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Les pierres et les matériaux de construction du Palais des rois de Majorque. Les sources géologiques et leur choix, Pierre Giresse, Michel Martzluff, Aymat Catafau, dans Un palais dans la ville Volume 1 Le Palais des rois de Majorque à Perpignan, p. 211-248

Un palais dans la ville Volume 1 Le Palais des rois de Majorque à Perpignan TRAVAUX RÉUNIS PAR Olivier Passarrius Aymat Catafau CONTRIBUTIONS Rosa Alcoy Démétrios Athanasoulis Lucien Bayrou Joan Domenge Francesca Español Pierre Giresse Marie Grau Michel Martzluff Jean Mesqui Olivier Poisson Valérie Porra-Kuténi Bernard Pousthomis Dany Sandron Marie-Pasquine Subes Rodrigue Tréton B1 Un palais dans la ville Volume 1 Le Palais des rois de Majorque à Perpignan Collection Archéologie départementale Pôle Archéologique départemental Un palais dans la ville Volume 1 Le Palais des rois de Majorque à Perpignan Travaux réunis par Olivier Passarrius et Aymat Catafau éditions Trabucaire Un palais dans la ville est le troisième ouvrage de la Collection Archéologie départementale. Il réunit les actes du colloque tenu à Perpignan du 20 au 22 mai 2011. Volume 1 : Le Palais des rois de Majorque à Perpignan Volume 2 : Perpignan des rois de Majorque Comité de direction : Olivier Passarrius, Aymat Catafau, Christine Langé Comité scientiique du colloque : Laurent Barrenechea, Lucien Bayrou, Aymat Catafau, Christine Langé, Olivier Passarrius, Olivier Poisson, Bernard Pousthomis, Marie-Pasquine Subes. Comité de lecture des actes : Lucien Bayrou, Aymat Catafau, Christine Langé et Olivier Passarrius ©2014, éditions Trabucaire 2 rue Jouy d’Arnaud F - 66140 Canet www.trabucaire.com ©Les auteurs première édition tous droits réservés Achevé d’imprimer en Catalogne le 25 avril 2014 dépot légal avril 2014 ISBN de ce volume : 978-2-84974-189-4 ISBN des 2 volumes en cofret : 978-2-84974-191-7 Photos des couvertures : © F. Hédelin dessin façade est du palais : A. Marin (HAdES) Photos des rabats : © M. Castillo (tour de l’hommage et tour des chapelles) Auteurs et collaborateurs OUVRAge dIRIgÉ PAR - Olivier Passarrius, Docteur en histoire médiévale, Pôle archéologique départemental, Conseil général des Pyrénées-Orientales. - Aymat Catafau, Maître de conférences, Centre de recherches historiques sur les sociétés méditerranéennes (CRHiSM), Université de Perpignan. AVeC leS CONTRIBUTIONS de - Rosa Alcoy, professeur, histoire de l’art médiéval, Universitat de Barcelona. - Démétrios Athanasoulis, docteur en archéologie, directeur de la 25e éphorie des Antiquités byzantines (ArcadieArgolide-Corinthie), ministère de la Culture et des Sports, Grèce. - Lucien Bayrou, architecte des Bâtiments de France, chef du Service départemental de l’architecture et du patrimoine des Pyrénées-Orientales. - Joan Domenge, professeur, histoire de l’art médiéval, Universitat de Barcelona. - Francesca Español, professeur, histoire de l’art médiéval, Universitat de Barcelona. - Pierre Giresse, professeur émérite, sédimentologie, Centre de formation et de recherche sur les environnements méditerranéens, CEFREM, UMR 5110, Université de Perpignan Via Domitia. - Marie Grau, Bibliothèque universitaire, SCD, Université de Perpignan Via Domitia. - Michel Martzluff, maître de conférences, préhistoire, Médi-Terra-EA 4605, Université de Perpignan Via Domitia. - Jean Mesqui, ingénieur général des ponts et chaussées, ancien président de la Société française d’archéologie, Paris. - Olivier Poisson, conservateur général du Patrimoine, ministère de la Culture et de la Communication (direction générale des Patrimoines). - Valérie Porra-Kuténi, Pôle archéologique départemental, Conseil général des Pyrénées-Orientales - Bernard Pousthomis, bureau d’investigations archéologiques HADÈS. - Dany Sandron, professeur d’histoire de l’art et d’archéologie du Moyen âge, Paris-Sorbonne (Centre André Chastel, UMR 8150). - Marie-Pasquine Subes, maître de conférences, Centre de recherches historiques sur les sociétés méditerranéennes, CRHiSM-EA 2984, Université de Perpignan Via Domitia. - Rodrigue Tréton, Centre de recherches historiques sur les sociétés méditerranéennes, CRHiSM-EA 2984, Université de Perpignan Via Domitia. Collection Archéologie départementale Comité de direction : Olivier Passarrius, Aymat Catafau, Christine Langé Ouvrages parus dans la Collection Archéologie départementale : no 1 : PASSARRIUS (O.), dONAT (R.), CATAFAU (A.) dir. – Vilarnau. Un village du Moyen Âge en Roussillon, Collection Archéologie départementale, Pôle Archéologique départemental, éd. Trabucaire, 2008, 516 p. no 2 : PASSARRIUS (O.), CATAFAU (A.), MARTZLUFF (M.) dir. – Archéologie d’une montagne brûlée, Collection Archéologie départementale, Pôle Archéologique départemental, éd. Trabucaire, 2009, 504 p. no 3 : Un palais dans la ville. Volume 1 : PASSARRIUS (O.), CATAFAU (A.) dir. – Le palais des rois de Majorque à perpignan, Collection Archéologie départementale, Pôle Archéologique départemental, éd. Trabucaire, 2014, 568 p. Volume 2 : CATAFAU (A.), PASSARRIUS (O.) dir. – perpignan des rois de Majorque, Collection Archéologie départementale, Pôle Archéologique départemental, éd. Trabucaire, 2014, 436 p. Remerciements Les auteurs tiennent à remercier pour leur soutien à ce projet et pour leur participation à la préparation de cet ouvrage : le Conseil général des Pyrénées-Orientales, l’Université de Perpignan Via domitia, le CRHiSM (Centre de recherches historiques sur les sociétés méditerranéennes), le bureau d’investigation archéologique HAdES, la direction régionale des afaires culturelles du Languedoc-Roussillon. Nos remerciements vont aussi à Messieurs Claude Liverato et Universo Galan (Pôle monuments historiques du Conseil général des Pyrénées-Orientales, en charge de la maîtrise d’ouvrage des travaux de restauration et d’entretien), pour leur soutien et l’intérêt constant qu’ils portent à ce monument. Nous remercions également messieurs Jean Reynal (conseiller culturel, cabinet de la présidence du Conseil général) et Jean-Philippe Alazet (guide-conférencier, Palais des rois de Majorque) pour les visites commentées de l’ancien couvent des Franciscains à Perpignan et du Palais des rois de Majorque, organisées dans le cadre du colloque, ainsi que les autorités militaires (le colonel Jacques Zocchetto, délégué militaire départemental et le responsable de la partie militaire de la citadelle de Perpignan) qui ont autorisé une visite du secteur fermé de la citadelle en préparation au colloque. Préface Les mystères du Palais des rois de Majorque dévoilés Hermeline Malherbe - Présidente du Conseil Général des Pyrénées-Orientales Cet ouvrage, troisième de la Collection Archéologie Départementale, est consacré à l’histoire du Palais des rois de Majorque, à l’évolution de son architecture et à son rôle dans le développement de la ville de Perpignan au Moyen Âge. L’armature de ce livre est la remarquable étude de bâti inancée en 2003 par le Conseil Général des Pyrénées-Orientales et coniée à Agnès Marin et Bernard Pousthomis du Bureau d’investigations archéologiques HAdES. Cette étude a mis en lumière l’importance de cette construction pour l’histoire de l’art princier du XIIIe siècle en Roussillon, en Catalogne et bien au delà en Europe. Le bilan de cette recherche, une somme de neuf volumes et de 1 350 pages de texte et de plans, a été synthétisé dans le cadre d’un colloque organisé en mai 2011, 700 ans après l’avènement de Sanç, deuxième souverain du jeune royaume de Majorque, le 29 mai 1311. Ce livre rassemble les actes de ce colloque dans un volume consacré au Palais des rois de Majorque lui-même, depuis sa construction et l’installation de la cour royale aux dernières décennies du XIIIe siècle, jusqu’à sa transformation en forteresse militaire à la in du XVe siècle. Le deuxième volume regroupe des contributions sur le développement de Perpignan au Moyen Âge et sur tous les vestiges de sa période de rayonnement sous les monarchies majorquine et aragonaise, du XIIIe au XVe siècle, conservés ou retrouvés par l’archéologie. Ce premier volume, Le palais des rois de Majorque à perpignan, est intégralement dédié à ce monument. Construit sur la butte du puig del Rey à partir des années 1270, le Palais des rois de Majorque constitue un jalon important de l’évolution de l’architecture palatiale en Europe occidentale. Cette résidence, bâtie ex nihilo en périphérie de la ville médiévale pour accueillir la cour du tout jeune (et éphémère) royaume de Majorque, est d’un intérêt majeur pour l’étude d’un programme architectural royal de la in du XIIIe siècle. Un château pour un roi Le château est né de la volonté d’un prince qui souhaitait ainsi exprimer la légitimité de sa nouvelle dynastie, face au peuple et surtout à la puissante couronne d’Aragon dont il était vassal et dont il ne cessa de vouloir s’afranchir. Siège de la cour et résidence des trois rois de Majorque, ce monument revêt une force symbolique telle que l’efondrement de la famille fondatrice en 1344 ne modiie en rien pour ses successeurs la puissance identiicatrice du monument. C’est là encore que les rois d’Aragon, à commencer par Pierre le Cérémonieux qui mit in au royaume de Majorque, résidaient lors de leurs séjours dans leurs terres catalanes du nord. 10 LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn La citadelle de Perpignan Sous Louis XI, en 1461, le pays catalan est annexé temporairement à la France. L’ancienne résidence princière devient la citadelle d’un Perpignan transformé en place forte. Les fouilles archéologiques réalisées cet été par les services du département ont d’ailleurs permis la mise au jour du premier rempart construit par les Français et qui enveloppe le palais tout en le soustrayant à la vue des Perpignanais. Avec le retour du Roussillon dans le giron de la couronne d’Aragon, en 1493, Perpignan et son château s’imposent comme l’un des principaux postes avancés de la frontière du nord de l’Espagne. La citadelle ne cesse alors d’être transformée et renforcée et les travaux commandés par le roi Philippe II préigurent même l’architecture bastionnée difusée en France un siècle plus tard par Vauban, le célèbre architecte du roi Louis XIV. Le Palais des rois de Majorque La naissance de l’appellation « Palais des rois de Majorque » peut être fêtée avec les années 1950. Il fallut en efet attendre les lendemains de 1940 et de l’Occupation, entraînant l’afaiblissement de l’armée et l’éclatement de la nation, pour que les autorités militaires s’en dessaisissent progressivement. Ces mêmes autorités conient alors à Henri Nodet et Alfred Jofre, du service des Monuments Historiques, la mise hors d’eau du monument, très éprouvé et en partie incendié lors de l’occupation allemande de la zone sud, après novembre 1942. dès 1941, dans une France pourtant exsangue, l’action des services de l’état fut déterminante dans cette renaissance et il convient de la souligner. Après la Libération, la poursuite de cette action doit beaucoup au soutien d’un homme éclairé, le socialiste Louis Noguères qui, dès son élection à la présidence du Conseil Général, prend la mesure de l’importance de l’édiice dans le développement d’un département s’ouvrant alors au tourisme. Il soutient l’action des architectes des Monuments Historiques, au chevet d’un édiice en piteux état mais dont le potentiel semble immense. C’est en 1951 que le Conseil Général décide l’acquisition du monument mais il faut attendre le 24 janvier 1958 pour que le Palais des rois de Majorque devienne propriété départementale et qu’il ouvre enin ses portes au public. L’accès au monument est désormais possible grâce aux travaux importants menés en 1956/1957 par l’architecte des Monuments historiques, Sylvain Stym-Popper, et inancés par le département pour percer dans la muraille une porte monumentale et aménager un escalier intérieur. Louis Noguères, décédé en 1956, ne vit pas aboutir son projet qui se concrétisa sous le mandat de Jean Jacquet, président du Conseil Général jusqu’en 1973. Les travaux au palais n’ont jamais vraiment cessé et ils se poursuivent encore sous ma présidence. La restauration des chapelles n’a été achevée qu’en 1967, les façades extérieures des ailes nord et ouest étaient encore en cours de traitement en 1974, alors que l’intérieur de l’aile ouest fut consolidé en 1976. Plus récemment, ce sont les façades de la tour des chapelles qui ont été restaurées et aujourd’hui la cour d’honneur ofre un nouveau visage, après trois ans de travaux, en retrouvant un pavage restituant celui de ses origines. La restauration du monument a toujours été guidée par des investigations archéologiques poussées. dès 1942, l’administration des Beaux-Arts fut ainsi autorisée à entreprendre des recherches archéologiques sous la responsabilité de l’architecte en chef Henri Nodet, secondé par Alfred Jofre, architecte des Bâtiments de France, recherches limitées dans un premier temps au piquage des enduits qui masquaient les façades. En 1943 des restes de décors muraux furent mis au jour, et en 1945 une couverture photographique de très grande qualité fut réalisée. Au début des années 1950, les Archives départementales constituèrent le premier inventaire du fonds documentaire sur l’histoire du palais. En 2010, la découverte d’un réseau hydraulique complexe lors de la réfection de la cour d’honneur, et surtout la mise au jour d’un pavage ancien, ont modiié radicalement le projet initial de restauration de cette même cour, entraînant une longue période d’arrêt du chantier. Le revêtement en sablon, qui devait donner l’apparence d’une cour en terre, fut abandonné au proit d’une réhabilitation plus proche de la réalité ancienne, avec un sol de grandes dalles de grès, correspondant à l’aspect d’origine du palais royal. Tout comme restauration et connaissance du monument ont progressé parallèlement depuis les premières interventions, cet ouvrage occupera, j’en suis sûre, une place importante dans l’histoire du palais, de sa réappropriation par le public et de sa revalorisation par les spécialistes de l’histoire et de l’architecture du Moyen Âge. Préface L’esprit qui se perpétue aujourd’hui dans les actions que je conduis se retrouve dans la diversité des intervenants qui se sont penchés sur l’histoire et l’architecture de ce monument : architectes des Monuments Historiques et des Bâtiments de France, archéologues du secteur public ou de sociétés privées, universitaires français, sud-catalans et même grec, restaurateurs, historiens et chercheurs. Cet ouvrage n’aurait pas pu voir le jour sans leur enthousiasme et sans le partenariat du Bureau d’investigations archéologiques HAdES, à l’origine de l’étude, et du Centre de recherches historiques sur les sociétés méditerranéennes de l’Université de Perpignan Via Domitia qui en assuré la mise en forme. Enin, le Conseil Général, après avoir inancé l’étude Hadès de 2003, après avoir soutenu et co-organisé le colloque de 2011, est ier de présenter cet ouvrage, dont l’édition repose aussi en partie sur son action de mécénat de la recherche. Puisse ainsi ce monument insigne de l’histoire roussillonnaise, si emblématique de la ierté de tout un peuple catalan, continuer à être un lieu de rencontres et d’échanges, pour l’enrichissement culturel du plus grand nombre, objectif qui est depuis 70 ans celui de son nouveau propriétaire, le département. Le colloque de 2011 était un pas dans ce sens. Ces actes trouveront leur place j’en suis sûre à côté des publications et des catalogues des grandes expositions qui ont marqué aussi l’histoire récente du lieu et la politique culturelle de l’assemblée départementale. 11 ©. F. Hedelin Table des matières Remerciements ......................................................................................................................................................................... 7 Préface : Les mystères du Palais des rois de Majorque dévoilés.......................................................................................... 9 Hermeline Malherbe - Présidente du Conseil général des Pyrénées-Orientales Introduction : Un palais dans la ville ...................................................................................................................................19 Aymat Catafau, Olivier Passarrius du palais à la forteresse, les mutations du château royal de Perpignan (XIIIe-XVe s.) .................................................23 Rodrigue Tréton Pourquoi un château royal à Perpignan ? ............................................................................................................................23 Le Palais des rois de Majorque (1276-1344) ......................................................................................................................25 Les travaux de la période aragonaise (1344-1462) ............................................................................................................32 Sous la domination française (1462-1493) : une citadelle garnison ...............................................................................40 Conclusion ..............................................................................................................................................................................41 Le Palais des rois de Majorque : apports récents de l’archéologie du bâti........................................................................43 Bernard Pousthomis Méthodes de l’étude archéologique ......................................................................................................................................43 Le château royal de Jacques II de Majorque........................................................................................................................45 L’indéniable cohérence du projet ....................................................................................................................................45 La marche du chantier de construction du palais royal ...............................................................................................64 Les diférents états d’aménagement de la « salle des timbres » ...................................................................................70 Les techniques de construction ......................................................................................................................................74 Le château royal de Perpignan : Le programme architectural d’un palais médiéval .................................................80 Grandeurs et vicissitudes : Les modiications postérieures à la période majorquine .....................................................86 Le palais au temps des rois d’Aragon (1344 - 1462)....................................................................................................86 du palais à la caserne (in XVe-XVIIe siècles) .............................................................................................................86 La caserne du XVIIe au milieu du XXe siècle ...............................................................................................................88 La redécouverte du palais royal ......................................................................................................................................88 élévations des façades du Palais des rois de Majorque : dossier des relevés réalisés par Agnès Marin (Hadès).........89 Le programme architectural : un palais pour vivre et gouverner ....................................................................................115 Francesca Español Origine et chronologie du projet .......................................................................................................................................115 Les pièces du palais de Perpignan dans les documents médiévaux ................................................................................118 Les espaces du pouvoir et de son administration ............................................................................................................123 L’espace représentatif du palais : la salle de Majorque .....................................................................................................126 Le patio central .....................................................................................................................................................................129 Le cadre de la vie quotidienne ...........................................................................................................................................130 paradís et paradisos ...............................................................................................................................................................131 épilogue ................................................................................................................................................................................132 14 LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn des pierres pour construire. Mise en scène monumentale des roches et de leurs couleurs au château royal de Perpignan ...........................................................................................................................................135 Michel Martzluff, Pierre Giresse et Aymat Catafau Le témoignage des marques lapidaires ..............................................................................................................................136 Les roches monumentales brochées ou ciselées ...............................................................................................................142 La « pierre du lac » pour un « palais blanc » ...............................................................................................................142 Gris, bruns ou beiges, les matériaux siliceux choisis pour leur solidité ....................................................................144 Noir, bleu, blanc ou rouge : le passage obligé par les calcaires de Baixas ................................................................147 Le rouge et le blanc : jeu en trompe-l’œil des marbres polis sur la chapelle haute ........................................................161 des artiices préalables dans le plan .............................................................................................................................161 Les remaniements peu déstructurants imputables aux restaurations .....................................................................163 Les détails architecturaux signiicatifs .........................................................................................................................165 Un choix judicieux des matériaux de prestige et un art certain d’utiliser les restes ................................................166 L’adjonction problématique des fenêtres de la chapelle Sainte-Croix ......................................................................178 Une inluence majorquine tardive au « donjon de la citadelle » : le portail F5..............................................................181 Conclusion ............................................................................................................................................................................184 du galet à la brique au château royal de Perpignan : les roches du gros œuvre dans leur lit de carrière ......................185 Michel Martzluff, Aymat Catafau, Pierre Giresse Les diférentes générations de galets utilisés dans les murs médiévaux à Perpignan ....................................................186 Résultats des tests sur le bâti médiéval de Perpignan (1270-1330) ...............................................................................192 Les remparts de la ville ..................................................................................................................................................194 Annexes.................................................................................................................................................................................210 Les pierres et les matériaux de construction du Palais des rois de Majorque. Les sources géologiques et leur choix.................................................................................................................................211 Pierre Giresse, Michel Martzluff, Aymat Catafau Introduction .........................................................................................................................................................................211 Aperçu de la géologie régionale des environs de Perpignan ............................................................................................212 Méthodes d’étude et de prélèvement..................................................................................................................................215 Les matériaux du gros-œuvre .............................................................................................................................................215 Les galets et les briques des premiers grands murs ....................................................................................................215 Les pierres de construction : les grès siliceux ..............................................................................................................217 Les pierres de construction : les calcaires urgoniens et les brèches de Baixas .........................................................222 Les cargneules de Crest petit et de Les Fonts................................................................................................................228 Les pierres ornementales de prestige de la cour d’honneur.............................................................................................233 Les calcaires de Sigean ..................................................................................................................................................233 Les calcaires coquilliers (molasses) du Palais des rois de Majorque .........................................................................237 Les marbres de Villefranche et de Céret du portail d’entrée de la chapelle haute ...................................................240 En guise de conclusions .......................................................................................................................................................245 Remerciements .....................................................................................................................................................................247 Table des matières Chapelles palatines : succès d’un type architectural (XIIIe-XIVe s.) .............................................................................249 dany Sandron Remarques sur la place du décor végétal dans le Palais des rois de Majorque à travers les vitraux, les peintures et les sculptures ...........................................................................................................259 Marie-Pasquine Subes Les représentations de végétaux stylisés ............................................................................................................................259 Les végétaux naturalistes du Palais des rois de Majorque ..............................................................................................261 Le lien étroit entre le décor mural peint de la chapelle et son décor sculpté ...........................................................262 Les parentés étroites entre les décors végétaux naturalistes du palais de Perpignan et ceux de Majorque ..........263 Les origines de ce déploiement du végétal naturaliste ....................................................................................................265 La place de l’enluminure et sa contribution pour la datation de ce décor végétal naturaliste ......................................267 Les arts pictòriques al Palau dels reis de Mallorca. Primeres evidències i interrogants en temps del gòtic......................269 Rosa Alcoy Pedrós La imatge global del Palau : pintures d’exterior ...............................................................................................................274 Programes i color als interiors: les pintures de les capelles..............................................................................................274 Ficcions arquitectòniques del gòtic radiant: vitralls reals i facticis ...........................................................................276 decoracions cal·ligràiques i geomètriques .................................................................................................................281 El mobiliari pintat i el retaule de la santa Creu de Ferrer Bassa .....................................................................................284 Altres decoracions a la Capella de la Magdalena ..............................................................................................................286 Les pintures de l’enteixinat de la lògia de la reina .............................................................................................................289 Indicis sobre la pintura i les arts del color en altres estances del Palau ..........................................................................293 Le palais royal de Perpignan : un édiice exceptionnel parmi les palais des XIIIe et XIVe siècles en Europe occidentale .........................................................................................................................................................295 Jean Mesqui L’enveloppe du palais : l’enceinte lanquée de tours rectangulaires .................................................................................297 L’enceinte défensive ........................................................................................................................................................297 La chapelle-tour maîtresse ............................................................................................................................................299 L’organisation des bâtiments...............................................................................................................................................301 Une œuvre empreinte de spiritualité............................................................................................................................301 Les autres châteaux-palais de Jacques II de Majorque ...............................................................................................306 Perpignan et Paris : ressemblances et diférences .......................................................................................................308 Les palais des rois de Majorque et quelques palais européens neufs contemporains .................................................... 309 Les residències dels reis a Mallorca ....................................................................................................................................313 Joan domenge Un palau al cor de l’illa (Sineu) i un altre al llevant (Manacor) ......................................................................................318 Bellver, un original i senyorívol castell amb belles vistes ..................................................................................................323 15 16 LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn Clermont-Chloumoutzi. Le château-palais des princes francs d’Achaïe .......................................................................337 démétrios Athanasoulis Les premières phases de la construction du château .......................................................................................................339 Le château transformé en logis princier.............................................................................................................................341 La basse-cour ..................................................................................................................................................................341 Le noyau hexagonal - les espaces .................................................................................................................................343 éléments d’architecture .......................................................................................................................................................350 éléments morphologiques et constructifs .........................................................................................................................352 datation ................................................................................................................................................................................354 Le caractère du château de Clermont et sa place dans le cadre des fortiications médiévales péloponnésiennes et méditerranéennes ..................................355 Clermont jusqu’à nos jours .................................................................................................................................................356 Cinquante ans d’archéologie au Palais des rois de Majorque ..........................................................................................359 Olivier Passarrius Histoire des fouilles archéologiques au Palais des rois de Majorque .............................................................................359 La grande citerne et son alimentation en eau ...................................................................................................................369 Le réseau hydraulique de la première phase ................................................................................................................375 Le réseau hydraulique et les puits de décantation de la seconde phase ....................................................................377 Le réseau hydraulique de la troisième phase ...............................................................................................................379 L’évacuation des eaux usées et les égouts ...........................................................................................................................381 Le puits de Sainte-Florentine dans la cour de la reine .....................................................................................................385 Les silos de la cour d’honneur et du vestibule ..................................................................................................................388 Les niveaux de circulation de la cour et les espaces pavés ................................................................................................390 L’aménagement des jardins ouest et le rempart de la citadelle ........................................................................................393 Les occupations préhistoriques du puig del Rey (Palais des rois de Majorque) ............................................................407 Valérie Porra-Kuteni Le foyer à pierres chaufées (PRM10 – 3024) .................................................................................................................407 description .....................................................................................................................................................................407 Le mobilier ......................................................................................................................................................................410 La datation .....................................................................................................................................................................410 Essai d’interprétation.....................................................................................................................................................410 Le contexte chronologique local ...................................................................................................................................411 Quelques exemples de foyers de pierres chaufées .....................................................................................................412 Conclusion ...........................................................................................................................................................................413 La fosse silo (PRM10 - 3001) ............................................................................................................................................414 description et interprétation .......................................................................................................................................414 Les éléments de construction........................................................................................................................................414 Les éléments végétaux....................................................................................................................................................415 Le mobilier céramique ..................................................................................................................................................415 Les éléments de chronologie ou de datation ..............................................................................................................416 Le contexte chronologique local ...................................................................................................................................417 Essai d’interprétation.....................................................................................................................................................418 Conclusions ..........................................................................................................................................................................419 Table des matières La citadelle de Perpignan, genèse et évolution (1465-1642) ..........................................................................................421 Lucien Bayrou La période française (1462-1493)......................................................................................................................................422 L’histoire..........................................................................................................................................................................422 L’œuvre de Louis XI ......................................................................................................................................................422 L’architecture ..................................................................................................................................................................423 Les vestiges......................................................................................................................................................................425 La période espagnole (1493-1642) ....................................................................................................................................426 Les Rois Catholiques ....................................................................................................................................................426 L’œuvre des Rois Catholiques .......................................................................................................................................427 Charles Quint et Philippe II.........................................................................................................................................428 L’œuvre de Charles Quint .............................................................................................................................................429 L’architecture ..................................................................................................................................................................432 Philippe II .......................................................................................................................................................................432 La poursuite des travaux, in XVIe-début XVIIe siècles............................................................................................436 L’architecture et quelques remarques techniques .......................................................................................................437 La porte principale .........................................................................................................................................................440 de la citadelle et de la ville ............................................................................................................................................441 Les casernes ....................................................................................................................................................................442 Annexes.................................................................................................................................................................................444 Mise en défense du Palais des rois de Majorque, 1465 ....................................................................................................447 Lucien Bayrou Le document.........................................................................................................................................................................447 Analyse ..................................................................................................................................................................................449 Les témoins ...........................................................................................................................................................................449 Le personnel .........................................................................................................................................................................450 du 13 décembre 1464 au 20 avril 1465 ......................................................................................................................450 du 28 avril au 13 juillet (jusqu’au 6 décembre) 1465................................................................................................450 Les matériaux .......................................................................................................................................................................451 de la pierre .....................................................................................................................................................................451 Terre cuite : du cayrou ...................................................................................................................................................451 des tuyaux ......................................................................................................................................................................451 de la chaux .....................................................................................................................................................................452 de l’absence de sable, d’eau et autre .............................................................................................................................453 du bois : du bois d’œuvre ..............................................................................................................................................453 du bois ouvré .................................................................................................................................................................453 du bois