Un palais
dans
la ville
Volume 1
Le Palais des rois de Majorque
à Perpignan
TRAVAUX RÉUNIS PAR
Olivier Passarrius
Aymat Catafau
CONTRIBUTIONS
Rosa Alcoy
Démétrios Athanasoulis
Lucien Bayrou
Joan Domenge
Francesca Español
Pierre Giresse
Marie Grau
Michel Martzluff
Jean Mesqui
Olivier Poisson
Valérie Porra-Kuténi
Bernard Pousthomis
Dany Sandron
Marie-Pasquine Subes
Rodrigue Tréton
B1
Un palais dans la ville
Volume 1
Le Palais des rois de Majorque à Perpignan
Collection Archéologie départementale
Pôle Archéologique départemental
Un palais dans la ville
Volume 1
Le Palais des rois de Majorque à Perpignan
Travaux réunis par
Olivier Passarrius et Aymat Catafau
éditions Trabucaire
Un palais dans la ville est le troisième ouvrage de la Collection Archéologie départementale.
Il réunit les actes du colloque tenu à Perpignan du 20 au 22 mai 2011.
Volume 1 : Le Palais des rois de Majorque à Perpignan
Volume 2 : Perpignan des rois de Majorque
Comité de direction :
Olivier Passarrius, Aymat Catafau, Christine Langé
Comité scientiique du colloque :
Laurent Barrenechea, Lucien Bayrou, Aymat Catafau, Christine Langé, Olivier Passarrius,
Olivier Poisson, Bernard Pousthomis, Marie-Pasquine Subes.
Comité de lecture des actes :
Lucien Bayrou, Aymat Catafau, Christine Langé et Olivier Passarrius
©2014, éditions Trabucaire
2 rue Jouy d’Arnaud
F - 66140 Canet
www.trabucaire.com
©Les auteurs
première édition
tous droits réservés
Achevé d’imprimer en Catalogne le 25 avril 2014
dépot légal avril 2014
ISBN de ce volume : 978-2-84974-189-4
ISBN des 2 volumes en cofret : 978-2-84974-191-7
Photos des couvertures : © F. Hédelin
dessin façade est du palais : A. Marin (HAdES)
Photos des rabats : © M. Castillo (tour de l’hommage et tour des chapelles)
Auteurs et collaborateurs
OUVRAge dIRIgÉ PAR
- Olivier Passarrius,
Docteur en histoire médiévale, Pôle archéologique départemental, Conseil général des Pyrénées-Orientales.
- Aymat Catafau,
Maître de conférences, Centre de recherches historiques sur les sociétés méditerranéennes (CRHiSM), Université
de Perpignan.
AVeC leS CONTRIBUTIONS de
- Rosa Alcoy, professeur, histoire de l’art médiéval, Universitat de Barcelona.
- Démétrios Athanasoulis, docteur en archéologie, directeur de la 25e éphorie des Antiquités byzantines (ArcadieArgolide-Corinthie), ministère de la Culture et des Sports, Grèce.
- Lucien Bayrou, architecte des Bâtiments de France, chef du Service départemental de l’architecture et du patrimoine des Pyrénées-Orientales.
- Joan Domenge, professeur, histoire de l’art médiéval, Universitat de Barcelona.
- Francesca Español, professeur, histoire de l’art médiéval, Universitat de Barcelona.
- Pierre Giresse, professeur émérite, sédimentologie, Centre de formation et de recherche sur les environnements
méditerranéens, CEFREM, UMR 5110, Université de Perpignan Via Domitia.
- Marie Grau, Bibliothèque universitaire, SCD, Université de Perpignan Via Domitia.
- Michel Martzluff, maître de conférences, préhistoire, Médi-Terra-EA 4605, Université de Perpignan Via Domitia.
- Jean Mesqui, ingénieur général des ponts et chaussées, ancien président de la Société française d’archéologie,
Paris.
- Olivier Poisson, conservateur général du Patrimoine, ministère de la Culture et de la Communication (direction
générale des Patrimoines).
- Valérie Porra-Kuténi, Pôle archéologique départemental, Conseil général des Pyrénées-Orientales
- Bernard Pousthomis, bureau d’investigations archéologiques HADÈS.
- Dany Sandron, professeur d’histoire de l’art et d’archéologie du Moyen âge, Paris-Sorbonne (Centre André
Chastel, UMR 8150).
- Marie-Pasquine Subes, maître de conférences, Centre de recherches historiques sur les sociétés méditerranéennes, CRHiSM-EA 2984, Université de Perpignan Via Domitia.
- Rodrigue Tréton, Centre de recherches historiques sur les sociétés méditerranéennes, CRHiSM-EA 2984, Université de Perpignan Via Domitia.
Collection Archéologie départementale
Comité de direction :
Olivier Passarrius, Aymat Catafau, Christine Langé
Ouvrages parus dans la Collection Archéologie départementale :
no 1 : PASSARRIUS (O.), dONAT (R.), CATAFAU (A.) dir. – Vilarnau. Un village du Moyen Âge en Roussillon, Collection
Archéologie départementale, Pôle Archéologique départemental, éd. Trabucaire, 2008, 516 p.
no 2 : PASSARRIUS (O.), CATAFAU (A.), MARTZLUFF (M.) dir. – Archéologie d’une montagne brûlée, Collection Archéologie
départementale, Pôle Archéologique départemental, éd. Trabucaire, 2009, 504 p.
no 3 : Un palais dans la ville. Volume 1 : PASSARRIUS (O.), CATAFAU (A.) dir. – Le palais des rois de Majorque à perpignan,
Collection Archéologie départementale, Pôle Archéologique départemental, éd. Trabucaire, 2014, 568 p.
Volume 2 : CATAFAU (A.), PASSARRIUS (O.) dir. – perpignan des rois de Majorque, Collection Archéologie départementale,
Pôle Archéologique départemental, éd. Trabucaire, 2014, 436 p.
Remerciements
Les auteurs tiennent à remercier pour leur soutien à ce projet et pour leur participation à la préparation de cet
ouvrage : le Conseil général des Pyrénées-Orientales, l’Université de Perpignan Via domitia, le CRHiSM (Centre
de recherches historiques sur les sociétés méditerranéennes), le bureau d’investigation archéologique HAdES, la
direction régionale des afaires culturelles du Languedoc-Roussillon. Nos remerciements vont aussi à Messieurs
Claude Liverato et Universo Galan (Pôle monuments historiques du Conseil général des Pyrénées-Orientales, en
charge de la maîtrise d’ouvrage des travaux de restauration et d’entretien), pour leur soutien et l’intérêt constant qu’ils
portent à ce monument. Nous remercions également messieurs Jean Reynal (conseiller culturel, cabinet de la présidence du Conseil général) et Jean-Philippe Alazet (guide-conférencier, Palais des rois de Majorque) pour les visites
commentées de l’ancien couvent des Franciscains à Perpignan et du Palais des rois de Majorque, organisées dans le
cadre du colloque, ainsi que les autorités militaires (le colonel Jacques Zocchetto, délégué militaire départemental et
le responsable de la partie militaire de la citadelle de Perpignan) qui ont autorisé une visite du secteur fermé de la
citadelle en préparation au colloque.
Préface
Les mystères du Palais des rois de Majorque dévoilés
Hermeline Malherbe - Présidente du Conseil Général des Pyrénées-Orientales
Cet ouvrage, troisième de la Collection Archéologie Départementale, est consacré à l’histoire du Palais des rois de
Majorque, à l’évolution de son architecture et à son rôle dans le développement de la ville de Perpignan au Moyen Âge.
L’armature de ce livre est la remarquable étude de bâti inancée en 2003 par le Conseil Général des Pyrénées-Orientales
et coniée à Agnès Marin et Bernard Pousthomis du Bureau d’investigations archéologiques HAdES. Cette étude
a mis en lumière l’importance de cette construction pour l’histoire de l’art princier du XIIIe siècle en Roussillon, en
Catalogne et bien au delà en Europe.
Le bilan de cette recherche, une somme de neuf volumes et de 1 350 pages de texte et de plans, a été synthétisé dans le
cadre d’un colloque organisé en mai 2011, 700 ans après l’avènement de Sanç, deuxième souverain du jeune royaume
de Majorque, le 29 mai 1311. Ce livre rassemble les actes de ce colloque dans un volume consacré au Palais des rois de
Majorque lui-même, depuis sa construction et l’installation de la cour royale aux dernières décennies du XIIIe siècle,
jusqu’à sa transformation en forteresse militaire à la in du XVe siècle. Le deuxième volume regroupe des contributions sur le développement de Perpignan au Moyen Âge et sur tous les vestiges de sa période de rayonnement sous les
monarchies majorquine et aragonaise, du XIIIe au XVe siècle, conservés ou retrouvés par l’archéologie.
Ce premier volume, Le palais des rois de Majorque à perpignan, est intégralement dédié à ce monument. Construit
sur la butte du puig del Rey à partir des années 1270, le Palais des rois de Majorque constitue un jalon important de
l’évolution de l’architecture palatiale en Europe occidentale. Cette résidence, bâtie ex nihilo en périphérie de la ville
médiévale pour accueillir la cour du tout jeune (et éphémère) royaume de Majorque, est d’un intérêt majeur pour
l’étude d’un programme architectural royal de la in du XIIIe siècle.
Un château pour un roi
Le château est né de la volonté d’un prince qui souhaitait ainsi exprimer la légitimité de sa nouvelle dynastie, face au
peuple et surtout à la puissante couronne d’Aragon dont il était vassal et dont il ne cessa de vouloir s’afranchir. Siège
de la cour et résidence des trois rois de Majorque, ce monument revêt une force symbolique telle que l’efondrement de
la famille fondatrice en 1344 ne modiie en rien pour ses successeurs la puissance identiicatrice du monument. C’est là
encore que les rois d’Aragon, à commencer par Pierre le Cérémonieux qui mit in au royaume de Majorque, résidaient
lors de leurs séjours dans leurs terres catalanes du nord.
10
LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn
La citadelle de Perpignan
Sous Louis XI, en 1461, le pays catalan est annexé temporairement à la France. L’ancienne résidence princière devient
la citadelle d’un Perpignan transformé en place forte. Les fouilles archéologiques réalisées cet été par les services du
département ont d’ailleurs permis la mise au jour du premier rempart construit par les Français et qui enveloppe
le palais tout en le soustrayant à la vue des Perpignanais. Avec le retour du Roussillon dans le giron de la couronne
d’Aragon, en 1493, Perpignan et son château s’imposent comme l’un des principaux postes avancés de la frontière
du nord de l’Espagne. La citadelle ne cesse alors d’être transformée et renforcée et les travaux commandés par le roi
Philippe II préigurent même l’architecture bastionnée difusée en France un siècle plus tard par Vauban, le célèbre
architecte du roi Louis XIV.
