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Voir aussi : Coq, COQ

Conventions internationales

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Symbole

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coq

  1. (Linguistique) Code ISO 639-3 du coquille.

Références

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Étymologie

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(Nom commun 1) (1121-35)[1] Terme de formation onomatopéique attesté dès le VIe siècle en bas latin sous la forme coccus (Loi Salique) et qui a supplanté l’ancien français jal représentant le latin gallus. L’onomatopée imitant le cri du coq est elle-même attestée en latin impérial coco coco.
(Nom commun 2) (1354) pour cuqe[2], (1491-1492) pour coke[2], (1671) pour coq[1]. Pour le TLFi, le mot serait emprunté en 1671, « au moment où dominait la navigation hollandaise », au néerlandais kok (« cuisinier »), dérivé du latin coquus (même chose pour le Dictionnaire historique de la langue française[3]). Mais le Dictionnaire du moyen français en fait une variante de queux, directement dérivé du latin coquus[2]. Voir aussi les formes féminines en ancien français coquesse, coque ou le catalan coc, coquessa.

Nom commun 1

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Singulier Pluriel
coq coqs
\kɔk\ \kɔk\
ou \ko\

coq \kɔk\ masculin

 
Le coq doré, ou coq sauvage (1) des forêts d’Asie du Sud-Est est l’ancêtre du coq domestique (2) connu universellement.
 
Un coq
 
Un coq caricaturé par Gustave Doré (5)
 
Un coq de clocher (6)
 
Une pièce de la Marianne au Coq, dite un coq (7)
 
