Intidarate Francais PDF
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de la consultation publique
Intidarat Assiha
Attentes en matire de sant
SOMMAIRE
32. LE FINANCEMENT
38 LA GOUVERNANCE
Mesdames et Messieurs,
Je tiens tout dabord vous remercier dtre parmi nous aujourdhui. Cette prsence tmoigne
de
votre souci de partager avec nous les diffrentes tapes de ce programme de consultation,
lhorizon de la tenue de la confrence nationale de la sant.
La runion daujourdhui est ltape finale du programme de communication Intidarat. Nous
avons choisi quelle soit sous forme daudiences publiques ouvertes tous les acteurs et les
comptences nationales pour recueillir leurs points de vue et leurs suggestions en vue dlaborer
une politique de sant qui rpond aux attentes et aux aspirations des citoyens, travers une
approche participative qui tire sa lgitimit de lesprit de la nouvelle constitution.
Le programme Intidarat dont le lancement a t donn le 5 Avril 2012 vise ouvrir des canaux
de communication afin de recueillir les attentes des citoyens et toutes les parties prenantes
lhorizon de la tenue de la confrence nationale de la sant et llaboration de la Charte
nationale de la sant. Ce programme sarticule autour de quatre axes:
Premirement, lorganisation des missions radiophoniques interactives pour recevoir les appels
des citoyens qui sexpriment par rapport au systme de sant et comment loptimiser.
Deuximement, la cration dune page sur le rseau social Facebook pour recevoir les avis,
observations et suggestions des citoyens: www.facebook.com / IntidaratAssiha.
Troisimement, lanalyse des articles et couvertures de presse lis au secteur de la sant et les
problmes qui lui sont associs, depuis Mars 2011 jusqu Mai 2012.
Quatrimement, lorganisation daudiences publiques de la sant pour couter les experts, des
universitaires, des partenaires, des acteurs de la socit civile et des organisations travaillant
dans le domaine des droits de lhomme et des affaires sociales.
Mesdames et Messieurs,
Lorganisation
Mesdames et Messieurs,
Ce plan daction
mdecins et 116 infirmiers avec lacquisition de 70 chographes au profit des centres de sant
communautaires et lacquisition de 65 ambulances.
Le Ministre a galement cr des observatoires rgionaux pour accompagner de prs le Rgime
dAssistance Mdicale (RAMED) dans les hpitaux, en coordination avec les autorits locales.
Nous travaillons actuellement, avec le soutien de lUnion Europenne et en coordination avec
tous les Ministres impliqus concernant la mise en place dune couverture mdicale ddie aux
personnes exerant une profession librale, aux directeurs qui nont pas le statut de salari et aux
artisans qui exercent des professions librales.
Mesdames et Messieurs,
Ce que nous venons de citer nest quune partie de notre plan daction pour lanne en cours,
nous navons pas suffisamment de temps pour le dtailler, sa mise en uvre dans le cadre dune
politique sanitaire raliste ne peut seffectuer que :
Premirement: limplication des cadres de sant puisquils sont les mieux qualifis didentifier les
besoins rels du secteur et de rpondre aux attentes des citoyens;
Deuximement: la mise en place dune bonne gouvernance fonde sur la responsabilit, la
rationalisation de la gestion des ressources et linteraction avec lenvironnement extrieur.
De ce fait, et conscient de lefficacit de lapproche participative, le Ministre accueille
vos attentes et suggestions depuis aujourdhui et jusqu 5 Juillet 2012, devant un groupe de
rapporteurs du Ministre de la Sant qui seront chargs denregistrer vos suggestions pour former,
en plus des rsultats des missions radiophoniques, de la page Facebook, des articles de la
presse et des plaintes reues au Ministre par poste ou via le numro dappel conomique, une
base de donnes qui va certainement nous aider, ainsi que les synthse qui seront labores lors
de la confrence national de la sant :
Premirement, crer une vision nouvelle et globale du futur du systme de sant et qui prend en
compte les variables sociales, conomiques et pidmiologique.