Le Palais des rois de Majorque
La naissance de l’appellation « Palais des rois de Majorque » peut être fêtée avec les années 1950. Il fallut en efet
attendre les lendemains de 1940 et de l’Occupation, entraînant l’afaiblissement de l’armée et l’éclatement de la nation,
pour que les autorités militaires s’en dessaisissent progressivement. Ces mêmes autorités conient alors à Henri Nodet
et Alfred Jofre, du service des Monuments Historiques, la mise hors d’eau du monument, très éprouvé et en partie
incendié lors de l’occupation allemande de la zone sud, après novembre 1942. dès 1941, dans une France pourtant
exsangue, l’action des services de l’état fut déterminante dans cette renaissance et il convient de la souligner. Après la
Libération, la poursuite de cette action doit beaucoup au soutien d’un homme éclairé, le socialiste Louis Noguères qui,
dès son élection à la présidence du Conseil Général, prend la mesure de l’importance de l’édiice dans le développement d’un département s’ouvrant alors au tourisme. Il soutient l’action des architectes des Monuments Historiques, au
chevet d’un édiice en piteux état mais dont le potentiel semble immense. C’est en 1951 que le Conseil Général décide
l’acquisition du monument mais il faut attendre le 24 janvier 1958 pour que le Palais des rois de Majorque devienne
propriété départementale et qu’il ouvre enin ses portes au public. L’accès au monument est désormais possible grâce
aux travaux importants menés en 1956/1957 par l’architecte des Monuments historiques, Sylvain Stym-Popper, et
inancés par le département pour percer dans la muraille une porte monumentale et aménager un escalier intérieur.
Louis Noguères, décédé en 1956, ne vit pas aboutir son projet qui se concrétisa sous le mandat de Jean Jacquet,
président du Conseil Général jusqu’en 1973.
Les travaux au palais n’ont jamais vraiment cessé et ils se poursuivent encore sous ma présidence. La restauration
des chapelles n’a été achevée qu’en 1967, les façades extérieures des ailes nord et ouest étaient encore en cours de
traitement en 1974, alors que l’intérieur de l’aile ouest fut consolidé en 1976. Plus récemment, ce sont les façades de la
tour des chapelles qui ont été restaurées et aujourd’hui la cour d’honneur ofre un nouveau visage, après trois ans de
travaux, en retrouvant un pavage restituant celui de ses origines.
La restauration du monument a toujours été guidée par des investigations archéologiques poussées. dès 1942, l’administration des Beaux-Arts fut ainsi autorisée à entreprendre des recherches archéologiques sous la responsabilité de
l’architecte en chef Henri Nodet, secondé par Alfred Jofre, architecte des Bâtiments de France, recherches limitées
dans un premier temps au piquage des enduits qui masquaient les façades. En 1943 des restes de décors muraux
furent mis au jour, et en 1945 une couverture photographique de très grande qualité fut réalisée. Au début des années
1950, les Archives départementales constituèrent le premier inventaire du fonds documentaire sur l’histoire du palais.
En 2010, la découverte d’un réseau hydraulique complexe lors de la réfection de la cour d’honneur, et surtout la mise
au jour d’un pavage ancien, ont modiié radicalement le projet initial de restauration de cette même cour, entraînant
une longue période d’arrêt du chantier. Le revêtement en sablon, qui devait donner l’apparence d’une cour en terre,
fut abandonné au proit d’une réhabilitation plus proche de la réalité ancienne, avec un sol de grandes dalles de grès,
correspondant à l’aspect d’origine du palais royal.
Tout comme restauration et connaissance du monument ont progressé parallèlement depuis les premières interventions, cet ouvrage occupera, j’en suis sûre, une place importante dans l’histoire du palais, de sa réappropriation par le
public et de sa revalorisation par les spécialistes de l’histoire et de l’architecture du Moyen Âge.
Préface
L’esprit qui se perpétue aujourd’hui dans les actions que je conduis se retrouve dans la diversité des intervenants
qui se sont penchés sur l’histoire et l’architecture de ce monument : architectes des Monuments Historiques et des
Bâtiments de France, archéologues du secteur public ou de sociétés privées, universitaires français, sud-catalans et
même grec, restaurateurs, historiens et chercheurs. Cet ouvrage n’aurait pas pu voir le jour sans leur enthousiasme
et sans le partenariat du Bureau d’investigations archéologiques HAdES, à l’origine de l’étude, et du Centre de recherches historiques sur les sociétés méditerranéennes de l’Université de Perpignan Via Domitia qui en assuré la mise
en forme. Enin, le Conseil Général, après avoir inancé l’étude Hadès de 2003, après avoir soutenu et co-organisé le
colloque de 2011, est ier de présenter cet ouvrage, dont l’édition repose aussi en partie sur son action de mécénat de
la recherche.
Puisse ainsi ce monument insigne de l’histoire roussillonnaise, si emblématique de la ierté de tout un peuple catalan,
continuer à être un lieu de rencontres et d’échanges, pour l’enrichissement culturel du plus grand nombre, objectif qui
est depuis 70 ans celui de son nouveau propriétaire, le département. Le colloque de 2011 était un pas dans ce sens.
Ces actes trouveront leur place j’en suis sûre à côté des publications et des catalogues des grandes expositions qui ont
marqué aussi l’histoire récente du lieu et la politique culturelle de l’assemblée départementale.
11
©. F. Hedelin
Table des matières
Remerciements ......................................................................................................................................................................... 7
Préface : Les mystères du Palais des rois de Majorque dévoilés.......................................................................................... 9
Hermeline Malherbe - Présidente du Conseil général des Pyrénées-Orientales
Introduction : Un palais dans la ville ...................................................................................................................................19
Aymat Catafau, Olivier Passarrius
du palais à la forteresse, les mutations du château royal de Perpignan (XIIIe-XVe s.) .................................................23
Rodrigue Tréton
Pourquoi un château royal à Perpignan ? ............................................................................................................................23
Le Palais des rois de Majorque (1276-1344) ......................................................................................................................25
Les travaux de la période aragonaise (1344-1462) ............................................................................................................32
Sous la domination française (1462-1493) : une citadelle garnison ...............................................................................40
Conclusion ..............................................................................................................................................................................41
Le Palais des rois de Majorque : apports récents de l’archéologie du bâti........................................................................43
Bernard Pousthomis
Méthodes de l’étude archéologique ......................................................................................................................................43
Le château royal de Jacques II de Majorque........................................................................................................................45
L’indéniable cohérence du projet ....................................................................................................................................45
La marche du chantier de construction du palais royal ...............................................................................................64
Les diférents états d’aménagement de la « salle des timbres » ...................................................................................70
Les techniques de construction ......................................................................................................................................74
Le château royal de Perpignan : Le programme architectural d’un palais médiéval .................................................80
Grandeurs et vicissitudes : Les modiications postérieures à la période majorquine .....................................................86
Le palais au temps des rois d’Aragon (1344 - 1462)....................................................................................................86
du palais à la caserne (in XVe-XVIIe siècles) .............................................................................................................86
La caserne du XVIIe au milieu du XXe siècle ...............................................................................................................88
La redécouverte du palais royal ......................................................................................................................................88
élévations des façades du Palais des rois de Majorque : dossier des relevés réalisés par Agnès Marin (Hadès).........89
Le programme architectural : un palais pour vivre et gouverner ....................................................................................115
Francesca Español
Origine et chronologie du projet .......................................................................................................................................115
Les pièces du palais de Perpignan dans les documents médiévaux ................................................................................118
Les espaces du pouvoir et de son administration ............................................................................................................123
L’espace représentatif du palais : la salle de Majorque .....................................................................................................126
Le patio central .....................................................................................................................................................................129
Le cadre de la vie quotidienne ...........................................................................................................................................130
paradís et paradisos ...............................................................................................................................................................131
épilogue ................................................................................................................................................................................132
14
LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn
des pierres pour construire. Mise en scène monumentale des roches et de leurs couleurs
au château royal de Perpignan ...........................................................................................................................................135
Michel Martzluff, Pierre Giresse et Aymat Catafau
Le témoignage des marques lapidaires ..............................................................................................................................136
Les roches monumentales brochées ou ciselées ...............................................................................................................142
La « pierre du lac » pour un « palais blanc » ...............................................................................................................142
Gris, bruns ou beiges, les matériaux siliceux choisis pour leur solidité ....................................................................144
Noir, bleu, blanc ou rouge : le passage obligé par les calcaires de Baixas ................................................................147
Le rouge et le blanc : jeu en trompe-l’œil des marbres polis sur la chapelle haute ........................................................161
des artiices préalables dans le plan .............................................................................................................................161
Les remaniements peu déstructurants imputables aux restaurations .....................................................................163
Les détails architecturaux signiicatifs .........................................................................................................................165
Un choix judicieux des matériaux de prestige et un art certain d’utiliser les restes ................................................166
L’adjonction problématique des fenêtres de la chapelle Sainte-Croix ......................................................................178
Une inluence majorquine tardive au « donjon de la citadelle » : le portail F5..............................................................181
Conclusion ............................................................................................................................................................................184
du galet à la brique au château royal de Perpignan : les roches du gros œuvre dans leur lit de carrière ......................185
Michel Martzluff, Aymat Catafau, Pierre Giresse
Les diférentes générations de galets utilisés dans les murs médiévaux à Perpignan ....................................................186
Résultats des tests sur le bâti médiéval de Perpignan (1270-1330) ...............................................................................192
Les remparts de la ville ..................................................................................................................................................194
Annexes.................................................................................................................................................................................210
Les pierres et les matériaux de construction du Palais des rois de Majorque.
