School Work et estoicismo filosofia filosofia moderna">
La Renaissance Du Stoicisme Au XVIe Siecle
La Renaissance Du Stoicisme Au XVIe Siecle
La Renaissance Du Stoicisme Au XVIe Siecle
in
Ottawa
http://www.archive.org/details/larenaissanceduOOzant
LA RENAISSANCE DU STOCISME
AU
XVI" SICLE
LA
RENAISSANCE DU STOCISME
AU
XVP SIECLE
THKSE POTR LE DOCTORAT KS LETTRES
PRSENTi: A LA FACULTE DES LETTRES DE l'cM VllRSlT DE
PAR
LEONTINK ZANTA
LIBRAIRIE
ILVRIS
ANCIENxXH HONOR CHAMPION
EDOUARD CHAMPION
C),
QUAI MALAQLAIS
I9I4
Tous Jroits rserves.
l'AKIS
iRKMIER
MAITRK
JUN 1 2
1958
AVANT-PROPOS
des
M. Strowski Ta nettement
esprits.
Etudes
la
sentiment
sin^ le
M. Victor Giraud
^eli^'ieiix
fait
an Xl^IP
ce sujet de
proccupe bien
dans
pose
ses
France.
sicle en
nombreuses
et
fr-
je
champ
d'tudes, ainsi
mon
premier matre
je
il
offrira
nouvelles
Rforme
l'explication de cer-
du stocisme au
sance
la
du no-stocisme.
Cette tude,
un
de chercher du ct de
tains aspects
mais
et
tout au
et
de
la
philosophie
philosophie chrtienne.
complet,
antique
Renais-
la
et
christianisme, c'est--
et reli-
premiers sicles de
l're
II
chrtienne
les
et avait t signale
de
thses
M. de
F'a3'e
sur
Clment d'Alexandrie de
chrtienne au
A
moi,
ma
gratitude;
ils
ont t pour
il
m'et t
le
et d'y
xvi'-^
difficile,
sicle,
dans un
sicle
de rassembler les
INTRODUCTION
sii^nal, ces
dernires annes,
du stocisme au xvf
Nous avons vu
mouvement
l'indication d'un
sicle
i).
dans son ensemble. La renaissance du stocisme fera donc l'objet de cette tude; nous essaierons
de l'analyser dans ses causes profondes et souvent caches, de la
replacer dans le milieu o elle s'est produite, racontant son histoire, depuis ses humbles dbuts, jusqu'au moment o elle se fixe
et s'panouit en quelque sorte dans les uvres de deux hommes
Juste Lipse et Guillaume Du Vair, qu'on peut considrer comme
les reprsentants authentiques d'un stocisme n(juveau qu'il restera
serait utile de prciser et d'tudier
(i)
Cf. F.
Montaigne
Strowski, Pascal
et
son temps^
Us
vol. (Paris,
luo;); ioiJ.,
de
INTRODUCTION
d'homme,
est
il
sanctions de l'au-del
la paix,
devient
Il
le
lois
V a plus encore
sanctions individuelles;
honneurs,
dignits
les
l'intelligence
et
du
les
il
semble
soient
travail.
les
Ces
que les
rcompenses immdiates de
alors,
en
hommes
Italie surtout,
de
la
Renaissance,
ou historiens,
place d'ailleurs leur gnie, ont lutt courageusement contre les obstacles qui menacent leurs dbuts tous les
les
en ont triomph.
Telles sont les tendances nouvelles. Elles vont rencontrer
talents,
mais
ils
et
comprend
pour
les
et parti-
cip d'une
stocien.
CHAPITRE PREMIER
Le mouvement stocien en
italie
pement des
traduction
pratique
trouvent alors
partout
comme
chacun de donner
les artisans
leurs progrs par ses largesses; Niccolo Niccoli (2) pan du mme
degr de l'chelle sociale; son luxe est tout entier dans les <L*uvres
recherche
Grce ces
Mcnes, grce la protection des grands, toutes les portes sont
ouvertes aux artistes, aux rudits, aux humanistes surtout qui
sont les porte-drapeaux de l'humanit retrouve.
Lonard de Vinci est recherch des princes, il rside auprs du
duc de Milan. A Florence, le pelii-tils de Cosme de Mdicis,
d'art,
la
et
(i)
Cf.
(2)
Ibid.
(Paris, icjoi),
t.
II,
eh.
11.
INTRODUCTION
Laurent
le
la vie
les conciles
de Ble
dsire
i).
La
dans l'Eglise,
conduit aux dignits; rappelons la rapide fortune d'Enea Silvio
Piccolomini (2) qui s'leva d'une situation voisine de la misre
celle de secrtaire particulier des grands dignitaires de l'Eglise; il
se fit connatre et apprcier par lui-mme, prpara sa grandeur
elle
assure
tous
avantages.
les
C'est
elle
qui,
se distingue
(i)
Furcy Raynaud,
(2)
Cf.
vol.
Papes depuis
la fin
du Moyen Age,
trad.
vol. (Berlin,
hardt,
La civilisation en
Schmiit, vol.
(3j
(Paris, 1901).
bung
Qu'on
I,
chap.
Italie
au temps de
la
(Paris, i885).
Renaissance,
trad.
autonome du Sage
ne relve que de sa seule volont,
mais condition d'entendre cette volont comme l'expression de
la raison universelle. Or, pour les hommes de la Renaissance, cette
et
n'a
rien,
stocien.
semble-t-il, qui
Ce
dernier, en
rappelle la loi
etet,
la mesure o elle ne
ressemble aucune autre. Cependant cette diffrence n'est point
aussi absolue qu'elle le parat au premier abord
toute conception
individualiste de la vie peut crer, dans une certaine mesure, une
manire de penser, de sentir et d'agir vraiment stocienne. Chercher en soi, pour les dvelopper, les forces de la nature, c'est dj
:
substituer
un
idal objectif
un
idal
purement
subjectif; c'est,
la rflexion
regard vers
bonheur?
Chez les hommes de
fortifier la foi
en
la
l'efficacit
l'identit des
Renaissance,
de
l'etfort et
deux termes
l'idal
de
la
vertu et
gloire vient
rendre inutiles
les
sanc-
(i)
l'au-del.
Ch. Nisard,
Ls
Ils
1860).
(2) Ibiil.
i8()C)),
p.
^o.
INTRODUCTION
Fambition de
tuer son nom
se survivre
(i); et
Mais,
s'il
possible
est
du dedans
et
et
sa vertu et de
il
tient
jette
manque
le
plus souvent,
nombreux exemples,
Caton, dont rasme
leur
dogmes compris
Il
glorifie
par de
vcu? C'est parce que, citoyen intgre, magisa laiss la postrit de vrais
son gnie
monuments
de
(2).
de l'individu;
et
comme
nettement dtermi-
moins
prcises
qu'il
compromis,
du Manuel d'pictte
et
(3).
Panormite
(5)
se
font les
dont
les
huma-
Mais, supposer
mme
que
(i)
(2)
cet
de certains humanistes,
(^f.
Cf.
La premire traduction
Cf. Valla,
le
Manuel
iSig, p. 896-999).
(5) Antonio Beccadelli dit Panormita. Cf. ce sujet Voigt, Wiederhelebung, 2 d.. t. I, p. 484 et suiv.
montre bien,
il
est vrai,
Le peuple se
la papaut et au clerg
trs orthodoxe (2), mais
en gnral,
il
hommes du
d'art.
Il
l'arrire-plan tandis
les
le
imprgn d'un
nouveau
c'est celui
de l'humanisme
chrtien.
la
esprit tout
Il
reste
tien:
il
le
n'empcha point
suffit
but
mme
qu'il
de
la
science
l'humaniste
et qu'il v a lieu
respecter l'orthodoxie.
(i) Cf.
lecteur
que
le
cave
chrtien chez
peu
la
libert
l\irtisic- rt le
au
souvent
si
lui
Mais peu
Mais
Tiisculancs ou
(3).
surveille
l'on veut
si
devient plus
savant (Paris,
KJO).
(2) Cf.
Dcjol),
sicle,
chap.
i.x
(Paris, 190).
(3)
1907),
Cf.
P.
p. r.-7.
de Nolhac.
Ptrarijue et rhuinantsnie,
IH)U\
cd
(Pins.
INTRODUCTION
grande.
L'humanisme
ami de
est
(i).
Nul plus
que
Vivant d'une religion toute d'art, de charit, de beaut et
d'amour, confiant jusqu' l'excs dans la bont de la nature humaine,
dont il tait, du reste, un si noble et si sympathique reprsentant,
il crovait les hommes humains possibles toucher et lever par
les humanits (2). Convaincu que pour faire des chrtiens il faut
d'abord faire des hommes, il prcha une sagesse toute de
douceur, de modration, une sagesse laque, d'un stocisme
trs adouci, plus proche de celui d'Horace que de celui d'Epictte.
Elle devait conduire d'abord au bonheur prsent, puis servir d'chelon pour aller Dieu. Son programme politique, d'accord avec
celui de Lon X, fut de crer un monde d'honntes gens, o une
lite seule gouvernerait, o par consquent la politique se confondrait avec la morale (3). Eh bien! cet humaniste chrtien parut
suspect quelques-uns; on accusa Sadolet d'picurisme ou d'indiffrence, parce c[u'il aima trop la vie en ce qu'elle a de vraiment
beau et que, pour ne pas sentir les amertumes de l'existence politique, il prfra se rejeter avec passion sur ses livres et ses amis et
ne
lui
fut
la
renatre.
de dogme.
Fregoso,
les
ct de lui,
Bembo,
les
combien
Contarini,
les
nom
le
de Paul IV
(4)
s'taient
s'adapter l'esprit
est l,
(i)
du
reste,
Cf. K.
nae, 1737-1738).
(3)
De Maulde La
Clavire, op.
cit.
1902).
oninia (Vero-
saine doctrine?
la vie
destine.
dont il faut accepter avec rsignation les inexorables arrts. Les vertus stociennes sont l, du reste, pour
donner la force morale. Rappelons seulement quelques titres de
se
soumettre
et
Diogcnc de Larte.
11
PogL^ii
Bracciolini l'Moreniiii
De
De
/lisfor i.r
Je
i\ui<t.iti-
.h-
fnrtuna (B.
forinn.r
Rom.r.
.N.
Kc"i
I^'
<'i
Rerum
INTRODUCTION
10
chapitres
d'un petit
manire
stocienne,
quas passiones
De fortitudine (i)
trait
le
contumeliis.
et
riis
Ils
cette
prsent.
de toute religion;
pour
les
mes
religieuses
de surnaturel.
Mais
cette reprise
du stocisme,
telle
si
les
philosophes
et
les vrais
lesquels elle semblait tout jamais fixe, elle s'tait, la suite des
efforts patients et courageux des prdcesseurs de Copernic, oriente vers
scientifique.
D'une
part, reconnais-
sant
l'insuffisance
des
en
il
la rvlation.
Sous ces
trois aspects, la
un dogmatisme
sur
Voyons
le
un
esprit
(i)
i5i4).
(2)
i.
I I
Il
Mme
lui,
se dsintresse
du croyant.
n'accepte aucune
Il
le
face
pas
dveloppement direct de
le
aprs
de
lui, profiter
la
ngative de son
la partie
uvre sans
utiliser
dogmatisme ne
ce
losophie se
pas
le
y aurait-il lieu
de distinguer,
ct
d'une
renaissance
la
de
la
philosophie
de
la
Montiiigne.
(2)
Il
est
le
reprcndron-^
plu'i loin
INTRODUCTION
12
et
par
les
le travail
l'homme,
dement sur
Comme,
ces
intelligences
avides
et
de lumire
et
de libert.
prvaudra, car
tiateur de ce
elle
mouvement
qui
est l'ini-
Sainte-Marie-des-Anges,
tre de
(i)
que la culture profane, loin d'tre un obstacle la thoen est. en quelque sorte le prologue naturel (et dans cette culture
profane nous savons la place qu'occupent les stociens latins).
pourra
(7) rasme pose aussi en fait que l'exemple des sages stociens
in-8), soutient
logie,
communs
l3
les
pondrante
la
ils
ont dgag
les
caractres
se
sa foi panthiste.
philosophies,
il
gouvernent toutes choses avec un ordre et une justesse admiraparce que tout est rgl
bles , de l'obissance qu'on leur doit
par une pense souverainement sage , des rites religieux qu'il
faut otfrir suivant les coutumes de son pays avec un cieur pur,
<
sans retard
et
et
chercher une formule plus nette et plus complte d'une morale religieuse? Les Italiens de la Renaissance le
comprirent (2).
La restauration du stocisme s'imposait cette socit brillante,
movens
(i)
entrait
in5-iitues
mme
INTRODUCTION
14
Bartolommeo
Scala,
CHAPITRE
II
LE
nouveaux un e'iment
substantiel.
textes,
Anciens
et.
fera
par ce
fait
latine
du Manuel
est
publie
la
qui servira de point de dpart toutes les ditions qui vont suivre
c'est
celle de
Politien
(i).
Mais
elle
comme
Ambroise
incomplte,
est
il
le
texte est
trop brillants,
Italien,
ils
l'aiguillon de la
manquent de persvrance,
note
3,
{2) Cf.
note
I.
page
page
<,
et
note
i,
les
patientes recherches
texte.
pat^c 14.
<|.
le
vol.
\',
Trincavelli,
papes 74
et
o-i.
Arn\jtii
INTRODUCTION
l6
sophique vers
le
no-stocisme, car
elle
joindra
la restitution
des
textes profanes celle des textes sacrs. Les premiers humanistes (2)
en Allemagne seront nettement chrtiens; ils prsenteront Tanti-
quit non point sous son jour brillant de pur esthtique, mais sous
un jour tout utilitaire, car ils se montreront avant tout soucieux du
profit
que peut en
tirer la
religieuse.
Tous
les
il
est pote,
latiniste distingu,
il
de
Entretiens.
(2) Cf.
(3)
I,
ch.
m.
La jeunesse
se presse compacte
et
ils
I7
ouvrent des
et,
par eux, se propage une manire toute chrtienne de penser l'antiquit. Tous, en effet, travaillent activement la ditiusion de
comme beaucoup
l'humanisme,
et,
haut clerg
et
ce
que pourrait
des
dogmes
stociens.
Il
suffira,
en
effet,
dogmes
pour que
religieux et
cette svnthse se
et religieux.
se laisse sduire
Aussi
bien,
Erasme
philosophiques
triste
partie, cause,
catholique.
prendre
(i) Cf.
Il
comme
(2
Erasme
avait t, en
de ce discrdit de
la
grande
morale
Janssen, ouvr.
cit,
t.
H.
dpasse ses prvisions. Il est possible qu'il ait eu sincrement le dessein de reformer l'Kglise, en la conservant, mais la
violence de ses attaques et son enthousiasme pour les sages antiques
pouvaient aisment tromper sur ses intentions. M. Imbarl de la Tour
met la question au point. C(. Revue df^ Prux MonJes, i? mars i)i3.
(2)
L'ctfct avait
INTRODUCTION
l8
et la
vraie figure
nous rendre
du Christ
la vraie
et qu'il travaille
parole
avec zle,
saint
critique
moderne,
il
manqu
de
cur
c'est--dire de l'explo-
du trouble d'un
cur apostolique, de la pieuse indignation d'une me dvoue
l'glise, en un mot, il a manqu quelques larmes son bon sens,
sa raison si droite (3). Contre la thologie scolastique, il a
toujours eu les violentes rpulsions du lettr, qui aimait jusqu' la
passion les belles lettres antiques. Ds sa jeunesse, au couvent de
Stein, ou au collge de Montaigu, il lui semblait dj, quand il
retombait d'une page de Cicron ou de Lucien dans les froides
subtilits de Duns Scot ou d'Occam, qu'il n'avait entrevu la
lumire, comme Eurydice, que pour retomber aussitt dans les
tnbres de l'enfer scolastique
et
(4).
ment
la
(i) Cf.
(2)
Cf.
(3) Cf.
(4)
Ihid.
cit.
cit.
Introduction.
I9
humaine
au triomphe de
la
(ij.
la
raison pratique,
qui reprsente
le
pass avec
la
tradition chrtienne.
Cette impression fut de courte dure, car Epictte, en se vulgarisant grce aux ditions savantes, parut excellent pour rveiller
Un
la
Thomas Naoen
donna
Strasbourg
avec
la
traduction du
]55j\.,
(3),
Manuel, des commentaires qui n'taient rien de moins qu'une introfoi
dans
pasteur protestant,
georgius
du
reste, qu'il
confronte
le
stocisme
c'est
de
la
et
cisme.
tbid.
la
rasme reprenait la thse de l'humanisme
(i) Cf.
morale antique se retrouve dans la morale chrtienne. Cf. Imbart de
la Tour, rasme, dans la Revue des Deux Mondes, ib mars i()i3.
{21 Cf. Janssen, op cit., tome II. En chaire, un Dominicain de Coloi^ne
a Dans l'intrt de la jeunesse, il faut tarir cette source
disait en i3i
d'o s'panche un fleuve d'indignits. Avec Keuchlin, cette lutte devint
:
De son
vrai
nom Thomas
miste et philologue.
CHAPITRE
III
La France va,
elle aussi,
prendre part
ce
Il
semble, premire
vue, qu'elle n'ait plus qu' se laisser entraner des deux cts
fois. L'esprit
miler
la
la
La France
se laissa
fait, les
que
la
sage
choses se passrent
la
les
savant.
se
transformeront en France
peu prs
l'Italie
et
cisme.
Comment
si
favorable au sto-
Allons-nous retrouver chez elle cet individualisme caractristique de la Renaissance italienne, qui se manifeste par la culture du
moi, libre, sans frein, et par un hommage constant rendu la
de ses tendances, sans souci de hirarchiser ses puissances; ou celte proccupation d'art, cet idal de
beaut, qui soutient l'etlori et permet pour un temps l'individu de se
nature, sans distinction
(i) Cf.
Jansscn, ouvr.
cite. vol.
I.
INTRODUCTION
22
ces dispositions
le
catholi-
La monarchie ne
propres intrts, abandonner le
Il
me
donne en
On parle de soi, on se
comme Clment Marot, par
trs adoucie.
(i)
d'autre
Cf.
part,
l'on
LE
Marot
23
ce
protg par
qu'il
roi et sa
le
sur
et se
tient prt,
au premier signal
pu
celle de
Tme de
la
scolastique
la
et
rivale.
le
fit
bien voir.
Ramus
(4),
gnement en bloc
et
en
dtail.
Il
ne
comprend point
la
vogue
accorde
relire,
note
page
(i)
C.
(2)
Cf. Rebitt,
(3)
C{. Prat,
I4)
Cf.
(3) C.
<"),
12.
W'addingtun,
Ramus
(Paris, i856).
(Paris. iS35).
Ramus, Collectanepra'fationes,epistolir,orationes{ViiTis,
i^;;),
INTRODUCTION
24
logique ne Ta rendu ni plus savant dans l'histoire et la connaissance de Tantiquit, ni plus habile dans Part de la parole, ni
que
la
Ton reproche aux vieilles mthodes; il est donc tout naturel que
Ton se spare de ceux qui veulent tout prix les maintenir, pour
retourner la source de
antiquit de jour
vif ,
l'homme apprendra
sion
brutale d'un
vivre d'une vie qui ne sera plus l'expanindividualisme mal disciplin, mais celle de
l'homme entrevu au
plus universelle.
Cet
travers de sa
homme,
les
forme
la
stociens
plus permanente, la
de
Plutarque l'ont
y a un autre stocisme, tout proche de l'picurisme, celuil, qui viendra sduire en France les hommes de la Renaissance
c'est celui qui clbrera la bont de la nature et s'exprimera dans
Mais
il
il y
en voit de trop prs
trop d'indulgence.
Cf.
les
Qu'on
La Noue, d'Aubign,
(i)
tait
etc;
le
murs corrompues
relise les
et
la cour,
les tolre
Mmoires du temps
avec
L'Estoile,
i38i),
pilogue du livre IV
Apres
avoir ainsi employ tout ce temps, venant faire le compte des annes
entirement occupes par l'tude des arts scolastiques, je cherchais
honteux compromis de
une immoralit sans nom.
pratiques
turpitudes,
jointes
Il
est facile
comment
de comprendre
2D
superstitieuses,
se Ht sentir ce
besoin de
rnovation morale et
catholiques et rforms dans
la
avec
la
Rforme par
ont bris
le
prtention de pnircr
rendre meilleur
et
plus saint
(2).
et c'est
ai^
ils
ont
n'omettent rien des prescriptions de l'glise, et voil aussi pourquoi nous trouverons parmi ces sages un Montaigne, qui tmoignera en toute occasion de sa
soumission au catholicisme, mais dont l'idal moral n'a rien de
ils
chrtien.
StrowsUi, Saint
(2)
IhtJ.
J-'f\in{ois
de
SaUa
(Paris,
i8()8).
Introduction.
20
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
Dans
no-stocisme
dessine
se
venons
nous
que
rapide
l'tude
une
avec
dj
dogmes
chrtiens
tout
caractre
maintenant
C^es
et
chez eux, ce
l,
et
de
clectique
constant
uvres,
leurs
les
cts
aprs
Ils
reste
fois
les cri-
et
de rgles pratiques de
les autres,
souvent
accomplirent
vritable
il
le
la
les
raison leurs
souvent trangers
un
dont
la
ils
rapprocher
de
double
lments.
les
commentateurs
croyances;
la
tiques, les
dans
fois
la
souci
dogmes
dterminer
mi-partie
teinte
effet
le
la
ne pouvaient se dtourner,
veaux: de
faire,
Les no-stociens,
obligation de suivre
de
ainsi,
tiavail
sous
la
des pierres
pousse de motifs
moralistes,
apportrent,
vie,
leur insu,
les
dissociation
les
qu'il
uns
les
l'difice.
le
plus
no-stociens,
est
important
d'tudier.
priori,
cette dissociation
parait impossible.
ment une
et
simple que
le
aussi
Comment
merveilleuse-
elVet
que par
mtaphysiques
la
feimet
de
ses
principes
ne se soutenir
:
le
.^O
o retournent tres
le
et
comme
l'ordre inflexible
du
semble
la
premier mot de
morale? Et partant,
possible de
est-il
concevoir cette
sique
et
panthisme, dterminisme
Comment
encore
mme
et
admettre
dans
aussi admirables
aussi efficaces,
la
base
les
mtaphy-
monisme,
matrialisme stocien?
la
que
pratique
des rgles
du
stocisme,
celles
nous-mmes
envers
la
et
raison, fraction de
la
Raison universelle,
c'est--dire fraction
de Dieu lui-mme?
Cette
dissociation
mtaphysique
entre
parat ainsi
incomprhensible. Elle se
mme
se
qu'il
morale nous
et
pourtant;
et
de
de
fit
il
y eut alors
le
dgage alors
de
la
tournrent esprits
Ne nous
rateurs
revivre
plutt
et
vie
attendons
du stocisme de
telles
le
vers
pas
la
positivisme
mthode induc-
que l'exprience en
du commerce avec
et
mes
C'est
l'antiquit,
morale stocienne.
trouver parmi
ces
restau-
la
humanistes.
Les philosophes
ce
mouvement
et les
Ils
rencontrrent
le
Stocisme
comme
par hasard,
examinrent
lorsqu'ils
la
se trouvaient
dirent,
il
stociens,
est
vrai,
comme
soit
le fit
Ils s'en
en attaquant de front
si
souvent
le
les
en
soumission
Pomponace,
les
soit,
au
l'Eglise
dogmes
rformateur de Genve
dfen-
un des
en
matire
de
promoteurs de
foi,
la
comme
le
fit
libre-pense
la
philosophes
et
rforms
n'en
travaillrent
pas
moins
curs.
les
esprits et
les
chapitrp: premier
stocisme et philosophie
Le mouvement philosophique
fut caractris la
questions
philosophiques,
d'cole. Or, de
tique,
laisse
On
de
se
Il
philosophie d'Arisiote,
lie la
eVort
fit
Renais-
il
les
les
luttes
nit d'excellenies
procs
faire le
scolastique
la
armes
la
(i), et
Tesprit critique
ce sentiment four-
pour Tauioriser
christianisme au
moyen du
Le monde savant,
nent
(i)
pi ipatliciens.
les
sectes
Ct.
i53i). ct
crit
la
premire
Pi'tri
Sihohv
Viiria Aristott'is
Rjini
est
la
est
celle
gnralement
odlio tnitio
fortuna
cite.
(Paris,
iij?'>).
su.r
du
pro/tssonis
livre
IV).
domideux
divis en
des alexandrins,
dLicctic.r (pilogue
de Piiris, ouvr. dj
le.|uel
Prat. M.iIJon.it
la
deuxime
h.ibita
J.
'
(Paris.
I.aunoi,
.V.;/:
/>
x-/.-'
CHAPITRE
^4
celle des averrostes.
dement
pour tous
hommes;
les
les
uns
hommes;
que
ils
mme
au
juge
Bessarion
point
et
la
Pour
Providence
(i).
dogmatique
de vue
unique
renversent toute
et les autres
qu'il est
lui,
le
partisans
les
Platon a t merveil-
il
a prpar le chris-
il
seulement
Providence,
la
est
rgit et
a propos de la fatalit,
dfinir
le
Pour
de
la
il
s'est
jamais expliqu
(2).
le
il
se
fit
d'abord
l'alli
amples
Un
nette
sujet
fait
il
Quant au Dieu
incorruptible.
dans de plus
dtails.
nom, au
contemporains, mais qui jouit du
dire de
beaucoup de
ses
le
Pomponace,
sut,
gagner l'enthousiasme de
et
les
Bologne dans
les
la
jeunesse universitaire
environs de i5oo.
questions mtaphysiques, au
(i) Cf.
Plotin,
et brillant, se
nom
Il
Padoue
attaqua de front
desquelles on jugeait
stocisme et philosophie
35
mrent
examina
qu'il
l'objet ordinaire
de ses cours
monde
de
la
spirituel sur
enchantements
monde
le
Providence avec
de ses publications
et
ou l'influence du
matriel; enfin
libert
la
avec
et
rapports
les
destin.
le
se
Il
courage
l'autre parti,
que
manqu
et
lui
soustraire
nette entre
la
un faux-fu\ant
la
foi
dpend de
lui
dpend de
somme
en
raison. C'est
qui permet de
distinction
si le
ou
l'un
soutint
il
raison et de
la
la
distinction trs
la
le
comme
La science pour
en croyant.
Mais
sa foi.
rsolument pour
d'opter
il
tcur,
ou de renier
du
et celui
lgis-
laisser la philosophie la
murs,
soin de diriger
et la religion le
ne s'adresse qu'
la
raison pratique,
plus.
le
la
La
la
et
vie
religion
philosophie
la
que
vie;
les
mme
que l'me
les
sens sont
principe de
est le
du corps
besoin du corps
me
la
conditions de
et
s'exercer sans
le
comme
objet et
comme
voil
parait,
naturelle qui
la
dit
conire-pai
lie
Pomponace,
puisse
tre
de
sujet,
se passer
l'iiie
la
forme
vie et la
Mais
la
les
corps,
le
et rien
survive au corps.
la
qu'il
raison pratique,
n'y
aucune
II
raison
CHAPITRE
36
comme
mortelle
le
affirmant
comme
Platon au
que
en
la
d'hommes de valeur
tant
eifet,
il
la
se trouve
que sans
question
mal,
et
Mais
autre.
encore,
la foi,
il
n'y aurait
(i).
la
la
morale;
le
besoin de
balance du bien
du
et
faire osciller
la
a,
peser dans
effet
Il
la
l'envisage
pratique.
Non
seulement
moralit,
diminue
si
la
la
sauvegarder
la
raison de
la
Pomponace,
me
de
crainte
la
peine
me
se fait-il
ceux
affirment
rcompense
et
la
Comment
elle
semblent mieux
la
(2).
quand
la
raison ne leur
Cf.
:
certificari
posse existimo.
Quare perfectius
Pomponatius. op. cit. cap. xrv. p. 121
animam mortalem melius videntur salvare rationem virtutis
quam asserentes ipsam immortalem; spes namque prmii et pnce
(2)
Cf.
asserentes
quamdam
importare,
qu
rationi virtutis
stocisme et philosophie
37
raison
la
La
pratique.
d'une
ncessit
ce
n'est
les
consquences de
la
mais
future,
la vie
sanction
qui
Ce
du
facilement
reste
jour
dans tous
et
entre
ligence
les
culative
nous
du bien
distinction
la
du mal,
et
vie
fait
est
du faux,
et
d'intel-
principe
l'intelligence sp-
et
permet
nous
l'intelligence pratique
critique philosophique;
sur
Pomponace pose en
qu'il
la
explicable.
hommes.
les
entrane
crainte de
la
et
la
claire
l'intelligence opra-
tive
d'arts pratiques.
du philosophe;
de
celle
somme
la
vertu
la
si
tous
les
n'appartient pas
la
hommes
masse
pour pratiquer
il
elle
donc un
faut
d'entendre en principe
la
en pratique, de rendre
hommage
la
raison sans
la
faire
hommes.
les
C'est admettre
en thorie
le
stocisme dans
du Souverain Bien,
Pomponace
vertu est
la
(1)
ipsum
miaiur,
lionc.
en
effet (i)
La rcompense
ipsamcl virtus,
qiia*
vitium... ; et p.
bonum
io<)
essentielle de
l'homme vertueux;
fait
virtuiis est
est
la
dit
et
Pra*miiim csscnlialc
ncque remanet
in
sua perfcc-
CHAPITRE
38
la
lement
bien
le
rcompens,
est
Quand
vice lui-mme...
le
son entire
garde plus
il
perfection.
accidentel-
en est diminu,
On
ne
ne
il
peut
dire
la parfaite
suffit elle-
la
cro3^ance en
mtaphysique.
En
principe,
morale de Pomponace
la
l'est
la
indpendante
est
et
masse.
Beaucoup d'hommes,
dit-il,
tait
telle;
mais
des
pas
ils
hommes
ont
fait
qui
ont
les
pense
est-il
verselle,
(i).
le
dire.
du progrs, ayant
intellectuelle, lveront la
il
se fera
Les
foi
dans
en
loi
la
la dignit
morale uni-
leur espoir, et
Pomponace,
stocisme
rserve
qu'il
intellectuelle
une
l'interprte,
lite
seule?
lorsqu'il
En un mot,
les
culture
sa
morale indpendante
malade,
le
Le fond de
Ils
est ncessaire
mdecin soigne
raison
Nous ne pouvons
enthousiastes
de science.
le
intelligences?
vront,
comme
priv de
nourrice l'enfant
mal
biens de l'me, ne
les
immor-
la
et
ne
au
morale
l'exprience ne
se habent.
stocisme et PHiLC)SOPHn:
quelque sorte,
intressant de voir, en
est
qu'il
morale indpendante
du
jaillir
stocisme?
Si l'intelligence spculative n'est chue qu'
bre, l'intelligence
homme
pratique ne
en particulier
c'est elle
mais
c'est
facile accs
en
l'veiller
Attentif au bien
lois
qui mnent
la
conscience,
commun,
les
hommes
frapp du
donn des
il
la vertu (i).
humaine,
firent
restera pas
vrit.
naturelle
loi
sanctionnant que
de vrit
lois,
voix de
chaque
pas
Ces
la
nom-
petit
dfaut
qui est
et
au lgislateur
point
fait
un
son
succs
mais
pratique,
et
nature
la
il
n'en
de dvoiler
la
comme
hommes
savent ce que
les
arcanes
comme
les
le
il
sacrs,
'diffrent des
au-dessus des
est bien
aussi
diffrent-ils des
peintures
autres
hommes,
rels, et
ne doi-
Mais
ici
les
hommes
les
connaissent
ils
au vulgaire
que
les
(2)
envisage Pomponace.
Cf.
l^omponalius,
I)f
InCiintiitiotubus,
{Opt-tii,
liasilea*.
I3';),
ab liominibus
picti'^,
CHAPITRE
40
le
mrite d'avoir
foi
en
l'efficacit
car
les
ils
les
seconds
Avec Pomponace
ces mtaphysiques, et
jouir
lui,
le
l'esprit critique a
le
philosophe
c'est celui
the,
c'est
philosophe
le
cherchant
qui,
secrets
qui ne
lui laissent
la soif, ni
ni
pas de relche;
sommeil, objet de
le
et
un
tages
qui
rcompense
rservs
sont
(i).
des penses
ne connat ni
railleries
sacrilge,
la
et
les
la
faim,
pour tous;
perscut
par
il
les
aux philosophes,
est
telle
leur
Pomponace ouvre
son impuissante,
il
Prom-
dcouvrir
de
se jetteront
dans
la foi;
une
rai-
et,
l'me
et
il
reste
deux con-
((
non
non expuit, ab omnibus
tationibus roditur,
sitit,
irridetur et
tur,
hsec igitur
stocisme et philosophie
41
bonheur;
l'autre,
et
si
tous
alors
encore cette
esprits,
les
son
de
affinit
esprit
stociens.
Examine-t-il
problme de
le
mais
certes en principe,
la
Providence?
la
ses
l'argument de
la
Dieu
comme
des
du feu
\'
de
t-il
Pythagore
est et qu'il
(i).
la
une rponse
lui,
comme
en
que
Mais
si
Or
Dia-
poser que
les
destines
Tont
soutenu,
surtout
celui
qui
anime
prvoit,
et
humaine? Ne
libert
et
Cicron
et
et qu'il
effet
l'admet
Il
faut-il
Kn bon
ment
parti
critique,
dans
le
Pomponace ne prendra
dbat,
il
point directe-
contentera d'examiner
se
philosophies
ont
en
humaine;
Pomponace
il
semble
qu'il
et la libert,
(1)
et
celle
maxime
n'v ait
IL
des
p.
hominilnis, ut
Providence avec
la
confronte
les
effet
li
et
toutes
stociens acceptant
(to;
Deuin esse
l^piciirus
trois
el
cl
Cicer
la
celle
rigueur,
Providence
l'ide
de Provi-
est
igncm esse
si
libert
la
s'enchanant avec
de
philosophes.
Trois
et
diccre
quam
CHAPITRE
42
comme
dence, admise
enfin
le
et
libert.
De
Providence,
le
le
reste
dogme une
large place,
doute,
le
Dieu
commun
il
le
Sans
manire d'entendre
la
le
la
le
de faire ce
son attention.
attirent toute
et
mieux comprise?
Ce qui
fait la
point comane
Tout
l'a
se
admirablement dans
tient
effet
pour
stocien l'ordre de
le
autrement
maux
des
si
et
et
mal;
la
la
mme
leur nature
mal. Avec
(i)
raison
de l'univers
lib.
diiicultates
aliter fieri
montrent.
monde
sans bien
tre
faites
ou bien ou
chr-
maux
Ibid.,
le
ni d'injustice.
(i)
n'y a
humaines tiennent de
Pomponace
ncessit, et
la
les stociens
tiens
qu'elles peuvent
il
qu'il n'est
ni
Pomponace
ce systme,
impeccable.
qui
II,
quam
non
le
veut ainsi.
p. 624.
Christiani,
potest, utpote
car c'est
Suivant
Videtur quod
Nam
si
si
nature
la
chrtiens
les
au
Stoici vadant
facilius
quoniam
quoniam libiam habet
quis claudicat,
mme
STOCISME ET PHILOSOPHIE
contraire,
qui
le
43
(i).
la
le
Pourtant
moyen
de
stociens,
objection
cette
la
ne
qu'il
dcisive
comme
Dieu
de l'me.
mortalit
stocisme,
le
fait
que
il
y a
(2).
point
n'est
en admettant,
lever,
la
christianisme
le
leur
de
Ils font
il
le
tirent certains
sauv du
alors
est
et
mme
coup.
L'homme soumis
le
point
n'est-ce
dont
la
sanctions futures,
les
aussi
Pomponace
que
nuisibles, tandis
La nature
le
au
moyen du
animaux
animaux
destin, fait
que
utiles.
le
loup
matre de
un
la
Ce
brebis.
jeu de hasard;
le
fait
autrement
il
Pomponace
s'est
opinion.
La nature
admet donc
hommes
ne l'adinet-
pas
traient-ils
(1)
IbiJ.,
Stoicos,
in
la
lih.
iJeus
au
II,
cap.
vu,
exit^it
(2) IbiJ.
pourquoi
p.
hi'y
ib et
J20.
seq.
cl
<(
Le lgislateur
Secundum aulem
si mala sunt
natura
secundum vero Chrisiianos
quod longe ma)\)rem malitiam ari^uil,
aliter
p.
les
vue pratique?
de
universi
Dcus,
quanquam
point
non poicsi
univcrso, hoc
posscl
sanction
.(
Nam apud
Stt)ic>s
CHAPITRE
44
Larte au livre
qui
pouss par
pouss par
fatales,
son esclave
comme
vertus
et
aussi
les fautes
une
loi
morale qui
mo3Tn par
le
le
de
sont donc
leurs
lequel
s'accomplit, et de
destin
le
mme
lois
une chaleur
sans
secours
le
lois
nent que de
la
moyen
seul
d'admettre
nature
et
non de
l'injustice de
Dieu
(3).
rh3^pothse
de
stocienne
la
rincarnation
pidmies,
La
les
et
par consquent
pauvre,
maux
roi...
le
roi
Les guerres,
seraient expliqus
(4),
ngation de notre
(i)
et le
des
succession
la
les
Le
bat,
le
eux-mmes
en
portent
vices
lui
que
de ces
les
(i).
que
initiale,
le
S'il existe
est
destin,
le
et
sanctions
mme
l'a
elle
VU
Cf.
libert,
Pomponatius, De Fato,
suppression de
lib
cap. xvii, p. 52
T,
I,
1.
la
future,
vie
aliter
quam
illa
quae faciunt
Quod
propos d'Origne
lib. II,
(3)
ridiculosum est, oportet dicere hoc provenire ex natura universi et non
ex Dei injustitia, imo magis ex Dei jus^itia... Ordo igitur universi
exigit tantam diversitatem, nulla existente injustitia vel enormitate
Cf.
in
Dei
bid.,
providentia.
biliter
quia
verum
Unde
necessario
iterum
renovatur mundus; et
de necessitate fatentur hoc.
et Peripatetici,
et inevita-
STOICISMK ET PHILOSOPHIK
solution
la
tion
(i).
puisqu'il
meilleure,
ne
Il
mais enfin
le
dogme
il
chrtien de
la
prescience
de
future.
la vie
le
dogme
lui,
une
durera de
ncessaire
et
l'ordre
Non,
laquelle
croire
cause
Le scepticisme
spar
domaine de
le
le
le
que
la
et
la
loi
elle
actes
(2).
peut suffire
un croyant;
la
(i)
Cf.
Cf
la
III,
libert.
cit.,
cap.
reconnat, en se
il
la
le
contestera,
un sceptique peut-
n'est
en dfinitive que
morale indpendante en
pilogue, p. loio
xii, p.
Il
ibiii., lib.
la
Pomponaiius, op.
conlradiciione.
(2)
celui
elle
voie
dogmatisme,
enseigne de
et lui
mais non
de celui de
stocisme, sa religion,
tre,
systme dans
la foi
la
bien.
stocien.
Pomponace en admette
a
il
le
l'autre.
il
soumettant
fois
supprimer
si
donc
dira
est
science:
dogmatisme
sa totalit?
mme;
l'un, c'est
aboutit au
la
de
du stocisme sont
la
et
du destin. Le mal
Supprimer
la
lui
discute;
la
la
comme
philosophe
783-784.
magis remoia
et
CHAPITRE
46
les
effet
dans
de
si
la
les
le
affirmations pratiques
la foi
absolue en
la
Le xvn^
les
en
recueillit,
sicle
l'hritage stocien
effet,
et
partant,
que
restitu
au
domaine commun. Les rforms inconsciemment ont travaill dans le mme sens. Presque tous humanistes, ils sont
incapables de dpouiller cette forme de leur personnalit.
Lorsque, pour
blir
un
ment
certain
dogmatisme
domaine de
le
creusent, entre
chissable.
l'autre,
les
les
le
D'une
foi
le
si
la
cherchent ta-
sparent
la
si
raison,
nettequ'ils
exigences de
ils
de celui de
spculatif et
morale indpendante,
c'est ainsi
la
religieux,
ils
amne au
stocisme; de
proche de
la
morale stocienne,
ils
et
apportent leur
CHAPITRE
II
LE stocisme et LA REFORME
LVeuvre de
Rforme
la
la
de dmler, pour
effet,
ou
trangers
pendant des
Eglise
somme,
que
ce
fit
examiner
Luther
minemment
altr
il
nouveau
de
s'agit,
en
primitive
la
Cela
dogmes
les
Il
celle
lments impurs
doctrine de
la
d'existence.
sicles
comme
critique.
ont
e^ui
revient,
chrtiens; et c'est
procda immdiatement
critique
la
comme
mtaphysiques
commun
plus discutes
les
alors,
avec
il
mme
le
les
rdemption quivaut en
la
gine du mal
de
et
la
somme
possibilit de
le
questions
arriva
que
les
courant d'ides
de
en
la
chute
au problme de
et
l'ori-
vaincre, c'est--dire
importe, en
Il
est
effet,
Dieu
a-t-il.
oui ou non,
dans
tation
la
sa
s'il
si
ne
l'homme
l'est
pas.
toute-puissance, dcrt
comme
il
dcrt
la
rhabili-
doctrine
accepter
la
de
la
Prdestination?
solution
moyenne
et
Si
l'on
ne
concihatrice
veut
de
point
l'Eglise
CHAPITRE
z}8
catholique,
choisir
libert
il
ou nier
II
la
Thomme, ou
puissance de Dieu,
et
laisser toute
Nous
allons
cominent
voir
dfendaient avec
la
Le
ne
le
ciel
et
sur
c'est sa
on
moins que
Luther engagea
la divinit
providence,
et,
Thomme, on
la
le
est
Il
Il
tira
est
qu'il
imposet
des cons-
tout
d'abord
prvoit, propose
il
Le
veut tout
elle-mme; or
(i).
seule
la
et fait tout
dbat
le
fait et
l'attribue
toute-
puissance qui
Si
la terre.
le
qu'ils
la
dans
tandis
((
rforms,
les
et infaillible.
conserver
fait,
ou
libre arbitre
le
rejeter
le
lors
suit
il
agir
librement
et
avec contingence
L'homme
mort pour
(2)
le
bien;
il
tome
nous
ncessairement
(2) .
il
est
Ibid.,
fait
si
divines, ni penser, ni
(i)
que nous
nous-mmes, nanmoins
et
t.
II
f,
fol, 172.
cet effet
n'est
LE stocisme et LA REFORME
reste
Il
49
corrompu
peut que
en nous
le
la
de Dieu,
l'aide
elle
ne
bien
le
i\
Zwingle,
ciliant
vici,
le
d(jux,
si
au violent Luther ou
rigoureux
sur
quelconque
ce
l'inflexible Calvin,
ii
dogme
point du
ou
est ternelle
il
suit
une
lui.
mme; dans
compare
montre aussi
se
pour
le
que tout
force
pre-
la
deuxime,
la
con-
si
elle est
est
en
lui,
lui et
par
tout ce qui
lui;
est
est
Donc vouloir
tion de
l'homme
la
libert conduit la
et la pluralit
que
comme
libert,
la
incompatible avec
d'actes libres dans
\'oulez-vous que
la
De
l'homme,
est
force propre
vie active
l'homme
soit
domina-
heurtent de front.
mme
toute-puissance, de
la
et
mme
cr
soi-mme son
fois
la
anantit
la
aussi l'ide
sagesse intinie
selon
supprimer
la
sagesse
et la
la
moment
ncessit.
Ce
L'ide
serait,
(i)
a\
(2)
(l\\
S'il
en tait ainsi,
Luther, d. d'Icna,
nlo.i, fol.
la
i.S52).
et
notre
i<5.
seqq. (Paris,
ellei,
en
de
Lchai,
vol.
L pa^es
3c>) cl
CHAPITRE
5o
plus
II
la
engloberait
et
il
y aurait une
Il
manire de comprendre
panthisme stocien
le
Providence
la
Comme
lui
est toute
proche du
animaux
plantes et les
les
dans son
rapport Dieu.
mme
de
sein,
Ainsi cette
en
le
dogme de
(2).
rforme dans
le
domaine de
comme
question de
abandonnaient
la
domaine de
spculation, et par
la
spculation pure.
la
fait
et
de
Or
les
de purs mtaphysiciens,
pour
se
fait,
il
cantonner dans
faut entendre
le
non
interprter philosophiquement,
mais
ce
fait
positif
de
par
eurent
les
mmes
sans pouvoir
les
Cf. Zwinglii,
Ils
(i)
appliquer
Opra, d. de
se
dbattait
la vie.
184.1, vol.
IV, p. 85 et seqq.
Nam
si
Ut jam esset vis, quae non esset vis numinis, esset lux et intelligentia,
quae non esset numinis istius summi sapientia.
alia.
(2)
Cf.
Moehler, ouvr.
cit, vol.
I,
p.
3ii.
LE stoicisml: et la reforme
avait renouvel
Il
avec
prises
vainement au
mmes
les
sicle l'exp-
xv!"-^
tre instructif.
Rome
transform
Pourquoi
premier stocisme
le
fut-il
C'est que
gnie
le
le
monde
ils
elle la
et
ils
se trouvent
dogmes
stociens.
commoder
le
de David
moindre
la
libert
bien
il
de
et
conversion
de
la
l'homme,
laisse
comme du mal
mal comme le bien;
est
du
l'auteur
choses,
de
la
Dieu opre
l'auteur de l'adultre
Paul
dira
Mlanchthon dans
elle
la
prvu
tome
aussi
p.
3o
l'a
il
ha^c
sit
il
appartient
Chemnitii
certa sententia, a
cit.
^i
homme
chute du premier
il
la
Car comme
\b-ib
livre III
non seulement
toutes
saint
Calvin dira au
est
la
ses
,
et
Dieu
*<
et
en
ainsi voulu.
la
prscience de
sa
puissance
Dco
tieri
omnia tam
b.)na
quam
sive
qua;
mdia vocantur,
PauH
vocalio
sit
ut
comedere,
sive
qux mala
sunt,
enim Deum omnia facere nt)n perproprium opus Judac prodiiio sicut
ejus
CHAPITRE
52
de ragir
exprim
et
mme
la
nettement
la
mchants.
main
sa
(i).
La somme
II
montr
trs
conduite des
la
quand on
avait dj
Il
dit
que
la
conduits par
les
Sans doute
faire ce qu'il
veut
(2).
Dieu de Calvin,
le
comme
hommes
des
le
rprouvs
sait tirer le
les conseils
les
hommes
qu'il
mme
Et de
ne
fait, s'il
hommes,
ce
la
que
et la
Quand Absalon
femmes de son
pre David, Dieu a voulu punir l'adultre de David; quand
Jroboam fut lu roi des Juifs, il a voulu condamner la
(zech.,
VII, 26).
tmrit
Dieu
a viol les
l'ordre
de
tabli
(3).
Le mal
est
donc
justifi
par sa
fin, et
Dieu peut
tre l'au-
Calvin
Il
tait trop
accommode
le
la
s'en souvenir.
doctrine chrtienne,
et
ses
conclusion
mais
(i)
il
Dieu opre
le
mal ou
de
la
le
faute
Il
n'y aura
Calvin, Inst. chrt. (Genve, i56i), livre III, chap. xxiri, par.
par. 4.
chap.
xviii, par. 2.
non
7.
LE stocisme et LA REFORME
plus de
voulu son
qu'il a
que de donner
fils
Judas
Dieu,
de
a livr
1'}-
de
fait,
et
.
(i
nous
suffisent
clusions pratiques?
et
d'autre aux
Il
la
sto-
rformateurs en gnral.
tel
mmes
S3'stme.
conn y
il
et qu'il
elles
cisme
ait
ce
la
salut,
Ici
53
le
faute,
bien.
n'a
Il
n'existe
l'homme, ne
2
le
il
en
aucun mal ne
qu'il
crimes
l'homicide,
Dieu
la loi
grce agir
le
lui est
la
tant
a la loi; or.
si
qu'ils
pour
le
de
l'uvre
Cette conception de
(i)
(2)
I,
cit.,
la
chap.
v.
xviii. par. 4.
IV, chap.
vi, p.
112
<
(Juantuni
enim Deus
enim non
facit,
non
est
adulierium admittas!
>
CHAPITRE
54
une
arbitraire
loi
fin justifie
bien ou
le
la
ou tout au moins
tant sacrifi
la
II
moyens,
les
mal, suivant
indiffrent
et l'attitude
pour Dieu,
du sujet qui
accepte ou rejette
qu'il
contenu
le
la
fait
le
nous
loi,
accomplit que de
la
cher
bien
la
paradoxes stociens.
des
Rdempteur,
nous
reste
nature, ou de sa faiblesse
un
une
du
La
faute.
foi,
si
le
l'on croit
si
ne croit pas,
l'on
si
n'y a
il
peu im-
n'est point
il
c'est
au
de
donc
tovo,
le
comme
obit,
qu'il
ce
Ton
si
fort
dans
Il
porte
vivre
la
volont
soit
droite
religieuse
du rform, qui
est
en
somme
du
stocien.