de chêne ............................................................................................................................................................453 Les fournisseurs..............................................................................................................................................................453 du métal .........................................................................................................................................................................454 de l’outillage ...................................................................................................................................................................454 des travaux précis ..........................................................................................................................................................454 Les dépenses ...................................................................................................................................................................455 Essai de calendrier des travaux ...........................................................................................................................................455 Conclusion ............................................................................................................................................................................457 Annexes.................................................................................................................................................................................458 17 18 LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn des pierres pour détruire. Boulets en marbre, pierres à fusil et autres roches à usage militaire du Palais des rois de Majorque (1375-1840)....................................................................................................................473 Michel Martzluff, Aymat Catafau, Pierre Giresse Un témoignage sur la in des temps médiévaux en Roussillon : les boulets en pierre ..................................................473 Nature des roches et typologie .....................................................................................................................................474 Contexte et interprétation.............................................................................................................................................477 Pierres à fusil et à briquet d’époque moderne et contemporaine ....................................................................................489 Analyse typologique ......................................................................................................................................................489 Les pierres à briquet ......................................................................................................................................................494 Commentaire ..................................................................................................................................................................495 Conclusion ............................................................................................................................................................................496 Annexes.................................................................................................................................................................................499 À propos d’une inscription igurant sur le côté sud de la chapelle haute du palais.......................................................519 Marie Grau La restauration du Palais des rois de Majorque, 1943-1960...........................................................................................523 Olivier Poisson Naissance d’un projet ..........................................................................................................................................................524 La restauration du palais .....................................................................................................................................................530 Le nouvel accès .....................................................................................................................................................................535 Bibliographie ........................................................................................................................................................................541 Les pierres et les matériaux de construction du Palais des rois de Majorque. Les sources géologiques et leur choix Pierre Giresse, Michel Martzluff, Aymat Catafau InTrodUcTIon L’histoire du Palais des rois de Majorque traverse les huit derniers siècles qui furent riches en changements politiques et en conlits de toute nature. Le bâtiment tel qu’on peut le contempler aujourd’hui peut inspirer une première impression d’unité liée pour partie à ses imposants remparts extérieurs en briques rouges. Mais l’édiice du palais en lui-même, et notamment sa prestigieuse cour d’honneur, témoignent de la juxtaposition de plusieurs styles architecturaux qui jalonnent plusieurs étapes historiques de l’extension de la demeure, puis de la forteresse ou encore des nécessités de restaurations conséquentes des déprédations des guerres, des séismes ou simplement du temps. Ainsi certaines façades proposent une succession assez imbriquée d’aménagements diachroniques que les historiens s’eforcent de commenter, voire d’expliquer (cf. cet ouvrage). devant la complexité des successions de pouvoirs politiques qui ont régné sur ce palais, on serait a priori enclin à envisager une multiplicité d’origines des matériaux qui auraient été mis en œuvre au fur et à mesure de l’histoire de la construction. Notamment, les règnes des rois de Majorque et des rois d’Aragon et les limites changeantes de leur territoire domanial auraient pu donner prétexte à des importations plus ou moins exotiques à partir de carrières de pierres de taille par ailleurs largement mises à contribution pour l’édiication des monuments religieux ou séculiers les plus prestigieux des grandes capitales comme Barcelone et Palma de Majorque. Or cette étude conduite par un groupe pluridisciplinaire a montré avec une précision souvent probante que les constructeurs s’étaient principalement approvisionnés dans les limites géographiques assez étroites d’un périmètre ne concernant que des secteurs proches des départements des Pyrénées-Orientales et de l’Aude. Au-delà des limites territoriales imposées par les suzerainetés des états ou par les conlits armés, il semblerait qu’un certain pragmatisme économique ou encore des contraintes politiques territoriales aient gouverné le choix des matières premières par les architectes successifs. L’expérience acquise par certains d’entre eux lors de leurs œuvres antérieures (cathédrales de Narbonne et de Palma de Majorque notamment) a pu apporter les arguments déterminants de leur décision. À cet égard, cette étude a permis de constater qu’une importation de matériaux d’origine lointaine qui pouvait être proposée en premier postulat des pistes de recherche, non seulement ne s’est pas trouvée vériiée, mais qu’à l’inverse, certaines pierres ornementales des Pyrénées-Orientales, comme les marbres de Céret et de Villefranche-deConlent dont la noblesse étaient fort appréciée, irent l’objet d’une exportation jusqu’à Palma de Majorque. 212 LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn Les formations géologiques où les matériaux ont été prélevés, leur nature, leur qualité, esthétique, mais aussi mécanique, s’inscrivent dans la longue histoire géologique régionale rythmée principalement par la succession des grands cycles orogéniques calédonien (phase sarde), hercynien et alpin dont on trouve les témoins dans une périphérie assez proche du site de la ville de Perpignan. Ce sera donc dans la perspective d’une histoire géologique régionale que seront présentés les matériaux mis en œuvre pendant la construction du Palais des rois de Majorque. Cependant, dans les limites de cet exposé, cette histoire ne sera rappelée que succinctement car l’accent sera mis principalement sur les faciès des roches et leurs caractéristiques pétrographiques autorisant un choix parmi plusieurs origines possibles et ce chaque fois que le doute apparaissait (et parfois, il apparaît encore...). Les cas les plus litigieux feront l’objet de comparaisons rapides tendant à expliquer les arguments de la conclusion ou... les motifs du doute. d’autres rédactions (Martzluf et al., cet ouvrage) auront pour argument de situer les étapes de l’édiication du Palais des rois de Majorque dans leur cadre architectural et historique. Elles s’attacheront principalement à documenter, voire à retrouver les carrières initialement mises en œuvre ou à défaut leur emplacement le plus probable pour aboutir aux usages architecturaux ou ornementaux observés in situ au sein du palais. dans le cadre de cette étude associée, ce sont donc les caractères pétrographiques, voire stratigraphiques les plus distinctifs des roches utilisées qui seront déinis surtout aux échelles de la macro et de la micro observation. Les observations partiront du contexte structural ou stratigraphique des aleurements tels qu’ils sont distingués et analysés dans les diférentes cartes géologiques au 1/50 000. dans plusieurs cas favorables, il sera possible de confronter directement ces analyses avec celles réalisées sur plusieurs des pierres ou des matériaux du monument lui-même ; cette démarche ne pouvait toutefois être systématique, car en fonction du respect dû au monument, elle a été restreinte aux opportunités de récupération directe ou indirecte de certains échantillons représentatifs. 1. APerçU de LA géoLogIe régIonALe des envIrons de PerPIgnAn Cette recherche a permis de circonscrire, à défaut de désigner avec toute la précision espérée, la majorité des ressources en matériaux de construction du Palais des rois de Majorque dans un périmètre géographique assez restreint autour de Perpignan, bien qu’il transgresse parfois les limites du département des Pyrénées-Orientales. Vers le sud, le point le plus distant correspond au Boulou, soit à environ 20 km de Perpignan. Vers l’ouest ou le nord-ouest, les points les plus éloignés seront ceux de Calce (à 12 km) ou d’Estagel (à 18 km), mais si on prend en compte les marbres ornementaux, on atteint 26 km pour Céret et 45 km pour Villefranche-deConlent. Vers le nord, c’est-à-dire dans le département de l’Aude, les origines présumées sont plus éloignées et localisées surtout aux alentours de Sigean (environ 50 km) ou vraisemblablement de Sainte-Lucie, au nord de Port-la-Nouvelle (60 km). C’est dans ce cadre régional limité que nous présenterons quelques traits généraux de la géologie de cette partie orientale de la chaîne pyrénéenne en insistant davantage sur les sites qui se sont avérés plus spéciiquement concernés par cette étude (ill. 1). La chaîne des Pyrénées a pu être qualiiée d’édiice orogénique polycyclique dans la mesure où plusieurs cycles orogéniques sont successivement intervenus sur l’emplacement actuel de cette chaîne. Ainsi plusieurs témoins des cycles anté-hercyniens (phase sarde) et hercyniens qui aleurent de manière discontinue ont été associés aux plissements du dernier grand cycle orogénique alpin (Guitard 1970). dans la partie la plus orientale des Pyrénées que nous avons ici à considérer, les formations hercyniennes associées à leur socle anciens aleurent assez largement car plusieurs de leurs blocs profonds ont été exhaussés vers la surface par une tectonique cassante (block-faulting). On distingue classiquement dans les Pyrénées françaises deux grandes entité structurales qui sont séparées par un système de failles nord-pyrénéennes, de direction généralement E-O : au nord, la zone nordpyrénéenne (unité externe) où des petits horsts hercyniens apparaissent dans une couverture mésozoïque très plissée, et au sud, la zone axiale, dorsale majeure de la chaîne (unité interne), où les formations hercyniennes apparaissent en continuité. Les pierres du palais 1 - Localisation des principaux sites géologiques d’approvisionnement en matériaux employés pour la construction du Palais des rois de Majorque. dans les Pyrénées orientales, la zone nord-pyrénéenne se poursuit vers le nord-est dans les Corbières (ill. 2). C’est au cours de l’éocène que se mettent en place les unités chevauchantes nord-pyrénéennes et notamment la nappe des Corbières. dans la partie nord-orientale des Pyrénées, la zone pyrénéenne passe rapidement, mais sans discontinuité, d’une direction E-O à une direction NNE-SSO (notices des cartes géologiques de Rivesaltes et de Tuchan). Les unités externes sont séparées des unités internes par le chevauchement Vingrau-Combe de la Boutine, auquel succède vers le nord-est celui de Roquefort. de ce schéma succinct, il ressort que plusieurs épisodes de métamorphisme dont l’intensité croît avec la profondeur sont intervenus pendant ou après les paroxysmes orogéniques. Ainsi les Pyrénées orientales ont été le siège de nombreuses intrusions granitiques dites synorogéniques. Si ces granitoïdes ont été assez peu mis à contribution comme sources de matériaux de construction du Palais des rois de Majorque, par contre, le métamorphisme de haute température et de basse pression de la tectonique hercynienne a induit, notamment dans les régions du Conlent et du Vallespir, la formation de plusieurs marbres (rouges ou blancs) dont nous aurons à reparler. L’orogenèse alpine s’est développée de la in du Crétacé à l’éocène supérieur (durand-delga in Jafrezo et al. 1977). Le schéma structural qui accompagne la carte géologique de Rivesaltes situe le domaine des principales carrières calcaires de pierre ornementale dans le synclinal de l’Agly et au sud-est du front de chevauchement inicrétacé à tertiaire. Ce synclinal se compose de formations charriées, principalement d’âge mésozoïque, qui déinissent, au nord-ouest de Rivesaltes, une surface plus ou moins triangulaire dont la pointe est orientée vers l’ouest. 213 214 LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn 2 - Schéma structural complété d’après la feuille de Rivesaltes de la carte géologique au 1/50.000. Le métamorphisme est ici lié aux événements thermiques du milieu du Crétacé. Les mécaniques du charriage ont provoqué, soit au voisinage de la faille nord-pyrénéenne, soit en bordure du massif de l’Agly, la formation de nombreuses brèches monogéniques et polygéniques qui résultent vraisemblablement de plusieurs épisodes successifs. Il est indéniable que ces brèches, par leur diversité, par leurs teintes contrastées ou par leur texture ont fortement retenu l’attention des premiers bâtisseurs de Perpignan, puis du Palais des rois de Majorque et des autres monuments perpignanais qui vont suivre, elles ont été choisies préférentiellement à tous les autres calcaires massifs plus ou moins marmorisés qui aleurent pourtant très largement dans les Corbières voisines. Après le maximum de l’orogenèse alpine et la surrection des jeunes reliefs, l’érosion est active et contrôle des accumulations de comblement qui furent parfois ampliiées par des efondrements tardifs au pied des talus. Ainsi cette tectonique post-orogénique induit un afaissement local de la nappe des Corbières et aboutit à la formation du fossé de faible profondeur de Narbonne-Sigean où se déposent, pendant l’Oligocène et l’Aquitanien, des calcaires lacustres passant latéralement vers l’est à des molasses coquillières marines, deux formations sédimentaires qui retiendront beaucoup l’attention des architectes et des sculpteurs du Palais des rois de Majorque. d’autres afaissements plus tardifs contrôlent la déinition de la dépression du Roussillon qui sera colmatée durant le Néogène par environ 2 000 mètres de sédiment de piedmont plus ou moins grossier. Cette néotectonique est demeurée toujours active pendant le Quaternaire où elle a participé en tout dernier lieu à l’incision des vallées alluviales, notamment celle de la Têt. Les pierres du palais 2. MéThodes d’éTUde eT de PréLèveMenT L’observation des pierres et matériaux employés dans la construction du palais a constitué la première étape logique de la démarche. À défaut de possibilité de prélèvements directs pour l’étude des diférents faciès lithologiques, il nous a été possible d’accéder dans beaucoup de cas à des échantillons sous forme de petits débris tombés au sol ou en bas des embrasures des baies, ou bien trouvés dans des silos, ou encore à la faveur des travaux de restauration pour ce qui concerne le dallage et les anciennes canalisations enterrées. Plusieurs de ces matériaux sont suisamment connus dans le cadre de la géologie régionale de Perpignan pour que l’identiication de leur nature, voire de leur origine ne soulève pas de diicultés. Quelquefois, la connaissance historique de l’emplacement des carrières anciennes présumées nous a conduit à des observations sur site pour une meilleure précision ou pour une éventuelle comparaison avec les pierres du bâti. d’autres fois, quand une incertitude demeurait quant à l’origine précise, plusieurs prélèvements de faciès semblables à ceux du palais ont été réalisés sur le terrain ain d’essayer de déterminer la source la plus probable. Ces prospections de terrain ont été réalisées à l’aide des feuilles au 1/50 000e (Perpignan, Rivesaltes, Leucate, Narbonne ou encore de Prades) de la carte géologique de France. Au laboratoire, les identiications et les comparaisons ont été menées par observation microscopique en vue externe de surface sciée et par examen au microscope polarisant après confection de plaques minces. Plusieurs échantillons ou sous-échantillons ont été broyés pour analyse difractométrique aux rayons X (anticathode de cobalt). dans le cas de certains calcaires, et plus particulièrement des calcaires marmoréens, il a été procédé à une dissolution totale à l’acide chlorhydrique ain de recueillir le faible résidu insoluble qui, à son tour, a été étudié par difractométrie R. X ; cette approche permettant une caractérisation qui n’aurait pas été possible par la seule étude globale de la roche. 3. Les MATérIAUx dU gros-œUvre 3.1. Les galets et les briques des premiers grands murs À l’égal des sites de plusieurs grandes villes comme, par exemple Toulouse, le sol et le sous-sol de Perpignan sont dépourvus de roches permettant l’extraction et la confection de pierres de taille, qui auraient favorisé l’édiication immédiate de grands monuments pérennes. Par défaut, les maçonneries, d’abord de galets, puis de galets et de briques, composent pour l’essentiel le premier gros œuvre de l’édiice du Palais des rois de Majorque. Ce sont deux matériaux locaux peu coûteux de la construction traditionnelle en Roussillon. Les alluvions quaternaires de la région ont l’avantage de fournir quantité de gros galets de quelques décimètres de diamètre qui furent employés dès l’époque romaine pour la construction de certaines bâtisses de Ruscino. Une des caractéristiques de l’architecture du Roussillon fut, dès le départ, l’alternance dans l’emploi des briques rouges et des gros galets alluviaux. Cette maçonnerie mixte de galets et de briques a été systématiquement masquée par un enduit qui montre que l’efet esthétique n’était pas celui recherché en premier lieu, ces parements n’étaient pas destinés à être admirés (ill. 3a). Le site choisi correspondait à un relief initialement boisé, le puig del Rey culminant vers 62 m d’altitude, soit à une vingtaine de mètres au-dessus de la cité de Perpignan tout en étant très proche de celle-ci. On se trouvait ainsi sur un point dominant unique autour de la cité en expansion, « lieu privilégié à la fois d’airmation du pouvoir sur la ville et d’éventuel retrait défensif » (Marin 2007). 3.1.1. Les galets Le relief choisi pour la construction correspond à une butte témoin de Pliocène sableux ou caillouteux associé aux terrasses les plus anciennes de la Têt. L’argument morphologique qui a été certainement déterminant dans le premier choix du site a pu s’accompagner assez rapidement de la commodité de gravières à galets pratiquement sur place qui ont pu être mises à proit. Le relief sur lequel le palais a été édiié se situe à une altitude de l’ordre d’environ 40 m au-dessus du cours actuel de la Têt qui est compatible avec celle des nappes alluviales les plus haut perchées et les plus anciennes des terrasses pléistocènes de la carte géologique de Perpignan (Clauzon et al. 1989). 