Deuximement, laborer une politique de sant qui rpond aux besoins des citoyens en tant que
partenaires et bnficires des services du systme de sant national.
Cest pourquoi, nous esprons, Mesdames et Messieurs, que vos suggestions porteront sur des
propositions concrtes et ralistes.
Nous prions lensemble des intervenants, des associations de la socit civile, des experts, des
universitaires et des reprsentants des partenaires sectoriels, dexplorer lavenir du systme de
sant loin de tous les prjugs et loin de toute analyse typique qui peut nous loigner des
attentes des citoyens et des citoyennes.
cet gard, et avant de conclure, nous vous suggrons une plateforme daction bas sur les
thmes suivants:
Droit la sant
Financement du systme de sant
Gouvernance et la gestion du secteur de la sant
Politique de scurit sanitaire
Professions de sant, production et management des comptences
Industries pharmaceutiques, la politique du mdicament et les technologies biomdicales.
Texte traduit du discours en arabe
INTRODUCTION ET MTHODOLOGIE
Dans la perspective dlaboration dune politique sanitaire base sur lapproche
participative, le Ministre de la Sant, a lanc le 5 Avril 2012, un programme de
communication Intidarat, qui vise identi er les attentes des citoyens, de la
socit civile et des professionnels de la sant. Le recueil des propositions et des
recommandations travers ce programme, sera pris en compte pour rpondre
lensemble des attentes des citoyens en termes daccs aux soins, dans les
meilleures conditions.
Le programme de communication Intidarat, tire sa lgitimit de la nouvelle
Constitution du Royaume, en particulier des deux articles 13 et 31.
En eff et, larticle 13 stipule que les pouvoirs publics uvrent la cration
dinstances de concertation, en vue dassocier les diff rents acteurs sociaux
llaboration, la mise en uvre et lvaluation des politiques publiques. Larticle
31, prvoit que lEtat, les tablissements publics et les collectivits territoriales
uvrent la mobilisation de tous les moyens disposition pour faciliter lgal
accs des citoyens aux conditions leur permettant de jouir des droits.
Intidarat, vise donc activer le mcanisme de consultation et de participation
des citoyens et des diff rents acteurs sociaux llaboration des politiques
publiques et de la charte nationale pour la sant, en perspective de la tenue de
la confrence nationale de la sant.
Le programme Intidarat, cible lensemble des composantes de la socit
marocaine, savoir les citoyens, les dpartements ministriels, les associations
uvrant pour les droits humains, la sant et le dveloppement, les acadmiciens,
les chercheurs, les experts, les Ordres professionnels et les syndicats des
professionnels de sant des secteurs public et priv.
Pour recueillir lensemble des attentes, le programme Intidarat sest bas sur
quatre outils de sondage dattentes : i) des audiences radiophoniques ; ii) des
audiences publiques, iii) une page Intidarat sur le rseau social facebook , et
iiii) une analyse des articles de la presse.
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Audiences radiophoniques
Dans le cadre du programme Intidarat, des rencontres radiophoniques
interactives et directes ont t organises, a n de recueillir les attentes des
citoyens de toutes les rgions du Royaume.
Le nombre de programmes radiophoniques directs a atteint 25 programmes
dont la dure de chacun variait entre 7 et 90 minutes.
Cration dune page Facebook ddie au programme Intidarat
Parmi les outils de collecte des attentes et des opinions des citoyens, une page
Facebook a t cre sous ladresse: www.facebook.com/ IntidaratAssiha
Revue de presse mars 2011- mai 2012
Prs de 6500 articles ont t analyss a n de dduire la perception des
journalistes au secteur de la sant et aux problmes qui y sont associs. La
presse a mis laccent essentiellement sur les problmes daccs aux services de
sant et les dsquilibres qui touchent les diff rentes composantes du systme
de sant.
