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Narval

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Monodon monoceros

Le Narval ou Licorne des mers (Monodon monoceros) est une espèce de cétacés de la famille des Monodontidae vivant dans l'océan Arctique. Le mâle possède une unique défense torsadée, issue de la canine supérieure gauche[a],[1], qui peut mesurer jusqu'à 3 m de long. L'animal lui-même a une longueur de 4 à 5 m.

Jusque vers le début du XVIIIe siècle, on pensait que les exemplaires connus de cette « corne » appartenaient à la légendaire licorne. La rareté du Narval et son habitat réduit ont contribué à la persistance de la légende. Considérée ensuite comme une arme, ou un outil, la « défense » du Narval est aujourd'hui analysée comme un organe sensoriel, dont les riches terminaisons nerveuses permettent à l'animal de percevoir les différences de pression, de salinité, ou de température.

Description

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Illustration d'un narval dans Brehms Tierleben (1864–1869).
Narval observé par drone.

Le Narval a une petite tête arrondie dotée d'une petite bouche ronde. Il a de petites nageoires retroussées vers le haut. Tout comme les autres baleines arctiques, il n'a pas de nageoires dorsales et possède une épaisse couche graisseuse vascularisée qui l'isole du froid. Le mâle peut peser jusqu'à 1 600 kg et atteindre 5 m de longueur tandis que sa corne peut atteindre 3 m de long. La femelle est plus petite et peut atteindre les 1 000 kg pour 4 m de long. À la naissance, le juvénile pèse 80 kg et mesure 1,5 m. La couleur du Narval change selon son âge : à la naissance il est bleu gris ou brun (selon les sources), à l'âge juvénile il sera bleu noir ; adulte il sera noir. Ensuite, plus le narval vieillira, plus sa peau se couvrira de taches blanches au point de devenir presque blanche.

Crâne de narval à deux défenses.

Mâles et femelles possèdent deux dents. Chez les femelles, elles restent à l'intérieur de la boîte crânienne, chez les mâles, la canine de gauche s'allonge pour donner la « corne »[2].

La « corne » du Narval est en réalité une dent très allongée, souvent prise pour une incisive, mais elle est en fait la canine gauche du maxillaire[2],[3],[4],[a]. Elle commence à pousser au travers de la lèvre supérieure gauche dès la puberté, à l'âge d'un an, et son rythme de croissance augmente jusqu'à la maturité sexuelle du narval (vers 8 ou 9 ans). Cas d'hypertélie de la dissymétrie animale, elle acquiert une longueur considérable (2,5 à 3 m pour un poids de 10 kg[6]). Elle est toujours torsadée dans le sens opposé à celui d'une vis indiquant probablement la latéralité de l'animal : il serait majoritairement droitier comme les éléphants[7]. Les torsades augmentent la surface d'échange et donc la sensibilité et favorisent la croissance rectiligne (les cornes non torsadées de nombreux mammifères ont une croissance en spirale). Leur forme hydrodynamique assure une meilleure progression du narval dans l'eau[8]. Sa partie enchâssée dans la mâchoire est creusée dans une vaste cavité pulpaire contenant une énorme papille qui en assure un accroissement continu correspondant à l’usure de l’extrémité libre. Presque tous les mâles ont cette dent, et environ 15 % des femelles[9]. Environ 1 mâle sur 500 possède deux défenses[10].

Cette dent possède des propriétés et des fonctionnalités uniques dans la nature ; l'émail est à l'intérieur et la pulpe à l'extérieur. Elle contient une dizaine de millions de terminaisons nerveuses qui partent du nerf central, au cœur de la dent, et se rendent jusqu'à l'extérieur de la dent. Cette dent est donc un organe de détection sensorielle extrêmement sensible qui, paradoxalement, baigne dans des eaux glacées. Autre fait particulier, cette dent qui est en apparence rigide, est en fait flexible. Une dent de 2,40 m de longueur peut se courber jusqu'à 0,30 m dans n'importe quelle direction sans se briser. Si elle est abîmée, elle peut se réparer jusqu'à un certain point, mais si elle se casse, elle ne repoussera pas. L'émail étant très fin, la dent se casse facilement : le mâle peut alors réaliser un « plombage » pour éviter la formation d'une carie. Il peut combler le trou à l'extrémité de la dent par des graviers ou provoquer un jeune mâle en duel pour que ce dernier mette l'extrémité de sa « corne » dans le trou de sa dent, puis la briser, formant ainsi un bouchon[7].