215 216 LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn 3 - a. Jour quadrangulaire en briques recoupé par l’escalier conduisant de l’entresol à la galerie de la reine. Cette ouverture est typique d’une phase primitive de construction sans que l’on sache si les briques de grande dimension étaient apparentes ou si l’ensemble était recouvert d’un enduit. b. Plus haut, les briques d’un module courant encore utilisé au XVIe siècle (20 x 40 x 5 cm) forment des lits (cairos), séparant les bandes d’arase formées de galets parfois disposés en épis simple ou double. Un premier examen de ces cailloux roulés dans les parties les moins remaniées du bâti montre une bonne proportion de galets de quartz, de quartzites et de cornéennes patinés, très probablement issus des très vieilles terrasses quaternaires qui entouraient alors le Puig del Rey. À cette provenance immédiate s’ajoute une part notable de galets de quartz non patinés, mais aussi de gneiss et de granites, roches issues du Canigou que l’érosion chimique a épargné uniquement sur les terrasses plus récentes du plan de Thuir (cl. Agnès Marin 2007). Les galets de ces nappes sont souvent réputés comme partiellement altérés notamment vers le toit des formations et surtout quand leurs roches sont riches en minéraux ferro-magnésiens. Ces galets ont pu être l’objet d’une sélection sur place en termes de calibre, mais aussi de dureté ; en conséquence, les murs du palais ofrent sans doute un spectre lithologique qui ne relèterait qu’approximativement celui de l’alluvion initialement découverte à l’aleurement. Les galets bâtis en épis mesurent de 10 à 30 cm de diamètre, mais un calibre de 10 à 15 cm est le plus fréquent (Pouthoumis 2007b) (ill. 3b). Ils sont toujours très émoussés et montrent une composition caractéristique des apports grossiers de la Têt alimentés par les vieux massifs hercyniens de son arrière-pays puisqu’on y trouve surtout des gneiss à microclines et plagioclases (dont en particulier les faciès œillés du Vallespir et du lanc sud du Canigou), des quartzites de teintes variées (plus rarement de quartz iloniens blancs) et quelques granite assez rares (Martzluf et al dans cet ouvrage). des galets gris bleuté ou gris très sombre correspondraient soit à des phtanites, soit à des lydiennes, roches plus habituelles des transports de grande crue de l’Agly. Quelques rares schistes, enin, pourraient correspondre à des épandages mixtes, peut-être plus jeunes associant localement les contributions de la Têt et du Réart. Par contre, on ne trouve quasiment pas de galets ou de blocs quartzitiques à surfaces émoussées par le vent (dreikanter) comme ceux que l’on rencontre en haut de la terrasse voisine de Ruscino et qui sont la signature d’une empreinte paléoclimatique plus ancienne, peut-être ini-pliocène. Les murs de galets composent l’essentiel des murailles du rez-de-chaussée. B. Pouthoumis (2007b) note que les assises de réglage en briques ne sont introduites que progressivement à partir du premier étage du palais, cette évolution verticale obéissant à une évolution historique de l’architecture, mais aussi peut-être à un certain tarissement de la ressource la plus proche en galets calibrés, l’épaisseur des nappes alluviales étant généralement inférieure à 5 m. 3.1.2. Les briques Les argiles du Pliocène ont été autrefois exploitées sur la commune de Perpignan dans le quartier de Mailloles pour fabriquer briques et tuiles. Cependant la nature trop quartzeuse de ces formations n’est pas compatible avec les normes d’une exploitation moderne (Clauzon et al. 1989). Les briques fabriquées avec les sables argileux des alluvions quaternaires apportées par la Têt ont vu leur emploi perdurer sans réelle modiication dans la construction locale depuis l’Antiquité jusqu’à la in du XXe siècle. Les dépôts alluviaux quaternaires des lancs et surtout des fonds d’anciens méandres de la vallée de la Têt Les pierres du palais a a 4 - Exemple d’emploi des grès siliceux de Mollars ou grès du Boulou dans l’architecture. a. Porte de l’aile orientale donnant sur la cour d’honneur. Le même modèle de porte se répète dans la brèche orientale de Baixas ; b. détail de la porte sur la voûte, avec son signe lapidaire. 5 - a. Escalier en grès du Boulou donnant accès au palais blanc, salle du trône à l’époque des rois de Majorque ; b. détail avec signes lapidaires. peuvent proposer des « marnières » d’où était extraite la matière première même si celle-ci est trop souvent assez pauvre en fraction argileuse. Ainsi, l’atelier de potiers antiques Nivalis, au « Petit-Clos » à l’ouest de Perpignan (in 1er siècle/2e siècle de notre ère) s’approvisionnait à partir des accumulations de sols hydromorphes (type gley) de marécages temporaires alimentés par les crues exceptionnelles de la Têt débordant de sa plaine alluviale (Giresse 2010). Ces dépôts de décantation en eau calme étaient seuls susceptibles de fournir des teneurs relativement satisfaisantes en matière argileuse. et les dalles de la cour d’honneur (ill. 4 et 5). L’usage de ces mêmes grès miocènes continentaux du Boulou pour la fabrication des meules à grain est un fait bien attesté (Martzluf et al. 2008), mais les études initiales de depéret en 1912 rapportées par Gaudant (2001) font déjà allusion à des « grès à pavés », un autre usage que nous avons été conduit à vériier en premier lieu dans les dallages de la cour d’honneur du palais. Cependant, un autre grès siliceux également d’âge miocène, mais marin celui-ci, compose la grande colline de Montjuich, au sud de Barcelone, et a fourni une pierre de taille encore plus remarquable qui est à la base de la majeure partie de la construction de la grande capitale catalane. Le développement et le rôle des carrières de Montjuich se situent à l’évidence à une échelle considérablement plus importante que celle du Boulou, leur relative proximité de Perpignan et surtout la suzeraineté commune qu’ont longtemps connue les deux cités nous conduira logiquement à une étude pétrographique comparée des deux matériaux ain de bien vériier l’origine des grès du palais. 3.2. Les pierres de construction : les grès siliceux 3.2.1 Les grès siliceux du Boulou Il s’agit des grès à ciment siliceux des carrières de Moulas dont les qualités de résistance mécanique et chimique assez remarquables ont été utilisées pour l’appareil de plusieurs parties de la construction première du palais, notamment les escalier, les murs et les linteaux de porte 217 218 LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn 3.2.2. Les grès siliceux des dalles de la cour d’honneur et des carrières de Molars En fonction d’évidentes facilités de prélèvements, cette étude pétrographique a concerné principalement le grès qui compose le dallage de la cour d’honneur (en cours de réfection au moment du début de l’étude). Il s’agit de dalles carrées ou rectangulaires, de plusieurs centimètres d’épaisseur et composées de grès dont le faciès varie selon le grain allant du moyen au grossier, ou selon la pigmentation : gris clair, gris foncé, rose pâle ou rose ocre. Toutefois, un examen plus attentif permet de se rendre compte que ces grès présentent beaucoup de caractères lithologiques communs autorisant à les considérer comme provenant d’une même formation sédimentaire. Le caractère majeur de ces grès qui a prévalu dans leur choix comme matériau de construction, à la fois ornemental et utilitaire, a trait à une cimentation siliceuse plus ou moins complètement développée qui leur confère leur relative dureté et leur aptitude à la taille. Il s’agit des grès à ciment siliceux des carrières de Molars (Moleres ou Moulas pour certains auteurs), près du Boulou (Pyrénées-Orientales). Ces dépôts ont été initialement étudiés par depéret (1912) qui, dans un premier temps, leur avait attribué un âge éocène. Ce sont des formations luviatiles et torrentielles provenant du démantèlement des granites, des micaschistes et des chloritoschistes du bassin amont (Autran et al. 1963 ; Gourinard 1971 ; carte géologique au 1/80 000 de Céret) qui ont été mises en place dans un environnement tropical chaud et humide. La présence de restes fossiles de la perche du Nil a permis une datation du Miocène (Gaudant 1999). Parallèlement, ces grès, dits « grès à pavés », ont été exploités assez communément pendant l’Antiquité tardive et le Moyen Âge, notamment pour la fabrication des meules à destination des moulins à eau de la région (Martzluf et al. 2008). Accessoirement, certaines dalles de la cour d’honneur ont été façonnées dans un granite gris clair à deux micas. En difractométrie R.X, on observe la double présence de quartz de basse température et de quartz de haute température associés aux feldspaths plagioclases, à l’orthose et à de faibles quantités de muscovite. Il s’agit de l’un des types pétrographiques assez commun dans les massifs de granitoïdes intrusifs hercyniens de la région des Albères d’où ils proviennent vraisemblablement. Nous avons procédé à l’étude pétrographique de six échantillons variés de ces dalles gréseuses ainsi que d’un échantillon de grès de même origine traversé par une veine siliceuse. Ces grès sont connus à l’aleurement dans les carrières de Molars sous forme d’une alternance de plaquettes décimétriques de grès gris ins généralement bien conservés et de grès ocres plus grossiers et plus riches en clastes schisteux. C’est à partir de ces derniers que le fer des octaèdres des feuillets de chlorite (ou de biotite) a difusé à l’état ferrique pour venir colorer en ocre ou en rouge partie ou totalité de la roche encaissante. Cette pigmentation diagénétique est particulièrement prononcée à l’interface entre les plaquettes, dans les lits les plus grossiers et, de manière générale, à la périphérie des clastes microschisteux les plus gros (4 à 8 mm de diamètre). Les grains En fonction de leur position verticale dans les séquences granoclassées des accumulations paléodeltaïques ou des cônes torrentiels, les grains du grès peuvent être de dimension moyenne (médiane entre 300 et 500 µm) ou plus grossière (médianes de 1 à 2 mm), tous les cas intermédiaires étant représentés. Ces grains se composent : - de quartz non usés, généralement bien triés ; - de feldspaths potassiques (orthose ou microcline à macles polysynthétiques quadrillées) souvent dégradés, avec une surface plus ou moins sériticisée ou saussuritisée ; plusieurs fois, des associations de feldspaths sodiques et potassiques (perthites) ont pu être observées ; - de clastes schisteux émoussés qui s’avèrent être plus abondants dans les grès les plus grossiers où ils atteignent plus de 5 mm de diamètre. Ces clastes sont assez fortement altérés et correspondent à des compositions initiales assez variées : micaschistes feldspathiques, micaschistes à deux micas et surtout chloritoschistes. L’analyse difractométrique des rayons X indique toujours une très forte dominance des quartz qui sont associés aux feldspaths potassiques dans le cas des grès moyens de teinte grise et surtout aux feldspaths calcosodiques que l’on reconnaît au microscope en inclusion dans certains débris de micaschistes. La chlorite peut être détectée exclusivement dans les grès grossiers qui sont riches en inclusions sombres de chloritoschistes. Ce sont ces mêmes grès grossiers qui peuvent être teintés en rose pâle ou en ocre rouge par le fer ferrique libéré par les feuillets octaédriques des chlorites. Ce fer ferrique a conduit à des précipitations très localisées de petits amas ou de micronodules, parfois hérissés d’aiguilles (faciès Les pierres du palais 6 - Grès de Mollars. a. lumière naturelle : premières étapes de la cimentation siliceuse exprimée par de nombreux bothryoïdes d’opale (b) croissant sur les grains de quartz détritiques ; b. lumière naturelle, l’accrétion du ciment devenu quartzeux est limité par des plans géométriques de croissance (p), les globules d’oxydes de fer (go) formés en diagenèse tardive remplissent les pores de certains grains de feldspaths ; c. lumière polarisée, des ourlets successifs de lits quartzeux se déposent autour des quartz détritiques ; d. remplissage d’une issure, après le dépôt de couches successives de petits grains quartzeux, des sphérulites de calcédoine se développent bilatéralement, en section les éventails ibreux présentent une extinction roulante caractéristique, et une dernière précipitation de petits cristaux achève le colmatage. en oursins) ou globuleux (ill. 6b) ou encore de ilaments (faciès en neurone) à la surface des débris de chloritoschistes ou à la lisière des feldspaths. Ces amas orange vif ou rouge brique, vraisemblablement goethitiques, s’observent parfois à l’œil nu en remplissage de microcavités supericielles du grès. Mais leur masse est cependant insuisante pour être perceptible aux rayons X. Les ciments siliceux dans certains grès, la cimentation siliceuse est encore débutante : elle s’exprime sous la forme de microsphéroïdes ou de petits bothryoïdes de croissance de la silice de quelques dizaines de microns (ill. 6a). En lumière polarisée, ces petits amas sont isotropes et composés encore vraisemblablement d’opale. À un stade plus avancé de la cimentation, un nourrissage quartzeux épitaxial se développe et est limité par des plans de croissance (ill. 6b). dans d’autres grès, les petits cristaux de quartz du ciment dessinent un ou plusieurs ourlets de 50 µm autour du grain de quartz détritique (ill. 6c). Enin, les quartz détritiques peuvent être presque jointifs et séparés par un liseré pélitique où sont inclus quelques cristallites quartzeux. Quelques cavités renferment un ciment quartzeux microcristallin alors que d’autres sont encore béantes. C’est seulement dans ces cas de cimentation la plus avancée que les issures béantes peuvent être remplies de sphérules de calcédonite (ill. 6d). dans d’autres grès, le ciment siliceux se compose de sortes de franges microquartzeuses de 50 à 300 µm autour des grains de quartz. On note ici aussi des remplissages plus ou moins complets des microcavités par de très petits cristaux de quartz. Enin,mais rarement,la cimentation siliceuse a été achevée, elle remplit à peu près totalement les vides. des éventails de ibres calcédonieuses se sont développés dans une partie des cavités ou en remplissage de issures pluri-millimétriques. 219 220 LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn Plusieurs textures se superposent alors dans un ordre d’accumulation bien caractéristique : petits grains de quartz, ibres quartzeuses, grands éventails calcédonieux à extinction roulante, enin, l’obturation est achevée par des petits cristaux de quartz ; la issure laisse alors réfracter la lumière sur toute son épaisseur. Ces veines siliciiées peuvent faire un léger relief à la surface de certaines dalles. Ainsi certaines des dalles de grès sont très siliciiées et expriment une résonance caractéristique quand elles sont choquées par le marteau. Le champ poral Il est généralement plus développé dans les grès à grains grossiers, mais son développement peu s’exprimer avec des textures de grains assez variées. dans un environnement de plaine deltaïque où les chenaux charriaient les matériaux grossiers, la matière première siliceuse est issue très vraisemblablement des spicules d’éponges des eaux marécageuses voisines, même si les vestiges de ces spicules très labiles n’ont pas été retrouvés dans le sédiment. Les solutions de la diagenèse siliceuse ont largement percolé dans ces dépôts, mais la cimentation est inégale : dans certains grès, les grains sont presque jointifs, dans d’autres, le ciment siliceux se compose de sortes de franges microquartzeuses autour des grains. Enin, dans quelques cas, la cimentation siliceuse a été à peu près totale dans une partie des cavités ou en remplissage de issures pluri-millimétriques. En conclusion, ces grès de Molars montrent des caractères pétrographiques assez variés dont vont résulter plusieurs propriétés géotechniques distinctes. Si la cimentation siliceuse constitue le caractère commun et original de ces grès, elle est inégalement exprimée. Seuls, les niveaux les plus fortement siliciiés ont pu satisfaire à la fabrication des meules de meunier (Martzluf et al. 2008). Aux ins d’un usage moins exigeant, comme celui de la fabrication de pavés, de dalles ou de bornes, il est probable que les carriers n’ont dû procéder qu’à une sélection très sommaire de leur matière première, voire à aucune sélection. Les grès les plus grossiers sont aussi les plus tendres et les plus faciles à tailler car leur cimentation, parfois inachevée, contrôle un champ poral important et, d’autre part, les grains à faible dureté comme ceux des chloritoschistes, voire des feldspaths potassiques, sont à la fois plus abondants et plus volumineux. du point de vue de la pigmentation, source et puits du fer ferrique étant associés au sein de la même roche, ce sont les grès grossiers qui sont les plus « rougis », car les plus riches en chloritoschistes. À l’inverse, les grès gris – qui ont donc conservé leur teinte originale – sont généralement à grains ins et à porosité médiocre. 3.2.3. Les grès siliceux de Montjuich Montjuich présente toutes les variantes granulométriques d’une accumulation deltaïque miocène de près de 200 m d’épaisseur allant du conglomérat aux vases en fonction de la position dans les paléoenvironnements deltaïque et marin. Au départ, ce sont des sédiments immatures avec une importante quantité de feldspaths potassiques... avec aussi beaucoup de débris de roches variées, on est parfois proche de la déinition des grauwackes. Quatre unités lithostratigraphiques ont été identiiées et analysées en termes de successions marines contrôlées par l’eustatisme (Parcerissa 2002) : - Les grès de Morrot, à la base, sont composés de grès grossiers, de conglomérats, puis vers le haut d’une succession de lamines ; la présence de mollusques, de restes de plantes et de terriers permet d’identiier un environnement deltaïque à cheniers, puis de shoreface et foreshore de plage. - L’unité de Castell présente une succession composite de grès silteux très fossilifères, de marnes de grès et de conglomérats qui correspondent à des barres d’embouchures de front deltaïque progradant. Ce sont ces grès à cimentation siliceuse qui ont été exploités comme pierre de taille de la construction de la ville de Barcelone. - L’unité de Miramar correspond à des sédiments vaseux très fossilifères déposés en zone pro-deltaïque. - L’unité de Mirador, enin, présente des granulométries variables de dépôts proximaux de pro-delta. La cimentation siliceuse des grès est ici un processus assez commun de la diagenèse qui a modiié la composition originale du sédiment, c’est le cas notamment des grès de Castell. Les feldspaths sont potassiques et peuvent s’altérer en illite et kaolinite. Feldspaths et carbonates peuvent être dissous secondairement, la porosité s’en trouve augmentée. Le ciment peut se présenter sous forme de quartz de taille petite ou moyenne en croissance épitaxiale, plus rarement sous forme de calcédoine ou d’opale. Son développement, alimenté par les dissolutions voisines, vient très fortement diminuer la porosité de la roche et Les pierres du palais 7 - Fragment de meule trouvé en remploi dans un puits, place des Poilus, à Perpignan (fouilles A. Pezin, AFAN, Pezin 1995). La face de travail (en haut sur la vue) est creusée de cannelures crantées et striée par un piquetage pour mordre sur le grain (Ø : 1,50 m environ, épaisseur de la partie conservée : 15 à 7 cm). L’autre face est gravée d’une croix complexe. Les grandes branches majeures ont une section en U, les autres, peut-être rajoutées, sont creusées en V. Une partie du signe est efacée par un poli qui a également usé les traces de pic liées au façonnage. Il s’agit d’une grande meule dite « de Barcelone », postérieure au Moyen Âge d’après la stratigraphie et les dimensions, qui servait sans doute à cet endroit le moulin alimenté par le ruisseau de « Les Canals », venu de Thuir. aboutit souvent à la déinition de véritables grès-quartzites. La solution siliciiante a été au départ acidiiée par l’oxydation de la pyrite marine : la calcite disparaît assez rapidement, suivie par les feldspaths potassiques. Ces grès marins perdent dès lors les marqueurs fossiles qui permettraient d’airmer leur origine. On se trouve dans un système thermodynamique de basse température en milieu marin où la silice est fournie par la dissolution des phases silicatées les plus instables. Il s’agit donc d’un modèle très diférent de celui des Mollars où, sans intervention de l’eau de mer, la silice est fournie par les eaux de ruissellement des versants ou éventuellement par la silice biogène des éponges. Les grès à opale sont assez mal cimentés et souvent rougeâtres, ils sont composés de petites sphérulites d’opale mesurant 20 à 30 microns associés à des sulfates d’alumine et à de l’hématite. La majorité des carrières sont localisées sur le versant NO du relief de Montjuich et s’adressent aux grès de Castell. Pour la construction, on a préféré utiliser essentiellement les grès siliciiés par le quartz, mettant au rebut les grès carbonatés et les grès opalifères. Les constructeurs barcelonais ont ainsi pu sélectionner les pierres de la qualité optimale, privilège pratiquement inaccessible et vraisemblablement non envisagé, par les constructeurs du Palais des rois de Majorque, mais dont se soucieront, par contre, les artisans tailleurs de meules à moudre le grain du Boulou. Quand, ultérieurement, quelques meules barcelonaises seront exportées jusqu’à Perpignan, leur qualité exceptionnelle de véritable grès-quartzite permettra de les distinguer facilement de celles issues des carrières de Molars (ill. 7). 221 222 LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn 8 - Comparaison avec les grès de Montjuich. Comparaison en vue externe des grès de Molars et de ceux de Montjuich. a. Les grès de Montjuich sont composés de grains détritiques de quartz ayant conservé leur forme émoussée (é), la cimentation constituée par de petits quartz est plus ou moins inachevée et laisse quelques pores encore béants (p) ; b. les grès de Montjuich s’apparentent souvent à des grès-quartzites où les cristaux quartzeux du ciment sont engrenés et entourent des clastes de composition variée : feldspaths émoussés (fé), schistes (s) et quartz détritiques (qd), la porosité est pratiquement nulle. En lumière polarisée, on peut ainsi distinguer en c un grès de Montjuich typique à ciment de quartz engrené autour d’un feldspath potassique en cours de séricitisation (fs) et d’autres vestiges de feldspaths (vf ) et en d un grès in de Molars issu d’une embrasure de fenêtre du palais où les grains de quartz détritiques non usés (nu) sont distinctement séparés les uns des autres et liés par une matrice siliceuse et silico-alumineuse. En lame mince, les grès de Montjuich utilisés comme pierres de taille se caractérisent, quelle que soit la dimension de leur grain, par une très forte cimentation siliceuse composée de cristaux xénomorphes qui viennent mouler les diférents clastes détritiques et émoussés (feldspaths, schistes ou quartz détritiques), aboutissant ainsi à la disparition presque complète de la porosité de la roche (ill. 8a, c). Les feldspaths potassiques sont fortement altérés, soit séricitisés soit saussuritisés (ill. 8c) ; leur déstructuration est attestée aux R.X par des teneurs inférieures à 10 %, voire à 5 %, malgré le volume important que ces minéraux occupent à l’échelle de la roche entière. Ce ciment de cristaux quartzeux engrenés s’apparente à celui d’un véritable grès-quartzite, il permet avec certitude d’identiier l’origine barcelonaise d’une meule à grains découverte lors de fouilles récentes (ill. 8c). Ce faciès contraste avec celui d’un éclat gréseux issu d’une embrasure de fenêtre du palais où malgré la inesse générale du grain, les petits quartz détritiques ne sont pas jointifs, mais isolés et emballés dans une matrice qui est plus silico-alumineuse que siliceuse (ill. 8d). 