Luther
((
crivait de la
la
Wartbourg
mort
et
sommes
en Jsus-Christ,
le
vainqueur du pch, de
demeure de
la justice fait
par
les
richesses de la gloire de
l'Agneau qui te
les
tant que
la
nous
justice;
nouveaux cieux
son sjour.
la
Il suffit
et
que,
pchs du monde. Ds
lors, le
pch ne
LE stocisme et LA REFORME
d5
mme
va
Il
mettre dans
plus loin
la foi,
il
Mlanchton exprimait
vante
Quoi que
mme
la
Dieu,
amour
Le rform semble
l'homme qui
que
la
de
vie
mconnu
compter avec
ainsi oublier
foi,
ou plutt,
la
la
la
la
le
faisait table
protestant, c'est
nature dchue.
la
L'homme
Rdemption,
du mot,
strict
liser
Chez
justification.
ne
et
il
ncn
Mochicr, ouvr.
(i)
(^f.
(2)
/biii., p. 197.
n)
Ihi./
p.
1..7.
rg-
vraiment
faut aller
rendre compte de
Elle ne
elle
est
tarit
pntre pas
pas
la
la
source
testantisme, qui
de
met volontairement en
Il
les
elle.
par
nouveau, au sens
porte de
la
dans
nature sensible
l'acte
dis
du plus tendre
La raison souveraine
le (Christ, justifi
homme
il
sa faiblesse, avec
un
la
nature humaine.
nr dans
toi
Le stocisme
religieuse.
la
je
tu
promesses de
les
l'acte
dehors de
aussi,
manges, que
(3).
que dans
manire sui-
la
tu
uvres, considre
ciel,
le
tes
com-
et
que
de
(2).
se
la
aucun gard
n'aie
ide
tu fasses, dit-il,
mme, quoi
un adultre pouvait
Si
(i).
le
pro-
ciic, liv.
1.
j.
np.
CHAPITRE
56
D'un
stocien.
et
gain
douter,
s'en
cause
de
II
abstrait
du
ct, la raison, se
rationalisme
au
la
refait,
le
mot de
dernier
religieuse, car
vue sous
avec
la loi
permettre
lisme stocien. La
par
Sauveur,
le
uvres,
en
Croire
est
sans qu'il
la
Rdemption,
gueil
des prdestins
stocien
l'humilit,
L'homme
sanctifi
la
et
Dieu
rien voir
la
Rdemption
par consquent
science.
est tout;
la
mal
que nous
l'or-
porte
de
comprise.
comme l'homme
mais
et
Et voil
gloire ternelle.
le
l'intellectua-
parce
pour
indpendante au point de
sommes
lumire
soit
la
voil
la foi n'a
tant la connaissance de
foi
la
Rdemption,
faute,
la
la
uvres, puisqu'elle en
les
cet angle, la
la
morale ou plu-
la vie
il
redevient Dieu
paraison entre
Stocisme
et
la
crature et Dieu,
il
l'hojnme,
l'autre,
tout pouvoir
l'homme par
Quant
nous,
les
cette
confiance en
rforms
la
l le
puissant levier de
la
ils
moralit. Le sto-
car
le
et
de demi-dieu
sentent
si
bien.
LE stoicismp: et la reforme
que quand
sollicite
les
il
Quand
voie...
la
l'homme, ou
L'lection
pour branler
les
chercher hors de
la
pense a une
abattu
et
grce
la
n'a
fois
occup
lieu
tourmente merveilleusement, ou
le
le
prilleuse
ni
cupidit de
folle
cette
elle
Le diable
les
d'une
d'incertitude o
le fidle
l'tat
est,
(i).
la
misri-
la
la
mes formelles du
comme
Dieu,
succde non
mrites,
d'un
pas
De
de son
joie.
soumis,
un
Dieu
ses
et
mme
nous
le
(2)
si
avec
tu es sage, obis-
application,
fait
mme,
je
veux
l'ducation
promesses
les
Comme
attire,
ciel,
il
car
promet
lui
porte de meil-
s'y
un mot, un pre
nous
il
un
bon
nous
nous
Dieu
faire le
purL-niciit
Pre,
nous porte
rjouit et
mritions
lui dit
il
moyens d'ducation.
excite et
il
qu'il
lui
tudies
tu
si
bel habit..; en
Or,
fils.
afin
fasse plus
avec plus de
t'acheter
un prsent ou un don,
et
justification devant
la
le
de
en est de
promes-
les
fils
sant
Il
mo-
la
ni
commande
aussi
Christ.
elle
ralit, et c'est
en
donne
et
faV
gratuite
nous en
pr-
fait
Et C^alvin
dit
Luther,
7'/r,7/rrt/*-w
(lna,
i(")o3
.p. i7f"),cit
I.
p. 264^.
CHAPITRE
58
de
mme
points
ne
est qu'il
qui ne ft damnable,
fidle
une
s'en trouverait
il
elle
si
le
et
estime
la
personne,
deux
ces
et t examine
second
que
est
telle (ce
s'est
la
quand
Il
premier
le
d'homme
selon
II
et
par
souille
les
elle
(i).
quant
anime, mais
principes
et leurs
peut-tre
et c'est
sentirent
si
le
taient
presque
sauf
tous,
leur foi.
Luther peut-tre,
humanisme
il
Quel
il
commente
le
De
un plaidoyer en faveur de
men du
rform,
au libralisme de Franois
peu probable,
critiques,
et
qu'il
P'"
(2).
fit
illustres reprsentants
d'rasme
dans
reprend
et
il
semble
(1;
(2)
Cf.
Doumergue,
ouvrage,
Calvin en
de libre exa-
nous explique
d'humaniste
le
du stocisme dans un de
huma-
uvre d'humaniste
Calvin
le
cet
tolrance
la
il
ici.
aurait prouv
et
furent
un ouvrage de pur
fut au juste le
ils
qui
et
clementia de Snque en
qu'il fut
Or
d'excellents
i532.
ils
mieux
ses
ses
plus
Senque.
cet
mme
liv. III,
ouvrage
l'avoir
tche
inacheve
/^a// C(7/y/
la
11.
(Lausanne, 1899-1903).
LE stocisme et LA REFORME
DQ
avait jug
i52(j,
svrement
trs
philosophe
le
mme
n'avait
les
face (i)
Je me
ne
mnag
point
l'esprit
si
de beaucoup de personnes,
de
elles
et
on prtend que
terrain de Tlo-
le
et
les reconnatre...
j'ai
homme
veut
dans sa pr-
et s'explique ainsi
Calvin
l'crivain.
serais entirement tu
empare de
s'tait
n'eut
il
choses au point
remettre
:
la
(et
latin,
quelque intelligence
t inaccessible cet
mystres de
la
les
Grecs
nomment
physique.
Mais
Et
il
ajoute
la
c'est
il
qu'il
Il
philosophie que
quand
heureux gnie?
Snque
colonne de
la
est
le
philosophie
Snque
est
la
et
Je ne
fois p)ar
il
de l'loquence romaines
une
est
(2).
un matre en
fait
d'thique, Zwingle ne
que
fait
pour
et
lui
ce hiboureur d'mes,
unique parmi
les
nations
(^3;,
lius,
(i)
il
ajoute
Cf. Prface
<<
du commentaire,
vol. V,
Ibid.
(3) Cf.
Zwinglii, Opciw.
lib.
IV, p. Kp.
\^('>6).
De clcmnitii
>
CHAPITRE
6o
mais religieusement de
choses
(i).
pu
Dieu
du gouvernement des
et
chez
vrit
la
rhumanisme
de
ressant
condition
la
briller
faire
II
un autre point
nous
que
chrtien
paens aussi
les
int-
trouverons
dans Platon,
soit
mane de
vrit qui
la
soit
mais
pntrer
dans
la
qu'il soit
il
par
faut
avant
plus
possible de
lumire de
la
la
connaissance intime
libre...
qui
et
loi
soit
lui
(2).
la
la
Rien n'empche,
choix est
ne
il
exprime dans
l'a
elle
ouvrages,
ses
Si
cherche
la
uni aprs
si
qui
le
rvre,
la
mort. Son
le
choix tait
Pontife romain
ide
dans
laquelle
admonester que
chrtienne
Institution
dchue de son
apparat
la
la
mme
Quand
nous
voyons
vrit,
son
(3).
cette
en
leurs
qu'au
admirable lumire de
livres,
cela
nous doit
intgrit, et fort
corrompue, ne
laisse point
toutefois d'tre
plus loin
Cf. Zwinglii,
Opra,
vrit,
lib.
IV, p.
(fo.
(2) Ibid.
(3) Ibid., p.
(4)
123.
II,
chap.
11,
i5.
la
LE stocisme et LA REFORME
vrit partout
elle apparatra,
Or maintenant pourrons-
de Dieu...
les
clart de
prudence en constituant un
police
si
6l
si
les
bon ordre
philosophes aient
gemment, qu'en
crivant avec
les
tel artifice?
nisme.
Il
mme
cherche
voilent.
la
dili-
si
i)
vrit
mettre en lumire,
la
ii
la
une
et
d'o qu'elle
en plein pagala
dgager des
Il
les
comparant
les
uns aux
du De clementia de Snque
Les textes ne
que
stocisme au travers
le
(2).
lui
lui
ample matire,
fournit
et
nous
possde dj,
qu'il
de
vingt-trois ans.
la
Brivet de
le
la
C'est presque
Snque des
Bienfaits, de
des Consolations,
vie,
Snque
tout
la
des
Colre^
Questions
Tusculanes^
la
de
et
dans
le
Songe de Scipion^
Nature
des
Dieux,
puis
Horace,
Alexandre
grecque
est
lui
d'Aphrodise,
aussi
Diogne
familire:
de
Laertc,
il
connat
Eschine,
(2)
Calvin,
Opra
omtii.j, lib.
V.
i5.
CHAPITRE
62
phon,
II
etc.,
lui
Manuel
le
d'Epictte.
Parmi
ficatif
les
pour
murs
rforme des
Dieii^
Vie
la
les
c'est
commune
Augustin dans
saint
il
en suit
le sillage;
son temps
le
recueille l l'hritage de
Il
Cit de
la
la
l'humanisme, ou plutt
il
et
humanistes de
les
l'une des
premire gloire
rasme, Bud,
soutien de
et le
Avec un
cause littraire
la
bagage,
tel
le
(i).
commentaire devait
la
doctrine stocienne,
choque
il
effet n'ira
se conten-
sa conscience de
humaine,
que
vertu se
la
doxes
stociens,
hommes
ont
fait
point
(2).
de
tre
douleur,
le
Nous
sentiment gnral
au
des
bon sans
tre
On
ne peut
sentir
et
que
misricorde
les
l'utilit
elle-mme
consolations, et
la
telle
antipathiques
Ils
la
suffit
plutt
tre
(3).
les
Cependant
les
(2)
Calvin, commentaire
lib.
autel
(i)
un
la
V,
du De clemeniia^
lib. I,
cap.
m.
LE stocisme et LA REFORME
toujours vicieuses
(i).
une vertu;
elle est
compatir
que
en
cur
notre
la
misre
la
En un mot
stocienne
l'apathie
vice
misricorde,
de
d'autrui,
telle sorte
pouvons?
un
loin d'tre
si
nous
le
contre
est
la
le
il
faut reconnatre
comme
aiguillon
dsir de
la gloire,
mais en
mise,
il
la
elle sert
au de Ira de Snque.
et
que
stociens admettent
les
vertu,
Tambtion;
or, l'ambition
grand fracas?
Nous retrouvons
le
bien
Enlevez
esprits,
>2 \
ni
mauvaise
parat de
la sensibilit lui
ne
jette-t-elle
clbrons
occasion
cette
livres III
que nous
l'ambition
les
Caton,
pas un
et
ni
vous
les
Sci-
l le
estimes
semblent avoir
d'autant
commentaire
fait
cette
paradoxes stociens
fautes
et
une
de savoir combien on
(2)
IbJ.^ lib.
I,
cap.
III
sentira qu'elle
aborde
le
fois franchie,
la
la
de
jette
la
un
question des
l'galit
des
stocien franchir
une
la
faute est
commise;
comment Jtrt- Ju De
Calvin,
11
vigoureusement
(i)
ncessaires qu'ils
mtaphysique stocienne,
et
plus
CHAPITRE
64
la gravit de la
la
faute
Voil
(i).
II
doctrine expose;
la
iP
dans
avait
Il
celui
un
dj
rejet
que
autre principe
tmoignage de
le
suffit
tmoignage de
ce
dit-il,
ouvrage
du stocisme
fondamental
conscience
cet
la
conscience pour
le
la
Sans doute,
philosophe a sa
valeur,
conscience pour
toi, la
qui
sa
se
cruel
fiant
(2).
conscience
sa
rputation
est
mais Snque ne
mme
nglige
ide
lorsqu'il
demande aux
soutient-il pas la
rois
aux
et
princes
Est-ce
rendu
dernier
que Calvin
dire
soit
hommage
et
mme
de son sage
talit
aux exils
Fortune
le
se
jouant des
regarde, ni ce qui
lui-mme
(3)?
Non,
Snque, au
tien,
la
reconnat
livre II,
Il
et
chap.
donnera
la
et
choses humaines
Snque
injuste envers
vi,
le
il
lui
chr-
non
cette
l'hospi-
aumne
humiliante avec laquelle ceux qui affectent un air de compassion dgradent et repoussent, tout en les soulageant, les mal-
heureux dont
ajoute
ils
L que
loigns de cette
(i)
Et Calvin
Calvin, commentaire du
cap. xv.
(3)
(4)
Ihid.
De clment ia^
(4).
LE stocisme et LA RFORME
Mais o
se
il
quand
stociens, c'est
il
point
n'tait
Il
stocien
Calvin, l'ennemi de
mal
comme du
d'anantir
emprunts
en
difficile,
doctrine de
la
65
la
vrit,
leur
et
le
fatum
de l'accuser
lui,
la
reproche
mtaph\ sique.
d'assimiler
prdestination,
libert,
la
le
les
jusqu' donner
le
les
donc
s'lever
trait
des
Libertins.
au
avec
force
Scandales
le
les
ou son
c'est la fantaisie
dit-il
livre
pour
ce qu'il est
enseigne de fuir
tchent par
est
la
la
met
sus.
tant
saint Paul
nom
haine du
de l'opinion,
nous
Fatum,
c'est
grever
faussement
la
et
vrit de Dieu.
Quant
malicieusement qu'on
laquelle soit contenue en nature par une conjonction perptuelle de toutes choses,
comme
nous disons ds
le
et
commencement
ei
(i)
I,
8.
selon sa
maintenant excut
du fatum
chap. xvi,
avoir,
(ij; et
au Trait
stocien,
nous
CHAPITRE
66
Dieu
de
aux Paens,
commun
rien de
n'a
II
et la
prdestination
Que
volont de
comme
Dieu
comme
Puis,
plus loin
les
qu'ils
(i); et
royne
et
(2).
voulait
s'il
la
aux conclusions
drober
se
prdestination,
l'galit
que
rappelle en
il
celle
comme
une
c'est
lui,
de pchs mortels
critiquant
le
et vniels
ajoute
il
pchs
les
Nous, au contraire,
ils
pareils,
mais
mme. Car
ils
je
naissent pas
donc
que
les
pareillement mortels
soient
(3).
le
loyer
calomnient cette
le
frivole distinction
l'criture...
tous
paradoxe de
saient
le
l'autre.
pareils,
Il
seront
aisment
demande
ils
fai-
si
n'en
entre
recon-
pourtant
s'ils
sont
secte
Il
les
impie qui
jette
mental de sa doctrine.
un
Il
tel
discrdit sur
impute,
il
le
dogme
fonda-
philosophie paenne,
et
particulirement au stocisme,
les
philosophie
(i)
(2)
(3)
dont
ils
viii.
Cf. Calvin, de la
si
viii.
LE stocisme et LA RFORME
panthisme stocien
y en
qu'il
d'aucuns d'entre
67
(i
N'est-ce point
j.
anciens philosophes,
les
si
partout;
et
et
ayant
Il
fantas-
pandu
mouvement
et
et
puis y retournent
(2)?
Or
c'est
mme
cr soit Dieu
cette doctrine
donc
suit
imputer
Dieu
dbordements
permis,
c'est
les
et
Dieu l'oprant en
il
(4^
le
Or
a l
le
Il
grande
il
s'en-
pch, ou se rsoudre
la
ce cas, tous
passion seraient
mal de
Dieu
et
l,
le
sa pi"opre volont
(6)?
que Dieu
est tout,
lui
Dieu devient
condamner, car
(5).
faisant
conscience de rien
faire
mme
l'homme
part, la loi de
Il
plus pouvantables de
uvre de Dieu
diable, entre
monde. Dans
ce
qu'il faut
que
plus loin
ou l'ouvrier
De
et
(3);
et
n'est point
D'autre
devra plus
licite
de rien
bon temps.
Les libertins avaient donc montr par leur propre exprience, exprience cruelle
pouvait
aboutir
cette
de
la
prdestination
si
(i)
au
sujet de
Cf. Calvin,
Trait contre
(2) Ihid.
(3)
Ibid.
(4) Ibid.
(3) Ibid.,
(("))
chap.
xiii.
(7) Ibid..
l'apathie
chap. XV.
les,
stocienne,
le
rformateur se
CHAPITRE
68
Du
svre.
II
fait
il
le
comme
aucune,
transforme
la
sentiment naturel de
la
Dieu ne
indiffrente.
le
si
chrtiens contre
porter patiemment
ne sentir douleur
et
les
temps pass un
la
les
homme magnanime,
ou plutt
pour
comme une
sentiment
pierre ; et
lui ces
un simu-
parmi
hommes
et
reuse
que
et
cette
puisqu'il
Jsus-Christ
Or
s'y trouver.
traite
qu'il
faire
ne peut
c'est
philosophie dont
pour
qui a gmi
et
point
reste
tant
pleur,
pour
sa propre
(2).
le
seul combattant.
philosophie morale o
relle,
du
n'a
il
rigou-
condamner Notre-Seigneur
la
Dans
de dure
reprend
les
il
mmes arguments.
morale natu-
La
loi
comme
parmi
(i)
mouvements de
les vices
les
liv.
III,
l'indiffrence, c'est--dire
chap.
viii, 9.
Ibid.
(3)
Ibi'd., p. 52.
vertu.
et l'aptre
la
plus honteux
nature aident
(4)
du
l'amour de Dieu,
la
(2)
(4)
les
les
Opra omnia,
LE stocisme et LA RFOHMK
le fait
de ses proches.
faut
Il
malheurs ou
les
parole de Dieu
la
comme
quand
faut
il
comme
stociennes
elles sont
contre
aux
et la loi
il
de
qu'ils
(ij.
l'ascension vers
Comment
en thorie.
problme
excitations
raison
la
vertu,
la
une place
la
mettre
et
pour
lettres sacres
Dans
comme
le
Dieu,
bonheur
le
l'apathie stocienne
rejeter
en garde
69
donc
faite la
incapable de bien
et
le fait
complexe de
si
est
vie
la
face
du
et
amens
tout naturellement
pendante de
Or. par ce
Luther
mouvement
que
tournant,
morale
loi
la
reviendront au stocisme.
ils
promulgue
a t
paix dans
la
socit temporelle,
le
ciel
maintenir
tnbres,
la
le
jour
les prceptes.
et
spcu-
t(jute
dit dj
fait
le
et la
la
il
justice de
de
Comme
le
lumicie
terre, la
la
mme
nuit, de
Ainsi donc
et
afin
et les
a spar l'I^vangile et
TEvangile
est
lumire
grande encore
terre,
que ton ne
ton Corps
(i)
et tes
Mclanchlhon,
et
plus loin
travaille,
<
prsent tu es sur
membres accomplissent
lipitoine
mur^lts
la
la
pliilosoplit.r,
ioi.
dans
Mais lorsque
les
OperA omnia^
CHAPITRE
r-o
II
tu t'lves dans les cieux, laisse ton ne sur cette terre avec
son bt
la
uvres, ni de
ni des
loi,
la
et
plus stricte
la loi;
la
jamais spars;
ciel, c'est--dire
la libert
Mlanchthon
hors du cur
la
ils
loi
et
de ses
de
la
morale
doivent tre
membres
dfinit la philosophie
(2).
et
loi reste
donc
conscience, et
(i).
une part de
Ce
rieur,
si
il
la
attendre;
la
du corps
c'est--dire hors
extrieures
et
et l'autre la
loi
qu'il
et tout
entirement
hors du
et des
loi
ici
la
justice terrestre...
ni de grce, ni de
de Jsus-Christ
mais
Dans
la
celle
homme
la
possde, selon
lui,
pour
la
loi
tre accepte.
De
Cf.
(2) Cf.
lihertatem voliintatis
yiostrce
lit
Moehler, ouvr.
LE stocisme et LA REFORME
toutes nouvelles
dent que
la loi
les
est ncessaire
Il
et jouisse
s'imposent
hommes
pline et
mme
que l'homme
la
discipline.
Toute
hommes peuvent
les
arts,
certaine
libert
sit stocienne.
arguments de
leurs
conclut-il,
comme immorale
il
cette discisi
l'homme
d'o
ont
nature,
pour
besoin
alors
les stociens
la
suit
il
la
certains
cela
d'une
la
nces-
critique de
mais de
subtilits
qu'il essaie
Donc,
c'est
et
Non,
lois,
baptiss,
s'appliquer et s'habituer
manifeste qu'ils
est
il
est vi-
il
les lois
capable
soit
les
la
lui,
peuvent
loi.
de
71
les
lui,
logiques
avoir exposes.
diminuer
et
et
obscurcir sa
gloire (i).
Le moraliste
chez (lalvin
et
est par
est vrai,
il
logue,
au
semblaient siipcrtlues
concordent
l'autre
ces
du Dca-
C'est pourquoi
ter
comme
Mlanchthon ne
stocisme
morale, voix de
de cette
loi
inscrite
dans
le
d'emprun-
la
quand
il
parle en humaniste
C(eur de l'hoiuine
n'est-ce
lih/Tii ?
mwKfn
^2
CHAPITRE
II
Il
pose ainsi
les
bases d'une
ils
lois
L'humanisme,
ramne donc
premires
que
ainsi
qui
(i).
de
les ncessits
la vie
pratique,
les
heures,
qui
celui
que
La rforme, par
sur
s'appuyait
c'est ceux-l
murs
des
un stocisme
le
dogmes
et,
largi,
de
fait,
plus d'emprunts.
les
rforms feront
sa
morale indpendante,
le
a cr
philosophie en gnral,
un
ratio-
au stocisme
nalisme favorable
la
en particulier;
elle
et
morale,
les
autres en
lments qui
les
lui
grandeur morale,
et rejette
les
semblent viables
si
les
aspirations de ce
l'on voyait
nous essayons de
Si
philosophes
ciens,
dirons
qu'elle
fut
thologiens de
et
logique
de
et
libre
que
le
examen,
tian i s
le
aboutit
autant
la
Mlanchthon,
la
Renaissance, nous
qu'historique.
travail de la
Elle fut
naturellement
au
rationalisme
Ihid.
nalisme vers
(i)
dfinir cette
lui jus
doctrin Chris-
LE stocisme et LA REFORME
la
tous,
imbus de
venu chrtienne
et
qu'ils
la
nous
reste
donc
examiner
et
la
la
cette
rforme
littrature, et qui
reuvre
comme
donna
morale des
elle
pntra
la
ainsi au no-sto-
CHAPITRE
III
questions philosophiques
comme
dans
questions
les
reli-
que
cette
dterminer
ciation
d'abord
essaj'ons
entendre
dogmes
le
ici
la
lments
mme
temps
dterminer
dans quel
sens
il
vis--vis
la
faut
des
mo-
fois, et voici
la
comment.
en
religieux
rale \a se
de
c'est
les
la
tre dductive
ou inductivc;
la
fonderont
comme science ou, au contraire, du fait psychologique considr comme fait moral, pour aboutir la loi morale, l-llle
avait
jusqu'
prsent
dductixe.
surtout
Toutes
le
ces
c'est--
CHAPITRE
j5
III
et la
d'aboutir une
avait l'avantage
en accepter
lait-il
les
la
principes.
les
ferme, obligatoire,
loi
de
pas
garderont
n'en
pour
un
auxiliaire merveilleux
morale indpendante.
la
un ton
d'allure,
touchent
la
du
alors
dsintresse
spculatif;
et les
l'avons vu,
philosophes,
les
on
s'ils
de secret professionnel;
dogme,
Nous
les
ne sont pas
ils
esprit de foi,
elle
mais alors
rebrousse chemin
rejetait
Mais
lisme
se produit toujours le
et
par raison.
ici
encore
que
l'on
Renaissance.
Il
il
s'agit
emploie
y a en
de s'entendre sur ce
volontiers
si
effet
mtaphysique qui
lisme
revirement
en
par
rationa-
de
parlant
deux rationalismes
serait,
mot
exemple,
un
la
rationa-
celui
d'un
mun, qui
font
celte
hommes
de
heure l'exprience
la
la
loi,
somme
franchi-
qui
les vrits
vrit vcue,
Renaissance, car
les
ils
en
plus
manque
on retrouve toujours
diversifie de l'individu,
loi
la
d'tendue, d'universalit;
forme
la
-J
les
Dans
ment
deux rationalismes
ces
Dans
sa place.
s'applique
libert, de
la
le
certains
problmes
Providence
comme Calvin,
tels
et
Pomponace
philosophes,
le
entre
des
autres,
thologiens
un cho
la
raison.
la
Dans
le
rationalisme
mmes
philosophes,
et aussi
chez
les
de
la
dans
loi
le
naturelle, en
certain sens
de guide; mais
Le stocisme
reconnat ce
niser
un
ils
fait
fait
moral, inne
proclam l'universalit de
la
raison
on
scientifiquement
ce
si
au
diversifi
fait
du
l'on s'en
milieu
occupe,
c'est
des
pour
la
morale pratique de
la
forme dans
domine
la
Renaissance, c'est
aurait
pu
amener une
restauration
plus
chec par
les
croNances religieuses.
le
il
On
si
est
le
complte
du
facilement vers
encore tenu
en
relgue dans
un
la
foi;
CHAPITRE
78
le
philosophe vitera
se
celle
les
mieux
le
III
du ct de l'exprience
sa porte
mtaphysiques
questions
fait
du
reste
qu'
spculation.
la
On
de
du dogme
fois, et vis-k-vis
que renforcer
et
On est donc
du dogme mtaphysique. La
chrtien, et vis--vis
de l'poque ne
la
Il
l'exprience psycholo-
(i).
vie active
l'examen psychologique
loisir
se contentera
faite,
l'tat
comment
voil
une
si
merveille
grande place. Et
le
qu'une forme de
la
morale indpendante,
si
somme
contribue,
lui
favorable l'closion du
la
morale opre
et
pra-
L'humanisme
chrtien,
s'tait
montr
qu'il
et
dront
la
comme
fin,
les
lorsque
varies
(i)
Cf.
et
les
allait
ruiner
la
moyens devien-
la fin
cette diversit
sit,
murs,
du
fait
les
formes
Vives, de Anima,
p.
de
inultum, ncc qui jussit ut ipsi nos nossemus, de essentia anim sensit,
sed de actionihus ad compositionem morum^ ut^ vitio depulso^ virtutem
sequamur ...
l'antiquir,
preuve
la
De
la
le
pratique de
Or
sant sur
mort,
des
et
douleur
la
et
et
de
cder
la
duiie en actes.
une
telle
et
Il
prodigalit,
puiss
montre pudeur
cole
de Jsus.
digne
du sage de
la
dont l'antiquit
les traits
nous
On
bien vivre.
et
est si
sans
luxe
l'antiquit,
facile
[2).
en profane,
instrui-
nous
retrouve
et
le
On
vie,
que
morale pr-
cette
olTre
purement
de
nobles
si
celui qui se
et
forme
modestie en public.
conome,
Nous
libral sans
retrouvons
traits
certaine parure!
et
source de Plutarque
Il
fera
se
elle
nous apprenant
c'est
l'histoire
l'ambition et l'avarice,
par Sadolet,
exemples
la
la
intellectuelle,
che
sicles;
la justice,
honte,
de
la
la
apprendre
C'est
moyen
le
grands
temprance
la
par
fera
se
mes
grandes
cl
en quelque
qu'il
initiation
cette
des
vie
la
le
sorte,
la
les traits
suggestifs de
79
forme concrte
et
d'une
morale
du-
(i)
IbiJ
CHAPITRE
8o
pour
tre
ensuite
reprise
sera
III
saintes lettres.
tation de Sadolet,
faut en avoir
avait
dit
il
ad ch^istianismum (i535)
hellenismi
transitii
beaucoup s'arrtrent en
et l'esprit;
Cependant Bud
route.
De
got
le
En
ce
belles
la
Mais
les
donc que
premier
ce
Et pour
non complet,
si
il
comme
Tencontre de
pris
la
(i) Cf.
la
maintenu
De
recta
vogue
jeunesse studieuse
Vives,
De
nouveau
l'idal
Tous
base
la
les
adver-
l'humanisme
des
disciplinis libri
avait
(2),
Il
mais
y
ils
compltement
coles. Partout en
XX (Anvers,
la
pdago-
en matire philosophique.
morale
n'avaient plus
la
gique
arrivera
mmes
de l'ducation morale
saires des vieilles
ira
il
nombreux qui
proccupent des
se
de
diffusion
se
festin.
de
travail
vise
il
sagesse cleste
la
philosophie,
sert
de
la
France,
i53i, in-fol.); le
mme^
(Ble,
i53g, in-ri).
(2)
Cf.
CoUoquiorum scholasticorum
libri
IV ad
pueros
in
sermone
non sans
lutte,
par tre
finit
il
le
mouvement
le
serait utile
Il
pour
8l
sur
trne et
le
(i).
rpertoire
le
'.
y aurait
Il
certes une
mine assez
dtail
riche exploiter,
nous
qu'il
et
d'un courant,
souvent dtacher
mes de
les
l'idal
douter
mains de
les
Elle
^3).
elle
suffise
morale
la
xvi*^
jeunesse, sont
la
au
Et
morale revtue de
la
de
lieu
forme abstraite
la
redeviendra
tique,
temprance,
forme concrte de
la
de
et
de
Parlera-t-on
efficace.
pudicit,
de
ingrate
d'intgrit?
On
l'histoire,
la
scolas-
saintet,
veillera
les
Erasme,
seront, d'aprs
hros on
pour nous
vis
humaines,
deurs
grandeurs
c'est
un
dans
l'uvre
lorsqu'apparatra
tel
Hlisaire
abme
de
autre
le
le
prcipit
maux
d'Amyot?
tel
incarne
Grand,
vis--
(4).
Avec
donc pour
du
Que
lui
des
fate
sera-ce
l'antiquit
L'histoire est
la
Ce
les saints
de
fait
CJ.
(Paris,
(3)
le
Imbart de
I.a
i8S()).
Cf.
chap. intitul
(4) Cf.
Crinitus,
De honesta
Essais de Montaigne^
morale ancienne au xvi sicle .
et l'volution des
Vulgarisation de
la
disciplina {lioS).
6
CHAPITRE
82
passer
prcepte,
le
ressuscite
ii
apprendra pratiquer
le
le
que
honntement
l'on ira
et
ce qui
nous explique
mme
le
De contemptu
le
ments sont
paenne.
le roi
Il
le
crit cet
balance.
i^erum fortuitarum
emprunts
souvent
plus
la
les
compose
facteurs
On
la gloire,
morale indpendante.
la
La manire
la
et c'est
puissants de
de
de
et
dont on
bien mourir,
et
antique
sage
le
cette source
III
(i),
les
argu-
la philosophie
rances,
il
Il
essaie
arguments que
trait
de Snque sur
meilleurs arguments.
cette question de la
Fortune ramenant
cup de
quand
la
il
est
les
Cf.
la
sagesse
Rebitt, Guillaune
rerum fortuitarum
la
(i52o).
celle
il
aussi,
le
del Providence
les autres,
il
philosophe
la
la
justice
prudence qui
c'est la
complots de
entendu que
le fait
question pratique, de
mme
lui
Il
comme
autres; mais,
les
lu,
Il
Bud
croire la libert.
Il
la
que
le
ne sera ralise
lui
apprendra
Bud
{Pd^vis,
1846);
Bud, De contemptu
LA MOKALK INlitiPF.NDANTK
LE SrOIClSMK Kl
83
le
triomphe de
raison
la
mise en pratique du
Mme remarque
(i).
dans
Clichtove
C'est
Snque,
mais
nouveaux,
naturelle,
sommes
des
est
elle
Boce,
communs
de
condition
la
de Socrate.
De
doclrina
Point
Horace...
lieux
s(jn
Cicron,
nos instincts,
Connais-toi toi-mme
avec
moriendi opiisculiim
commandant
mort
la
notre
d'arguments
nous v
nature,
o abondent
plus connues
teront aprs
ou encore
Qui peut
moment
suppor-
et d'autres
se plaindre d'tre
apprend
de
pressants
condition
la
mme,
rpondrait de
comme
humaine.
Le
et
la
plus
christianisme
compte
le
La
nous
les
dans
elle
vivre. Elle
II (2)
La plus grande
chose
est
mais
sanction de l'au-del,
Pourquoi
ide,
tien,
ce qui
nous \icnt
dans un sens,
d'un
Lieu bon
et
Providence, qui
(i)
De
iioitriiui
pr^rparjnti'nta
mauvais? Cette
d'elle serait-il
si
morieiuii opusiulitin
declarans
et
quunioJo
n'a
Clichtove
iiecc'ss.iria
ni
(3;,
aJ
uncroxani.
btiit-
ejus iigones
murnJufn
Vitrits
antiqui
IhiJ.
//
ne
fil
ut pas redouter la
qu'il
Ibid. Sur
le
icmoignage
la
et Tapprobalion de Ciccron,
mort comme un mal.
il
dclare
CHAPITRE
84
met en avant
un mal
n'est
que
un mal
qu'il
et
rien de ce qui
la
mort comme
nous vient de
nature
la
en passant,
ici
cependant
est bien
comme
vive
dira textuellement
Clichtove
hominem
convient un
il
Et
decet vivat.
homme
(i)
homo quemadmodum
Lefvre d'taples
(2).
Physique
la
presque identiques
qu'on
excellent
la
que
les
porter
la
s'il
philosophes suivent
donc vers
la
connaissance de
la
science morale, et en
avant
qui devient
rptera
ne
tout
que l'homme
il
la
est vrai,
la
la
le fruit le
vertu...
comme on
nature et
la
termes
en
plus
Pour
l'affirme,
vrit.
C'est
somme,
toute la philosophie
stocienne
remani
l'tre
les
ouvert
avait
lui
bases
la
voie,
sur lesquelles
la
ce qui
formule unique de
importe
la loi
Renaissance avait
l'homme, voil
la
et
l'difice.
La dignit de
morale.
ses aspects divers, reste identique.
la
C'est
L'homme moderne,
{i)
la
du
conclusion
enrichi
mme
cit.
des
Adages,
ouvr.
livre
Cf.
par
la
mis par
rhomme
nature
profondes transformations
l'homme
est toujours
mme,
travers les
patrimoine trans-
le
ses plus
travers
85
et doit rester
L'homme
(i).
lui-mme.
vaut par sa
Il
temps,
on
si
la
rosme antique.
La Renaissance
la
regarde dans
le
rasme
l'on
le
regretter et
prendre
le
dissolue.
Au
contraire, ce pass
lointain,
on peut
chang.
Les
grandeur,
le
ressusciter
mmes
et c'est
sous sa forme
germe de
l le
plus leve,
la
du stocisme.
Crinitus,
il
faut tenir
rhomme
'2).
compte de
Ce sont
aboutir
nous
humaine
Ne
sont-ce point
Crats
est
il
et
si
les
la
devoirs de
nature
ces devoirs de
facile
la
et
de
stocien
il
la
la
en
vie, dira
dignit de
que Crinitus
vie
trame de
la
la
mme
semble venir
la
ce rationalisme pratique,
qui
Dans
vague du
le
la
peuvent
eflorts
droite ligne
crent
France,
que
plus
le
comme modle
regardant
murs corrompues. En
on
la
Pananius
et
que pronon-
l'incomparable
(3).
(i)
Cf.
(2)
De honesia
en i5<m).
Petrus Crinitus (Pietio
ouvr.
Tour, ouvr.
disciplina
(i"
cil.
cililion,
i5o8, reprise
(3) Cf.
1
17,
.=^24.
|<iv.ci),
cit.,
d. de
i.-^>i.
p.
loi,
CHAPITRE
86
C'est
mme
la
ide,
cette closion
soudaine
si
abon-
et si
dante d'ouvrages moraux. Et pour n'en citer que quelquesuns, c'est l'uvre
Apophthegmes de Lycosthne
et c'est les
se
si
propose
d'offrir
un
recueil
pour
conduire
C'est
trouveront
leur
de
rgle
mme
a fait ce
Il
seulement servir
conditions sociales
les
Puis
vie.
c'est
Theatrum
le
l'Anthologie
auteur,
La Primaudaye,
effet,
de
Pierre
des Caurres
r Acadmie franoise de
et
de condition prive,
ne doit pas, en
human du
en 1575,
il
bien parler
vii
aux gnraux
rois et princes,
les
o l'auteur
hommes mme
tous les
(i563) (2),
(i),
et les
en
1677
uvres
(3),
(4^?
^^
se pressent
Montaigne,
fait
son chemin
qu'elle est
qu'elle
(i)
admise
inspire
elle
traite
et
tous
s'est
les
la
morale indpendante
gnralise par
le fait
traits
d'ducation
et
mme
secondaires,
de
morale
XXX
reco-
Apophthe gmatum
loci
(Geneva', i563).
Les Diverses
Soubron.
(4)
leons
1604.)
L Acadmie franoise
de La Primaudaye, dont
le
plan d'ducation
pratique. Elle a
87
fait
la
et
de voir
tiens,
en
dangers qui
les
guettent;
la
ils
Italie,
le
prouvent
le
{\
Pietro
et
un attentat contre
ma
le
Boscoli,
Mdicis, s'criait
les
Timage de Brutus,
tte
en chrtien...
Mon
afin
que
la
tiite^
le
que Crinitus
se
il
phyre
ou
de Cicron,
le livre
s'il
n'}'
il
De
en
seucc-
trou\ erait
(3).
plutt
prie
les
l)ieu
afin
et
du corps
Taide
qu'il
de
prceptes
Platon
14
de
suivie
de
el
Poi-
3;.
indpendante, pas un ne
P. Piccolomini,
La
vitj e
(3) Cf.
ensei-
les
le
(2).
moment o
(i)
voie
ma
courage de mourir
Rhodiginus
l'exemple
le
de Jsus au
et
de consolation
mn.ie,
chassez de
que, malade,
point
particip
gnements de l'Evangile
aurait
Deus
aidez-moi souffrir
le
Satur-
les
puisse suivre
je
Guevara,
Ah
enne-
(Jliriste
accus d'avoir
se
pose
V opra di
tome
et
(il
S.
la
question de ce
Ti\io (Sicna,
chap.
morale
i()o3), p.
iii.
v,
II,
mme
la
triidiiit
d'espagnol en franois,
(Paris, iSSo),
CHAPITRE
88
mme
morale dont
cette
proclame
il
haut
Stociens sont
et les
si
le
qu'il
Platon
III
doctrines
c'est
philosophes.
des
l'affaire
de
raisons
de
diffusion
la
uvres accessibles
la
tous
une des
les
ne
Il
dsin-
se
Ils
point
faut
est celle
elle
de
la
il 3^
pose
la
ceux de
tels
vie,
la
rasme
spculatif.
d'abord marcher
suivit
dans
les
donne sur
le
Providence, de
la
ils les
rsolvent avec
la
le
Fortune, de
sens
commun,
c'est
qui,
de
voies
l'humanisme,
de
nouvelles
Son
terrain dogmatique.
le
l'aban-
et
aussi
croit-il
comprendre
qui est
fait
par nous
Du
reste,
l'est
sond
d'adorer sans
tait vrai
s'il
non par
et
que tout
libre arbitre,
un danger de
ce
mais par
rvler ce paradoxe
la
librement
la
(1)
(i3
Cf.
mars
de mettre l'observation
rasme
les
questions a
fut en effet
base de
morale,
la
lumire de
la
un des ouvriers
si
faon!
matire, est
abandonnes
la
et
d'examiner
raison pratique
les
(i).
plus actifs de
la
beaucoup toutes
nom
ces
passer rapidement
en
revue.
rationaliste pratique de
la
en particulier.
Il
Erasme
est
Thomme
connat
la
antique,
nature humaine;
il
moindres
exemples de
dtails
la
Voyons ceux
vie.
mais
l'antiquit,
sentes!
de
oij
il
est excellent
il
type du
vrai
le
Renaissance; car
hommes
et
89
ne
porte de
lui la
la
maxime
lui. cette
dans
le
sur
les conseils
fait
qu'il
en
donne
du mariage, du
propos
choix des poux, des devoirs des poux entre eux, des mres
envers
leurs
ramener
prcis. Veut-il
au bon sens
un
qu'il fait
seul instant
que
La morale
raine.
la
naturelle,
c'est
celle
devienne souve-
Avec
turel,
l^^rasme.
on
les
prche sous
qu'il
moins prmdite
encore plus
qu'il
tous
enfants...,
et la
plus courte
comme
exemple,
demande
i*
la
^i).
le
surna-
de
la
vie
de
la
vie et
de
qu'Krasme ne
dogme,
elles
fait
eniourer d'un
tel
finit
lespcci.
incttie sui"
(i) CA.
aux vrits de
Krasme, Colloques
une
11
y a danger
telle
hauteur
Ji's funt-railles.
CHAPITRE
go
III
morale
est
d'Erasme, mais
Puisque
clerg
le
morales,
qu'en
celle
puisque,
tire
que plusieurs
vertus
donner? C'est
que
ce
exemples
les
rasme,
fait
qu'il
c'est ce
D'autre part,
il
les chrtiens,
les
la
lui
matre en matire de
le
des
l'exemple
n'est plus
il
de l'uvre
explicite
bien
convoitise, injustice,
que
ce fait
plus
n'offre
morale
commun?
non point
conclusion
la
une preuve de
plus rien de
et thologie n'ont
Telle
rebours la
mna-
les
ne
il
lumires
les
les fautes
les
ira
sympathies,
et le public,
en quelques mots
le
o vont
rsultat de la critique
morale, car
la
dogme
affirme aussi
de l'Eglise;
elle
humain dans
qu'Erasme
qu'il est
pour
un
est
faire revivre le
de
la
d'Erasme
elle la
la
le
elle
puissance de
volont,
si
la
chre
en cela
dogme
dtache du
stocien et sert
initiateur
loignent
consacre l'indpendance de
et
ils
stocien
il
(i).
y a dans
Il
9I
les
humain
Tesprit
d'atteindre
la
Le rationa-
vrit complte.
dans
le
premier stocisme,
et
pratique,
que nous
tel
en brche par
trouvons chez
le
systma-
et
rationalisme
le
moralistes en
les
Erasme
et c'est
croit
pour
cela que.
du premier stocisme
la
richesse,
mais
raison,
la
il
pratique,
la
rigueur
la
beaut,
il
la
raison
la
n'aime pas
d'instinct,
et
contact de
douleur
la
tait
vie.
quand
il
un mal. que
vite
l'on avait
beau
au
la
se raidir contre la
pouvait
la
supporter,
mais non
pas nier
la
douleur qui
peut
des
les
augmenter ou
maux
prsentent
se
sagesse est de
et
de
le
maux,
y a des biens
en ont
constance:
la
protestantisme.
mme
il
les
vrai
et
fait l'aveu,
mot de
la
les
moralistes entre
biens et
diminuer, mais
les
en parlant du courage
les
somme que
roo
et
3(So
que
l'on a
comme
(ly?
M.
la
le
admis
le
St'i^uct'e
Armaingaud
Rfvne
dt's
Il
cf)mbnt
Jtux mondes
(i^r fev.
uk^.).
CHAPITRE
92
essay de
Tout
de
quette
le
cela
III
stocien
ou d'picurien
ou bien ne
tant de rigueur,
qu'il
ment suivant
les
les
sparer avec
commun,
tempraments ou
les
circonstances de
l'effort est
nment
un besoin
les
c'est ce
la
vie?
la lutte,
commu-
Il
faut-il
L'ti-
une cloison
tablit-elle
(i).
natures combatives.
y en
Il
d'autres plus
dans
le
souci
prudentes,
les
Nous trouvons
sages.
somme
distinction en
nous appellerions
s'accentuera dans
soit
les
celles-l
lments de
la suite.
du monde
On
se raidit
dans
c'est le
la lutte et l'on
magistrats
et
la
(2).
On
il
et
chez
s'amollit au
est vrai,
(i)
guerre civile
de l'antiquit
l'poque trouble de
contraire fuir
le
chez Amyot,
la
le
les
mais trop
meilleures
et littraire (2
nov. 1907,
(2)
S.
Cf.
et
ll:
heures
c'est
difficiles,
de ceux
sort
le
ou de Rabelais,
moins
De
c'est
mais
manquer de
qui
la
suivront
Montaigne
Tcole
et
raison pratique.
la
cette raison
infaillible;
Or
nature, ou plutt
raison
cette
chacun formule
de
et celle
la
pente,
que
point,
pourquoi
que
aussi
n'est
la vie.
drent
la
la
loi
de
passion
dlicat.
nous sachions,
telle
()'i
la
sentent
comme une
que
les
la
raison spculative,
convprirent
la
les stociens,
chrtiens, lorsqu'ils
expression de
la
consi-
la
la
rvle.
procs
le
cette raison
ii
ouvrira
porte au scepticisme, et
la
le
de l'Eglise
et
stocien.
fait
a travaill
mme
domaine
qu'elle
la
ditTusion
laiss
et
chapp,
le
il
dogmatisme philosophique du
pour
pendante
examen
n'a point
cela retrouv le
il
la
la
morale ind-
du stocisme
morale
(i)
pi"atique
par ce
dans
d'aucune mtaphysique,
un
(l'est
de dtail, dont
les
traits
de morale.
la
CHAPITRE
94
et
comme
tage de
les stociens
comprendre
de
la
III
ils
la
d'une nettet
et
On
serviront d'intermdiaires.
ira
puiser
de trouver en
chez eux ce
de
et
soi-mme,
les rudits
comme un
menter
philosophes de l'antiquit
et
de
rehausser ainsi
mles,
confuses par
si
qui
inspirent, prend la
si
le
la
valeur
stocisme,
la
souvent
les
grands
sur
la
diversit
des sources
la
et
peut
manire de
Montaigne
et
de
fut
aux premiers
sicles
la vrit
en purifiant
les
no-stociens
du christianisme
reprendre
les
les
moeurs.
et
mes
comme
elle
au moyen ge,
et
les
tourner
DEUXIEME PARTIE
Nous venons de
commune
qu'ils s'en
de dissociation
doutent par
du stocisme:
Le christianisme
critique o des
Il
il
qu'elle pt disparatre,
murs corrompues
les
philosophies anciennes,
Il
il
dogmes qui
il
le fait
s'explique.
mme
ce
moment
restait
parmi
et
s'adaptaient
dbuts
celles-ci le stocisme: et
exprience,
croyances.
les
une reprise
les
tant
cts
mes,
marque pour
sa
les
il
les ten-
sa
doctrine,
complsoit
en
la
Cette
mme
stocienne
qu'ils
de
\iennent
hritage de l'antiquit el de
ont garde de
eux aussi,
la
tiadition.
la
Il
(eiivre d'adaptation.
leciieillii"
avec
tablii.
ei
philosophie
le
prcieux
Sans doute,
il
une doctrine
la
leui
manquera
ils
n'ont plus
deuxime partie
q8
philosophie paenne;
la
faire
moins,
ils
tourneront
les
comment on gagne
la vertu,
Quant
pour
les
ont simplement
mais nan-
religieuse,
et
ils
les
uvres,
et ils
apprendront
curs au bien
et
gagner Dieu.
la fin
comme
Du Vair,
de cette tude,
et l'vque
tant
que
l'autre,
au
stocisme.
un
le tra-
ils
moins
plus
le
fait
la
chez
Il
les
humanistes,
semble donc
en limitant,
il
et
Puis,
le
la
qu'on ne peut
les
no-stociens
invoqurent
le
plus
tmoignage.
comme
il
n'est pas
permis d'ignorer
la
grande
loi
des
faits,
no-stociennes de
la
avant d'tudier
Renaissance,
il
les
premires uvres
sera
oii
bon de
jeter
un
maints auteurs,
la
l'asctisme chrtien.
CHAPITRE PREMIER
PREMIER ESSAI d'aDAPTATION DU STOCISME AU CHRISTIANISME
le
I.
'GLISE
christianisme compte,
philosophes.
parmi
les
Ses
rhteurs, les
les
Minucius
dWlexandrie,
qui garderont de leur formation tout ce qu'il faut pour rendre possible une conciliation entre
qu\m
la
philosophie du
monde
clectisme, et celle du
paen,
monde
lari^e
dogmes communs
terrain d'entente
c'est
comme une
slection
que
l'on
opre
sivement chrtien
les
dogmes
la
moins, se
la
il
pre-
pratique,
le>
que nous
cipales applications.
Si
les
CHAPITRE PREMIER
100
nous reconnatrons
et christianisme,
caractristiques d'un
qu'ils sont
monothisme optimiste
et
Dieu
ver
avant tout
ce sont en effet
Providence, d'un
monisme
bon. Le
et la nature,
la
comme
la
le
mal moral,
celui
la
nature
confond,
se
il
oii
n'y a
il
sa
faute.