Les sources géologiques et leur choix.................................................................................................................................211
Pierre Giresse, Michel Martzluff, Aymat Catafau
Introduction .........................................................................................................................................................................211
Aperçu de la géologie régionale des environs de Perpignan ............................................................................................212
Méthodes d’étude et de prélèvement..................................................................................................................................215
Les matériaux du gros-œuvre .............................................................................................................................................215
Les galets et les briques des premiers grands murs ....................................................................................................215
Les pierres de construction : les grès siliceux ..............................................................................................................217
Les pierres de construction : les calcaires urgoniens et les brèches de Baixas .........................................................222
Les cargneules de Crest petit et de Les Fonts................................................................................................................228
Les pierres ornementales de prestige de la cour d’honneur.............................................................................................233
Les calcaires de Sigean ..................................................................................................................................................233
Les calcaires coquilliers (molasses) du Palais des rois de Majorque .........................................................................237
Les marbres de Villefranche et de Céret du portail d’entrée de la chapelle haute ...................................................240
En guise de conclusions .......................................................................................................................................................245
Remerciements .....................................................................................................................................................................247
Table des matières
Chapelles palatines : succès d’un type architectural (XIIIe-XIVe s.) .............................................................................249
dany Sandron
Remarques sur la place du décor végétal dans le Palais des rois de Majorque
à travers les vitraux, les peintures et les sculptures ...........................................................................................................259
Marie-Pasquine Subes
Les représentations de végétaux stylisés ............................................................................................................................259
Les végétaux naturalistes du Palais des rois de Majorque ..............................................................................................261
Le lien étroit entre le décor mural peint de la chapelle et son décor sculpté ...........................................................262
Les parentés étroites entre les décors végétaux naturalistes du palais de Perpignan et ceux de Majorque ..........263
Les origines de ce déploiement du végétal naturaliste ....................................................................................................265
La place de l’enluminure et sa contribution pour la datation de ce décor végétal naturaliste ......................................267
Les arts pictòriques al Palau dels reis de Mallorca. Primeres evidències i interrogants en temps del gòtic......................269
Rosa Alcoy Pedrós
La imatge global del Palau : pintures d’exterior ...............................................................................................................274
Programes i color als interiors: les pintures de les capelles..............................................................................................274
Ficcions arquitectòniques del gòtic radiant: vitralls reals i facticis ...........................................................................276
decoracions cal·ligràiques i geomètriques .................................................................................................................281
El mobiliari pintat i el retaule de la santa Creu de Ferrer Bassa .....................................................................................284
Altres decoracions a la Capella de la Magdalena ..............................................................................................................286
Les pintures de l’enteixinat de la lògia de la reina .............................................................................................................289
Indicis sobre la pintura i les arts del color en altres estances del Palau ..........................................................................293
Le palais royal de Perpignan : un édiice exceptionnel parmi les palais des XIIIe et XIVe siècles
en Europe occidentale .........................................................................................................................................................295
Jean Mesqui
L’enveloppe du palais : l’enceinte lanquée de tours rectangulaires .................................................................................297
L’enceinte défensive ........................................................................................................................................................297
La chapelle-tour maîtresse ............................................................................................................................................299
L’organisation des bâtiments...............................................................................................................................................301
Une œuvre empreinte de spiritualité............................................................................................................................301
Les autres châteaux-palais de Jacques II de Majorque ...............................................................................................306
Perpignan et Paris : ressemblances et diférences .......................................................................................................308
Les palais des rois de Majorque et quelques palais européens neufs contemporains .................................................... 309
Les residències dels reis a Mallorca ....................................................................................................................................313
Joan domenge
Un palau al cor de l’illa (Sineu) i un altre al llevant (Manacor) ......................................................................................318
Bellver, un original i senyorívol castell amb belles vistes ..................................................................................................323
15
16
LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn
Clermont-Chloumoutzi. Le château-palais des princes francs d’Achaïe .......................................................................337
démétrios Athanasoulis
Les premières phases de la construction du château .......................................................................................................339
Le château transformé en logis princier.............................................................................................................................341
La basse-cour ..................................................................................................................................................................341
Le noyau hexagonal - les espaces .................................................................................................................................343
éléments d’architecture .......................................................................................................................................................350
éléments morphologiques et constructifs .........................................................................................................................352
datation ................................................................................................................................................................................354
Le caractère du château de Clermont
et sa place dans le cadre des fortiications médiévales péloponnésiennes et méditerranéennes ..................................355
Clermont jusqu’à nos jours .................................................................................................................................................356
Cinquante ans d’archéologie au Palais des rois de Majorque ..........................................................................................359
Olivier Passarrius
Histoire des fouilles archéologiques au Palais des rois de Majorque .............................................................................359
La grande citerne et son alimentation en eau ...................................................................................................................369
Le réseau hydraulique de la première phase ................................................................................................................375
Le réseau hydraulique et les puits de décantation de la seconde phase ....................................................................377
Le réseau hydraulique de la troisième phase ...............................................................................................................379
L’évacuation des eaux usées et les égouts ...........................................................................................................................381
Le puits de Sainte-Florentine dans la cour de la reine .....................................................................................................385
Les silos de la cour d’honneur et du vestibule ..................................................................................................................388
Les niveaux de circulation de la cour et les espaces pavés ................................................................................................390
L’aménagement des jardins ouest et le rempart de la citadelle ........................................................................................393
Les occupations préhistoriques du puig del Rey (Palais des rois de Majorque) ............................................................407
Valérie Porra-Kuteni
Le foyer à pierres chaufées (PRM10 – 3024) .................................................................................................................407
description .....................................................................................................................................................................407
Le mobilier ......................................................................................................................................................................410
La datation .....................................................................................................................................................................410
Essai d’interprétation.....................................................................................................................................................410
Le contexte chronologique local ...................................................................................................................................411
Quelques exemples de foyers de pierres chaufées .....................................................................................................412
Conclusion ...........................................................................................................................................................................413
La fosse silo (PRM10 - 3001) ............................................................................................................................................414
description et interprétation .......................................................................................................................................414
Les éléments de construction........................................................................................................................................414
Les éléments végétaux....................................................................................................................................................415
Le mobilier céramique ..................................................................................................................................................415
Les éléments de chronologie ou de datation ..............................................................................................................416
Le contexte chronologique local ...................................................................................................................................417
Essai d’interprétation.....................................................................................................................................................418
Conclusions ..........................................................................................................................................................................419
Table des matières
La citadelle de Perpignan, genèse et évolution (1465-1642) ..........................................................................................421
Lucien Bayrou
La période française (1462-1493)......................................................................................................................................422
L’histoire..........................................................................................................................................................................422
L’œuvre de Louis XI ......................................................................................................................................................422
L’architecture ..................................................................................................................................................................423
Les vestiges......................................................................................................................................................................425
La période espagnole (1493-1642) ....................................................................................................................................426
Les Rois Catholiques ....................................................................................................................................................426
L’œuvre des Rois Catholiques .......................................................................................................................................427
Charles Quint et Philippe II.........................................................................................................................................428
L’œuvre de Charles Quint .............................................................................................................................................429
L’architecture ..................................................................................................................................................................432
Philippe II .......................................................................................................................................................................432
La poursuite des travaux, in XVIe-début XVIIe siècles............................................................................................436
L’architecture et quelques remarques techniques .......................................................................................................437
La porte principale .........................................................................................................................................................440
de la citadelle et de la ville ............................................................................................................................................441
Les casernes ....................................................................................................................................................................442
Annexes.................................................................................................................................................................................444
Mise en défense du Palais des rois de Majorque, 1465 ....................................................................................................447
Lucien Bayrou
Le document.........................................................................................................................................................................447
Analyse ..................................................................................................................................................................................449
Les témoins ...........................................................................................................................................................................449
Le personnel .........................................................................................................................................................................450
du 13 décembre 1464 au 20 avril 1465 ......................................................................................................................450
du 28 avril au 13 juillet (jusqu’au 6 décembre) 1465................................................................................................450
Les matériaux .......................................................................................................................................................................451
de la pierre .....................................................................................................................................................................451
Terre cuite : du cayrou ...................................................................................................................................................451
des tuyaux ......................................................................................................................................................................451
de la chaux .....................................................................................................................................................................452
de l’absence de sable, d’eau et autre .............................................................................................................................453
du bois : du bois d’œuvre ..............................................................................................................................................453
du bois ouvré .................................................................................................................................................................453
du bois de chêne ............................................................................................................................................................453
Les fournisseurs..............................................................................................................................................................453
du métal .........................................................................................................................................................................454
de l’outillage ...................................................................................................................................................................454
des travaux précis ..........................................................................................................................................................454
Les dépenses ...................................................................................................................................................................455
Essai de calendrier des travaux ...........................................................................................................................................455
Conclusion ............................................................................................................................................................................457
Annexes.................................................................................................................................................................................458
17
18
LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn
des pierres pour détruire. Boulets en marbre, pierres à fusil et autres roches à usage militaire
du Palais des rois de Majorque (1375-1840)....................................................................................................................473
Michel Martzluff, Aymat Catafau, Pierre Giresse
Un témoignage sur la in des temps médiévaux en Roussillon : les boulets en pierre ..................................................473
Nature des roches et typologie .....................................................................................................................................474
Contexte et interprétation.............................................................................................................................................477
Pierres à fusil et à briquet d’époque moderne et contemporaine ....................................................................................489
Analyse typologique ......................................................................................................................................................489
Les pierres à briquet ......................................................................................................................................................494
Commentaire ..................................................................................................................................................................495
Conclusion ............................................................................................................................................................................496
Annexes.................................................................................................................................................................................499
À propos d’une inscription igurant sur le côté sud de la chapelle haute du palais.......................................................519
Marie Grau
La restauration du Palais des rois de Majorque, 1943-1960...........................................................................................523
Olivier Poisson
Naissance d’un projet ..........................................................................................................................................................524
La restauration du palais .....................................................................................................................................................530
Le nouvel accès .....................................................................................................................................................................535
Bibliographie ........................................................................................................................................................................541
Les pierres et les matériaux de construction
du Palais des rois de Majorque.
Les sources géologiques et leur choix
Pierre Giresse, Michel Martzluff, Aymat Catafau
InTrodUcTIon
L’histoire du Palais des rois de Majorque traverse les
huit derniers siècles qui furent riches en changements
politiques et en conlits de toute nature. Le bâtiment
tel qu’on peut le contempler aujourd’hui peut inspirer
une première impression d’unité liée pour partie à ses
imposants remparts extérieurs en briques rouges. Mais
l’édiice du palais en lui-même, et notamment sa prestigieuse cour d’honneur, témoignent de la juxtaposition
de plusieurs styles architecturaux qui jalonnent plusieurs
étapes historiques de l’extension de la demeure, puis de
la forteresse ou encore des nécessités de restaurations
conséquentes des déprédations des guerres, des séismes
ou simplement du temps. Ainsi certaines façades proposent une succession assez imbriquée d’aménagements
diachroniques que les historiens s’eforcent de commenter, voire d’expliquer (cf. cet ouvrage).
devant la complexité des successions de pouvoirs politiques qui ont régné sur ce palais, on serait a priori enclin
à envisager une multiplicité d’origines des matériaux qui
auraient été mis en œuvre au fur et à mesure de l’histoire
de la construction. Notamment, les règnes des rois de
Majorque et des rois d’Aragon et les limites changeantes
de leur territoire domanial auraient pu donner prétexte
à des importations plus ou moins exotiques à partir de
carrières de pierres de taille par ailleurs largement mises
à contribution pour l’édiication des monuments religieux
ou séculiers les plus prestigieux des grandes capitales
comme Barcelone et Palma de Majorque. Or cette étude
conduite par un groupe pluridisciplinaire a montré avec
une précision souvent probante que les constructeurs
s’étaient principalement approvisionnés dans les limites
géographiques assez étroites d’un périmètre ne concernant que des secteurs proches des départements des
Pyrénées-Orientales et de l’Aude. Au-delà des limites territoriales imposées par les suzerainetés des états ou par
les conlits armés, il semblerait qu’un certain pragmatisme
économique ou encore des contraintes politiques territoriales aient gouverné le choix des matières premières par
les architectes successifs. L’expérience acquise par certains
d’entre eux lors de leurs œuvres antérieures (cathédrales
de Narbonne et de Palma de Majorque notamment) a pu
apporter les arguments déterminants de leur décision. À
cet égard, cette étude a permis de constater qu’une importation de matériaux d’origine lointaine qui pouvait être
proposée en premier postulat des pistes de recherche, non
seulement ne s’est pas trouvée vériiée, mais qu’à l’inverse,
certaines pierres ornementales des Pyrénées-Orientales,
comme les marbres de Céret et de Villefranche-deConlent dont la noblesse étaient fort appréciée, irent
l’objet d’une exportation jusqu’à Palma de Majorque.
212
LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn
Les formations géologiques où les matériaux ont été
prélevés, leur nature, leur qualité, esthétique, mais aussi
mécanique, s’inscrivent dans la longue histoire géologique régionale rythmée principalement par la succession
des grands cycles orogéniques calédonien (phase sarde),
hercynien et alpin dont on trouve les témoins dans une
périphérie assez proche du site de la ville de Perpignan.
Ce sera donc dans la perspective d’une histoire géologique régionale que seront présentés les matériaux mis
en œuvre pendant la construction du Palais des rois de
Majorque. Cependant, dans les limites de cet exposé,
cette histoire ne sera rappelée que succinctement car
l’accent sera mis principalement sur les faciès des roches
et leurs caractéristiques pétrographiques autorisant un
choix parmi plusieurs origines possibles et ce chaque fois
que le doute apparaissait (et parfois, il apparaît encore...).