3.3. Les pierres de construction : les calcaires urgoniens et les brèches de Baixas Ce fut par déinition et ce, pendant de nombreux siècles, le premier matériau noble de construction de la ville de Perpignan. Les pierres de taille extraites de ces roches ont été largement employées dans la construction des premiers murs du Palais des rois de Majorque comme dans ceux des édiices du couvent des dominicains, du Castillet et de l’Hôtel de Ville. dans le palais, les pierres de taille extraites de ces roches composent notamment les chaînages d’angle et les arcatures de Les pierres du palais 9 - Vue générale de la brèche sédimentaire de Baixas, dite brèche orientale, dans la carrière Anglade. m : clastes de marbre blanc, cj : clastes de calcaire jurassique, s : clastes de schistes paléozoïques, cc : ciment carbonaté et argileux issu des boues hémipélagiques déposées après le dépôt gravitaire, ce ciment n’est pas métamorphisé et ne peut être poli. À noter que les brèches plus anciennement utilisées comme celles issues des pedreres de Sainte-Catherine ne renferment pas de clastes schisteux. portes et de baies. Les brèches peuvent être observées dans les arcatures des porches et les encadrements des baies, les renforts et les bornes de protection à l’angle des maisons anciennes de la ville. Elles sont communément constituées d’éléments anguleux noirs d’âge jurassique à albien qui sont pris dans une matrice plus claire grise ou blanche, ou à l’inverse d’éléments de marbre blanc emballés dans une matrice gris sombre (ill. 9). Ce dernier faciès correspond à celui des pedreres de Baixas, à côté de l’ermitage de Sainte-Catherine, mais des carrières plus anciennes, contemporaines des bâtisseurs du palais, ont probablement été ouvertes dans une proche périphérie. Plus tardivement, à partir du XIXe siècle, une deuxième variété de brèche de Baixas, commercialisée sous le nom de « brèche orientale », a été utilisée : elle est davantage polygénique et renferme notamment divers clastes schisteux remaniés du Paléozoïque inférieur (ill. 9, 10, 11a). Ses dalles décoratives ont été utilisées spécialement par l’architecte StymPopper pour l’aménagement des escaliers de la nouvelle grande entrée monumentale du palais, elles proviennent de la carrière Anglade aujourd’hui intégrée dans le site d’extraction Lafarge. Pour l’anecdote, cette même brèche à schistes compose le monument d’entrée de l’Université de Perpignan. Pour comparaison, les deux faciès de brèche orientale, celui utilisé au Moyen Âge et celui des restaurations récentes sont présentés en illustration (ill. 11). 223 224 LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn 10 - Pilier central de la cour d’honneur soutenant les voûtes en brèche de Baixas qui portent la galerie orientale. On remarque que la fondation dégagée lors des récents travaux de restauration et fouilles archéologiques est composée de gros blocs de calcaire urgonien homogène de couleur gris foncé à noir. 11 - Vue de deux colonnes réalisées en brèche de Baixas exposées dans l’aile sud du palais royal. Celle de gauche est un vestige médiéval où se voient les faciès utilisés dans le bâti, l’un très clair, presque blanc en totalité, l’autre globalement plus gris bleuâtre, simplement moucheté de blanc, voire très foncé à totalement gris bleuté. À droite, la brèche orientale de la colonne qui soutient le plancher de la salle de Majorque a été extraite de la carrière Anglade à Baixas et se caractérise par une plus forte proportion de clastes sombres de nature schisteuse ou marneuse. des bancs de calcaire urgonien gris-bleu sombre assez homogène, assez fortement marmorisé, mais non brèchoïde, ont été aussi employés notamment dans la tour de l’hommage. Il est possible, qu’au contraire des brèches, ces calcaires permettaient au tailleur-constructeur de bénéicier de qualités plus homogènes de la pierre. Surtout ce calcaire, à défaut de qualité décorative, semble avoir retenu l’attention du constructeur pour sa capacité à supporter les fortes pressions : on le retrouve à la base d’un pilier central soutenant les arcs en brèche de Baixas qui portent la galerie orientale (ill. 11). On observe aussi dans les murs du palais, mais plus rarement que la brèche orientale, une variété de brèche de Baixas de couleur rose, presque blanche qui se trouve, par contre, prépondérante dans les murs du couvent des franciscains de Perpignan. Cette brèche claire, que l’on peut observer assez souvent dans les fronts d’entaille des carrières de Baixas et sa région, est généralement monogénique car composée de clastes de marbres blancs inclus dans une matrice rose, l’importance de la matrice est variable et peut se réduire à de simples veinules rose clair ou vermillon. On peut observer des faciès comparables dans plusieurs petits aleurements alignés entre Baixas et Estagel, et on passe ainsi presque en continuité au marbre rose d’Estagel qui est exposé dans plusieurs pierres de taille des maisons anciennes de cette petite ville. Cette brèche parfois très claire qui était le matériau le plus noble du gros-œuvre a été sciemment employée pour composer la façade de l’ancienne porte d’entrée du palais. Cette variété rose, dénommée commercialement « brèche romaine », a été exploitée en dernier lieu, elle aussi, dans la carrière Anglade, dont des plans de découpe récents permettent d’observer le faciès et son contact faillé avec la brèche noire. Les pierres du palais Les brèches roses ainsi que plusieurs variétés de brèches noires attestent d’un degré de métamorphisme assez élevé et surtout homogène, elles peuvent être parfaitement polies, et à ce titre, elles justiient de igurer dans la classe des marbres ou roches marmoréennes. Par contre, on ne saurait en dire autant de beaucoup d’autres faciès de brèches noires qui, à l’exemple de la brèche orientale, renferment des clastes de schistes, de dolomies et surtout qui sont cimentés par des boues océaniques profondes non métamorphisées : ces caractères en font une brèche sédimentaire. La brèche de Baixas, même si elle fut assez largement employée dans les parties nobles du palais, et à ce titre sans doute fort estimée de ses concepteurs et de leurs contemporains, ne peut cependant pas le plus souvent être qualiiée de marbre, au sens littéral du terme. 3.3.1. Mise en place géologique de la brèche de Baixas La feuille de Rivesaltes (Berger et al. 1993) de la carte géologique de France présente les brèches de Baixas comme une accumulation polygénique de blocs calcaires et dolomitiques (nous ajouterons schisteux et gréseux) de taille décimétrique, dont l’origine est généralement très locale. Le ciment calcaire ou calcaréo-argileux est de teinte variable, blanc, noir, rouge ou jaune. dans certains cas, ces brèches reposent sur une paléosurface karstique qui recoupe des couches plissées et charriées dès la in du Crétacé (première phase orogénique laramienne des auteurs). dans d’autres, elles incluent des clastes marno-gréseux jaunes typiquement albo-aptiens témoignant ainsi de leur âge post-albien. Un faciès particulier de brèche aleure à plusieurs secteurs au sud des calcaires de l’Urgonien inférieur entre Baixas et Estagel : il correspond au long et complexe « sillon paléocène pyrénéen », sillon marin qui est jalonné de témoins discontinus de brèches associées à des hémipélagites (Peybernés et al. 2007). Ces accumulations sous-marines profondes se sont efectuées dans des dépressions creusées par les karstiications successives du Mésozoïque. En Ampourdan et à une très grande échelle, il est envisagé que le collecteur central de ces systèmes complexes pouvait correspondre à un grand paléocanyon (Peybernés et al. 2007). Alors que les clastes carbonatés inclus sont le plus souvent métamorphisés, le ciment ne l’est pas, il s’agit dans ces cas d’une brèche sédimentaire de milieu océanique profond avec des hémipélagites interstratiiées dont les foraminifères planctoniques (Globigerinacea) permettent de proposer un âge paléocène (Peybernés et al. 2001). En clair, ces brèches sont postérieures au processus du métamorphisme majeur induit par la mécanique de la nappe de charriage puisque les éléments remaniés sont souvent métamorphisés au contraire du ciment. On attribue à ces brèches un âge éocène (eBr) qui reste cependant hypothétique et discuté (Mattauer et Proust 1962). des processus analogues de fracturation ont afecté aussi bien les dolomies du Lias (aboutissant aux cargneules), les calcaires du Jurassique que ceux de l’Urgonien. Ainsi le remaniement de brèches anciennes lors de processus de bréchiication plus tardifs ne peut que rendre approximative la datation relative de ces formations. 3.3.2. La brèche noire de Baixas ou brèche orientale À environ deux kilomètres au nord de Baixas aleurent largement les dépôts calcaires de l’Urgonien inférieur (ici Valanginien à Bédoulien) de la nappe de charriage des Corbières. Ces calcaires ont été l’objet de nombreuses exploitations au cours des siècles. Il s’agissait de carrières d’une matière première destinée d’abord au fonctionnement des fours à chaux et bien plus tard aux ballasts des routes (notamment lors de la construction de l’autoroute La Catalane). Les fronts de taille des nombreuses carrières permettent d’observer les déformations souples et cassantes qu’ont subi ces bancs calcaires pendant la dynamique du fort charriage. Ainsi les décrochements à fort pendage sont nombreux et ces pendages peuvent varier sur de courtes distances. Localement, plusieurs accidents ont initié sur plusieurs dizaines de mètres de profondeur des processus de karstiication profonde à la faveur desquels se sont accumulées des brèches sédimentaires qui sont généralement alors très rubéiées. Un faciès particulier à éléments blancs marmoréens sur fond gris sombre ou aussi à éléments gris sombre dans une matrice gris clair, dit brèche de Baixas ou encore « brèche orientale », a été utilisé comme pierre ornementale depuis le Moyen Âge. Plusieurs analyses de laboratoire ont été efectuées sur les brèches blanches et noires de Baixas. Tous les exemples observés témoignent d’un assez fort métamorphisme qui déinit le caractère marmoréen de la roche. Les débris blancs comme les débris gris sombre sont composés uniquement de calcite : les dolomites des calcaires jurassiques semblent avoir complètement disparu. 225 226 LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn 12 - Brèches noires. a. Carrière Anglade, vue macrophotographique de la brèche noire orientale incluant de nombreux clastes pluricentimétriques composés principalement de marbre blanc et de calcaire bleu gris de l’Urgonien dans une matrice de vase calcaire marine plus ou moins recristallisée et oxydée ; b. vue externe, carrière Sainte-Catherine, clastes gris foncé calcitiques emballés dans des sparites claires de cristallisation secondaire, en bas à droite, cavité de dissolution ; c. lame mince, carrière Sainte-Catherine, lumière naturelle, entrelac de petites veines blanches de calcite secondaire contournant et découpant les masses bleues micritiques ou microsparitiques ; d. lame mince, carrière Sainte-Catherine, lumière polarisée, nombreux petits ilôts microsparitiques emballés dans le remplissage sparitique. de même, la matrice plus ou moins sombre est composée de calcite recristallisée, cette brèche est donc distincte de celles signalées dans la notice de la carte géologique où le ciment est décrit comme non métamorphisé, ce qui permet ainsi de le distinguer des clastes qui s’y trouvent emballés. Compte tenu de la dimension centimétrique, voire décimétrique de la plupart des clastes des brèches de Baixas, la déinition de ces dépôts est une approche qui se situe davantage à l’échelle macroscopique du terrain qu’à celle microscopique de l’analyse des lames minces. Toutefois, plusieurs lames ont été confectionnées ain de vériier la nature et l’ordre de succession des cimentations. dans plusieurs cas de brèches gris-bleu, la matrice ou ciment gris-bleu est de nature microsparitique, voire micritique, elle renferme des composés ferreux qui s’oxydent dans les microcavités de la roche. des clastes anguleux bleu sombre et millimétriques sont aussi de texture microsparitique. Les clastes blancs centimétriques sont de nature sparitique et incluent de nombreux grands cristaux spathiques à surface striée. des diaclases découpent la roche en plans déinissant grossièrement des parallélépipèdes. Plusieurs fentes sont remplies de veines blanches de sparite calcitique qui souvent s’appuient sur les clastes de même texture (ill. 12b). dans d’autres cas, peut-être plus fréquents, la brèche gris-bleu présente un degré de recristallisation plus accentué que dans les cas précédents. des veines blanches sparitiques sont alors développées dans des fentes de tension jusqu’à atteindre plusieurs centimètres de large. Ces grandes veines enferment des îlots résiduels de microsparites ou micrites sombres (ill. 12c, d). de ces veines partent des veinules blanches qui peuvent éventuellement traverser les îlots sombres. La périphérie des îlots bleu sombre est soulignée par un ourlet de sparites plus ou moins palissadiques, parfois ponctué par les oxydes Les pierres du palais 13 - Brèches roses. a. Carrière Anglade, contact sédimentaire en bas de pente océanique entre l’olistolite de brèche romaine rose, roche totalement métamorphique, qui est venu au contact de la brèche noire orientale, roche sédimentaire marine ; b. vue externe, marbre rose de la carrière Anglade, sparites roses et blanches de la matrice de la brèche traversées par des veines blanches d’ultime recristallisation ; c. vue externe, marbre blanc, carrières Lafarge (Italmarbres), veine de sparites rouge vermillon traversant les sparites blanches ; d. vue externe, carrière Anglade, zone de passage du marbre rose clair au marbre rose, les calcites roses sont antérieures aux veines blanches qui traversent la zone de passage. de fer. Quelques cavités n’ont pas été colmatées (ill. 12b). dans ces cas, on ne retrouve pas les clastes blancs des premiers exemples. 3.3.3. La brèche rose de Baixas ou brèche romaine et les marbres d’estagel d’autres brèches claires ou légèrement rosées (brèches romaines des carriers du XIXe siècle) correspondent à des accumulations chaotiques de grands blocs (olitostrome) qui se sont éboulés depuis le front de charriage. Ces brèches sont composées de débris anguleux autochtones pris dans un ciment métamorphisé de couleur proche de celle des débris. Cette dénomination de brèche romaine, d’un usage commercial assez récent, est empruntée à une variété bréchique du marbre de SaintBéat qui fut exploitée et exportée depuis la plus haute Antiquité (dubarry de la Salle 2006). Une des carrières du groupe Lafarge, la carrière Anglade, récemment en- core en activité, présente des grands plans frais de découpage qui permettent d’observer le contact entre les brèches blanches et noires d’origine sédimentaire (dites orientales) et les brèches rose pâle (dites romaines) qui sont fortement marmorisées. Un très grand bloc (olistolite) de plus de 20 m de large, qui peut être observé sur le front de taille, appartient à la masse glissée et s’est trouvé emballé par le glissement (ill. 13a). Cette brèche rose montre des éléments monogéniques blancs ou rose pâle emballés dans un ciment marmoréen légèrement plus coloré, elles correspondent à des panneaux pluridécamétriques où les élévations de pression et surtout de température ont abouti à un broyage et à une complète recristallisation des calcaires. Par ailleurs, les fractures au sein de cette brèche et les discontinuités du contact entre la brèche sédimentaire et l’olistolite ont localement initié le développement tardif de processus de dissolution karstique. 227 228 LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn En lame mince, la brèche rose se présente sous des aspects assez variés, il peut s’agir d’une masse microsparitique rose qui est traversée par des veines de sparites blanches d’ultime recristallisation (ill. 13b) ou bien de clastes blanc rosé ou blanc cimentés par des veines sparitiques rose ou rouge vermillon de quelques millimètres (ill. 9c) qui remplissent parfois des fentes de tension, mais ces veines peuvent se réduire aussi à un liseré infra-millimétrique. Certaines brèches montrent le passage du faciès blanc rose au faciès rose clair avec parfois des veines sparitiques tardives venant traverser les deux faciès (ill. 13d). L’accès aux carrières de concassage en activité à Baixas nous a permis d’observer deux sites d’aleurement de « marbres blancs » qui évoquent les marbres blancs d’Estagel. Ces deux sites où le marbre aleure à l’échelle de ilons métriques, paraissent se trouver dans le même axe que celui des aleurements de marbres blancs dits d’Estagel cartographiés sur la carte géologique de Rivesaltes, c’est-à-dire à peu près parallèlement au front de charriage. Ce sont des marbres très clairs, blanc rosé avec de légers nuages roses et orangés et qui difèrent assez peu de ceux de la brèche rose voisine. Ici les veines peuvent être rose-rouge ou bien gris-bleu, la pâte a pu absorber des pigments ferriques de manière assez difuse donnant un mélange rose très clair. Parfois des joints stylolithiques délimitent des plages plus rosées et des plages plus sombres, le marbre est alors très voisin de la brèche rosée de Lez en Haute-Garonne (dubarry de Lassale 2006). Les marbres d’Estagel ont été étudiés à l’entrée d’Estagel à la grotte dite des Gitans (dels Gitanos) où aleure un marbre blanc à grands cristaux sparitiques blancs (~ 1 mm) traversé par des plans de diaclases imprégnés de rouge sombre qui découpent des volumes d’environ 10 cm de côté. Ces faciès qui évoquent une géométrie bréchoïde, composent les marches ou les bornes de la vieille ville d’Estagel et ont été employés pour la construction du clocher et des décors de l’église d’Estagel (Héricart de hury 1816). Ces matériaux pourraient provenir d’exploitations des environs de la ville, grotte des Gitans et aussi grotte del Llop. Quelquefois, les pierres de la vieille ville incluent des clastes gris urgoniens et évoquent ainsi certains faciès de la brèche orientale de Baixas. Un autre aleurement de marbre blanc, légèrement pigmenté de rouge, a été observé en bordure de la route du col de la Dona et d’un cours d’eau asséché, à quelques centaines de mètres du bourg d’Estagel (grotte du soleil). Le marbre prélevé est blanc rosé, avec des veinules blanches ou rose carminé. La zone blanc rosé correspond en fait à l’enchevêtrement de cristaux sparitiques blancs et roses ; là aussi, la pigmentation rose des calcites a précédé le développement des longues veines de calcite blanche de fentes de tension qui traversent toute la roche. En résumé, ces marbres d’Estagel montrent plusieurs caractères pétrographiques communs avec ceux des brèches roses de Baixas, ils appartiennent au même alignement structural et sont vraisemblablement du même âge que celles-ci, dont ils paraissent constituer une variante lithologique. Leur emploi monumental dans la ville d’Estagel est souvent réalisé à l’exclusion des brèches noires et pourrait signiier des extractions d’origine étroitement locale. Mais il est assez peu crédible que ce marbre d’Estagel ait pu être prélevé pour la construction du palais alors que les brèches roses étaient disponibles dans les multiples grandes carrières de brèches noires de Baixas ou à leur proximité. 3.4. Les cargneules de Crest Petit et de Les Fonts Il s’agit d’une pierre qui a été assez parcimonieusement utilisée par les premiers bâtisseurs de la cour d’honneur où on l’observe isolément à côté des pierres en brèche de Baixas, ce qui pourrait laisser supposer des périmètres d’approvisionnement voisins. Un peu plus tard, cette même roche a été largement employée dans plusieurs monuments de Perpignan (le Castillet, la Loge de mer) ou encore comme sarcophage (ill. 14). Au XVIe siècle, sous Charles Quint, elle est aussi utilisée sous forme de grandes pierres polygéniques pour la construction des fondations des remparts du palais (ill. 15a, b) et pour la réfection locale d’architectures endommagées (ill. 16). Enin, à l’époque contemporaine, elle a fourni un matériau de choix pour l’aménagement de l’entrée principale du palais par l’architecte Stym-Popper. Les cargneules (du mot suisse romand cornieule ou corgneule) désignent des roches calcaires d’aspect carié voire caverneux, de teintes jaune, rouille ou brune. Un remplissage secondaire des cavités peut leur donner un aspect terreux, on a parfois l’apparence d’une surface spongieuse. Les cargneules sont abondantes le long des contacts tectoniques majeurs. des dolomies calcaires ont été fréquemment bréchiiées au contact des surfaces de chevauchement des nappes de charriages. Les pierres du palais 16 - Réfections sur la façade occidentale de la tour de l’hommage. En bas, ajout d’un linteau millésimé du XIXe siècle et plus haut deux bouches à feu en cargneules datant probablement du XVe siècle (cl. Agnès Marin, 2007). 14 - Petit sarcophage d’un marchand barcelonais sculpté en dolomie grise bréchique, le couvercle est composé de la même roche largement « cargneulisée », cette pierre pourrait provenir des carrières du Crest Petit. Le tombeau remonte à la in du XIVe siècle, il était situé primitivement dans l’église des Cordeliers, puis a été installé tardivement contre un mur de l’hôpital de Perpignan. 