Le Narval peut aussi produire une grande variété de chants, de bruits et de grognements. Certains sons rappelant un chant d'oiseau lui ont valu le surnom de « canari des mers »[11].

Écologie et comportement

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Organisation et comportement sociaux

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Micrographie électronique d'un tube qui transporte les terminaisons nerveuses vers le centre de la dent.
Un groupe de narvals au Groenland.

La fonction de la dent du Narval, discutée depuis plus de 500 ans[12], fait toujours l'objet de discussions au sein des spécialistes[13]. On a suggéré, notamment, qu'il s'agit d'une sonde acoustique, d'un régulateur thermique, d'un harpon pour attraper les proies, d'une arme contre les mâles conspécifiques ou les prédateurs, d'un outil pour briser la glace ou pour creuser les sédiments, ou encore d'un caractère sexuel secondaire[14].

Aucune de ces hypothèses n'est complètement satisfaisante. Cette dent étant relativement fragile et très innervée, il est peu probable qu'elle serve à briser la glace ou se battre. Le fait que les femelles en soient parfois dotées permet de douter de sa fonction de caractère sexuel secondaire. Des mâles ont été observés en train de se frotter mutuellement les dents, un phénomène appelé tusking en anglais. De plus, certains ont des cicatrices sur la tête. Charles Darwin a fait l'analogie avec la ramure des cerfs[15]. Toutefois, aucune étude n'est venue étayer cette hypothèse. On pense maintenant que ces mâles qui se frottaient les défenses cherchaient plutôt à en éliminer les algues et parasites[16].

Selon une étude menée par des chercheurs en médecine dentaire d'Harvard, l'hypothèse principale est que cette dent serait en fait un organe sensoriel extrêmement sensible. En effet, elle est criblée de près de dix millions de tubules qui renferment un fluide et une terminaison nerveuse qui permettent au narval de détecter des particules spécifiques aux espèces animales constituant son alimentation grâce à des capteurs hydrodynamiques. Elle permettrait aussi aux mâles de trouver les femelles en détectant leurs hormones spécifiques dans l'eau. Elle est également sensible aux variations de pression, température et salinité de l'eau, facteurs clés dans la formation de la glace qui conditionne la migration du narval[13].

La forme torsadée de cette corne augmente sa surface, donc le nombre de terminaisons nerveuses et la sensibilité. La disposition spiralée permet également à la dent de pousser de façon rectiligne, ce qui limite la résistance dans l'eau[17].

Cycle de vie

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Le Narval vivrait jusqu'à 50 ans. Les mâles atteignent la maturité sexuelle entre 8 et 9 ans et les femelles entre 4 et 7 ans. La période de gestation est d'environ 15 mois. Les accouplements se font au printemps en avril et les naissances arrivent l'année suivante en juillet, où les femelles allaitent leur petit pendant 4 mois. Comme pour plusieurs autres cétacés, on constate que le taux de reproduction est affecté à la baisse par l'activité humaine et ses polluants.

Alimentation

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Ce carnivore aime bien chasser les crevettes, il mange aussi des calmars, crustacés et mollusques. De plus, il se nourrit de flétans (dont le flétan du Groenland), de morues polaires, de plies, de pieuvres et d'autres animaux benthiques. Il mange aussi des petits poissons de différentes sortes.

Vocalisations

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Ce sont des baleines très vocales qui émettent différents sons tant pour communiquer entre elles que pour naviguer.

Répartition et habitat

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Répartition du Narval.

Les narvals vivent en groupes de 4 à 20 individus dans les régions arctiques. On les retrouve principalement dans les eaux arctiques du Canada, du Groenland et de la Russie. Ces groupes sont en constante migration selon les saisons, cherchant à devancer la prise des glaces et à suivre les bancs de poisson qui constituent leur alimentation. Quand ils migrent, les groupes peuvent se joindre, donnant lieu à des rassemblements imposants et impressionnants.

On les observe très exceptionnellement dans des localisations plus méridionales, telles en 1912 dans le Zuiderzee aux Pays-Bas, ou en 2016 dans l'embouchure de l'Escaut en Belgique[18]. Un narval mâle juvénile (6 ans) a intégré un groupe de bélugas dans l'estuaire du Saint-Laurent au Canada en 2016 et il en fait toujours partie en 2022. Il serait en bonne santé[19]. Son accouplement avec une femelle béluga est envisageable, sachant que l'on a découvert, au Groenland en 1990[20], le crâne d'un narluga issu du croisement inverse.