Les cas les plus litigieux feront l’objet de comparaisons
rapides tendant à expliquer les arguments de la conclusion ou... les motifs du doute.
d’autres rédactions (Martzluf et al., cet ouvrage) auront pour argument de situer les étapes de l’édiication du
Palais des rois de Majorque dans leur cadre architectural
et historique. Elles s’attacheront principalement à documenter, voire à retrouver les carrières initialement mises
en œuvre ou à défaut leur emplacement le plus probable
pour aboutir aux usages architecturaux ou ornementaux
observés in situ au sein du palais.
dans le cadre de cette étude associée, ce sont donc les
caractères pétrographiques, voire stratigraphiques les
plus distinctifs des roches utilisées qui seront déinis
surtout aux échelles de la macro et de la micro observation. Les observations partiront du contexte structural
ou stratigraphique des aleurements tels qu’ils sont distingués et analysés dans les diférentes cartes géologiques
au 1/50 000. dans plusieurs cas favorables, il sera possible de confronter directement ces analyses avec celles
réalisées sur plusieurs des pierres ou des matériaux du
monument lui-même ; cette démarche ne pouvait toutefois être systématique, car en fonction du respect dû
au monument, elle a été restreinte aux opportunités de
récupération directe ou indirecte de certains échantillons
représentatifs.
1. APerçU de LA géoLogIe régIonALe
des envIrons de PerPIgnAn
Cette recherche a permis de circonscrire, à défaut de
désigner avec toute la précision espérée, la majorité des
ressources en matériaux de construction du Palais des
rois de Majorque dans un périmètre géographique assez restreint autour de Perpignan, bien qu’il transgresse
parfois les limites du département des Pyrénées-Orientales. Vers le sud, le point le plus distant correspond au
Boulou, soit à environ 20 km de Perpignan. Vers l’ouest
ou le nord-ouest, les points les plus éloignés seront ceux
de Calce (à 12 km) ou d’Estagel (à 18 km), mais si on
prend en compte les marbres ornementaux, on atteint
26 km pour Céret et 45 km pour Villefranche-deConlent. Vers le nord, c’est-à-dire dans le département
de l’Aude, les origines présumées sont plus éloignées
et localisées surtout aux alentours de Sigean (environ
50 km) ou vraisemblablement de Sainte-Lucie, au nord
de Port-la-Nouvelle (60 km). C’est dans ce cadre régional limité que nous présenterons quelques traits généraux de la géologie de cette partie orientale de la chaîne
pyrénéenne en insistant davantage sur les sites qui se
sont avérés plus spéciiquement concernés par cette
étude (ill. 1).
La chaîne des Pyrénées a pu être qualiiée d’édiice orogénique polycyclique dans la mesure où plusieurs cycles
orogéniques sont successivement intervenus sur l’emplacement actuel de cette chaîne. Ainsi plusieurs témoins
des cycles anté-hercyniens (phase sarde) et hercyniens
qui aleurent de manière discontinue ont été associés
aux plissements du dernier grand cycle orogénique alpin
(Guitard 1970). dans la partie la plus orientale des Pyrénées que nous avons ici à considérer, les formations hercyniennes associées à leur socle anciens aleurent assez
largement car plusieurs de leurs blocs profonds ont été
exhaussés vers la surface par une tectonique cassante
(block-faulting). On distingue classiquement dans les
Pyrénées françaises deux grandes entité structurales qui
sont séparées par un système de failles nord-pyrénéennes,
de direction généralement E-O : au nord, la zone nordpyrénéenne (unité externe) où des petits horsts hercyniens apparaissent dans une couverture mésozoïque très
plissée, et au sud, la zone axiale, dorsale majeure de la
chaîne (unité interne), où les formations hercyniennes
apparaissent en continuité.
Les pierres du palais
1 - Localisation des principaux sites géologiques d’approvisionnement en matériaux employés pour la construction du Palais des rois de Majorque.
dans les Pyrénées orientales, la zone nord-pyrénéenne
se poursuit vers le nord-est dans les Corbières (ill. 2). C’est
au cours de l’éocène que se mettent en place les unités chevauchantes nord-pyrénéennes et notamment la nappe des
Corbières. dans la partie nord-orientale des Pyrénées, la
zone pyrénéenne passe rapidement, mais sans discontinuité, d’une direction E-O à une direction NNE-SSO (notices des cartes géologiques de Rivesaltes et de Tuchan).
Les unités externes sont séparées des unités internes par le
chevauchement Vingrau-Combe de la Boutine, auquel succède vers le nord-est celui de Roquefort.
de ce schéma succinct, il ressort que plusieurs épisodes
de métamorphisme dont l’intensité croît avec la profondeur sont intervenus pendant ou après les paroxysmes
orogéniques. Ainsi les Pyrénées orientales ont été le
siège de nombreuses intrusions granitiques dites synorogéniques. Si ces granitoïdes ont été assez peu mis à
contribution comme sources de matériaux de construction du Palais des rois de Majorque, par contre, le métamorphisme de haute température et de basse pression
de la tectonique hercynienne a induit, notamment dans
les régions du Conlent et du Vallespir, la formation de
plusieurs marbres (rouges ou blancs) dont nous aurons
à reparler.
L’orogenèse alpine s’est développée de la in du Crétacé à l’éocène supérieur (durand-delga in Jafrezo et
al. 1977). Le schéma structural qui accompagne la carte
géologique de Rivesaltes situe le domaine des principales
carrières calcaires de pierre ornementale dans le synclinal
de l’Agly et au sud-est du front de chevauchement inicrétacé à tertiaire. Ce synclinal se compose de formations
charriées, principalement d’âge mésozoïque, qui déinissent, au nord-ouest de Rivesaltes, une surface plus ou
moins triangulaire dont la pointe est orientée vers l’ouest.
213
214
LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn
2 - Schéma structural complété d’après la feuille de Rivesaltes de la carte géologique au 1/50.000.
Le métamorphisme est ici lié aux événements thermiques
du milieu du Crétacé. Les mécaniques du charriage ont
provoqué, soit au voisinage de la faille nord-pyrénéenne,
soit en bordure du massif de l’Agly, la formation de nombreuses brèches monogéniques et polygéniques qui résultent vraisemblablement de plusieurs épisodes successifs. Il est indéniable que ces brèches, par leur diversité, par
leurs teintes contrastées ou par leur texture ont fortement
retenu l’attention des premiers bâtisseurs de Perpignan,
puis du Palais des rois de Majorque et des autres monuments perpignanais qui vont suivre, elles ont été choisies
préférentiellement à tous les autres calcaires massifs plus
ou moins marmorisés qui aleurent pourtant très largement dans les Corbières voisines.
Après le maximum de l’orogenèse alpine et la surrection des jeunes reliefs, l’érosion est active et contrôle
des accumulations de comblement qui furent parfois
ampliiées par des efondrements tardifs au pied des
talus. Ainsi cette tectonique post-orogénique induit un
afaissement local de la nappe des Corbières et aboutit
à la formation du fossé de faible profondeur de Narbonne-Sigean où se déposent, pendant l’Oligocène et
l’Aquitanien, des calcaires lacustres passant latéralement vers l’est à des molasses coquillières marines, deux
formations sédimentaires qui retiendront beaucoup
l’attention des architectes et des sculpteurs du Palais
des rois de Majorque. d’autres afaissements plus tardifs contrôlent la déinition de la dépression du Roussillon qui sera colmatée durant le Néogène par environ
2 000 mètres de sédiment de piedmont plus ou moins
grossier. Cette néotectonique est demeurée toujours
active pendant le Quaternaire où elle a participé en tout
dernier lieu à l’incision des vallées alluviales, notamment celle de la Têt.
Les pierres du palais
2. MéThodes d’éTUde eT de PréLèveMenT
L’observation des pierres et matériaux employés dans
la construction du palais a constitué la première étape
logique de la démarche. À défaut de possibilité de prélèvements directs pour l’étude des diférents faciès lithologiques, il nous a été possible d’accéder dans beaucoup de
cas à des échantillons sous forme de petits débris tombés au sol ou en bas des embrasures des baies, ou bien
trouvés dans des silos, ou encore à la faveur des travaux
de restauration pour ce qui concerne le dallage et les anciennes canalisations enterrées.
Plusieurs de ces matériaux sont suisamment connus
dans le cadre de la géologie régionale de Perpignan pour
que l’identiication de leur nature, voire de leur origine ne
soulève pas de diicultés. Quelquefois, la connaissance
historique de l’emplacement des carrières anciennes présumées nous a conduit à des observations sur site pour
une meilleure précision ou pour une éventuelle comparaison avec les pierres du bâti. d’autres fois, quand une
incertitude demeurait quant à l’origine précise, plusieurs
prélèvements de faciès semblables à ceux du palais ont
été réalisés sur le terrain ain d’essayer de déterminer la
source la plus probable. Ces prospections de terrain ont
été réalisées à l’aide des feuilles au 1/50 000e (Perpignan,
Rivesaltes, Leucate, Narbonne ou encore de Prades) de la
carte géologique de France.
Au laboratoire, les identiications et les comparaisons
ont été menées par observation microscopique en vue
externe de surface sciée et par examen au microscope
polarisant après confection de plaques minces. Plusieurs
échantillons ou sous-échantillons ont été broyés pour
analyse difractométrique aux rayons X (anticathode de
cobalt). dans le cas de certains calcaires, et plus particulièrement des calcaires marmoréens, il a été procédé
à une dissolution totale à l’acide chlorhydrique ain de
recueillir le faible résidu insoluble qui, à son tour, a été
étudié par difractométrie R. X ; cette approche permettant une caractérisation qui n’aurait pas été possible par
la seule étude globale de la roche.
3. Les MATérIAUx dU gros-œUvre
3.1. Les galets et les briques des premiers grands murs
À l’égal des sites de plusieurs grandes villes comme, par
exemple Toulouse, le sol et le sous-sol de Perpignan sont
dépourvus de roches permettant l’extraction et la confection de pierres de taille, qui auraient favorisé l’édiication
immédiate de grands monuments pérennes. Par défaut,
les maçonneries, d’abord de galets, puis de galets et de
briques, composent pour l’essentiel le premier gros œuvre
de l’édiice du Palais des rois de Majorque. Ce sont deux
matériaux locaux peu coûteux de la construction traditionnelle en Roussillon.
Les alluvions quaternaires de la région ont l’avantage de
fournir quantité de gros galets de quelques décimètres de
diamètre qui furent employés dès l’époque romaine pour
la construction de certaines bâtisses de Ruscino. Une des
caractéristiques de l’architecture du Roussillon fut, dès
le départ, l’alternance dans l’emploi des briques rouges
et des gros galets alluviaux. Cette maçonnerie mixte de
galets et de briques a été systématiquement masquée par
un enduit qui montre que l’efet esthétique n’était pas
celui recherché en premier lieu, ces parements n’étaient
pas destinés à être admirés (ill. 3a).
Le site choisi correspondait à un relief initialement boisé, le puig del Rey culminant vers 62 m d’altitude, soit à une
vingtaine de mètres au-dessus de la cité de Perpignan tout
en étant très proche de celle-ci. On se trouvait ainsi sur
un point dominant unique autour de la cité en expansion,
« lieu privilégié à la fois d’airmation du pouvoir sur la ville
et d’éventuel retrait défensif » (Marin 2007).