Les audiences publiques
Le Ministre de la Sant, professeur El Houssaine Louardi, a ouvert le mardi 26
juin 2012 10h du matin, les sances publiques dcoute. Ces audiences se sont
poursuivies jusquau 5 juillet, marques par la participation des institutions, des
organisations et des associations uvrant dans le domaine de la sant.
Les micros-trottoirs
A n dviter une rptition de ce qui a t dit dans les programmes radiophoniques,
et par souci de prservation de lobjectivit des interventions des citoyens, vu que
le groupe de travail charg de la collecte des opinions fait partie du personnel du
Ministre, il a t prvu de ne pas utiliser cet outil et de se contenter des autres
moyens.
OBJECTIFS DU PROGRAMME
INTIDARAT ASSIHA
Activer
le mcanisme de
consultation et de participation des
citoyens et des diff rents acteurs
llaboration des politiques publiques
et sengager dans le dveloppement
du secteur de la sant ;
Prparer la deuxime
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En vue de rduire ces risques, lensemble des attentes exprimes tendent vers
le renforcement et la gnralisation de la couverture maladie, notamment par
la cration dune caisse AMO unique, la gnralisation de la couverture aux
travailleurs non-salaris du secteur priv, et linstauration de la couverture
mdicale et sociale pour les professionnels de sant libraux.
Les intervenants ont propos galement lapplication du principe du Pollueur
Payeur en faveur de la promotion et de la protection de la sant publique, tout
en instaurant un cadre rglementaire commun permettant de bien utiliser les
ressources des conseils rgionaux destins au nancement des systmes
rgionaux de sant.
3. LA GOUVERNANCE ET LA GESTION DU SECTEUR DE LA SANTE
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Pour
Concernant laxe des ressources humaines, qui est une priorit majeure des
professionnels de sant et des citoyens, les intervenants ont focalis leurs
attentes et leurs revendications autour de la mise en place dune fonction publique
de la sant fonde sur la base des mtiers de sant. Ils ont suggr ladoption
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RAPPORTS THEMATIQUES
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LE DROIT A LA SANTE
Les diff rents outils utiliss par Intidarat ont permis de dgager un nombre
important dattentes, de revendications, et mme de suggestions et de
propositions qui versent tous dans la conscration du droit constitutionnel de
laccs aux soins.
1. LABORER ET PROMULGUER UNE LOI-CADRE PROTEGEANT LE DROIT
A LACCES UNIVERSEL ET EQUITABLE AUX SOINS DE SANTE :
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Plusieurs constats ont t relevs par les citoyens concernant les absences
frquentes des travailleurs du secteur de la sant ainsi que les grves dont le
citoyen sen trouve non inform et qui allongent considrablement les dlais
de rendez-vous, pour raliser des consultations mdicales, des examens
complmentaires ou pour accomplir un acte chirurgical ou dautres actes
thrapeutiques qui souff rent de tout allongements de dlais.
Ce phnomne (grves) peut parfois accompagner une longue attente de rdv
par les patients exprime un citoyen de Tanger ces grves rptitives affectent
le citoyens et peuvent contribuer laggravation de son tat de sant . Il faut
aussi souligner le non-respect des horaires de travail en vigueur, le mdecin ne
dpasse pas 3 heures de travail dans la journe (de 10h du matin 13h) et parfois
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on trouve des mdecins qui ne viennent quune fois par semaine, ce qui impacte
ngativement la qualit du diagnostic et des consultations eff ectus et qui se
passent selon les citoyens sans conscience professionnelle et avec mpris pour
la sant du citoyen on nous fait asseoir loin sur des chaises comme si notre
maladie exprime un citoyen de la rgion de Bouknadel avec ironie.
2. MANQUE DE FORMATION ET DENCADREMENT
Les tablissements publics de sant souff rent dune pnurie en cadres de sant
notamment dans le milieu rural. Certains participants Intidarat se sont
exprims au sujet des mdecins de diff rentes nationalits (africains, chinois, )
qui sont en fonction au niveau de certains hpitaux avec qui un patient
analphabte ne pourrait pas communiquer. Certains participants se plaignent
aussi des mdecins internes et leurs erreurs de diagnostic et de traitement.
