Papers by Philippe Malgouyres
Nous ne discuterons donc pas ici de tous les vases attribués
à l’empire byzantin, mais restreindr... more Nous ne discuterons donc pas ici de tous les vases attribués
à l’empire byzantin, mais restreindrons le champ aux vases de
sardonyx, qui en forment le cœur, et à la collection du musée
du Louvre, où ils sont particulièrement abondants. Notre
questionnement est le suivant : les Byzantins ont-ils réellement
produit des vases de sardonyx ?...À l’intérieur de ce corpus, les vases de sardonyx du musée
du Louvre composent un ensemble remarquable. Aucun d’eux
n’a de provenance ni de monture byzantine et leur attribution,
comme nous l’avons dit, repose sur la comparaison avec les vases
du trésor de Saint-Marc. Nous allons pouvoir constater que leurs
différents types sont tous reconductibles à des formes métalliques
hellénistiques et à leur postérité durant le haut Moyen Âge, dans
la Perse sassanide et au-delà. ..
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...Ce petit portrait sombra ensuite dans l’anonymat complet, de son auteur comme de son modèle, à... more ...Ce petit portrait sombra ensuite dans l’anonymat complet, de son auteur comme de son modèle, à l’instar de ces tableaux que l’on catalogue avec un humour involontaire « Inconnu : Portrait d’inconnu ». Sans pouvoir ici résoudre l’énigme du nom du peintre, nous proposons de reconnaître les traits de Michael Sendivogius, alchimiste qui fit une brillante carrière entre les cours de Rodolphe II à Prague et de Sigismond III à Varsovie. Michał Sędziwój (1566-1636), probablement issu d’une famille paysanne, fréquenta les universités de Cracovie, de Leipzig puis de Vienne et poursuivit encore ses études à l’université protestante d’Altdorf. Le 1er mai 1594, il entra officiellement à la cour de Prague, à l’âge de vingt-huit ans, avec le titre honorifique de Hofdiener. ...
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Quoi de plus naturel qu’une artiste qui travaille avec les fleurs se passionne pour les pierres ?... more Quoi de plus naturel qu’une artiste qui travaille avec les fleurs se passionne pour les pierres ? Pour qui connait l’art de la Renaissance, le paradoxe n’est qu’apparent : les artistes savaient s’émerveiller devant la créativité et la variété de la Nature et, pour tenter de la saisir dans toute son étendue, ils l’observaient avec une acuité particulière dans ses extrêmes, dans ce qu’elle a de plus éphémère et de plus permanent. Ils voyaient tout en devenir, la plante comme la pierre. Car tout parle de la vie et la vie, c’est l’instabilité, c’est le changement qui n’est autre chose que le processus irrémédiable de sa destruction ultime, lorsque la vie devient son contraire, c’est-à-dire mort. Ce processus n’est pas seulement la limite imposée à la vie, sa durée est la vie même....
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Dossiers de l'art, 2024
Louis XIV fut un collectionneur passionné dans bien des domaines, et l'on pourrait à bon droit le... more Louis XIV fut un collectionneur passionné dans bien des domaines, et l'on pourrait à bon droit le dire collectionneur de collections. Mais, plus que la recherche des tableaux, des dessins, des bronzes OL; des antiques, la quête des vases de pierres dures correspondait à un véritable goût personnel, un plaisir auquel il s'adonna tout au long de son règne. Il constitua l'ensemble passé à l'histoire sous le nom de « Gemmes de la Couronne », terme que nous conservons traditionnellement bien qu'il soit impropre …
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...Pour tenter d’éclaircir ce point, il faut revenir à l’histoire des originaux eux-mêmes. Les de... more ...Pour tenter d’éclaircir ce point, il faut revenir à l’histoire des originaux eux-mêmes. Les deux portes de bronze étaient destinées à fermer l’armoire reliquaire où les chaines de saint Pierre sont exposées à la vénération des fidèles. Elles portent les armes de Giuliano della Rovere, neveu de Sixte IV. Le pape, élu le 9 août 1471, avait fait son neveu cardinal lors du consistoire du 16 décembre, avec le titre de S. Pietro in Vincoli. Le nom du nouveau porporato, accompagné des feuilles de chêne des Della Rovere, apparait sur la porte de droite, avec la date de 1477. On ne possède pas de document sur l’origine de cette commande et le nom du sculpteur n’en est pas connu...