15 - a. une grande pierre de taille des remparts montre le contact stratigraphique entre les formations rouges du Rhétien (R) et la cargneule de l’Hettangien (H), la discontinuité est soulignée par le développement stromatolithique (s) d’environ 30 cm de Microcodium, une telle pierre ne peut provenir que du secteur du Crest Petit ; b. une autre pierre de cargneule des remparts où le toit rouge du Rhétien a été remanié sous forme de clastes inclus dans l’Hettangien. Cette « bouillie » de fragments dolomitiques aurait servi de semelle glissante à la base des nappes de charriage, arrachant et emballant des morceaux d’autres roches. Ces brèches ont connu une dissolution préférentielle de leur dolomite sous l’action d’eaux chargées en sulfates (gypse principalement) qui contrôlent la transformation de la dolomite en calcite (on parle ici de dédolomitisation). Les cavités sont alors limitées par des surfaces planes géométriques qui sont celles des clastes primitifs de la brèche. On note que ces processus sont particulièrement actifs sur les surfaces ofertes à l’aleurement. En conséquence, les cargneules sont fréquentes dans les nappes de charriage du Trias des Alpes, notamment dans le Valais suisse, où elles sont presque toujours à proximité de couches gypseuses. 3.4.1. Les cargneules de Baixas Les cargneules et les brèches dolomitiques au nordouest de Baixas et au sud de Calce se situent sur le sud de la nappe des Corbières dont le charriage s’est développé par étapes de la in du Crétacé jusqu’à l’éocène. La feuille de Rivesaltes indique que ces formations, connues localement sous le nom de pedra de Les Fonts, sont d’âge hettangien et recouvrent souvent en discordance les calcaires ou grès grossiers rouges et les dolomies grises en plaquette du Rhétien (Bergé et al. 1993). Les carrières de cargneule régionalement les mieux connues se trouvent au sud de Calce, plus précisément à 2 km au sud-est du mas de Les Fonts en contrebas du Serrat de la pedrera. Mais des vestiges d’exploitations plus anciennes sont aussi observés vers le haut du Crest petit, un peu à l’ouest de Baixas (circuit dom Brial) (ill. 17). 229 230 LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn 17 - Carrière de cargneules grises du Crest Petit, à Baixas. Les indices typologiques montrent que cette exploitation est ancienne (avant d’être supplantées par les brèches, les cargneules ont été exploitées exclusivement comme pierres ornementales dans la partie romane ancienne de l’église de Baixas). Ici s’observe l’extraction de gros blocs d’une roche dure et compacte qui comporte des adhérences gréseuses rougeâtre de l’encaissant du Rhétien, comme c’est le cas pour les remparts castillans de la citadelle autour du Palais des rois de Majorque. La masse de ces roches utilisées dans le bâti civil du Roussillon à partir de la in du XIVe siècle et jusqu’au XVIIIe siècle justiie une multiplicité des exploitations qui se sont progressivement déplacées en direction de Calce. 18 - Coupe schématique allant de la plaine du Roussillon (au sud) au synclinal de l’Agly (au nord) montrant la succession des blocs faillés (dont celui de Calce) en discordance sur le Paléozoïque (extrait de la feuille de Rivesaltes de la carte géologique de la France au 1/50 000). Les pierres du palais 19 - Cargneules dolomitiques de Les Fonts. a. Lumière polarisée, calcaire dolomitique gris au mur de la carrière composé de cristaux de dolomite de 100 à 300 µm de diamètre (d), ces cristaux engrenés ne montrent pas les facettes rhomboédriques ; b. Macrophotographie, la matière grise dolomitique (d) est l’objet d’une première dissolution qui est suivie par le développement de cloisons secondaires de calcite (c) ; c. Lumière polarisée, les « îlots » résiduels de la masse microcristalline dolomitique (d) supportent des sparites palissadiques (sp), des grandes sparites (s) de 1 à 2 mm achèvent le remplissage ; d. Macrophotographie : cargneule presque totalement dédolomitisée, les cavités de dissolution se sont multipliées et ont été colmatées par plusieurs générations de calcite secondaire, plusieurs microgéodes (mg) sont tapissées de grandes sparites. En fait, plusieurs petites excavations d’exploitation jalonnent le trajet entre les deux sites. Même si historiquement il est très vraisemblable que les carrières du Crest petit soient antérieures à celles de Les Fonts (cf. Martzluf et al., cet ouvrage), nous présenterons en premier le site de Les Fonts qui montre une succession verticale plus complète de faciès lithologiques. Les cargneules de Les Fonts correspondent au lanc sudest d’un synclinal charrié composé essentiellement de formations liasiques (ill. 18). Ici les couches « lubriiantes » du Keuper ont pratiquement disparu. Les couches de cargneule exploitées se trouvent presque redressées à la verticale et localement afectées par la mylonitisation. Le mur est constitué par un banc de calcaire dolomitique gris auquel succède une cargneule dolomitique d’abord gris brun, puis ocre rouille, ces deux faciès ayant fait également l’objet d’importantes exploitations. Le mur des cargneules est constitué par une dolomie grise présentant parfois des microlitages et qui passe très vite à une microbrèche incluant des clastes anguleux plus sombres limités par des surfaces planes. Cette dolomie est composée essentiellement de petits cristaux équidimensionnels et jointifs (en moyenne 200 µm) de dolomite d’où les formes rhomboédriques sont curieusement absentes. Le ciment est restreint à des liserés ocre rouille où le fer s’est concentré et pigmente par difusion l’ensemble de la roche. En conséquence, cette roche se caractérise par une assez faible porosité (ill. 19a). Puis on observe une cargneule vacuolaire (roche appelé aussi dolomie caverneuse) de couleur brunâtre à grisâtre (ill. 19b). L’aspect caverneux de ces roches est relativement restreint aux surfaces voisines de l’aleurement, ce qui les diférencie des travertins où les cavités afectent tout le volume de la roche. Les cavités de dissolution sont demeurées béantes dans la majorité des cas ou bien sont colmatées plus ou moins complètement par de la calcite secondaire (ill. 19c, d). 231 232 LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn Les clastes gris dolomitiques sont en cours de dissolution, les septa calcitiques de cristallisation secondaire sont en place et constituent la future charpente de support de la recristallisation. Ces septa se sont développées à la périphérie des volumes de certains clastes ou tapissent la surface des cavités de dissolution si ceux-ci ont disparu. Souvent, on observe un ilm millimétrique de calcite sparitique qui tapisse la surface de la paroi de la cavité, lui conférant un aspect rugueux de surface. Les épontes de certaines issures sont tapissées d’enduits et de petites « concrétions » jaunes mamelonnées (cristaux de sparite en éventail évoquant certaines formes de Microcodium) comparables à celles repérées dans plusieurs des karsts du Crétacé du Bas-Languedoc (Combes et al. 2007). Plus haut, les faciès de cargneules ocres recouvrantes se distinguent par un degré d’oxydation plus avancé et par un développement assez systématique de la calcite secondaire qui remplit la plupart des issures ou des fentes de tension formées tardivement ; il en résulte une diminution, voire une disparition complète de la dolomite primitive. Cependant, une part importante des cavités de dissolution des clastes peut toujours demeurer béante. Malgré cette recristallisation générale, on peut encore observer les septa ou les ilms supericiels calcitiques, témoins d’une première étape de calcitisation (décrite dans les cargneules grises). Au laboratoire, ces cargneules beige à ocre s’avèrent être de nature presque exclusivement carbonatée (98 % de CaCO3). Un test de dissolution complète à l’acide chlohydrique a été efectué, le résidu insoluble recueilli (2 %) est composé exclusivement de goethite. 3.4.2. Les carrières de Crest Petit Le parcours pédestre du domaine dom Brial permet d’observer successivement plusieurs des faciès rapportés au Permien (r) sur la carte géologique de Rivesaltes : conglomérats ou grès rouges, calcaires en plaquettes, argilites vertes, grès gris qui constituent le soubassement des couches de cargneules claires de l’Hettangien. Comme nous l’avons vu, ces cargneules ont fait l’objet d’exploitations anciennes attestées par des tranchées pluricentimétriques, témoins du découpage par les carriers (ill. 17). On observe des fentes de diaclases colmatées par de la calcite mal cristallisée et pigmentée en vermillon par le fer ferrique (R.X). Le faciès assez massif et clair présente des alvéoles de dissolution relativement localisées, il se- rait ainsi plus proche de celui des pierres des premières constructions du palais que de celui plus dégradé ou plus caverneux de Les Fonts. Une grosse pierre employée dans les remparts du Palais des rois de Majorque montre le contact de cargneules beiges avec le conglomérat rouge permien à Microcodium, attestant ainsi de l’origine précise de ce matériau (ill. 15a). d’autres grosses pierres du rempart sont composées partiellement de dolomies grises de l’Hettangien et non bréchiques qui sont sousjacente aux cargneules, telles qu’on les voit dans les murets construits sur le haut du Crest petit. d’autres enin sont des cargneules bréchiques où sont inclus des grands clastes gris dolomitiques (plusieurs décimètres) parfaitement conservés. Plusieurs faciès ont été observés avec des degrés variés de recristallisation par la calcite dont certains cristaux atteignent 5 à 10 mm de diamètre. Certains faciès montrent des cutanes périphériques aux cavités, sortes de microstromatolites travertineux (ill. 20a). d’autres, les plus fréquents, présentent des remplissages presque totalement achevés par de la calcite secondaire (ill. 20c) ou d’autres, plus rarement, une forte pigmentation rose-rouge des calcites du dernier colmatage des cavités (ill. 20d). À l’aleurement, on observe des veines de calcite secondaire (près d’un centimètre d’épaisseur) qui traverse la roche avec parfois des grands cristaux prismatiques ocre rouge allongés parallèlement. Généralement, en difractométrie R.X, la teneur en calcite atteint 100 %, même dans le cas de recristallisation en rose vif, mais on trouve aussi parfois des teneurs résiduelles (1 à 2 %) de dolomite, quelques traces de quartz ou encore de biotites chloritisées. Parfois, la brèche a conservé ses clastes inclus, du moins ceux insolubles car de nature siliceuse ou schisteuse, il s’agit alors de copeaux arrachés au socle paléozoïque. Il faut noter que le Mésozoïque du massif de Calce, qui fait suite en continuité à celui du synclinal du Bas-Agly, est entièrement désolidarisé de son substratum, comme le montre le rabotage basal des couches au contact du Paléozoïque dans les collines situées au sudouest de Baixas (durand-delga, 1964). En résumé, on peut rencontrer au Crest petit aussi bien des cargneules à cavités demeurées complètement béantes que des cargneules à calcitisation secondaire extrêmement développée, mais ce sont toujours des roches dures dont les qualités ont été rapidement appréciées des tailleurs de pierre. Les pierres du palais 20 - Cargneules calcitiques du Crest Petit (microphotographies), elles se distinguent par un degré d’oxydation plus avancé et par un développement assez systématique de la calcite secondaire qui colmate la plupart des issures ou des fentes encore béantes. a. La cargneule ocre beige est complètement calcitique, les dernières cavités sont presque complètement colmatées par les sparites des géodes : une lamine stromatolithique (ls) ourle le bord de la roche ; b. une première cimentation par de la calcite rouge (cr) est relayée par une deuxième cimentation de calcite beige (cb), des microgéodes demeurent encore vacantes ; c. autre exemple des dernières étapes de colmatage des cavités de la cargneule, (1) microgéode à sparites, (2) cavité presque totalement colmatée ; d. colmatage total des cavités : un premier colmatage est composé de microcristaux de calcite rouges (cr), un deuxième par des sparites de calcite beige (cb), cette calcite constitue des veines centimétriques dans les cargneules de la carrière ancienne, enin une ultime microveine (v) de calcite blanche traverse la roche. 4. Les PIerres orneMenTALes de PresTIge de LA coUr d’honneUr Les roches que nous venons de décrire ont servi principalement à la construction, ce sont les pierres d’appareil ; les calcaires tendres, voire les marbres, servent à un embellissement parfois ponctuel de l’édiice, ce sont des pierres d’ornement. 4.1. Les calcaires de sigean Les parties les plus nobles de la construction initiale du palais, le palais blanc, les colonnes et les chapiteaux des galeries conduisant à la chapelle haute, la majorité de l’édiice de cette chapelle, la salle de Majorque, les appar- tements du roi et la tour de l’hommage, ont été sculptées à partir d’un calcaire tendre, de couleur blanc crème à beige pâle (ill. 21). Ce calcaire qui est issu du bassin sédimentaire de Narbonne-Sigean a été exploité dans le périmètre de la réserve africaine de Sigean à l’occasion des restaurations initiées vers 1950 par l’architecte Stym-Popper. Il sera qualiié ici de calcaire de Sigean. Son étude sera développée en deux parties : (1) l’étude pétrographique de la pierre récoltée in situ dans le monument à la faveur de quelques fragments détachés ou tombés des embrasures de baies ou encore de vestiges trouvés dans les silos de l’enceinte, (2) la recherche sur le terrain et l’étude de plusieurs calcaires prélevés aux alentours proches de Sigean et susceptibles d’avoir été employés lors des premières phases de la construction. 233 234 LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn 21 - Logis au sud du palais blanc construite en calcaire blanc de Sigean ici à patine jaunâtre. Ce calcaire très tendre et homogène se prêtait parfaitement aux sculptures les plus délicates, ici moulure et sculpture d’une feuille de vigne symbolique sur une baie. Mais il était aussi fragile et parfois afecté par une forte porosité qui, en fonction de l’exposition aux agents climatiques, est à la source d’efritements préoccupants. 4.1.1. Le calcaire de sigean au Palais des rois de Majorque Les diférentes roches analysées et/ou observées présentent, à quelques détails près, des faciès assez semblables qui indiquent une même source d’approvisionnement. Il s’agit d’un calcaire d’origine lacustre à pâte très ine à la surface duquel on observe couramment des petits oriices tubulaires de dimension infra-millimétrique (ill. 22a). Ces oriices correspondent à des tubes de Cladophorites, algues vertes calcaires du littoral lacustre, dont la calcite précipite à la faveur de la consommation du CO2 pendant le processus de la photosynthèse. Les tubes peuvent être coalescents et constituer ainsi un véritable bioherm de nature biogéochimique. Selon l’orientation de la section choisie par le sculpteur ou le maçon, on observera des sections perpendiculaires à ces tubes (ill. 22a, b, c, d) ou longitudinales (ill. 23a). As- sez fréquemment, la paroi crénelée des tubes a pu être préservée en dépit la diagenèse (ill. 22b, c, d, ill. 23a). Fréquemment aussi, ces parois ont disparu soit par dissolution, soit par remplacement par de la calcite sparitique de diagenèse ; il existe ainsi tous les cas intermédiaires entre des cavités tubulaires qui sont demeurées béantes et des cavités tubulaires qui ont été complètement obstruées par la calcite secondaire, l’oriice igurant alors à l’état de « fantôme » (ill. 22 b, c, d, ill. 23 a). L’étude des lames minces révèle aussi l’abondance des valves d’ostracodes qui constituent le deuxième organisme caractéristique de ce faciès lacustre. Ces valves sont souvent demeurées accolées, déinissant ainsi une cavité qui est demeurée le plus souvent béante ; ces accolements témoignent d’eaux lacustres particulièrement calmes. Quelques traces de terriers d’organismes fouisseurs sont également observées. La présence de restes d’oogones de Characées attendus dans ce type d’environnement lacustre s’est avérée tout à fait exceptionnelle. Le ciment calcitique est à peu près totalement micritique. L’analyse difractométrique indique 95 à 98 % de calcite et 2 à 5 % de sidérite, carbonate de fer ferreux qui précipite en milieu lacustre réducteur généralement à l’abri des inluences marines. Cette sidérite, ubiquiste dans les calcaires blancs du palais, contribue ainsi à discriminer la spéciicité de ce calcaire de Sigean. Elle est à l’origine par oxydation des pigmentations de teinte ocre observées dans certains faciès. Il est à noter que ce calcaire dégage au broyage une odeur fétide assez caractéristique. En fonction de la densité assez élevée des cavités tubulaires de Cladophorites, en fonction aussi d’autres issures ou microcavités non colmatées, ce calcaire de Sigean se caractérise par une porosité assez importante qui a participé probablement à sa gélivité, même dans le cas de sites relativement protégés à l’intérieur du monument (chapelle haute, escaliers de la tour de l’hommage). Cette dégradation est vraisemblablement conditionnée au départ par la variance du champ poral, ici, nous pensons aux nombreuses cavités tubulaires, bien que certaines se trouvent être largement colmatées par la calcite secondaire. Ainsi, il a pu être vériié que dans plusieurs fragments plus ou moins friables et poreux, le ciment ne subsiste plus qu’à l’état de réseau résiduel et les organismes à l’état de fantômes, c’est le cas notamment de quelques pièces de l’architecture de la chapelle haute. Les pierres du palais 22 - Calcaire de Sigean du Palais des rois de Majorque. a. tour de l’hommage, vue externe, aspect général du calcaire de Sigean à faible grossissement, illustration de la forte densité des oriices de tubes de Cladophorites ; b. Salle de Majorque, vue externe montrant de nombreux oriices de tubes de Cladophorites, deux sections de la paroi crénelée des tubes sont préservées (cl), plusieurs oriices sont béants, d’autres sont en cours de colmatage par la calcite de diagenèse (cd), on observe quelques valves d’ostracodes (o) ; c. Salle de Majorque, lame mince en lumière naturelle montrant des sections de paroi conservées de Cladophorites (cl), des valves d’ostracodes (o) parfois encore accolées (cavité béante), le tout inclus dans un ciment micritique, le champ poral est assez développé ; d. tour, lame mince, lumière polarisée, Cladophorites à paroi tubulaire préservée (cl) ou à paroi dissoute : dans ce cas, la cavité peut être remplie par de la calcite sparitique de diagenèse (cd), de nombreuses valves d’ostracodes (o) sont encore accolées. 23 - Calcaires lacustres des environs de Sigean. a. Église des Oubiels, Portel, vue externe, nombreuses sections perpendiculaires et longitudinales de tubes de Cladophorites (cl), le fer des sidérites est localement oxydé, ce faciès est tout à fait semblable à celui des calcaires du Palais des rois de Majorque ; b. Portel, vue externe, cavités et moules internes de petits gastéropodes d’eau douce (Helix ramondi) de dimension plurimillimétrique (g), les cavités sont tapissées par de la calcite sparitique de diagenèse ; c. Portel, lame mince, lumière polarisée, diférentes étapes du remplissage secondaire des cavités de gastéropodes (g) par de la calcite sparitique de diagenèse ; d. Cap Leucate, calcaire lacustre pliocène en cours de siliciication (calcaire marron clair), champ poral très développé, des ourlets de petits cristaux diagénétiques de quartz (q) se développent sur les parois des cavités. 