3.1.1. Les galets
Le relief choisi pour la construction correspond à une
butte témoin de Pliocène sableux ou caillouteux associé aux terrasses les plus anciennes de la Têt. L’argument
morphologique qui a été certainement déterminant dans
le premier choix du site a pu s’accompagner assez rapidement de la commodité de gravières à galets pratiquement
sur place qui ont pu être mises à proit. Le relief sur lequel le palais a été édiié se situe à une altitude de l’ordre
d’environ 40 m au-dessus du cours actuel de la Têt qui est
compatible avec celle des nappes alluviales les plus haut
perchées et les plus anciennes des terrasses pléistocènes
de la carte géologique de Perpignan (Clauzon et al. 1989).
215
216
LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn
3 - a. Jour quadrangulaire en briques recoupé par l’escalier conduisant de l’entresol à
la galerie de la reine. Cette ouverture est typique d’une phase primitive de construction sans que l’on sache si les briques de grande dimension étaient apparentes ou si
l’ensemble était recouvert d’un enduit. b. Plus haut, les briques d’un module courant
encore utilisé au XVIe siècle (20 x 40 x 5 cm) forment des lits (cairos), séparant les
bandes d’arase formées de galets parfois disposés en épis simple ou double. Un
premier examen de ces cailloux roulés dans les parties les moins remaniées du bâti
montre une bonne proportion de galets de quartz, de quartzites et de cornéennes
patinés, très probablement issus des très vieilles terrasses quaternaires qui entouraient alors le Puig del Rey. À cette provenance immédiate s’ajoute une part notable
de galets de quartz non patinés, mais aussi de gneiss et de granites, roches issues
du Canigou que l’érosion chimique a épargné uniquement sur les terrasses plus
récentes du plan de Thuir (cl. Agnès Marin 2007).
Les galets de ces nappes sont souvent réputés comme partiellement altérés notamment vers le toit des formations
et surtout quand leurs roches sont riches en minéraux
ferro-magnésiens. Ces galets ont pu être l’objet d’une sélection sur place en termes de calibre, mais aussi de dureté ;
en conséquence, les murs du palais ofrent sans doute un
spectre lithologique qui ne relèterait qu’approximativement celui de l’alluvion initialement découverte à l’aleurement. Les galets bâtis en épis mesurent de 10 à 30 cm
de diamètre, mais un calibre de 10 à 15 cm est le plus fréquent (Pouthoumis 2007b) (ill. 3b). Ils sont toujours très
émoussés et montrent une composition caractéristique des
apports grossiers de la Têt alimentés par les vieux massifs
hercyniens de son arrière-pays puisqu’on y trouve surtout
des gneiss à microclines et plagioclases (dont en particulier
les faciès œillés du Vallespir et du lanc sud du Canigou),
des quartzites de teintes variées (plus rarement de quartz
iloniens blancs) et quelques granite assez rares (Martzluf
et al dans cet ouvrage). des galets gris bleuté ou gris très
sombre correspondraient soit à des phtanites, soit à des
lydiennes, roches plus habituelles des transports de grande
crue de l’Agly. Quelques rares schistes, enin, pourraient
correspondre à des épandages mixtes, peut-être plus jeunes
associant localement les contributions de la Têt et du Réart.
Par contre, on ne trouve quasiment pas de galets ou de blocs
quartzitiques à surfaces émoussées par le vent (dreikanter)
comme ceux que l’on rencontre en haut de la terrasse voisine de Ruscino et qui sont la signature d’une empreinte
paléoclimatique plus ancienne, peut-être ini-pliocène.
Les murs de galets composent l’essentiel des murailles
du rez-de-chaussée. B. Pouthoumis (2007b) note que
les assises de réglage en briques ne sont introduites que
progressivement à partir du premier étage du palais, cette
évolution verticale obéissant à une évolution historique
de l’architecture, mais aussi peut-être à un certain tarissement de la ressource la plus proche en galets calibrés,
l’épaisseur des nappes alluviales étant généralement inférieure à 5 m.
3.1.2. Les briques
Les argiles du Pliocène ont été autrefois exploitées sur
la commune de Perpignan dans le quartier de Mailloles
pour fabriquer briques et tuiles. Cependant la nature
trop quartzeuse de ces formations n’est pas compatible
avec les normes d’une exploitation moderne (Clauzon et
al. 1989).
Les briques fabriquées avec les sables argileux des alluvions quaternaires apportées par la Têt ont vu leur emploi perdurer sans réelle modiication dans la construction locale depuis l’Antiquité jusqu’à la in du XXe siècle.
Les dépôts alluviaux quaternaires des lancs et surtout des fonds d’anciens méandres de la vallée de la Têt
Les pierres du palais
a
a
4 - Exemple d’emploi des grès siliceux de Mollars ou grès du Boulou dans l’architecture. a. Porte de l’aile orientale donnant sur la cour d’honneur. Le même modèle de
porte se répète dans la brèche orientale de Baixas ; b. détail de la porte sur la voûte,
avec son signe lapidaire.
5 - a. Escalier en grès du Boulou donnant accès au palais blanc, salle du trône à
l’époque des rois de Majorque ; b. détail avec signes lapidaires.
peuvent proposer des « marnières » d’où était extraite la
matière première même si celle-ci est trop souvent assez
pauvre en fraction argileuse. Ainsi, l’atelier de potiers
antiques Nivalis, au « Petit-Clos » à l’ouest de Perpignan
(in 1er siècle/2e siècle de notre ère) s’approvisionnait à
partir des accumulations de sols hydromorphes (type
gley) de marécages temporaires alimentés par les crues
exceptionnelles de la Têt débordant de sa plaine alluviale
(Giresse 2010). Ces dépôts de décantation en eau calme
étaient seuls susceptibles de fournir des teneurs relativement satisfaisantes en matière argileuse.
et les dalles de la cour d’honneur (ill. 4 et 5). L’usage de
ces mêmes grès miocènes continentaux du Boulou pour
la fabrication des meules à grain est un fait bien attesté (Martzluf et al. 2008), mais les études initiales de
depéret en 1912 rapportées par Gaudant (2001) font
déjà allusion à des « grès à pavés », un autre usage que
nous avons été conduit à vériier en premier lieu dans les
dallages de la cour d’honneur du palais. Cependant, un
autre grès siliceux également d’âge miocène, mais marin
celui-ci, compose la grande colline de Montjuich, au sud
de Barcelone, et a fourni une pierre de taille encore plus
remarquable qui est à la base de la majeure partie de la
construction de la grande capitale catalane. Le développement et le rôle des carrières de Montjuich se situent à
l’évidence à une échelle considérablement plus importante que celle du Boulou, leur relative proximité de Perpignan et surtout la suzeraineté commune qu’ont longtemps connue les deux cités nous conduira logiquement
à une étude pétrographique comparée des deux matériaux ain de bien vériier l’origine des grès du palais.
3.2. Les pierres de construction : les grès siliceux
3.2.1 Les grès siliceux du Boulou
Il s’agit des grès à ciment siliceux des carrières de Moulas dont les qualités de résistance mécanique et chimique
assez remarquables ont été utilisées pour l’appareil de
plusieurs parties de la construction première du palais,
notamment les escalier, les murs et les linteaux de porte
217
218
LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn
3.2.2. Les grès siliceux des dalles de la cour d’honneur et
des carrières de Molars
En fonction d’évidentes facilités de prélèvements, cette
étude pétrographique a concerné principalement le grès
qui compose le dallage de la cour d’honneur (en cours
de réfection au moment du début de l’étude). Il s’agit de
dalles carrées ou rectangulaires, de plusieurs centimètres
d’épaisseur et composées de grès dont le faciès varie selon
le grain allant du moyen au grossier, ou selon la pigmentation : gris clair, gris foncé, rose pâle ou rose ocre. Toutefois, un examen plus attentif permet de se rendre compte
que ces grès présentent beaucoup de caractères lithologiques communs autorisant à les considérer comme provenant d’une même formation sédimentaire. Le caractère
majeur de ces grès qui a prévalu dans leur choix comme
matériau de construction, à la fois ornemental et utilitaire,
a trait à une cimentation siliceuse plus ou moins complètement développée qui leur confère leur relative dureté et
leur aptitude à la taille. Il s’agit des grès à ciment siliceux
des carrières de Molars (Moleres ou Moulas pour certains
auteurs), près du Boulou (Pyrénées-Orientales). Ces dépôts ont été initialement étudiés par depéret (1912) qui,
dans un premier temps, leur avait attribué un âge éocène.
Ce sont des formations luviatiles et torrentielles provenant du démantèlement des granites, des micaschistes et
des chloritoschistes du bassin amont (Autran et al. 1963 ;
Gourinard 1971 ; carte géologique au 1/80 000 de Céret)
qui ont été mises en place dans un environnement tropical chaud et humide. La présence de restes fossiles de la
perche du Nil a permis une datation du Miocène (Gaudant 1999). Parallèlement, ces grès, dits « grès à pavés »,
ont été exploités assez communément pendant l’Antiquité
tardive et le Moyen Âge, notamment pour la fabrication
des meules à destination des moulins à eau de la région
(Martzluf et al. 2008).
Accessoirement, certaines dalles de la cour d’honneur
ont été façonnées dans un granite gris clair à deux micas.
En difractométrie R.X, on observe la double présence de
quartz de basse température et de quartz de haute température associés aux feldspaths plagioclases, à l’orthose
et à de faibles quantités de muscovite. Il s’agit de l’un des
types pétrographiques assez commun dans les massifs de
granitoïdes intrusifs hercyniens de la région des Albères
d’où ils proviennent vraisemblablement.
Nous avons procédé à l’étude pétrographique de six
échantillons variés de ces dalles gréseuses ainsi que d’un
échantillon de grès de même origine traversé par une
veine siliceuse. Ces grès sont connus à l’aleurement dans
les carrières de Molars sous forme d’une alternance de
plaquettes décimétriques de grès gris ins généralement
bien conservés et de grès ocres plus grossiers et plus riches
en clastes schisteux. C’est à partir de ces derniers que le
fer des octaèdres des feuillets de chlorite (ou de biotite)
a difusé à l’état ferrique pour venir colorer en ocre ou en
rouge partie ou totalité de la roche encaissante. Cette pigmentation diagénétique est particulièrement prononcée
à l’interface entre les plaquettes, dans les lits les plus grossiers et, de manière générale, à la périphérie des clastes
microschisteux les plus gros (4 à 8 mm de diamètre).
Les grains
En fonction de leur position verticale dans les séquences
granoclassées des accumulations paléodeltaïques ou
des cônes torrentiels, les grains du grès peuvent être de
dimension moyenne (médiane entre 300 et 500 µm) ou
plus grossière (médianes de 1 à 2 mm), tous les cas intermédiaires étant représentés. Ces grains se composent :
- de quartz non usés, généralement bien triés ;
- de feldspaths potassiques (orthose ou microcline à
macles polysynthétiques quadrillées) souvent dégradés,
avec une surface plus ou moins sériticisée ou saussuritisée ; plusieurs fois, des associations de feldspaths sodiques et potassiques (perthites) ont pu être observées ;
- de clastes schisteux émoussés qui s’avèrent être plus
abondants dans les grès les plus grossiers où ils atteignent
plus de 5 mm de diamètre. Ces clastes sont assez fortement altérés et correspondent à des compositions initiales assez variées : micaschistes feldspathiques, micaschistes à deux micas et surtout chloritoschistes.