Un autre problme rencontr par les citoyens des zones rurales est celui du
manque agrant en mdecins spcialistes, ce qui les oblige faire de longs
dplacements vers les hpitaux de ville (prfectoraux ou rgionaux) dans des
conditions souvent dfavorables, parfois diffi
ciles, entravant ainsi le droit daccs
aux soins.
3. ETHIQUE DE LA PRATIQUE PROFESSIONNELLE
La
lutte contre la corruption est lune des dolances releves au sein des
tablissements de sant. Les citoyens ayant notamment particips aux audiences
radiophoniques se sont plaints de ne pas pouvoir bn cier de la mdication et
de lhospitalisation sans donner une contrepartie, souvent montaire, hors du
circuit de payement rglementaire.
On ne peut pas bncier du minimum de droit sanitaire sans payer des sommes
dargent au prot des inrmiers rapporte un citoyen lors dune audiences
radiophonique.
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32. Supprimer le temps plein amnag (TPA) qui devra tre remplac par des
formules dexercice rmunr en intra-muros ;
33. Codi er les certi cats mdicaux sur papier souche avec numro ;
34. Attribuer un identi ant professionnel ;
35. Revoir, dans le contexte du nouveau paradigme, le contenu du cursus des
formations des personnels de sant notamment par lintroduction des sciences
humaines et sociales, lthique et la responsabilit mdicale comme module
denseignement obligatoire ;
36. Activer la mise en place de la formation en cours dexercice et de lvaluation
des comptences ;
37. Mettre en place lObservatoire National de Recherche en Sant en mesure
didenti er les thmes de recherche sur le systme, dlaborer, de programmer
les ralisations de ces recherches et den dissminer les rsultats ;
38. Intgrer le concept de responsabilit sociale des facults de mdecine :
mettre en place un programme longitudinal de formation mdicale base
communautaire en vue de former un mdecin engag et acteur du changement ;
39. Impliquer le conseil dordre des mdecins dans le dispositif de Formation
mdicale continue ;
40. Fonder la gestion des ressources humaines sur la gestion des carrires sur
la base du rfrentiel des emplois et comptences pour assurer un quilibrage
entres les diff rents mtiers et familles professionnelles de la sant ;
41. Crer un observatoire des emplois et comptences de sant ;
42. Instaurer des plans de carrire pour toutes les catgories des professionnels
de sant ;
43. Institutionnaliser la formation continue obligatoire couvrant lvolution dans
la carrire professionnelle ;
44. D nir le seuil minimal dactivits par spcialit et en fonction du plateau
technique ;
45. Instaurer le mi-temps et le quart temps thrapeutique ;
46. Rationaliser les aff ectations des mdecins spcialistes et adopter des
aff ectations groupes ;
47. Adopter le concept du temps de rcupration ;
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64. Rviser les cotations des actes de mdecine dentaire et valoriser les actes
dimplantologie xe et amovible ;
65. Lutter contre lexercice illgal de la mdecine et de la chirurgie dentaires
(arracheurs de dents, etc) ;
66. Revaloriser le mtier de pharmacien doffi
cine en lintgrant dans la politique
de sant ;
67. Crer de nouveaux Instituts de Formation aux Carrires de Sant (IFCS) pour
couvrir les besoins et renforcer les lires ;
68. D nir les modalits daccrditation des coles prives de formation des
in rmiers.
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priv, etc. Si le Ministre ne dispose pas dune lgitimit en adquation avec son
vritable rle et son poids rel, il lui sera diffi
cile de mobiliser et dentraner de
tels intervenants.
Et ce nest quen second lieu que les aspects organisationnels du systme de
sant sont abords. A ce titre, la question de la dcentralisation semble jouir
dun consensus chez les intervenants. Elle appelle faire voluer le processus
de dconcentration vers une dcentralisation tout en dotant les Directions
Rgionales de Sant (DRS) dun rle stratgique et de pouvoirs dcisionnels
construits sur la base de capacits plus dveloppes.