235 236 LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn 4.1.2. Les aleurements de calcaires lacustres des environs de sigean dans la perspective d’une meilleure localisation des afleurements d’où provenait le calcaire de Sigean employé par les constructeurs du palais, il a été procédé à des prospections de terrain et à des prélèvements des principaux faciès de calcaire lacustre des alentours de Sigean. Ce calcaire correspond à des dépôts à la fois lacustres et saumâtres datés globalement de l’Oligocène supérieur (Stampien) à l’Aquitanien, la faune des rongeurs conférant un âge stampien (Aguilar 1977) notamment au nord de Portel, les faciès plus saumâtres étant rapportés à l’Aquitanien (Lespinasse et al. 1982). Une visite des vestiges de l’église des Oubiels (commune de Portel) permet d’observer plusieurs matériaux d’extraction locale qui ont contribué à cet édiice : poudingues de graviers tertiaires et grès rouge pour les murs de soutènement, et calcaire blanc pour les arcs et les colonnes sculptés. Le grès rouge est un grès in à ciment à la fois calcitique et dolomitique, il s’agit des grès ins du Jurassique (Kimmeridgien-Tithonique, j 7-9 du sudouest de la feuille de Narbonne, Lespinasse et al. 1982) qui aleurent à proximité. Le calcaire blanc à blanc crème est homogène, compact et dégage une odeur fétide au broyage. Il montre les oriices des tubes de Cladophorites parfois conservés intacts ou parfois recristallisés par la calcite ; la difractométrie indique 95 % de calcite et 5 % de sidérite. Ces caractères sont donc les mêmes que ceux du calcaire blanc du Palais des rois de Majorque et permettent d’airmer un usage contemporain de pierres de construction vraisemblablement d’origine commune. Les pentes au nord de Portel, plus précisément dans le secteur du Cortal Vieil, présentent des aleurements de niveaux gréseux et conglomératiques, recouverts par des calcaires lacustres plus ou moins marneux ou plus ou moins gréseux rapportés à l’Aquitanien (doncieux 1903). Un calcaire lacustre blanc a été prélevé à 116 m d’altitude au-dessus du Cortal Vieil, c’est une pierre assez dure, sonnant au marteau et à cassure conchoïdale qui est parfois perforé par les petites cavités tubulaires de Cladophorites, généralement colmatées par la calcite secondaire. Si les Cladophorites sont moins abondants que dans le calcaire de Sigean du palais, la densité des valves d’ostracodes y est plus élevée. L’examen en lame mince indique la présence de petits quartz inconnus dans les autres calcaires de Sigean, la difractométrie conirme cette présence du quartz à hauteur de 5 % associé à 6 % de sidérite et à 89 % de calcite. Si ce calcaire lacustre n’a pas été employé dans l’édiice du Palais des rois de Majorque, il a pu l’être dans la construction de la forteresse de Leucate voisine où des pierres semblables sont observées dans les murailles. La colline de Portel, qui borde la rive gauche de la Berre, donne une succession très complète de la base et du milieu de l’Oligocène (Stampien selon doncieux 1903). Le gypse à la base est exploité en galeries souterraines. Au-dessus, on observe diférents calcaires lacustres où se trouvent des rognons de silex généralement localisés à hauteur des interbancs. d’après la notice de la carte (Lespinasse et al. 1982), ces calcaires argileux blanchâtres renferment des ostracodes et des charophytes. Le calcaire prélevé à proximité des bancs de silex est beige clair, un peu rosé, et montre la présence de microtubulures brunes verticales avec des oriices d’un à trois millimètres de diamètre qui sont assez largement remplis de calcite secondaire. On observe quelques clastes plus argileux, quelques moules de gastéropodes et des issures allongées et plus ou moins lexueuses. La poudre obtenue (odeur fétide au broyage) est beige rosé et ainsi assez distincte de celle du calcaire du palais. Son analyse difractométrique indique 5 % de sidérite et 95 % de calcite. En lame mince, les oriices correspondent surtout aux cavités de dissolution des tests aragonitiques de petits gastéropodes d’eau douce (Helix ramondi) assez largement colmatés par la calcite diagénétique (ill. 23b, c). Si les ostracodes sont assez abondants, les Cladophorites sont assez rares. Cette rareté, l’abondance des tests de gastéropodes et la pigmentation un peu rosée conduisent à conclure à l’absence de ce faciès dans les pierres calcaires du palais. À une centaine de mètres du site à silex, un faciès calcaire bleuâtre a été observé dans l’édiication d’un muret de la piste. En fait, malgré la pigmentation due au fer ferreux, l’analyse difractométrique indique qu’il s’agit encore du même calcaire de Portel avec 92 % de calcite et 4,5 % de sidérite ; un peu de quartz (3,5 %) s’ajoute à la composition et témoigne d’un faible apport clastique s’ajoutant au calcaire chimique. On a prélevé aussi près de l’étang de Bages-Sigean (lieudit Les Cavettes) les calcaires lacustres aquitaniens en gros bancs qui couronnent la série oligocène. Il s’agit d’anciennes carrières pour la tuilerie où des lits argileux sont interstratiiés dans des bancs calcaires lacustres. Les pierres du palais Les calcaires prélevés, malgré leur aspect un peu « savonneux » qui pourrait être lié à la présence d’argiles, s’avèrent à l’analyse difractométrique à peu près complètement de nature calcitique (85 %). Le constituant silicoclastique est représenté par 11 % de quartz, mais la phase argileuse proprement dite demeure trop faible pour être caractérisée à l’échelle du sédiment entier. Comme dans les autres calcaires lacustres d’âge ini-oligocène de la région, la sidérite est reconnue à hauteur d’environ 4 %. La présence du quartz (et vraisemblablement des argiles) distingue nettement ces calcaires de ceux employés au palais. Plus au sud, les calcaires lacustres du Pliocène moyen (p2 de la carte de Leucate, Berger et al. 1982) ont été échantillonnés à Cap Leucate, sur le littoral au nord de l’étang de Leucate, à côté du phare. Il s’agit d’un calcaire beige clair à beige soutenu incluant des zones marron clair. La pâte est très ine et permet parfois des cassures proches de la cassure conchoïdale, certaines surfaces de cassure sont plus ou moins squameuses. Le calcaire clair montre quelques oriices millimétriques dépourvus de tous restes qui permettraient d’en identiier l’origine. Toutefois, très localement, on peut observer quelques oriices de Cladophora et quelques moules de gastéropodes. Quelques anciens restes végétaux sont aussi observés et évoquent quelques bancs ligniteux signalés dans la même formation. Au microscope, on note une assez forte porosité, les cavités sont partiellement colmatées par de la calcite secondaire dans les calcaires beiges et par des petits grains de quartz dans les calcaires marrons indiquant un processus inachevé de siliciication diagénétique (ill. 23d). En fonction de l’ensemble de ces caractères pétrographiques, il est évident que ces calcaires lacustres n’ont pas été employés dans la construction du Palais des rois de Majorque. En conclusion, cette prospective de terrain et de laboratoire des calcaires lacustres des environs de Sigean permet de vériier que malgré l’étendue des dépôts lacustres cénozoïques de ce bassin, la plupart des faciès étudiés ne correspondent pas aux critères de reconnaissance pétrographique du calcaire de Sigean utilisé pour la construction du palais. Lors des travaux de restauration des années 1950, notamment de la chapelle haute, l’architecte Stym-Popper avait employé un calcaire blanc prélevé dans l’enceinte de la réserve africaine de Sigean qui, à défaut de correspondre précisément aux sites des carrière du XIIIe siècle, présentait des caractères très proches de celui des premiers constructeurs. La qualité du calcaire blanc du palais correspond à un faciès assez étroitement localisé dans l’espace dont des prospections ultérieures s’eforceront de circonscrire davantage les périmètres de l’exploitation. 4.2. Les calcaires coquilliers (molasses) du Palais des rois de Majorque Les grès calcaires coquilliers ocres, sorte de molasse (latin mollis, tendre) grossière à huîtres qui ressemble parfois à la pierre du Pont du Gard (la « pierre du Midi »), sont largement signalés à l’aleurement sur la feuille au 50 000 de Leucate (Berger et al. 1982) et de Narbonne (Berger et al. 1982) où ils sont généralement d’âge burdigalien. Ils constituent les parements d’une partie de la façade est de la cour d’honneur, les colonnes sus-jacentes (ces colonnes sont bien conservés alors que le mur sous-jacent est très fortement altéré) ainsi que les embrasures et arceaux de deux grandes fenêtres de la façade sud (ill. 24). Ces parties de la construction sont réputées avoir été édiiées à des époques largement postérieures à celle de la construction initiale (cf. ce livre). En fait, plusieurs faciès sédimentaires issus vraisemblablement de la même formation littorale ont été sélectionnés par les bâtisseurs en fonction de leur qualité. Le faciès employé pour les pierres de taille de la façade principale a un grain grossier et renferme d’abondantes grandes coquilles d’huîtres, il s’est beaucoup dégradé avec le temps. Le grès calcaire d’une partie des colonnes sus-jacentes est moins coquillier, il a un grain plus in et se trouve aujourd’hui mieux conservé ; on peut ajouter que la inesse de son grain se prêtait mieux à la taille plus délicate des colonnes. Ces grès coquilliers ont pu être échantillonnés à la faveur d’un vestige de canalisation souterraine mis au jour dans le cours des travaux d’aménagement. Il s’agit d’un calcaire ocre qui présente plusieurs taches blanches (extraclastes probables) et des petits débris d’huîtres. Le faciès prélevé, qui s’apparente plutôt à celui des colonnes, est composé à pratiquement 100 % de calcite, les particules détritiques se réduisent à quelques traces d’argiles micacées. Au microscope, c’est un calcaire essentiellement bioclastique avec des tests d’huîtres, des débris de bryozoaires, des tissus d’algue calcaire, des foraminifères benthiques, quelques gastéropodes et piquants d’oursins. Les lithoclastes micritiques sont abondants alors que les grains de quartz sont rares. 237 238 LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn 24 - Façade orientale de la cour d’honneur où on peut observer les diférents matériaux utilisés pour construire le château royal de Perpignan. Les colonnes modernes quadrangulaires en molasse à grain in qui soutiennent le toit de la galerie sont réputées avoir été édiiées à des époques largement postérieures à celle de la construction première ; elles sont bien conservées alors que le mur sous-jacent construit avec une molasse à grain grossier et à nombreuses coquilles d’huîtres s’est considérablement dégradé (encarté a). Le pilier à gauche reçoit les poussées de l’escalier et des voûtes de la galerie construits en grès du Boulou, on peut aussi noter l’agencement typique des galets et des briques et le portail bicolore F5 d’époque moderne en marbres rouge et blanc dont on ignore la provenance. La cimentation demeurée inachevée est de nature sparitique, elle est disposée en palissade autour de chaque bioclaste ou en isthme entre ceux-ci et envahit aussi les loges des bryozoaires (ill. 25a). Elle ménage une porosité de l’ordre de 10 à 30 % de la roche. 4.2.1. Les aleurements de grès coquilliers (ou molasses) du bassin narbonne-sigean Les grès coquilliers du Burdigalien aleurent assez largement à Leucate, à Lapalme, à la Coume-Selvi (feuille de Leucate) et au nord de Port-la-Nouvelle, dans l’île de Sainte-Lucie (feuille de Narbonne). La forteresse de Leucate fut édiiée sur un relief résiduel de la molasse miocène qui, à l’aleurement, montre plusieurs aspects de fortes recristallisations calcitiques (amas blanchâtres au sein d’un grès calcaire ocre). Le prélèvement analysé est un grès calcaire ocre incluant quelques graviers quartzeux très émoussés (jusqu’à 2 cm). Malgré de larges recristallisations qui colmatent des microcavités karstiques, on observe encore des vestiges de coquilles de pectens (moules ou empreintes), mais l’aragonite paraît avoir le plus souvent disparu (quelques vestiges de test ont résisté). À la loupe, on observe beaucoup de sparites de recristallisation qui réduisent la porosité, et les parois des pores sont souvent ourlées par des dépôts noirs de manganèse. Au microscope le calcaire gréseux voire conglomératique renferme des quartz émoussés, des grands lithoclastes micritiques, des tests aragonitiques de pectens recristallisés en aragonite et des bryozoaires. La cimentation sparitique remplit partiellement les vides intergranulaires, mais aussi les espaces intraloculaires des bryozoaires. La poudre ocre jaune analysée aux R.X se compose de 84 % de calcite et de 16 % de quartz. Le caractère grossier de ce grès calcaire, sa forte recristallisation et sa richesse en quartz l’éloigne complètement des faciès observés dans le palais. Il est à noter que ce grès calcaire n’a pratiquement pas été employé dans la construction du château dont il sert de fondation. À Lapalme, des calcaires gréseux jaunâtres ont été exploités pour la confection de meules à grains dans des carrières (lieudits Jasse rouge et Rec du Moulas). Les pierres du palais 25 - Faciès des molasses, toutes les vues correspondent ici à des lames minces observées en lumière polarisée. a. Palais des rois de Majorque, vue générale du grès coquillier montrant l’étendue des vides (en noir), l’abondance des lithoclastes micritiques (l), des fragments d’huîtres (h) et des zoécies de bryozoaires (b) ; la cimentation inachevée se compose de sparites, parfois disposées en palissade autour des bioclastes ou en isthmes entre ceux-ci ; b. Sainte-Lucie, Moulin, vue d’ensemble illustrant l’étendue de la porosité, les bioclastes sont représentés par des huîtres (h) et des pectens (p) sur lesquels s’appuient des isthmes sparitiques ; la plupart des bioclastes sont bien triés (entre 2 et 4 cm) ; c. Sainte-Lucie (base), calcaire bioclastique assez poreux, débris d’huîtres (h), de bryozoaires, de tissus algaires, parfois pigmentés par le fer ferrique dans un ciment microsparitique inachevé, ce grès se caractérise par l’abondance de petits quartz non usés (q) ; d. Lapalme, grès à bioclastes de bryozoaires (b) et de grands pectens (non igurés sur cette image) et riche en quartz (q) mal triés et en cailloutis émoussés de grès-quartzite. La cimentation sparitique ici est presque totalement achevée. Il s’agit de calcaires molassiques jaunâtres avec près de leur bordure des passées conglomératiques, des sables et des grès plus ou moins grossiers. Les fossiles sont surtout représentés par des pectens (pecten tournali), des huîtres ou, plus rarement, par des amphiopes (oursins plats). L’échantillon analysé est une lumachelle à pectens de couleur gris beige clair, à grain grossier et assez largement recristallisée. Les graviers émoussés de quartz ou de grès-quartzite atteignent 5 à 10 mm de diamètre et expriment un milieu à haute énergie. Les bioclastes de 1 à 2 mm sont souvent recristallisés et diicilement identiiables, à l’exception des pectens, des bryozoaires et d’un test de miogypsine (gros foraminifère benthique) partiellement dissous. Le ciment est microsparitique à micritique (ill. 25d). L’abondance ainsi que la grossièreté des grains de quartz exclut cette roche des matériaux utilisés pour l’angle de la cour d’honneur. L’emploi de ce grès calcaire comme pierre à meules est lié à sa richesse en grains de quartz, à une forte cimentation calcitique et à une assez faible porosité. Recristallisations et inclusions de particules silico-clastiques doivent lui conférer sa relative dureté. La butte du pla de la Coume-Servi est couronnée par un calcaire gréseux crème ou beige, voire ocre qui appartient aussi au Burdigalien. C’est un calcaire extrêmement recristallisé, plus encore que celui de La Palme, d’où la résistance du relief à l’érosion. L’échantillon étudié renferme de nombreux tests d’huîtres et des graviers siliceux, ce qui l’éloigne aussi des caractères du grès du palais. L’abondance des coquilles d’huîtres signale plutôt un environnement littoral avec des fonds durs rocheux alors que les littoraux de Leucate et de Lapalme, habités principalement par des pectens, évoquent plutôt un littoral à sédiment meuble. 239 240 LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn L’île de Sainte-Lucie présente plusieurs coupes dans le calcaire molassique burdigalien avec des niveaux de sables ou de grès riches en pecten tournali et en débris d’ostréidés. d’autres calcaires coquilliers sont plutôt riches en huîtres (Crassostrea gryphoides). deux faciès ont été étudiés à la base et au sommet d’une coupe proche des ruines du Moulin ouest car ils ofrent, a priori, une certaine ressemblance avec ceux de la molasse du palais. Vers le sommet, il s’agit d’un calcaire principalement bioclastique où on reconnaît encore des pectens, des huîtres et plus rarement des bryozoaires, ce sont des débris bien triés (entre 2 et 4 mm) qui composent ce qui a pu être un cordon littoral. Au microscope, on constate que le ciment sparitique est particulièrement développé en couronne palissadique autour des bioclastes, mais le champ poral demeure assez étendu (20 à 40 %) (ill. 25b). Malgré une moindre variété des organismes représentés, ce faciès est certainement celui qui se rapproche le plus des grès coquilliers qui ont été employés dans les réfections du Palais des rois de Majorque. Vers la base, on trouve encore un calcaire bioclastique beige ocre assez poreux qui s’avère au microscope riche en pectens, en bryozoaires, voire en tissus d’algues calcaires. Au microscope, on observe d’assez nombreux petits quartz anguleux et mal triés (ill. 25c), caractère inconnu dans les grès coquilliers du palais. Le ciment microsparitique peut être localement très fortement oxydé. En conclusion provisoire, certains faciès de Sainte-Lucie sont ceux qui s’apparentent le plus aux matériaux maçonnés dans les réfections tardives du palais. Les images des ill. 25a, b présentent une forte analogie. Mais cet examen a mis en évidence des variations importantes de ces faciès littoraux tant à l’échelle horizontale que verticale qui rendent aléatoire une déinition géographique trop précise des carrières du 16e ou 17e siècle. On pourrait envisager une sorte de continuum géographique des carrières exploitées depuis les gîtes à calcaire blanc à ceux à calcaire coquillier ocre. de ce point de vue la présence éventuelle de la molasse à proximité des carrière présumées du calcaire blanc de la réserve africaine demeure à vériier. Le relais des sites d’approvisionnements serait alors comparable à celui qui est intervenu à Baixas et Calce où on est passé de l’exploitation des brèches à celle des cargneules. Il reste à expliquer, si explication il y a, comment les maçons responsables des réfections en sont venus à utiliser une pierre architecturale de qualité tellement inférieure à tous égards à celle choisie par leurs prédécesseurs du 13e siècle. 26 - Portail de la chapelle haute illustrant la recherche des contrastes entre le marbre rose de Villefranche-de-Conlent et le marbre blanc à lamines gris bleuté dit marbre de Céret (notamment en haut, à droite). Le chapiteau rehaussé de peinture à moulures et dragons ailés à queue feuillue est sculpté dans le marbre de type Céret (cl. A. Basset AAPO). 4.3. Les marbres de villefranche et de céret du portail d’entrée de la chapelle haute Les parements de l’entrée de la chapelle haute répondent à une démarche décorative qui joue sur le contraste entre des marbres rouges, parfois violacés, réputés provenir de Villefranche-de-Conlent ou de son voisinage, et des marbres blancs avec des microlits gris-bleuté, dits marbres de Céret (ill. 26). dans l’impossibilité de prélèvements directs, la conirmation des origines présumées aurait pu être aléatoire dans la mesure où, d’une part, plusieurs marbres d’origine diférente peuvent présenter des faciès assez similaires et où, d’autre part, certains gisements, notamment ceux des nombreuses et riches carrières du secteur de Caune-Minervois, recèlent une grande variété de marbres. Heureusement ici, les dates d’ouverture de ces carrières audoises et surtout celles de la commercialisation à grande échelle de leurs matériaux sont largement postérieures à celles de la construction du palais et permettent d’éviter toute ambiguïté, même si quelques usages ponctuels de ces marbres sont signa- Les pierres du palais lés dans la région toulousaine pendant la période romaine, puis wisigothique (Peybernès et Fondecave-Wallez 2008). En cohérence avec le souci assez constant des constructeurs du palais à emprunter des matériaux dans un rayon proche de Perpignan, nous avons procédé à une reconnaissance des sources probables, assez rapide dans le cas des marbres de Villefranche déjà prospectés lors de l’étude récente des terres brûlées de Rodès (Martzluf et al. 2009) et plus détaillée dans le cas de ceux de Céret, peu connus sur le plan pétrographique. 4.3.1. Les marbres rouges de villefranche Les marbres rouges du Conlent sont d’âge primaire, ils se sont déposés dans les mers chaudes du dévonien moyen à supérieur et font donc partie du vieux socle hercynien des Pyrénées-Orientales. La carte géologique permet de distinguer un intervalle daté approximativement du Frasnien supérieur au Famenien et composé de 20 à 30 m de marbres roses veinés de calcite blanche avec des intervalles violacés encrinitiques qui sont surmontés par des lentilles de calcaire à griottes (coquilles de petites ammonites primitives appelées goniatites). Au-dessus, le Famennien moyen et supérieur montre encore des calcaires à griottes, mais aussi des calcschistes versicolores où une concentration locale en oxydes de manganèse fut un temps exploitée Ces marbres rouges ont récemment été qualiiés de marbre « lambé » (ou « lammé ») de Villefranche pour les distinguer des marbres rouges du Languedoc, label réservé à l’origine au Minervois (Peybernès 2004)..Certains ont utilisé aussi le terme de « marbres cervelas de Villefranche » (Héricart de hury 1816). En fait, on peut y rencontrer plusieurs faciès allant du rosâtre au violet (variété parfois nommée « violet de Ria »). Il existe aussi une autre variété de marbre de Villefranche, le « leur de pêcher de Villefranche » (ou de Ria). Elle est décrite comme un matériau cristallin à couleur violette dominante, recoupée par de larges veines de calcite blanche à grand cristaux (aspect d’onyx), qui traduisent de fortes recristallisations. Sa structure est soulignée par des veinules vertes chloriteuses ; les calcaires (roses ou violets) sont parsemés de grains ferrugineux rouge sombre (dubarry de la Salle 2006 ; Martzluf et al. 2009). Nous ne connaissons pas l’emplacement exact des carrières contemporaines du Moyen Âge, ni même de celles qui ont été exploitées à la in de l’Ancien Régime, et nous ne pouvons donc avancer davantage la comparaison avec les plaques de marbres qui ornent l’entrée de la chapelle haute. Sur la base de prélèvements réalisés dans les carrières plus récentes de la citerne Vauban et de Corneilla-de-Conlent, nous avons cherché à déinir les faciès des marbres « lambés » de Villefranche (Martzluf et al. 2009). Ils se caractérisent en premier lieu par la présence systématique de restes de faune (bryozoaires, éponges, encrines, ostracodes) et de lore (algues) de nature et de concentration assez variées (ill. 27a et b). La fraction insoluble est presque toujours dominée par la muscovite et la chlorite, minéraux déduits des argiles du calcaire marin primitif. Il s’y ajoute localement du quartz, mais aussi de l’hématite et de la manganite. Ces deux oxydes sont responsables respectivement des pigmentations rouge carmin et parfois violacé (ill. 27a). Leurs teneurs tendent à diminuer, comme celles de la fraction insoluble de la roche entière, dans les marbres les plus clairs : rose-rouge, roses ou fortement veinés de blanc. Les marbres blancs à veines ocres issus de Bouleternère et employés dans le prieuré de Serrabone se diférencient nettement par la présence de quartz et de goethite (tableau 1). Les parements des ouvertures latérales du portail de la chapelle haute sont composés de marbre rouge lammé de Villefranche-de-Conlent, quelques nuances plus carminées, voire violettes, pourraient s’apparenter au violet de Ria (ill. 28). L’identiication régionale de l’origine de ces marbres est conirmée par la présence dans le pavement de l’entrée de la chapelle haute d’une autre variété de marbre de Villefranche, le « leur de pêcher », dont la structure est ici déinie par la présence de veinules vertes de chlorite emprisonnant la calcite. (ill. 29). 