LES CÉRAMIQUES DE LA GRÈCE PROPRE
VASES PEINTS ET TERRES CUITES1
Nous nous apprêtions à rendre compte
ici de cet ouvrage, quand la mort est venue
subitement frapper M. Dumont. Le vide qu’il
laisse au ministère de l'instruction publique
où, depuis cinq années, il dirigeait l’ensei-
gnement supérieur, se fera longtemps sentir.
Il avait entrepris une grande et noble tâche,
la régénération de notre pays par la science.
Persuadé qu’une nation qui veut tenir dans
le monde un rang honorable ne saurait né-
gliger les fortes études, il avait fait entrer nos
facultés dans une voie nouvelle, en y provo-
quant un zèle général pour la recherche
scientifique. 11 lui restait encore beaucoup à
faire, et, s’il eût vécu, nous eussions vu,
sans doute, la plupart de nos grands établis-
sements d’instruction supérieure transformés
par son heureuse initiative. Mais ce qu’il a
fait subsiste, et les facultés animées d’une vie
qui leur était inconnue, les bibliothèques en-
richies, les bâtiments réparés ou reconstruits sur de plus vastes plans, les chaires
multipliées, de nombreux auditeurs groupés autour d’elles, disent assez que ses
efforts pour répandre et développer en France le goût de la haute culture intellec-
tuelle n’ont point été vains.
1. Albert Dumont et Jules Chaplain. — Fascicules I et II. Paris, Firmin-Didot, 1881, 1883.
XXX. — 2“ PÉRIOPE. 60
VASES PEINTS ET TERRES CUITES1
Nous nous apprêtions à rendre compte
ici de cet ouvrage, quand la mort est venue
subitement frapper M. Dumont. Le vide qu’il
laisse au ministère de l'instruction publique
où, depuis cinq années, il dirigeait l’ensei-
gnement supérieur, se fera longtemps sentir.
Il avait entrepris une grande et noble tâche,
la régénération de notre pays par la science.
Persuadé qu’une nation qui veut tenir dans
le monde un rang honorable ne saurait né-
gliger les fortes études, il avait fait entrer nos
facultés dans une voie nouvelle, en y provo-
quant un zèle général pour la recherche
scientifique. 11 lui restait encore beaucoup à
faire, et, s’il eût vécu, nous eussions vu,
sans doute, la plupart de nos grands établis-
sements d’instruction supérieure transformés
par son heureuse initiative. Mais ce qu’il a
fait subsiste, et les facultés animées d’une vie
qui leur était inconnue, les bibliothèques en-
richies, les bâtiments réparés ou reconstruits sur de plus vastes plans, les chaires
multipliées, de nombreux auditeurs groupés autour d’elles, disent assez que ses
efforts pour répandre et développer en France le goût de la haute culture intellec-
tuelle n’ont point été vains.
1. Albert Dumont et Jules Chaplain. — Fascicules I et II. Paris, Firmin-Didot, 1881, 1883.
XXX. — 2“ PÉRIOPE. 60