L’analyse difractométrique des rayons X indique
toujours une très forte dominance des quartz qui sont
associés aux feldspaths potassiques dans le cas des grès
moyens de teinte grise et surtout aux feldspaths calcosodiques que l’on reconnaît au microscope en inclusion
dans certains débris de micaschistes. La chlorite peut
être détectée exclusivement dans les grès grossiers qui
sont riches en inclusions sombres de chloritoschistes. Ce
sont ces mêmes grès grossiers qui peuvent être teintés en
rose pâle ou en ocre rouge par le fer ferrique libéré par
les feuillets octaédriques des chlorites. Ce fer ferrique a
conduit à des précipitations très localisées de petits amas
ou de micronodules, parfois hérissés d’aiguilles (faciès
Les pierres du palais
6 - Grès de Mollars. a. lumière naturelle : premières étapes de la cimentation siliceuse exprimée par de nombreux bothryoïdes d’opale (b) croissant sur les
grains de quartz détritiques ; b. lumière naturelle, l’accrétion du ciment devenu quartzeux est limité par des plans géométriques de croissance (p), les globules
d’oxydes de fer (go) formés en diagenèse tardive remplissent les pores de certains grains de feldspaths ; c. lumière polarisée, des ourlets successifs de lits
quartzeux se déposent autour des quartz détritiques ; d. remplissage d’une issure, après le dépôt de couches successives de petits grains quartzeux, des
sphérulites de calcédoine se développent bilatéralement, en section les éventails ibreux présentent une extinction roulante caractéristique, et une dernière
précipitation de petits cristaux achève le colmatage.
en oursins) ou globuleux (ill. 6b) ou encore de ilaments
(faciès en neurone) à la surface des débris de chloritoschistes ou à la lisière des feldspaths. Ces amas orange vif
ou rouge brique, vraisemblablement goethitiques, s’observent parfois à l’œil nu en remplissage de microcavités
supericielles du grès. Mais leur masse est cependant
insuisante pour être perceptible aux rayons X.
Les ciments siliceux
dans certains grès, la cimentation siliceuse est encore
débutante : elle s’exprime sous la forme de microsphéroïdes ou de petits bothryoïdes de croissance de la silice
de quelques dizaines de microns (ill. 6a). En lumière
polarisée, ces petits amas sont isotropes et composés encore vraisemblablement d’opale. À un stade plus avancé
de la cimentation, un nourrissage quartzeux épitaxial
se développe et est limité par des plans de croissance
(ill. 6b). dans d’autres grès, les petits cristaux de quartz
du ciment dessinent un ou plusieurs ourlets de 50 µm
autour du grain de quartz détritique (ill. 6c). Enin, les
quartz détritiques peuvent être presque jointifs et séparés par un liseré pélitique où sont inclus quelques cristallites quartzeux. Quelques cavités renferment un ciment
quartzeux microcristallin alors que d’autres sont encore
béantes. C’est seulement dans ces cas de cimentation la
plus avancée que les issures béantes peuvent être remplies de sphérules de calcédonite (ill. 6d).
dans d’autres grès, le ciment siliceux se compose de
sortes de franges microquartzeuses de 50 à 300 µm
autour des grains de quartz. On note ici aussi des remplissages plus ou moins complets des microcavités par de
très petits cristaux de quartz.
Enin,mais rarement,la cimentation siliceuse a été achevée,
elle remplit à peu près totalement les vides. des éventails de
ibres calcédonieuses se sont développés dans une partie des
cavités ou en remplissage de issures pluri-millimétriques.
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220
LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn
Plusieurs textures se superposent alors dans un ordre d’accumulation bien caractéristique : petits grains de quartz,
ibres quartzeuses, grands éventails calcédonieux à extinction roulante, enin, l’obturation est achevée par des petits
cristaux de quartz ; la issure laisse alors réfracter la lumière sur toute son épaisseur. Ces veines siliciiées peuvent
faire un léger relief à la surface de certaines dalles. Ainsi
certaines des dalles de grès sont très siliciiées et expriment
une résonance caractéristique quand elles sont choquées
par le marteau.
Le champ poral
Il est généralement plus développé dans les grès à grains
grossiers, mais son développement peu s’exprimer avec
des textures de grains assez variées. dans un environnement de plaine deltaïque où les chenaux charriaient
les matériaux grossiers, la matière première siliceuse est
issue très vraisemblablement des spicules d’éponges des
eaux marécageuses voisines, même si les vestiges de ces
spicules très labiles n’ont pas été retrouvés dans le sédiment. Les solutions de la diagenèse siliceuse ont largement percolé dans ces dépôts, mais la cimentation est
inégale : dans certains grès, les grains sont presque jointifs, dans d’autres, le ciment siliceux se compose de sortes
de franges microquartzeuses autour des grains. Enin,
dans quelques cas, la cimentation siliceuse a été à peu
près totale dans une partie des cavités ou en remplissage
de issures pluri-millimétriques.
En conclusion, ces grès de Molars montrent des caractères pétrographiques assez variés dont vont résulter plusieurs propriétés géotechniques distinctes. Si la
cimentation siliceuse constitue le caractère commun et
original de ces grès, elle est inégalement exprimée. Seuls,
les niveaux les plus fortement siliciiés ont pu satisfaire
à la fabrication des meules de meunier (Martzluf et
al. 2008). Aux ins d’un usage moins exigeant, comme
celui de la fabrication de pavés, de dalles ou de bornes, il
est probable que les carriers n’ont dû procéder qu’à une
sélection très sommaire de leur matière première, voire à
aucune sélection.
Les grès les plus grossiers sont aussi les plus tendres
et les plus faciles à tailler car leur cimentation, parfois
inachevée, contrôle un champ poral important et, d’autre
part, les grains à faible dureté comme ceux des chloritoschistes, voire des feldspaths potassiques, sont à la fois
plus abondants et plus volumineux. du point de vue de
la pigmentation, source et puits du fer ferrique étant associés au sein de la même roche, ce sont les grès grossiers
qui sont les plus « rougis », car les plus riches en chloritoschistes. À l’inverse, les grès gris – qui ont donc conservé leur teinte originale – sont généralement à grains ins
et à porosité médiocre.
3.2.3. Les grès siliceux de Montjuich
Montjuich présente toutes les variantes granulométriques
d’une accumulation deltaïque miocène de près de 200 m
d’épaisseur allant du conglomérat aux vases en fonction
de la position dans les paléoenvironnements deltaïque et
marin. Au départ, ce sont des sédiments immatures avec
une importante quantité de feldspaths potassiques... avec
aussi beaucoup de débris de roches variées, on est parfois
proche de la déinition des grauwackes. Quatre unités
lithostratigraphiques ont été identiiées et analysées en
termes de successions marines contrôlées par l’eustatisme
(Parcerissa 2002) :
- Les grès de Morrot, à la base, sont composés de grès
grossiers, de conglomérats, puis vers le haut d’une succession de lamines ; la présence de mollusques, de restes de
plantes et de terriers permet d’identiier un environnement deltaïque à cheniers, puis de shoreface et foreshore
de plage.
- L’unité de Castell présente une succession composite
de grès silteux très fossilifères, de marnes de grès et de
conglomérats qui correspondent à des barres d’embouchures de front deltaïque progradant. Ce sont ces grès à
cimentation siliceuse qui ont été exploités comme pierre
de taille de la construction de la ville de Barcelone.
- L’unité de Miramar correspond à des sédiments vaseux
très fossilifères déposés en zone pro-deltaïque.
- L’unité de Mirador, enin, présente des granulométries
variables de dépôts proximaux de pro-delta.
La cimentation siliceuse des grès est ici un processus assez commun de la diagenèse qui a modiié la composition
originale du sédiment, c’est le cas notamment des grès de
Castell. Les feldspaths sont potassiques et peuvent s’altérer en illite et kaolinite. Feldspaths et carbonates peuvent
être dissous secondairement, la porosité s’en trouve augmentée. Le ciment peut se présenter sous forme de quartz
de taille petite ou moyenne en croissance épitaxiale,
plus rarement sous forme de calcédoine ou d’opale. Son
développement, alimenté par les dissolutions voisines,
vient très fortement diminuer la porosité de la roche et
Les pierres du palais
7 - Fragment de meule trouvé en remploi dans un puits, place des Poilus, à Perpignan (fouilles A. Pezin,
AFAN, Pezin 1995). La face de travail (en haut sur la vue) est creusée de cannelures crantées et striée
par un piquetage pour mordre sur le grain (Ø : 1,50 m environ, épaisseur de la partie conservée :
15 à 7 cm). L’autre face est gravée d’une croix complexe. Les grandes branches majeures ont une
section en U, les autres, peut-être rajoutées, sont creusées en V. Une partie du signe est efacée par
un poli qui a également usé les traces de pic liées au façonnage. Il s’agit d’une grande meule dite
« de Barcelone », postérieure au Moyen Âge d’après la stratigraphie et les dimensions, qui servait sans
doute à cet endroit le moulin alimenté par le ruisseau de « Les Canals », venu de Thuir.
aboutit souvent à la déinition de véritables grès-quartzites. La solution siliciiante a été au départ acidiiée par
l’oxydation de la pyrite marine : la calcite disparaît assez
rapidement, suivie par les feldspaths potassiques. Ces
grès marins perdent dès lors les marqueurs fossiles qui
permettraient d’airmer leur origine. On se trouve dans
un système thermodynamique de basse température en
milieu marin où la silice est fournie par la dissolution
des phases silicatées les plus instables. Il s’agit donc d’un
modèle très diférent de celui des Mollars où, sans intervention de l’eau de mer, la silice est fournie par les eaux de
ruissellement des versants ou éventuellement par la silice
biogène des éponges.
Les grès à opale sont assez mal cimentés et souvent
rougeâtres, ils sont composés de petites sphérulites
d’opale mesurant 20 à 30 microns associés à des sulfates
d’alumine et à de l’hématite. La majorité des carrières
sont localisées sur le versant NO du relief de Montjuich
et s’adressent aux grès de Castell. Pour la construction,
on a préféré utiliser essentiellement les grès siliciiés par
le quartz, mettant au rebut les grès carbonatés et les
grès opalifères. Les constructeurs barcelonais ont ainsi
pu sélectionner les pierres de la qualité optimale, privilège pratiquement inaccessible et vraisemblablement
non envisagé, par les constructeurs du Palais des rois
de Majorque, mais dont se soucieront, par contre, les
artisans tailleurs de meules à moudre le grain du Boulou. Quand, ultérieurement, quelques meules barcelonaises seront exportées jusqu’à Perpignan, leur qualité
exceptionnelle de véritable grès-quartzite permettra de
les distinguer facilement de celles issues des carrières de
Molars (ill. 7).
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LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn
8 - Comparaison avec les grès de Montjuich. Comparaison en vue externe des grès de Molars et de ceux de Montjuich. a. Les grès de Montjuich sont composés
de grains détritiques de quartz ayant conservé leur forme émoussée (é), la cimentation constituée par de petits quartz est plus ou moins inachevée et laisse
quelques pores encore béants (p) ; b. les grès de Montjuich s’apparentent souvent à des grès-quartzites où les cristaux quartzeux du ciment sont engrenés et
entourent des clastes de composition variée : feldspaths émoussés (fé), schistes (s) et quartz détritiques (qd), la porosité est pratiquement nulle. En lumière
polarisée, on peut ainsi distinguer en c un grès de Montjuich typique à ciment de quartz engrené autour d’un feldspath potassique en cours de séricitisation
(fs) et d’autres vestiges de feldspaths (vf ) et en d un grès in de Molars issu d’une embrasure de fenêtre du palais où les grains de quartz détritiques non usés
(nu) sont distinctement séparés les uns des autres et liés par une matrice siliceuse et silico-alumineuse.