Étymologie et dénomination

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Le nom comporte le radical wal provenant d'une langue nordique et signifiant « baleine »[21], ainsi que le radical nár du vieux norrois signifiant « cadavre », en référence à la couleur grise du corps du Narval, similaire à celle des marins noyés[22]. Le Narval a été décrit par Linné dans son Systema Naturae. Le nom latin Monodon monoceros est dérivé du grec et signifie « dent unique, corne unique ».

Le Narval et l'Homme

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Les bélugas et narvals capturés par des humains.

Populations

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Depuis 2010 environ, on commence à savoir identifier des individus d'après photos subaquatiques ou prises en surface ; en fonction des taches de leur peau et/ou de cicatrices[23],[24].

Il n'existe pas d'étude exhaustive visant à évaluer les populations planétaires de narvals ainsi que leur évolution. On retrouve des études estimant les populations du Groenland et du Canada (qui sont en fait les mêmes qui migrent d'un endroit à l'autre selon les saisons), mais peu sur les populations à l'est du Groenland (Danemark). Les populations du Groenland et du Canada seraient d'au maximum 50 000 et d'à peine quelques milliers dans le reste du monde. D'autres estimations penchent plus vers une population mondiale de 40 000 individus. Selon le Dr Heide-Joergensen, du Greenland Institute of Natural Resources, « les études suggèrent une baisse des populations de narvals de 10 % par an — et cette valeur pourrait être sous-estimée »[25].

Un narval à l'échelle humaine.

Plusieurs causes, bien que non exhaustives, peuvent expliquer le déclin des populations du Narval :

  • La chasse par ses principaux prédateurs que sont l'ours polaire et l'orque ;
  • Le réchauffement planétaire engendre des changements de comportement chez les bancs de poissons qui constituent la nourriture des narvals, et engendrent des variations de température et de salinité de l'eau qui doivent déstabiliser le narval et changent ses habitudes ;
  • Paradoxalement, les changements climatiques des dernières décennies engendrent une augmentation de la glaciation de surface des eaux dans la baie de Baffin (un de ses territoires hivernaux), ce qui contribue à emprisonner quelques groupes de narvals, causant leur perte ;
  • L'augmentation de diverses activités humaines sur ses territoires contribue aussi à son déclin : la pêche au flétan entre en compétition alimentaire directe avec lui, l'augmentation du trafic de bateaux de marchandises et des exploitations/explorations de ressources premières (qui deviennent de plus en plus faciles et attrayantes avec la fonte des glaces due au réchauffement planétaire) sont des causes d'accidents, de stress et de pollution sans précédent ;
  • Les polluants de plus en plus nombreux qui affectent le taux de natalité ;
  • La chasse qui n'est pas réglementée chez les populations autochtones du Grand Nord. Le Narval y est chassé pour la nourriture des hommes et des chiens de traîneau avec sa peau bouillie, appelée « maktaq », mais aussi pour son ivoire qui sert à faire des sculptures représentant une importante source de revenus. Seules quelques initiatives didactiques visant à enseigner aux Inuits une gestion sensée des populations de narvals ont été mises en place pour l'instant.

Histoire et culture

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Bâton pastoral de Saint-Bertrand-de-Comminges, « l'alicorne », XIIe siècle (défense de narval).
Dent de narval présentée comme une corne de licorne.

La légende de la licorne date de la Grèce antique. La corne des rhinocéros était vendue comme étant une corne de licorne, jusqu'à ce que l'on découvre celle des narvals : longue et torsadée. La dent du Narval (canine gauche de la mâchoire supérieure) a beaucoup contribué à forger l'image que l'on se donnait de la licorne au Moyen Âge. Les navigateurs, surtout les nordiques (et notamment les danois), revendaient cette corne pour plusieurs fois son poids en or. En 1576, Élisabeth Ire d'Angleterre aurait payé une corne 10 000 livres, soit 600 000 euros actuels ou la valeur d'un château à l'époque[26]. Les gens attribuaient des vertus à ces cornes, telle la faculté de neutraliser les poisons, et se faisaient donc faire des gobelets dans cet ivoire. Il a fallu attendre 1704 pour que le lien soit établi avec le Narval.

Notes et références

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  1. a et b Cette dent est souvent décrite aussi comme une canine, ce que confirmerait une analyse récente de dents fossiles[5].