La dcentralisation est prsente comme une solution inluctable pour assurer
une mise en uvre effi
cace des programmes de sant. Cette proposition est
appuye par lide selon laquelle le choix du niveau dintervention doit tre
adapt aux objectifs assigns et la prise de dcision doit tre au niveau le plus
bas possible.
La revendication appelle affi
rmer, prciser et mettre en place les moyens et les
outils pour faire de la Rgion, le pivot dintervention des programmes de sant
au niveau de son territoire. A ce titre, une proposition a t exprime en vue de
red nir le rle et le mode de gestion des tablissements de soins primaires en
perspective dune gestion dlgue vers les collectivits territoriales.
Cette revendication est accompagne, par ailleurs, dune r exion qui exige la
mise en place doutils et de mcanismes de coopration et de rgulation entre
lEtat, les pouvoirs dcentraliss et les acteurs de la socit de faon pouvoir
ngocier les changements, promouvoir le partenariat, viter les blocages et
les con its, et faciliter lapplication des dcisions.
Par ailleurs, et dans le mme ordre dides, limputabilit est mentionne
plusieurs reprises en tant que corollaire de la responsabilit. Partant du principe
de liaison entre la responsabilit et la reddition, elle exige laptitude rendre
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compte de ses actes et consiste tenir quelquun pour responsable des rsultats
de son action devant une instance suprieure. Selon ce principe, la primaut est
accorde la performance. Cela suppose la mise en place de trois mcanismes :
Et ce nest quen dernier lieu que les aspects organisationnels en lien avec
la gouvernance interviennent. Les principales ides exprimes sur le sujet
proposent de:
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progressivement) ;
Red nir la place, le rle et le mode de gestion des tablissements de
soins primaires en perspective dune gestion dlgue aux collectivits locales
(tenter des expriences pilotes) ;
Consolider et activer la mise en uvre de la politique de partenariat
public-priv, lun des moyens de lextension de loff re de soins de proximit ;
Dcloisonner les diff rents segments de loff re nationale de soins. Agir
sur les cloisonnements entre la mdecine hospitalire et la mdecine de vie,
le curatif et la prise en charge mdico-sociale, et tous ces cloisonnements de
secteurs qui se regardent sans cooprer et qui nuisent la coordination et la
complmentarit de loff re de soins.
En tant que rgulateur, le ministre de la sant doit, par ailleurs, reposer son action
sur des indicateurs dclins par territoire, par catgorie socioprofessionnelle,
par genre pour apprcier rellement les ingalits sociales de sant a n daller
vers la ralit des besoins par rapport au risque de morbidit et autre risques de
comportement auxquels est explose la population.
En termes de contrle, instituer :
1. La charte du patient ;
2. Une grille de sanctions graduelles pour les faits contraires lthique
et la dontologie ;
3. Llargissement des prrogatives de lInpection Gnrale de Sant ;
4. La codification des certificats mdicaux sur papier souche avec numro ;
5. Lattribution dun identifiant professionnel.
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107.
Renforcer les activits de sant buccodentaire dans le cadre des activits
partenariales supportes par lINDH ;
108. Elaborer la lgislation encadrant laction multisectorielle ;
109. Ajouter des sanctions graduelles sur les faits qui sont incompatibles
avec lthique de la profession ;
110.
Elargir les pouvoirs de lInspection Gnrale de la Sant ;
111.
Lutter contre la corruption ;
112.
Supprimer le Temps Plein Amnag (TPA) qui devra tre remplac par des
formules dexercice rmunr en intra-muros ;
113.
Proposer lajout dun code barre sur les certi cats mdicaux ;
114.
Intgrer lidenti ant national professionnel, la signature des ordonnances
et les certi cats mdicaux.