En lame mince, les grès de Montjuich utilisés comme
pierres de taille se caractérisent, quelle que soit la dimension de leur grain, par une très forte cimentation siliceuse composée de cristaux xénomorphes qui viennent
mouler les diférents clastes détritiques et émoussés
(feldspaths, schistes ou quartz détritiques), aboutissant
ainsi à la disparition presque complète de la porosité de
la roche (ill. 8a, c). Les feldspaths potassiques sont fortement altérés, soit séricitisés soit saussuritisés (ill. 8c) ;
leur déstructuration est attestée aux R.X par des teneurs inférieures à 10 %, voire à 5 %, malgré le volume
important que ces minéraux occupent à l’échelle de la
roche entière. Ce ciment de cristaux quartzeux engrenés s’apparente à celui d’un véritable grès-quartzite, il
permet avec certitude d’identiier l’origine barcelonaise
d’une meule à grains découverte lors de fouilles récentes
(ill. 8c). Ce faciès contraste avec celui d’un éclat gréseux
issu d’une embrasure de fenêtre du palais où malgré la
inesse générale du grain, les petits quartz détritiques
ne sont pas jointifs, mais isolés et emballés dans une
matrice qui est plus silico-alumineuse que siliceuse
(ill. 8d).
3.3. Les pierres de construction : les calcaires urgoniens
et les brèches de Baixas
Ce fut par déinition et ce, pendant de nombreux
siècles, le premier matériau noble de construction de la
ville de Perpignan. Les pierres de taille extraites de ces
roches ont été largement employées dans la construction des premiers murs du Palais des rois de Majorque
comme dans ceux des édiices du couvent des dominicains, du Castillet et de l’Hôtel de Ville. dans le palais,
les pierres de taille extraites de ces roches composent
notamment les chaînages d’angle et les arcatures de
Les pierres du palais
9 - Vue générale de la brèche sédimentaire de Baixas, dite brèche orientale, dans la carrière Anglade. m : clastes de marbre blanc, cj : clastes de calcaire jurassique, s : clastes de
schistes paléozoïques, cc : ciment carbonaté et argileux issu des boues hémipélagiques déposées après le dépôt gravitaire, ce ciment n’est pas métamorphisé et ne peut être
poli. À noter que les brèches plus anciennement utilisées comme celles issues des pedreres de Sainte-Catherine ne renferment pas de clastes schisteux.
portes et de baies. Les brèches peuvent être observées
dans les arcatures des porches et les encadrements des
baies, les renforts et les bornes de protection à l’angle
des maisons anciennes de la ville. Elles sont communément constituées d’éléments anguleux noirs d’âge jurassique à albien qui sont pris dans une matrice plus claire
grise ou blanche, ou à l’inverse d’éléments de marbre
blanc emballés dans une matrice gris sombre (ill. 9).
Ce dernier faciès correspond à celui des pedreres de
Baixas, à côté de l’ermitage de Sainte-Catherine, mais
des carrières plus anciennes, contemporaines des bâtisseurs du palais, ont probablement été ouvertes dans
une proche périphérie. Plus tardivement, à partir du
XIXe siècle, une deuxième variété de brèche de Baixas,
commercialisée sous le nom de « brèche orientale », a
été utilisée : elle est davantage polygénique et renferme
notamment divers clastes schisteux remaniés du Paléozoïque inférieur (ill. 9, 10, 11a). Ses dalles décoratives
ont été utilisées spécialement par l’architecte StymPopper pour l’aménagement des escaliers de la nouvelle grande entrée monumentale du palais, elles proviennent de la carrière Anglade aujourd’hui intégrée
dans le site d’extraction Lafarge. Pour l’anecdote, cette
même brèche à schistes compose le monument d’entrée
de l’Université de Perpignan. Pour comparaison, les
deux faciès de brèche orientale, celui utilisé au Moyen
Âge et celui des restaurations récentes sont présentés
en illustration (ill. 11).
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224
LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn
10 - Pilier central de la cour d’honneur soutenant les voûtes en brèche de Baixas qui
portent la galerie orientale. On remarque que la fondation dégagée lors des récents
travaux de restauration et fouilles archéologiques est composée de gros blocs de
calcaire urgonien homogène de couleur gris foncé à noir.
11 - Vue de deux colonnes réalisées en brèche de Baixas exposées dans l’aile sud du
palais royal. Celle de gauche est un vestige médiéval où se voient les faciès utilisés
dans le bâti, l’un très clair, presque blanc en totalité, l’autre globalement plus gris
bleuâtre, simplement moucheté de blanc, voire très foncé à totalement gris bleuté.
À droite, la brèche orientale de la colonne qui soutient le plancher de la salle de
Majorque a été extraite de la carrière Anglade à Baixas et se caractérise par une plus
forte proportion de clastes sombres de nature schisteuse ou marneuse.
des bancs de calcaire urgonien gris-bleu sombre assez homogène, assez fortement marmorisé, mais non
brèchoïde, ont été aussi employés notamment dans la
tour de l’hommage. Il est possible, qu’au contraire des
brèches, ces calcaires permettaient au tailleur-constructeur de bénéicier de qualités plus homogènes de la pierre.
Surtout ce calcaire, à défaut de qualité décorative, semble
avoir retenu l’attention du constructeur pour sa capacité
à supporter les fortes pressions : on le retrouve à la base
d’un pilier central soutenant les arcs en brèche de Baixas
qui portent la galerie orientale (ill. 11).
On observe aussi dans les murs du palais, mais plus
rarement que la brèche orientale, une variété de brèche
de Baixas de couleur rose, presque blanche qui se trouve,
par contre, prépondérante dans les murs du couvent des
franciscains de Perpignan. Cette brèche claire, que l’on
peut observer assez souvent dans les fronts d’entaille des
carrières de Baixas et sa région, est généralement monogénique car composée de clastes de marbres blancs inclus
dans une matrice rose, l’importance de la matrice est variable et peut se réduire à de simples veinules rose clair ou
vermillon. On peut observer des faciès comparables dans
plusieurs petits aleurements alignés entre Baixas et Estagel, et on passe ainsi presque en continuité au marbre
rose d’Estagel qui est exposé dans plusieurs pierres de
taille des maisons anciennes de cette petite ville. Cette
brèche parfois très claire qui était le matériau le plus
noble du gros-œuvre a été sciemment employée pour
composer la façade de l’ancienne porte d’entrée du palais.
Cette variété rose, dénommée commercialement « brèche
romaine », a été exploitée en dernier lieu, elle aussi, dans
la carrière Anglade, dont des plans de découpe récents
permettent d’observer le faciès et son contact faillé avec
la brèche noire.
Les pierres du palais
Les brèches roses ainsi que plusieurs variétés de
brèches noires attestent d’un degré de métamorphisme
assez élevé et surtout homogène, elles peuvent être parfaitement polies, et à ce titre, elles justiient de igurer
dans la classe des marbres ou roches marmoréennes. Par
contre, on ne saurait en dire autant de beaucoup d’autres
faciès de brèches noires qui, à l’exemple de la brèche
orientale, renferment des clastes de schistes, de dolomies
et surtout qui sont cimentés par des boues océaniques
profondes non métamorphisées : ces caractères en font
une brèche sédimentaire. La brèche de Baixas, même si
elle fut assez largement employée dans les parties nobles
du palais, et à ce titre sans doute fort estimée de ses
concepteurs et de leurs contemporains, ne peut cependant pas le plus souvent être qualiiée de marbre, au sens
littéral du terme.
3.3.1. Mise en place géologique de la brèche de Baixas
La feuille de Rivesaltes (Berger et al. 1993) de la carte géologique de France présente les brèches de Baixas comme
une accumulation polygénique de blocs calcaires et dolomitiques (nous ajouterons schisteux et gréseux) de taille
décimétrique, dont l’origine est généralement très locale.
Le ciment calcaire ou calcaréo-argileux est de teinte variable, blanc, noir, rouge ou jaune. dans certains cas, ces
brèches reposent sur une paléosurface karstique qui recoupe des couches plissées et charriées dès la in du Crétacé (première phase orogénique laramienne des auteurs).
dans d’autres, elles incluent des clastes marno-gréseux
jaunes typiquement albo-aptiens témoignant ainsi de leur
âge post-albien. Un faciès particulier de brèche aleure à
plusieurs secteurs au sud des calcaires de l’Urgonien inférieur entre Baixas et Estagel : il correspond au long et
complexe « sillon paléocène pyrénéen », sillon marin qui
est jalonné de témoins discontinus de brèches associées à
des hémipélagites (Peybernés et al. 2007). Ces accumulations sous-marines profondes se sont efectuées dans des
dépressions creusées par les karstiications successives du
Mésozoïque. En Ampourdan et à une très grande échelle,
il est envisagé que le collecteur central de ces systèmes
complexes pouvait correspondre à un grand paléocanyon
(Peybernés et al. 2007).
Alors que les clastes carbonatés inclus sont le plus souvent métamorphisés, le ciment ne l’est pas, il s’agit dans
ces cas d’une brèche sédimentaire de milieu océanique
profond avec des hémipélagites interstratiiées dont les
foraminifères planctoniques (Globigerinacea) permettent
de proposer un âge paléocène (Peybernés et al. 2001). En
clair, ces brèches sont postérieures au processus du métamorphisme majeur induit par la mécanique de la nappe
de charriage puisque les éléments remaniés sont souvent
métamorphisés au contraire du ciment. On attribue à ces
brèches un âge éocène (eBr) qui reste cependant hypothétique et discuté (Mattauer et Proust 1962).
des processus analogues de fracturation ont afecté
aussi bien les dolomies du Lias (aboutissant aux cargneules), les calcaires du Jurassique que ceux de l’Urgonien. Ainsi le remaniement de brèches anciennes lors
de processus de bréchiication plus tardifs ne peut que
rendre approximative la datation relative de ces formations.
3.3.2. La brèche noire de Baixas ou brèche orientale
À environ deux kilomètres au nord de Baixas aleurent
largement les dépôts calcaires de l’Urgonien inférieur (ici
Valanginien à Bédoulien) de la nappe de charriage des
Corbières. Ces calcaires ont été l’objet de nombreuses
exploitations au cours des siècles. Il s’agissait de carrières
d’une matière première destinée d’abord au fonctionnement des fours à chaux et bien plus tard aux ballasts des
routes (notamment lors de la construction de l’autoroute
La Catalane). Les fronts de taille des nombreuses carrières permettent d’observer les déformations souples et
cassantes qu’ont subi ces bancs calcaires pendant la dynamique du fort charriage. Ainsi les décrochements à fort
pendage sont nombreux et ces pendages peuvent varier
sur de courtes distances. Localement, plusieurs accidents
ont initié sur plusieurs dizaines de mètres de profondeur
des processus de karstiication profonde à la faveur desquels se sont accumulées des brèches sédimentaires qui
sont généralement alors très rubéiées. Un faciès particulier à éléments blancs marmoréens sur fond gris sombre
ou aussi à éléments gris sombre dans une matrice gris
clair, dit brèche de Baixas ou encore « brèche orientale »,
a été utilisé comme pierre ornementale depuis le Moyen
Âge. Plusieurs analyses de laboratoire ont été efectuées
sur les brèches blanches et noires de Baixas. Tous les
exemples observés témoignent d’un assez fort métamorphisme qui déinit le caractère marmoréen de la roche.