Références

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  1. R. Wandrey, Guide des mammifères marins du monde, Ed. Delachaux et Niestlé, 1997, p. 140.
  2. a et b Annalisa Berta, « Baleines et dauphins | Editions Ulmer », sur www.editions-ulmer.fr (consulté le ), p. 196
  3. (en) Ann Dunford, « Monodon monoceros (narwhal) », sur Animal Diversity Web (consulté le )
  4. « Monodon monoceros | DORIS », sur doris.ffessm.fr (consulté le )
  5. (en) Martin T. Nweeia, Frederick C. Eichmiller, Peter V. Hauschka, Ethan Tyler, James G. Mead, Charles W. Potter, David P. Angnatsiak, Pierre R. Richard, Jack R. Orr et Sandie R. Black, « Vestigial tooth anatomy and tusk nomenclature for Monodon monoceros », The Anatomical Record, vol. 295, no 6,‎ , p. 1006–1016 (PMID 22467529, DOI 10.1002/ar.22449, lire en ligne, consulté le ).
  6. Anne Besson, Jean Foucault, Evelyne Jacquelin, Abdallah Mdarhri Alaoui, Le merveilleux et son bestiaire, Harmattan, , p. 125.
  7. a et b Anne Collet, La tête au carré, émission sur France Inter le 13 avril 2011.
  8. V. I. Merkulov, Amazing Hydromechanics, Author House, , p. 215-216.
  9. Lambert, Katie. "How Narwhals Work" . HowStuffWorks.com. <http://animals.howstuffworks.com/mammals/narwhal.htm> page consultée le 19 juillet 2015.
  10. (en) K. Brear, J. D. Currey, M. C. S. Kingsley et M. Ramsay, « The mechanical design of the tusk of the narwhal (Monodon nonoceros: Cetacea) », Journal of Zoology, vol. 230, no 3,‎ , p. 411–423 (DOI 10.1111/j.1469-7998.1993.tb02693.x).
  11. Jaques Prescott et Pierre Richard, Mammifères du québec et de l'est du canada, Québec, éditions michel quintin, , 480 p. (ISBN 978-2-89435-653-1, lire en ligne), La page sur le Narval
  12. Magnus A. 1495. Diui Alberti magni De animalibus libri vigintisex novissime impressi. Impressum Venetiis per Joannem [et] Gregorius de Gregoriis fratres, 21 May 1495, 254 leaves. Bookstamps of Emperor Franz I and of the Nationalbibliothek, Vienna. From the William Norton Bullard Collection.
  13. a et b (en) Martin T. Nweeia et col, « Sensory ability in the narwhal tooth organ system », The Anatomical Record, vol. 297, no 4,‎ , p. 599–617 (DOI 10.1002/ar.22886).
  14. voir références dans (en) Martin T. Nweeia et col, « Sensory ability in the narwhal tooth organ system », The Anatomical Record, vol. 297, no 4,‎ , p. 599–617 (DOI 10.1002/ar.22886).
  15. (en) Charles Darwin et Sir Francis Darwin, Charles Darwin's Works : The descent of man and selection in relation to sex, D. Appleton, , p. 507.
  16. (en) Under the Sea Crosswords, Sterling Publishing Company, , p. 52.
  17. (en) Michael C.S. Kingsley, Malcolm A. Ramsay, « The Spiral in the Tusk of the Narwhal », Arctic, vol. 41, no 3,‎ , p. 236-238 (DOI 10.14430/arctic1723).
  18. Un narval dans les eaux de l’Escaut, La Meuse, le .
  19. Zone Science- ICI.Radio-Canada.ca, « Le narval du Saint-Laurent aura-t-il une progéniture? », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  20. « Beluval ou narluga ? », sur La Presse+, (consulté le )
  21. voir le TLFi.
  22. référence citée par Wikipédia en anglais : Heide-Jørgensen, M. P. and K. L. Laidre (2006). Greenland’s Winter Whales: The beluga, the narwhal and the bowhead whale. Ilinniusiorfik Undervisningsmiddelforlag, Nuuk, Greenland. (ISBN 978-87-7975-299-3).
  23. Auger-Méthé, M., M. Marcoux and H. Whitehead. (2010). Nicks and notches of the dorsal ridge: Promising mark types for the photo-identification of narwhals. Marine Mammal Science 26:663–678.
  24. Auger-Méthé, M., M. Marcoux and H. Whitehead. 2011. Computer-assisted photo-identification of narwhals. Arctic 64:342–352.
  25. (en) « Alarm sounded on narwhal decline », sur news.bbc.co.uk (consulté le ).
  26. (en) Clint Marsh et Varla Ventura, Unicornicopia. Magical Creatures, Weiser Books, , p. 57.

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Références taxinomiques

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Articles connexes

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Liens externes

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