Or
Latins
les avait
le
de
la finalit
la
nature par
la
seule
Le mal
et
malheur
le
que
vulgaire
le
car
ralit,
il
appelle
n'y a de
des
maux,
mal que
ce
pour
est
les accidents,
point
en
Le
sont
n'en
il
sait
que
les
misres
accepte sans
celle
sa
Qu'on
du monde qui
relise le livre II
le
doit
le
prouver
dtail de cette
Providence.
la
du De natura deorum^
monde, des
et l'on
la
y trou-
beaut du
il
organisation
vera
murmurer,
la
monde
Voil pourquoi
les
ioi
ces Latins qu'ils voulaient gagner leur foi. ont puis large-
ment
ce stocisme clectique.
Minucius
moins de
Flix, par
trois sicles
exemple,
de Snque
et
moindres
lui.
il
bon. Ce sont
et
De natura deorinn de
dtails, le
la
ce dernier.
les
Comme
les
du corps,
On voit
ou que
que
les
et
la rsur-
il
philosophes ont t
les
du monde,
la fin
les
chrtiens d'autrefois.
encore
s'y
la
mme
tactique.
reprendra
Il
de temps autre,
phes
il
mmes arguments,
est
ncessaire: puis,
il
faut garder
qu'il lui
les
comme
allis.
et s'adressant
Rhteur,
lui aussi,
des Romains,
leur
il
et
peut-tre,
du monde.
du
arguments
les
en suit
Il
humain
corps
les
i
finalistes
moindres
de
Flix
en faveur de Tharmonie
dtails
l'univers,
dans l'organisation
cit
bien
rgle
et
hirarchise.
Mais
cisme,
il
\-
et c'est ce
Renaissance
il
sto-
est la
condamnation de l'picurisme,
la
Lactance. De npificto
se
pire
dcharge sou-
philosophie paenne.
Dn
le
la
(i) (^f.
le
Il
s'en
prend
CHAPITRE PREMIER
102
folie
la
((
nature
^i),
la sottise
tion pessimiste
faible et
osent blmer
d'picure
sa doctrine et
rhomme
En
:
Stociens sont
tout de
gard,
une
ncessaire,
de
les privilges
et le
Epicure, est n
dit
ss ,2\..
les
mme
en profite
Il
la
L'homme,
vie.
la
Tuvre de
qu'ils
fiers
si
Thomme,
pourvu que
avec
alliance
(;3)?
la
le
stocisme
faiblesse de
cet
naturelle
tait
l'homme
et
oppose
ft
sa grandeur.
On
s'loigne de ces
Si
les
cur d'abandonner
doctrines pour
la
et
effet
que plus
l'panouissement
dfenseurs du christianisme
points d'entente des deux
les
dernier
foi,
mot du
de
la
dogmes
christia-
les
l'on
chef-d'uvre de logique et de
nisme vainqueur
en
Rome
marquer au contraire
nous parcourons
de l'originalit
dirait
le
C'est en ce
christianisme dveloppe
la
l'excel-
ordonnance de toutes,
De
(i)
Cf. Lactance,
(2)
3, 7,
(3)
3.
et le
opificio
10.
Dei
vel
fonnatiom
PREMIER ESSAI
I)
que
ainsi
sur
attentivement
de
l'preuve
est
r.
l'orgueil
tant
la
il
et voici
faiblesse
faut croire
il
d'autres
de
qu'elle
dont
vrits
de l'humilit ou
mortification
la
de
la
avait reconnu
que l'ignorance ou
la
compris
n'avait pas
le
personne de
fausse opinion
la
mais
jeter
le
avait identifi
C'est
>
Le stocisme
Dieu:
humain,
l'taient
mme
ajoute
il
drobe a
Si elle se
l'esprit
comme
cache
tmraire,
blnie
Futilit.
notre esprit ou
est
et clair
nous savons
si
la
choses un
les
rpublique univer-
hi
nous procurent,
qu'elles
Futilit
et
selle,
lO."
murmures,
l'on pourrait
la
appeler Tapntre
l^t
tres dchus.
du
infinie
la
Ne
doixent-
misricorde
rdempteur?
I)ieu
il
est
rsultat
le
volontairement de son
touin vers
les
le
la
pnitence,
la
chute.
unique
dveloppement
philosophe thologien
stociens courants:
de
bien.
L'homme
Dieu,
s'est
et
il
direct
rencfmtre souNeni
La patience de Dieu
comme
Aupustin.
dtaill de cette
Ciff^
les
IJeaux
Jr Ihrii,
ir.ul.
les
arguments
invite les
exeicent
les
thse,
mchants
bons
la
CHAPITRE PREMIER
104
patience
mais
(i) , dit-il,
comme
du
rationnelle
ception
Sous
vertu.
fume;
le
la
l'action
mme
du
mme
dpasse infiniment
fait
La similitude des
chaume
et
spare
froment;
le
l'huile et la lie
pressoir. Ainsi
le
l'amour
mme
le
les
con-
mme
flau brise le
mme
la
de
tourments ne
l'identit des
il
stocisme
la
anantit les
ruine,
cur on
souffre (2)!
Et voil
la
mais
elle est
la
le
gage de
la
Rdemption,
qu'
un
petit
nombre,
a substitu le
tradition dans
tous
par
dans
prsent.
le
il
la
le
pass,
par
sacrements
les
vivifiant
la
foi
d'un
saint
que
Seigneur rvle
le
pit
et
Dieu sans
se
qu'il
l'esprit
de l'homme
la
Afin
forme de
s'il
sa
aime
intrt... (3).
la
perte
comme un
mal,
il
essaie
Ibid.
chap.
ix.
non point
I,
chap.
viii.
comme
seulement
AI'
CHRISTI ANIST^E
Io5
les stociens
apostolique
Quoi donc! La
daient.
ils
foi?
du chrtien, l'opulence de
beau revenu que
Nous n'avons
la
nous
les
Ayant de quoi
dans l'abme de
la
n'en devons
vtir,
tous ses
et
ils
s'garent
l'homme
la
que
maux
la
Providence
il
le
comme
est
stocisme
(i) CA.
c'tait
si
le
soi-mme
donc bien
maux
ne rougit
il
lui-mme mauvais
n'est
vrai
souvent
le
mal
qu'une
(3) Ibid.
IhuL. livre
il!
vhap.
\.
comme
fausse
(2) Ibici.
(4)
Il
les
vie.
i3).
mchant accuse de
en
soyons
piges du tentateur:
les
n'v a
nous
d'esprit.
la
monde: nous
un
c'est
de
dit
tombent dans
maux,
Voil l'opulence
nous
vivre et
accompagne de modration
rien apport en ce
rien emporter.
contents
pit
l'aptre qui
Tels sont en
(i)} .
le
montre
le
mais
il
opinion,
Moreau,
livre
i,
chap.
x.
CHAPITRE PREMIER
lOb
un
est aussi
apport par
les
value
le
reste encore
il
Topinion ne peut
douloureuses consquences
pch,
vrai
est
Il
rduit
manire d'Epictte
la
la
plus longue et
et ceci
encore
plus courte a
la
courageusement,
si
presque
mal
la
ce
la
la
s'est
trait,
christianisme,
le
grer
un nouveau
La
fin
mme
la
que
c'est
de
la vie
mesure...
mourant ne
Voil en
Augustin
l'troit
pour
effet
ne
s'y arrtera
mouvoir,
insuffisant
La mort
est
et
pas longtemps;
il
la
il
(i)?
se sent trop
et
On
le
stocisme
justice.
en viendra rejeter
chose naturelle
se fera
il
ou erron; d'autres
mourir de nouveau
se
comme
connat
hsitations de
Snque,
la tristesse
l'au-del
Zenon,
demeures
les
dit
pour
les
notes par
elles sont
comme
Lactance,
diffrentes
insuffisantes
enseign
bons pieux
qu'il
et les
les
Le
ailleurs
sto-
y avait des
impies, que
et dlectables, et les
Mais
Pres
(2).
chap.
(i)
(2)
livre
I,
xi.
considr
est
STOICISMK
1)1'
la
mene
CHRISTIAN'ISMK
AI'
vie
la
mme
les
sages sto-
la
La mort
n'est pas
un mal quand
Qu'importe donc
ils
et
:
elle
la suit.
des
doi-
s'crie
vie: elle ne
la
la
ils
conflagration universelle
que
O7
i;
Tertullicn de
les
la
l'immortalit de
Si
pourpre
l'me doit
couronnement de
le
naturelle de sa
sa libert.
est cause
mais
il
avec
la
ie
sa
assurer
l'au-del,
vie
c'est
mortelle,
la
l'homme son
donc
consquence
de sa faute.
la
libre, et c'est sa
est
mme
la
joui",
il
le
(licron
I)estin.
loin
(i) (]f.
une
Cicron, quand
il
folie
nie
refuser
des plus
I.
cap.
nie
quoique plus
la
claiie
vains raisonnela
prscience de
\ identes...
>
I*]t
plus
la
et lui
la
chapp
libert,
pi'science divine
qui
humaine? Ht
libert
que
qu'elle
L'homme
ne pouvait
n'avait-il
libert
et le lin
i.iv.
cliap. xi.
I08
CHAPITRE PREMIER
et la
essaie de
nom
le faire
la
Nature des
trait de la
refusant
lui
au
sous
dieiix^
le
il
Dieu?
comme
de Dieu,
nie l'existence
il
dit-il
encore,
n'est point de
Il
n'est pas
Dieu
ncessit,
il
Voil pourquoi
(i)?
il
unes de
la
ne rejettera pas
la
comme
les
les
causes
et
De
causes ind-
les
et
prscience sont
ce
est
il
notre volont
y soumettant
ncessit,
embrass dans
sa prscience, parce
Le pch
donc point
n'est
stocisme
Ce
pcherait que
volonts humaines
et
fatal,
Dieu
le
il
pche,
qui pche. Et
et cette
volont. Dieu
L'cueil
prvu
il
est indubi-
tiens, est
mme
prscience voit
l'infaillible
la
effet
il
le
(3) Ihid..
chap.
x.
lui-
les
(3).
de se choisir un
ix.
alli
ses
dogmes chr-
Ibid.
que
heurter directement
donc signal;
dangereux en
(i) (]f.
qu'il
du stocisme,
dogmes viennent
tait
il
le
mme
point
n'est
demanderait
que Dieu
(2)
(2).
les
l'auteur
que
que
11
aussi populaire,
PRI:MIF:R
sionns
il
lOQ
les
pas-
surtout,
squences
lien.
les
esprit
riche d'ides
original,
et
d'h\pothses, esprit
modrer
la
comprendre comment
le
point,
Ce matrialisme,
un matrialisme grossier;
est vrai,
il
tinguait
il
matrialisme stocien.
le
fit.
Tme du
de l'me contre
Il
1.
nous
elle
ferait
y avait donc
mme
n'tait
que Dieu,
subtile
mme
que,
de quoi sauver
la ralit
dmontrer du
si
qu'il
stocien dis-
le
mme
mais Tme. de
corps,
pouvait
avait pu
s'il
coup
la
rsurrection de
la
chair.
C'est bien
TertuUien
De anima^
il
ce
le
De anima
donne
et
l'me
l)c
le
canic
pour origine
ses
cet
interprte
sur
la
face
s'est solidih
cela n'est
du
de
de
littral
l'exgse,
l'homme, transmis
dans l'enveloppe
reste
le
(i) Cf.
et
en
aussi
soufHe de Dieu
Cr
(3)
TertuUien. De
il
parle de
aussitt
Dieu
de
souffle
a pris la
Or
nette
il
l'intrieur,
forme
est
son
Kieii n'existe
Tout
TertuUien, De
tiquette
i\irnc' Cliristi.
vraiment que
(2)
le
le
affirmation
est celle
Dans
(Ihristi.
et
traits de
lib.
stocienne.
Est-il
CHAPITRE PREMIER
lo
un
n'a
il
du
indpendant
giquement
dans
le
n'hsite
il
Ce nouvel
par tous
les
mme
panthisme stocien
monde comme
le
Non,
tait
trop
il
reste
stocien?
miel travers
le
du
reste,
les
rayons
(i) .
commun
d'un
accord,
s'est
est
possible de
rfuter
panthisme
le
comment
il
Ce Dieu,
stocien.
au-dessus du langage
peut
nommer
le
du
est pre
et
de
la
pense
On
nous
implique
tout.
la
dit-il,
conu
on ne
grandeur
et
il
comme
non en
tant
nous sommes
parent.
ses enfants,
en
pcheur
serait
cette
mais sans
partie.
qu'il
de
impit
Quelle
dire
cela (2)!
Nous retrouvons
Celse d'Origne
la
mme
rfutation
dans
une
partie
n'est point ni
Dieu
le
Contre
du monde,
ni le
est
une partie du
pas
comme une
mme un
Dieu
car
Cf.
il
raisonnement
plus
(i) Cf.
(2)
tout,
Tertullien,
De carne
profond
Peut-tre
dmontrerait que
Christt.
II, 74.
PREMIER ESSAI
le
compose de
tout se
que
I)
parties, et
Dieu suprme
n'aurait plus
Que
la
mme
nous
dont chacune
parties,
importance que
remarques
ces
la
compos de
soit
autres
les
pour
suffisent
dfendre
la
cependant,
ce stocisme
l'avouer,
faut
il
avait
tant
de
une de
sa rfutation, accepte
tureuses,
celle
comment.
Dieu du reproche de
de
ralit
la
mal
seul
le
plus aven-
les
mondes,
des
voici
et
vritable, et
veut sauver
il
supporter impassiblement. Ds
le
l'hypothse stocienne de
des
hypothses
du renouvellement
est frapp
Il
ses
lors,
succession ou du renouvellement
la
rtablir l'ordre
moment
galement Pomponace au
solution
au
problme
donc deux
il
peut
de
peut ser\ir de
conciliation
de
la
le
difficile
de
et
cas,
un autre,
si
toute-puissance de Dieu
Voil
le
la
la
libert
humaine.
stocisme semble avoir gagn sa mtaph\sique des dfenseurs du chiistianisme en cela d'ailleurs
christianisme
point,
otliciel
ils
deux philosophies.
(k's
la
dilVrence
les
pai'
le
maint aiuie
fondamentale des
chements entre
condamns
fait
que
les
rappro-
rapprochements de forme:
s'ils
ils
)(,.
I,
23.
CHAPITRE PREMIER
Juste Lipse,
soucieux de
si
chercher dans
Pres
les
de
cite ces
en vient discuter de
des
mondes
ses
rapprochements
morale
qu'il
c'est vrai,
morale
de
et
la
trouve
signaler, lorsqu'il
nature de l'me
mtaphysiques
les stociens
C'est
que
l'affirmer,
et
c'est
nous
l,
en
plutt
ses allis;
pratique,
bornent
cela se
(i).
parmi
de l'hypothse
et
du monde, mais
la fin
Il
bon
droit,
terrain de la
le
pouvons
hardiment
qu'il se
Les
premiers
Du
ouvrages d'un
les
Vair.
apologistes
sentent
le
bien
morale: pour
la
proche de Cicron,
si
On
la
tromper sur
la
mais
physique,
donc
ceux qui
l'ont le
pas
ses
mieux dfendue;
prfrences
Cicron
de
le
et
de
l'orateur parfait
la
conscience
(i) Cf. J.
(2)
les rois
(3).
(4).
comme
Lipse. Physiologia,
il
Il
(4) Ihid.,
VI, 24
et 18.
morale
la
notre apologiste ne
de
la
parle
philosophes
philosophie
le
parle de la
(2),
philosophe
admirablement
Combien de
et lib.
(3) Ibid., I, 17 et 3.
pour bien
et,
avec
et
comme
Dieu
et
la
pour certains
parfait
fait
vie,
la
cache
vie,
peut se
s'entendre sur
faut
il
lorsqu'ils
fois
loi
il
est
divine de
III,
diss. xiii.
manire
clipser jusqu'aux
de
ciens
le
vices de son
plus vrai et
temps
raient peine,
pu
le
et t
il
connatre.
fait
combat vivement
il
la
que
a des ides
il
pour
chrtiens gale-
les
christianisme,
le
et
s'il
conscience
la
et la loi
('hiistia-
ennemi des
plus rude
le
non seulement
parle de
il
Dieu Providence,
la
'
est
le
le
qu'humaine,
tion plus
est
il
Snque
\^i)[
de prcurseur du
sorte
peintre
mais
l'idoltrie,
chrtiens
Il3
mme
temps que
Cette
Thomme. conduit
loi
Dieu, c'est
le
premier chelon
loi
la
un don de
pas
Dieu
la
homme
luit poin*
tout
le
d'Alexandrie.
l'Esprit
esprits
la
...
loi
Tout
Le Verbe
naturelle
{6}.
la
pas
de
nous
dit
au
cette
(lment
souffle
monde (5j
crit
loi
La raison
raison.
particip
foi
Dieu rationnel
le
morale objective.
puis
de
(Test
dans tous
les
la
Jbiti.,
I,
5 et
ih
II.
force de
II.
.s
la
cette
naturelle,
loi
2}\ V,
<
la
puissance
el nj.
I.
\.
(G)
ne
philosophie
ii et i5.
ils
ix.
CHAPITRE PREMIER
14
de
la
comme
de
vie.
stocisme dans
le
la
premire phase de
et
loi,
donne pour
si
dtail
ne
vie
force et la
raliser les
premiers
humaines. Ds
seules forces
que de rapprochements de
trouver,
la
la
la
faut-il
pas s'attendre
Ce
de
Il
comme un
acheminement
tienne; et
le
d'organisation,
loi
Comme
dfende.
s'en
il
lui,
demand
La moralit
y a des
esprit
pratique,
mme
temps que
homme
la loi
rvle.
une marche en
qui
progrs
bnit
(ij.
critrium
Mais
si,
sa
la
l'insulteur.
conformit
ou
mme
il
rend pas, ou
la
L'espce intermdiaire
admettre
non-conformit
la
est
en
comme
nature.
Ambroise
cette notion de
(i)
Cf. saint
Ambroise, De
les
deux ensemble
of/iciis,
I.
232-234.
La nature
et
la
dit-il.
Il
mment
comme
n'est-elle pas
vivre confor-
le
en
pour
effet
lui institutrice
Mais
La nature
la nature .
vertu
la
fi)
les
ou de dtachement! Puis-
que
bonheur pour
la
qu'est-il besoin
pour
lui
le
stocien,
le
tout ce qui
mme
la
la
morale stocienne,
v a
il
ment
les
Pres de
l'I^^glise
de soi-mme; ds
auraient-ils
pu chapper
Le
com-
lors,
si
la
voisins?
De
patientid
stociens prchant
la
preuves
la
comme
la
celui des
mme
des vritables
voil
aurait-il
d'TriOE-x (2
l'tat
de son sage ou
mme
lgitime,
affective,
lorsqu'il a
sentimentale
et
pour
Va ds
lors
du mal
du sage stocien?
si
Il
le
ne
il
l'a fait
il
quoi d'tonnant
xii.
piti
de
CHAPITRE PREMIER
Il6
lui,
pour
prie
il
lui.
sont trangres,
contrle lui
c'est
lui
qu'un mal
reste
comme
et
peut
il
le
mme
mme
heureux
dans
ce dernier
en est matre
et
Mais
ce qui
il
son or ne nous
pour
le
chrtien
(2)
qui
fait
pas riches
(3),
ce sont
(4).
la
foi
qui
et
anime. C'est
les
ici
diffrencie
du stocisme paen,
l'esprit
qui
et
nous faut
qu'il
servi
mon-
langage lorsqu'il
la
le
du
n'a
Il
l'viter.
est
domaine
x olxeia (i).
IttI
mal moral,
viter, le
Un
l'XdTpiov.
que
le
stocisme n'a
raison
terrain
le
religieux
et
moral,
qui
devait
tre
la
sa
le
ce
qui anime
le
la
sage,
du
raison sur
humaine,
la sensibilit.
Non,
c'est l'esprance; ce
la
terre, c'est
l'amour de Dieu
ni
les
et l'assurance qu'il
(i)
Cf.
(2)
Cf.
(3) Ihid., I,
(4) Ibid.,
i55.
I,
chap.xr-xiii.
Tertullien s'crie
du
dlices
de
s'afflige, celui
Le chrtien
sicle!
qu'il jouissait
Qu'il
renonc au
le sicle,
quelques
de
joies
heureux
vie,
la
accentue
mieux
encore
La jambe ne sent
Ciel '2\
tel
<
sacrifie
Et plus
Bien que
quand Tme
rien,
aprs avoir
valoir
fait
la
dans
est
Lucrce,
les
Rgulus,
les
ombre de
gloire ce
la
les
de titres d'endurer.
Ce sont
saint
Augustin dira
ont
Ils
ce
si
l'amour de
tique de
la
ils
l'ont
la
fait
la
mmes
ces
pour
la
du
patrie
A quoi
Ils
obtenue.
par
brche
Didon,
les
vaine
hros d(^nt
patrie de
ciel...
terre
pra-
la
ils
la
Rougissons
la
tressement?
les
plus
Scvola,
le
fait les
Cloptre. qui
que
le
puissance d'un
hros stociens
loin
et la
c'est
il
ngoce qui
ditfrence
la
l'esprit.
Et
si
le
mme
lieu
le
sicle alors
les
libert; en entrant
la
IIJ
ont voulu
L'insensibilit stocienne
la
gloire,
en
battue
est
et
du christianisme,
si
stocien
saint
dlire
Augustin
Si
d'adorer en
Cf. Tertullien,
AJ
eux-mmes
que
cette
M.irtyres.
11.
(lit,
Jr Piru. V, x\
ce
piodigieux
inflexibilit
rien n'meut.
(2) Ibid.
(3)
sensible, l'orgueil
(i)
Tme
large place
presque odieux,
paratra
ce sentiment de l'amour
lieii
que
n'incline
rien
:
ces
CHAPITRE PREMIER
Il8
hommes
la tranquillit vritable.
de
Car
la rigidit n'est
termes loquents
le
la cit
vie,
la recti-
Et comme en
(i).
pas
le
Corin-
les
Les citoyens de
plerinage de cette
(2)!
riche,
tance,
si
un des premiers,
avait-il
pu
dire
Le stocisme
les
piti,
la
humaine.
comme
de
beaut
l'unique
mme
y en a
ce qui fait
de sublimes, et
si
vie
effet,
il
comme mauvais
Ambroise, considrent
saint
la
le
les
mais
de sa crainte.
corriger,
sujet de sa tristesse;
le
En
s'affliger
pour sauver un
effet,
avec
c'est
l'afflig
la
sa colre; ni
si elle
pour
le
craint,
le
(2)
V.
Dieu^ XIV,
ix.
si
elle est
mais
l'objet
pcheur pour
consoler,
donc
le
craindre
de rpr-
Ihid.
IX,
entre en colre,
elle
s'emporter contre
(i)
(3) Ibid.,
si
Notre doctrine ne
Mais
le
stocisme a
mconnu
la
vertu et bonheur, et
IIQ
faiblesse et toute
c'tait
le
nature humaine
en a senti toute
il
la
que de constater
l'optimisme stocien
bonheur? Non.
la
deux
de
cette incapacit
reculait aux limites d'une autre vie cet accord qui ne pouvait
dans
se faire
la
plutt que
le
conscience
et
complter
le
stocisme
de
la
loi
la
de l'immortalit de l'me.
et
Voil pourquoi
reprennent
les
le
puisqu'il y a toujours en
nous
des passions et de
la
volont,
la
ne se trompe point
vertu cause de
rfutation
la
la
la
et
d'une
c'est
le
qu'il faut
Le problme
vie ternelle.
ide
Va
(2).
du corps
de
c'est
donner
rsultat de ce
moral
raliser,
atteindre
elle
si
jusqu'au dchirement,
lutte,
la
(i); et
religieuse,
et
stocienne
qu'il
et
Augustin pourra
dire,
sans niei
la
aime;
sagesse
les
si
or.
pendant
satisfaction
bonheur
moins de
donc
est
passions:
<
Le
juste
(i)
^2)
lui-mme ne
Du..
et M).
III, S et 37.
\ii
pas
n'est point
jouir de ce
parvenu
mme
comme
int-
une
contre
il
veut,
CHAPITRE PREMIER
I20
n'arrive
s'il
un
rende
la
mort, l'erreur,
immuable
Tel est
vu
le
de
nature
la
la
dou-
scurit.
(i) .
maux
de supporter
les
hommes
ou bien
(2) ,
ce
que
et
la
lorsqu'ils conseillent
des
maux
dre
la
force d'me'^homicide
Comme
les
le
le
condamne
danger de s'enivrer de
le
s'extasier
Ils
cette
ont prouv
Le christianisme n'en
offre-t-il
hros de
Bible,
la
hommes
geux des
(3),
mais ce courage
de
trouve l'preuve
le
plus coura-
l'orgueil
stocien.
Job ne
et
se
Pourquoi
il
grandeur morale,
la
Le stocisme
de fuir
la
plus tard
pour
Il
lui,
comme un
mais
il
juste
supporte parce
la
qu'il
chtiment de sa faiblesse
Jacob
est
Tidal
(i)
(2) Ibid,^
XIX, IV.
Ambroise, De officiis,
Ambroise, De Jacobo,
n'atteint
la pit, c'est--dire
le
(4),
l'amour
chrtien inaccessible
XIV, xxv.
I,
194.
I,
vii-viii
II, 11
la
PREMIER ESSAI
ADAPTATION DT STOICISMK
I)
souffrance, mais
lui fait
la
la
reprsentant
la loi
que nous
patience
mpris de Fpreuve
constance du stocien
et s'crie
se saouler de souffrance
pour
humaine
>
Et
la
tout au
faire
en
voil,
devient
amour
effet,
froid
rebours
le
au don de
voulu
il
Fimpatience
morale antique,
la
et
charit qui
frre,
qui
prside au
la
l'homme qu'un
mme
soi
gnrosit et
mais un
et libre,
de
raisonnable calcul
et
nable
Il
11
fait
la
crucifi.
du christianisme
force
la
qui
et
ajouter au
fait
et
couronne torturante,
C'est
accoutrements honteux,
puis
tout
d'homme.
celui de Dieu...
les
place
lorsqu'il substitue la
mes,
fait
et ce
comprendre Tertullien
fait
la
tendu, c'est
ce
12
Famour de Fpreuve.
CHRISTIANISME
AT'
appel aux
mmes
destines,
dans
le
pardon,
et
qui
fait
oublier
la
Pour nous
stocisme
ne
a t
largement
tuilis
Fa pas t Faveugle.
passs au crible de
la
les
si
Pres de Fl^glise.
le
il
examins,
par
que
le
besoin s'en
les
deux doctrines
ei
(i) (^f.
Tertullien.
Dr
pjtirtiti.t, c.ip
CHAPITRE PREMIER
122
les esprits vers
sicles
Theureux
les
premiers
mmes dogmes
fon-
celui
du moyen
CHAPITRE
II
AU MOYEN AGE
Le moyen ge
de
marqu
avait
vie surnaturelle,
la
utilise
et
le
vie
et
extrieure
et
les
la
mornes ou pour
donc recourir
fallut
il
celle
se
(i ;,
tit
lois
et
mis
cache de Tme.
il
qui
n'avait point
De bonne heure, on ne
(i) Cf.
la
profonde
qu'il avait
La morale catholique
cours.
champions du dogme;
morale lorsque
prcisment parce
la vie
dans l'ombre
laiss
doivent en rgler
t
et
triomphe du mysticisme
le
faits
les
une autre
fermes d'aciion.
que
ce ft
du comnum.
et I^pictte
apparut avec
chap.
un de
Ovide.
VII
ses
CHAPITRE
124
raison
comme
II
aux exigences de
vie
monastique. Epictte
un
vritable
code d'asctisme;
or,
comme
la
effet,
tout asctisme
de
corps l'me,
les chrtiens,
la
comme
le
ou bien
la
comprennent
la
les
subordination du
no-platoniciens et
comme
obstacle
rieur, par
la vie
ce
mme. Que
peut se formuler de
il
fait
un dtachement
Renoncera
progressif ou radical.
mani-
raison
la
Renoncer
stocien.
et
nous
jettent
est
telle
la
dans
les
formule de l'asctisme
Dieu;
le
se purifier le
passions qui
la
volont de
la
pour
Contempla-
tion,
la
vie religieuse
comme
la
dans
la
lgres modifica-
Au
iv'^
sicle,
Constantinople du
le
sous
nom
le
rgne
d'Arcadius, un
prfet
Thodule dans
la
commodation ne
changements
(i)
solitude
(d.
du
Sina, utilisa le
faire ii).
Il
suffisait
il
fils
Manuel. L'ac-
de remplacer
le
Jupiter
modatum
de
par
d'Epictte
Ho;
le
Paul, etc. et
saint
des
xjo-.o:
Manuel
le
ou Socrate
chrtiens,
tait
12?
par
un code parfait de
vie
chrtienne.
Une
intressante
(i).
On
premire
la
fois
sous
Londres en 1659
titre
le
l'a
publie pour
de Paraphrase du Manuel,
du Manuel
et
de
Table de
la
(lb'es
(2).
monastique
la vie
et
(Leipzig,
KJyli).
siccle
Chartes, 47.
(i) Cf.
i88(j, p.
78 et seq.)
Schweighauser, dition
(2) Cf. ; ibid. Pri))ii Editoris Mer ici Casauboni prfatio ad lectorem.
Epicteti EncJiiridion iina ciini Cebetis tabula ciini tiotis Merici
Casaubonis, ejusdetn Encliiridii Paraphrasis gro'ca ex qua non pauci
in Enchiridio loci restituti nunquam antehac dita. Item paraphraseos
euni
versio
Deux
la
i()5<)).
B.
N',,
R, i7(p7-8.
jb
ce
de Nilus imprime
je trouve
moine (que
dans
le .\Is.
1220.
Kome
la
CHAPITRE
126
II
nous
trouvons
n'existait
mission demande
devient
loin,
Lorsqu'pictte
tendre
et
raille
ceux qui
se
vo-
la
un banquet
con-
les
d'en-
glorifient
calement.
compare
vie
l'as
de Job s'abandonnant
la
para-
le
mort, tu
est
fils
le
vives.
en
Ton
un rapprochement
et celle
Plus
lont de Dieu.
qui
ce
pictte s'crie
l'auteur fait
y a plus,
Il
commentaires,
vritables
graphe o
rendu
de
(i).
et
non
les
pas
seulement
tudies
la
mises
grammati-
Paul dont
est cit
L'invocation de
la
mot connu
le
l'hymne
fin,
invocation au Sauveur
(2).
N'y
bonum certamen
a-t-il
Clanthe,
pas
certavi.
devient une
une preuve
vi-
christianisme
domaine de
la
peuvent
toujours
se
rencontrer dans
le
comme
il
est
la
de logique
les
mme
joui
fort
connu
(i)
les dlicatesses
et.
de
la
Schweighauser, ouvr.
direction morale,
cit,
t.
VI, prface
il
sed illud ad
ac prsesertim juvenum qui vitce monasjam olim (incertum quo seculo, quove auctore)
adcommodatum, quo consilio mutata sunt passim, nonnuUa, alia subinde
ticae
sese destinant,
bien tablie
liser ces
d'ouvrir ainsi
et
voie au no-stocisme de
la
Hildebert, un philosophe
mme
en
clairvo\ance d'uti-
la
Renaissance.
la
mieux connu
et
mieux goi
le
les
anciens, crivit un
le
[letit
trait
imitation du
De
officiis
de saint Ambroise.
celle
avait eu.
Il
nous
un volume
dans
dit-il
sa
doctrine dis-
la
ron tait
le
un
Il
ce
de philosophie morale
dit
la
sagesse stocienne
la
thoriquement
la
^3).
Mais arrivons
l'homme
(2).
lorsqu'il traite de la
Providence
Snque.
lui
sicle,
xn'^
trait
aprs
Au
et
humain,
l'acte
rablement accueillie
le
et
et
elle
pratiquement
n'en sera pas
rejaillit
la
tin
plus favo-
mthode
la
sur
de
elle.
d'ex-
L'heuie
crdit dont
que
fit
questio V. de
pugna
le
les
questions
philosophie.
jouit
ordre
il
les
comprend
la
morale,
la
politique cl la
CHAPITRE
128
est
venue de
prts
le
et ce sera
faire
recevoir,
II
appel au stocisme
mais
mes
et esprits
l'uvre du no-stocisme.
sont
au pass,
CHAPITRE
III
fois
faire
nous permettent
et
ils
sous
les
yeux
les
levs de
si
en faisant un
soit
moiale pratique
la
d'un Marc-Aurle.
De Cicron on
trait
le
traduit
de morale pratique,
fondement solide de
alors
le
le
livre des
l'obligation
pur
morale dans
la
natme
(i) Les Trois Livres des Offices, trad. par iJavid Miffaut, (i5(>i,
par Louis Mcigret. (1347, in-4); ^-'^ ^^'^ P^'" chan Collin (1541,
Les Questions Tuscuhines, liv. I-III. par Ksticnnc Dolel (I-von,
in-8); Le Songe Je Scipion par l^icrre Salial (Lyon i343); Les
in-4);
in-8);
i543,
Trois
I()0()).
et
de
Du
Verdier
vol.
(Milan,
|S8<).
CHAPITRE
3c)
mme
Thomme,
de
problmes
les
celui de la
douleur
future que
les
plus
le
de
Fexistence
et
de
la
mort jusqu'
le
immortalit,
les
III
trait
divinit et
la
le
monde.
De Snque
c'est le
admirables
de
Colre^ de
la
ses
ou des mor-
Lucilius,
dans un
et
extraits de
ou encore des
de direction
lettres
Proindence
la
petits opuscules
les
la
de
trait
dans
la
peut s'adapter
doctrine stocienne,
plus com-
le
Belleforest prsente en
M.
T. Cicron^
uvres de Gicron
quelles
pour
il
verra
l'instruction,
les
et
Sentences
les
la
en
les-
ncessaires
et
ainsi encore de
vertu et de mpriser
vice,
de
la
et
vertu,
du maniement
commande, du devoir de
tance et peu de sret de
les
hommes
l'office
de celui qui
de l'incons-
la
public,
sont sujets et de
le
temps...
de
cette
il
vicissitude
y verra encore
de toutes
les
mots
propos saints
et
l3l
livres
de ceux qui ont joui d'une grande faveur de natuie. sans qu'ils
eussent
la
laquelle
rois
les
dfenseurs...
de V Amiti, de
traits
Songe de
de cette religion de
tes
Scipion.,,
la
publis en
Offices
et trs
les
nous lisons
hommes
que long-
faut noter
Il
avec
i3'S*3
des Paradoxes, du
Vieillesse,
ont t
ici
et
prt incarnation,
comme
la
lesquels
conclusions de
et
et
persuad
souverain
bien de
tait
l'homme...
approch de
et
de tous biens
tin
la
et
le
plusieurs
et
plus
le
vertus, estimant
que
l'on
la
pouvait atteindie
le
souverain bien
et
composs
des doctrines
rgler et
ce sujet
ordonner
honntes, droites
et
la
de tous
vie
enseignements pour
et
les
hommes
nomms
ron
Va\
qu'icelu\'
Chrtiens
la
3
tin
d'icelles
aprs ces
fait
comme
quov combien
par couvres
M.
T.
M.
T.
Cicron
la
C'.ic-
et
dconnais-
pcuxent appiciulre
cl
recueillir des
tous
les
doctrines
Lts Offices, de M. T. Cicron avec les traits de l' Amiti, de Vieillesse, des /\irndoxes. du Songe de Seipion... (Paris, i583).
(i)
CHAPITRE
I-'>2
profitables.
fondre les
deux doctrines;
guera
la
apparat dj
Ici
conformit de
III
la
tendance du no-stocisme
elle ira
en s'accentuant, on
la
all-
Ecri-
les
commencement de
sont figures au
fleuves
En
du Paradis
i58i,
la
terrestre.
une traduction de
la
une
rise
utilisation
tiens.
Ds
pour
lui le
les
trs
chrtien
part
moi que
Henri
et
dresser
de
au
le
roi
longtemps, considrant
et
et d'ter la
du monde...,
le fruit
de ne rien croire
possible selon
III,
que par
faire
les
de toute impit
tration
pense de Tauteur
renouveles
la
le petit
de
profession
fait
j'ai
comble
le
la
et diligence
Dieu
me
moi
prter, de
confirmation de notre
la
et se
tour de Babel
sige...
redouble
cheler
et
que
la
plupart de
les
pens que
le
principal cha-
j'ai
le
moindre
entendements humains.
Il
donc traduit
le
livre
afin
que
les
de
la
et philo-
armes
et
maniement des
affaires
LF.
du monde
Or Cicron
de Dieu
de
et
pour
a,
lui,
Providence en l'administration
la
ment du monde
nombre de beaux
de
colonnes
suitte
le
et
comme
btiment de
et
comme
dcouvrant
et
au doigt
et
Tordre
il
nomm Cosmos
bon droit
entre-
et
ensemdivine
et
et
les
Grecs
nous api
es
du giron
et IVeil la
ou ornement
les
un grand
et lis
ont
question
i^ouvcrne-
et tirs
enchans
et effets
tanonner de fortes
Providence
la
la
et
amen
blement,
Cotta
et le stocien
la
l??
et
bien que
philosophie
plutt que
les
Docteurs catholiques
prises
sous
la
la
nature
qui
Kcritmes Saintes ou
des
et chrtiens...
Toreille
les
la
forme des
belles-lettres antiques,
de goter
La guei
les
des
ferme aux
ils
reviendront.
quer
des
la
tmoignages
simples
satisfaits
exemples ou comparaisons
des
la
il
choses sensibles
de
la
Renaissance,
contre Franais:
il
c<t
la
mme
mal reprsentes
alors.
>i
dhoiribles ravages,
re civile iait
ii
prati-
les
ils
\eitus chrtiennes
et
ietle
Franais
CHAPITRE
l34
III
douceur
et
ceux qui
la
conduisent.
traduction
trait
le
Vous mnerez
comme
choisit
Colre de Snque
la
ces termes au
de
Ange Capel
texte de
ddie en
et le
de F'rance
et colonel
(i)
armes
et
Vous
ronne...
dsarms
la
ceux du Ro}^
et
de cette cou-
et
qu'ils puissent
lente
et
mme
turbu-
si
estimerez
les
pour
et
pour
le
Ange Capel
et
(2).
semble accorder
sans
la
incompatible
et
insociable
et si les
de
la
murs
corrompue qui en
il
serait
du tout
l'homme
est
sont disso-
responsable
honntement au moyen
elle
(i)
i585).
(3).
se
efficace.
Mais de ces
ouvr. cit, et
J.
Blanc,
ouvr. cit.
(2) Cf. ihid.,
prface.
du Clandre,
(3)
Providence divine, de la Clmence, et de la consolation de la Mort^
par le Seigneur de Pressac, gentilhomme de la chambre du
(Lyon, lgS). Pressac dsigne le seigneur de La Chassaigne, beau
de Montaigne.
de la
trad.
Roy
frre
Tmc
qui forment
lettres
prudence,
la
cur de Thomme
que
les
hommes
celles-l.
point
et
une
et
que
emporter sur
adviennent
tels
Philosophie,
la
il
les
absolue
Mais d'imiter
fortune...
commander
d'mulation
ferme
il
commander. Or.
n'en est
et
l ils
Sire,
dis-je.
le
mis
est
il
magnanimit,
la
la justice, la
est ncessaire
\?0
rsolution
l'action d'un
contre
la
mort
Tme
et
la
et
pour
invitable
le
s'il
de
est loisible
enfin
mpris de
le
force
et
de
la
bahmcer aucune-
dire, de ne
le
hommes.
hommes
les
et
puissance,
qui
les
exempte de
rien
parmi
les
Que
les vrits
d'ordre
point
pratique
les
ou
mtaphxsique.
elles
ne
contredisent
plment
la
que
le
l'intermdiaire
complte du
qui
stocisme au
christianisme.
celui
il
est
en quelque
une adaptation
permettra
incom-
et
le
plus
Des traductions
du Banquet, du l^hcdon
CHAPITRE
l36
et
III
mesure, celui de
la
Rpublique
Platon de
On
que Ton
celui
la
considrer que
Platon de
le
par une
soif
la
et
bien et seule
de
immuable
l'idal
un
comment
traduction
et grave, dit-il,
s'efforce
tible,
Ce
comme
livre est
mme temps
Phdon en
merveilleusement lgant
le
nous
tant qu'il
est possible la
connaissance de vrit
nous arrter
que
et
et
la
auquel
il
ce
cultiver...
devons sparer
qu'empcher en
se prparer toujours la
es plaisirs
philosophie
Admonestant que
la
(i)
immortelle,
du corps,
la
dsormais
Voici du reste
que
et
fin
les
celui qui,
seul
le
de sa nature, pour ne
deuxime phase,
insatiable
problme du Souverain
le
pouss
du Time,
et
et,
deshonntes du corps,
monde, esquels ne
ni
mort, sans
mettre notre
se trouve
empchement
aucune
la flicit
ternelle.
Et Le Roy rappelle
ce suj-et
que
saint
Augustin dj
au moyen du stocisme
et
lp:
essentiellement religieuse
Providence divine
la
rables
morale.
et
l^eligion Je Dieu,
et
n, ajoute-t-il:
La
i37
le
inspii-
heures.
I/n
tel
dogmes
quelque sorte
le
couronnement naturel
morale stocienne
sera encore
du
xvi^'
Cet
un autre
la
du no-stocisme
trait caractristique
sicle.
ment par
sicle
vi^
de
et
la
nouveau
avait t tent
il
non seule-
les
les
et
v^^
au
ouvrages, qui
se
de
la
(Consolation o
puise tous
il
en faveur de l'optimisme,
les
arguments
stociens
et
Boce avait eu
cette
changeante desse:
avait t
exil
supporter
brusquement
et
il
avait
maux
d'tre
si
maux
et
cruellement
victime.
grandes
les
avec sagesse
(i) Cf.
et trs
11
(i),
(2^^
Hocce.
la
loi
en
remplie,
la
11
cherche
la
le
il
vient, lui,
raison de ces
la
religieuses
si
philosophie
et
morales qui
renoncement volon-
fragiles,
si
vains lorsqu'on
le
monde
Lt' ti\utt'I
en
et
supporter
honneurs
examine
vrits
les
Fortune.
honneurs
les
les
connu
la
caprices de
les
./<
/./
Consolation, livre
11.
CHAPITRE
l38
la
dernire
de Dieu,
l'ide
mme
substance
la
notre flicit
et
fin
III
Il
12).
la vie,
les difficults
rsoudre,
rimmortalit
curs,
que
tandis
et
aux humanistes de
avec
Tesprance
de
la
les
les esprits.
le
chemin
et
le sto-
rhtorique
les
ne convainc point
s'il
problmes dont
platonisme
le
du bien, notre
la vie,
ils
pourront venir
le
mme
me vers Dieu.
commente en platonicien
Simplicius
le
Maiuel qui
lui
pour
lui
sagesse
l'a
le
il
cre, de
premier chelon
apprend
que Dieu
rien, ne s'afige de
rien,
d'elle
)),
et
ceci
Simplicius prise en
cieuses...
une
offrent
mme
qui
sous
bien
liaison
effet
ces
qu'elles
et
une
maximes courtes
soient
suite...,
et senten-
ne faire que
les actions
qui
lui
Cf.
et
comprend
sa nature
l'homme
d'homme
(3).
livre IV.
f^
importe en
Il
mener une
raison
eftet,
Fme
rpondre,
pur, de
Non
la
Manuel d'Kpictte
Le
captive.
^()
nous
il
nisme, tre
cur
vie
tiennent
et
le
comme
utilis
il
l'avait t
par
et parfaite et
cherchant dans
le
humanistes, brillants
lettrs,
de
et
l'efficacit
la
morale d'Epictte
le
platonisme, mais
cause de la vigueur
de ses prceptes.
traduit
le
Manuel
un autre platonicien
xv^ sicle,
Bologne.
fort
connu pour
la
fin
ses travaux
l^olitien (ij,
donne
la
traduction
les
elle
du Manuel;
type
de combler
les
par
lacunes
mme
de l'auteur,
des commentaires
Cratander
et
nanmoins
i
laquelle
de
celle
la
litt-
qui essaie
du
en
i53i
tiendront
(2),
plaindront
encore,
Wolf donne
I^olitien
s'en
enfin
une
nouvelle
accompagnera toujours
le
i?(i3,
i?2t),
mais
date
traduction,
texte
grec du
Manuel.
\'\n
i33?, Trincavelli
(1)
(2)
Ibiii.
(3) Ibiii.
CHAPITRE
140
Caninius
tiejis;
1546
donc
L'Italie eut
par
en
le
publiera
miite, en
lui
la
Commentaires
(i).
donnant droit de
cit
les
le
divin pictte
un
dont
manant de
force
la
la
et
mes
(2).
les
pour vanter
nature, oprait
n'a
approch de
avec
parle
tant
danser
Ils
de
la
n'a
il
pu
religion chrtienne
droiture
et
que
choses
des
d'utilit
celui
hormis
(3).
prs de
si
humaines, tant de
lement
diteurs
et
qui
la
se
de
Ils
raison
nets,
si
Italiens,
s'entendent
la
philosophie
comme moi
ils
ne
mme
qu'ils acceptaient la
morale d'pictte
d'effort et
vaient
les
rsoudre par
avaient nglige,
par leur
et
la
comme
maux
Or, comme
propre exprience,
ils
ne pouqu'ils
d'au-del
(i)
Cf.
ils
en
invitables
mtaphysique stocienne
ils
morale
et vertu,
se
un autre soutien
Commentarius
in
leur
courage
et
ne
le
trouvrent
Laurent de Mdicis,
l'autre
Bartolommeo
Scala.
(3) i'A.
(4) Cf.
que dans
la
'4'
Le platonisme
comme l'homme,
met
dualisme de
Italie, et
sophie,
alors
jouissait
consquent
en
relief
le
immortelle
destine
la
substance du corps
mortel,
il
de
l'me
suffisait
En
mtaphysique
l'autre,
Manuel
le
la
dpendent de nous
diffrant
en
pour
substituant une
on pouvait tablir ce
par
et
recourir
d'\'
justifier
nature,
la
qu'il v avait en
fameuse distincet
dpendent pas.
Ceux
la
la
contagion du corps.
rendre
sera
libre,
la
qui
trouble
la
le
la
prparer goter
cet asctisme
la
c'est la
vrit;
il
du renoncement que
prche
soit
puritier,
Or
et lui est
Dieu de Platon ou
le
Cette
pas
suivait
jusqu'
pouvait satisfaire
mais non
les
les
principes
ses
Italiens,
le
stocisme d'Kpictte,
le
pos en
principe
prparera
(i) Cf.
(2)
Cf.
la
que
thologie
la
pour
Ilainzelio.
J.
Baptistx
CHAPITRK
142
tous
rapprochements,
les
III
ils
no-stocisme.
C'est ainsi que Scheyck en
l'un
les
Wolf
y joint
une nouvelle traduction
et
en ]563 donnent
des Entretiens
et
Simplicius
i554,
il
l'autre
Tous deux
d'tablir la
Scheyck
de
nous
la
de
offre
le
reconnatre
grandeur
moyens
qu'elle
M.
mais dans
efforts,
raliser.
la faiblesse
il
Telle est
petit
si la
morale
idal
dogme de
cette
morale
chute
la
et celui
soit pratique et
la
trait
et
de l'vangile.
lui
prceptes du
Il
seii
Epicteti
semblent impraticables.
Sans doute
il
applaudit
Cf.
(2)
Cf.
de
(2).
les
pictte
parfaite,
tous
manqu
qu'il a
son
les
Il
de Sacy
stocienne a conu
la
ne craint point
Il
chrtien,
de
que
l'idal
loin
les
propose nos
Nous
concordance entre
critiquer
qu'elle
la
une
Commentaires de
les
\x
(i),
d. cite, passim.
la
le
LR NKO-STOICISME DANS
mal
seul
vritable,
pcheur, librer
justifier le
la
TRADUCTIONS
ajoute que
il
en
foi
la
Lf.S
si le
nature dchue,
biens vritables,
et
nous apprendre
renoncer tous
Un
mort
la
lment nouveau
est
cienne n'est
l'idal
plus
pch est
rdemption
la
I4>
les
le
peut
seule
rendre sa
lui
les
le
maux
et les
bien suprme,
autres biens
ne
et
(i).
et
seulement admise
vante
et
le
parce que
avec
parce
les
complte par
que,
vraiment
efficace
et
le
la
morale chrtienne,
est
elle
qu'il
lit l'irrligion
l'autre les
mme
Manuel en
la
sillon.
Rforme, l'abaissement de
malheurs publics
.Moulin
et
du stocisme
(2).
privs vont
Il
la
mora-
les
l'auteur de
la
mmes
donner en France
caractres.
premire
Rforme.
la
la restauration
Du
la
permis de passer
du stocisme pratique de
parle
Le rationalisme de
n'est point
le
vit la petite
suspecte l'orthodoxie,
et
l^radiiclioii
du
sympathique
trouve que de
ce
Manuel
l'on
CHAPITRE
144
n'en peut
il
suffit
promettre,
ni le
commen-
le
il
III
lui-mme.