Un coq (apogon) (9)
  1. (Ornithologie) Genre d’oiseau de l’ordre des galliformes et de la famille des phasianidés, comprenant quatre espèces habitant les forêts humides du sud de l’Asie, de l’Inde jusqu’à l’Indonésie, au dimorphisme sexuel extrêmement prononcé, et dont une espèce, le coq doré (Gallus gallus) est l’ancêtre universel du coq domestique de basse-cour.
  2. (Absolument) (Ornithologie) Mâle de la poule.
    • Des familles de poules se promenaient devant leurs maisons, et, de place en place, un coq noir au cou luisant levait sa tête coiffée de pourpre, battait des ailes, et jetait au vent son chant de cuivre que répétaient les autres coqs. — (Guy de Maupassant, La maison Tellier, 1881, collection Le Livre de Poche, page 34.)
    • Le chant des coqs, l’aboiement des chiens, les appels des oiseaux l’éveillèrent. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 99 de l’édition de 1921)
    • Les cris des coqs, les sabots des ânes poussés par l’encouragement sonore et monotone des paysans, réveillèrent Elhamy le lendemain. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
    • Nous nous précipitons tous trois vers la grange pour trouver l’œuf d’une poule qui chante, ayant trouvé le moyen de pondre entre les deux premier cris du coq. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
    • D’une lucarne, dans le haut du mur, je voyais la nuit s’éclaircir. J’entendis un coq chanter […] — (Henri Alleg, La Question, 1957)
    • « Singulière affaire, assurément », se disait-elle. Elle en fut si bouleversée qu’elle ne devait même pas s’apercevoir que le coq avait déjà annoncé l’aube et que l’Orient peu à peu s’éclairait. — (Belle de Candeur : Roman érotique de la dynastie Ming, traduit du chinois par Christine Barbier-Kontler, Arles : Éditions Philippe Picquier, 1990, 1994, page 27)
  3. (Par extension) (Cuisine) Ce même animal cuisiné.
    • Commune à ces divers récits, la résurrection par Jésus d’un coq rôti, placé sur la table lors du dernier repas : revenu à la vie, le coq annonce la Passion du Seigneur. — (François Bovon, L’Évangile selon saint Luc : texte imprimé ; vol. 4, page 225, Labor et Fides, 2009)
    • Parce qu’en hiver, l’on y sert des petits plats mijotés façon grand-mère et servis… en cocotte, tels le sauté de veau, le bœuf bourguignon, le coq au vin. — (Petit Futé Rouen 2010, p. 50)
  4. (Par extension) Mâle de la perdrix et de quelques autres oiseaux.
    • Comme, parmi les perdrix, il naît un tiers plus de mâles que de femelles, il arrive, dans le temps de la pariade, que plusieurs coqs se disputent la même poule qui, à force d’être tourmentée, déserte souvent le canton ; […]. — (Dictionnaire des forêts et des chasses publié par le Journal des Chasseurs, sous la direction de Léon Bertrand, Paris, 1846, page 346)
    • C’est un vieux coq très malin et encore alerte, quoiqu’il ait le fer à cheval déjà marqué sur la poitrine et quelques plumes blanches par-ci par- là. — (Alphonse Daudet, Les émotions d’un perdreau rouge, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 21.)
    • La nuit, la libre et merveilleuse nuit des bois s’épand sur la Nature. Le coq et la faisane vaquent à leurs amours. — (Ernest La Jeunesse, « Théâtre de la Porte-Saint-Martin : Chanteclerc, six actes en vers de M. Edmond Rostand », dans Des soirs, des gens, des choses… (1909-1911), Paris : chez Maurice de Brunoff, 1913, page 135)
    • C’est comme pour appeauter un tétras, rien de plus simple. Tu tends une feuille de chiendent entre tes deux pouces et tu souffles dans l’intervalle. Tu vois arriver le coq, la crête droite, écarlate et le collet ébouriffé. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
  5. (Sens figuré) Personne dont le comportement se veut séducteur par de la suffisance.
    • Mais tout de même, procréer à son âge lui paraissait louche et, bien qu’un tel résultat flattât sa vanité de vieux coq, la crainte d’avoir été aidé dans cette œuvre par des collaborateurs bénévoles autant qu’inconnus le retenait hésitant au bord du fossé conjugal. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • En général, le jeune coq habite une achélème, circule en moto (en 4×4 dans Urgence), porte tee-shirt, santiags et perfecto. — (Cahiers du cinéma , no 367-378, p. 112)
    • « Comme on dit dans mon village : le coq est lâché, gardez vos poules. » — (Francis Veber, Le Dîner de cons, 1998)
  6. (Par extension) Figure de coq située sur la pointe des clochers des églises, et servant de girouette.
    • Les coqs des clochers s’amusent à pencher le plus possible sans ouvrir les ailes. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
    • Une anecdote locale plutôt symbolique raconte que le coq du clocher de l’église de Saint-Vincent, dont la construction fut commencée en 1934, aurait disparu dans de bien mystérieuses circonstances, qu'on attribue à l’archevêque O’Leary. — (Juliette Marthe Champagne, De la Bretagne aux plaines de l’Ouest canadien : lettres d’un défricheur franco-albertain, Alexandre Mahé (1880-1968), CELAT/Presses de l’Université Laval, 2003, page 201)
  7. (Argot) (Désuet) Pièce d'un louis.
    • Il convient de savoir qu’un « coq », dans l’argot d’avant guerre, signifiait un louis, car mon récit repose sur cette explication, ou plutôt sur les vingt coqs, laborieusement économisés par une marchande des quatre saisons dont l’erreur consistait à fréquenter, rue de Montreuil, un bar où l’on jouait aux dés. — (Francis Carco, Histoire sans titre, dans Pages choisies, Albin Michel, 1935, p. 37)
  8. (Désuet) Sorte d’ustensile ovoïde qui servait au repassage des fronces et des bouillonnés.
    • Si le corsage est garni de bouillonnés, on emploiera le coq pour repasser ceux-ci. — (Blanchissage et repassage dans l’Album de la Minerve : journal de la famille, Montréal, 25 mai 1873, vol. 2, no 21, page 342)
    • C’était un bonnet dont la passe, très ornée, se composait d’étroits bouillonnés alternant avec des entre-deux brodés. Aussi s’appliquait-elle, muette, soigneuse, repassant les bouillonnés et les entre-deux au coq, un œuf de fer fiché par une tige dans un pied de bois. — (Émile Zola, L'Assommoir, éd. Charpentier, 1879, chap. 5, p. 184)
  9. (Ichtyologie) Synonyme d’apogon, genre de poisson.
    • Liste illustrée des espèces de la zone :
      Apogon imberbis (Linnaeus, 1758) An – Cardinal fish ; Es – Salmonete real ; Fr – Coq
      Longueur maximum : 15 cm. Vit sur fonds vaseux ou rocheux jusqu’à 200 m de profondeur.
      — (W. Fischer, M. Schneider & M.-L. Bauchot, Fiches FAO d’identification des espèces pour les besoins de la pêche : Méditerranée et Mer Noire (zone de pêche 37), FAO, 1987, page 960)
  10. (Horlogerie) (Désuet) Petite platine vidée et gravée qui couvrait le balancier dans les montres ; sorte de pièce de laiton fixée à la platine de derrière, pour suspendre le pendule des horloges.
    • On opère alors la levée d’un côté, le balancier étant gêné par un papier léger. Quand le dégagement a lieu, on fait une marque avec du rouge au balancier, juste au-dessous du trait du milieu du coq. — (Claudius Saunier, Traité d’horlogerie moderne : théorique et pratique, 1869, page 85)

