................................................................................................................3
Plan du rapport...............................................................................................................4
Introduction générale.....................................................................................................5
Cadre Conceptuel...........................................................................................................8
PartieI:présentation préliminaire………………………………………………………9
Introduction....................................................................................................................9
Chapitre1:présentation de la fonction audit................................................................9
Section 1 : Définition du concept et étapes du fonctionnement…………………..9
1- Définition, utilité et objectifs de l’audit ……………………………………9
1-1 Définition et origines du concept ……………………………………...9
1-2 Apports de l’audit…………………………………………………......11
1-3Objectifs de l’audit…………………………………………………….15
2 -Etapes à suivre dans la réalisation d’un audit……………………………..16
Section 2 : Typologie de l’audit………………………………………………...18
1- Audit interne (audit par cycle) …………………………………………….18
1-1 définition de l’audit interne …………………………………………....18
1-2 objectifs de l’audit interne……………………………………………...20
2 -Audit externe……………………………………………………………….21
2-1 Définition de l’audit externe…………………………………………...21
2-2 Objectifs de l’audit externe…………………………………………….23
3-Audit légal…………………………………………………………………...25
4-Audit contractuel…………………………………………………………….26
Chapitre 2 : présentation de l’audit du cycle achat………………………………...26
Section 1 : composantes du cycle achat…………………………………………26
1-Expression du besoin………………………………………………………...28
2-Consultation des fournisseurs………………………………………………..28
3-Passation de la commande…………………………………………………...29
4-Réception de la marchandise………………………………………………...30
5-Réception et traitement de la facture………………………………………...31
6-Règlement des factures………………………………………………………31
Section 2 : les services à auditer dans le cadre de l’audit cycle achat…………..32
1-Services initiateurs de la commande…………………………………………32
2-Service achats………………………………………………………………...33
3-Service réception……………………………………………………………..33
4-Service stocks………………………………………………………………...33
5-Service comptable …………………………………………………………...33
Conclusion……………………………………………………………………………33
Mise en application…………………………………………………………………...34
Partie II : Champ d’application et essai d’audit du cycle achat………………………35
Introduction…………………………………………………………………………..35
87 | P a g e
Chapitre1 : Présentation de l’entreprise d’accueil…………………………………35
Section 1 : Historique………………………………………………….……...36
Section 2 : Fiche technique…………………………………………….……..38
Section 3 : Organigramme…………………………………………….……...39
Chapitre 2 : Essai d’audit du cycle achat………………………………….……...48
Section 1 : prise de connaissance au moyen d’un questionnaire et des
entretiens…………………………………………………………………………….48
1-procédures achats locaux…………………………………………………48
2-procédures achats importés………………………………………………49
Section 2 : analyses des résultats……………………………………………..51
1-Organisation générale………………………………………………….....52
2-Service achats………………………………………………………….....54
3-Service comptabilité…………………………………………………...…61
4-Service réception……………………………………………………...….66
5- Service stock………………………………………………………….....69
6-Service trésorerie……………………………………………………...….81
Section 3 : propositions et recommandations………………………………....87
1-recommandations adressées au service achats…………………………...87
2-recommandations adressées au service réception ……………………….88
3-recommandations adressées au service comptabilité…………………….88
4-recommandations adressées au service stocks…………………………...89
5-recommandations adressées au service trésorerie………………………..89
Conclusion…………………………………………………………………………..90
Conclusion générale………………………………………………………………...91
Bibliographie………………………………………………………………………..92
Table des matières......................................................................................................93
Annexes
88 | P a g e
Annexes
89 | P a g e
90 | P a g e
91 | P a g e