Jean de Coras
terrible flau
(i),
magistrat de Toulouse,
fuit
la
devant un
ville.
ne
Il
la
divinement chrtiennes
paroles comprennent
effet
ce
qui chargent
mme
but
les
:
ses sentences
et
prophtes
la loi et les
marges de
rapprocher
la
pense
la
Les notes en
antique,
dans ce
ment moral, de
prceptes de
Testament,
la loi
et
les
pense
chrtienne,
des
c'est--dire
et le
Nouveau
Aulu-Gelle,
Larte,
avec
la
Pres de l'glise,
Juvnal
Plutarque,
Plante,
les
Prophtes,
voisiner
Aptres
les
et
Jsus lui-mme.
Aprs Coras,
c'est
le
Manuel.
En
1667,
vertueux y
libre,
sans passion...
sacrs
mme
et
comme l'homme
souci de
surtout de
les
fois
Rivaudeau
ce titre
se
(2)
La
peut rendre
traduction dont
com-
les
rapprocher
complter
les
les
textes
uns par
profanes
les
et
autres.
L'auteur
mort,
vient-il
et
l'exil
mand; mais
il
plus les
le
ajoute
philosophes
d'autres
et
cette mditation
de
soit
Dieu
s'il
Un
lui-mme
la
mort
la
veut revivre
et
soient
les
recom-
fort
propre au
est
mort du Christ
le
la vie
trouve ainsi
surnaturelle,
foi,
la
mditation de
la
et
de
fils
chrtien a
la
Cicron dans
<(
et
que
hommes
l'avaient
I4?
le
mort
la
se
justifie.
la
corps qui est l'me soit serve ou soit ravie ou envahie par
fait
y a plus
du
quand un
l'annotation brve
veut
qu'il
et
de plus
dfendre,
ddaigneuse
le
il
contente
se
mot
(i) Cf.
le
est
(2
mouvement
Pri'face (dition
fvrier,
accord
de
il
il
ou bien
stocisme
le
i5
Mais
Qui
christianisme
Que
, et
cause
la
de
la
Renaissance, qui a
l'a
jet
la
Perronet.
(2)
y.
',
u.'U
(Paris, Kjio).
10
CHAPITRE
146
111
pas
peut-tre
nombreux
d'aussi
ralli
stocisme n'aurait
le
dans
suffrages
On
morale catholique,
morale ferme
d'une
et
svre
renat
non seulement
se
l'espoir de
soit le
Aurle,
le
celui de
du devoir. Avec
rformer
que ce
l'on
les
murs,
soit
soit
ou inconscient, qui
que
la foi
la
besoin
le
sentir
faisait
vraie morale
la
son
fit
connaissait mal
moment o
au
c'est juste
et
les
jette tant
mobile, conscient
le
de moralistes vers
stocisme,
le
celui de
Marc-
s'y
il
leur
de
celle
marque d'un
logique de
la
pense
imperturbablement,
srie des
la
et
qui est
et
lui-mme, suivant
la
la
longue
c'est l'unit
btit
du
un systme.
Cette unit est tout idale; elle ne peut satisfaire que quel-
C'est
celle
qui
tels
convient
stocisme,
uvre
demande pour
la
et
de
tre
rigueur de
la
autre
unit,
plus
celle-l
plus
vraie,
I47
intressante,
mane de
plus
homme
et
qui est l'expression de toute une vie. Elle a cela de particuentrer une personnalit tout entire
facteur dans
la
et
comme
en indique
la
ment
Il
viables en lui.
hommes
Juste
Lipse
embrass
Du
et
Vair.
L'un
le
son volution
quelque sorte
en
aurait
dans tous
le
suivant dans
les
dtours de sa
donn
le
de
rsultat
son
nous aurait
et
foncirement
L'un,
exprience.
savant,
du
de textes.
philologue,
est
Il
d'iiumanistes.
le
de l'diteur
critiquer.
les
ml intimement aux
d*action,
professionnel
stocisme.
du commentateur
Il
niste
du
homme
et
C'est
pour
plutt
la
le
plus
son temps,
luttes de
foiniaiion de l'huma-
mmes du
aux sources
puiser
dans
L'autre,
milieu
ambiant
les
va
qu'il
courants
lite,
dj
unit au stocisme de
Du
\'air et lui
ici,
donner une
permeiiie d'en
faire
une
synthse vivante.
Tels sont
oeuvres
et
les
qui
complte du no-stocisme.
les
TROISIEME PARTIE
DEUX NO-STOlClENS
JUSTE \AVSK KT
\)V
CHAPITRE PREMIER
JUSTE LIPSE.
Rubens nous
a laiss
SA VIE
mme temps
reprsent en
et
que
du
savant Grotius,
le
dont
il
tandis que sa
ct
Son
frre de ce dernier.
du
atti-
I.ipse v est
main
le
est
appuye sur un
passage
qu'il
explique,
souvent
la
La
extrieur.
la
pense
figure anguleuse,
et
que
lixe,
ne rien voir du
les
longues
et
mais
monde
patientes
la
en pointe en accentue
Cet
homme
plus tard
s'imposa
tous
les
contour allong.
ses lves
ds l'ge de 24 ans,
et
universelle; elle lui ouvrit deux fois les portes des imiversitcs
protestantes, lna
sit
et
Leyde,
et
Louvain:
elle
lui
valut d'tre recherch par les plus grands princes, d'tre loue
CHAPITRE PREMIER
l52
les
savants
l'ayant
connu,
par tous
qui,
du
et littrateurs
ne
sicle.
Il
accordent point
lui
en est peu,
quelque note
logieuse.
les
principaux
faits
sa personnalit et par
du philo-
novembre 1647,
i5
le
la vie
Isque,
situ
village
petit
ce qu'il
nous
dans
titre
le
dit,
de savant
que ds
est-il
l'ge de 6 ans,
il
fut
Hainaut, o
le
10 ans,
il
il
fut oblig
le
longues
il
ses
est
et fastidieuses;
on
le fit
rapidement
merveilleuses.
la
fit
une
entrer dans
initi la
facilit,
langue
une lgance
comme
tous
les
du
reste.
Il
n'acheva
Cologne;
rique
et
matres.
il
de
De
philosophie, au point
tels
mme
lve.
manquer de
Non
laisser
seulement
ils
ils
cur
(i).
Lipse
tait
sufft pour s'en rendre compte de lire la lettre qu'il crivit son
Pre Del Rio, lors de sa rupture avec Leyde, en iSgi
Mon
R. Pre, le vieil et ancien attachement que vous et votre compagnie
m'avez toujours montr m'interdit de vous cacher le grand acte que je
viens d'accomplir. La bont de Dieu m'a permis de m'arracher aux filets
qui m'enveloppaient, et je suis arriv sain et sauf chez vos Pres en
Allemagne. Quand je dis sain et sauf, je mens, car j'y suis arriv malade
fi)
ami
Il
le
LIPSE.
JT'STE
SA
Louvain
compltant par
prcipitamment
dont
droit,
le
droit
la
il
romain
maison paternelle.
signal
le
pu cependant donner
son
fut
excellent humaniste,
et
Italie.
comme
voyage
i\(i
jeune humaniste
Renaissance
les
ira
Muict,
Paul Manucc,
les
les
les
du
\'atican,
les
des F'arnse
sera
Il
l'enseignement de
la
la ville
et
des Sforza,
et
prparera ainsi
Il
1\icile et
recevra
et
pourra donc
la
quitter
commentaires.
ses
Louvain ds que
de
la
Carlo Sigonio,
il
que
matres de
les
de Snque.
de
cardinal
le
du
le
prit
pour l'emmener en
le
les
comme un
Granvelle
allait
en
rariaruH
les
-*
que iG ans,
n'avait
il
-"
une vocation
qu'il
tout prs,
C'est
VIF.
la
le
il
revint
il
mena,
et
accabl sons
et le
de l'allection
qu'il
leur garda.
CHAPITRE PREMIER
l54
pendant
le
qu'il
vie
lui-mme,
et
il
banale ne
vie
Il
partit
la
danse
pouvait
point
son tribut
les
suffire,
lui
l'rudit
voyages pouvaient
aprs avoir
et
dont
Il
temps
clat.
il
illustra la
livre
Franche-Comt pour
la
philosophie
les fleurs et la
de
Constance.
la
s'arrter
quelque
et
garda de ce sjour
De
il
prit la route de
lui
Vienne o
la
rputation
et sa
La cour de
fois
iViaximilien II,
Rforme,
elle
tait alors
un
que
c'est dire
pour
prince
le
fit
l'attacher sa personne.
refuser et de
24 ans,
Ce dernier
eut
courage de
le
il
pour ne
successivement
la
Bohme, Prague,
la
Misnie,
Belgique
apprend
Que
c'est la
mme
guerre
et la
il
tait
lui
la
Thuringe,
arrivrent de
la
la
est
gravement compromis.
sans ressources.
Il le fit
et
:
chercher de
en sollicitant
et d'histoire
JUSTE LIPSK.
a lna.
Ce
IDD
fut le
C'est
SA Vn:
moment que
de ce
partir
sa vie et sa gloire.
dans
la
faire
recueillie de sa culture
morale ne pouvait
mais
rel.
Il
tre
d'humaniste,
celle
pourra
il
morale
la
et
qu'il
cette
circonstances o
les
il
remplir.
le
L'Universit
Saxe de
princes de
eut
les
les
les
doctrines de Luther, et
branche cadette de
la
la
fut
maison
de.
Saxe
dite Albertine,
l'autre
comme
se trouvait
occasion pour
excellente
sistifie
stocien,
lui
catholique
une
d'apprendre
qu'il
soit
ce
ait
eu
les
avantages du
parfois
supporter
jeune,
lutter contre
jouissait,
il
troubles de
les
sa
catholique
lui
soit
que
le
aux conjectures
propre conscience.
et fait
le
seul
fit
le
fait
connaissance
le
sommes
Lipse
avoir donn
eu
qu'il ait
fort
et
se faire sentir
sa famille.
.\
dans sa
vie
son retour,
il
lui,
CHAPITRE PREMIER
l56
Anne
Calstria,
il
Elle
l'pousa.
dit-on, issue
tait,
d'une
fut-elle
bonheur
trouva
Il
femme
d'autre part, sa
stocisme;
le
femme
la
contenant
Il
des
crivit l ses
y continua
et
Antiquarum lectionum
commentaires
et
des
libri
IV
sur
les
corrections
Pendant
ce
Le
fureurs.
homme
temps,
terrible
la
et
qui
remplac par un
avait
supprim
proclam
le
Conseil des
fit
tomber
maison paternelle
qu'il chrissait,
esprant trouver
le
contraires
dsolaient
la
campagne,
et
Lipse
fut
du
l'tude
rvolutions de
philosophiques.
Il
rsuma
donna
Rome
le
et
activit
l'importante
que
celle
loi
de cet
par
les
anciens rois de
homme,
jusTf-:
la
vu:
SA
suite
prcieusement ses
utiliser
lettres
LiPSK.
pour
forcs
loisirs
nanmoins
La guerre
compliquant encore
religieuse,
tique,
La question
question poli-
la
dissidences
les
entre
et les
et
aprs
en
destruction de
la
i57<S. le
tement
pille,
continuant,
et,
dut
membre
royal.
voit
ii
la
tre
Jembloux,
encore, dans
une seconde
nouveau compl-
Muse
il
Plantin,
fois,
il
ne
juge
et
le
philo-
chambre
la
lui fallut
il
la
Il
la
cher-
le
parti
vivre.
Leyde nettement
calviniste.
contre lequel
il
pour
gnation dont
il
fut,
les
ingnieuses,
en
sujets
puis
etc.,
et
enfm, en
semble
tre
rflexions philosophiques, et
l'aspect
stocien
seuls
leons de rsi-
etVet,
les
Il
d'autres
i?S>,
les stociens
les excellentes
personnel du savant.
Paterculus,
fatum
avait besoin.
tra\ail
remarques
de se dbattre;
donner
La priode de Leyde
le
au
se justifier
pour
de force
alors
protestant, l'Universit de
La
nationale
fut point
qu'il
cha
le
il
camp
sophe, on
provinces calvinistes du
l'arme
demeure ne
et si sa
futur jsuite,
le
les
dut s'enfuir,
dans
des
gloire
la
le
le
prcisment
notes
sur
Valrc-
Tragique, Velloius
fameux
le
trait
de
rsum de
la
ses
i58
CHAPITRE PREMIER
les
de ses biens,
pour assurer sa
vait alors
naturellement vers
apprendre
la
la
de Snque.
philosophie
rsignation et en
et
prou-
mme
put y
temps exprimer cette
il
Il
de l'humanisnie chrtien,
celle
il
noble cause,
du suc substantiel
prouver que
et
conduisent naturellement
philosophie
la
au christianisme.
Ce
trait de la
Constance
(i),
les
prend
prfrait
le
il
com-
prsente.
Dans
sa
stocisme pratique,
Lipse
tait
il
comme un
se produisit
et
un professeur qu'un
dans
la
la
richesse et
arrt. Juste
comme
se
comme une
Physiologia Stoicorum^
il
et
sorte d'expos
dans
la
dogma-
le
et
en avait fait un
album amicorum. Un grand nombre d'hommes distingus de ce temps
Casaubon, Martin Del Rio, Dousa, Miraeus, Erycius Puteanus, Philippe
Rubens, Balthazar Moretus et beaucoup d'autres y avaient mis leur
relier
et
signature.
JUSTK LIPSK.
tique
au repos
pour
beaucoup plus
l'crivit
il
Tme
dans
l'existence assure
et
iSg
SA VI K
calme Universit de
la
Louvain.
A
qu'il
Leyde.
une
traversait
il
priode
publia alors,
les
On
polmiques.
trop
pour
trouble
dans l'ouvrage
qu'il
souleva de vives
Au
milieu de
et
sang
tels
et
de tolrance.
chapitres,
l'glise
celui
par exemple o
rapports de
des
traite
il
du
et
moyen
Il
ge.
Ne
extrmes contre
va-t-il
les
moyens
les
reli-
Ure
et
membre que
le
de Cicron,
et
corps entier.
que
le
il
est vrai
Il
n'en
ciiateur
que
un mot
c'tait
avait peut-tre
point
dfendu
les
mmes
doctrines que
pour ne point
religieux,
homme
par
le
de tradition;
il
est hant,
premire
ducation,
esprit
et
et
les
il
sa
part,
de collae.
est
un
femme
sont
religieuse, qui
celle qui
dans son
rests
il
et
Jsuites
D'autre
l'couter.
lui
tait
n'est
la
pas a
piemire
ne de ses annes
CHAPITRE PREMIER
l6o
On
lui
violence. Fatigu des luttes qu'il eut alors subir avec ses
ennemis du dehors,
la
demanda
il
de Spa
s'enfermer chez
rupture avec
la
Hollande
que des
tous cts.
offres
(iSgi).
les
Mais
Bohme, son
les
le
roi
de
alla
de sa
rpu-
par
vinrent de
lui
duc Guillaume de
le
Cologne,
le
cardinal Frdric
le
le
cardinaux Colonna,
duc de Ferrare,
il
c'est le signal
plus avantageuses
frre l'vque de
eaux
les
quittant Spa,
de Mayence;
Il
Borrome,
les Jsuites
mois pour
six
En
et
tation,
un cong de
et obtint
le
par lassitude
parce que
ancien
physique
les Jsuites
lve
par
la
et
amour de
surent s'attirer
en
beaucoup
aussi
le
mais
morale,
l'indpendance,
(i).
brillante
Cette situation,
effet,
et
Il
illustres et des
lui
des
pour
plus
qu'il fallait
qui
nomm
de
il
versit
fut
le faire,
il
avait
du
cur
reste tout ce
(i)
Est-ce aux Jsuites qu'il faut aussi attribuer la rupture avec Leyde?
qu'aprs
le
(p.
ID2) et
si
l'on
si
remarque que
la
JUSTE LIPSE.
La priode de Louvain
de son stocisme.
ses gots
d'rudit,
de consciences.
Il
VIF.
surprit
Il
philosophe
d'historien
put amasser
il
heureusement
nous
Manuductio
ensemble en
et
et
i()04.
dans ses
de
comme
une
la
Phfsiologia^ qui
fuient
livres
n'avait
Il
il
ici
de
aucun mnagement
principe
professait
la
mme
le
l'ide
du no-
stocisme.
la
philo-
Pendant
source
publies
sophie, mais
Les
il
le
l'tat
mort
la
Commentaires sur
Qiiestioiis Xatiirelles,
restent,
religieuses et philosophiques.
stocisme
ses
seront
vis--vis des
parole
directeur
matriaux qui
les
la
de
et
qu'il
quand
prfaces
couronnement de
dveloppement complet
le
Snque,
I (j I
sera, en effet, le
marquera
carrire de Lipse et
la
SA
commenter Tacite
un
fait
et
et
surtout philo-
Snque!
les
des Jsuites
le
c'est sa
Ce dernier dut
i(')0(),
se
L,
le
trs
sans doute,
fut
mis
qui
comme remde
et,
arriver Lou-
sa fcjugue
les
vivement
lui
l'attention
du
immodre,
l'lude de
la
iho11
CHAPITRE PREMIER
102
lui-mme
lettres
substantiellement
si
nourri
dont Lipse
Or
(2).
ces
et
la
du matre
la
et sa
conduite,
thologie
la
le
la
il
trouvait
philosophie
stocisme.
mme
Universit, et
donna
du jeune candidat
Malheureusement
plus
les
ce
la
perdre
allait
son esprit
du
le
esprances
belles
le
mieux
(3).
aprs, en 1606,
mme
et
il
de discipliner
et
rompu
Mon
cher
Duvergier,
Au
<(
de Socrate
lui disait-il,
(4).
nous-mmes.
(i) Cf.
J.
du 26
(2) Cf.
cet
J.
l le
monde,
le
vieux prcepte
t.
II,
p.
197 (Anvers,
lSy),
la
mars 1604.
Laferrire, Etude sur Jean Duvergier de Hauranne
Abb
C'est
et
lettre
je
du
ramur.
(4)
rogo,
)>
CL
in
ibid., p. 209
alios
Mi Vergeri, hoc
inquirere te
negligere
contra
fit,
benigni in omnes,
JUSTE LIPSE.
un
tait
qui,
pass
au
l'Eglise,
lui
Sa
il
et
des dernires
vive
foi
stociens
des ouvrages
inspire
qu'un psxchologue
philosophes
des
la
mme temps
tmoignages
l63
de lui-mme.
travers
annes, en
va
Il
mme
SA VIE
de
des
et
pure
Pres
de
que
dvotion
sophe.
Il
il
choses plus
s'occuper de
devait
mme
ne consentit
la
vie,
il
pas se
trouva qu'il
plus
impor-
rentrer
srieuses et
tantes.
Son me de croyant
dans l'ombre
de l'rudit
curiosits
les
du philosophe.
et
que
sublime,
si
la
du cur
et
ment
ce qui
que
le
cur
donne
lui
sa vie et
sa force.
La raison
n'a
de lutter avec
la
le
que
faire
prend
et
\ous
ver dans
Mais
et
qui
le
est
stocien.
ils
concluant pour
chrtien.
mmoire
la
paens de
nom;
mourut en
avons
fatum
la
Ce
pense de
la
fait a
ne surent pas
mme
leur dernier
moment
le
se dga-
le
la
vrit csi
CHAPITRE PREMIER
104
de poitrine
appeler
le
et se
le
devina
qu'il
mortelle.
aussitt
fit
Comme
ment
Il
stoque,
, et
simplement
Telle est
vraie patience
la
mouvante de
somme
qui fut en
montrant du doigt un
Voil
la fin
sance, ou plutt,
sa rsignation vrai-
mots
il
choses vaines
:
lit
le
si
l'un de ses
Ce sont des
crucifix,
il
ajouta
(i).
restaurateur du stocisme
nous voulons
la
Renais-
du
no-stocisme.
Dans
rapide
cette
humain. De
gard
du
situdes
sort,
mais volontiers
point souffrir
comme un
vie
trs
mouvemente,
mais un sage
sage,
trs
la
modration,
la
revue d'une
il
et
non
courage.
le
plutt qu'il ne
Il
c'est
du
reste ce
supporta
les vicis-
en
souffrit,
brava;
les
il
il
le
sentiment qui
lui dicta
La
sut ainsi
Son stocisme
les Jsuites,
du
s'adapter aux
reste excellents
hommes
et
humanistes,
aux vnements?
la fois.
De
lutteur,
il
mieux tourner
vie
lui
la
force; c'est
les difficults
les
qu'il
pour
que de
il
S'il
cela qu'il
prendre en face;
1675).
la
(Wesel,
aima
pour
jistp: lipse.
il
Portique,
les
qui
le
sa vik
n'en
richesses
et les
honneurs.
lui
qu'elles
ib3
Il
accepta
places en vue,
les
rejeta.
conseiller d'Etat,
conseiller d'Etat
il
le
refusa
n'excite
lui
Je crains,
otVrit
dit-il,
j'aimerais
l'envie;
il
sut
par sogesse,
charges
les
faite, qu'il
titre
le
que
le titre
mieux
tre
de
de
le
je
marche toujours
le
compris
avait
le
vrai
moyen de garder
si
compltes, sous
qui furent
profanes
la
et les
mthodes, que
la
fois les
Ses tudes,
restaurateurs de
peut se
la
la
et
l'ide
exemple
les
il
avait
Sorbonne
demander
s'il
et
ne
de ses vieilles
doit pas et
leui"
doctrines,
Lipse
la
adversaires de
l'on
le
il
dernier
toutes les
l'humanisme chrtien.
Kn
vrage,
(lonstaiicc.
depuis de
de
je
La
l'ai
me,
si
longues annes.
(loiislancCy et en
crit
Ce
phase
livre,
comparant
mon
salut.
prparatoire
ses besoins,
il
fit
en parlant
crit-il
ses auties
ouvrages,
ma renom-
>
est
excellente pour
mesure de
il
aux circonstances
celui-ci poui
Cette
le
et
il
nous per-
se l'assimila
dans
la
CHAPITRE PREMIER
l66
des
dogmes qui
tien,
lui
semblaient viables,
la
en
tudiera, dans
la
humaniste chr-
faire lorsque,
celle
il
et
la
Phjsiolog-ia,
choix
il
point par
la
la
pr-
le
Manuductio
par
sa patrie
l'aide
lui
le
sto-
CHAPITRE
LE stocisme de
Lipse publia
professeur l'I/niversitc,
ouvrage
lui fut
vivait.
Ne
il
les
il
l'on
gotc
fort
d'exil.
et
L'ide de cet
circonstances
et
mmes o
le
et
il
la
fois
tait I.evde,
certes
terre
la
une consolation
doute,
quand
i5'*^3,
professeur
estim,
il
LA CONSTANCE
Constance en
I.a
II
philosopha dans
ombrages de l'Acadmie;
le
comme
autre-
c'est,
du
reste,
un moyen
les
facile
de
pour
le
consoler de
la
tiis-
Lipse
civile;
fuit
il
de
n'a point
qu'il faudrait
le
loin
sa
patrie,
bouleverse
autour du c(eur
il
guerre
rvl;
la
cuirasse d'airain
la
par
ne
sont
les
le
lui
tout prts
admirablement
pour dmontrer
qu'un
palliatif
et
non
un
les
peines
remde
et
CHAPITRE
l68
parfois
mme
avivent
la
peine.
II
Il
effet,
sous
cendre
la
couvent
elles
et
Le remde
velles (i).
en
chacun
le
la
trouvent
le
refuge et
l'asile
d'assurer contre
pas
la
emportent, de tous
d'arriver ce
les
maux, ne
triomphe de
le
sont-ils
raison,
la
de toutes
les vices
les
cause de tous
sous
est
le
charme,
bles, de
mettre une
comme
Langius
pre...,
il
anims
vers
un
peines;
il
librateur,
se
s'criant
O mon
prt accepter
ou
le
feu
il
est
grand
directeur d'me
(i)
Cf. J. Lipse,
1873), liv.
(2)
I,
(4)
chap.
chap,
et sr, ce rle
fait
cole.
du philosophe! Snque
Comme
lui,
Langius va
(3) Ibid.,
le fer
(4).
Gomme
le
les
l'effet
scurit et la paix, o se
moyens
les
contre tous
l'opinion
Mais
(2).
constance, o habitent
la
de cette libre
les
faite
les
v.
LE stocisme de LA
CONSTANCE
69
les
compte,
se rendre
celle des
brutalit
maux dont
honneurs,
non moins
puissance,
heurs
celles
comme
hommes
mort ou
Qu'est
longvit.
sant,
les
pau-
auxquels
exil,
souffrent les
l'opinion oppose
voile de
le
la
prtendus
la
lvera
Il
richesses,
en
ce,
effet,
malheurs de notre
Sans doute,
il
est
l'envi,
mais
f^iut
il
il
que potes
patrie
la
modrer
le
n'est
et
et le
point, l'ana-
par
Ne sommes-nous
tremblants
et
comme
pas
ces
vux
et l'on
Que
Lipse s'applique ce
la
mme
lui.
ruine
raisonnement,
craint
Il
et
et la
la
ei
compren-
destruction l'accompagne-
mais qui
Eh
il
(2).
Que
hi
dit
que plus
guerre
soii
en
etVei
danger
est loin;
chose, on
(i
(2)
mais qu'on
pleure, on crie.
hi
11
voie en
est
si
la
le
facile
de supporter
les
70
CHAPITRK
maux
des autres, et
si
II
malais de supporter
mme
le
patrie
monde qu'enferment
sent,
ou bien
sont-ils pas
vivant sous
montagnes
ces
Ce
hommes
il
se
trouvent
hommes
Les hommes ne
compassion
cette
Ce dernier argument
point passer (V
le
demandait de
lui
...
regarde
n'est
Voil bien
me
comme une
dans
t nourris
la
souffrir des
Lipse ne
les subtilits
dfendez
la
la
tenir
la
les
et
la
la
compassion, mais
honntes gens;
pour
telle,
compassion
et
la
Il
la
cette
com-
est le vice
la
dtresse ou
suivait
nous qui
le
pour autrui
laissera
le
misricorde;
maux
grande
la
que faiblesse!
vertu par
les
tout stocien,
avons
les
monde. Lorsque
citoyen du
du
la
elle est
petit coin
des autres
Tout
et
critique.
la
ns ou natre de
pic-
tte
il
les siens!
donc de
pour nous-mmes
pour Lipse
et
qu'il n'aurait
(i)
la
sauver.
STOiciSMi:
Li:
Que
pour
la constanci;
'<
La Providence,
tel est,
fondamental capable de
en
effet,
alors a
s'offre
rallier tous
Langius
Juste
Lipse,
ces choses
le
dogme
les
pour
cas particulier
le
un soHde rconfort.
tre
il
valeur.
grandes,
si
rptera
arguments
La Nature entire
admirables,
si
Providence,
la
dogme en
fait
Providence.
la
qu'il
vnements, pour
sait fort
proclame
de lettres,
dans ce stocisme,
qui
les
donne par
suivre l'impulsion
et
171
homme
savant,
lui.
ctTet,
adapter
s'y
en
pouvait-il.
di:
a cr et
nombreuses,
si
et
qui, aprs les avoir faites, les dirige encore et les conserve: et
cet Etre, c'est
nature
Dieu
parfaite
surveillance et
que de \ouloir
la
dence, Langius
pouvoir exercer
la
les
de
et
etVet, sa
fait ce
Dieu,
et stocienne,
la
Provi-
extrieur et intrieur
la fois
de
De quel
droit
l'homme,
s'indignerait-il contre
Ne
mais
se plaindrait-il?
ce grain de poussire,
serait-ce point
significative
f(;lie et
renou-
du Titan contre
les
Snque
supporter
ce
ombre,
cette
Dieu?
pourquoi
les
Nous sommes
engagement
est
un autre mo\en
(I)
(i)
f.lus
CHAPITRE
1/2
efficace,
de se soumettre
la
II
volont de
Providence,
la
Ncessit
la
c'est
et
le
aux
du jeune
oreilles
philosophiques,
paennes par
L'une
est
c'est
les
l'autre,
dit-il; la
la
la
Providence
lois
de
la
(i).
volont de Dieu,
la
providence.
et
donc connatre
lois, c'est
se rendre
montrer
conceptions
ces
l'immuable pouvoir de
et
Connatre ses
contre
ne de
inbranlable
mis en garde
et
les
en rapprochant
disciple,
facile.
Il
va
Ncessit
et
lui
vnements qui
les
Une premire
loi
meure
et naisse,
que
s'incliner devant ce
commence
si
simple
et finisse.
(2).
premier dcret de
la
Rien
Lipse ne peut
ncessit
la
chaque
velle exprience.
vous
la
chaque pas,
jour, a
Mais
alors,
elle
puisque
destruction,
il
les
voque
fatal tourbillon
le
eaux,
les
doit en tre de
dans ce
une nou-
fait
terre, les
la
et
en
la
la
loi
ncessit
de naissances
et
les
peuples
merveilleuse, mais
(3).
Tout
est entran
de morts,
et
Langius
commencent
se lever de terre.
(i)
(2)
(3)
Lipse, au spectacle de
la
LF.
STOCISME UK LA
CONSTANCK
'<
I-S
larmes,
Qui
rpte avec
il
personne?
n'est
Que
le
L'homme
Comment
ne pas recon-
son sujet.
force
que
terrain
manque
Il
I.angius
veut contre
la
est loin
il
il
point de
le
le lui
signaler, mais
Destin stocien
Il
est
une Providence,
il
ordre existe,
il
Dieu
il
le
est
Pro\ idence
loi et
le
manire dont
les
l'accommo-
dogme
la
actions
les
et calcule
destin
fait
qui
philoso-
que
c'est
Langius.
d'abord un point de
et la
y a une
peu importe
et l'expliquera et
rattachent
que
maintiendra
les
dera au christianisme.
11
Mais revenons
lui
quelqu'un
est
natre
il
Qui
est
les
s'il
y a
et si cet
de tous
La discus-
de l'existence du
il
faon
tous
et
vnements
les
telle
il
faut
le
qu'il christianise.
On
et
sa
(2)
Ibid.
(3)
IbiJ.
la
il
ne
(i)
comprendre
le
le
Destin \iolent.
CHAPITRE
174
mis au destin,
une
et
ou
si
chapper dans
la
doctrines;
quand on
arriver
quelque
(i
laissent
comme
composition,
dans
le
de
telles
semblable a pu
ou quand on disserte,
la ralit et
sens.
leur
peut
il
dans
c'est plutt
Notre Snque,
ajoute-t-il, n'a
parler
la
Sans doute
lui.
soutenu
dit-il,
chose de
chaleur de
crit
Dieu sou-
telle
ciens
les
II
En somme,
semble-t-il conclure,
pas directement
le
christianisme:
si
ces doctrines
elles
ne heurtent
comment pourrait-il
en tre
de prcision
et
de force
la
la
et
la
la
en faisant venir
destin,
le
mot
la
immuable de
temps de chacune
fatum
comme
entendu
dcret
le
du verbe
parole de Dieu
fari ,
(2),
apparat
irrvocablement l'ordre,
d'elles.
Peu importe
Langius
Destin
tenir
et
Providence;
il
semble
lui
Ds
elle est
dans
destin stocien
des Stociens:
il
il
est
comme
le lieu,
s'il
la
met
se
de main-
Providence
en Dieu;
le
Destin est
choses
et
vient de Dieu
les
le
confondent
deux termes
les
qui se ralise,
parler), le
la
fixe
la
force
(3).
soumis
Dieu,
contrairement celui
(2)
(3j
hid.
LE STOICISMK UK
L\ CONSTANCK
I-^
du contingent
consquent
volont
du
et
libert laisse
la
pas.
Puisque
dans
ne
la
fix
par
ment propre
que
on espre jusqu'
Lipse
exhorter
ou seulement dprisse,
fait
la
serait-
la
la
laisser
la
de
sort
le
parait
y voit un argu-
il
patrie chancelle
la
la
salut d'un
le
destin
le
Langius errone
il.
la
ni
comme
Or.
dveloppement, ne
ce long
cas prsent,
le
Providence
la
l'homme
par
et
supprimer.
la
La conclusion pratique de
elle
vnements,
les
fait partie
violenter, ni
dans
fortuit
il
mesure.
Mais
le
discussion.
fallut se
Langius
et
la
il
le
ferme de consacrer
effet le sujet
de
la
Nous pntrons
le
lendemain
la
deuxime
partie
cette fois
du
en
trait.
tleuri: quel-
s'est rveill
trs
promesse
un disciple
Uii
le
tidle
dans
tils
du
de l'an-
mtaphores, des
mythologie
vante
les
jardins de Langius et
dins conviennent
(
I)
le
la
culie de
la
qu'il
et c'est
CHAPITRE
176
II
avons de
la
la
si
la
murs? L,
les
mditer
et crire, les
les
immor-
la
si
la
la dis:
que
celle de
dfendre sa rputation
d'homme
ne point
fortifiante
ne peut en
n'est rien,
effet
venir que de
la
philosophie; savoir
si
si
purger
laisse
me
pas dissiper
Plante
les
de ses
taches,
quand on
La sagesse
temple de
le
sait
minutieusement
son
prets?
ne
commen-
la
constance, ouvrir
la
de
prtextes
reprend sa dissertation o
gument de
l'utilit
(3)
[3).
(2)
il
littraires,
m.
et
LE STOlCISMi:
LA
l)i:
CONSTANCK
'(
l'J
comme
ment bon.
la
les flaux
ont leur
et
utilit. X'tait-ce
de
d'immuablepoint dj
nom
de Jovis? Snque, un
stocien, dit
dieux, puisque
mal
le
argument,
si
maux
chass loin de sa
port
la
maux
discussion sur
le
hommes
Ds
(i).
lors,
pourquoi
le
en bien? Kt
tir
appuyer
cet
menace
et le
le
les
exemples de
la
se
conver-
Hible viennent en
nombre
(laus
le
nom
vices et
Jude
et
la
les
les
les
la
seule
jusqu' ses
sacr de pati
ie et
et la patrie. Attila,
lins,
servira
par sa
volupts. Vespasien et
Juifs
lui
lin.
'l'iius
diruiiont
la
la
les
vengeance divine
maux dans
l'utilit
leurs elVets. et
gens de bien, en
il,
de leurs
il
Langius examine
les fortitiani.
chap. vu.
lins.
en
les
l'exercice
prouvant, en
les
les
des
por-
CHAPITRE H
178
moindre
le
hommes,
valeur des
pour
monde
ce
dans
Or ceux
qui ont
comme une
lumire
comme
il
crie
les
fidlit
la
mais
la
hache qui
tranquillit
t
d'me
injustement
le
(i).
tyran,
d'lite
et
le
ont
mort, et
mort
lui
les
pierre de touche de la
la
ne trompe jamais.
et
pour
la
cons-
et la vertu.
Mais
le
et c'est l, la
seconde
fin utile
se sont laiss
les
un avertissement
de beau-
salutaire
si
N'est-ce point
frappe que
les
nous
car
si
la
correction
et,
bonne
supprime
Dieu ne
(2).
alors
le
sont pas,
la
sus-
punition
les
^3).
Une quatrime
et cette fois le
fin reste
examiner sur
l'utilit
(i)
(2)
(3)
Ibid.,
chap. X.
il
des maux,
LE stocisme de LA
CONSTANCE
'<
forme chrtienne
vraiment contribuer
nivers?
mage
se sent
il
font
lui
incapable de
les
conservation ou l'ornement de
la
l'u-
hsiter
dommage ramne
-g
l'ordre troubl:
qu'il
que
souvienne
blesser concourent
le
Mais quand
mmes
le
et
ne
s'y arrte
peste par
la
Pourquoi,
les
lui
arguments
les
comprendre
le
tient en
importante
rserve
celle
de
xoit-on quelquefois
dit-il,
Lipse du reste
point.
2.
la
la
arrive;
conservation de l'univers
la
Que
semblent
qui
de prciser comment,
s'agit
il
choses
les
ruine? Pourquoi
la
les
les
enfants 3;?
Langius fronce
rponse
faiie ce
li
ignorance. Oui,
tice,
mais
il
justice. Puis,
comptes?
Un
il
sourcil.
le
les
point
n'a
qu'il
ignore
croit
C>'est
d'autre
humble de son
cependant fermement
la
souveraine
Nanmoins, pour
que
communs
satisfaire
et
(i)
(2)
(3)
Lipse.
rpondre aux
:
celle
il
un
va
trois
des mchants
CHAPITRE
l8o
impunis,
de
celle
II
la
et enfin celle
de
On
qu'elle
fonde
soit
affirmer que
valeur de
funeste
le
si le
les
et
de
le
nullement dire
cela ne veut
n'arrive
conclure que
pas
n'est-il
punition? Le remde
la
s'il
Comment pouvons-nous
ralit?
la
mchants? Dieu
la
en
est
On
peut donc en
est
Il
y en a aussi d'internes
et ce sont celles-l
Loin de nous
et
par
penses, tout
fouet
(2
cruaut,
la
comme
revenir.
le
pour
ce superbe, ce
l,
resta-t-il
passions
il
l'tre
ne
soit
faire
elles tale-
et
mauvaises
les
par
coups de
les
font point
extrieures, elles ne
trs loquente,
en
pour
les dire.
Csar,
et,
comme une
glisse
Pompe
et
de
la
temps
faut
et ternelles, la thologie
que? Vivant,
mes,
il
coups de poignard
Que
extrieures,
(i).
les
qu'il
sang.
et
corps peut
plus douloureuses
>.
parle suffisamment
et
si
dchires
les
ces prosprits
fier
son uvre;
la
(i)
(2)
Ibid.
il
il
Rpubline peut
faut laisser au
LE STOICISMK DK LA
la
punition (f
du
trace
Jamais
CONSTANCE
"
l8l
la
la
srieuse.
Il
est
impossible
le
par
la ditticult
cette
d'un
peuple
homme; que
ou d'un
dans
la
lorsqu'il est
Dieu seul
sienne.
le
est h
c'est
mme
juger
de voir clair
ditticile
si
de
vanit
de discerner
les
cou-
curs (2\
Quant
la
peines, on peut
l'application
la
des
rversibilit
la
mmes qui
ce sont ceux-l
la
le
prince a
il
en est de
mme
face de Dieu,
une
solidarit,
donc d'tonnant
a-t-il
non proprement
celles
dont
ils
lui.
empires,
ensemble
comme
car
3
les
ne
le
Quelquefois
pour
il
lui
temps
les
qu'un
n'existe point
royaumes
seul
et
et
la
sagesse
les
mme
en choisit un ou quelques-uns
communion
ils
qu'y
punit
il
une certaine
interrompue de crimes;
pour
\'
les fautes
jamais
d'origine,
si
il
demande de ne
pas approfniidir.
l82
CHAPITRE
II
Il
maux
Les
Beaucoup de
(i).
numrant toutes
la peste, les
horreurs de
les
guerre
la
famine,
civile, la
comme
de
celle
la
Mais
il
plus
malheurs
facile
plusieurs;
il
ce sont choses
en est de
mme
vrits
ne sera point
davantage
de
Lipse supporter
humaines. Le
il
douleur.
la
du jeune
Que
disciple,
qu'il
fui le
mal,
fait
cette
trouv
bien.
le
mme
souci de concilier
dj,
J'ai
chemin qui
lui a t trac
clectisme dans
Mais
que suivre
dcesseurs
le
les
retirer,
il
Dans
ne
Et
j'ai
entre
toutes ces
Lipse
travail
partag
est
mdite
et
le
supporter quand
il
la
toutes les
Romains,
des
tous ces
ses propres
est
et
court d'exemples.
Que
numre
il
de
le
livre
de
d'ordre subjectif,
dogmes chrtiens
dans
le
la
mme
et stociens.
Constaice,
apparaissent
(i)
le
philosophe de
la
seconde
de LA
LE stocisme
CONSTAN'CE
l83
phase, celui qui tentera, quoiqu'il s'en dfende, une restauration peu prs complte
Il
a besoin, celui
de
la
du
fatum
dogmes
les
,
les
il
prdestination, hsitait
contente de
les
mme
prononcer
le
nom;
il
se
les
rigoureux
Dieu soumis au
le
si
parler.
il
n'en
xMais
ne convainc pas
s'il
relief la
stocisme,
le
mme
dans
les
dogmes qui
dogmes
mthode
et
contre
paraissent les
chrtiens; et c'est en ce
comme
le
vritable restaura-
puis avant
Dans
la
lui,
mire
la
forme de
Physiolugia^
manire dont
il
son
il
clectisme; dans
voque toute
de son clectisme.
Il
c'est
une pre-
MaJiiiductio
doctrine,
la
et
c'est
ci
la
la
abandonne
alors ses
proccupations
d'un philologue.
de
la
Il
veut montrer
les arts
libraux
la
et.
supriorit de
parmi
les
la
phi-
philosophes,
autres sectes.
Il
les
Snque
il
le
prsente au public.
CHAIMTKK
LE stocisme de LA
heureuses,
et
d'abrg de
la
on
si
Fme au
les
aucun de
2
ses ouvrages
>
utile,
Snque
Il
est
vivre en son
sans cesse
la
qui
rhomme
et
11
le
ncn
est,
qui virent
Manuductio, sorte
la
et
le
public,
Snque. en
lui.
le
honn-
a\ec quelle
n'est
11
n'inspire gnrosit et
cjr
Providence
la
etVct,
vrai moraliste.
Bien, de
il
pour
Dieu, du ScHiveiain
sait
celles
sa pense.
vritable motion;
fait
Physiologia. vritable
et la
(Commentaires de Sneque
tet...
oppose
les
morale stocienne,
mtaphysique stocienne.
Juste Lipse.
ouvrage
MANUDUCTIO
la
essai de
111
force,
dit-il.
C(Mnme
il
de
il
vous inculquer
rem
est
Habcs manuduclioiicm
l'ijrj.
:
l<mc
Ihiii..
lil>.
I,
diss. wiir. p.
Mj/n/^iiitio.
.l.i
K\to-
(2)
l\'.
-}{\.
libi
prclucentcm
CHAPITRE
l86
III
que disent
cin des
les
livres saints
la
un
tel
sophe
est
11
avec
(i).
Il
maux,
une
vrai
le
Tous
telle
vigueur, que
fautes
les
latin disparaissent
mde-
a su dcouvrir les
joie, la tristesse.
relief,
les
encore
il
de tout ce
et
du philo-
arrter?
s'3^
ne sont
elles
Ce
n'est
point ce sujet qu'il traite, pas plus qu'il n'a dessein de restaurer
une
morte que
secte vieillie et
et le
temps,
le
la
raison
(2) .
du stocisme,
losophie en
impose son
Que
veut-il
seulement l'excellence de
librale, cette thse est
les
cependant
c'est l'histoire
du stocisme en
gnral,
sujet.
et
la
particulier,
dmontrer en
facile
les
du stocisme
moralistes et
qu'il
Non
lui
plus
la
vritable crdit,
veut tablir.
mode
stocienne, .remise en
les littrateurs,
de donner au stocisme
que
effet?
phi-
la
c'est Texcellence
de
il
n'tait point
si
les coles
Les Pripatticiens
, dit-il (3).
les
mme
il
veut leur
suprieurs
Aristote, aprs tout, a mrit des critiques aussi bien que des
loges, et
si
il
peut
(i;
Ibid.,Uh.
(2) Ibid.,
(3)
Ad
I,
lectoi'em.
LK STOICISMK
qui ne
LA
1)K
<(
MANIDICTIO
iSj
lui
va
mme
il
s'en
plus loin
manque
Arisiote
tient
yeux d'lvation,
ses
basses
terrestres;
et
occuper;
et
dfaut sa science
mais
philosophie,
et saintet font
le
l'empire de
la
partager
mme
unanime, de
que
les
les
seul faire, et
philosophie
la
comme
de
l'thique est
I.ipse,
le
n'hsite
il
point
choisir
les
stociens.
effet
ici
des
les
incontests en
matres
tmoignages
et d'Kpictte.
comme
esprit
lui-mme son
profit; jamais
il
il
ne
l'amour du
brlant de
lev,
pourquoi
clatants
si
le lit.
plus
il
veut
le
qu'il en
approch de
bien,
le
s'est
avoue
sans prouver
le relire.
pas
cet
sui'
Li voil
toutes les
temprament, de
qui
fixe
crise morale, ni
l'auteur, de
/hi\i.. V\h.
s'est
faite
la
(\)
I.
diss. IV, p.
le
'"3r.
un
CHAPITRE
l88
examen consciencieux
III
logique de
et
la
Une
et
reste
donc
ment
il
s'en acquitte et
de figurer parmi
LA.
bon
c'est
droit
du stocisme.
PHILOSOPHIE DANS LA
MANUDUCTIO
noter tout
faut
qu'il
si
les historiens
EXPOSE HISTORIQUE DE
Ce
ront
point
l'humaniste
toujours
il
indiquent jusqu'
qui
la
et
lui-mme
et
le
disciple.
nom
Le
Il
quel
imagine un dia-
d'auditeur;
le
le
matre dve-
Quelques exclamations de
ce dernier viennent
pour
juste point
lui
de
per-
difficult
nouvelle.
Ce
les
la
le
dogmatisme
supriorit de
la
philoso-
autres philosophes.
Tout
ce qu'il
demande,
c'est
une vue
permettre de
s'y reconnatre. Il
consent user de
la
mthode
clectisme. C'est
faire
EXPOS HISTURIQIE DK LA
l'HllJJSOPHI K DANS LA
>'
MANIDUCIK)
"
89
succd avant
se sont
Il
n'y a
il
et
puisera
la
les
deux
Itres
le
les
documents
relatifs
cette
philosophie.
Les uns
et
les
Thumanisme.
Ici la
la
Ce ne
et
trie
qui
et
les
groupe.
semble vraiment
faits
Lne
duclio
inspirer
son
toute
que ce
celle
trs
Lipse, ouvr,
(euvre.
soit la
c'est
philosophie
stocisme en particulier.
tmoigne
(i)
oli le
priori qui
en gnral
un jugement
la
de
secte
.\Linu-
la
baibaie,
lib.
I,
diss,
v, p. t'^.
capita, sed
>
CHAPITRE
190
du monde
sauf
Grecs
les
de
directs
et
hommes,
ils
n'est rien
moins que
Descendants
divine.
en avaient recueilli
aprs avoir
effet,
les
sagesse
la
gn lui-mme
fait
la
premiers
des
la
l'homme
divine
la
entier,
son image,
sagesse,
permettant ainsi de
lui
Mais
vrit
il
pch
le
tincelles d'un
raison obscurcie,
par
l'hritage.
la
que
la
faute
la
philosophie et dont
tiennent enveloppe.
les
systmes.
Il
parmi
ne cherchera, en
les
les
philosophes, et parmi
la
Domin par
la
de
et
immdiatement aprs
recueillie
les
nous avons
h la
(i)
les
effet,
et la vertu, c'est--
la
la secte
barbare,
la
que Pythagore, un de
(i)
multa
clari ejus
foris allucebat.
erat,
pit (2) et de
quam
cogitare; at
postquam
magno
sopitae.
(2)
grandeur morale.
I, diss. v, p. 604
Praesumendum est
atque etiam illud,
labe peccati tenebrosum, lapsu a culmine felicitatis debilitatum,
Ibd., lib.
eumdem
seul
un exemple frappant de
offre
le
secte
et vix
aliud mansit,
quam
labor
velut e
Ibid., p. 638
Fiator
obiisse^
EXP(>S1-:
Il
HISrORIQL'K DE
DANS LA
IJJSOI'H K
I
date et
la
igi
nombre de
le
de sa naissance, sur
lieu
le
unanimes
devoir
sa
vont suivre,
Ceux
d'loges.
de
fait,
pour
et la
les
qu'il louera
Homre
(3j,
la
sagesse
philosophie du
2)
du
dtails,
par-dessus tous
les autres,
descendre
du
n'ont
les stociens,
sera
il
et
lurent
lui
pit,
Lipse lui-mme:
s'crie
moins
louer
(i).
pratiqu
la
MAM Dldio
"
lui
et
l'H
l-\
ciel
sur
la
(4;,
parce qu'il
tit
Si
lire
en
le
son sujet
le
ment l'me de
ses travaux,
et.
l'on
comprend aisment
rai-
qu'il
ait tent,
diss. vi, p. ^i
Ibid., lib.
I,
exanimo
(ita
te sic
Mauiidiictio
n'tait
(i)
la
lui
AiiJitor. Miratiim
viri
me debeo
dicere.
et judicio
ivisse.
Ibid., diss.
VII,
p.
043
cui
(4)
quod
Ibid., p. 45
aiunt, de ca,*lo
fuisse...
CHAPITRE
iq2
de
111
la faire
mire philosophie.
sophes grecs dont
remarque, en
Il
le
mme
berceau de
la
dogmes
des
pre-
effet,
a parl, et
il
la
origi-
sagesse divine.
stociens se trouve
Sans doute
cette supriorit
du stocisme
(i).
mieux
ressortira de
dogmes
et ses
si
la
prceptes moraux,
la
donne enfin
et
la philo-
se
la
ciens
Manudiictio^ prouve
le
la
pen-
enveloppe dans
et
comment
nettement
les
faire
autrement
le
si
premiers chapitres
les sto-
Lorsqu'il
stociens,
dissertation X,
fait, la
il
s'arrte
en plein stocisme
Il
(2).
aprs Posi-
latin
ne se proccupe
et prcise
les pre-
miers stociens des derniers, distinction qui s'impose pour(i) Jbid., lib. I. diss. ix. p. 649.
