La Gestion Axée Sur Les Résultats GAR
La Gestion Axée Sur Les Résultats GAR
La Gestion Axée Sur Les Résultats GAR
publique
la Gestion axée sur les résultats
(G.A.R)
Plan
Introduction
Problématique
I. Notions générales
VI. Conclusion
Introduction
A
ujourd’hui, les gestionnaires sont conscients que le
développement ne peut être atteint qu’en se
focalisant sur la performance et l’efficacité. La
performance oblige donc à une vision progressive visant tous
les paramètres, qu’ils soient internes ou externes, alliant
quantité et qualité, technicité et gestion humaine, physique et
financière. C’est pourquoi l’attention des gestionnaires s’est
fixée sur les «résultats» et non seulement sur les «produits».
Pour relever le défi, les approches, les concepts, les outils et
les méthodes doivent répondre à un certain nombre
d’exigences. C’est probablement cette logique qui a justifié
l’apparition et l’intégration du concept «Gestion axée sur les
résultats».
Problématique :
Consultant en management, Peter Ferdinand Drucker est un auteur américain d’origine autrichienne
qui a inventé un nouveau concept avec le management par objectifs ou MBO (Management by
Objectives).
Peter F. Drucker a ainsi défini le management comme une direction et il désigne tout ce qui est
nécessaire pour mener à bien une affaire, qu’elle soit grande, petite ou de taille moyenne,
indépendante ou non.
Frederick Winslow Taylor, ingénieur et industriel américain qui a marqué son temps et notamment
durant la période de la révolution industrielle du XX è siècle par le fait d’avoir promu l’organisation
scientifique du travail ou OST.
C’est avec Taylor qu’est apparu la division sociale du travail c’est-à-dire la répartition des tâches et
entre autres la spécialisation du travail avec l’apparition des ouvriers spécialisés
Taylor est caractérisé par l’organisation scientifique du travail qui porte son nom, le taylorisme.
Ingénieur et industriel français, Henri Fayol est l’auteur de l’ouvrage intitulé « L’administration
industrielle en générale » et est considéré comme un des premiers à mettre en exergue la gestion
d’entreprise et a initié la notion de management.
- la prévision
- l’organisation
- le commandement
- la coordination
- le contrôle
Le management selon Fayol est que l’expérience vaut science et c’est pourquoi le management est
pour ce scientifique un mélange de science et de technique.
Comprendre l’organisation
Décider et diriger les individus
évaluer leur performance et reconnaître le type de structure qui convient le mieux.
Contrôler
Le Management est L’art de diriger des individus afin de tirer une
performance satisfaisante, en terme de : rendement, productivité,
synergie des moyens matériels et des ressources humaines.
2 - La performance :
D’une manière générale, la performance exprime le degré d'accomplissement des objectifs
poursuivis. La performance :
On transpose alors des concepts et des pratiques provenant du secteur privé vers les
organisations publiques.
2. Définition :
La nouvelle gestion publique est un concept de gestion publique qui prône la modernisation
du management des administrations publiques dans le but d'en améliorer le rapport Coût-
Service. Elle est basée sur le partage des rôles entre le pouvoir politique qui prend les
décisions stratégiques et fixe les objectifs, et l'administration qui prend les décisions
opérationnelles.
Cette nouvelle méthode de gestion des affaires publiques permet au dirigeants de :
Chasser les paradoxes qui planent encore sur les modalités de gestion publique
Changer les modes de gestion publique par l’exploitation des points forts de la
mondialisation en transformant ses faiblesses et menaces en forces et opportunités
Reconfigurer le secteur public pour le rendre plus performant et profitable.
3. L’expérience Marocaine :
Le gouvernement a lancé une vaste réforme de l’administration publique tendant à moderniser
et à améliorer la gouvernance de la gestion publique, par l’introduction des techniques
modernes de management dans le secteur public tels que :
La notion de gestion axée sur les résultats, est un moyen de gestion des services publics qui
fait passer les Etats d’une logique de Moyen à une logique de Résultat.
a) Logique de Moyen :
• c’est la Fixation des objectifs dans la limite des ressources disponibles, et évaluer par
la suite le taux d’utilisation des crédits et le respect des procédures.
b) Logique de résultat :
1. Origines de la G.A.R :
Le concept de gestion axée sur les résultats est attribué à Peter drucker (1909-2005), gourou
du management, qui publie en 1964 l’ouvrage “Managing for results”. Quelque peu éclipsé
jusqu’à la fin des années 80, ce principe de gestion revient à l’avant-plan dans les années 90.