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La revue du Louvre et des musées de France, 2000
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Somogy eBooks, 2007
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Arte veneta: rivista di storia dell'arte, 2000
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La revue du Louvre et des musées de France, 2004
Jacques Berge (1693-1756), protagoniste fondamental de la sculpture flamande du debut du XVIII e ... more Jacques Berge (1693-1756), protagoniste fondamental de la sculpture flamande du debut du XVIII e siecle, etait represente au musee du Louvre par un modele pour le tombeau de Jean-Baptiste de Smet, eveque de Gand, acquis en 1995. C'est un autre aspect de son art qui peut etre desormais evoque par un relief, objet de cet article, presente au Louvre depuis 1933 : une nouvelle attribution est aussi une maniere d'enrichir les collections.
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La revue du Louvre et des musées de France, 2002
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Réunion des musées nationaux eBooks, 1999
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Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 2011
Malgouyres Philippe. Visite de l'exposition Porphyre. In: Bulletin de la Société Nationale de... more Malgouyres Philippe. Visite de l'exposition Porphyre. In: Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, 2004-2005, 2011. p. 36
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La revue du Louvre et des musées de France, 2015
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BRILL eBooks, 2015
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Sculpture Journal, 2011
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Revue De L Art, 1999
... Parmi ces uvres, un anonyme portrait de gentihomme (dont on ne sait malheureusement pas s&am... more ... Parmi ces uvres, un anonyme portrait de gentihomme (dont on ne sait malheureusement pas s'il provient de Jacques Doucet ou de ses neveux) doit être rendu, nous semble-t-il, à Pier Melchiorre Ferrari (Sissa, 1734 ou 35 - Parme, 1787) (fig. ... Troy, Marquis de. ...
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Nouvelles de l'estampe, Apr 15, 2022
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Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 2011
Malgouyres Philippe. Dévotion mariale et faveur pontificale. A propos des colonnes de porphyre du... more Malgouyres Philippe. Dévotion mariale et faveur pontificale. A propos des colonnes de porphyre du portail occidental de la cathédrale du Puy. In: Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, 2004-2005, 2011. pp. 335-338
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Papers by Philippe Malgouyres
à l’empire byzantin, mais restreindrons le champ aux vases de
sardonyx, qui en forment le cœur, et à la collection du musée
du Louvre, où ils sont particulièrement abondants. Notre
questionnement est le suivant : les Byzantins ont-ils réellement
produit des vases de sardonyx ?...À l’intérieur de ce corpus, les vases de sardonyx du musée
du Louvre composent un ensemble remarquable. Aucun d’eux
n’a de provenance ni de monture byzantine et leur attribution,
comme nous l’avons dit, repose sur la comparaison avec les vases
du trésor de Saint-Marc. Nous allons pouvoir constater que leurs
différents types sont tous reconductibles à des formes métalliques
hellénistiques et à leur postérité durant le haut Moyen Âge, dans
la Perse sassanide et au-delà. ..
à l’empire byzantin, mais restreindrons le champ aux vases de
sardonyx, qui en forment le cœur, et à la collection du musée
du Louvre, où ils sont particulièrement abondants. Notre
questionnement est le suivant : les Byzantins ont-ils réellement
produit des vases de sardonyx ?...À l’intérieur de ce corpus, les vases de sardonyx du musée
du Louvre composent un ensemble remarquable. Aucun d’eux
n’a de provenance ni de monture byzantine et leur attribution,
comme nous l’avons dit, repose sur la comparaison avec les vases
du trésor de Saint-Marc. Nous allons pouvoir constater que leurs
différents types sont tous reconductibles à des formes métalliques
hellénistiques et à leur postérité durant le haut Moyen Âge, dans
la Perse sassanide et au-delà. ..