Parlant de
la
canam veritatem Attic philosophi alunised tamen ejus apices nonne vides Barbaros
ex Africa...
Ibid., lib.
ea doctum, ut omnes
I, p.
)>
...Dabo apices
Il
eorum
et
prtend
qui familiam
tant,
puisque
le
MANL'Dl'CTIO
-'
iq:>
gnie pratique
le
physique pour
dans
se confiner
domaine de
le
l'thique. Cette
religieuse,
veut longuement
sippc.
il
les
lOpictte.
et
il
Quant aux
Zenon,
Clanthe.
s'y arrter.
fondateurs du Portique,
et
les
les
Chry-
communs
ou nous fatiguer,
l'objet.
On
leur a
reproch
duret
attaques dont
les
leur
ils
ont t
3. leur esprit
subtilit
la
(5). 11
de mdiocre intrt
il
en gnral contre
les stociens
et
il
vhmence
relve avec
les objections,
les font et
qui sont
le
(,()
('54
et seq.
(")(')(").
jccron
dit
Zc'iio quoijut'...
non
t.
un
rej-nni
IbiJ., p.
(")<>o
crebris valde et
fastum ubique
et
Tennis, in divisiunculis.
non nccessariis
ventum habcnt.
quibus
dogmatis, qiia*
distinv;iiiincuiis
utuntiir. Siiperl^a
in
(5) IbiJ., p.
(6)
<"()")
I,
diss. xv, p.
('xiS
<r
et
Ac de
tis.
13
CHAPITRE
194
en exaltant
soit
Portique
la
(i).
la
la
comme
De
historien.
il
l'historien,
Lipse a
et
de
du
faits;
mais
il
manque
faits
les
dans
le
le
Ce
pour
critique.
Non,
il
sait
dpourvu de sens
examiner
les
mais
il
le fait
et
pour
cela
qu'en
c'est
au contraire tou-
vons derrire
les
qu'il
faits
expose.
Il
faut
pourtant
lui
Ibid., p.
6()().
fuisse, et
et
I,
diss. vu,
rendre justice
tions,
qu'on
dition,
justesse et
la
le
nombre de
aurait
tort
ses informa-
d'ru-
encore de
l'heure actuelle
HfO
champ
il
par
MAMDrCTIO
ne
point exploiter.
pour prendre
rien,
celui de philosophe.
que
mais
divine,
cependant,
reflet,
qu'elle enseigne ce
Physioloeij.
rester
fidles
philosophie,
christianisme
le
nouvelle
ni
de
I.ipse,
faii'e.
peut en faire
mettra
mmes
dogmes de
et
la
la
dve-
l'interpr-
point chose
n'est
fait
du philosoplie explique du
que
divine de
l'origine
l'on
divine,
C.ctte conviction
Ceux-l
nous
faudra, dans
il
qu'il
si
d'une rvlation
tance
chrtienne que
tation
l'esprit
par sa participation
stocisme,
lopp par
MANUDUCTIO
les
voulons
la
Aprs
dune
qu'illuminera
Tme
Il
dogmes
vite
dfendre tous
les
la
chute.
reste l'insis-
dogmes
>tnciens,
admiration sincre,
il
arriver.i
la
que
comme
Lipse
a,
de plus,
il
sera porte
CHAPITRE
196
faire
En
philosophie
semblent en
la
bon
ils
doit tre
nous
Manuductio^
Tous
stocienne.
y aboutir
effet
rgnant dans
et
la
les
des
lois,
stociens
physique ou
ou de
la
raison
monde,
le
de
efforts
qu'ils traitent de la
humaine,
discussion de
la
La morale semble
de
comment.
allons voir
la
c'est
vivre
d'imiter Dieu
anime de son
la
conformment
la
Raison
ou bien
la
fon-
du
est
cette
morale,
Tme
antique, ou bien
et
sut
s'il
s'il
pour
la
la vit
comprendre
se
refaire
Souverain Bien,
le
stocisme: l'innit de
l'identit
des deux
et
vit la loi
achve
la loi
termes,
se
vertu
et
en quelque sorte de
morale,
et
dont
le
paradoxes.
dans
est
le
sens de
premiers lments
tion
Thomme: mais
sauf naturellement
le
active. L'opinion
vile
donne
nature
la
Ton ne
la
cas
grce
la
duca-
stociens
les
Dieu
de
les
le
nie,
est seule
fait
IQJ
suttiscnt-ils snns
le
la
MANUDUCTIO
nature,
la
elle
du bien
distinction
veille
du mal.
et
cons-
les
et fait
que
se
dans ce sens
mais
d'esprit lev....
bon
est de devenir
^2\
la
ait
eu des
hommes
vertu. Tart
la
insister
sur ce
faii
-qu'une
la
mme temps
les
consquences de
D'autre part,
aussi
sa thse
cisme
et
parcelle de
la
philosophie. Sto-
importante,
prs
la
et
Lipse
morale stocienne
comprend deux
matique
(i) Ibi'J
concernant l'origine de
trs
Elle
consultait en
chute.
stociens,
les
comme une
raison
la
il
raison des
et
et
en toute libert.
parties,
nous
dit-il
ipse parlant
Deum,
tfc'crc'/tz
intciligas,
hahe.
Non
aui
aut
Mihi
Lipse conclut aprs celte cilalion de Scncque
Fatemur paullatim opinionibus sensibusque
alicnis, aut excmplis, dcpravari homines
sed et anie illa qui fucrunt,
non habuerc Naluram perfeclam cl lurbidum in ea aliquid aul nubi(2) Ibiii.. p. -Oh.
lum,
I)t)ctrinae
aberrarc Ratio,
radio
cl
chapitre
iq8
III
intimement
parties soit
fondement de
ce
la
Lipse tient
morale
qu'il
reprend tout
XCIV et XGV o
impossible d'envisager
qu'il est
mer sans
diriger dans la
fort
l'essentiel de
si
fait
la
les parties
si
l'on ne
force, de
mme
sans
le tout,
de se
peuvent un
moment donn
pas toujours
ainsi.
Dans
suffire
pour
agir,
il
n'en est
les
rejetterait
le
prcepte,
donc
mmes
dit
Snque,
les
yeux,
fin (2).
fin
n'est-elle point,
celui qui
comme
le
l'idal
c]ui a sa
Cette
le
ces principes
au premier de tous
dtermine notre
ne sentait point
l'on
si
doit tre dirige, alors qu'il ne se dirige vers aucune, impratif catgorique,
Souverain
Bien dont
chrtien?
Lipse
le
Il
Cf.
(i)
semble
le
ibi'd., lib,
les
possession nous
comprend, car
contraire
la
il
ne
le
modifie en rien;
dvelopper travers
II,
diss. xii,
p.
un mot
700-710
les
Ab
l'idal
reprendre.
il
cherche au
diffrentes
coles.
ipsa Philosophia, ut
neque enim
iis
est...
(2)
Fine
MANUDUCTIO
"
rharmonie de
vie
la
de Convenientia \itae
et
enhn
la
raison
de Con-
<
avec Chrysippe,
^2;;
de vita ex Vinute
et
puis
(i);
vertueuse
la vie
Nature coninume
communi
cord avec
la
l'ac
ment de chacune de
abondance de
sur
la
citations
formule de Zenon
d'harmonie,
les
La
relvent:
se
et
abandonnes,
et
et
xcv
vrit. ,Ep.
Un
maux
des
commencer
aversions.
et
ils
la
tombe
les
toute
est
eifet
et
cadrer
la
sagesse?
Ep. xx
form
autres tour
tour
demeurent toujours
la
tlotiants.
particuliers
la
combien
c'est
folie,
nouveaux
les
de toujours
elle est
honteuse,
bases de
projets.
la vie et
Ep. xm'.
vous-mme. Chaque
Nous avez
sont
(i)
les
fait
ceux de
la
diss. \vi.
wir.
/hiJ., diss.
win.
\\
fois
mmes que
Snque
Qu'est-ce que
et les
prs de
certain:
de
tombent
la
avec une
choisies.
La vertu en
les dsirs
un jugement immuable
formes
fait
claircissements
Ep. rxxiv
persvrance dans
le
il
et
heureusement
quelques
d'abord
Voici
formules,
ces
'i- et 71S.
\eille.
si
si
(Ep.
xw^
(3).
CHAPITRE
200
admirables
Prceptes
III
morale
de
auxquels
pratique
le
Puis
de
c'est l'explication
permettre Lipse un
moral
et le
cisme
et
laquelle
rapprochement entre
la
qui serait
commune
dans
le dit
le
De
la
la
nature
fois
commune
comme
si
Suivre
Ton
que
Stromates^ II
Souverain Bien
le
geant
les
nom
le
matre en
fait
humaine
et
c'est
Dieu. Cicron
Nature,
la
Or
(i).
le
meilleur
suivait Dieu.
telle
au sens de Clanthe,
senectute
qu'il crit
avec
il
nature
le sto-
commune
nature
Cette
christianisme.
le
et
sentiment
le
Diogne de Larte, de
sippe,
la
rapprochement
ce
lors-
Nature, chan
Epictte, ce
Ce que
les philo-
de
a-t-il
si
?...
(Entretiens,
gouverne tout,
(Ibid.,
chap. xn).
les
liv.
de l'homme est de
I,
chap. xx).
les
Or
et te
il
bons citoyens
soumettre sans
que moi
je
je
murmure
formule de rsigna-
serviteur et
avec lui
me
je
Dieu veut.
retire,
veux. Je
comme un
(ij
de
(Manuel, chap.
ce
l'es-
la loi
que
Dieu,
<(
comme
la fin
et
me
un adepte
joins
:
simplement
Et Lipse, qui ne
se
et
avec
je
dis
je
je
Je
mieux
m'attache
lui,
lui
m'avance,
peux
ce que
moi pour
si
reste,
le
comme
mme me.
te plat et
il
de ce qui
j'ai
il
20I
))
Sers-toi de
te plat, je suis
ne rcuse rien
je
Conduis-moi o
parat convenable.
te
MANIDUCTIO
"
tu veux,
en
que
exil,
lement
je
sois
suis
je
pauvret ou
la
d'accord
devant
justifierai
dans
avec
morale qui
la loi
par
la
ble.
dfinition de
la
nature
quand
raison.
la
il
cherche
une imitation de
nous? Tne chose
nature
et qu'il
\'
la
nature
trs facile
cette
commune,
de
la
raison
en nous,
les
est
(^u'exige-t-elle de
notre raison,
la
Nature,
nous
l'esprit
et voici
il
s'arrte en
chemin, car
il
La raison
thsj de Lipsc.
Mais
loin:
obissons encore
vit
lettres,
laison
la
obissons
la
faut
Il
divin qui
plus loin
et
une iincelle de
Or puisque
iJe olficiis
le
te
je
troisime expression
la
universelle et que.
seu-
j'aille
Non
richesse?
somme que
en
n'est
ou que
fi).
la
ici
toi.
hommes
les
reste
je
sois
je
il
la
il
se
mtaphysique
(1)
Ibid.^
(2)
Ihiii., p.
(3)
//'/(/.
lil>.
explicundus
<
>,
II, ^.li^S.
Ce
qu'il
s'il
allait
plus
la I^liysiolof^ia
importait de montrer,
WII. p. Jil.
7.: 2.
et
cl
202
et
CHAPITRE
il
III
mme
conception de
la
fonde
unit, c'est
fait cette
la
la
la loi
de
le
vie
la
prin-
duquel
mo3Tn
nous, au
de
de
la
vertu; et ce sera
trois autres,
La
vie vertueuse,
du De Jnibus^
nous
intelligence,
Aussi Snque
vertu
effet
pu dire que
la loi
serait
sa nature raisonnable.
lui
si
de faire
difficile
mprenons sur
le
Or
qu'est-ce que
la
la
raison?
comprise
ainsi
L'homme
morale.
vertueux ne
Il
y a en
effet
il
en
clairerait
une nature
instinctive
mais
faut obir,
mais
condi-
et laquelle
opaY,,
nous
le
n'est
La notion de vertu
Cicron, dans
dit
quatrime formule
la loi
livre II
la
son devoir,
c'est
et s'il
c]ue
ce
semble
nous nous
que dtermine
la raison.
Non
certes,
bon de
nous
la
prciser
(i).
Lorsque Snque
(i)
gcnuit.
insita
Nitlli nos
xviii, p.
Nattira
juge cependant
crit
que
724
comme
la
nature
le
mot
dsignant notre
Ita noster
Seneca procla-
(^uod tamen
qucc vim
diss.
vitio
les stociens
mt...
il
et
et
in
Ratione
MANLDrCTKJ
'
La
20.'>
faute.
la
que l'homme
fut cr
vais,
une
chute
tincelle de
la
vivre
Tout
l'ellort
de
resta encore
lui
qui
raison
aprs
aucune rvlation de
Il
mau-
le fit
permit de
lui
sans
justice (2>,
la
la loi.
la vie
cette
Dieu
La sagesse
'3'.
revient en
somme
la pit.
Et cette
Il
tient cceur.
lui
comme
dj
que
Tme
au guide suprme
est
me
.
et
auquel
Mais,
l'I^glise:
chez aprs
le
le
('dment
:
Mar-
ce
Dmocrite
demeure de Dieu
la
les
Zenon. Snque
et
fois
yib
niiilus.
licronymum audi
(^)u()d in
primogenio
llonio Natitra
illo
obtinel, a
vitam propai^inc duximus sed quid? plane ii^itur ipsc aut nos facli
Est t^nu-n in ijniins nostris natni\ilis qu.rJiini,
:
Ibid.
Iicrum Ilieronynius
11
(3)
204
CHAPITRE
ments
rptant
paroles de l'Aptre
les
comme
imitateurs
je
Dieu autant
le
Epictte
ont dit
la
de
la foi (i).
les
aux
picuriens,
Non
cette question.
le
Le Souverain Bien,
de sa valeur
est le seul
vois-tu
pas,
encore
dit
de meilleur, c'est
et
rengage
Donc
qui
2^
ce
la
raison, qui
de Dieu.
la suite
ne faut estimer
il
le fait
homme
argument.
est
en
Il
Dans l'homme,
le
Thomme que
(2)
diss. xix.
la
vigne, la
ce qu'il y a
le
non en
fois
Quiconque cherche
puissance de
lib. II,
chair.
(Ep. lxxvi).
faut chercher
(Ep. LXXIV).
(i) bid.^
la
la
perd
raison.
la
pense du philosophe
vient
il
comme chaque
recommande
dans l'me,
philosophe,
fertilit
le
Il
mais
dit,
s'il
parties infrieures.
Ne
(2).
Snque,
dit
vieux
seulement Lipse
le
loigne ddaigneusement,
tient constater
Quant aux
surtout.
tromps sur
se sont
et
le
que vous
dit le
Soyez mes
afin
du Christ,
suis
le
III
la
fortune
et
le
ce qui est
exprime
la
d'autres biens,
perd sa libert.
)>
M ANUDUCTIO
203
3^
aprs
nous craignons de
avoir atteints,
les
Lipse rappelle
classification
la
importante du
si
dpendent de nous
biens qui
entre les
4*^
animaux
les
comment
S'il
bonne
la vertu
vont ceux
les
ont en
ils
dons du corps.
courage, et abandonnerions-nous
foi. la justice, le
richesses, la rputation,
argument.
7'
Il
gloire, la vie
la
hommes
Le
seul
justes
bien
Pres de
donc
vertu.
la
fois encore,
il
tait
Si
Clment d'Alexandrie
les
le
Lipse
s'est
servi
l'adversit
elle-mme?
lEp. lxxiv).
est
l'I^glise.
les
la
est
i).
Ct'
le
Manuel
grande abondance
aux
et
et
la
argument.
5*^
perdre:
les
Ambroise. que
la
que
vertu
<<
et
verentem tsi
20
CHAPITRi:
III
du Souverain Bien,
mme
rigoureusement
si
c]ue
lui
le
problme
qu'il
son auditeur
fait
ne peut
comme
la
il
peut y avoir
acadmiciens
les
puissance,
la
les
amis,
La
et
surtout Aristote
sant,
la
richesse, le
bien.
cette
sont vraiment trop peu gnreuses, trop peu viriles pour tre
vraies, et
si
premire formule,
la
c'est qu'ils
gaire et de l'opinion;
est difficile
il
en
effet
d'y chapper.
cette expression
grit
Denique addit
Hc
ut videas
eum
nostris
istis
observavi, hic
quidem palam
quod
An
potuit
quid sentiant
(i)
Zeno
et
capitalia ista
dogmata
consentiant nostri.
Aprs avoir
cit
Aristote, Eth.
ad
Nicom. cap. viii Fieri non potest, certe gre^ ut bona aliquis faciat sine
instructo et apparatu. Muta enim velut per organafacienda sunt, amicos,
:
civilem
gratiani
Lyceum,
et tu ejus antistes
ut sint veri,
)j
parum generosi
isti
sermones
disciple
de
de
de
faire
des
et
vertu; Lipse
la
niaux
bien obli^^
et
d'admettre
nous
en arrive ainsi
il
une
et
est
casuistique stocienne
la
207
biens
des
nette
plus prcise
dfinition
alors
demandant une
presse, lui
le
MANLDI'CTIO
classi-
la
la
Sextus
serait
Il
Lipse, du reste,
le
admettant
moyens de
Tutile.
de biens
trois classes
l'utile,
ou
Bien Futile,
lui-mme.
Futile
Clment
que
maux,
Chio,
entre
la
philosophe,
ligide
le
sani
mme
parmi
qui seul
les
stociens
avant
qui seivent en
soiie qu'Arision de
qui
plus parfaite et
la
et
la vertu et
bien
le
la
maladie
la
plus gra\e. et
penser au formalisme
ferait
kantien.
Lipse consent
de leuis divisions
compte
qu'il fait l
mais
subdi\ isions.
et
im
travail
des stociens
(i) Ibiii.,
ouvr. cite,
(2) Ihii.. p.
proclcsl
tf
733 et
patience
philo-
pai'
amour
Boiuini
iuiliir.
qui iHiimni.
nihil aliiui
.ju.iiii
irifariam diciinl
I.
qiio utilitas
ut est virtus;
II.
Per quoJ
lih.
'M').
!^
lend bientt
Bonum
utilitas...,
la
et
se
plus que de
d'ei'udit
il
et
Da'mones,
ul dicta
2o8
CHAPITRE
Des choses
nature, telles
ne
le
la
maladie, l'inintelligence,
la
les infirmits
par
Dans
nature.
la
les
la
sont pas,
exemple
indiffrentes,
III
les
introduire
il
il
faut
choses
des
telle varit
fait
des
Tiporjyava
De
praecipua
et
sous
finibiis
des
de
d'une part, de
7rpo*/]yava
nom
le
la
rejecta de l'autre
mesure
que dans
la
vertu; de
mme,
oii
effet
(i).
avoir de valeur
approchent du bien ou de
elles
la
le
lui.
Plutarque
(2) raillant
Il
Zenon,
rechercher,
vrais biens,
mais conviennent
a-t-il
comme
elles
les
ne sont pas de
pas
en
effet
une querelle de
lui-mme.
S'il
n'avait point
si
consciencieux,
que
si
tout au
(i)
elles
aurait
reconnat
moins
de leur gravit
(3).
Ibid.
il
il
tamen commoda.
Mais ce blmc
ment
20q
a la dissertation
le
question.
la
MANUDL'CTIO
lui,
ncessaire
morale:
la vie
il
fallait
soit
frein, soit
le
l'aiguillon,
que
Lipse,
pousse a
suis
je
un bien, car
l'appelle
prsume
je
une chose
faire
lorsque
faut la rechercher;
qu'il
je
du bien
et
que
viter, qui
mme
pour
peut en prendre,
\'
maux, pour
les
tour rejetes
donnant
Dans
cette
vertu
la
tant ajoute.
premire partie de
dans
et
vertu
le
et
la loi
morale dont
bonheui".
Il
la
Il
lui reste
liser cette
rhomme
sage
la
loi
le
et
rsument dans
discut
(i).
Lipse
la
il
en
a,
dter-
fondement en Dieu
les
l'essentiel tait
vertu
la
Ep. i.xwin
morale stocienne
place
mme
en est de
morale.
termes
objections qui
pour
lui
de dgager
celle
y a parfaitement russi.
les
moyens de
ra-
qui obseivc
stocien.
(i) IhiJ..
il
la
Il
morale chrtienne;
ne
la
point
n'a
ce sujet
base rationnelle de
de
Snque,
peuvent surgir
la
ou recherches
malice ou
la
de bien ou de mal
choses
les
nom
le
limites
si
je
Ton raisonne de
je
Il
les
le
la
loi
lera
traitant
des
dccrcta
qui
paradoxes stociens.
XXIV.
14
se
CHAPITRE
2 10
demande
si
condition
le
sage,
il
importe
Lipse
le
deman-
La phi-
bien au philosophe.
maux
vritables,
mme
les
la
les
crainte et l'espoir
la
(i),
et les
comme
chasser d'abord
Les maladies
du
))
MANUDUCTIO
((
Lipse,
la
mais
maux
Langius dans
dait autrefois
rle de
DANS LA
raliser l'idal
III
dvelopper en
comme
les classant
tout se suit
les
sous
le
prcdents
nom
il
et qu'il
va
de paradoxes. Or,
logiquement
les livres
dans ce
logique
paradoxes en montrant
le lien
les objec-
compar
ter
ces paradoxes
que boire?
que
les
rire...
un vin
dans
mieux go-
le
De
(2;?
Snque
n'a-t-il
pas
lui
que
le
Volis
qu'il
Vous
damnez pour
esclave,
le
finibus
r.
11.
d'un
toit...
vous con-
MANIDUCTIO
211
>
ces critiques,
que
paradoxes
les
d'abord
heurtent
hi
citation de
Et
':
coutume,
hi
Snque.
Tous
mme
trique, car
il
mental, dont
la
et
que
a dj parl,
de demi-mesme. on
honnte
le
est de
est
Tordre de
l'ordre de
la
de ce piincipe fonda-
vertu seule
la
le
seul bien.
et
tire ses
Ds
bon-
le
lors, point
compte, car
mesure,
la
lait
heureux ou on ne
ligne de
quantit et de
la
paradoxe
(le
pas.
de bonheur?
tout d'abord.
degr de vertu
et,
disserta-
la
sages gaux.
les
tous au
les
que peut
c'est ainsi
mais v
le
dductions, mais
temps
de
vei'tu
la
il
l'est
rigou-
exemples
les
qu'il
si
cercle petit
Ce
ou grand,
nombre,
ni
par
temps...
le
la
non
grandeui".
Ramne une
\'\v
que
ce
>
qui est du
Comment
t-il
pas du
mme
pai"
le
une
mesure,
la
qualit et pariant de
et ce
paradoxe ne
la
se trouve-
Le sage chappe
mme
la
ni
domaine de
conscience chappe
forme...
honnte
ment honnte
la
la
mesure, car
(i)
Ibiii.
(2)
III.
sa
\eriu ne se mesure
la
212
CHAPITRE
science. Lipse
reuses, ce
III
problme fondamental de
la
Zenon
Faction.
que
possession de
l'usage;
philosophie ancienne.
la
le soleil
lumire, malgr
les
est toujours
qui garde
en acte,
perfection
et toujours,
Snque
^i).
mme
force et la
Et voil pourquoi
il
Thomme
mme
nettement
moment
n'y a pas
il
sage et parfait
dans
a point de degrs
n'3^
le disait
il
vertu, pourquoi
la
pleinement
la
la
de degrs dans
l'est
mais dans
d'tre,
toujours. C'est
que
non
la
Snque
est
la flicit
manire
la
plus rigou-
les
la
ne peut y
o Ton s'lve; lorsque
:
Il
est gal.
l'galit
des
que
et
n'y a
s'il
de
mme
divines,
somme
il
la
Que
la
(2)
les
C'est en
sparent
le
enchanes
celui qui en a
les
de Snque
(i)
Lorsque Ton
Ibid.,
(3)
voit
vertu
la
Ambroise semble
choses
telle
(3j.
commun
une vertu
sorte
que
C'tait tra-
de Cicron
parfaite,
on
est
LliS
sur de trouver
degrs dans
autres.
les
vertu,
la
Mais
alors,
difficile
de saisir
ceux o
ridicule clate
le
Le
Que
(\).
mme
ce sujet, et
mme
dlit est le
si
:
est
et
dveloppements donns
les
Il
ici le
.">
faute?
la
n'v a pas de
s'il
n'y en a pas
il
MANUDICTIO
si
Ton tue
de Canope d'un ou de
cent stades, on en est toujours distant...: un pilote, qui renverse un navire charg de paille ou charg d'or, est aussi
coupable
Comment
expliquer alors,
faut-il
les fautes,
elle vient
fait le
admet
l'on
si
crime, ou de celui
le
il
slu"
les
lequel
il
le
mme
que
ne
et
y a certes
Il
les stociens,
nature
la
punitions,
les fautes?
suivant
de
ce paradoxe,
mais
elle
de celui qui
commet, ou de
la
par exemple, sera plus coupable que celui qui tue son esclave,
car son
pre est a
nourri,
qui
peine
...
et leleve
lev;
l'a
\'oici
celui
fois
la
il
qui
l'a
engendr, qui Ta
mritera
dans Stobe
dire
que toutes
les fautes
l-'audrait-il
ditfrences dans
qualit,
la
il
il
\-
ny
en
point dans
sont gales
a
des dill-
s'il
la
y a des
quantit?
(i)
//'/./.
(2)
Iht\L
C^)
/hi\/.,
chaque paradoxe,
lil>.
c'est
CHAPITRE
14
au besoin ce qui
la moralit, et
a t
les
lui
III
les
le
les fautes
crime
mme
Ce paradoxe
econnat
C'est
donc du bon,
il
le
de
forme seule
la
vice,
peu importe
che,
elle
le
les
grandes
les
hommes
(i).
le
de toute
de frein, Cicron
sert
action dshonnte...;
qu'il est
Car
petites fautes ne
ne font
faisons des
nous disons
ks
et
Nous
et l'erreur.
gales
se
Nous
le
retrouverons dans
proccupera plus de
la
matire
contenu;
c'est la
est
la
en morale.
aucune
sensibilit
au sage; en
ralit,
les stociens, le
il
en est une,
de
chez lequel
sir, la
la
la ^'olont se
prudence a
prudence
Logiquement
Ihid.
crainte.
contentement.
(i)
la
substitue au dsir,
Il
les stociens
au plai-
mal,
(Cit de Dieu,
la joie
liv.
et
XIV, chap.
le
viii.)
ce paradoxe et
et
se
ils
MANL'DL'CTIO
<
les livres
les
dit-il
saints
pas
lui
admirablement analys
ciens avaient
joie
plaisirs, ltiti
profonde
Les
sto-
comme
severa res.
et srieuse,
dira Snque.
ment
Le sourire
intrieur.
n'est point
La vraie
en
elVet le
joie, gaiidiiim
le
signe du contente-
comme
severum,
dira
Mais, en parlant
du sage. Le paradoxe
toute sa rigueur
tourments.
dents.
le
la
Tout d'abord,
il
pourtant
il
est logique,
si
l'on veut
les
admettre
maux. Va par
la
matiie de
fondamental dans
la
natuie
tourments
per d'une
et.
l'on
la
raison et que
ajoute Lipse
<
la
natiue. puisque
m.
comme
diss. V
le
souffrir de sa
morale
peut compiendre
Mais on souffre
(3) Ihid.
la
la
le
(2)
comme
pourquoi
la
l'impassibilit
est
et parait faux, et
que
souvent contest
si
il
la
joie
main mutile
l'Aidemmeni
intrieure,
la
il
'y.
>
y a des
paix int-
CHAPITRE
2l6
rieure,
mais
y en
il
a d'autres
mme
chose, car
le
premier
tat
peut
un mal
si
mme
soutenu ce
paradoxe, Snque en
Lipse couronne sa
Ambroise
mme
dans
la vie,
non dans
la
reste
du
bienheureux
le
bonheur de
il
les souffrances,
et
dissertation
Le sage
remarque,
fait la
donc l'explication
du bonheur du sage
trs
(i),
Une
conscience pure,
et cette
le
christianisme
des stociens.
Si le sage est impassible devant les tourments, plus forte
maux
du sage devant
Il
la
a senti l'importance
de cette question
du
reste l'oppo-
modrer
passions,
les
comme
le
seconds
le
veulent
mme
la
avec violence,
loin de bannir
les
Acadmiques
du cur de l'homme
lil).
la
les
comme
manire
Cf. ibid.,
premiers, ou
dont on entend
(i;
les
joie,
les
Les anciens,
s'affliger,
de dsirer, de
Lies
ments soient
voulait
il
raison;
la
que
le
avis, car
d'esprit
Dans
immodr
de
elle nait
partageait pas
la
et
que
mre
la
est sa racine.
Zenon ne
'i'.
raison,
la
les
ne viennent
et
thse stocienne,
la
des mala-
jugement de l'opinion,
affections
les
la
raison.
la
pensait que
il
de toutes
comme
passions
mettaient
ils
les
ces agitations
point de
21 7
MANUDICTIO
l'opinion
qu'une seule me
n'\'
il
et
elle s'appelle
pire
-2.11
compris
n'\' a
son analyse de
tend au
dans
la
cette partie de
mier mouvement
se
la
la
psychologie stocienne.
produit
qui
pas
n'est
In
pre-
volontaire,
le
sommes
mouvements
excits
les
ou au contiaire
loi-
passion, mais
comme
passion nait.
la
volont
n'est plus
matre de
soi. c'est le
Comment
[-^
il
est
tiiomphe
(i)
(2)
/btJ.
comme
la
le
passion. Puis
la
dernire tape, on
dtinitif.
elle e>t
impossible de
modiei" ce qui.
la
s'y
ei c'est la
droite raison
(3) IhiJ.
commence
n'est pas
est alors
ime prparation de
la
La passion
dtourne de
la
modi'er.
dit
Snque.
ci<it.
2l8
CHAPITRE
III
Tamour
tel
qui ne s'arrte
jamais quand on
le
veut, ni
la
on
oii
De
veut.
le
plus, quelle
mesure,
et c'est
pour
cela
que
le
comment
faut
il
la
le
que parmi
a
pu
les
dclarer
que
furiosi ,
(c
les pripatticiens
un
saint
Jrme
(2)
Sans doute
il
moyens pour
il
n'}^ a
nature
comme
maintenir sous
effet,
la
les
domination de
la
raison.
la
Sans colre, en
victoire.
la
serait-il
ce
pas possible,
effet, le
sage est
la
raison.
Il
comme
ressentira tout
autres
les
laisse
mais
cien
(i)
par
ce sera tout.
n'a point
le
cur dur,
quodammodo
volunt.
insensible
la
le
sage sto-
douleur,
rebusque a Natura
insitis castrare
la
non
hominem
hid.
<i
illo
vero intellectu.
Mihi videtur, in
commodo
esse rii^ndum,
durum,
219
est
il
MANLDLCTIO
^<
il
mais
faut
il
nanmoins conclure
Les stociens
prciser.
et
passions mauvaises,
les
passion elle-mme
mais pourquoi
colre,
craint.
ou
elle Test,
ni
le
si
fait
s'irriter
tus
effet
tions qu'il
craindre
des ver-
n'est ni la
modra-
semble
de
comme
sont regards
pril,
satis-
accumule dans
en
est
affligs,
les
Xe
mais ce qu'elle
craint,
elle
la
mais quel
si
de
l'aire.
une me pieuse
si
passion
la
et l'usage
de ne
et
cita-
Il
que Lipse
fameux paradoxe
2\
piti
nergiquement
pche
ni
^jui
est
qu'exprime
c'est celle
pardonner,
justifier ce
ni
autre
le
pardon?
Jolies
pche puisqu'il
celui qui
consciente
sont gales.
pour
ou plutt ne pas
Or
le
celui
(1) Ibiii.
Ihiii.. diss.
qui
MX.
ii
une
celui qui
niclii,
cupidinc,
Paidonner
nec perniovcri.
avoir
le
jugement.
part,
(2)
Le sage ne doit
l'insensibilit stocienne
liviitia
moveri quoque
Les adoucis-
scJ rejiccrc,
220
CHAPITRE
III
a la doctrine sont
Snque
pardon
et la
clmence;
il
si c'est
condamner
raison de
Non
tous d'accord.
les stociens, et
seulement
les
chrtiens ont eu
Lipse peut
piti et
les
montrer
misricorde ne sont
de divin; Dieu
Il
n'a-t-il
que Lipse
fait
paradoxe
le
du sage qui
effet,
rvle dans ce
se
il
n'ignore pas,
il
(2).
science universelle,
il
ment ds
qu'il
Loin de
se croire
et
qu'il
n'ignorera
en possession de
la
ne verra plus
stociens assignent
il
ne comprend pas,
elle
psychologie stocienne.
la
la
clair.
En
effet,
Stobe
l'opinion
et
les
ou bien
jugement incomplet
f3) .
Ce
que
(i)
il
l'on
(2)
(S)
Ihid., p. 774.
Il
le
recon-
ne ment jamais. De
qu'il
calme, d'quilibre
obir,
il
il
est libre
comme
vit
veut.
il
nous connatrons
ma
conform
fivre, je le
Il
dompte
la
que
et
et
ferme
sage
le
l'on
peut dire
arrive et par-
lui
volont libre
la
je le
libert,
fait
libert.
la
formule de
la
volont
de libert
Quelle vraie
que
et
Il
2^.
lies d'intelligence et
que seul
les
lui
lui arrive
tant
qu'en
et
si
surprenne.
le
somme
22
de sa sensibilit tout de
l'tat
MAMDIC TIO
J'ai
j'aie la
veux
celle
que par
la
apprend
la
que confre
la
la
Le sage
seul
exemples sont
les
non
Cynique,
seulement
esclave
par l'injustice de
qui
demandent
lui
hommes
(5>.
ce
pauvie
sait
r>pictte s'accoide
de
siu'
faiie
ici
(2)
(3)
IbiJ.,
lil).
(4)
IbiJ.,
iliss. xiii.
(5) Ibui.
III, diss.
.\ii.
biens,
p. 7S4.
mais
rpond
le
encore
ceux
Commander aux
ces paradoxes
fameux Diogne
Fortune, qui
la
qu'il
le
.jue
comme
nous pour-
les corollaires
CHAPiTRi:
d'un thorme!
Le sage
univers dont
membres
les
communes dans
Un
sont lis?
^i).
pas de
roi n'a-t-il
deux possessions
toute
la
les
Et voil
(2).
arguments
subtils
pauvre.
Il
n'y a
du
telle
reste
le
richesse
la
effet
relle, l'autre
qui est
du sage
expli-
bien du sage,
le
richesse,
et lui
que
confre
lui
seul
il
celle
en
la
prcisment
Avec une
sait le goter.
que
Ne
philosophie antique.
Or
Il
que par
particulier?
une possession
un matre
cet
la
que
celle
Le sage
vertu.
le
(3).
Cette
discute encore
ment
le
paradoxe
semble
le
rvolter, et pourtant
le
le
le
mme
il
videm-
empire, celui
le
temps.
Mais
le
temps
peut-il
servir de
De deux
le
sages,
comme
le
la
remarque
mesure
Mais
une
vertu,
fort
ce qui n'en a
vie
honnte?
justement Cicron,
le
plus longtemps.
:
il
met
le
sage
(3)
Li:S
folie
(i)
toute-puissance
de
et
grandeur divine,
la
faiblesse de
la
dogme
le
la
et
en
effet
chrtien de
celui de la
nature humaine?
la
faiblesse, lorsqu'ils se
cons-
les
Comment
fois
223
le
quences cette
MANL'DL'CIIO
((
si.
oui ou
non. leur sage idal avait jamais exist. Lipse consacre une
entire
tout
dissertation
recueillir
tmoignages
les
les
rement en lumire
stociens dans
le
la
Lipse
l'en
les
Snque pour-
blme
ime
telle
perfection ne parat ralisable ce chrtien que dans l'aupossible d'en appi'ocher. car
del; ici-bas.
il
degrs dans
sagesse.
sement
les
la
est
sages
[3)
Snque lui-mme
Les uns sont
comme
la
Kp.
si
i.xxi
et
trois tapes
Il
regarder en
progrs
il
\-
hommes
a des
\'
il
les
ce sont les
passions
et
de
tous les vices, mais que l'expiience n'a pas encore rendus
srs
et
d'eux-mmes
des atVections
les
Lp. i.xw
(i)
IhiJ.
(2)
Ihiii., lih.
H.
beaucoup de
.
Il
tait
i\. p.
d'autres
ices essentiels,
mais
uiss. viii.
II. (liss.
7o3 et scq.
CHAPITRE
24
III
le
la
chute, clairement
le
de
la
morale stocienne;
maintenant comment
stocisme en chrtien,
ne
s'est-il
le
il
fit.
comme
A-t-il
vraiment compris
le
c'tait
comme
les
autres humanistes
dogmes
sa foi;
qu'il
et
gagne
examine, manifeste
lui arrive
souvent de voir
le
il
choix
le
d'interprter chrtiennement
un point
part,
le
Lipse, par
enthousiaste de ce philosophe,
Snque,
C'est la
les esprits?
le
stocisme.
caractristique
indpendante dont
il
fallait
voir
morale stocienne
soit
la
la
tout au
prparer
la
voie
mais
elle
peut nanmoins
trait,
religion
CHAPriRK
IV
LA MKTAPHVSIQUE STOCIENNE DE LA
Plus d'une
au cours de
fois,
P/ij'siolog-ia
la
du stocisme.
Il
la
dition, sous
le
titre
expos
et
la
morale
Lipse
et qu'elle
porte
la
est.
de cet ouvrai^e
la
Lipse avait
s'tait
(jt
de
qu'un
dtails
cette partie
temps aprs
dans
la
d'autre part,
choix
s'impose.
loi^ique. semble-i-il.
est
il
principes de mtaplusiquc
^juestion aux
lis la
morale.
la
deux
a-t-il
la
la
ce qu'est, ce
fonde.
fois,
l".st-il
que vaut
opiit?
du
il
huil
Principe piemier ou
le
ICsi-il
matire:
IC.sl-il
les
Ou
bien n'y
monisme d'une
certaine
mme
le
Dieu qui
la
donc chercher
arrt
mtaphysique stocienne,
la
Renaissance stocienne,
de restieindie
il
luxe
tel
peu de
etVet.
mais avec un
Puisque
suite
:
Manuduclio.
la
publia
Manuduclio,
PHYSIOLOGIA
t tent de parler de
rservant
qu'il
n'est
qu'apparent,
et
du Piincipe premier de
t.'.
CHAPITRE
26
sorte
telle
mprendre sur
point
n'est
qu'il
accumule
Deum, hoc
deux principes
est
pable de rien
matire
agent qui
la
La matire
mais qui
est inca-
faonne
la
matire,
la
elle
les cre
les
si elle
les
suivant Snque
dualisme en dfinissant
peut point exister
(i)
il
Il
comme
soulignent
titre et
cause
et
tourne
se prte tout,
n'est
si elle
Duo
les citations
dualit des
possible
ses intentions
patiens; illud
efficieus et
IV
et
Cicron
deux substances
n'est
maintenue par
a prcis le
La matire ne
force
la
n'y
il
De
tels
prter chrtiennement
pour
(i)
dit
y a bien en
:
la
effet,
matire
suivant
et la force.
...Stoici
et
la
de
de toute ternit
lier
les
deux principes
deux principes
il
cite,
Il
inter-
les
matire.
la
monisme
auteurs qu'il
les
Il
lui
le
I,
duo ea ponunt
A gens
et
Patiens
sive
Deum
et
Mate-
Videtur Stoicis duo esse iiniversornm Principia^ Efficieus et Patiens. Et Patiens quideui, qualitatis exsortem essentiani,
Materiam
Efflciens autem, Ratio ne ni quce in ipsa est, sive Deuni .
Seneca item diffuse Dicunt, ut scis, Stoici nostri, duo esse in rerum
natura. ex quihus omnia fiant : Causain et Materiam. Materia jacet
Naturam dividebant in
iners, etc. Et plus loin citation de Cicron
riam. Laertius
res dnas
qua
quod Efficeretur, Materiam quamdam : in utroque tanien utrumque,
In quo tamen opinio sive error vtus notandus,
etc. Et iJpse ajoute
censentium Materiam simul Deo ternam, nec alterum sine altero
ex
eo
fuisse,
i)
LA MTAPHYSIQIK STOICIKNNK
De nouvelles
fondir
Dieu pour
Dieu
est
Pres de l'Eglise ne
sincrit
les
divisent
ptit.
cite
matrialiste. Les
Les Stociens,
en
dit
la
premire
dans
sous un seul
nom
des choses
et l'artiste:
comme
moment mme
l'autre,
monde au
la
si
ils
si
diverses
ils
Dieu
l'autre la
ont runi
et le
monde,
il
identifient
corps de Dieu
possibilit de trouver
Dieu
du UKmde
a l'esprit
et le
i).
une affirmation
Malgr
Lactance,
etlet
la
Dans
l'uvre
leur
et
s'y
d'appro-
s'agit
Nature,
la
somme un panthisme
en
il
227
de
et
les
panthisme
quand
difficults surgissent
nature de
la
PHYSIOLOGIA
LA
1)K
aussi
Lipse
nette.
croit
la
tienne.
Ne
et-
peut-on pas, en
n'y voir
que
l'autorisent.
chap. vu
et la
l'esprit
Snque
restreindre
et
dit
en
etVet
I^t
dans
Dieu?
de
dans
les
la
monde
la
Nature?
nature,
Des textes
Bienfaits
IV,
Questions naturelles
les
mot
sens du
le
raison
la
parties?
effet,
tu ne
11.
chap. xrv
pcheras pas.
c'est
S/oui SiUuriiin in
duiis JiviJitnt partes tttum qu^v Efficiat; altrant, qu se ad faciendum
tractabilctn pnrsttt. In il la prima fsse Vint facicndi: in /lar Matfriam
(i)
IbiJ., diss. V, p.
1^41
I-actantius prxerat
nec altcrtim sine altero esse posse. Ita isti tino Nattira- nontine rcs divrr-
Deum et Mundttnt, Artificem et Opus^ dicttntque alterum sine altero nihil passe, tanquain Satura sit Deits Mundo
perinistus. Xatn interdum sic confundunt, ut si/ Peus ipsa Mens Mundi^
llabes (crc qiuv Ciccrt)
et Mitndus sit corpus Dei.u Kl Lipse ajoute
supra, scd paulo magis cxplicata
vidcsquc et Deum Saturam dici, et
Matcriam. Sed illum maxime, quaienus lamen inscrtus est Mundo,
et molcm hanc animt, contineique.
sissima eontprehenderunt,
>
CHAPITRE
22
de
en
lui
etlci
appeler Dieu
le
uvres,
il
est lui-
vois,
et se
Veux-tu
(i)
tu ne te tromperas pas,
monde?
tout ce que tu
mme
IV
agissante de
effet la force
la
Et
elle.
comparant
Stociens
les
si
un
corps
grand
sommes
nous
dont
en
le
les
chap.
VI.
de
lorsqu'il
Cit de Dieu
la
me, aussi
me. bien
On
explique Varron
qu'il soit
me
monde peut
le
De mme que
le
livre
VII,
sage
com-
le
tre appel
Dieu
au
monde
et
a Dieu,
de son
cause de son
me
d'une
mais
(2).
condition
vidence.
dgagera
se
la
discussion
pu
fondamentaux:
c'est
un principe
''3j.
d'un autre
mtaph3'sique
et
pris,
ign,
ignem
artij-
le
monde, qui
que
se fait le
Ihid., p. 842.
se hte-t-il pas de
lisme grossier
et sine
(2)
Ibid., lib.
I,
(3)
Ibid.. lib.
LA MKTAPHYSIQUI-: STOICIIONNK
I)i:
Ce
LA
PHYSIOLOGIA
<
220
comme
formes,
les
un buisson
dogme
stocien.
ardent....
Dieu apparut
divinit au feu
l'essence de la
('5).
vigoureusement
la
et
qui
leur sont
faisaient a
la
Bienfaits
point
des
d'avoir accept
faites
une
concession
simple
a merveille
au chap.
pour caractriser
nombreux que
dence.
bont
la
la
et
les
dieux
qu'ils
comme
montre
les
de trop
rien
N'tait-ce
Snque
donc
fabuleux.
du
aptres en
Proxidencede Dieu
objections
n'\'
Il
les
1l'>
mieux compris
de
Mose dans
descendu sur
est
ils
y a
Il
(^2;.
Le Saint-Esprit
Isralites.
chr-
les
certains
confirmer ce
bien souvent
et
plus:
dit Platon,
sa
ses
puissance, ses
bienfaits.
11
\"ii
du
l'on puisse
livre I\'
des
appeler Dieu
noms peuvent
tre aussi
:
Pio\i
Les
appel de
noms
ditVrents.
Minutius
en tmoigne loquemment
j-'elix.
un chr-
Zenon, (diry-
(1)
ltu'.. p. S41.
(2)
IbJ.
//'''/
(?)
//'//..
lii.
I.
di'^s.
i.\.
p. sy*.
CHAPITRE
23o
IV
Mais
Dieu
ce
montr
////
Snque au
et les sclrats,
et les
(2)
Le
mme
bons
pirates.
Il
{}>).
manqu que
reste leur
d'un Dieu
notion
la
le
thme
de ce thme,
monde, continue
le
ne leur a donc
du
les rptitions
c'est
Il
(i).
merveilleusement
sa
soleil, dit
est
Providence
la
s'en
la
problme de
ce
la
Providence
problme de mtaphysique,
Destin dfini
ncessaire
l'ordre
dence
Dieu
comme
et
se
du Destin. Le
l'avait fait
Lipse dans
Constance
la
pas
pas atteinte a
partant ne porte-t-il
un autre
rattache
la
Provi-
libert de
la
sujet,
mme
si
celles
que
cite
Lipse; c'est Snque seul qui, cette fois encore, peut trancher
la difficult
chapitre
dans
le
du De Proridentia
Dieux,
un destin irrvocable
que
hommes. Or
les
c'est
La
les
entrane
les (Jueslions
Naturelles,
(ij
IhiJ.
(2)
(3)
(4) /^'^A
ncessit
en
mme
mme
I,
une
le
fois
lorsqu'il
Destin, mais
ordonn.
et
il
lie
les
temps
modle sait.
Puis, dans
semble rpondre
ceux
LA METAPHYSIQUE STOICIENM.
I'HVS10L0GL\
LA
J)l.
de Dieu
L'immutabilit
de
est
changes.
plaisent
plaire
auquel
celui
Ce
n'est
que
que
rien
la dii^nit
grandeur, ce serait
la
fait
de ncessit
est
Il
2?I
mmes
les
choses
ne
d'excellent
pouvait
au Destin,
la
c'est
soumettre
le
son uvre.
ncessit tant
Snque. dans
libre
ou puissant puisqu'il
est
xxi
lui-mme
comme
Destin
le
comme
Dieu,
\\. ch.
Bienfaits
les
lui-mme,
n'est
encore
dit
pas moins
propre ncessit.
sa
dans
la
Cit de Dieu
vm
V, ch.
ne
dit-il
pas
mme
la
n'\'
il
trouve
mot
destin,
le
chose,
et l'oidie
des
mme
cet
et
Quant aux
volont,
la
la
12)
objections tires de
du mal sous
l'existence
dans son
le
livre
de
la
Constance
reprendre travers
dfende, lorsqu'ils
nisme:
soit
lui
la
a-t-il
I\'
donn
accepte ou
les critique
il
qu'au contraire
montrant que
se
quand
le
demande dans
le
il
(2)
fhiJ.,
doute,
chiistianisme
les
la
Acadmiques
la
a-t-il
rpandu tant de
telle et sur
christia-
(i)
\'
les
I.
p. i<h2.
diss. \n. p.
Si'.r.
mer?
De
".
les
Cirit.,
CHAIMTI
liv.
IV
un
elle se
comme
cache,
avons
pntr
drobe
il
la
faiblesse de
m\'stre,
le
Tepreuve de l'humilit ou
la
mme
obscurit
mortification de l'orgueil
est
(i).
dilemme
le
pos pour
mal moral ou
le
comme
se
Ou
presque insoluble.
les Stociens,
sommes
libres, et alors
le
il
le
s'est
pch
est
nous enlevons
Providence
et la
divine,
est fait
il
et subtiles
satisfaire {2
le
causes
les
premires
notre
et
mais ne
Il
l'avait
s'offrait
mettre dans
cache, une
le
dans
volont
la
libert
ingnieuses
difficult
destin dans
du problme,
me mauvaise; mais
la
bien et un principe
comme une
du mal,
et
tomber dans
fausses;
(i)
864.
<2)
865.