C’est sous l’impulsion de l’Organisation de Coopération et de Développement Économique
(OCDE) que le nouveau mode de gestion centré sur les résultats a vu le jour, et ce vers le
milieu des années 90. En effet, après une phase d’expérimentation des pays comme les Etats-
Unis (1993), le Québec (2000) et la France (2001) ont adopté des lois instituant la gestion par
les résultats.Par suite, la GAR a fait l’objet de deux tables rondes internationales dont la
première en mai 2002 à Monterry au Mexique et la deuxième en février 2004 à Marrakech au
Maroc en vue d’assurer la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement.
Aujourd’hui, cette approche de gestion est au cœur des systèmes de gestion des
programmes/projets et des finances tant publiques que privées dans le monde entier. Les
gouvernements ainsi que les organisations nationales qu’internationales se sont attachés
davantage aux résultats des programmes de développement et à la manière dont ils peuvent
contribuer à les améliorer.
Le recours à la GAR est dicté par la concordance à la fois de facteurs externes et internes des
Etats.
En effet, sur le plan international, l’interdépendance accrue des États, la mondialisation des
marchés et de la production ainsi que le contrôle citoyen de l’action publique ont imposé le
dépassement des systèmes de gestion classiques basés sur les intrants, les activités et les
extrants vers des systèmes de gestion modernes se focalisant sur l’amélioration de la
performance et la réalisation de résultats.
Pour les pays en développement, en plus des facteurs susmentionnés d’autres facteurs ont
imposé le recours à la GAR, il s’agit essentiellement des pressions exercées par les
organisations internationales comme la Banque mondiale, l’ONU et l’OCDE pour réinventer
les politiques gouvernementales en vue d’assurer l’efficacité de l’aide au développement.
Sur le plan interne, plusieurs facteurs ont imposé le dépassement de modèle d’organisation
bureaucratique et la réorientation vers un nouveau mode de management public. Il s’agit entre
autres de la demande accrue de services de la population et des partenaires, de la Précarité des
finances publiques, et des exigences plus grandes des populations envers le secteur public
considéré comme incapable de répondre aux attentes des citoyens, excessivement
bureaucratique, gros consommateur de ressources, inefficace et prestataire de services ne
répondant plus à l’évolution des besoins et des préférences.
*Cadre de dépenses à moyen terme : Outil De gestion stratégique qui concilie la planification
stratégique et la planification financière triennale ;
Dans cette perspective une nouvelle approche budgétaire axée sur les résultats a été adoptée et
mise en œuvre à partir de 2002 visant l’amélioration de la gouvernance des finances publiques
basée sur la consolidation des fondamentaux de l’économie et le renforcement de l’efficacité
de la dépense publique. Cette réforme tend à répondre à quatre objectifs primordiaux :
• Programmationpluriannuelle CDMT ;
• Audit de performance;
La réalisation de cette mesure budgétaire devait se faire dans le cadre d’un budget
programme qui permet :
Objectif
Objectifs
Miseen oeuvre
Certains départements ministériels, parmi ceux qui ont adhéré au dispositif de globalisation,
ont préparé leur Cadre de Dépenses à Moyen Terme soit :
Objectifs
Instruments
4 - Contrôle de la performance
• Renforcement du rôle des Inspections Générales des Ministères (IGM) assistées par
l’Inspection Générale des Finances (IGF): Contrôle interne, mesures des performances
et évaluation des risques.
de la pertinence desobjectifs ;
de la fiabilité du système de mesure à travers notamment
des indicateurs de performance qui établissent un lien entre les programmes d’action
et les moyens budgétaires utilisés pour leur réalisation
l’analyse des résultats en termes d’efficacité et d’efficience ; l’appréciation de la
gestion des ressources financières et humaines.
Cet audit réalisé conjointement par l’Inspection Générale des Finances (IGF) et les
Inspections Générales des Ministères (IGM) se traduit par des recommandations visant
l’amélioration du processus de la gestion axée sur les résultats. Vingt-deux départements ont
fait l’objet d’un audit de performance au titre des exercices 2007 et 2008.
Objectifs stratégiques
Programmesd’action
Prév. Realis.
Programme de développement intégré des zones forestières et péri forestières de KENITRA
Conclusion :
La Gestion Axée sur les Résultats n’est pas une réforme purement technique du ministère de
l’Economie et des Finances mais c’est une réforme en profondeur pour tout le pays. Elle doit
donc être portée par le politique et comprise par les citoyens et l’opinion publique qui doivent
profiter de ses avantages et de ses opportunités à tous les niveaux.
Il faut souligner aussi que la réussite de la G.A.R dépendra largement des mesures
d’accompagnement qui seront mises en place sur plusieurs plans. Il s’agit de la
communication et de la sensibilisation. Il s’agit aussi de la formation et de l’assistance des
gestionnaires, de la capacité de développement de systèmes d’information fiables, ainsi que
de l’amélioration de la qualité du management interne des départements ministériels pour
l’orienter vers le pilotage par les résultats. De même, cette réussite de la réforme dépendra de
la qualité de son pilotage et du degré d’engagement politique en sa faveur.