Forces armées somaliennes
Forces armées somaliennes | |
Drapeau de la Somalie | |
Fondation | 1960 |
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Branches | armée de terre force aérienne marine de guerre police militaire |
Commandement | |
Général | Abdikarim Yusuf Adam (en) |
Ministre de la Défense | Abdihakim Mohamoud Haji-Faqi (en) |
Main-d'œuvre | |
Âges militaires | 16 - 55 |
Disponibles au service militaire | 2 261 704 hommes 2 217 584 femmes |
Aptes au service militaire | 1 328 567 hommes 1 386 971 femmes |
Atteignant l'âge militaire chaque année | 99 919 hommes 99 771 femmes |
Budgets | |
Budget | 0,9 % du PNB (2005) |
Industrie | |
Fournisseurs étrangers | Union européenne Chine Russie Ukraine Turquie États-Unis Bahreïn Qatar Oman Arabie saoudite Koweït Émirats arabes unis Inde Pakistan |
Articles annexes | |
Histoire | Guerre de l'Ogaden Guerre civile somalienne Guerre en Somalie (2006-2009) |
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Les forces armées somaliennes (en somali : Ciidamada qalabka sida, en arabe : القوات المسلحة صومالية) sont l'armée nationale de la Somalie. Elles sont constituées de 4 branches : une armée de terre, une force aérienne, une marine de guerre ainsi que d'une police militaire. Fondées en 1960, elles étaient dans la période post-indépendance du pays l'une des armées les plus puissantes du continent africain. Le déclenchement de la guerre civile en 1991 conduit à son démantèlement. Toutefois, elle est progressivement reconstituée après l'établissement du gouvernement fédéral de transition en 2004.
L'actuel commandant en chef de l'armée somalienne est le général Abdikarim Yusuf Adam (en) et le ministre de la Défense est Abdihakim Mohamoud Haji-Faqi (en). Ses quartiers-généraux sont basés à Mogadiscio. Les régions autonomes du Somaliland et du Puntland disposent de leurs propres forces armées.
Histoire
[modifier | modifier le code]L’armée somalienne est dans les années 1960 la seule institution réellement organisée dans le pays. Pour de nombreux Somaliens provenant de familles et de régions différentes, l’armée constitue un lieu de rencontres et d’échanges où il n’y avait pas frontières, de tribalisme et de divisions claniques. En 1969, influencée par les idées nationalistes, l'armée renverse le régime en place et prend le pouvoir.
Entre 1987 et 1989, les forces armées somaliennes, principalement à travers les Dabar Goynta Isaaqa (les Exterminateurs d'Isaaq), perpétuent le génocide des Isaaq qui a causé entre 50 000 et 100 000 morts[1].
Organisation
[modifier | modifier le code]Armée nationale somalienne
[modifier | modifier le code]Sous le régime de Mohamed Siad Barre, l'armée somalienne était décomposée en :
- 4 brigades blindées (Char M47 Patton, Char M41 Walker Bulldog, Centurion, T-54/55, T-34, BMC Kirpi);
- 45 brigades d'infanterie mécanisées (BTR-40, BTR-50, BTR-60, BTR-70, BTR-152 et BRDM-2) ;
- 4 brigades de commandos ;
- 1 brigade de missiles sol-air (SA-3 Goa et SA-2 Guideline) ;
- 3 brigades d'artillerie - (obusiers M198 , MT-12, Obusier D-30 de 122 mm, Obusier 130 mm M1954 (M-46), Canon de 180 mm S-23, BM-21 Grad) ;
- 1 brigade de défense anti-aérienne - (ZU-23-2, ZSU-57-2, ZSU-23-4) ;
Nouvelle armée
[modifier | modifier le code]L'armée somalienne est constituée d'environ 4 000 soldats depuis septembre 2011 et d'un corps de forces spéciales (300 hommes)[2].
En janvier 2019, la Somalie reçoit 68 véhicules blindés, don du Qatar pour contribuer au renforcement de l’État somalien face à l'insurrection islamiste menée par les Shebab[3].
Équipement actuel
[modifier | modifier le code]Nom | pays | En service |
---|---|---|
Fiat - OTO Melara 6614 | Italie | 10 |
BMC Kirpi | Turquie | N/C |
Panhard AML 90 | France | 15 |
BTR-60 | Union soviétique | 5 |
BTR-70 | Union soviétique | 3 |
AT105 | Royaume-Uni | 50 |
Casspir | Afrique du Sud | 9 |
RG-31 Nyala | Afrique du Sud |
Force aérienne
[modifier | modifier le code]Avant l’effondrement du régime de Mohamed Siad Barre, elle disposait entre autres d'aéronefs soviétiques tels que le MiG-21, de MiG-17, Shenyang J-6, de MiG-15, Antonov An-24, Antonov An-26, de Mil Mi-4 et de Mil Mi-8. Elle disposait également de quelques North American P-51 Mustang, de North American T-6 Texan et de Douglas C-47 Skytrain en 1960 acquis auprès des États-Unis.
En 2010, la force aérienne est rétablie par le gouvernement de transition[4].
Marine somalienne
[modifier | modifier le code]Elle disposait avant la guerre civile de 2 patrouilleurs de classe Osa et de 1 navire de débarquement de classe Polnochny.
Démantelée en 1991, elle est rétablie en juin 2009 et comprend près de 500 marins.
Grades de l'armée somalienne
[modifier | modifier le code]- Major général ;
- Général de brigade ;
- Colonel ;
- Lieutenant-colonel ;
- Major ;
- Capitaine ;
- Premier-lieutenant ;
- Sous-lieutenant ;
- Adjudant ;
- Sergent ;
- Caporal ;
- Première classe[5].
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- République démocratique somalie
- Guerre de l'Ogaden
- Guerre civile somalienne
- Guerre en Somalie (2006-2009)
- Intervention kényane en Somalie
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en-US) Almami Cyllah et John Prendergast, « GENOCIDE IN THE HORN OF AFRICA », Washington Post, (ISSN 0190-8286, lire en ligne)
- (en) Special Forces In Mogadishu, 7 septembre 2011
- Agence Ecofin, « Le Qatar fait un don de 68 véhicules blindés à la Somalie », sur Agence Ecofin (consulté le )
- (en) « AMISOM offers IHL training to senior officials of the Somali National Forces », AMISOM,
- (en) « Somalia: A Country Study - Army Ranks and Insignia »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)