4.3.2. Les marbres blancs de type céret L’extraction du marbre blanc de type Céret est ancienne. Elle aurait débuté dès le IVe siècle, à la in de l’époque romaine. C’est un marbre qui est réputé dans toute la région et nombreux sont les bâtiments des PyrénéesOrientales où il a été employé : couvent des dominicains, portails des cathédrales d’Elne et de Perpignan, églises de Sorède, Saint-Génis, Le Boulou, Millas, Arles-sur-Tech, etc. En fait, ce marbre n’est que rarement blanc, le plus souvent, il est traversé par des séquences de veines gris-bleuté, parfois jaune clair, sortes de lamines d’une épaisseur variable. 241 242 LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn 27 - Marbres de Villefranche (a et b) et de Céret (c et d). a. Restes de loges (zoécies) de bryozoaires (b) dans une masse micritique rouge violacée traversée par des fentes de tension remplies de calcite sparitique, ces veines sont soulignées par des enduits d’oxydes de manganèse (om) ; ce faciès évoque celui décrit particulièrement à Ria ; b. Masse micritique rouge pâle à vestiges abondants de bryozoaires (b), d’ostracodes (o) et avec des amas d’articles d’encrines totalement recristallisés ; c. vue externe du marbre lité (cipolin) du mas Carol à grands cristaux brillants de calcite, la récurrence des lits évoque des séquences de microturbites avec des termes plus argilo-micacés à l’origine des microlites bleuâtres ou verdâtres, l’oxydation des chlorites peut difuser dans les lits clairs (lèches) ; d. en lumière polarisée, ce même marbre montre l’engrenage des grands cristaux de calcite (parfois spathique) et l’interstratiication d’un lit de nature presque exclusivement micacée (entre les deux lèches). 28 - Encadrement en marbre rouge lammé de Villefranche-de-Conlent et d’une variété à pigmentation carminée proche du violet de Ria d’une ouverture latérale au portail d’entrée de la chapelle haute ; l’ouverture est sus-jacente à un alignement de marbre blanc ou gris de Céret caractérisé par ses séquences gris-verdâtre. 29 - Pavement en plaques de marbre à l’entrée de la chapelle haute. On reconnaît les faciès rouge lammé du marbre de Villefranche-de-Conlent qui encadrent une plaque rose et verte (veines de calcite pigmentées par la chlorite) caractéristique du faciès dit « leur de pêcher de Villefranche » (ou de Ria), attestant ainsi de la probabilité d’une origine géographique commune de ces matériaux. Les pierres du palais Tableau 1 : Principaux caractères lithologiques et minéralogiques de plusieurs marbres dévoniens et cambriens des Pyrénées-orientales (voir texte) Prélèvements Corneilla de Conlent, citerne Vauban 1 Corneilla de Conlent, citerne Vauban 2 Corneilla de Conlent, citerne Vauban 3 Corneilla de Conlent, citerne Vauban 4 Corneilla de Conlent RN 166 2 couleurs dominantes Rouge corail, veiné et taché blanc Rouge veiné blanc et gris violacé Rose-rouge, taches blanches et roses Rose orangé, veines blanches et rouges Rouge corail, taches et veines blanches Rouge corail, veines blanches Prieuré de Serrabone Blanc avec enclaves marrons 0,84 Mas Paré Gris et blanc rubanné 42 Las Cluses Mas d’en Calcine Mosset Py Céret (environs) Gris et blanc rubanné Rubanné à lits verts Blanc saccharoïde Blanc saccharoïde Gris et blanc rubanné 6,3 0,63 0,21 0,49 3,31 Corneilla de Conlent RN 166 1 Ce sont les marbres les plus anciens des PyrénéesOrientales ; longtemps attribués au Géorgien, sur la base de corrélations lithostratigraphiques avec des terrains datés dans des régions voisines, ils remontent plus précisément au Cambrien inférieur (Loutrel et depéret 1910 ; Laumonier 1986 ; Laumonier 1998), voir à la in du Protérozoïque (Laumonier et alii 2004). Ce sont donc les seuls qui ont connu, à des degrés variables, les cycles successifs des orogenèses calédoniennes, hercyniennes et alpines ; à ces titres, ce sont potentiellement ceux qui ont connu les métamorphismes de pression et de température les plus intenses. Ils ont été l’objet de plusieurs exploitations locales et temporaires dans le Conlent et le Vallespir (Py, Mantet, La Preste), mais c’est surtout au sud de Céret, en bordure de la piste de montagne après le mas Carol, que se trouvent les plus nombreuses carrières. Nous avons cherché à prospecter les carrières qui étaient encore récemment en activité comme celles du mas Carol, d’Armangué, du mas Paré ou du mas d’en Fils, puis dans les Albères et la vallée de la Rome, le secteur de Les Cluses. Par souci de comparaison, quelques marbres cambriens du massif du Canigou (La Preste, Mantet, Py, Mosset), sont aussi observés et analysés. Fossiles % insoluble composition de l’insoluble * 2, 51 Muscovite, chlorite, hématite ** 7,77 Muscovite, chlorite, hématite * 0,55 Muscovite, chlorite *** 0,80 Quartz, manganite, chlorite * 1,26 *** 0,98 Muscovite, manganite, chlorite, hématite Muscovite, chlorite, hématite Quartz, muscovite, chlorite, goethite Quartz, feldspaths plagioclases, biotite Talc, chlorite, quartz Quartz, chlorite, goethite, quartz Talc, muscovite, chlorite Muscovite, chlorite-smectite Chlorite, muscovite, talc, quartz carrières abandonnées du mas carol On devine encore certains fronts de taille, quelques dalles aleurantes et surtout des éboulis de déblais. On reconnaît une formation peu épaisse de marbre blanc à veines jaunes ou grises qui englobe des inclusions de schiste et des petits amas chloriteux. À faible distance, on observe le front de taille d’un marbre à gros grains et à veines grises. des gros éclats de taille sont composés d’un marbre saccharoïde parfaitement blanc. On constate donc à l’échelle d’une faible distance une très grande variabilité tant du grain que de la couleur. En lame mince, le faciès saccharoïde se compose de grands cristaux (3 à 6 mm) spathiques striés qui réléchissent la lumière, ou encore de grains engrenés avec parfois des petites inclusions micacées disposées en agrégats, certains de ces cristaux sont de nature dolomitique. Après attaque à l’acide, la fraction insoluble analysée aux R.X renferme efectivement des cristaux de dolomite incomplètement dissous associés à des micas (biotites) et à des chlorites. Cette analyse difractométrique est conirmée par celle de la fraction entière qui révèle 81,5 % de calcite et 18,5 % de dolomite. Même complètement recristallisé, ce marbre témoigne donc d’un héritage magnésien issu probablement des chlorites. 243 244 LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn Le faciès veiné se compose d’alignements alternés de lits clairs calcitiques et de lits gris foncé plus ou moins micacés s’ordonnant en microséquences millimétriques à centimétriques qui évoquent les fantômes de lits microturbiditiques. Les micas sont localement oxydés ou verdis, il s’agit de processus de chloritisation des biotites pouvant aboutir à des serpentines, bien que nous n’ayons pas pu déterminer ces minéraux. Ces alignements sont hérités de structures sédimentaires primitives proches des calcschistes et complètement recristallisées. On a observé dans un cas un chloritoschiste gris foncé complètement traversé par des veines blanches de calcite. Un autre marbre rubané montre un litage qui évoque aussi celui de microturbidites recristallisées ; il renferme une fraction insoluble (3,3 %) composée de 34 % de chlorite, de 28 % de muscovite, de 26 % de talc et de 12 % de quartz. Quelques amas sombres sont dus à des biotites recristallisées en chlorite. carrière abandonnée du mas Paré Il s’agit un marbre à litages gris bleu foncé (structure d’anciens calcschistes) avec parfois des structures luidales, certaines strates sont soulignées par des ilets orangés d’oxydes de fer qui semblent assez caractéristiques du faciès. Le ton des lits clairs calcitiques est renforcé par le rose ou le mauve clair des pigments ferriques. En lame mince, on observe la superposition des lits ou lentilles micacées et calcitiques au-dessus des gneiss, micas et chlorites sont fréquemment oxydés. Parfois, les inclusions gris-bleu sont sous la forme de masses nodulaires de 2 ou 3 cm de diamètre. La matière insoluble est composée de grains blancs translucides de diférents diamètres (100 à 300 µm), associés à des plaques gris bleu d’apparence granitique. À l’analyse difractométrique, les masses nodulaires gris bleu s’avèrent correspondre, en fait, à de véritables enclaves de gneiss assez alcalins composés de quartz (près de 50 %), de feldspaths plagioclases (près de 33 %) et de biotites chloritisées (17 %). Parfois, après attaque à l’acide, un reliquat insoluble de magnésite exprime une partie de la composante carbonatée du marbre. Ces enclaves diverses rendent compte d’une teneur en insoluble qui atteint une valeur extrêmement élevée (42 %) excédant très largement celles des autres marbres de cette étude (tableau 1). de tels cas se rapprochent des marbres de métamorphisme de contact où des intrusions magmatiques ont atteint les sédiments carbonatés. secteur du Boulou : Les Cluses (vallée de la rome) À défaut de pouvoir reconnaître les fronts de taille anciens, plusieurs marbres d’éboulis et d’aleurement ont été observés et analysés. Il s’agit ici aussi de marbres blancs veinés de gris avec des variations rapides de faciès comme dans les carrières des pentes voisines. Sous le viaduc, un marbre veiné renferme une importante fraction insoluble à l’acide qui atteint 6,3 % et dont la composition atteste d’une composante magnésienne abondante : 47,5 % de talc, 34 % de chlorite et 18,5 % de quartz (tableau 1). Près du mas d’En Calcine, le caractère veiné est bien déini par la récurrence, tous les 0,5 à un 1 centimètre, de lamines vert sombre d’un millimètre d’épaisseur d’où difuse souvent un halo d’oxydation du fer. L’analyse diffractométrique de la fraction insoluble (6,3 %) indique 72,5 % de quartz, 20 % de chlorite, 4,5 % de goethite et 3 % de talc (tableau 1). haut vallespir et conlent Les marbres protérozoïques de cette région, toujours très recristallisés, présentent des marbres blancs saccharoïdes à Mosset et à Py, mais aussi à proximité des bains de La Preste, au mas del Buix, à Buixater, près de Saint-Sauveur et autour d’Arles-sur-Tech. Les qualités statutaires de ces marbres blancs étaient renommées et à l’origine de plusieurs exploitations locales par les Romains (Héricart de hury 1816). Les marbres blancs de Mosset et de Py à grands cristaux calcitiques (5 à 10 mm) renferment quelques taches noires liées à des chlorites oxydées, mais leurs fractions insolubles n’atteignent que respectivement 0,21 et 0,49 %. La fraction insoluble du marbre de Mosset conirme le cachet magnésien de La Preste : 40 % de talc, 40 % de muscovite et 10 % de chlorite. Celle du marbre de Py est approximativement évaluée en raison de la médiocre quantité qui a pu être recueillie, elle associe muscovite et minéraux interstratifés chlorite-smectite (tableau 1). Plusieurs plaques de marbre de Céret ont été disposées dans les parements de la façade et de l’entrée de la chapelle haute (ill. 26 et 28). Leurs séquences gris-bleuté ou grisverdâtre s’apparentent à plusieurs faciès observés à l’aleurement dans les carrières du mas Carol et du mas Paré. Les pierres du palais met parfois d’éviter des confusions dans l’exposé, elle introduit ou elle implique aussi des propriétés géotechniques (dureté, résistance à l’écrasement, voire ductilité, isotropie) que les premiers constructeurs savaient empiriquement juger et apprécier. Aucune étude géologique et encore moins pétrographique n’avait été entreprise à ce jour à propos des pierres du palais, ce qui peut expliquer certaines qualiications ambiguës, voire erronées reproduites par les archéologues. 30 - Lave-main de la chapelle Sainte-Croix sculpté dans la brèche orientale de Baixas et dont le motif évoque le portail d’une église romane. L’encadrement est réalisé dans la même roche que celle des murs, des moulures et sculptures des culs de lampes et des clés de voûte. La partie basse, celle qui est destinée à être éclaboussée par l’eau et plus vite usée, est prise dans les parties les plus sombres de ce matériau, formé d’un calcaire métamorphisé d’un gris bleuté très foncé et qui, par son usage dans le bâti médiéval, montre qu’il était considéré comme dur et très résistant. en gUIse de concLUsIons L’intention initiale de cette étude n’était pas d’aboutir à un inventaire pétrographique exhaustif des diférentes pierres et matériaux utilisés par les constructeurs du Palais des rois de Majorque, mais plutôt d’identiier au plus près ces pierres et matériaux ain d’en reconnaître l’origine et, par là, les choix culturels, techniques et parfois économiques des architectes ou de ceux qu’aujourd’hui on appellerait les décideurs. Les observations de terrain et les analyses de laboratoire nous ont amené à donner une déinition pétrographique de ces pierres et ce faisant à proposer un qualiicatif assez précis pouvant correspondre à chacune des compositions. On a cherché à éviter l’usage d’un vocabulaire très technique, mais la géologie, comme toutes les sciences, utilise une langue précise même si parfois elle peut sembler barbare pour certains. Outre cet aspect sémantique, une déinition précise per- Quelques exemples... Non, le Palais des rois de Majorque n’est pas un « palais de marbre » ou « construit en marbre » même si le terme est latteur et onirique, évoquant quelque conte de Perrault. Ce mot de marbre qui a une signiication assez précise est utilisé à tout venant dans plusieurs rédactions ayant trait à l’architecture du palais. Il est ainsi question tour à tour de « marbre gris de Baixas », ou de « marbre de Baixas » ou de « marbre gris » ou de « marbre » tout court (un chaînage intermédiaire en marbre) pour désigner la brèche de Baixas qui est d’ailleurs plus souvent noire et blanche que véritablement grise, tonalité qui est simplement la couleur de sa patine. Pourquoi exprimer ici une telle réserve : simplement un marbre est une roche qui est susceptible d’être polie, elle doit cette propriété à des recristallisations à peu près totales de la calcite qui résultent des élévations de pression et de température liées au métamorphisme. Si certaines brèches peuvent à juste titre être qualiiées de marbre, ce n’est pas toujours le cas de celles de Baixas qui ici renferment des calcaires gréseux du Jurassique et/ou des schistes du Paléozoïque, autant de matériaux qui ne peuvent être correctement polis ; la petite fontaine de brèche polie de la chapelle haute étant une exception qui a résulté vraisemblablement de la maîtrise du sculpteur qui a su faire le bon choix (ill. 30). de plus, cette brèche de Baixas est souvent le résultat de l’accumulation d’une avalanche sous-marine (debrislow) : les débris se sont accumulés au sein d’une vase océanique profonde qui, elle, n’a pas subi l’empreinte du métamorphisme. Par contre, les brèches roses de Baixas ou d’Estagel, dites brèches romaines, associent des clastes de marbre blanc liés par une matrice rose de calcite de recristallisation secondaire et peuvent ainsi être qualiiées de marbre, mais elles n’ont joué qu’un rôle assez localisé dans l’édiication du palais. 245 246 LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn 31 - Les sources présumées des matériaux employés au cours des étapes historiques de la construction du Palais des rois de Majorque et quelques hypothèses d’échange avec Palma de Majorque. Une autre description d’un parement évoque une construction « mêlant marbre de Baixas et calcaire gréseux ocre foncé », l’emplacement et la couleur nous laissent à penser qu’on veut parler d’une cargneule blonde issue non de Les Fonts, mais plutôt de Baixas, c’est-à-dire une pierre provenant d’aleurements voisins ou contigus à ceux de la brèche de Baixas. Si on néglige l’aspect sémantique, l’ennui est que le calcaire en question n’a rien de gréseux car il est carbonaté à près de 100 % et ne renferme le quartz qu’à l’état de traces. Mais si le rédacteur veut faire allusion aux grès provenant du Boulou, il s’agira cette fois de grès siliceux sans aucune trace de carbonate. Bref, il n’existe aucun « calcaire gréseux » dans tout le gros œuvre initial. Le calcaire blanc de Sigean n’est pas un « calcaire à grain in » car il ne présente aucun grain visible à l’œil nu, il s’agit d’un calcaire lacustre de précipitation chimique composé de calcite micritique dont le diamètre des particules est de l’ordre du micron. Il en résulte une matière homogène, relativement isotrope qui est particulièrement favorable à la taille et à la sculpture. Mais personne ne semble avoir remarqué l’usage d’un calcaire coquillier ocre clair (ou molasse) pour la restauration conséquente des dégâts présumés des guerres « franco-perpignanaises » de 1462. Ce calcaire, parfois assez grossier et de bien moindre qualité, a été employé pour la sculpture des colonnes au nord de la galerie où il voisine avec celles plus anciennes en calcaire de Sigean. Les pierres du palais Le projet initial de cette étude avait pour objectif de déinir la nature des matériaux utilisés ain d’en reconnaître la source. Même si souvent les traces des carrières initiales ont disparu ou ne sont plus reconnaissables, cet objectif a été assez largement atteint (ill. 31). En termes de bilan, on constate que la recherche de la plus grande proximité de l’approvisionnement a été une règle qui a prévalu de manière récurrente quelles que soient les époques, les extensions territoriales des états des souverains successifs qui ont eu la jouissance du palais et les commodités économiques présumées de leurs pouvoirs domaniaux. Si l’on ne s’attarde pas sur la maçonnerie mixte initiale composée de galets et de briques, la pierre de taille première et majeure du palais (et de la ville de Perpignan) fut vraisemblablement la brèche de Baixas. Mais peutêtre concomitamment, voire parfois avant, la cargneule des aleurements voisins fut aussi exploitée. Si cette cargneule n’a joué qu’un rôle mineur dans l’édiice du palais, il n’en fut pas de même pour d’autres monuments de la ville ou des environs de Baixas. Les aleurements de cette roche n’étant que de faible puissance, de proche en proche, d’autres aleurements plus méridionaux furent à leur tour repérés et exploités au sud de la commune de Calce. Cette pierre calcaire connut dans les siècles suivants un succès architectural dont témoignent les carrières plus récentes au sud de Les Fonts. Le grès siliceux du Boulou a fourni une pierre de taille d’origine locale ofrant des garanties de solidité pour plusieurs étapes premières de la construction du palais. Cette ressource s’inscrivait vraisemblablement dans la tradition locale de la fabrication artisanale des meules de moulin, mais quoi qu’il en soit, il n’a pas été fait appel à la pierre ubiquiste du quartier gothique de Barcelone, le grès siliceux marin de Montjuich, malgré des qualités mécaniques supérieures. Le calcaire blanc de Sigean, malgré une certaine porosité assez aléatoire, a constitué un matériau de choix pour les sculpteurs gothiques. Si les carrières à l’origine des pierres des restaurations récentes sont pratiquement identiiées, l’emplacement de celles employées pour la première construction demeure incertain. Quand le problème des ressources en pierre calcaire destinée aux restaurations postérieures au 14e siècle s’est trouvé posé, le calcaire blanc, pour des raisons inconnues, n’a pas été retenu ou peut-être n’a pas pu être retenu. Ce sont des calcaires coquilliers d’une très proche périphérie (vraisemblablement près de Sainte-Lucie) qui ont été choisis, le choix ayant peut-être été encouragé par leur relative ressemblance avec la fameuse « pierre du Gard » ou « pierre du Pont du Gard », très largement employée à travers tout le Languedoc. Enin, le choix des marbres fut aussi un choix catalan puisque les carrières encore plus ou moins reconnaissables du Conlent et du Vallespir ont été sollicitées de préférence à celles de Saint-Béat, puis de Campan, pourvoyeuses traditionnelles des marbres de toute la région toulousaine (ill. 30). reMercIeMenTs Pendant l’élaboration de ce travail, nous avons rencontré plusieurs fois nos collègues david dessandier du BRGM à Marseille, puis à Orléans, Lise Leroux du Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques à Champssur-Marne et Philippe Bromblet du Centre Interdisciplinaire de Conservation et de Restauration du Patrimoine à Marseille, qui réalisaient parallèlement un programme contractuel sur les sites de la cathédrale de Perpignan, de Saint-Jean-le-Vieux, du couvent des Carmes et du Palais des rois de Majorque. Le temps requis pour ce programme et les échelles des champs d’application n’étaient pas les mêmes que les nôtres, mais ces rencontres cordiales nous ont permis quelques échanges que nous espérons avoir été réciproquement fructueux. Patrick Barthe, technicien litho-lamelleur (entre autres) au Centre d’étude et de Formation en Environnement Méditerranéen de l’Université de Perpignan Via domitia a, comme à l’accoutumée, préparé excellemment plusieurs plaques et lames minces qui sont à la base de plusieurs exposés de cette étude. 247 Bibliographie Liste des principaux sigles AAPo : Association Archéologique des Pyrénées-Orientales AdPo : Archives départementales des Pyrénées-Orientales AFAn : Association pour les Fouilles Archéologiques Nationales BrgM : Bureau des recherches géologiques et minières BsAL : Bolletí de la Societat Arqueològica Lul·liana cAML : Centre d'Archéologie Médiévale du Languedoc cePc : Centre d’études Préhistoriques Catalanes cercA : Centre d’études et de recherches catalan des archives cnrs : Centre National de la Recherche Scientiique crPPM : Centre de recherche sur la pré et protohistoire de la Méditerranée csIc : Consejo Superior de Investigaciones Cientíicas cThs : Comité des Travaux Historiques et Scientiiques dArA : documents d’Archéologie en Rhône-Alpes et en Auvergne drAc : direction Régionale des Afaires Culturelles ehess : école des Hautes études en Sciences Sociales Abulaia 1996 : ABULAFIA (d.) - Un emporio mediterráneo. 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