'
I/'ii/.,
force
l'erreur de
mcompltes
causes
les
pas rsolu.
reconnatre dans
difficile
et
les
et c'en
il
le
Il
Martait
LA MKTAl'HYSIQL'i: STOICIKNNK
clectique,
pour en
faire
maux de
consquences de
le
faut
qu'il
suivant son
a.
de supplice, des
dmon. Le dmon
la
ange
est cet
dit
Mala voluntas
autem voluntatis
si
n'entend
silence,
le
simple
Rien
magie
la
ces causes
dcrets de
les
secondes
pour
gissent;
il
et
nv
pass,
de prsent
regard
et
et
il
et
est tout la
reste
pour
nous
le
l'homme
la
d'obir cette
s'\-
drober.
ni
la
Dieu connaissait
d'avenir:
l'ternit n'a
rai-
volont divine,
point de temps,
makt
tnbres, ni
les
le faire,
la
lui
sLir
juste
que
la
de
c'est--dire point de
seul
sLir la libert
regardons
trs
il
les
d'aprs
lui,
saint Augustin,
Ihi
voit
ou de ne pas
ni les prii'es.
mali;
Lipse ajoute ce
et
Augus-
dite de Dieu,
la
n'bi"anle
3
du pch,
l'auteur
pousse de
)>
saint
cependant on
et
que
XII de
Personne ne
c'est ce
liv.
sonnement
{2)
:>
faut-il
chap.
la
Il
maux
des
dlit et
tin
IHYSIOLOGIA
<
il
expression, des
comme
LA
I)i:
de l'homme
danse dans un
p. 871.
<i
(4)
//'/''.
CHAPITRE
--^4
IV
un des
k la morale,
toute-puis-
la
sance divine.
11
d\m
en est d'autres
rions
mme
Mais
dire nul,
reprendre pour
les
intrt
transformer de
but est
le
essentiellement
ministres de
comment
se
Teau ou par
le
la
Ce
meut dans
feu (3j?
le
ce qu'est
du monde,
qu'est l'origine
quelle sera sa
vide,
existe
S'il
de
ses qualits?
[2)^
il
moral,
matire
manire.
alors,
no-stocisme, dont
la
mme
la
fin,
un ou plusieurs mondes
par
(4)?
et
ne s'expliqueraient point
si
Il
et
prparait
dans cette
(i)
un
trs
eorum gnera,
sedes, ac de
et
descripta.
^ternam
Non
esse.
Quare forma
et
(4)
non
fbid.,
Aqua
Vacuo Mundum
In
quid
librari.
Totum
Stoicis?
ejus circitet.
esse et
de
Universo
esse.
diss.
sivc
xxr, intitul
Cataclysmo.
Dupliciter interit.
Aqua
et
Ign.
Primum
LA METAPHYSIQT'K STOCIENNE DE LA
ample expos de
saire
que
la
physique stocienne
il
il
son tlambeau
Ce souhait
regretta
le
le
deux derniers
les
la
vivement
et
maladie de
dposa
la
et la gloire d'illustrer
2.^D
>'
donc nces-
tait
la
livres de la l^hysiologia.
autre
PHVSIOLOGIA
Snque
Fromond, continua
et
Il
les
Questiojis Aj///;v//t?5.
qu'il
cette
Lipse,
elle
la
en
des
notes
etVct
Deignis
Portique.
Chaque
interiui, qui
purement
indica-
gratia Hat."
du
dveloppement,
sans
Quomodo, qua
philosophie
peu de
fort
ab ipso \)eo
et
i\.
animum
Citlo et Actherc
advc-
dicta.
JbiJ., diss. xin. iiuiiulc
Animam corpus
tulliano.
/biii.. diss. .xiv, intitule
l'bi
anima separata:
et
quid
atzat.-'
In
I.unx
cl
In
Ml: In corde
Stoicis poni.
(i) Cf.
L.
cxstani
omnia
a Juste
CHAPITRK
^f^
pour tout
triccs
IV
ancienne
puis
(i),
succinctes, puisqu'il
nus dans
de
de
la
Manuductio
la
12).
il
le
refait
final
des
Manu-
la
dition. C'est
nouveau
texte
et
exact
qu'il
il
mouvement
se.
but
de l'humaniste rudit.
s'tait dj
diictio,
le
veut aussi
les
s'il
ordonner
oratoire de Snque,
et
fait
le
sens
reproduire ainsi
intimement
si
veut pntrer
li
sa
la
le
pen-
de ses prdcesseurs
et
Gruter
dition de
(3).
rasme qui
tueuse, mais
le
il
avait eu
rend chacun
(i;
born
ce rle;
laissa
mrite d'ouvrir
la
la
voie;
Ferdinand
On
Il
Snque
faire plus,
Argumenta etiam
mais
il
la
libris scriptisque
et
Cf. ibiJ.
sit
Senec
illustrando...
LA MlVrAPHYSIQ'K STOICIKNNF.
I)K
LA
PHYSIOLOCf A
"
mort du
tche
tait
l'avait
et
2^7
la
reste
aux
texte
le
Ce
dernier.
ce
son
il
de personnel
mme
du sens du
il
avoue
texte qui
videmment un
norme dont
travail
dj,
.dans
travail,
hautement
y aura donc
qu'il
les
matriaux.
Ils
morale stocienne.
qu'il aurait
la
Manuductio
les
lments que
et la
Physiologia,
le
croyons
pas.
d'exactitude,
de
vridique
et
secte.
la
philosophie avec
complet, mais
Parmi
les
il
en
la
fait
Il
fait
point de
pour
faire l'apologie
ne
et
l'on
il
dirait
d'une
en distingue
que
c'est
(i)
IbiJ.
...QiioJ a
verborumquc
ut negem in
distinctio
les
autres
et
CHAPITRK
238
un systme. Or
tout
sophe appartient
celle qui,
n'a
la
il
IV
se trouve
la
ii
pratique,
de ses spcula-
et
pose
trer
la vie,
mais
prouve un secret
il
christianisme,
malin
et
pourquoi
rationalistes. Yoi\h
il
mon-
que donne
fort celles
qu'oublient ou mprisent
et
plaisir
volontiers les
si
il
est
le
la
de dogmatisme
du christianisme,
tique
mme,
si
pour
demi
critique qui
d'ensemble.
Il
Ne nous tonnons
et
encore
est oblig
que Lipse
laisse les
se prsente
c'est
point
satisfaits.
autre difficult,
le
religion.
la
l'unit de
philosophes
Une
but que de
alors
l'avoue lui-
Il
chre aux
moral,
un rudit
la
et
la
laissent
moire merveilleuse.
Il
nom,
il
se retranche
comme
sert comme
et
jl
Il
les
d'arguments
Cette mthode a
citations,
le
l'appui
il
s'en
le
lec-
LA MKTAPHVSIQUE STOICIKNNK DK LA
teur
et
de
qui peut
le
le
pour
c'est
ou
tel
tel
PHYSIOLOGLX
<
ainsi dire
la
directeur
til
exemples
nettet de ses
point du stocisme.
le
mais pourtant
dont
faon
la
que
2^9
sduit, et surtout
dogmes
les
christianisme
ceux de
mieux mettre en
la fois
au stocisme
Providence, de
la
sto-
stocisme de Sn-
le
qu'il sait le
Le
la
loi
et
morale en
un
dveloppent
et
le
arguments
sentiment religieux.
se dtinir
la
philo-
la
stociens, et par
consquent
philosophie chr-
la
faudrait.
le
dogmatisme philosophique
hommes du
xvr" sicle,
et
la
rebelles
par
irrligion.
Avec Lipse.
rationnellement
dehors,
la
raison
fonde,
l'a
elle
le
christianisme a t
Le
la
ia
foi
l'autorit
apparat
ne
plus
vient
proclame au dedans;
au
la
que
dsormais
seulement du
et la raison n'est
et
la
raison
Lipse
et
de
a la gloire
Du
essai
que
de
celui
personnel.
conciliation,
mais
de .lusie Lipse,
Il
se scrviia
et
pour
il
tentera un nouvel
plus
pratique,
plus
et
ferme
liiicrairc
de sn propre exprience.
C H API TRI'; IV
240
exprience
Aprs
lui,
d'homme
le
aboutissant
avec Pascal
de
la
ii
la
la
commun
raison, s'abandonnera
le
l'autre
aveuglment
la foi.
CHAPITRE V
Le no-stocisme
nette
dans
Dans
ces
SA VIE.
s'est
Manuductio
la
deux
et
Phj'siologia
la
ouvrages,
substantiels
Stoicorum.
en
Lipse.
cons-
comme
nul ne Tavait
de cette doctrine
du stocisme,
la
fait
avant
lui. ce
qui
fait
Tessen-
et
n'tait
encore
un
livre
bruit,
ou que
dans
le
spculation.
la
synthse,
il
l'on btit
dans
le
lecueillemeni du travail
Il
fallait
fallait
propice
s(jlitaire, si
l'preuve de
Du
du
vie.
la
philosophe
^'air.
que nous
c'e^t ce
et
ei
homme
politique
dsordres de
la
Ligue
en citoxen. en patriote
et
il
sa
doctrine dans
la
l.
il
lutte
n'avait point
politique;
chass de sa paii
vit
la
ie.
il
donstancc, mais au
stocisme
le
en chrtien.
essaiera de vivre
moment o
avait
dificiles,
maux de
sa
il
mesur
la
bien
lor.sque,
l'exil et
cri-
pense atteignait
16
CH API tri: V
2 12
il
il
fit
un
Physiologia^ mais
diictio et la
alors
un
livre avec la
Manu-
de
ment
pratique
la
Plus
stocien.
du stocisme de Du Vair;
l'volution
la
il
il
dans
Du
Vair
la
semble parcourir
lement
bien que
si
chemin que
rebours le
trace
le
ira,
il
si
magistra-
exposera
il
le
no-stocisme dans
thtise tous les
niste et de thologien, et o, se
que
ses concitoyens
la vie lui
catholiques
mnage de dures
il
sa conscience,
demande.
Il
loppe dans
la
traduit
le
Manuel^
on
morale
la
sto-
si
il
peut constater
permettent d'tranges
se
le
le
commente
et le
la
dve-
sante de
philosophie,
sa
troubles de
la
guerre
rt
de tous;
il
civile,
de
la
la
masse,
qu'il
ddain.
Il
faut
et d'agir
et
rsignation
accepter,
s'y
Il
dans
il
le
dans
les
et
les situations,
l'me des
stocienne.
Les
circonstances
se trouve sont la
dure nces-
puisse sortir.
lutte,
la
dans
vit
cherche comprendre
individus et de
pratique
la
il
complte l'uvre du
et
il
si
et
mauvaise dont on ne
DU VAIR.
apprenant
sible,
s'y
soumettre
KVOLUTION DK SON
en tirer
et
celle
naquit
A'air
de l'loquence.
intrts et ceux de
le
mai
Du \ i\\\\
lut
d'Anjou,
le
toute
(k' n'est
spciale
aprs
Du
la
Jean du
\'air.
d'introduire dans
le
cela
et
eu
et
la
succes-
Trs
1^2;.
du duc
et
il
voulut rcompense"
sans
niait re
frais,
les
des requtes
bien
que
ces
ce
moment-l fortune
vinrent
les
revers,
et
laite.
son
fils
dur contre-coup.
aprs
la
procs fameux
Mdicis
une chaige de
\'aii" ait
allai res
fut
qui
roi
prosprit,
Guillaume en eut
de
il
pas tout
du
THotel,
et
science des
il
Catherine
de
services de ce serviteur,
ordinaires de
un avocat connu de
duc d'Alenon.
la
d'une famille
??<'),
au sujet de
les Jsuites,
procureur gnral
natale dans un
sa ville
sion de l'vque de
Mais,
l)u \'air;
faveur
que
(i).
actif,
vie
la
qu'il
le
Guillaume Du
que
24>
Sr(Jl(:iSMK
du philosophe
la vie
il
et voil
- SA VIE.
les
lformes qu'Henri HI
magistrature, se
vit forc
et
essa\ a
de se dmettre
utiliserons, pour celle partie biographique qui va suivre, Texccllent (uivrage de M. R. Radouant, Guillaume' Du Vair, rhomme tt
i\j/\i/tur, auquel nous renverrons souvent le lecteur (Paris n^i).
(i)
Nous
{2)
i.
cTios
mnag
d'autres fonctions.
ordres mineurs,
les
si
Son
oisif.
avait
Il
il
actif,
got de
l'action,
pratique,
et
ne
l'uvre puisqu'il
non point
formation
sa
lui le
il
ambitieuses, mais
dans
il
(i).
se
vues
intellectuelle
qu'il
faudra
Il
chercher
le
est difficile
ses
Il
la
la
aurait
il
En
nous
illustres; peut-
en fut-elle
la
cause?
il
partait
pour
le
il
tait licenci
en dcret
(2).
et
En
commencer
s'y fixa
son
le
fit
fait. Il visait
plus haut,
il
(2)
Cf.
j'biil..
chap.
II.
voulait jouer
(i)
la
le
un
rle actif
dans
prouve, puisqu'il ne
SA
requtes depuis
l'accs.
Il
l'iIVOUTION
VIF.
pour suivre
rien
fit
VAIR
DI'
janvier
i5
iSyS.
en aurait
lui
facilit
de 21 ans
l'ge
245
la
le
SON STOICISMK
I)K
la
i'.
point
trouve donc
commode
homme
nte
mais,
d'abord que
form, en
tous
les
que
d'iui
prince auquel
n'est
il
l'on
son enthousiasme,
le
homme
jeune
ne voit
le
aprs
et'et.
la
Monsieur qui
paix de
voulait,
Il
cour
la
Du
et
tout
le
de vastes
roi.
le
et
lui
avait
assurait
nobles projets.
la
gramme
l'me gnreuse
fallu
pour
et
un
sinon
cela
T^videmment
reine Elisabeth.
la
tait beau,
et
tait
le
pro-
homme
de l'excuter.
Il
et
moins un diplomate,
hros, du
comme
veille: et
scrupuleuse,
la tin
la
chez
ses actes,
le
contraiie: incapable
il
contredisait un jour
lui justifiait
Il
pour
Du
I)
satisfaire
\'air
leur
n'tait
et
du
III.
piopre
IbiJ.,, .h;ij\
reste
cupidit,
sei\ii"
un
(le
tel
fut
donc pour
matre.
Il
dut
cHAPniu: V
246
maintes
fois
n'tait peut-tre
cience tait
le
il
il
patienta, l'avenir
est-elle
paration?
un moment pourtant, o
arriva
Il
il
nom
du
on 'i\
nom
de ses complices, et
secrets,
Un
ce fut
le
aventurier,
duc d'Alen-
comme
le
duc de
se
Or Du Vair
mme un
fut
la
ces
du Conseil,
besognes louches.
duc tenait
le
faire disparatre.
le
tait
il
faillit
Il
jour tre
Champvallon que
le
certain
Du
Vair
une
lettre
qui,
sous prtexte de
le
presser de
par
guet-apens. Cette
pour
qu'il
Du
la
avenir.
fois,
un
comme
il
(^f.
ibid.4 chiip.
et
m.
DU VAIR.
SA vu:.
H SOLUTION
DU STOCISME DE DU VAIk
PHASE lREI>ARATOlRE.
Du
l^n i5Ni.
\'air<jst
pour un temps
alors
malgr
tout,
STOCISME DE MODE
donc de retour
politique
vie
la
Paris.
lettrs
uns,
les
il
Il
d'humeur
abandonne
avait
fait,
retrouva les
gaie et facile,
faut
il
11
dont
un milieu de
siens,
247
et tout le
les autres,
Morel
De
lui.
nous
de Jean
de
etc.
telles
le
salon
et
^'air
sa
s'il
moins
tout au
Du
les lettres
de quoi l'adoucir.
In
premiers dveloppements
On
remarque, en
crivit aprs la
Thou
etfet,
dans
les
Comment
se consoler
Il
le
(i
et
qu'il
de Christophe de
celle
Mais
(i)
cette raison
OJcl Turnbe.
de 3o ans.
(]f.
il
lils
Othoiiis
7//////////5 (I.utetia?.
le
stocisme sa rsignation
faut en ajouter
du grand
i582).
chapitrl: V
248
combien
le
oratoires
n'avait
vraiment stocien.
d'abord
rhumanisme
fallait
Du
la
la vie
le
compris
avait
et
sa
la
maladie vint
Au commence-
les siens.
de
mnager son
peste, et
la
comme Du
Vair avait
il
une
profonde affection,
si
partagea
il
intitule
qu'il
essayons de saisir
le
nettement
l
stocien s'affirme.
la suite
De
veilles.
cette
puisqu'il en est
(i),
Tpreuve
cette
bien directe
tait
Du Vair
soulagement
il
la
qu'un
En
voua dans
ses
une
souci de
le
sa souffrance; c'est
la
Il
logique un
en se persuadant que
la
marque de
la
faiblesse de la nature
stocien chrtien
contre
elle.
ou plutt no-stocien, ne
Kt dj
il
bauche sa thse de
sion
d'un
dont
il
(i)
r-
comme une
humaine que Du Vair,
Cf.
que
des problmes
le
se rvoltera
la
pas
Sainte Philoso-
dveloppement
et la
discus-
fondamentaux du no-stocisme
0'4 'juin
i<">24).
le
defunct Sieur
Du
Vair
VAiH.
Di:
SA vu:.
les
c'est le
le
poison
et le
tirs,
nous
tous
a fait
jours au gouffre
de
la
les bienfaits
maux, mais en
voici le
c'est la
les
que
<
faire
Du
les
perdre
a valu
remde
249
le
en
il
le
pntr
sens
quand
aussi,
c(eLir:
le
il
essaiera
plume
dveloppements stociens
les
si
familiers
tous
ses contemporains.
la
lecture
laquelle
il
tout particulirement
tait
dvouement au chevet de
profond chagrin en
septembre
dire en
la
1
sa
monti
et avait
mre malade,
tant de
qu'il priniva
un
Klle
mourut du
dans des
reste
l'n
deuil
de celte
forme.
Il
chapper
n\n
la
est rien.
contagion de cette
mieux honorer
reste
postrit un
p. 71
la
est trop
mode
mmoire de
morceau d'loquence.
loppements courants
(i)
Du Vair
qu'il
faut
et SCj.
littraire:
il
croit
du
sa s(eur en laissant la
Il
reprend donc
les
dve-
Du
T.i/r
(l'ari>.
K^a?),
--'^^
CHAPITRE V
cour en
beau
forces de l'me et de
Sous
peu
la
ressemble
la
sage, et c'est ce
qm
Du
de
d'onginal.
par
le
raison, etc.
,1
cours, que
humanistes
et n'a rien
fout
vie
me
que
de
la
dgage
chrtien et de
va se produire vers
1584.
PREMIRE PHASE.
LA Sainte Philosophie
pre,
or e
et
sen.ce
comme
qu
tl
dun
P-s,
.
il
ne pouvait
le
foire
que contraint
avait
rot qu.
avait caus sa
prtait serment,
ruine,
il
et
le
n'accepta que
(i).
d'assez ingrates
besognes, tandis qu'il
aurait pu, .8 ans, avec
une situation
r
"
t,.sfo,t.
raisons
Pourquoi ne
qui
'amertume que
(
Cf.
l'accepta-t-il
peuvent motiver
lui
pas
et
quelles sont
Radouant, ouvr.
cit,
chap.
v.
DU VAIR,
SA VIL.
quipe politique; de
rabattement
l'autre,
des
et
dterminant de sa conduite,
France ce coup
revers
avait
il
sur
jet
dont
clair et avis,
d'ceil
pour
donc
attendit
Il
de patriote, utile
faire ceuvre
ce
moment
et
de
l'tat
la
Faction n'tait
temps opportun
il
motif
l le
il
point venue;
fortune qu'il
peut-tre
et c'est
ressentait
qu'il
de
2?I
et
bonne.
et utilisa
paraphrasa
Il
Consolation
de Meaux.
un
s'y est
amus,
Ksprit est
le
esiendant
mesme un peu
loppements
Ie^te
et celui
nanmoins
qu'il est
trouvait alors
suivre
essais
de style,
(i) Cf.
(2)
eil.
Il
du
boutVes du
ceux
Saint-
etVet la
la
nasvc
des dvefaite,
il
dans lesquelles
se
ailleurs
Saifile Philosophie,
ouvrage
ce
moins
le
premier de ces
pour exercice
a
suppler en
aiu'^i l'ait
pai'iiculires
("/est
et
quelque tems
Hm)!>.
les
appiit
il
d'assez prs au
Ma plume
Cf. Siiintt-
de
et
^pie le choix
a choisi
Mditation.
prface
cette
moins agrable
exera
s'y
l'aueur.
qui dut
2)
il
donc tch d\
Il
d aux circonstances
l'piiie
comme
prface,
la
Sans doute
qui
dans
dit-il
oratoire, puisqu'il
que
la
et les offrit
Il
la
l'art
Psaumes de
les
PliilDSopliir.
de-
Li I^intince^ d. de l)!^.
.'aulheiir
Monsieur son
Pero.
vu.
CHAPITRK V
mains
fa\'orablement
tesfois assez
rude
rimpoiirveii, toute
...J'eusse bien
et
recueillie...
plus
et
mon
prvenu
retir.
Mais
la
Ce
louable.
si
Du
cur, que
non, ce sont
vnements qui
les
l'ont
amen
l, et
comme
il
mdite sur
il
style.
de sa nature dchue,
relever par
malheureux,
le
et
est
repentir et
qu'il
Pres
premiers
pnitence
la
le
conso-
et
est faible
cause
il
succdant pour
Dans
de
Du
l'glise,
interprt
chrtiennement
vnements.
est
plus qu'
le
prouve.
saintes
lettres profanes.
des
tomb par
sa Providence,
La Sainte Philosophie
lettres
les
il
pour ceux
esprit
dogme. L'homme
le
il
que
alors
mais
sa
rsument tout
se trouve
Il
ple
j'}^
mdite en beau
des
par force
lation
comme
en
vie a
n'est
sait se
et la soli-
ma
condition de
loin
cela
fut tou-
il
le
La
ne restait
les
DU VAiR.
SA vu:.
i:\
DEUXIME PHASE.
La
foN
son stoicismk
i)i:
20?
du Manuel
Tradiictioii
L'exprience va montrer en
la
oi.r
morale pratique,
la
Du
chemin de
\'air le
et le
chercher du ct de
elVet
le
l'adapter
duit;
il
Il
tourne donc du ct
se
je
un code pratique
le
et clair
l'art
leur
donner
il
dans
et
se jeter
Je Tay
Puis, pour
dit-il.
sagesse paenne,
la
chose que
crivit
comme
membres dvoys de
du Manuel
et le tra-
les
la
mle.
Il
il
et celui
le fit
en silence
et
actif,
il
se contenta de >iger
de se former l'loquence.
Il
coute alors
il
nous
laisse
deviner
le
grases
rle qu'il
ci
il
et
nous expose
va jouer. Les
laissent
pi'voir
les
dsordres de ra\enir.
(i)
M.
\ iclor (iiraud
propose de
dvx^anuel {Rcv.
Ilist. Litt.
et
(2) Si la
fixer
de Li Fr., avril-juin
ujix't).
Cf. H.
Kadouant,
44.
celle
de
la
Philo-
CHAPITRIi V
2?4
la
en suivant
le
avait
il
Forc de
croit se
Il
et vient
cependant tant
faire la guerre,
en
de
d'in-
en est
il
Parlement
le
le
les
rsiste,
charges
royaume
du
ensuite
un
orageuses o
roi,
et
de justice.
lit
Parlement
le
Du
lutta
de reproduire
essa3'a
il
sauver
France
la
Vair assista
ces sances
courageusement contre
les
de
la loi
donner
hors
On
pense.
la
contre
le
y sent un
bon
plaisir
Du
et
qu'il
dfenseur
Vair ardent,
d'un
le
ils
roi,
le
d'une
de
l'absolutisme
volonts par
fallait
il
et tout prt
aban-
Certes nous ne
mais plutt
droit divin,
la
rigidit
d'un
mire ligne
les
lois
comme
de
la
lgiste,
pntr de
ordonnances
ro^'ales
sont
mortelles
les rois .
L'homme, qui
se
rvle
travers
ces
exercices
d'lo-
point
lorsque
sera
Parlement, aprs
somm
Mais
si
la
capitale,
de quitter Paris.
Du Vair
sut,
DU VAIR.
pendance
SA VIK.
fermet,
et la
constance dans
En
tait
si
pour que
la fidlit
temps,
crit
comme
de
un discours
des uns
il
dgage
des autres.
et
dont souffre
la
Il
France;
(i
le roi
faute et
la
cilier les
roi,
irrit
les
devoirs
faut,
dit-il,
et
de part
sacrifices
homme
sur
tenace!
l'tat
Du
les
autres,
b'autre
responsabilits
est
impuissant
le faire,
et le
mot,
il
la
faut rcon-
les
catholiques dvous au
et
d'autre.
Beau
et
noble
et
d'esprit des
ne
misme
il
En un
des
les
et
les tats.
barricades
les
catholiques ligueurs
faire
mme
si
par
res-
la
il
entire; en
assez indpendant, o
>,
Parlement
le
Parlement
roi
compagnie tout
la
le
envoie au
l'on
rle de conciliateur
le
les
testant de
il
de jouer
et
bien au stocien.
\'air insiste
2??
l'effort,
aprs
5N(S.
SON STOICISMi:
l)K
sut.
il
qui convient
KVOLUTION
la
paix,
bien excuser
fallait
les
uns
et
part,
il
avoir peu.
les
ont rpt, sous une autre forme, dans toutes leurs prfaces,
un
l'homme
idal irralisable?
(i)
Cf.
Du
Wiir, dition
lio
III,
n'n'?.
p. '"i
siii\.
CHAPITRE V
56
compromis,
et
du duc de Guise
la
Du
et
pas.
n'abandonne point
Il
optimisme
inlassable
rle
dans
ment complique,
Du
de
Son
lui fait
La
se jouer.
et ce n'est
que d'avoir su
^^air
le
drame qui va
le
la
n'eut point
comprendre
et
voulu
qui
et
mme
inutile et valut
la
Parlement;
il
bon
le
prison plusieurs
manquer
lui
le
directement avec
ge entre
part, et les
l'autre.
qu'il
membres
Du Vair
avait su
relles
et
le roi.
se
Il
mnager dans
et
sut
chan-
la Bastille,
d'une
deux
les
et cela
partis,
parce
sinon de
de diplomatie.
il
ne pouvait plus
et la Ville,
uns
inutiles,
les
dvouements
est
sympathies,
prudence
les
les
Vair,
traiter
Du
pour
n'tait point
la
rsister, sa
dmler.
malheureux Parle-
la
le
grand
le
ment qui
tout jamais,
les autres,
mme
belle nergie;
Rome.
il
leve de subsides et
ce
Aprs
Il
la
plus
flat-
refusa.
Tout en mnageant
l'occasion
tmoin
tenir tte
fameux
jour,
il
s'opposa cette
le
duc de (juise
DU VAIR.
dans
SA vu:.
KVOUTION
I)K
le
discours intitul
Supplication au Roi
gnrales
ides
qui
le roi
un philosophe optimiste,
rvlent
Mais
voici
que
les
et sujets,
promesse
malentendus
situation s'aggrave:
la
du
Du
roi.
membres
obissent
A'air reste
thoriquement
nous donne,
se rparent.
en
pro-
i3N().
conseillers du l^u-
se disloque alors,
une
Nous avons
dj expliqu
sa
lui,
Ligueurs
et les
et se
Paris.
n'y a qu'un
il
le roi,
nous
Il
o nous retrouvons
(i),
malentendu
2D7
prisonniers un beau
les
SON STOICISMK
pour
sa justitication,
au
de
livre III
il
Cons-
la
semble bien
casuistique,
et
les
mme
de
Il
trouve, en
la
travers
la
comme
il
fin.
la
il
ses principes
eflet,
avant tout
les
la tin
Il
il
en est
ne peut
les
rgir,
il
dier les
phase de
murs
les
la
fait
besoins de sa
les
les
devoirs
moyens
atteindre, et les
et
Voil pourquoi
la
vnements;
les
supporte
mouvements de
tudie les
la
mmes
regarde,
pour
de
Il
essaie
d'en
observe,
il
il
tu-
reprocher
lui
dre
les
si
l'on consi-
lui,
de thori-
(l)
CHAPITRE V
58
que
la vie jeite
Combien de
au travers.
Non, Du Vair
geant, ni
le
la
mais
stocien austre,
le
plir ses
ncessit qui
le
presse.
Or
la
qu'il
Du
Xn'w
point
le sent, et c'est
Un
pour
d'arrter
facile
pour cela
ni
qu'il
mme
temporise, attendant
agir.
vnement tragique va
cette fois
encore
Du
s'tre
modrer.
de
rapproch
du
le
lui
i^^"
Henri
protestant
dicter la
aot iSSg,
de
Barn.
et sa
du vieux cardinal
Il
semble que ce
efforts, partir
la
Henri IV converti
France.
et
de force contre
les
rempart contre
la
de
la
Seize
autorit, en
municipalit pour
?
Il
sait
aot 1589,
faite
Il
lumire
Il
faut
et
qu'il
donc que
Du Vair prononce un
la
donner plus
lui
qu'il
rappro-
Parlement agisse,
le
le
et le
remde
(i).
(i)
fhd., p. Thi.
DU VAIR.
SA VIK.
de conserver Paris,
le roi,
Du
fait,
comme
A'aii*.
et
Mayenne
2^9
Parlement. Ceci
et le
dlivre
mesnil, jet
la
t accus d'avoir
ner Henri
I\'
En
Paris.
i3()(),
prend
la ville. Il
et
(i)
m.er-
il
en a \ite raison
connat
il
hommes
les
sa
C'est a l'gosme du
des goujats.
et
encore combien
fois
empche M. de Lion de
veilleuse logique
bourgeois
il
lansquenets dans
les
parole l'Htel-de-A^ille
la
avait
en garnison
faire entrer
malheureux
le
et
prouve cette
et sait les
mener.
Du
durer.
^'air
commenait,
se
le
compte de
de
tte
l'ombre,
et
on
le
etVet,
surveilhiit.
il
faut reconnatre
choisi par
Il
Du
que
dut
entre
mais
il
avec Brisson en
et
ibiji
et
sa
moment,
tait
il
lui-mme,
leurs esprances en
n'avait
il
placer sa
dit
le
pariir de ce
suspects,
ce fut alors
ment. C'est, en
de
des
liste
la
tromp
user de prudence
il
Ligueurs pouvaient en
sur
comme
sujet
comme un exer-
comme pour
celte fois,
le
Mditation sur
les
Psaumes,
son importance.
et
il
de citoyen.
S'il
est
rpond
Certes,
thiJ., p.
(2) IbiJ., p.
(3)
(il
4.
<<.
IbiJ., p. tS.
CHAPITRE V
2O
peut craindre
pour
mais encore
siens,
les
les pires
Du
rconfort; et ce rconfort,
Ton
sa patrie,
Vair pouvait
Animer
en
confiant
Providence
la
dans
les
trouver dans
le
optimisme? Job
plus
les
De mme,
besoin de
et
cruelles
de courage!
capitale
la
comme
soi et
la
ruine
cdent, on sent que l'auteur se plat dvelopper les questions philosophiques dont
Du
occup.
Vair,
c'est
peut-tre
deux
qu'il
homme
parce
la
sut
qu'il
nous donne
sime priode de sa
le
ments auxquels
en
est
de
vie, celle
en
merveilleusement
allier
philosophie intressante de
la
TROISIME PHASE.
La Constance
un penseur,
les
la troi-
Constance.
LA Constancc
date de
effet
et
1694; par
les
semble avoir
vne-
t crite
590.
C'est l'poque
du
dcisif et angoissant
que s'ouvre
capitale,
que
la
le
la
tions de
la
Constance.
Du
sa
Vair rap-
problme du Mal,
il
il
future.
cier et peut-tre
qu'il
de
discute
Lipse
moment
Mais ce qui
de tous
les
le
il
raisonn
DU VAIR.
SA VIE,
26
les
il
mme
Telle est
la
ne
il
pas dans
le
Constance. Dans
la
est
lui
les
se trouvait alors
qu'il
et
Du
^'air.
ne pouvait point en
il
eflei se
temprament.
se
Il
clectique, et c'est
point,
pratiquer
son originalit;
s'il
stocisme en
le
l'abandonne sur un
le
il
donc
mit
par
et
et
la
mesure
lutte,
en plus pre
Du
\i\'\\'
qu'elle
il
lui
et diflicile.
ne peut plus en
elVet
tions
mcontenter
de sa
vie,
uns ou
les
et
il
peut-tre
les autres, et
importe de rappeler
ici
mme
au
pril
fermet de sa
la
conduite.
Le
Parme; on voulut
seul
s'\'
ainsi de
opposa:
les
la
c'tait
mcontenter
puissants dans
contre
le
les
\ille.
et
IbiJ., p. 332.
T^spagnols.
ils
tirent
il
\'air
risquait
Pa preuve en
(i)
et ces
est
Napolitains
du duc de
et
contre celles
D'autre pat,
ils
se livrent
de
CHAPITRE V
252
vritables reprsailles
Brisson
Du
fois encore,
Vair
pendus dans
et
subir
faillit
et
mme
le
mais
sort,
d'entamer
Navarre
moment
Ligue
est
(i)
temps
tait
cette
comme Du
rebelles,
il
les
la
de
mmorable.
de terreur pass,
ceux de
eut, cette
il
lui conseilla
Puis, ce premier
basse du
salle
la
la
la
Vair
les
paix adresse
un chef-d'uvre de diplomatie.
faire le
y va de sa dignit de
et cela se
roi,
comprend;
Du
Vair trouve
uns
la
autres
et les
Du
sance tacite.
paix;
et
Du Vair
Mayenne
la
c'est
reste, les
leur
qu'ils sont
Mais
l'intrusion de l'Espagne
sup-
la France, de
en France.
mme
Soutenir
celle de l'Infante,
un vritable danger.
va s'engager de plus en plus vive. Les Espa-
la lutte
ce
un Prince
a la religion
le
bout de ressources,
honneur, sa sret,
marie
dmontre
doit son
faire le sacrifice
force,
dmarche quivaudra
solu-
aux J^ats
la
prcipiter les
candidature
officielle
vnements
de l'Infante.
et
propo-
Mayenne
hsitant flotte entre les uns et les autres, suivant qu'il y voit
quelque chose
(i) Ibid.^ p.
(')i4.
gagner.
Or Du Vair
veut, cote
que cote,
DU VAiR.
SA vu:.
l'i'volition
se servir
pour
et
du Parlement,
Du Vaiv
Sur
taient indcis
comment.
et voici
passait aux
qu'il se
ne voit qu'un
il
membres
opra ce miracle,
remarque
la
cela
2fj.->
le
son stocisme
di:
Grand'Chambre,
une
runion
gnrale
d\n
et
la
aviser
Mayenne.
Cela fut
Mayenne rpondit
fait, et
Parlement
tion au
le
Ce
temps,
et le
Mayenne
il
le
droit
trop proccup
fois,
perdit, avec
le
donnerait satisfac-
qu'il
oublia
la
notion de
la
date tixe
lui (i).
mmorable, Du Viv
\-
hommes
faire aboutir,
cette majorit,
il
fallait lui
demandait de prendre,
comme
faible. Or
Saliqtie
\'air.
obtint de
(2)
fallait
gagner
grave dcision
les
qu'on
crainiifs,
la
l'assemble
loi
salique
s'tait lait
cite,
chap. \iv,
p. 041.
ou
et
se
le
lui
grande
rveillant
qui
kadouant, ouvr.
Cf. dition de H)i5,
i'A'.
la
rien craindre de
Du
cassait tout ce
(i)
il
mais qu'i-
rassurant
ainsi,
ordonnait de lespecier
et
lui,
Assemble, lu
loi
et
des consquences de
indiffrents.
de
festait
des int-
qu'il s'agissait
craindre
et
fameux
de conclure
ferait
aux
5//r
arrt
la
les
/.i
qui
trve,
l'.lals
ou
CHAPITRE V
04
pour
ailleurs
tranger.
Du
^^air
d'un
uvre de grand
ce jour-l
fit
ou
d'une princesse
l'lection
prince
patriote,
il
en
Il faillit
car
effet
mme
i3 juillet de la
le
mois aprs
la
Il
se
tromper sur
Il
la validit
de l'abjuration du Barnais,
geois de Paris
(2)
losophiques. Certes,
scrupule,
il
Du
ou
sincrit
Vair n'h-
de
foi
il
suit l
encore
mme mthode
la
le
bon sens,
et
il
sans
au-dessus de
celle
la
sa
les faits
23 juillet.
met
fait, et
le
et si
sitait
de
la
plutt
(i).
la
de l'Eglise.
lettre,
Il
la loi
est bien
de
la
conscience au-dessus de
dans
t-il
le
domaine des
affaires temporelles.
excommuni,
au temporel,
au trne, car
ri^vglise .
cette
le
cas
o Henri IV
serait
excommunication ne toucherait en
aux droits de
comme
dans
le
le fait, le roi,
domaine
si
Kadouant, ouvr.
(2)
Cf.
Du
cit,
chap. xiv.
rien
succession
note de
spirituel Fin-
(i)
la
Par contre,
sa conversion, est
mme
Aussi ne craindra-
la
conscience
DU VAIR.
SA VIK.
Reste maintenant
265
le
Du
d'Henri
I\'
rage.
Il
entre
le roi et
La
Paris.
\'air v travaille
Brissac pour
capitulation:
la
il
mme
fait
roi
plus.
portes de
les
blanche,
il
prit le
de Cluny. L.
l'htel
S'apercevant
l'ennemi,
trop
tard
qu'il
de deux
suivi
tit
il
avanc
s'tait
ou
des
trois
siens
au
milieu de
seulement,
tabli
la
il
parole.
heureusement par
sa cuirasse
Tant de dvouement ne
\i).
point
fut
inutile.
Du
couronnement de
pouvait trouver de
principe d'action. Le
civile, lui
Henri
dcmna
1\',
mme temps
il
ne
dnouement de
sur
obi l'ordre du
Chlons. Pour
le
mme
la
Parlement
le
deuxime
Du
lois,
\'air.
Il
drame, de
meilleur
la
guerre
intidle en
Chambres qui
avaient
roi, et
carrire o
ses desseins
raison.
ce
^'air eut
la
philosophe, de\enu
et
les
homme
politique, pourra
meitie en pratique
les
donner
les
nent de
(i) (^f.
lui
Kadouant, ouvr.
cite, p.
3;; et seq.
CHAPITRE V
206
QUATRIME PHASE.
Henri IV
cate
lui
de pacifier
celle
LE NEO-STOlClSME
la
Provence.
ambitions espagnoles
intestines,
Mais pouvait-on
tat.
remuant,
les
et
aussi
se croire
versatile,
aussi
la ville
donna
Henri IV
de crer une
l'ide
que prsida
Du
est ais de
comprendre
les Marseillais,
tra\'aillaient
Cet
sourdement
choses
tat de
Chambre
de justice
Il
pourtant de souplesse
et
fomentes par
la
En
et
mener
de perspicacit, pour
Du Vair y
merveille
fit
son
En
i5()8, la
seille tait
Chambre
supprime,
Prsident
du Parlement d'Aix.
Dans
ce;te
tre
cette
fois
Il
le
et
peut-
magistrat. C'tait
qu'il
fallait
fallait lutter
reprendre
nergiquement
contre des abus invtrs, refaire des lois pour les substituer
mille
encore
Du
le
\'aii-
fois,
il
Pour accomplir
le
jamais
pa\s.
ne
avait
le
fit.
promis
Du
que
d'aussi
le
graves
rformes.
Parlement. Plus
d'iuie
\'air russit
pourtant s'acquitter de
DU VAIR.
cette
ingrate
besogne,
qu'il
pronona
SA VIE.
et
si
VOLUTION
SON STOCISME
I)K
tudie
l'on
267
discours
les
^i)
cette
paroles
belles
chrtienne.
Il
rvlent
prche
administrs
ses
nanmoins un peu
se sent
Il
sollicit
un vch.
dans
ses lettres,
grande me stocienne
sa
prche d'exemple.
il
Kn
accabl.
principes qu'il a
les
surtout
et
ibn~
suite,
la
qu'il
djii.
Du Vinv
pas
n'a
fatigue,
se
librement
choisie;
la
il
se rsigne.
lui
mais partie
homme
en
mal; au
et
on
ma
paresse,
je
suis,
une autre
qui
rais
')
je la
ciit ses
le
humeur
l'atfecta
me
beaucoup
soustraire
CA.
do
premier
le
occupations
ordinaires
il
se plaint
le
des alTaires,
L'on voit
comme
j'ai
mais
I')25,
LtS jetions
je
sujet de la dsi-
la
mort de Lefvrc
ramizcv de
le
Je songe souvent
celte
et
pourrai trouver
il
diverti jusqu'aujourd'hui ;
remde, on
je
mais
mme,
tellement que
la vie
heureux amis de
adress
a dj
quelque repos.
il)
au
n'a
les
m'en ont
rer.
attend
partie
lettre
si
lui
s'attriste,
et
l'accroit.
ne sais
il
J'aurais presque eu
dans lesquelles
puis, dans
il
donc
souffre
ses
il
avait
il
d'une de
l^lus
et
ci li.ul<
.,^
m .mut es.
Du
l'.i/r,
>
(.1
"
Paris.
CHAPITRE V
268
Eh
bien
il
stoquement jusqu'au
moment o
fut appel
il
de nou-
l'gard
quand
ils
Richer
tit
paratre
ferme
il
tiques.
point surprendre
C'est
l'Hospital,
qu'
archevque
de
l'instigation
rponse
cette
mme
ce
la
Du
et
Du
Vair,
un
arrt de
Du
A'air, fort
Vair ne
ecclsias-
Hurault de
d'Aix,
le
Parlement
d'une main
traait
se laissa
fit
fameux ouvrage o
et
refuser l'abso-
fait
mort prononc
prtre.
on raconte de
Quand
les limites
colres
il
le
y resta
il
lui certains
sement en lumire
cour,
la
ce trait de
duc de Vendme,
et
il
un btard,
le
des biens de ce
chancelier
le
Aprs
de
mort de
la
lgitim.
fils
Chivern}^,
la
Du
opina contre
duchesse de Beaufort,
rendre,
mer
les
Du
encore, blma
le
dsir
la
roi d'avoir
roi.
cour prit
Vair prfra ne
le
du
pas s'y
voulu
amours avec
le
lgitila
feue
duchesse.
I
el
est
bien
que chose de
le
la
les-
documents, devaient
VAIR.
DT'
campagne,
regret.
non
avait
Il
se reposait avec
il
amis
ses
ne quitta qu'
et
Peiresc, Fabrot,
etc.; peut-tre
en
mme
effet
lettres
Il
nous avons
pouvoir
honneurs que
les
si
comme
je
C'est en i()i3
souhaits
que Du
et
de plus
tenace qu'autrefois,
et
le
Ace moment
portrait moral,
dcj,
d'tre aussi
est loin
qui transparat
on ne devait
Porbus
bout
(i).
sique que
et enln
heureux succs
il
nos amusements
et
jouir.
comme
la
lisons
desquels
Pcriei-,
du jardinage. Nous
faisait-il
\'
269
maison de
loin d'Aix, sa
cette
L,
SA vu;.
ph\-
portrait
toile,
la
et
las;
une
physionomie.
malades,
cette
(le visage
Point
lueur dans
de
pli
les
trouver
trcjp
tard
(2)
(i)
(2)
il
\'air.
ne
cette
cite.
les
que
lot,
les
rides,
honneurs
dsirait
fatalit,
plus
honneur de
Cf.
Du
comme une
dj
yeux
vinrent
ces
plus,
il
alors
qu'il
s'tait
charge e.xiraordinairc
CHAPITRE V
2-0
de pacifier Marseille,
et difficile
aucun
n'ajoutent-ils
Lorsque
aprs sa nomination,
lui
nouveau
se retira alors
changeante de
novembre
le 2 5
la joie
clotre des
cour revint
la
bon gr mal
le
reprocha
lui
gr, sacrifier
homme.
d'honnte
on
le
1616,
il
les
abandonna
Bernardins o
faveur
la
Tout
sur ce point.
comme
peu de
le lui
ce
c'est
encore donner
qu'il sut
leons de droiture et de
temps
qu'il
y sjourna.
Il
la
cour de
le
la
pair;
et
juger
le
belles
rang dans
il
reprochrent,
Ses ennemis
la
011
et
zle religieux.
duc
son caractre.
la vie
dut,
dans
comme
la cour,
trait
sceaux
les
en et t tout autrement.
il
il
moment
d'nergie,
lette.
Et puis, ce
rage,
il
dont
fut
point
s'il
point
le
trsor et
eut quelques
moindre de
l'objet.
moments
la
favoris,
les
les
de faiblesse,
les
grands
protestants menaaient
merveilleusement jouer,
la
situation.
pau-
les
injustices
l'homme de
un
nombre
sans
abolir
faire
et
s'il
qu'il allait si
^ air
difficults
incessamment
rgnaient
certes,
malgr des
Il
fils.
n'est pas l le
dbile,
il
son
le roi
le
ne fut
temps
dilapidaient
l'tat.
le
Richelieu
rle de politique
tait
mieux que Du
DU VAIR.
Du
mieux
Vinv et
vque.
Il
temps de vaquer
fait
de
i()o3
ces charijes.
Tonneins des
rvcch de Marseille,
jamais
demand,
les
protestants
pour tmoigner de
et
fut pris
il
i()2i.
qui
si
lui est
fonde
touchant, o
il
comme
l le juriste stocien et le
tique.
Il
part
On
retrouve
ce caractre, disons
que
I)u Viv
aussi
du stocisme tour
prit
la
si
sage chrtien.
(ii,
un sentiment de pro-
et vraie justice
ne fut
il
droituie de sa
la
la
un mois
le
mourut en accompagnant
Il
ou
livres
ville et rendit la le
27
magistrat
mais n'eut
de Lisieux.
celui
le roi
simple
linir
obtenu en
avait bien
SA vu:.
tour deux
qui
altitudes
du
celle
sto-
la
Ligue
il
celte attitude
et qu'il
est
exprima dans
garda
qu'il
celle
<A)!istdncc.
la
ments
comme
qu'il
des
cras
la
et
vne-
Du
air
dans ses
dernires annes.
Mais
cette rsignation de
la
Du
V^iir,
dans
la
dernire phase
rsignation stocienne,
il
s'y ajoute
un lment nouveau.
nements considrs
(i)
pour stritr
.i
l'hntoirg Jf I\in-
CHAPITRE V
o--)
la
c'est ce
dfinitif,
le
Du
dernires lettres de
la vie
il
si
Vair.
affaires
les
a de plus
perdu
ressort
le
On
encore
la servir.
sentait
vaguement
dirait
amour
la
est
France
perdu
n'espre
plus puissant
le
il
les
amour
pro-
en danger de mort
est sauve,
que ce devoir
lui
mais
il
doit
cote, et qu'il
le
dans
du philosophe dans
la vie
la
Sainte Philososes
Et
voil
pourquoi
la
philosophie
nous
la
comparons
incomplte
si
riquement dans
la
qu'il
celle qu'il
Sainte Philosophie.
expose tho-
CHAPITRE
LE stocisme de LA
Le plan de
expos de
la
la vie
VI
SAIXT1-;
PHILOSOPHIE
c'est
un
La morale des
stociens.
Du
le
vritable et de
mpriser
les
la
ciments,
ia
Constance de Lipse
foyer efficace de
la
vraie force, de
sagesse humaine...
la
la
chaux de ce
Les
la
lettres
vertu
il
ne faut pas
Nous ramassons
les pierres,
vieil
de
difice
la
philosophie
sous-uvre
les
Lipse
(i
et
et
dans
chez
Du
dmons, avoir
tre Dieu, aussi
fondations...
\'air:
par
Comme
Paens
les
lisons-nous
,
j'ai
vu
R^me
en ce petit recueil,
j'ai
pris peine
de trans-
(2) Cf.
I03).
beaux
(2).
(i) Cf.
(Rouen,
les
l'honneur de leurs
chez
tomus
.i
quarliis, p. 514.
Monsuur
son pre
CHAPITRE
^74
Du
\'air
va donc se servir de
pour
tienne.
Il
admir
a fort
Tme
de
(i)
la
la
VI
la
philosophie en
C'est pourquoi
la
purgation
la
et
qui
perfection
morale dans
vie
Sainte
la
Qu'est-ce en
plein
le
que
effet
fin
ou plutt
lui
le
dveloppement de nos
la
vertu
et
Du
facul-
du bonheur qu'avait rv
cleste,
d'une
me pure
et
notre
innocente,
Or
morale antique
Du
le
la
ts,
et
tout ce qui
c'est--dire
la
Tme de
et toute
cette action
souffle
bienheureuse
divin de
la
grce,
et
il
(2) .
longue
date par une vie innocente et pure. Les curs purs seuls
les
les
curs
sains, ceux
comme
l'ont cru
bon
Gomme
la
volupt des sens ne se peut bien gouster que par ceux qui
ont
le
corps sain
d'esprit,
et
dispos
flicit,
ne se peut
entirement percevoir que par ceux qui ont purg leurs mes
de toutes vicieuses cupidits
Avant d'atteindre
de Dieu,
(3)
fbid.
possession
nous mettre en
(i) Cf.
(2)
il
(3).
tat de
STOiciSMi:
Li:
en vitant
le faire,
la
le
la
di:
saintk philosophik
27?
)>
Du
corrompu
tilent
est
la
la
humeur
le
Puis
la
esveillez
et
les Stociens,
fontaine du pes-
Ce qui nous
entretenue
et flatte,
se
vie la passion
L'alVec-
enrage
et
le
dsir que
timer en ce
monde que
et
l'ordure
et
de Chrvsippe.
le
reste
excrment de
du monde
du Portique, mais
Du
^'air fait
le
la
n'est
tel
semble
lui
tre
fol
dsir de
Zenon
plus que
cause occasion-
seul constituer
prcepte qui
p. 7.