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Red nir la place, le rle et le mode de gestion des tablissements de
soins primaires en perspective dune gestion dlgue par les collectivits
locales (tenter des expriences pilotes)
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Faire voluer le processus de dconcentration vers un processus de
dcentralisation et doter les DRS dun rle stratgique et de pouvoirs dcisionnels
construits sur la base de capacits dveloppes.
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Dcentraliser plus de pouvoirs dcisionnels vers les rgions et les lier leur
responsabilisation la reddition des compte;
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Dvelopper la fonction de veille juridique et rglementaire en vue
danticiper et accompagner les volutions qui touchent le secteur ;
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Renforcer limplication des services de sant dans la gestion et le
fonctionnement des tablissements de sant INDH;
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En somme, le droit la sant fait partie des droits fondamentaux et gure parmi
les indicateurs relatifs aux objectifs du Millnaire pour le dveloppement.
Le Ministre de la Sant a labor un ensemble de dispositions en concertation
avec toutes les composantes du secteur pharmaceutique, a n damliorer
laccessibilit des mdicaments pour le citoyen.
A travers le programme Intidarat , le Ministre de la Sant, a regroup un
ensemble de recommandations, qui permettront par la suite de rpondre aux
besoins de toutes les parties impliques dans lindustrie pharmaceutique,
savoir les consommateurs, les fabricants, les distributeurs et les pharmaciens.
Le programme Intidarat a permis chacun de ces acteurs de sexprimer
librement a n de regrouper un maximum de recommandations en matire
dindustrie pharmaceutique, de la politique du mdicament et des technologies
biomdicales.
Les principales recommandations labores sarticulent essentiellement
autour de llaboration dune charte dthique dans le secteur du mdicament,
la rglementation sur la publicit, et le renforcement de linspection des
tablissements pharmaceutiques et offi
cines.
Les intervenants ont mis laccent aussi sur la ncessit de lactualisation du
systme de rgulation des prix des mdicaments, la mise en place dune agence
nationale des mdicaments et des produits de sant et dune banque de donnes
nationale des mdicaments commercialiss au Maroc.
A n de garantir la disponibilit des mdicaments, il a t soulign galement
limportance de lencouragement de la fabrication locale des mdicaments,
llaboration des rfrentiels opposables dans le cadre des inspections et la
scurisation des stocks de mdicaments vitaux et essentiels sur le march
pharmaceutique.
Par ailleurs, il a t soulign la ncessit de la refonte des textes rgissant le
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Ministres
Lhoucine Elouardi
Bassima Hakkaoui
Lahbib Choubani
Ministre de la sant
Ministre de la
solidarit, de la femme,
de la famille et du
dveloppement social
Ministre charg des
Relations avec le
parlement et la socit
civile
Pharmaciens
Biologistes
Medias
Mohamed Hajioui
Ouardighi Abdelaziz
Aicha Ouja
Elakari Fatiha
Rehmouni Hamid
Youness Farhach
Bayane Alyaoum
AL BAYANE
SNRT
SNRT
MAP
Pharmapress.net
Professeurs et experts
Organismes internationaux