En biologie, le genre, premier mot du nom binominal et les autres noms scientifiques (en latin) prennent toujours une majuscule. Par exemple, pour l’être humain moderne : Homo sapiens, famille : Hominidae. Quand ils utilisent des noms en français, ainsi que dans d’autres langues, les naturalistes mettent fréquemment une majuscule aux noms de taxons supérieurs à l’espèce (par exemple : les Hominidés, ou les hominidés).
Un nom vernaculaire ne prend pas de majuscule, mais on peut en mettre une quand on veut signifier que l’on parle non pas d’individus, mais de l’espèce (au sens du couple genre-espèce), du genre seul, de la famille, de l’ordre, etc.

Dérivés

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Vocabulaire apparenté par le sens

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Traductions

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Nom commun 2

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Singulier Pluriel
coq coqs
\kɔk\
 
Coq dans l’US Navy

coq \kɔk\ masculin

  1. (Métier) (Cuisine, Marine) Cuisinier sur un bateau.
    • Ils nous enlevèrent de la sorte une poêle à frire, des casseroles, des couteaux, la hache du coq, etc. — (Dillon, Voyage dans la mer du sud, Revue des Deux Mondes, 1830, tome 1)
    • Le coq, ses aides et les hommes affectés au service des cuisines, porteront constamment la vareuse et le pantalon de fatigue ; […]. — (Joseph Grégoire Casy, Organisation du personnel d’un vaisseau, Paris : Carilian-Goeury & Vr Dalmont, 1840, p. 227)
    • Le fourneau se trouvait dans le rouf situé au milieu du navire. La porte coulissante était ouverte. Le coq, un homme blême et sinistre, la salua d’un hochement de tête. — (Robin Hobb, Les Aventuriers de la mer, tome 8 : Ombres et flammes, traduit de l’anglais par Véronique David-Maresco, Pygmalion, 2012)
    • Elles accomplissaient des tâches qui leur étaient a priori familières : elles nettoyaient le riz, pilaient l’igname et moulaient le maïs. Elles travaillaient aussi comme cuisinières, à la place ou, parfois, en compagnie du coq, et préparaient des repas pour les centaines d’habitants du navire. — (Marcus Rediker, À bord du négrier. Une histoire atlantique de la traite, traduit de l’anglais par Aurélien Blanchard, éditions du Seuil, 2013)

Dérivés

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Apparentés étymologiques

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Vocabulaire apparenté par le sens

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  • Aide sur le thésaurus  coq figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : repas.

Traductions

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Prononciation

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Homophones

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Voir aussi

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  • Coq sur l’encyclopédie Wikipédia  
  • Coq (marine) sur l’encyclopédie Wikipédia  
  • coq sur le Dico des Ados  

Références

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Sources

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  1. a et b « coq », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
  2. a b et c Dictionnaire du moyen français (1330-1500), 2010, 4e édition → consulter cet ouvrage
  3. Alain ReyDictionnaire historique de la langue française, Dictionnaires Le Robert, Paris, 1992 (6e édition, 2022).

Bibliographie

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Étymologie

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Terme de formation onomatopéique attesté dès le vie siècle en bas latin sous la forme coccus (loi salique) et qui a supplanté l’ancien français jal représentant le latin gallus.

Nom commun

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coq \Prononciation ?\ masculin

  1. Coq.

Synonymes

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Dérivés

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Références

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  • Jean-Baptiste Jouancoux, Études pour servir à un glossaire étymologique du patois picard, 1880, vol. I