(2) IhiJ.. p. 6.
Vabstiiic
stocien.
IhJ.,
le
L'homme
(1)
terre
passion.
la
la
mouvement dsordonn de
toute
disciple de
du jugement
dans l'me
et dis-
la
et
(ij.
et la
la
chercher
comme pour
lui
nous
gaste et
source
naturellement
doit
muc-hcr sous
la
il
vaut
conduite d'un
2-6
CHAPITE
donner
mords en bouche
le
L'homme
Or les anciens
ralit, justice.
Du
que
lui
ainsi
positive de la morale.
ment
VI
vertus,
les
partie
lib-
il
se
temprance
la
en
est
effet,
l'authorit et la puissance
de cette
c'est--dire
saillent et drivent
tous
comme
malheurs
les
sale
d'une vive
et
me
et
nourry de luxe
subtil
les
sens
engourdy
et
voyons ce
comme
loisir , et
les
que
voix de
raison
la
en notre
comme un
si
venin
endormy
devons chasser
le
semble
il
s'est veill
membres... De
amour, nous
fol
d'o
et
dtester
le
l'appelons pour
si
par rcompense
officiers,
de
amour
la
s'est
il
ce fol
originel,
((
du pch
Mais
effrne concupiscence
et
que
affections
comme
tous
chez qu'
lui
les
peindre
et
peigner
plus
La
voix
l'humanit
entendre
jonction de
comme
la
et
de
chair
demander
comme
tel
son
fils
i5.
(2) Ibid., p.
iG.
la
con-
lgitime intemprance,
(i) Ibid., p.
la
dsordre, de se
l'homme d'user de
d'une
pour
la
loy
'
LE stocisme de LA
pour
divine,
du
tion
fait
mariage
comprendre
efficace
dans
a d'lev et de
cette
d'autres
tant
le
le
voulu
il
rejeter
il
de religion: o
particulier,
Mais
et
rendant en quelil
luy a donn
et
de volont, une
n'\' ait
il
vilaine friandise
dont
la
Or,
ces
fine tieur
tesse
l.i
Je folie
qui
la
d'authoritc
et
faut
infme
monstres de
.
cite
Du
\'air
Phi Ion,
puissance
les Stociens,
tent
que
l^uis
commu-
qu'il
cette
c'est
que
et
les
gourmandise ou
la
rien de propre, ni de
est
ce qui
nion de foy
par
Dieu ayant
nous
il
communiquer
parachever, luy
comme
concep-
moralement
perfections,
ce
277
En quelques mots,
tout ce qu'il
comme pour
est de plus
Du
chrtien.
combl l'homme de
encore,
en nostre chair m)
lent
SAINTE PHILOSOPHIE
(3) Ibui., p.
i'>
(4) IbiJ.. p.
17.
(5) IbtJ., p.
17.
3.
et
dangereuse hos-
(5) ;
la
colre cette
(2) IbiJ., p.
la
17.
si
le
Stocien peut
dire
CHAPITRE
=;8
VI
Tu me
veux offenser en
Dieu,
pour
et
que
et ce
le
(i) , le
Endurons
tout,
pour l'honneur de
salut
l'on appelle
il
mal
se
tournera en bien
ce qui d'ailleurs
trouverons doux...
le
ne peut
l'aime.
ajoute
Du
il
Vair, pardonnez
libralement, car
principalement
consiste
rveille de nuict
Le courage
en
ceste
du
gloire
la
charit
par
qui,
comme un
infectez,
les
Du
la
agite
ver,
ronge
le
de jour, les
(2).
est bien
c'est la
la
qu'il
tra
frre, parce
excellence
son
Si
Chrestien
laquelle
lui
pour
Vair
mauvaise fortune,
l'homme dans
celle qui
la
nous permet-
lgrement lorsqu'on
nous aura
,8.
(2) Ibid., p.
Kj.
(i)
le
cou-
LE stocisme de LA
entrevue parfois
pour
la
SAINTE PHILOSOPHIE
2-0
les Stociens,
ment embrasser:
fois
fait
mais
pu ferme-
qu'ils n'avaient
l'esprance de Tau-del.
pas toutes
C^e n'est
nous acqurons en bien mourant, que nous devons contemc'est pour l'amour de ceste seconde vie en
ner la mort
:
gnreux
que
tous
instruits encores en
du monde
peuples
les
rendoit plus
les
Or
nous,
ne croyons
et
Nous avons un
immortelle.
nous
le
L'exemple des
que
2'
semble
Du
avait fourni
libralit
dveloppements dans
Snque d'amples
Du
les
Pres de
il
possde
ri\<lise.
fort
et ses l\ntretiens
est
Dieu, paile
le
non seulement de
(i)
IbiJ., p. i\.
dit
Du
les
n(His en rendre
com-
et
des
ledit
faudrait rendre.
\'air ajoute
faict
et
trait
le
\'air se
bien
lOpictte avait
consquent
plus
\'air
et
La vertu de
dons
comme
vie future
si
>on propre
le
que
>,
le
le
bien
que par
donnons,
faici, se
charge
CHAPITRE
8o
double,
le
donner,
centuple
triple, le
le
VI
(i).
prononc pour
point de got
sens d'une
qu'il faut
soif et la faim,
pour
le
qu'il faut
murs
et les
mme
rejetter,
faut-il savoir
ne
il
ny trop curieusement
qui l'on donne
mes
imprudence,
mes pre
et
pieds
et
pour
ceste libralit,
Si je
le
pauvre
pour
faut
la
affecter
de faim
coustume du
Si la
austrement
Du
Tout
De
mon
le riche, est
une
Si je laisse
l'estranger
(2).
pauvre meure
un homicide.
est
ny trop
donne de
le
le
mais encore ce
nous vivons,
garde toujours
l'austrit,
seulement ce
pas o
Du
il
mon
mais
un lment nouveau en
spciale
comme un
celle
le
d'aumne.
Or l'aumne du
chrtien est
lui
comme
La
justice est la
quatriesme
hommes
et
un chacun
ne,
(2)
Ibid., p, 22.
ihid.
(3)
/^/^.,p. 23.
rendre
'I)
nous enseigne
la justice, c'est--dire
Du
de
Vair en vient
la foi
qu'elle
nous
LE STOICISMK DK LA
apprend
garder.
Ecoutons
de
hommes
nous;
donn de Dieu
(i).
consquent conduit
Il
de
grande
la
considrer,
cit
Ds
membres du
les
lors
la
corps,
et charit
\^)il,
lie
les
corps mystic
sommes
soleil
pour
les
en
interprtant
les
\'air
Du
son
tra\ers
\'air va
le
les
christia-
tout de
dpasser
le
vertus
la
\ie:
il
stocisme.
me
comme
l'amour de
attache
susceptible
la
de
la
volont divine
et
le
tous les
nous astraint
comprend
en lendant notre
la
la
Le
de
comment Du
les
et
en rsum,
nisme; mais
citoyens
nuuuelle
stociennes
comme
justice chrtienne ne
gage
comme
ce
la
mme
d'un
ii
fermet de nostre
et la
membres
communiquer
signifions Tasseu-
la charit. Stociens,
comme membres
foi
de se
y a plus,
aimer
La
a faite
entre les
foi.
elle est
faut croire,
il
la
et lien
promesse,
281
commun de l'amiti
aussi comme un gage
n^eud
mais
puisque par un
et
cette dfinition de
Dieu nous
grce que
la
le
SAINTK PHILOSOPHli:
il
faut
trait
bien saisir
ici
caractristique
forces.
(i)
Notie miseie
IbiJ.
et
notre faiblesse,
marque vidente de
CHAPITRE
282
tare originelle,
la
sublime de
la
Rdemption
piti
comme
la
VI
La Sapience
la
destremper
et
venin de
la
la
part qu'au
dre
la
dissoudre
et
Pre nous
Or, ce bienfait de
moyen du sacrement
l'harmonie rtablie,
nous avons de
Du
Vair,
resserrer en
de Pnitence, en confes-
justice de
le
seul
moyen que
qu'il
vie ne
pour manifester
nous
l'offense
et
ses cra-
sa gloire, et
est
dit
pouvoit contenir
Dieu,
Puisque Dieu,
misricorde.
recevoir
la
par consquent
et
rifier,
le
faire misricorde, et le
ayant
tel
Thomme,
cration de
dit Tertullian,
le
glo-
nous
a crs bien,
mal
(2).
la
Pres de l'glise ne
les fruits.
Dieu
fit
ses ministres de a
en demandant de
nous
communier
les
raison de ce sacre-
la
lier et dlier .
la
Le stocisme,
libre, plus
lumineux de
semblable, et
Du Vair
(0
ibid., p. 7.
(2)
Ibid., p. II.
Dieu,
le
l'tin-
rien
de
LE stocisme
contemporains.
ses
catholiques
la
D1:
SAINTE PHILOSOPHIE
complte
Il
283
le
les
terprter chrtiennement.
fait
Il
elle
est
accessible
communique positivement
et
Dieu
et
aux humbles.
La
pour Du Vair
foi est
cette
et se
le
elle
plaisir, qui
la
pousse continuellement
Le
2; .
la vie reli-
et le
(i) .
elle est
cur,
croyons fermement
Tin-
se
dogmes
naturellement se sura-
plaisir vient
rheurede
l'me contre
la flicit et
les
<
de
flicit
dernire
la
ennuis
chemin
mditation
commence
partie
de
les
et
l'oraison
la
et
morale no-stocienne:
dans ce
renforce
la
et
3; .
et
par
petit
c'est
montre bien
ouvrage un simple
programme de
vie chrtienne.
nous retrouverons Du
la
trait
Dans
\'air disciple
du
Portique.
Qu'est-ce
en
etiet
que
Du
(i)
Vair nous
IbiJ., p.
(2) IbiJ.
(?)
IhiJ.
2().
fait
le
Faction,
le
stocien, se
chrtien,
tout un
l'action
la
bonne, l'action
conforme
la liai-
volont de Dieu:
et
commentaire stuco-chriicn de
CHAPITRE
284
Tordre
pour
et
membres de
estre
ce
bas monde,
et le
ns servent sa gloire...
Il
que
VI
faut, tant
et
Il
office
en a
il
chacun
a appeliez
uns Rois,
fait les
ler
avec l'Apostre,
la
en
il
concert et
beaut de son
certain ministre et
Tout
cela n'est
note chrtienne
a fait les
la
le
les
leur a don-
qu'il
ouvrage.
naistre
mouvement
((
fait
que du
uns Prophtes,
les autres
cette action
harmonieuse, laquelle
(i).
intimement
est li
le
plaisir
comme
cde
la
toujours
toute activit
normalement dpense,
monde
(2).
dans
la fois
comme
contemplation
la
suc-
lui, et
dans
la
des tempestes
comme
quez
la
de loing
le
monde
orages du
et
et paisible
(3);
le
et
et les
lui
l,
tandis que
permet de s'unir
le
En
quelques
traits
(i)
Ibid., p. 27,
(2)
Ihid.
(3)
Ibid.. p. 27-28.
collo-
sage stocien, en
il
s'arrterait
Dieu par
pour contempler
que Dieu
la
la
grce de
la
prire, en
batitude de l'au-del.
vigoureux.
Du
LE stocisme de LA
SAINTE PHILOSOPHIE
cette
285
)?
inimoi
vie
telle.
les
qu'admirer en silence
ce
estre
mais ne
que ce
affirmer, sinon
par
les
autre perfection
monde,
et
(i).
que
Il
si
comme
La Raison
11
qu'il
Tune par
que Lipse
et
amiti que
au trsor de ses
Du
de
y a de
tablit
il
comme
l'cho
mo\en
thoriquement,
le
litendu
S^iinte
la
si
la
religion
mal comprise.
il
suit leur
vulgarise sous
mille aspects;
(i)
maintenant
IbiJ., p. yi.
il
et
\ ail'
la
ses
l'autre,
commode pour
chrtienne qu'aucun
vrit
la
de tmoigner ainsi
plte
en ce
et nets
lumire ce
Fesprance
contemporains.
et
grce
va
la
richesses clestes.
la foi, et
sens;
trs certaine
n'est rien de ce
l'utilise
s'est
il
se
CHAPHRK
286
la
gramme
et
VI
le
la
pro-
Sainte Philosophie^
prventive
joue
il
le
rle de
moyen pour
arriver
une
vie
Du
tre
le
dveloppement de
programme.
du monde
la
si
nires uvres.
goter cette
ne
et
lui
permit
ce
il
ne gota
donc point
vie
jamais ce calme
si
ce
Ne nous tonnons
domine dans
le
stocisme pratique
Il
flicit
dont
il
ses der-
lui a
point
la lutte
jusqu'au bout,
et
courageusement
il
elle lui
demanda
resta.
CHAPITRE
Du
poriancc qu'il
contre
heure
il
fut ml, et
moment o
il
la
donner dans
fallait
La
passions.
les
VII
vie
autres,
il
le lit
lorsqu'au
la
le
la
nature
les
uns
humaine
si
bonne
mme
le
et
et
avait
lutte
milieu de ce
dans
la
se jeter ainsi
courage au
se jetait avec
il
crivait la Philosophie
qui
morale
vie
la
les
politique, laquelle de
dans laquelle
la
un programme
le
qu'il
temps expliquer
la
gense de
son ouvrage.
Du
l'tat
d'bauche
de suite,
et
il
ne pouvait laisser
le
la
vivre,
moment
Que
1.1
et
sa
vie
prcis de
f
d'action allait
du
re>ie
lui
indiquer
le
le faire.
i.iJiiL-ii<.ii
du Manuel d'Kpiciie
ait.
oui ou non,
CHAPITRE
288
procd
la
fait certain,
point ce
qu'il tait dj
ses
contemporains
goust
gouverner soi-mme
bonheur. Autour de
ce
bonheur;
jamais
lutte
la
politique et
passions humaines
et qu'il
de cet auteur
(2) et
trait
les
ouvrage lors-
est
Il
VII
Du
fait,
subi l'influence de
si
bien
moyen
le
petit
le
l'art
de se
d'arriver au
malheureuse;
si
Manuel
le
anonyme dont
enseignait
(3)
par ce
et,
ait
(i).
amour profond
jamais
vertu,
la
la
n'avait
droiture
pour
lutter,
ment,
il
ne
il
fallait
fallait croire
accessible
la
vertu;
encore au bien,
il
fallait se
la
vertu, au
bonheur
les
principes fermes et rigoureux d'une morale naturelle qu'oubliaient trop alors les fanatiques dfenseurs
Du
Vair, form
comme
Juste Lipse
la
du catholicisme.
que
la vrit,
le
mme.
Si donc,
dans l'pret de
la lutte
mane de Dieu
lui-
politique, l'ambition
(i) Cf.
Radouant, ouvr. cit., p. 144, note 2. Cf. art. dj cit de
M. Victor Giraud, Revue d'Histoire litt. de la France.
(2) Cf. Philippe de Mornay, Excellent discours de la vie et de la mort,
iD-jf). 11 avait t chercher dans Snque de quoi rabaisser la prsomption qu'on a toujours d'obtenir en ceste vie ce qui n'y fut, ni sera oncques
depuis
(3)
la
Cf.
Le
trait
un
tel
I.A
chez
faisait taire
il
fallait la faire
les
passions
entendre a nouveau
d'l']pictte.
connu
un code merveilleux de
cela de
lutt contre
les
paisibles
mais un code
de
les loisirs
S'il
mditation supplaient
la
dveloppements,
l'insurtisance des
et
rgles pratiques,
temps
Ju bien,
pour
et se servir
plus vii^oureiisenient
le
et
les Stociens.
Le Manuel
tait
28)
il
mme
d'orateur,
Reprendre
lopper,
le
puis
le
Manuel dans
complter, voil
Or
et
qui sont
il
le
dessein de
Manuel que
la
Philoso-
l)u \'air
le
mieux
parmi
mme
ii
vit
ses
devoirs
de
une poque o
qu'il a jug
de ce
les rgles
de servir
la
cause qu'il
Malheureusement,
patiiole.
il
et
en matresses; l'important de
a se
dsordres de sa sensibilit?
phase de
la
morale pratique
la vie
morale
n'est-il
pas alors
sera en etVci
laquelle
Du
\'air
la
lui.
bonheur
et
que
les
premire
s'achemine
s(utle
les nianilcsia-
de notre dsir du
va
intgralement
Vinv
d'loquence.
trait, celles
Du
le
le
cet
dfend,
le
manifester,
le
manque
les
il
et
est
par
CHAPITRE
2qo
VII
en vue tout
ic}'
monde,
le
bas
selon
l'estre et l'agir
nature
droite raison,
que
stocien et dire
commande. En
comme
bien est
le
fait,
il
c'est--dire
(2)
la
ainsi.
faite, le
de plus excellent
ce qui est
Cette restriction
(i) .
nature
la
la
prenons
et
fins
avec
tandis que
,
la
comme
Avec
pauvret,
avec
la
de conclure ce
le
maladie,
la
des biens.
Du
Vair s'en
ou
il
Il
, et
ou
dpend pas de
ce qui ne
et
Manuel
et d'autres
Comment, en
bien.
du bien
faict
avec
pas-
dilemme
faut admettre
un
les richesses;
du bien
principe du
le
dpendent de nous
il
vrai bien
le
les
rejoindre
avec
fomenter
(3) .
cette distinction
mnage une
et
comme
sant
la
lui?
proposer l'homme
Ce
comme
fin
travail
(4)...
n'y fau-
employer
droit plus
chercher par
Tout
gueurs.
ce
On
vux
dbut
le
et
discours,
par souhaits
est assez
sent chez
Du
(i)
(2)
Jhid.
(3)
Ibid., p. 279.
(4)
Ihid.
'
ny
la
volont;
le
faudroit
Vair un
il
il
Si
effort rel
ait
des lon-
pour donner
la
somme
bonheur
le
Nous appelons
passion,
le
mauvais
Le point de dpart de
i) .
dit-il.
un mouve-
donner advis de
Les sens, en
et
confusion
raison vient
la
fait
la
passion qui
est
contrle de
le
et
puissance
Nous retrouvons
l'analyse stocienne de
la
sont souvent
ils
amne
de dpart de
Or
21 .
qu'un jugement
c'est ainsi
irascible et
recognoistre
les
etlet,
ennemi
semble
la
de remuer
la
plus srieux
et
la
bien et maintenir
les
notre bonheur.
ment
qu'un prambule.
La Philosophie morale
analyser
et la
le
29
de l'erreur
fait
le
Du
point
\'air
doit la thologie.
Nos
qui est
l'endroit
de rejetter
les
ou contraires
la
partie
cherche
son
moyens
a} se
(2)
Ibid.
(3)
Ibid., p. 283.
(4)
Ibtd.
sa
(4)
si
elle,
comme
conservation
en
l'h}
propres
puis en
endroit
o l'me
ou viter
ce qui luy
cet
qu'elle a d'obtenir
trangre au stocisme,
Ibid., p. 2X2.
ou
c'est--dire
(1)
partie concupiscible,
irascible,
les
la
Celte distinction
est
en
elVei
CHAPITRE
292
l'me
plus
de trancher
et
la
ou
c'est le plaisir
nous retrouvons
du mal d'autrui;
la jalousie,
Voyl, dit
encore que
Du
troublent
sditieux qui
Vair,
la piti
la
mais consenti,
que
premire bande de
cette
dangereux,
le
si
ne sont-ils pas
la
partie iras-
quatre passions
volont suscitera
la
qu'elle s'arrtera
mal
crainte d'un
l'occa-
si
le
le
beaucoup prs
stocisme
le
la
la classifica-
la
sion
en simplifiant de plus en
les difficults,
tons de
VII
c'est la
roue
lors-
ou
espoir
dj esbranle
grande vitesse
Voyl,
(i) .
mon
advis, ajoute
que
la
Du
ils
sortent
Tels sont
pour
ceci,
les
il
qu'un moyen
n'est
perfection consiste
volont, mal dans
dans
se
il
faut
un remde,
et
la
est bien la
(2) Ibid.
(i)
(2).
la
la
la
pas-
2o3
A'aii",
descrip-
force...
la
\)u
la
ne
qu'elle
min ou par
sens ou par
le
le
sommes
sa
qu'elle
proches
rejette
ici
les
fausses
Comme
^i)
suspende
et
morale provisoire,
et
Du
le
es
nous
texte de
devancer
le
qu'il
y aurait
le
rait
Du
\'air
pour-
avoir sa place.
Mais
il
de
faire sur
les rejeter
les
en notre puissance
dans
les
accepter ou
et celles
qui
la
facult d'adaptation et
d'accommodation.
alVection tempre,
le
nous pouvons
Si
rien dsirer,
ny
libres,
nous
IbiJ., p. 284.
(i)
IhiJ.. p.
it^b.
(2) ,
en
CHAPITRE
94
VII
comme
la
la
distinction fondamentale
temprance?
le
corps,
S'il se
comme
de viandes friandes
et dlicates,
tost
si
que
sance
La nature nous
(i) .
donnes pour en
les a
entretient
(2)
le
corps et
les
beaut
la
et les assujettit
c'est
que
c'est
malgr nous?
<.
nous
faut-il
la
Si
et
une
mais aussi
souvenir que
et res-
la
nos affections,
et
la
faveurs de
un
faire
rend propre
le
nostre puis-
non
c'est
nous
au bout de
l,
que ce
autre, ce n'est
n'est
quasi que
la
se passe de jour
Ne
Epictte
(3).
remords qui
la
toi-mme
o tu peux
(i)
Ibid.,
(2)
Ibid.
(3) Ibid..
si
jouir,
pi.
J-.
28(3.
2S7.
du
tu rsistes.., et
oppose
le
mme
plaisir plus
si
que tu
tu as fix
te
le
donne-
moment
LA PHILOSOPHIK
205
tmoignage
Du Vair
i.
joint
ces
que
des
de Darius
beaux
les
Mme mthode
a t
la
femme
et
de
et excellents visages
la
(2).
et
des honneurs.
\'air
Nous
n'\-
revien-
ne sont ni nouveaux
personnels.
et aussi
facile
postrit
ni
mode du temps
c'est la
La continence d'Alexandre
filles
rendre ce
un mo}'en
te
amplifis avec
L'homme
qui
fait
attach
un diable pourry
mouvant
'4)
quente
la
comme
Tesclat et
l'on voit
vostre argent,
aymes
torrent...
fond ).
sont c(Hilez.
En
etVet,
modration de nos
il
la
dsirs,
et
vraie
le
comme
du bruit
richesse
vrai
(2)
Cf. Philosophie'
(3)
Ibid.
Ihiii.
des
canirs
hommes,
inorilt'. p. 28S.
n'est
honneur
et
et l'inconset
s'cou-
moment,
la
ils
et
bourbe au
que dans
n'est
de
vous tes
l'arrive,
demeure que de
ne
(5)
rouille des
la
disparoissent en un
(i)
(4) f^'^-
exclamation lo-
viennent, passent
font
Ils
ils
un sable
splendeur de vostre or
la
vont
; et cette autre
comme un
quand
les
cette
semble-t-il.
l'a,
ancr dans
3), et
ou encore rappelons
fortune
que dan^
la
la
chapitre
2q6
vertu
dpend de nous,
cela
VII
Les
particulier.
ennemis.
fallait
Il
tels
tude
cette
et
reprendre en psychologue autant qu'en moraliste cette anaIvse par le dtail, la prciser
moyen
meilleur
le
c'tait
d'utiliser les
et
Du
Vair
comprit ainsi
le
et
de
point
firent
scrupule
de
le
fines tudes
suivirent et qui ne se
de
l'imiter,
copier
le
mme
servilement.
Du
Vair
parle-t-il
de
la
crainte?
nous
Il
un
eftet
de
maux
nous conduit
tire
choses par
les
nous trouverons
qu'il
la
est ce
longuement
le
honneurs
le
et ces
cur
et
291.
Ihid.. p. 2f)3.
et,
au
lieu
nous enlve
la
Pre-
de har,
la
puis-
faveurs dont
(2)
bonne anse
Ne
fameux argument
(i) Ibid., p.
douleur
richesses, ces
guer
les
le
et vraie
a la haine
sance de tout
masques
c'est l'ingnieuse
une vive
nons donc
(i) .
et
montre comme
la
qu'elles
Du Vair
il
Du
\i\\v a dj
si
va maintenant all-
enlvent
la
libert.
En
du march mais,
o
festin
comme
qu'il a fallu
l'on a fait
matre de maison. Kt
mme
procde de
il
cette hiiiue
2Q7
il
comme
i;,
a fallu flatter le
avec
jalousie,
la
il
cause
le
Il
analyse galement
mal d'autrui
et
et le
la piti
ou
y voit surtout
il
tristesse altruiste
suthr.
pour
la
crainte que
nature
l'une, de savoir
maux
nouveaut des
le
les
maux
recevoir
celle
la
donc
n'a
rien lui.
il
philosophie a
:
la
monde
htellerie.
les
Il
sutit
de
supporter.
retourne nu.
s'en
et
la
la
pr-
\'
de l'habitude
et
combattre
nous
et
L'homme
lors cette
vulgaire,
les
nous
se dbarrasser de
l'autre. Si c'est la
que nous
la tristesse
il
le
la
Pour tous
Il
terre qu'
maux
les
s'y
Du Vair
cien,
s'y
en ce sens reste en
sto-
et
est
l'exprience
i.||.
Toptimisme
l/homme
christianisme:
fhiJ., p.
il
etTet fidle
reux chos,
(i)
nature, et
peine d'envi-
l'exprience et
le
la
la
<<
Le
n\n
commun
CHAPITRE
2q8
plaisir
mal
VII
faire et
des-
le
pires
ter
mme
de
sa porte,
laisse
ni tonns ni
mus
nous
qu'il
et droit
la
Tme cherchera
lorsque
Du Vair
fuit,
les
le
moyens
d'obtenir
traitement ne sera
le
source.
la
nouveaux dveloppements,
Il
nous montre
l'esp-
rance ((allumant de son doux vent nos fols dsirs (2), blouis-
emportant
sant l'entendement,
tenant
((
pendues entre
les
nues
et
((
avec
(3) ,
elle
nos
penses,
les
veillant, tandis
que
le
dsespoir
le
luy cde
(4) , et
sommes
pit
alors dans
cas
dans
le
feu
La peur
jette
les
le
obtenir.
est
pour
lui
un de
Ibid., p.
298.
(4)
Ibid.
Nous
Levons donc
Ibtd.
pour
masque
(3j
reste
plus efrio3'ables.
(i)
((
le
mme
qu'ils
ce
les
elle
dangers
et
nous
2Qq
mort
dont
tres
dont
La
les
mmoires: Socrate:
L'une nous
retire tout en
nous-mesmes
point nos
quelque
une correction
Du
dire
sorte
Ne
\'air.
Va pourquoi
qui est
l'ide
du sentiment.
mchant
C^'est
un rsultat de
est trop
doit-on pas au
V.h bien
n'est
cette ide,
et qu'il faut
appor-
comme
sa faiblesse ainsi
de morale,
que
est
il
sage stocien.
cependant, puisqu'on
les
dans l'motion,
ter contre
le
N'air
rgles
Rien
l'otVense.
faut-il
Du
psychologues modernes.
bouillir
fait
12) , l'autre
A ces dtails
la
la
l'lment intellectuel,
dans
et
ngligeraient
l'me en
Toppose
il
joint
de morale,
traits
Arria,
colre
peur.
exemples remplissaient
les
noms
les
Caton
un
II.
petit
tis
code de
pi"atiques
lut-
ne
(1)
que
se
cette
sutit
paitie de
la
pas elle-mme,
IbiJ., p. 301.
(2)
Ibtd.. p. 3o2.
(3)
//'/./.
elle
est
intimement
lice
CHAPITRE
300
profonde du moraliste
prparation
VII
la vrit, qu'il
faut dblayer
la
la
raison
morale de
loi
une
qu'il faut
che-
le
briller
de
dans
Tentendement
clart de
la
devoirs.
La
raison,
une
nerres
(i) ,
morale positive
fixer
fois
cheminera pas
nos devoirs.
haute partie de
ny
et se liera
monde
l'homme
desquelles
nous consignera
ceste affection
du monde
le
la
l'air,
maintenant
reste
Il
est
devoirs ou offices
les
(3) .
qui
offichim^
xa6-^xov,
le xaT''jp6ojaa,
et les
la
et la Patrie,
rhomme
Du
vie de
La premire
les
autres choses
la
point
instinctif
par
l'office est
son
acte
Non,
et
et
Vair.
dit-il, est
le
sent Dieu
toute
Elle
(2).
correspondant au mot
du devoir un
fait
Du Vair n'admet
Disciple de Gicron,
sens
nud
le
latin
comme
est
donc
la pit.
Nous avons
tous
Du
Vair en reprend
fi)
Ibid., p. 304.
(2)
ibid.
H) Ibid.
le
meilleur et l'essentiel.
Il
le
Manuel.
rappelle les
vrits
pit
Dieu
un Dieu
vrit de foi en
Providence,
en
mme
mme
base de toute
la
un
la
3oi
que nous ne
comprenons
la
la
pas. alors
que Dieu nous sauve par des moyens qui nous sem-
gouverneur du monde;
et
reprend
il
la
la
le
juge
prire de
belle
soumission Dieu, de
la
te par des
et
de l'Evangile
et
ton, prsent
innocentes;
contamines
plume de Du
la
et
il
n'y a
riche,
si
sacrifice,
mains pollues
si
mains pures
somptueux
sous
Il n'\'
faits
\'air
le
de
\rai et
seul
le
alors
de Platon
d'li]picitc,
veuve, c'est
la
si
part des
il
Nous retrouvons
un mlange
c'est l'obole
comme
fi).
ny
sage de Pla-
du grand
sacrilicatcui"
Dieu.
Puis, dans
Du Vair
civique.
en
la
effet se
mais en
un
se
homme
du
xvi^"
sicle
il
servi de l'esprit.
intacte,
Aprs
(i)
les
plus odieux,
mais ferme
et
et
il
le
305.
stocisme
masque hypocrite
toujours gard,
lui,
sa foi
indpendante.
Ibiii., p.
le
faut
Il
nous unit
CHAPITRE
302
Cet amour de
la patrie.
nous
patrie doit
lier le
plus
demandaient Epictte
et
et
plus troi-
lui
le
mes donc
la
VII
comme
et
le
surtout
pour Du Vair
la
socit civile,
le
mes, de nous-mmes
vient
que
la famille,
dignes de nous
s'ils
et celle-ci
auxquels
tres
les
(i)
c'est
nous
pourquoi aprs
lie
la
patrie
mme
comme
du
reste,
des Dieux en
terre (2) .
Puis ce sont
les
enfants et les
la
du cher
aussi
gi^gQ
de
la
et
de mre, cause,
postrit qu'elles
nous donnent
la
dit-il,
(3) et
duret de nostre
Il
qu'elles
nous portent
honore pas
nous apporte
d'elles,
(4)
aussi cette
il
faut leur
montrer qu'on ne
mais
pour
la
fidlit
et
les
beaut
qu'elles ont
et
modestes
(i)
Ibid., p. 3o5.
(2)
Ibid., p. 307,
(3)
/bid.
(4)
fbid.
Reste alors
3o3
le
la
nature, mais
C(jnsquence naturelle
la
pour que Du
\i\'i n'ait
comme
manifestation d'gosme, o
pardon
le
vertu. le bien
le
leur
toujours proche,
est
il
lmcni aucune
mme
devoir
la
man-
icndrait
descoudre simple-
et
lorsque
les
ramoner
les
bon sens, o
la
les autres,
le
zon un peu
Du
\'air,
trop hautain de
comme
surtout
d'homme
politique.
De
stocienne.
comme
stocisme en clectique,
le
transform par sa
Mais quand
grande patrie
la
rtrcissant l'hori-
rien
part et d'autre,
il
d'action
le
et
devoii's de
s'agira des
de sivre
ne l'empcheia
mme
d'homme
vie
il
conception du dualisme
le
mmes
qu'un instriuiient
l'alourdir.
Le visage,
il
lgles de dtail
faut l'entretenir,
l'allure
doivent
/hiJ., p.
(2)
IbiJ.. p. 3lo.
3()8.
le
corps
rvler dans
(1)
>.
une
Point de
CHAPITRE
'04
VII
que
faut
Il
dans
la
vie de
paroles pro-
qu'elles soient
ramener
qu'elles servent
en sont esgarez
les
destourner du
les
et
chaque jour,
faut surveiller
il
reste alors
dterminer
Pour
cela,
et
mesu-
rons-les la fin
fin
recon-
Il
vie.
nue
ralisable,
il
hsitation, sans
ne
sommes
mens, tout
qu'il
pour
mme
dpend
d'ailleurs
Voil
ce
que
les loix
il
conformes aux
elles sont
lois
par lesquelles
pour en
Du
qualifier son
le
Stoque estime
Du
Vair,
mais
comme
nos
qui,
si
la
(4) .
on aurait pu
ce petit trait,
la
Sans doute
le
programme
mouvc-
de nos
nous
et
faut,
(3)
paroles mortes,
le
qu'il vient
de
le
de tracer avec
faire.
les
d'honnte
Du
propres forces
pour
ce
que
le
bien
peut-il le raliser?
la
Non, semble
livr ses
(ij
Ibid.^ p. 3io.
(2)
Ibid., p. 3ii.
(3)
Ibid., p. 3i2.
(4)
Ibid., p. 3i3.
dire
Vair,
dont Dieu
les
doue
soustenu par
et
entendement
passions
par
et
et
lumire de
la
Cette
claire
passion,
et
sa
ler fin
Il
purgez de toutes
la
raison esclaire
merveilleusement
toute
la
que cette
la
Du
morale;
moralit dpend de
clart s'obscurcit
la clart
de
au soufHc de
la
grande
aftaire
c'est ce
lui
mme
psychologue en
sut ainsi
(i) .
Philosophie morale
la
mrite pour
dans
et
ternellement bien
et sera
Comme
l'entendement,
que
claire notre
qu'il
la
vrayement
des Stdiqiies,
Dieu pour
obir , afin
ce qui est
fin
continuellement
soit
lui
prompts
consume de
et
demandons secours
qu'il
et
flux
le
suffisantes d'elles-mesmes
tion
dhne
leur naissance, se
.MJD
qui ralliait tous les suffrages, mais que l'on ne pouvait pas
loquence, motion.
tact,
la foule, et
il
tait dj
dans
lit
il
Il
la
cette ceuvrc
mle, prenant
personnalit s'atirmait.
Dans
la
Du Vair
Constance^
clectique. C'est en
efforts qu'elle lui
etVet
lui
doctrine?
que
(i)
fort
Il
jour, des
expriences qu'elle
ments qui
fera
le
stocisme
et }
choisira dos l-
semble,
peu de chose.
IbiJ.. p. 3i3.
CHAPITRE
3o6
pour
Le Stocien
VII
la
lutte extrieure;
qu'il
sache
vne-
accepter sans
ments
les
qui!
l'expression de
la
surprendre; mais
dtachement
le
dta-
homme
politique?
et qu'il
va essayer
celle
compatible avec
Non,
certes, la vie
la
le
d'un
est-il
de justifier dans
l'entend,
n'est point
ce qui
chement de tout
tel qu'il
la
vie active
non plus
celle
du sage
sto-
il
Philosophie^ et pourtant
gner
la
sagesse.
Il
Du
faire. Il
il
y a
les
Pres de l'Eglise
prcisment
du
lui
ont montr
en
est
conflit
Du
qu'il faudrait
lui
comme
le
Vair semble
chemin,
et
en
le dire,
VExhovta-
Il
s'agit
y a
la
Il
et ensei-
la patrie
et
tout
la vie
sacrifier sa tranquillit
d'esprit et sa
et
vie
intrieure.
Du Vair rpond
non seulement
nais en ce
la
et
moindre parcelle de
grandes
que
aux
(i)
Cf. d.
(2)
Ibid., p. 333.
p. 332.
la
charit et pit
(2) .
Mais
les
la
succde
tmoins.
vie
Ils
la vie active.
ont su reprendre
Ils
lui.
Soj
le
combat
et
en sont
(ly
abandonner leur
ils
nobles
exemples,
quitter
gouvernail
le
haut, que
la
lorsque
mer escume
les
tlots
s'y
qu'il
conduire en
avis
possde prudence
vnements
misme
misme
de
la
et
la
Il
restera
tempte
et
tchera
pilote,
adresse pour
qu'il a foi
en
la
le faire.
Il
Providence
et
foi
en
dans
les
lui
un
homme
les
qui
et
bondissent plus
plus furieusement
si
ont
le
sauve
et fait
de
d'action. Opti-
philosophique de ce
(i)
Ibid., p. 333.
(2)
Ibid.
trait.
la
discussion
CHAPITRE
LE stocisme de LA
Du
Vair
crivit
VIII
CONSTANCE
doute
sans
Constance
la
L'heure
n'tait
maux
les
guerre
la
d'agir;
cette
lorsque
lll,
affreux de
en
il
fallait
sauver
la
patrie
l'
Du Vair cherche
et
donc,
comme
et
ce dernier,
dans
se
le
Lipse,
stocisme
posent aux
se
dgage d'une
et
cherche
C(eur
vie d'action,
satisfaire
son intelligence
et sa
le
raison plus
cherche dans
du dvouement
la
pass,
que son
philosophie
pourquoi
le
courage de
le
(i)
Cf. ch.
IV.
la
rsignation
et
voil
le
chapitrp: viii
10
Du Vair
ralits
que Lipse,
il
ais, natif
ments de
la
les livres,
il
est fran-
Du
douleur.
la
une bravache
et
qu'
la
d'une
trahir
la
main
(4)?
la
Devant
la
douleur,
les
il
parle sous
le
nom
l'ombre
cette inconsolable
pher de
que
donc
tristesse? A-t-il
Muse va dfendre
se fait-il
douleur.
Comment
fera succes-
il
essaiera de lui
En
montrer que
triom-
la tristesse
lui-mme qui
Tous
les
arguments
qu'il
une
mort
la
une
Du
Il
exil,
Du
rien
philosophie courante.
les
l'cole
Vair;
elle
(5).
Mais
apparat, lorsqu'il
(4)
Ibid.,Y>- 338.
[b)
LK STOICISMi: DE LA
CONSTANCE
doute, tous ces biens que Ton peut perdre ne sont point des
biens vritables, et ce serait folie que de s'en atHii^cr
mais
cette
dfendre contre
le
dcouriigement.
s'il
Tant que
la
Du
nom d'homme
quelle
heure
les loix
(i
rvle
Ici se
un
sto-
vitables,
contre
y porter remde
douleur, parce qu'elle dtourne de
la
stocien,
in-
qui se dfend
l'action.
de patriote
mme
et
maux
cet
drobe
et
de chrtien:
la
douleur
jusqu'
geuse contre
la
une
et
tout
sa sensibilit
de reconnaissance
plainte
un
nous
et
va
tmraire et outra-
la loi
est-il
volonts des
les
hommes
(3)
L'I^^tat
des
la
l'feuvre de
la
1)
(2)
IbiJ., p. 35s.
loiJ.
Ihiii.. p.
celle
<
se
les
succession
changent
et
ruine
l'ensemble se conserve.
naissent de
se
villes,
si
comme lments
comme toute chose
V'o-
les
3l2
CHAPITRE
prcurseur de Bossuet,
il
mais
l'histoire;
il
fait
VIII
en stocien
la
philosophie de
stocien,
il
la juste
ils
si
en
croit
La
cits
arm
propres habitans
les
uns contre
les
fin (i) .
leurs
Qui
sait si
la
France
son tour ne touche point une heure grave? Outre son ge,
elle a
Bourgogne
querelles d'Orlans et de
le
bord de
la fosse,
Henri
ois F'" et
trangers,
il
n'}^
de
mme
les
murs
matre
le
l'ont
et
saine en cet
La
tat.
bonnes murs,
deshonore
le
lien
de tous
et
autres ordres,
Cour
La
justice,
Ta
l'on
plus
les
vertie par
et
les
prelatures, la
ties
mre de la
et
grandes charges
seule qui
la
viles,
autres par-
vue
la
per-
faveur
de religion
'2
Comment
(i)
IhiJ.. p. 3(H.
(2)
Ibid.. p. 33.
vieil
Estt
LE STOCISME DE LA
meure de
hir,
telles
en poLivoit relever
pour
s'il
cela des
sinon attendre
Du Vair
CONSTANCE
(i
se faudroit-il ba-
que
adoucira
reste-t-il
ici
les
bras
il
d'action,
la
ncessit
la
un
est sre,
que l'heure de
Paris.
Du
ruine
la
ait
bien que
les
la
France
la
'2
u la
nature
force et vigueur
la
\'air,
dnaturez
ici
le
France paix
patriote qui
me d'un
acte
si
leur
aymez
et
si
IbiJ., p. 33.
(2) Ibiii., p.
(3) IhiJ.
3('>4.
des
patrie qui se
la
propre pa\s,
(3j
repos.
Il
le
la
bon scnsdcscs
ne peut croire,
et c'est
(i)
et
\'air
la
les
Du
dre
parties nobles
si
s'ayder
pour supporter
Il
thori-
le justifier
les
rvolts, rsolu
pre bien,
pauvre
et ce
commence
mortels.
trahison.
plupart
la
le
il
montrent encore de
Il
active
Constance
remdes
sonn pour
le
quement dans
et
moment;
la
amener
le
il
prir,
d'ordre parti-
et
Thomme
faire
en se croisant
la rin
3l3
)>
poury
en
bien
renomla
hon-
faire trcsbu-
CHAPITRE
14
VIII
cher avec soy ceux qui ont dpos en leur foy leur salut et
leur vie
Du
Mais
(i)
ce
yeux dans
ses
relever,
ou par
penchant
(2) .
la
paix,
ou par
Ce prince
ce prince
la
Toptimisme de
est
guerre,
la
bon, car
faire (3) ;
les
est
il
mesprisant
et
cite
de
la
ostant
moyen
le
le
premire partie,
le
reprendra
Le cur des
moyen de
moins, quelque
il
a encore
Du
la
a la crance
Dans
de mal
main de Dieu. Ce
tels princes, et
ait faicte,
se
Rois est en
qu'il
de FEglise catholique
il
et leur
de cet Estt
le faix
ennemis en
pour
on ne sauroit remar-
problme de
sauver
nombre
du Destin sans y
apporter de solution nouvelle, mais en y imprimant nanmoins la marque de son esprit pratique.
Au
le
lieu de diviser et
diverses
sortes
parole de
ment
Du
la
Providence
de subdiviser,
de destins, Orphe
Vair,
comme
(5),
ibid.
(3)
Jbid., p: Sfo.
(4)
Ibid.
(3)
Cf.
p. 247 et suiv.
Lipse, les
ici
le
porte
termes couram-
Providence,
l'on considre
3r>4.
(2)
le fit
qui est
claire des
indiffremment employs de
et
et
Destin,
ou une
suite
LE stocisme de LA
CONSTANCE
une
d'vnements dont
suite
son
(i
sont
on
ne pouvait rendre
des
fait
le
esprits
vue courte,
Du
par
lui-mme;
seul
c'est le
moyen de
comme
saisir
morcele, qui ne
Ce dernier au
Vair.
contraire
sens de cette
le
sV adap-
partant de
et
voit
les
il
ter.
la
rai-
geant
uns
les
et
impulsion dans
le
Destin et
le
qu'il sut
autres,
les
si
donner
bien, tout en
concitoyens une
ses
vnements
les
Du
faites.
la
lui
indiquer
Providence
<<
en
et
la
mna-
la
le
bon, et
Providence?
fixer les
rapports
reiglc et
appeler cette
loi
nature
et
conserves
pourvu qu'on ne
On
peut
La matire imparfaite
humaine:
et
naturelles,
tins
manire
Ce
la
libert
Dieu nanmoins
les
compose entre
elles
de
ordonn.
libert de
il
les
en outre place
par Dieu
ct
comme
laisse
Thomme.
du mal. prvoyant
sembleroit
monde,
si
Il
le
est le
de
dsordre
et le
(2)
IhtJ., p. 370.
matire, ou
(1)
la
le
la
dispos
Certainement,
t ncessaire
au
premier mouvement
CHAPITRE
i6
que Dieu
donn
avoit
lui
essentielles subsistent
VIII
sa cration
(i).
Deux
y a une
il
est
n'est
de se diriger
est
le
mais un choix
dans
la fin,
la fin
plus importants
faits actuels, et
Les Empires,
puisque
ner dans
Du
Vair
dit-il,
malheur, un
qu'il est
dans
les
sens de
Pourquoi
veille (3).
prsents et douter de
la
s'attache
un point dtermin de
alors se canton-
Providence? Si
une
ville
Non,
faits
Rome
la
le
droule-
les
la
Empires
(4),
P'rance elle-mme.
ibid., p. 374.
(3) Ibid., p.
(4)
Du
de Jrusalem
et
phie de l'histoire,
(2)
un
qu'il faut
bant de
qu'ils se
de
vont une
ou
le
ce n'est point
l'espace,
pour
les
ils
la fin
quand
Ce choix
lui
moment donn,
isolment, dans
le
moyens
du stocisme s'accorde
faits
les
dans
voulue de Dieu.
Providence y
la
est possible
interprtation
Cette
La
Rien
dernire, de
Ce mal ne
libert.
(2)
mal
et le
chang quant
moyens de
les
abus de sa
vrits
376-377.
Ibid., p. 376.
et
cherche faire
la
philoso-
sa
LE STOICISMK DK
Les malheurs de
thse.
hi
I-A
CONSTANCK
France
l'heure
.^ 1
prsente sont
mit ne
justement arrive
soit trs
il
l'histoire.
vt
et la
peuples
qui
sa
chose embras
sont
ils
ject
Il
le
<3i...
Du
les
Roys,
les
souslevement des
(2)
Le
les
le
d'Eglise,
autant
qu'autre
ont
Vair,
l'ire
commun
de l'insolence
Estt
ajoute
desquels,
vices
le
de l'obissance
joug
le
chtiment:
\^)il notre
les
Princes
les
l'Etat, dchir
des injures de
et
comme
la
Noblesse
ce
que
et
sub-
le
du
tiers
est
cherch
et
commodits temporelles, on ne
tin rigide, cruel,
l'on avait
les a
la
point trouvs.
Un
les
des-
l^ovidence. a dtourn de
hommes, pour
servir
la
chtiment. \'oil
le
des
hommes
autres (4;
Il
comme
il
est vrai,
comme
dit si
(1)
IbiJ., p. 377-37S.
(2)
Ibi\i..
(3)
//'/;/.
Ihfj
\)
il
Dieu renverse
les sait
bien punir
les
les
desseins
uns par
les
reste,
mais,
et
comment
p. 38o.
\^
vS,.
justement Du
\'air,
on
n'est point
encore
CHAPITRE
3 l8
h la fin
((
les
du
jeu...; ce
msme
VIII
Du
Tme
dans
Vair
il
suit la
(i) .
du stocisme
l'originalit
pntre
il
mes
cachs de ces
qu'il
dcouvre
et
c'est
volont
la
pour
comprendra quelle
surface croiront
la
mais
est la secrte et
celui qui
fortune ou au hasard
la
pntre
les
harmonieuse ordonnance
Ceux qui ne
der
ceux qui
regarderont plus loin, au destin; ceux enfin qui ne considreront les choses qu'isolment,
la
que
Providence,
la
et c'est
l'histoire s'explique.
Du
Vair
aux points de
ces
dtail,
mille
les
yeux
lments
grande importance.
de dsastres. Le roi
tait
(2)...
La Noblesse
Le menu peuple de
la
faisait pr-
catholique et
mesme
campagne
estoit
le
recreu
si
repos
celuy
des villes avoit quasi tout son bien entre les mains du Prince...
Il
(i)
lbid.,Y>. 38i.
armes
et
de
la
judicature tous
les
Prlats avoient
LE stocisme de LA
Tout
CONSTANCE
cela
le
n'empcha point
Destin qui devait
la
terribles sont-ils
le
chir
rigueur de
la
L'hum-
la
tl-
il
n'est
Dans
Du
mal prsent
le
qu'un vrai
ces
\'air,
les
desseins de
et seul
mal
que nous
que
Pro-
la
la
sienne,
mal moral.
le
tout
ment son
muns,
choix.
S'il
il
exemple
vient de parler de
famille
humaine,
mesure, comment
la
solidarit des
la
la
situation prsente.
membres de
cet
argument
dans
tourbillon
de
maux
p. 378.
(i)
//'/./..
(2)
IbiJ., p. 38i.
aussitt
bons,rheure
un
grande
Si les
la
une certaine
les
lui
et
note personnelle ds
com-
soulVrancedes bons
la
retrouve
lieux
atVieux.
qui a
c'est
mchants
qu'ils
payent
CHAPITRE
;-20
du moment
bourg, une
un
Etat.
Si
VIII
t-il.
sont tenus;
une
si
ville
et
particuliers.
les
ds
l'esprit
et
et
pour chapper
pa3's
son
trahist
leur.
la
pays, se livre
une autre
donne
vie
la
la
Du
soy-mesme
cit
divine
une autre
vie.
la
constance,
dont jouira
(4)
la
maux
la
le
redoutables.
volont bonne
et
cit.. p.
laisse entrevoir
chrtien en une
(4), le
vienne exposer
3<j3.