Chahir Samira
El Fajani Hikmat
De Fremont Kouine
Nadine Poupart
Dadle Chen
Wada Rekd
Ahmed Lachid
Rosa Marjarie
Aloys Kamuragye
Jabal Samira
JICA
Dlgation UE
Agence Franaise de
dveloppement
Banque Mondiale
Banque Mondiale
JICA
UNICEF
Ambassade de France
OMS/UNICEF
OMS
Syndicats
Elmostafa
Abbes Elmesnaoui
Elgani Amina
Dr Bensaid Younes
Echarif Jalal Belmooti
Lahssini Rahal
Dr Adil Hajji
Addi Bouarfa
Brehmi Siham
Dr Mohammed Omari
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UMT
ONDH
OMDH
Chambre Syndicale des
Biologistes
UMT
UMT
ODT
ODT
Fdration Nationale
des syndicats des
Mdecins Dentistes/
Secteur Prives
Conseil des
Abdeljalil Alami
Ahmed Abadi
Said Elmotawakil
Nour eddine Hachami
Benyouness Ramdani
Abdelkarim Belhaj
Rajaa Naji
Professeur Universitaire
La Rabita ohammedia
des Oulmas
Prsident de la Socit
Marocaine des
Sciences Mdicales
Professeur
Universitaire/ Expert
en gouvernance
Prsident du Conseil
consultatif de
transplantation
dorganes humains
Professeur de
psychologie
Professeur Universitaire
Institutions
Rachida Slimani Benchekh
CAPM
Zakoir Abdelaziz
ONDE
Abdelah Taleb DEM
Abdelmalki Hassan CNSS
Dr Elkassri Abdelilah Directeur Rgional de
la Sant
Dr Reddadi Mustapha DRS
Khalloufi Lahbib
ORL
Chakib Tazi
ANAM
Abdelghni Azzi
ONSSA
Elam Mohamed
DEM
Hicham Mehdi
ANAM
Abderahmane Maaroufi
INAS
Lalaoui Mekki
Institut Pasteur du
Maroc
Dr Semlali Hassan
Chef division RAMED
Dr El Moutanabi Abderrahim DRS Guelmim
Essmarra
Pr Chraibi Chafik
Maternit des Orangers
Dr Bouchareb Farid
Conseiller Ministre de
la Sant
Ihnach Houssine
Ministre des Finances
Hasein El Mousouri
ONDH
Dr Achbat Mustapha DRS
Mohamed Jamal Bouzidi
Dput
Abdelbaki Nadia
ONSSA
Benali Nadia
Ministre des Finances
Ikram Monadi
Ministre de l emploi
au GPJ
Bouzione Ouali Conseiller
MS
Saadouni larlsi Conseiller
MS
Abdlaziz Adnane
CNOPS
Bakrim El Mamoun
DHSA
Mohamed Elmerghadi Conseil de la
concurrence
Dr Najat Gharbi
MD/DP
Dr Nabil Bourquia
MD/DP
Pr Chefchaouni
CHU-Rabat
Tazi Mohammed
Centre national de
radioprotection
Dr Iradi Farouk
AMCP
Sedrati Ali
AMIP
Dr Belqari Nadia
OMDH
Noureddine Elhachami EVREKA
Barror Lahoucine
FMPC
Hassan Benkesli
MS
Mohamed Esnaci
DRS- SND
Lahcen Lharfi
AMPOC
Alaoui M.T
CHOM
Elhafer Fatima
CHIS
Chakkor Jalal
FMDSP
Jahdi Hamid
DPAAC
Khalloufi Lahbib
ORL
Assouni Nadia
CMDH
Yassir Chokari
ICPC
Dr Lantry Wafia
LMPE
Dr Adnane Harrassi CHP
Dr Omalan Abdellhafid PHARMACIEN
Dr Hakammyi
CNTS
Dr Jerrar Mohamed
CNOMD
Associations
Fouzia Bouhamria
Association BAYTI
Saida Chicha
Association BAYTI
Rachida Fasil
Association nationale
des sages femmes au
Maroc
Majda Lahkim
Association nationale
des sages femmes au
Maroc
Habibi Khadija
Association Marocaine
des sages femmes
Mesbah Hanane
Association Marocaine
des sages femmes
Benmami Malika
Association marocaine
pour la protection de la
femme rurale
Yassine Brahimi
Ligue marocaine pour
la protection de la
femme
Zoheir Maazi
Gouvernement parallle
des jeunes
Bernoussi Rachid
ALSC
Dr Khenate Bnozzoum Fdration
Marocaine des droits
des Consommateurs
Dr Amziane Nouzha Union de lAction
Fminine
Banacer Himmi Rseau Marocain droit sant
Laraqui Rachida
FLDDF
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Secrtariat Gnral
Division de la Communication
Tel. +212 (0) 537 76 46 10
Fax. +212 (0) 537 76 51 12
Email: div.dicom@sante.gov.ma