Ca’ d’Oro est un palais sur le Grand Canal, dont la façade familière est peut-être la plus aimée de ces constructions graciles de la fin du Moyen Âge qui donnent à Venise son visage singulier. Giorgio Franchetti tomba amoureux de sa mystérieuse asymétrie et lui redonna vie en y installant ses collections. Ce nom italien dissimule en fait un homme dont la culture seconstruisit dans l’Europe germanique et, avec elle, une passion profonde pour l’art italien, l’une de ces passions que seul un étranger peut avoir. Par sa famille, il avait été à bonne école – sa mère, Louise, est une Rothschild de Vienne. La famille Franchetti possédait un palais à Venise, mais, lorsque la Ca’ d’Oro fut mise en vente en 1894, le baron Giorgio ne résista pas à la tentation de l’acheter, malgré le terrible délabrement du palais...
Les chefs d’œuvres conçus en Italie par Antonio del Pollaiuolo ou les Negroli y côtoient les armes de provenance royale, tel le morion d’or de Charles IX, les épées d’académiciens, les souvenirs napoléoniens et toutes sortes de curiosités. Cette collection n’est pas née du désir de constituer une référence, mais s’est sédimentée au fil des révolutions et des dons faits par les collectionneurs. Tantôt témoin de l’histoire de la Nation, tantôt mémoire du goût des amateurs du XIXe siècle, elle possède une physionomie unique que cet ouvrage présente désormais. Le public y découvrira ces armes et ces armures longtemps oubliées mais aussi ceux qui les ont réalisées, utilisées et collectionnées.
Du cycle : Découvrir les Objets d’art. De l’art à la nature et réciproquement, ou le dialogue du matériau et de la forme. Musée du Louvre, juin 2019
Du cycle : Découvrir les Objets d’art. De l’art à la nature et réciproquement, ou le dialogue du matériau et de la forme. Musée du Louvre, juin 2019
Du cycle : Découvrir… les Objets d’art. De l’art à la nature et réciproquement, ou le dialogue du matériau et de la forme, musée du Louvre juin 2019.
This particular case, the circumstances of his life and of his donation are an opportunity to reflect more widely on the range, the methods and the scopes of the studies on collectionism. To be legitimate, they have to depend constantly on sources, whether they deal with taste, display, economics, social behavior, restoration, different fields which are theorized today within collection studies.
Pierre Révoil (1776-1842), élève de David et directeur de l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon, se constitua un « cabinet de gothicités », au milieu duquel il vivait et qui fut pour lui une constante source d’inspiration. Comme le rapporte l’un de ses élèves, Michel-Philibert Genod, « Revoil avait une prédilection marquée pour le moyen-âge, auquel il a demandé le sujet de la plupart de ses tableaux. Fidèle à ce goût, il s’était créé une collection d’objets précieux de cette époque : cuirasses, armures, bahuts, vases, tentures, tableaux, manuscrits. Chaque pièce de ce musée était pour nous, de sa part, l’objet d’une instruction. Il nous ne expliquait l’origine, l’emploi, la valeur, artistique et nous en faisait reproduire quelques-uns par le pinceau ». Dans le contexte de la présentation de la collection de Bob Wilson au musée du Louvre, scénographiée pour rendre visible le travail créatif et la vie quotidienne de l’artiste au milieu des œuvres d’art, il était important de rappeler ces précurseurs, artistes collectionneurs, auxquels le musée doit beaucoup. Le choix de la bourguignotte d’Henri II fut dicté par l’histoire mouvementée de ce casque, qui passa aussi par l’atelier de Jacques-Louis David, avant de rejoindre les cimaises du musée. Son étude s’inscrit dans la réalisation du catalogue des armes et armures européennes du Louvre, à paraitre au printemps 2014.