Radouant, ouvr.
une sanction
Ibid.
Cf.
l'esprance dans
Du Vair
{^)Ibl.,p.
la solidarit
personnage de ce petit
(2)
celuy qui
Cet exemple
(2).
mieux comprendre
permanente
Vair,
foi et
ruine
la
Or, ajoute
la justice
Du Vair
plus ferme, et
peine des
condamnation de ceux
ont trahi
la
nous-mmes de
la
descendre dans
la ruine et
pour sauver
commen-
le
laiss
qui, refusant de
ceste
commettre
Si
248 et suiv.
les
troisime
preuves de
LK stocisme
la
DI:
CONSTANCK
tt
bon
ce
vieillard
Du Vair
vie,
dernires paroles de
les
i;,
comme
qui disserta
^2
Socrate au seuil de
tient
au
tirer
clair
tourmentent sa conscience. Ce
expliquer sa conduite pendant
n'est
la
quelques doutes
qui
le
un
retiet
de sa
la
philosophie de
Du Vair
vie.
le
abandonn
avait
un problme
sujet,
acte de trahison.
le roi et fait
dans
se pose
la
conscience de
en
cur mme de
cation
dj
toute
pu
Vabstine
sa philosophie,
nouvelle
du
il
sustine
ce
Vair,
Constance.
le
Nous avions
M. de /... que
stocien.
ce n'est en dfinitive
entrer dans
fait
dans V Exhortation a
constater,
n'avait
conduite, nous
sa
la
Du
que
trs relative;
vie solitaire
Or
l^u
du sage
Vair
et
le
et
lui
ce qui est,
le
le
des
cienne ne
la
du philosophe.
examin
cas
prsent,
hommes et
la
il
cherch se
la
manire
cmpc-
il
CHAPITRE
322
cher ce que
Providence a ordonn,
la
bien faut-il
la
que
les
et
pas
que reculer
conten-
Ou
(2)?
(3)
ou
geant notre
pas plus sr et
n'y a-t-il
enfin
(i), n'est-il
le
vertu contre
dommageables
et
tions de la
VIII
(4)
qui,
mna-
vie,
concitoyens?
Si
Du
du premier stocisme,
dans
ses
contemporains
prison
et
la
France,
principes d'ordre
se
et
un courage
point
et ce n'tait
n'tait-ce point
il
la
trahir leur
inutile
Il
il
sauver
la
la loi
le stocien,
qui
La formule
Destin ou Providence.
devoir. Mais
fallait
conforme strictement
la
abstraite
et
gnrale de
parlapratique
la
Du
premire
mmedu
et
Vair
et
heurs de
la
France,
ment conformer
prvoir?
Ibid., p. 3fp.
(2;
Ibid.
Ibid.
destin de ce
sa conduite
La forme de
(1)
(4)
le
la loi, la
mal-
un avenir que
l'on
ne pouvait
LE stocisme
quoi? Dans
CONSTANCi:
vouloir
celle
argument. Du Vair en
cet
un autre, d'ordre
joint
M.
affectif,
323
le
une prsomption,
chappe?
la
ter ferme,
I)I:
devons rendre
mort douce
la
de L.
nous
,1).
que
le
donc
stocisme avait
me, plus
parti
agir,
le
dlicate encore.
la
Il
la
lgitime de ce parti
le
faut-il
sage de
pas cder
suivre,
donner
la
force
mme temps
choses bonnes
supporter
et
et
de se rabbattre
aux
loix, afin
Et puis,
inutile, et n'est-il
et
de
les
La vertu ne
souhaiter
mesmes quelquefois de
de ce que nous devons
(3)
mais, avec
Du
lui.
il
\'air
l'a
ni
bonnes
faire
IbiJ., p. 3j8.
(3)
Ibui.
n'est
Scnque;
tel
les
est-il
pas un mal.
Ne
l'exemple du siistine?
alors
l
de
de
vie
la
reprsentant
expos
et a
encore
le
roi,
le
ici
il
ni
et
mauvaises, mais
Du Vair
se croit
met
CHAPITRE
324
en avant
auxquels
et
VIII
il
la
prfrence
que
sdi
Philosophie morale?
la
il
est-il
que
cette
la
par
implicitement comprise
le
stocien avait
le
la
hirar-
Il
semble
conscience;
elle
le
ce
ide en ressort
point t formule
n'avait
du moins
droit de se tuer
Ce
ment
dans
alors
la ville,
demander d'en
lui
Du Vair
donc rsolu;
La question
beaucoup de justesse
(i).
avait sciem-
que
ses devoirs
sortir.
Eut-il
a t
examine
Ce qui nous
intresse,
c'est la
tout, et trouve
N'a-t-il pas
mo3^en de se
d'ailleurs
mis
la
nom
au
justifier
de ses principes.
retenu dans
qu'il ft
lui
appris,
Du
le sustine^
fait
non pas de
la
mal ou
les injures,
mais de
diplomate,
dfie le
accepte les
moyens
stocisme
mais un sustine de
la
qu'il
bonne
le
et l'ide
de
Du
fin
l'avoir
la capitale,
aprs
faite
Kadouant, ouvr.
(i)
Cf.
(2)
Ibid.. p. 398.
minemment
pratique, et aussi
LE STOICISMi: DE LA
rhomme
qui a contiancc en
CONSTANCE
qui croit a
lui.
prudemment: mais
'<
.->
la
et la
le
comprend, puisque
cela se
bont
25
importe
tin
la
la
les rebelles,
essaiera de tirer de
il
La
possible.
le
loix, et pris
la
ou plustost de
libert,
heurter;
joug des
licence
la
dangereuse maistresse
chre
et
de
mouvement
si
pratique.
Il
ils
ont
le
frein de
ne peut donc
fait
le
Du
telles
affaires;
pour
faut
, qu'il
cette tche
manire insensible
produisant
quelles soient,
rz).
ce sont
ils
l'application
gens nouveaux
se laissoient
>;
IbiJ., p. 400.
non
les
avoient les
el
mais
aysment impri-
premiers prvenus
Du
\'air
et excellentes
Du
exprimentez aux
(2)
il
se fait d'une
insensible
rience,
grandes
Fidle a sa mthode.
mer
On
par un
aux dents
les
dans
un
il
la
c'est
une
le
meilleur parti
que peuples,
secou
le
en convient: mais
il
situation
la
difficult la plus
peuple; or
l)u \'air a
ment,
n'est-
fcUix. et,
dans
le
domaine de
l'exp-
sullii
CHAPITRE
320
pas,
il
en voit
comme
parat
vraie
VIII
les
et
en
tirer de
rigoureuses consquences
car
et
il
mouvants de
faits
la vie
La
raison.
mathmatique,
science
la
lui
d'une
certitude
d'un Etat?
Comme Du
Vair dgage
lments dans
les faits
culier de l'action,
merveille tout ce
volonts des
les
comme
moment parti-
qui entre
le
hommes
et
mille autres
capable de conduire
nat
que par
les
ont
comme
fait
mauvais mathmaticiens,
les
de cette proposition
religion,
il
donc
faut
le
faire .
Or
la
sont partis
ils
conservation de
pas
seulement
douteuse,
la
premire
c'tait cette
souvent non
ils
le
plus
mais absolument
fausse.
Du Vair
au logicien,
tisme.
le
le
c'est alors
thoricien,
le
que
l'on sent
moraliste qui
l'homme
commande
Ce sont
les
le
fana-
ils
ont
que Du Vair ne
en politique. Sa conduite en
bien ne
fera pas, ni
fait foi.
en religion, ni
Puisque
les
gens
de
ils
LE stocisme de LA
CONSTANCE
327
au berceau
verture
attendre sans
les
devoit advenir
Le
porta au faiste de
dire
et
regarder
laisser-faire
le
diffrents
maux,
quand
par
salut public, et
le
Or que
consoler
donner courage,
il
la justice,
l'y
doit faire
le
dont
bien
dpend. Mais
peut amener,
le
si
faut-il
plus commode(2).
lia premi-
<
le
moyen
les
la
vertu
homme
et
faire oiWcc
et
quelque malheur
monstrer
il
bon citoyen?
faut
le
bon citoyen. Du
mesurent principalement
les conseiller la
il
le
la lin
le
<
rement
les
moindre.
chemin ordinaire ne
le
qu'il s'y
Car
le
qu'aggraver
fait
Il
le
moins dan-
comment agirautrement?
et
cou-
piteusement
est parfois
mal en
la
et
mot
petit enfant
faire paroistrc
C'est
que
la
de
supp(Mter
l qu'il
se
vertu
ne
faisant
Il
un bon
et
religieux
i<
patiemment
jugement de
la
ses atllictions,
Providence divine,
contingente
(i) IbJ., p.
de
la
401-40:.
(2)
rtiJ.
(3|
IhtJ., p. 404.
socit
humaine, au mal
et
portion
commun
de
CHAPITRE
328
laquelle
il
au bien
feroit
et
ne
patience-l
mesmes
seulement en
pas
sige
comme
son
malheur...
le
la vertu et
maux
chang
entre tous,
montrer
la
La thse
mort.
rester
celle
de
la
donc point
n'a
Sainte Philosophie^
la foi, les
l'es-
vertus stocien-
la foi.
la
dans l'auteur de
mais
raison,
la
nous retrouvons
stocien de
tes-
qu'elle peut
ce
Le
mais
(i)
invitable
cur,
pour porter
a faict,
il
arrivoit.
s'il
moignage d'honneur
contre
VIII
la
gramme y
mmes
les
la ralisation
Du
Vair lui-mme,
la
importe avant
la fin
comme
du pro-
la
les
et,
comme
le
ce
moyens.
de
la
et
chr-
tiens.
Suivons
t-ilr
Du
Point du tout.
entendu, mais
Ils
comme moyens
c'est
une autre
affaire;
ils
(i)
IbiJ.. p. 404.
LE stocisme de LA
ferme; mais
la
cette
nous
l'offrent,
sorte par
il
et
que
vnements ou
les
la
329
comme
la
CONSTANCE
<
nous
la vie
moraliser en quelque
la
l'orientons, lui
donner
conduite,
justifie sa
applique en
il
lui
fait le
suivre
le
que
Non, car
ce ne serait pas
nom
patrie, considre
donc que
stocisme.
Ce
nom du
du
devoir et
vrai patriotisme
la
la
premier stocisme,
composent.
il
Son patriotisme ds
matire.
la
forme
dpourvue de matire du
forme modelant
fait
maux.
roi?
ne
il
la
cette
est
lors ne se
au reprsentant
fidlit
au bien de ceux
la fidlit
abstraite,
et
qu'il
au
gou-
c'est
facilement modifier
le
autres.
Peut-il vraiment
en s'loignant de Paris?
coup
moyens que
les intrts
Ne
amour de
d'aider
risquer de tout
alors
si
compromettrait-il pas du
perdre
mme
concitoyens?
Voil une application directe de
faite
ils
le
lin
stocisme de
et
sont classs
la
ici
bonne,
Du
\'air
et
(l'est
en
donc
le
la vie
dgageant
la
o o
CHAPITRE
330
VIII
appeler
le
Non
no-stocisme.
elle
formule sustine
doctrine,
la
et abstine,
seulement,
semble
elle
le
du
loin
est
une
Du
si
au
rejeter,
Il
3'
en
devoir,
nom
effet
de
une part de
stocisme
le
ncessit de la vie.
la
l'a
il
moral,
Vair
le
est assez
matique qui
Du
relativit
fut jamais,
la
hommes
philosophie
ayant
plus dog-
la
elle, c'est le
flchit et s'adapte,
mune
elle
cas
donne
du scepticisme pur;
cette sagesse
un autre dogmatisme,
ce
le
si elle
si
elle
dogmatisme ne peut
ne laisse
tre
un exemple. Et
par
que d'un
c'est
une
le
La morale
n'est possible
et
mouvante.
comme une
comme
adaptation
blme insoluble de
la
recherche
et
de
dcevantes de ce prola
commune mesure
LE STOICISMK
le
LA
I)K
temps
CONSTANCE
et ce
?3l
est-ce aussi
mme
une explication de
renaissance du stocisme au
celle
Du
cette
Vair.
comme
d'une doctrine
qui
la
solution du problme de
xvi*^
et
sicle,
bien dcolor.
dans
vie
la
moins dogmatique
avait puis,
d'un chrtien,
et
la
synthse, mais
abouti qu'a
l'autre
la
n'avait
s3'nthse
le
l'un
c'est
dans
la
ce
pense,
ce qu'il y avait de
pour juger
le
la
leurs efforts,
no-stocisme,
du
xvn^' sicle.
il
tel
est possible
de tixer en quelques
le
retrouver dans
traits le
le
cours
CONCLUSION
comment
effet,
stocisme
tranait
se
supplanter.
le
au
lit
xvr'
sicle,
Nous avons
vu. en
une renaissance du
pas
moins avec
consquences
des
elle
capables
morale laque,
ouvrait
raison,
la
les
pente du rationalisme
foi,
et
ont essay
ils
la
la religion naturelle.
Les Rforms,
qui
porte
la
La Rforme
chang
avait trop
les
conscients
eux-mmes
ce stocisme
consciences
lments
laisss
par
la
tradition,
Pomponace, de
Quant aux
parti pris,
manquaient de
renonce
oprer une
foi
pour
le
toute adaptation.
ment de
de quoi
savoii-
si
les
ils
piincipes qui
ne s'inquitaient nullela
CONCLUSION
ne se
ft
il
de cette
s'alarmrent
reprise
du stocisme,
humaine
travaillait
commandait
et
triser le no-stocisme,
dogmes,
de toute religion.
ni
comment
le
Nous ne
no-stocisme
transforma
les
qui
le
diminue.
le
Il fait
nisme, mais
la
la
humanistes,
celle
thse
de Juste
le
rvlation.
le
Lipse,
Il
du
christia-
c'est
celle
des
La philosophie, pour
faudrait?
l'alli
Rappelons-nous
il
cours de cette
trait essentiel
le
diaire faire
et
le
nous
la
lors carac-
constitutifs de toute
marque
alli
le
et
pour eux un
examinent, critiquent
morale
dignit
la
Au nom du
conciliation.
au relvement de
respect, tait
le
en
tout
comprirent donc
Ils
le
le
point sentir.
faut
pour que
Mais
qui
et vie
mais celui de
la
dfend-il
la
comme
Il
mme
les
La
morale
lui.
loi
et logi-
paradoxes trouvent
n'est-elle
point
CONCLUSION
aussi merveilleusement fonde par
lation?
Pourquoi ds
si
lors
la
rv-
la
un
se
facilement
335
comme
les
Lipse ne s'en
et religieuse?
ou
bannit toute
qu'il
stocisme,
le
que
s'ensuit
il
no-
les
non seulement de
fait
comme
nous retrouvons
Le stocisme, par
le
ceci
est
lutte, et
haut
et
et si
sa
l la
le
si
la
d'un thoricien
prcieuse en temps de
conception du devoir
qu'il
met
si
une
murmurer
un
homme
dans
jet
comme
difficults,
la
lutte et
la
le
souflVance,
fut
Du
au\
\'air.
le
peut que
C'est
la
justifier
le
tout
du stocisme. Mais
du christianisme, on
appuie sur
la
n'est
la
et
la
de combattre
raison enfin
c'est la
foi:
le
il
la
base
si
l'on
ne s'agit donc
stocisme, mais de
trs souvent,
jour d'apologistes
les
no-stociens
comme
les
pre-
les
mmes
conditions de vie
ils
ne sont
CONCLUSION
Il
et
la
que
le
se raidit,
se guinda,
il
il
perdit de
la
cur n'y
du cur
l'lan
et
Du
aux moments
Vair
la
un christianisme sans
et
est plus,
mais
dans
Rappelons-
uvres
les
qu'ils ont
les
vers Dieu.
la foi
Ils
raisonnent leur
foi, ils
me.
la
le
n'ont point
Ils
impunment touch au
temps,
les
et
que
la
les vrits
ont
un entendement logique
le
Ils
et sain,
puisque ces
mmes
vrits,
dues.
Ils
le
plus souvent
mais pour
mthode que
cela
ils
n'prouveront point
ils
haute
de tous
tin
leur
les
besoin de recourir
le
et
la
et vivant,
pourtant,
le citent,
Augus-
la
CONCLISION
de toutes
autres passions, en
les
raison elle-mme
la
Les no-stociens
En rsum,
pennettant de dpasser
lui
ils
un ton.
le
tianisme moyen,
fait
la folie
de
Le
la croix.
le
comme
mais plutt
tiel,
surajout;
comme
essen-
meilleure preuve en
la
au rationalisme de Descartes
au dterminisme de Spinoza,
dans
et,
la
et
nous entendons
l'me
et
la
sentent
point
la
Tamour passion;
voix de
la
la
facult de discourir,
pour
tre
bouleverse
qui
tendre
en sentent l'approche,
trouble profond,
le
ils
Ttre
reconnatre, encore
et
ne
moins d'en-
amoureux.
ont
Ils
la
lui
la
lui aussi le
qu'un cho de
/.t'5
fait cette
Du
Passions de l'me,
passion.
morale pro\i-
morale indpendante
petits opuscules,
et
il
crit
un
tude.
stocisme,
l'apathie,
cette
la
il
n'accepte point
c'est--diie
la
la
thorie fondamentale de
suppression
complte de
toute
participe de ropiiinismc
CONCLUSION
338
stocien; elle est par
que dans
consquent bonne,
bon usage,
c'est--dire,
ou plutt ne
sibilit
lui
Tme
tout entire
en sont un exemple,
ne
la
dans
la
volont;
le
il
sacrifie la sen-
il
rle subalterne de se
que
vrai
les
son
de
tait
qu'il
en cotait de se laisser
volont
comme
lumires de l'entendement,
la
que pour
et
agir,
le
L'homme, prenant
prouve
toute-puissante^,
sentiment de
dignit
la
ainsi
trs
humaine ou de
sa
net
le
gnrosit que
la
:
trs
et
de
La
vraie gn-
rosit... consiste
pour entreprendre
tre les meilleures
et
il
que
et
cette libre
ou mal,
(i)
lumire des
la
conscience
fort
ce qu'il sent en
les
volont
faut
les
claires.
il
ides
La
sicle.
la
la
elle
les
et c'est
si
compris,
querelle du quitisme et
en faire un
mystiques,
et les
point
aurait
les
et
que
laisse
qui soulve
l'on sait
si
le stocien.
voit
n'est nuisible
la
si
alors
bonne
elle
et partie
constante rsolution
en
Vme,
3^ partie, art.
i53.
i).
CONCLUSION
gnrosit
Cette
comme
la
nous
dfinie
vote
de
cl
bien que de
ainsi
de
339
apparat
la
la
que
que
la clart se
Or
comprendre
comme pour
Descartes
qu'il y a
les
l'essentiel
pour
voir clair,
Stociens, c'Ost
dont
libre, tandis
fasse en
tualiste?
ne
soi,
les forces
d'agir
vraiment
les
le
les
consquemment
se
Providence,
la
dans
cet ordre
monde
Voir
clair,
infini.
harmonieux
et le
que l'une
se
si
intimement
c'est aussi et
Nous venons
tous
les
la
pour
la
et
la
la
me dont
la
dans
lii
la
morale de Descancs
les
laquelle le chris-
donnant unit
lui
et
harmonie
ncessaire. Telle
cherche
tirer
sentiment de
la
les
est
le
de retrouver
que
impos-
difier
l'immortalit et
lments de
parfaites, sans
est
dignit personnelle, de
donc croire
lies qu'il
c'est
c'est
mais
lieu le
il
se trouve alors
que
il
la
confond avec
le
le
chrtien
^^c
CONCLUSION
:ho
lui le
et n'est-ce
en toute me, de
nat,
la
comparaison
non de
sommes
que
nous
que
fautes
l'infirmit
pouvons
avoir
autrefois
les
lit
(i).
comme
sage,
s'il
ne
ralise point et
est sincre
cette
faite
compagne de
effet
homme
avec lui-mme,
le
tait
vraiment connu
et
du sentiment de notre
et c'est
la
parce qu'il
passion de
car
concret
elle est
devant lequel
faiblesse.
tout
idal ne
cet
gnrosit, c'est--dire
mais
et
est cause
le
sur les
commises ou
ils
et
celles qui
que
rflexion
la
de notre nature
la
Dieu lui-mme?
sa
l'a
l'infini,
misricorde
et
l'amour
infini
du Dieu
fait
homme. Ame
(I)
CONCLLSIOS
sa raison
fie
demande
qu'elle et qui
passion dans
qu'il
la
foi
trouve vaine,
stocisme.
jugement
sion, car
dire sur
-M'
qu'il
se jette avec
il
et
et c'est
pour cela
M.
IJ'Entretien avec
contre
qu'il se rvolte
de Sacy^
raison
la
le
il
la
sur
et
le
no-stocisme.
monde
qu'il
lui,
comme
Dieu
regarde
qu'il
son
et qu'il le
II
objet:
principal
bon c(eur.
lui de
devoirs de l'homme,
les
persuad
il
grandeur morale du
la
soit
qu'il
justice: qu'il se
soumette
n'y a rien
Il
que de
l'homme,
de son attitude
et
vis--\"is
condition pourtant,
avait
c'est
et
contre
la
sance de
la
comme Du
volont, qui
le
xvi^"
\'air. et
les
lit
sicle,
s'lve
wW
sicle,
moyens de
une
s'il
puis-
qui soutint
les
sa
hommes
Descartes.
que Dieu
d'action
morale au plus
dit,
Il
donn
ajoute
l'homme
que ces
II
grand philosophe du
moyens
ador
s'enchanta
les
d'tre
pense dominante,
sa
et
les biens,
la
vie, l'estime
ne sont pas
sait tre
faux; ni
CONCLUSION
N^
la
la
ment
et
le
effet les
que
libres, et
elles
rend malheureuse;
c'est
Entende-
parfaits...
stocien
Tme.
par
tout de
encore
se
ils
s'en douter,
ils
et
compagnon de Dieu.
superbe diabolique
rvolt les
s'y laissrent
dogme
le
Du
le
pas
ils
domaine
les
ils le
rvoltent;
de
la
chute,
la faiblesse
la
de
la
ncessit de la
revenus
fois
ces
lorsqu'ils se retrouvent
les stociens
Du
Mais ces
nature humaine,
les vertus,
mme
dans
les
le
Manuel
d'pictte dans
ils
sont tous
la
fait
que
morale indpendante,
le
et
la
fait
donc
stocisme
qu'il n'est
Le no-stocisme, par
xvi^
et
xvu'-"
sicles,
grandes lignes
les
les
caractres
prsente aux
qu'il
fi^er
dans ses
complte car
humaine dont
elle fait
elle
appel toutes
connat
les forces
de
la
la
nature
Elle en a pris
le
Christ,
CONCLUSION
^4^
d'homme, mais
vie
complte,
si
si
un cho de
L'autre ne
propre exprience
sa
fait
Comme
intelligence.
l'intelligence,
contre-coup,
et
le
car elle ne
leons.
que
la
le
donn
tout
homme
et
de raisonner,
que
de devenir un sage.
cette lite, capable
le
dans
voit
retrouve encore
de sublimes
et
lite,
\'
la
la
brise plutt
sen-
mau-
que modre,
d'une
telle
fallait-il
la
les
et se
et point compris.
L'amour de
les
les
curs avant de
fruits
de cet amour?
troubler
le
le
dit-il.
cherchent dans
les
pour
choses
vritables esclaves et de misrables aveugles: qu'il est impossible qu'ils trouvent autre chose
iju'ils fuient, s'ils
l^iscal
que
l'erreur et la
douleur
comme
nous que
le
stocisme
CONCLUSION
3^4
les voies
au christianisme intgral
physique
aussi
qu'avec
bien
et
efforts
sa propre
la
s'y cache.
Les no-stociens ne
ils
que chacun,
prsomption qui
pourquoi;
et
conscience
morale,
sa
moins eu
le
nous avons vu
les
cette renaissance
lisation
du stocisme
intressante
pour
le
Vu
Le Doyen de
le 2
la
et d'en avoir
montr une
uti-
un
bel
christianisme.
et
de
C'est
foi.
juin ii^,
Facult des Lettres
de l'Universit de Paris,
A. Groiset.
Vu
et
permis d'imprimer^
INDEX BIBLIOGRAPHIQUE
INTRODUCTION
ditions
El' D,
De
De
i:t
Transitii hellenjsmi
Traductions
ad christianisminn
Paris,
i535).
(Parisiis, i5o5).
2 vol. in -16,
1903
raii,
554, iii-8).
LA
i)K
149
PoGGii Bracciolini
I
(Paris, 1723
PoLiTiANi
4
s
IIist(>ria'
de
varietate fortuna'
Angclii,
PoNFANUS ijoanncs
Kami
Fioicntini,
Opra
N'cnciiis,
.loviaiius
De
joS
Lyon,
'
Pierre
Collectane
pra'fatiunes
epistola\
oratinnes
(Paris, 1577
INDEX BIBLIOGRAPHIQUE
3 i6
Ouvrages consults
Blrckhardt, La Civilisation en Italie au temps de la Renaissance,
trad. Schmitt (Paris, i885, 2 vol. in-8).
Brunetire, Manuel de la Littrature franaise (Paris, 1899).
CoPLEY Christie (Richard), traduction Stryenski. Etienne Dolet
(Paris, 1886, in-8).
2 vol. in-8).
la
(Paris, 1860).
Nolhac
la fin
Bud
l'artiste et le
savant (Paris,
1906).
et
Montaigne
(Paris, 1906).
XV
la
VoiGT (G.^, Enea Silvio de' Piccolomini als Papst Pius der Zweite
und sein Zeitalter (Berlin, i856-i863, 3 vol. in-8).
BIBLlOGRAPHIQUi:
INI)i:X
VoiGT
(G.),
lin,
>47
Waddington, Ramiis
I^=
PARTIE
ditions et Traductions
'
V, 1866
i<jnie
Trait contre
les libertins
i5(ji
1347
'
Parisiis,
i538i.
CuiMii
s.
De honcsta
disciplina
5o8
ei i3(')i).
H' ad pueras
mone
(Paris, i58o
La
I.A
Launoius
in-8
discours salutaires
et
in ser^
i3(").|,
De
iJ.i,
Lycosthknks Conrad
Lj'costhene collectore
i3(J3
I\iris,
Ko.^
[i^"/"/)-
Apophthegmatum
Gencva*,
1387K
l^ide,
communes, Canrada
iaci
i^
vol. xvi;.
Mr:ssn;
Pierre
Cl. Grugct
352, in-.}
PoMPONATiis i^Petrus De Immortalitate animi BunoniiC. i3i6).
Opra Basilex, 3(')7
Plotin, Opra, Marsilia Eicino interprte iKlorencc, 1492
(
INDEX BIBLIOGRAPHIQUE
3_j.S
XXX
Ouvrages consults
Armaingaud (DO, Articles dans
le
Censeur politique
et littraire
Buisson,
Mmoires
et
pdagogique.
XVI'^ sicle (Paris, 1886).
DuDiEU, Sadolet et Montaigne^ dans le Bulletin de la littrature
ecclsiastique (Toulouse, janv. 1909).
Sur les Origines de la morale indpendante^ dans la Revue
pratique d'apologtique (juin-juillet 1909).
DouMERGUE, t/-a/z Calviu (Lausanne, 1899-1905).
Franck (Ad.), Moralistes et philosophes (Paris, 1874).
GiRAUD (Victor), Les poques de la pense de Montaigne, dans la
Revue des Deux Mondes (i^'^ fvrier 1909).
Imbart DE La Tour, Les origines de la Rforme (Paris, 1909).
Lecoultre, Calvin diaprs son commentaire du De Clementia de
Snque (Lausanne, 1891).
Moehler, Les Symboliques, trad. par Lcht (Paris, i852).
Rebitt, Guillaume
Rocheblave
1
(S.),
(Paris,
2)
Paris, 1908;.
INDI.X
lUHLIoGRAI'HIQlE
349
PARTIE
11^'
ditions et Traductions
De Officiis.
De Jacobo Mignc, Patrulogie
Anonyme, Les Offices de M. T. Cicron avec les traits de r Amiti,
Ambroise
isaini
383
De
Consolation de Philosophie,
la
i585, in-8).
Clkment d'Alkxandrif:
saint
Stromates.
M ign,
PairologieK
iiad. par
CoRAS (Jean de
Adrien et du philosophe Epictte, par Matre Jean de (^)ras
,
Di:
Paris. i558;.
Moulin Antoine
Lyon, 544. in-8
I
DoLi.r
EsTncNNi;,
J-^pictte
Les
Questions
Tusculancs.
111.
ir.ivj.
par
Mr.KiRKT (Louis
trad.
par Luin
Meigrel
347. in-4
Ni LIS Sanctus Sancti Nili asccta' .\fanuale Epicteti usui Ch^is'
INDEX BIBLIOGRAPHIQUE
35o
Tertullien,
Ad
Martyres.
De anima.
De carne Christi.
De patieitia.
Adversus Heimogenen (Migne, Patrologie).
Ouvrages consults
Aubertin, Les rapports de Snque et de saint Paul (Paris, iSby).
Blanc (Joseph), Bibliographie italico-franaise (Milan, 886, 2 vol.).
1
Weidmann,
monumenta
(Leipzig,
1799-1800).
Thamin
la
sicle
INDEX BIRLIOGRAPHIQIF.
Uh PARI
ditions
i:t
33
IK
Traductions
Jac.
tetia?,
583
Du
le
dfiinct sieur
Du
Vair
ajuste
Lipsi:
Rouen, i6o3,
La Constance,
irad. par
Lucien
Du
Bois
Bruxelles,
18731.
17m Justi
\.
MoRNAV
I
in- 12
(VesaliLf, 175).
(Philippe de
Lipsii, par
Excellent discours de
la vie et
de
la
mort
OUVRAGI-S CONSULTS
Amux
(E.),
Un
ig<>(i
la vie et les
uvres de Guillaume
in-8).
T\Mi/i
i>\
Du
\'air
Marseille.
iSji)
INDF.X RIBLIOGRAPHIQITE
CONCLUSION
,.
INDEX ALPHABTIQUE
DES xNOMS l'ROI'RES
p. i65.
Alciat,
puis
duc
duc
24?,
24, 271.
d'Anjou,
p.
dM
243,
Ambroise (saint,
114,
p.
iitj,
204,
r3i,
Augustin
iSG.
212,
187,
K^^,
(saint
102,
106, 107,
d'
p. 24.
18, 62,
63,
i()3,
104,
i()5,
118,
119.
182, 2o3,
208 214.
Aulu-Gelle,
de),
3o.
cardinal, p. 4,
34.
Bias, p. 178.
Boccace, p. .
BoCE, p. 83, 137, 138.
Bohme iGuillaume de
Frdric
BoscoLi
Piciro
Bossuet,
p. 3 12, 338.
Boi'AVSTL'AU
\.\.
p.
160.
cardinal,
p. ^-.
Pierre
Pierre
p. 86.
p. 86.
HRu;(XNNEr, p. 23.
Brissac Charles de Cosse, comte
dci,
p.
gouverneur
de
Paris.
2(')5.
I^RissDN
sideiii
p.
de
p.
108, 117,
137,
Franois
Breslav
2i().
Agrippa
64, 65,
120,
p. 299.
AiJBiGN
Belleforkst
Borrome
207.
p.
p. 33, 34,
2()G,
Panor-
p. iGo.
Ariston de Cuio,
Gq, 81,
()2.
124.
p.
dit
mita, p. 6, n. 3.
Blisaire, p. 81.
Bessarion Jean
Alexandre d'Aphrodisias, p. 6
Alexandre le Grand, p. 81, 295.
Aristote,
Beccadklli Antonio^
(Franois,
Arcadius,
Gabri-
p.
p. 62.
Alenon
Arria,
18, 307.
Beaukort duchesse de
p. 16.
Liiiue. p. 25) et
2<.>.
INDi:X ALPHAIKTIQUK
-^:'4
Bruno (Giordano)
philosophe
107, 112,
14, 126,
127, 129,
italien, p. j6.
BuD (Guillaume),
23,
12,
p.
146,
Clanthe,
229, 3oi
femme
Calstria (Anne),
de Juste
Lipse, p. i56.
I
Calvin (Jean),
2/7-
Capel (Ange),
i3,
114,
129, n.
p.
Caracciolus (Tristanus),
i,
et
p.
9,
Casaubon (Mric),
i25, n. 2.
p.
i3, n. 2,
p. 6,
Caton d'Utique, p.
Caurres (Jean des),
Vempereur Ha-
tercation de
Clichtove (Judocus),
120 et
299.
(cardinal), p. 160.
Contarini (cardinal), p* 8.
Corneille, p. 173 et 337.
Cratander, diteur du Manuel
Crats,
p. 4,
i.
5 5.
Pierre], p. 93, n.
i, et
p. 94.
dei,
chance-
268.
Chrysippe,
201,
ClCRON,p.
8, 9,
et p.
2,
et p. 87.
D
p. 5,
Decius, p. i35.
Del Rio (Martino), jsuite, ami
Diagoras,
Cheverny (Hurault
i,
p. 85.
Crinitus, p. 85, n.
Dante,
16, n.
p. 86.
10.
Charles-Quint,
p. 82, 83,
84.
au-
139.
17.
lier, p.
de), magistrat,
d'pictte, p.
p. 8.
Caton l'Ancien,
p. 99,
200, 2o3, 2o5,
207.
Coras (Jean
Colonna
n. 3.
Charron
15,
I.
p. 134.
ii<^
DiDON, p. 117.
Diogne le Cynique, p. 122.
D10GNE de Laerte, p. 9, n.
p.
p. 41
144,
207.
DoLET (Etienne)
p.
22.
I,
189, 200,
INDRX ALFMlAlUiTIQlT.
Di:
MorLiN
auteur
Ani(jinct,
Du Prat
Guillaume*, vque
de Clermont,
p. 243.
Du
PRn:R, p. 269.
Dr: Vair Jean!, pre de Guil-
Du
239.
147,
239-272.
272-33
335,
1
Vair
Sa vie
Ses uvres
33("),
341
Du
Fkltri:
Victorin
de
huma-
Frf.goso, p.
Fromoni)
5.
8.
Libert
diteur des
sur
de Snque,
les
235.
p.
342.
Vair, p. 24S et
Gagiin
Robert
12,
p.
249.
Di.vERGiKR
sur de
'Philippe),
Guillaume
>5D
n.
5,
et p. 2 3.
i)i:
Granvellf. (cardinal
de
An-
Egnazio,
p. 62.
p.
Epictkh:,
II,
de Juste Lipse,
p.
34
et
la
Valette,
270.
Grgoire le Grand
123, 124,
144, 145,
12 3,
126
142,
saint
p. 62.
sainte
143
187.
p. i5
i(J5,
i53,
62
p.
137,
i52,
Gri:goire de Naziance
98, 106,
protecteur
154.
Epkrnon (Nogaret de
duc d'K
de Philippe
tre
I.
Epicurk,
Erasmi:
Dsir
18,
6.
p.
12,
17,
90, 91
93,
Eschine,
p. 61
EsTOH-K (Pierre de V
Euskbk
saint
2, 2 3r,.
p. 24.
p. ()2.
du Manuel d'Epictie.
n.
et p.
Hari.ay
y
pABRicn
s,
"'
i3().
'.\chille
Prsident
!v
au
de
premier
Parlement de
,
!\iris, p. 23(*).
p. (^3.
Hknhi
II,
Henri IH,
p. 3 12.
p. 254. 2^^,
2^8,309.
INDEX ALPHABETIQUE
:-'3o
Henri IV,
?l
p. ibo,
.->.
Horace,
247.
p. 8, 61, 83.
168,
Jean Chrysostome
(saint), p. 18,
p.
62,
18,
187,
La Consdsignant Nicolas Le
Son
uvre
70, 79,
87,
d'Autriche (Don),
Charles-Quint,
fils
de
167-240
p.
52.
LucAiN, p. 61.
Lucien, p, 18.
Lucrce,
p. 6
Kant (Emmanuel
117,
20.
Lycosthne,
p.
46,
p. 86, n. 2.
84,
146, 222.
Macrobe, p. 61 et 87.
Maldonat, p. 23 et 33.
L
p. 62, 99, loi, n.
112,
218, 227, n.
Luther (Martin),
106,
i5i-i66.
p.
p. 157.
JUVNAL, p. 144.
p.
Lipse, p. 162.
342.
Lactance,
I,
Sa vie
Ji:an
p. 8.
Fvre, p. 3 20.
Lipse (Juste), p.
147.
68,
32.
280.
57,
Platon, p. 36.
Linus, personnage de
Jacob, p. 120.
56,
182,
p. 187,
(saint),
181,
tance
Jrme
167,
210.
p. 129 et
de
Lon X,
Irne saint
154,
p.
118,
I.
19,
i,
187,
Manuce
(Pauli, p. i53.
Marc-Aurle,
p.
8,
i3,
106,
INDKX ALPHABKTIQLE
M.vRCioN,
p.
258,
256.
p.
25().
de
pcrsonnaj^c
Ohihi':i:,
232.
duc
-"
"
La
p. i.
262. 26?.
Cosnie de
MiDicis
n.
MDicis Laurent de
n.
14,
3,
p.
et 14,
Panktius,
p. di.
p.
1.
Mklanchthon
Philippe
Marot Clment
p.
22
et 23.
p. 86, n. 3.
Mkssik Pierre
Montaignl: Michel de
91,
'^4'
94'
9-^'
25.
p.
,_j^5
Pascal,
j.>^
Mucius ScKvoLA.
'-'*^'-'^'
p.
personnai^e
ami de Du Vair.
d'une traduction du
auteur
Manuel
Marguerite de
143.
Niccoi.i
\iccolo
p. 3.
NicoMAQi E, p. 206.
auteur d'une
Nn.us Sanctus
adaptation du A/i7;///t'/ d'ivpic,
lle
au Christianisme,
p.
et i2<,.
^
Obigknt.
p.
AA7;/f/
d'Kpic
i3f).
i^tc. p.
:^-'
'
'^
,3..
^,^^^^^^
p.
p^^ , i,^
p,
p.
124
<S
^.^
_.^
247.
Mirandoll Franois
i
i,.
picr.OLOMiNi
p. 22
^^^^
^^^^^^;
PlURAC.
NAOGr.oR<iiLs
p. 260.
Phocion.
>^'
51,65,68, 118,
p.
La
Thomas
^_^^^
^^^.^^^
^.^^^^
"
i63,
p,,^,,^Q,,,,, p. , -. ,,.
53. 23b
de
142.
3^3.
Pkrotti.
Ml'rkt Antoine
.f-,
120.
^.^^^
^^^^
p,:,rksc,
1^0.
..7^
p.
40,
p.
^^,^ ^^^-^
Navarri:
j^.
P.UL saint,
Musi:,
Marc-Aurele.
de
traduction
p^^^^^ ,j^i^
'^'^^^'^'^^'
et
p. 85.
\i\^
yMicas
Sylviiis),
^ ^t 9.
d'une dition
auteur
PiNciANUS,
Ji; Snque, p. 236.
i\
Platon,
^S,
p.
p,
112.
33,
3<),
r3i,
2o3, 229.
,^,
POGGK.
P>'-'-.
p. 4. ^. O.
P--
358
INDEX ALPHABETIQUE
PoLiTiANUS (Anglus),
d'une traduction du
Manuel
d'Epictte,
auteur
iSg,
14,
i5,
141p.
m,
p. 8, 9,
p.
PoMPONATius,
SNQUE LE PHILOSOPHE
333.
p. 25g.
PosiDONius, p. 192.
Pressac (le seigneur de), p. 134.
Sextus Empiricus,
Sforza, p. 53.
Pythagoras,
190.
Si,
112,
83,
Sturm
(Jean), p. 21.
Sutone,
(Petrus), p. 23.
176.
p.
T
Tacite,
i53,
p.
180.
RiBIER, p. 269.
Richelieu
Tertullien,
cardinal
(le
de),
p. 270.
(Andr
de), auteur
d'une traduction franaise du
Manuel
p.
p.
99,
107,
109,
282.
Rivaudeau
RUBENS,
SocRATE, p. 60,
Sophocle, p. 62.
Stobe, p. i5, 207, 213, 220.
R
Ramus
p. 207.
d'Epictte, p. 144.
I
5 I.
Thodule,
Thou
de Nilus, p. 124.
(Christophe de), p. 247 et
fils
267.
Thou (Jacques-Auguste
de), p.
25o.
Scott ^Duns,,
p. 18.
Titien, p. 4.
Titus, p. 177.
Tizio, p. 87.
Trincavelli
i,
p.
(Victor),
12,
i5.
auteur
139, 140.
350
INDF.X ALPHAnKTIQUr:
\V
Trithkmi:, p. i6.
TuRNKBKjOdct de
ami de Du
\\\, p. 24^.
^v.mphkl.ng,
W'uLi
traducteur d'Epicttc
de
Siniplicius,
14''
Valkri: Maxi.mi:,
Valla.
p. ,6.
p. \?j.
p.
16,
et
i3o
'4'--
p. 5, . n. 4.
Varron,
p.
Xi:nui>hon, p. 02.
i?i, 228.
VtLLKius Paterculus,
VkndmI': iduc
Vi;ttori
de^
Pierre
p.
Vinci (Lonard de
Virgili:, p. 61.
Vivts. p. 78.
p. l5j.
p. 268.
Zknon,
i53.
p.
3, 7.
10.
p. 44. 71,
lu(').
192, 193,
275.
Introduction
Chapitrk pREMiKR.
Mouvemcut
stoicicii
en Italie
la
la
le
Chapitri;
II.
stocisme.
sert d'introduction
Chapitri; III.
Mouvement
Individualisme
larque
stocien en
France
21
contre Aristote.
Manuel d'Kpictetc
le
Haciit)n
vies
de Plu-
KpicurismcT*
Stocisme comme raction contre Tpicurisme. No-siocisme sous forme de sagesse laque.
pki:mii'rh partih
DISSOCIATION
(LnAiMiRi: PRKMiKH.
Stocisme
lite.
et
libert.
sanctions.
:t.i-:m l'.N
alli
Le philosophe.
la
srolCIKNS
et yliilos<tphie
de
la
29
?3
libre pense.
et
lu
scolas-
Pomponacc.
Immorialiic de
du pratique.
Morale indpendante rserve une
et
Providence, de la
Pomponace prcurseur des
Problme de
Ncessit stocienne.
dfenseurs de
TS
Sparation du spculatif
l'me
Stoicismc
Ksprit critique.
lique.
Df's
morale indpendante.
la
362
Stocisme et Rforme
47
Examen
des
dogmes
examen.
fondamenEsprit de libre
libre arbitre. Zwingle
libre
taux. Luther
panthisme stocien. Dieu
arbitre. La Providence
Chapitre
II.
et
et le
le
et le
et tovo.
Prdestination
la
stocienne.
L'humanisme
des Rforms.
cienne.
panthisme
Contre l'galit des fautes. Contre
stocien. Contre Dieu auteur du pch. Contre Tapathie
stocienne. Morale indpendante. Sparation de l'homme
extrieur
l'Evangile.
de l'homme intrieur. La loi
tia.
ncessit
et
et
le
et
et
La
loi et les
extrieur.
Chapitre
l'homme
et
75
Morale
naturelle.
Sagesse laque.
de plus en plus
Montaigne.
DEUXIEME PARTIE
LE NO-STOICISME ET SES SOURCES
363
et
et le
et le
et le
et le
et
les
TP^i^lise.
et la loi
et les
et
et l'-iOc'.a.
et le
et
et
iv^
Utilisation du
philosophia.
Chapitri: IIL
dans
les
De
Jean
vr'
Officiis par
de Salisburv
sicle,
sicle.
d'auteur inconnu.
Hildeberi dans
ci le
la
Moralis
Policraticus.
Le tio-stoicisme
traductions
29
le
.Manuel
Perotti, Politien.
3('<4
TROISIME PARTIE
DEUX NEO-SOICIENS.
JUSTE LIPSE
Sa vie
i5i
Son enfance. Ses tudes. Sa culture d'humaniste.
Premiers ouvrages d'rudition. Voyages. Priode dTna.
Priode de Leyde. La Constance les Politiques.
Dpart de Leyde. Priode de Louvain. La Manuductio.
Physiologia Stocorum. Sa mort. Le stocisme de
Chapitre PREMIER.
Juste Lipse.
et
Lipse.
JUSTE LIPSE.
Le stocisme de la
Chapitre IL
Stocisme pratique de
la
l'uvre
Constance
Constance.
problmes
patriotisme
le
167
i^"^
partie
Examen
et
et la patrie.
Circons-
discussion de
La Provi-
L><=
et
no-stocisme de
Chapitre
III.
la
Constance.
Le stocisme de
Expos historique de
la
la
loffia
Manuductio
philosophie dans
Chapitre IV.
la
la
i85
Manuductio.
188
Manuductio
195
la Mii72i/^fC^/o
210
La mtaphysique
stocienne dans la
Physio-
22 5
Principes premiers.
Dieu et la matire. Monisme et
dualisme.
De la nature de Dieu.
Dieu principe ign.
Dieu Providence.
Libert et
dition de Sneque.
la
Conclusion.
mal.
grande
Gl'ILI.Ar.MK
Chapitrf: \.
Du
Guillditinc
365
VAIK
1)1"
Wiir.
Sa
vie.
de
Fvidiition
son stoeisme
241
Son cntancc.
Ses tudes.
Son apprentissage pt^liiique
la cour du duc d'Alenon.
Evolution du stocisme de Du
Vair.
Phase prparatoire stocisme de mode. - Les Tombeaux. Les Prires.
Sur la mort de sa sur.
Premire
phase
la Sainte Philosophie. Deuxime phase
traduc
tion du Manuel.
La philosophie morale Jes stoiques.
Du
Vair se forme
Constanee.
la vie politique.
Du
Vair
Troisime phase
la
Le
stocisme de la Constance se prpare dans l'action.
Mditation sur Job.
Mditation sur Jrniie
Quatrime
phase le no-stocisme.
Constance dans l'ertort.
Kquii.
vit
Rsignation chrtienne.
l'l'Vre
CFiAPiTRi: Vl.
Le stocisme de
des passions.
meni.
lion.
CHAPirio:
les
la
vair
Sainte I^hilosopliie
273
Obstacles
.Matrise
Plan de l'ouvrage.
sa ralisation
ihi
i)i:
Le Souverain Bien.
passions. Morale ngative.
Mdita-
jSj
pill,
.Morale positive.
r" partie
malheurs de
leur n'est
Le stocisme de
Sujet de
la
sa patrie.
rien.
la
Il
Du
patrie, envers
309
>
()nstance
(!(mstance.
La douleur
K.xplication praiiiiue.
la
est impie.
marque
(Jpiiniisme de
la
Du
La dou-
La Pnividcncc
-j'
partie:
3(36
Le problme de
Conceptions
Providence et du Destin.
Interprtation
diffrentes de la Providence et du Destin.
Application pratique e.
chrtienne du problme stocien.
Souffrance des bons. Impunit des mchants.
historique.
Explication
3^ partie : Du Vair justifie sa conduite.
dans le dtail de son stocisme chrtien, de son no-stocismet
Le
Prudence et modration.
Point de courage inutile.
patrie.
sa
dfendre
pour
bon citoyen supporte, mais se dfend
Conclusion.
Formule de son patriotisme.
la
332
Conclusion
de Descartes.
et
le
stocisme.
H^
Index bibliographique
Index
alphabtique
des
L'Entretien
noms propres
353
ERRATA
Page
note
44
note
6i
ligne 6. lisez
7S
note
102
note
I,
io6
note
7, lisez
10
note
I,
lisez
2, lisez
2,
I.
xivc sicle.
ligne 4,
lisez
df
Anima
cap.
II, 10:
chap.
Ilf)
note
I,
lisez
note
I,
ligne
140
note
4. lisez
146
173
note
note
3, lisez
dis. vi.
20S note
2, lisez
ligne 4, lisez
note
2, lisez
note
3,
lisez
227
note
I,
ligne
233
note
3, lisez
dis. x.xi.
dis. xi.
p. 702-703.
5,
lisez
diversissimas
scitum.
234 note
4,
ligne
i,
lisez
cctcrnus.
note
I,
ligne
3, lisez
Lipsii.
25f)
note
2,
lisez
22
note
I,
lisez
282
324
note
K\i.ii\
animis.
235
2, lisez
note
742.
223
III. 7, 10;
tout d'abord.
2, lisez
222
cap.
destinassent.
chap. xvn.
lisez
Casa.
I,
III. S.
note
faciunt.
vir, 20.
lisez
2l3
qux
ci zfj. p. 44,
194 note
203 note
I,
illa
ad Hcruiogeiirm.
120
I.
tant.
lisez
supprimez
p. q.
p. 332.
:
corrumpant.
cdition
ltii|iiiiiiiiii-
ilr
dt-
iKuii-.
(1.
162^, p. 3o8.
luf
liu
Mi'ili'l.
li.
l'orn.
Iv
cap.
III
ZANTA, LEONTINS.
La renaissance du stoi-.Z2
iisme au XYIe__siecle
DATE
ISSUED TO
lEONTINE.
Lz renaissance du stoicisme
au XVIe sicle.
ZAI^JTA,
G. H.
B
775
NBWLAND*