Les débris blancs comme les débris gris sombre sont
composés uniquement de calcite : les dolomites des calcaires jurassiques semblent avoir complètement disparu.
225
226
LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn
12 - Brèches noires. a. Carrière Anglade, vue macrophotographique de la brèche noire orientale incluant de nombreux clastes pluricentimétriques composés
principalement de marbre blanc et de calcaire bleu gris de l’Urgonien dans une matrice de vase calcaire marine plus ou moins recristallisée et oxydée ; b. vue
externe, carrière Sainte-Catherine, clastes gris foncé calcitiques emballés dans des sparites claires de cristallisation secondaire, en bas à droite, cavité de dissolution ; c. lame mince, carrière Sainte-Catherine, lumière naturelle, entrelac de petites veines blanches de calcite secondaire contournant et découpant les
masses bleues micritiques ou microsparitiques ; d. lame mince, carrière Sainte-Catherine, lumière polarisée, nombreux petits ilôts microsparitiques emballés
dans le remplissage sparitique.
de même, la matrice plus ou moins sombre est composée de calcite recristallisée, cette brèche est donc distincte
de celles signalées dans la notice de la carte géologique
où le ciment est décrit comme non métamorphisé, ce qui
permet ainsi de le distinguer des clastes qui s’y trouvent
emballés.
Compte tenu de la dimension centimétrique, voire décimétrique de la plupart des clastes des brèches de Baixas,
la déinition de ces dépôts est une approche qui se situe
davantage à l’échelle macroscopique du terrain qu’à celle
microscopique de l’analyse des lames minces. Toutefois,
plusieurs lames ont été confectionnées ain de vériier la
nature et l’ordre de succession des cimentations.
dans plusieurs cas de brèches gris-bleu, la matrice
ou ciment gris-bleu est de nature microsparitique, voire
micritique, elle renferme des composés ferreux qui s’oxydent dans les microcavités de la roche. des clastes anguleux bleu sombre et millimétriques sont aussi de texture
microsparitique. Les clastes blancs centimétriques sont
de nature sparitique et incluent de nombreux grands
cristaux spathiques à surface striée. des diaclases découpent la roche en plans déinissant grossièrement des
parallélépipèdes. Plusieurs fentes sont remplies de veines
blanches de sparite calcitique qui souvent s’appuient sur
les clastes de même texture (ill. 12b).
dans d’autres cas, peut-être plus fréquents, la brèche
gris-bleu présente un degré de recristallisation plus accentué que dans les cas précédents. des veines blanches
sparitiques sont alors développées dans des fentes de tension jusqu’à atteindre plusieurs centimètres de large. Ces
grandes veines enferment des îlots résiduels de microsparites ou micrites sombres (ill. 12c, d). de ces veines
partent des veinules blanches qui peuvent éventuellement traverser les îlots sombres. La périphérie des îlots
bleu sombre est soulignée par un ourlet de sparites plus
ou moins palissadiques, parfois ponctué par les oxydes
Les pierres du palais
13 - Brèches roses. a. Carrière Anglade, contact sédimentaire en bas de pente océanique entre l’olistolite de brèche romaine rose, roche totalement métamorphique, qui est venu au contact de la brèche noire orientale, roche sédimentaire marine ; b. vue externe, marbre rose de la carrière Anglade, sparites roses et
blanches de la matrice de la brèche traversées par des veines blanches d’ultime recristallisation ; c. vue externe, marbre blanc, carrières Lafarge (Italmarbres),
veine de sparites rouge vermillon traversant les sparites blanches ; d. vue externe, carrière Anglade, zone de passage du marbre rose clair au marbre rose, les
calcites roses sont antérieures aux veines blanches qui traversent la zone de passage.
de fer. Quelques cavités n’ont pas été colmatées (ill. 12b).
dans ces cas, on ne retrouve pas les clastes blancs des
premiers exemples.
3.3.3. La brèche rose de Baixas ou brèche romaine et les
marbres d’estagel
d’autres brèches claires ou légèrement rosées (brèches
romaines des carriers du XIXe siècle) correspondent
à des accumulations chaotiques de grands blocs (olitostrome) qui se sont éboulés depuis le front de charriage. Ces brèches sont composées de débris anguleux
autochtones pris dans un ciment métamorphisé de couleur proche de celle des débris. Cette dénomination de
brèche romaine, d’un usage commercial assez récent, est
empruntée à une variété bréchique du marbre de SaintBéat qui fut exploitée et exportée depuis la plus haute
Antiquité (dubarry de la Salle 2006). Une des carrières
du groupe Lafarge, la carrière Anglade, récemment en-
core en activité, présente des grands plans frais de découpage qui permettent d’observer le contact entre les
brèches blanches et noires d’origine sédimentaire (dites
orientales) et les brèches rose pâle (dites romaines) qui
sont fortement marmorisées. Un très grand bloc (olistolite) de plus de 20 m de large, qui peut être observé
sur le front de taille, appartient à la masse glissée et s’est
trouvé emballé par le glissement (ill. 13a). Cette brèche
rose montre des éléments monogéniques blancs ou rose
pâle emballés dans un ciment marmoréen légèrement
plus coloré, elles correspondent à des panneaux pluridécamétriques où les élévations de pression et surtout de
température ont abouti à un broyage et à une complète
recristallisation des calcaires. Par ailleurs, les fractures
au sein de cette brèche et les discontinuités du contact
entre la brèche sédimentaire et l’olistolite ont localement initié le développement tardif de processus de
dissolution karstique.
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228
LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn
En lame mince, la brèche rose se présente sous des aspects
assez variés, il peut s’agir d’une masse microsparitique
rose qui est traversée par des veines de sparites blanches
d’ultime recristallisation (ill. 13b) ou bien de clastes blanc
rosé ou blanc cimentés par des veines sparitiques rose
ou rouge vermillon de quelques millimètres (ill. 9c) qui
remplissent parfois des fentes de tension, mais ces veines
peuvent se réduire aussi à un liseré infra-millimétrique.
Certaines brèches montrent le passage du faciès blanc
rose au faciès rose clair avec parfois des veines sparitiques
tardives venant traverser les deux faciès (ill. 13d).
L’accès aux carrières de concassage en activité à Baixas
nous a permis d’observer deux sites d’aleurement de
« marbres blancs » qui évoquent les marbres blancs d’Estagel. Ces deux sites où le marbre aleure à l’échelle de
ilons métriques, paraissent se trouver dans le même axe
que celui des aleurements de marbres blancs dits d’Estagel cartographiés sur la carte géologique de Rivesaltes,
c’est-à-dire à peu près parallèlement au front de charriage. Ce sont des marbres très clairs, blanc rosé avec de
légers nuages roses et orangés et qui difèrent assez peu de
ceux de la brèche rose voisine. Ici les veines peuvent être
rose-rouge ou bien gris-bleu, la pâte a pu absorber des
pigments ferriques de manière assez difuse donnant un
mélange rose très clair. Parfois des joints stylolithiques délimitent des plages plus rosées et des plages plus sombres,
le marbre est alors très voisin de la brèche rosée de Lez en
Haute-Garonne (dubarry de Lassale 2006).
Les marbres d’Estagel ont été étudiés à l’entrée d’Estagel à la grotte dite des Gitans (dels Gitanos) où aleure
un marbre blanc à grands cristaux sparitiques blancs
(~ 1 mm) traversé par des plans de diaclases imprégnés
de rouge sombre qui découpent des volumes d’environ
10 cm de côté. Ces faciès qui évoquent une géométrie bréchoïde, composent les marches ou les bornes
de la vieille ville d’Estagel et ont été employés pour la
construction du clocher et des décors de l’église d’Estagel (Héricart de hury 1816). Ces matériaux pourraient
provenir d’exploitations des environs de la ville, grotte
des Gitans et aussi grotte del Llop. Quelquefois, les
pierres de la vieille ville incluent des clastes gris urgoniens et évoquent ainsi certains faciès de la brèche orientale de Baixas. Un autre aleurement de marbre blanc,
légèrement pigmenté de rouge, a été observé en bordure
de la route du col de la Dona et d’un cours d’eau asséché, à quelques centaines de mètres du bourg d’Estagel
(grotte du soleil). Le marbre prélevé est blanc rosé, avec
des veinules blanches ou rose carminé. La zone blanc
rosé correspond en fait à l’enchevêtrement de cristaux
sparitiques blancs et roses ; là aussi, la pigmentation
rose des calcites a précédé le développement des longues
veines de calcite blanche de fentes de tension qui traversent toute la roche.
En résumé, ces marbres d’Estagel montrent plusieurs
caractères pétrographiques communs avec ceux des
brèches roses de Baixas, ils appartiennent au même alignement structural et sont vraisemblablement du même
âge que celles-ci, dont ils paraissent constituer une variante lithologique. Leur emploi monumental dans la
ville d’Estagel est souvent réalisé à l’exclusion des brèches
noires et pourrait signiier des extractions d’origine
étroitement locale. Mais il est assez peu crédible que ce
marbre d’Estagel ait pu être prélevé pour la construction
du palais alors que les brèches roses étaient disponibles
dans les multiples grandes carrières de brèches noires de
Baixas ou à leur proximité.
3.4. Les cargneules de Crest Petit et de Les Fonts
Il s’agit d’une pierre qui a été assez parcimonieusement
utilisée par les premiers bâtisseurs de la cour d’honneur
où on l’observe isolément à côté des pierres en brèche de
Baixas, ce qui pourrait laisser supposer des périmètres
d’approvisionnement voisins. Un peu plus tard, cette
même roche a été largement employée dans plusieurs
monuments de Perpignan (le Castillet, la Loge de mer)
ou encore comme sarcophage (ill. 14). Au XVIe siècle,
sous Charles Quint, elle est aussi utilisée sous forme de
grandes pierres polygéniques pour la construction des
fondations des remparts du palais (ill. 15a, b) et pour la
réfection locale d’architectures endommagées (ill. 16).
Enin, à l’époque contemporaine, elle a fourni un matériau de choix pour l’aménagement de l’entrée principale
du palais par l’architecte Stym-Popper.
Les cargneules (du mot suisse romand cornieule ou
corgneule) désignent des roches calcaires d’aspect carié
voire caverneux, de teintes jaune, rouille ou brune. Un
remplissage secondaire des cavités peut leur donner
un aspect terreux, on a parfois l’apparence d’une surface spongieuse. Les cargneules sont abondantes le long
des contacts tectoniques majeurs. des dolomies calcaires ont été fréquemment bréchiiées au contact des
surfaces de chevauchement des nappes de charriages.
Les pierres du palais
16 - Réfections sur la façade occidentale de la tour de l’hommage. En bas, ajout d’un
linteau millésimé du XIXe siècle et plus haut deux bouches à feu en cargneules datant
probablement du XVe siècle (cl. Agnès Marin, 2007).
14 - Petit sarcophage d’un marchand barcelonais sculpté en dolomie grise bréchique, le couvercle est composé de la même roche largement « cargneulisée »,
cette pierre pourrait provenir des carrières du Crest Petit. Le tombeau remonte à la
in du XIVe siècle, il était situé primitivement dans l’église des Cordeliers, puis a été
installé tardivement contre un mur de l’hôpital de Perpignan.
15 - a. une grande pierre de taille des remparts montre le contact stratigraphique
entre les formations rouges du Rhétien (R) et la cargneule de l’Hettangien (H), la
discontinuité est soulignée par le développement stromatolithique (s) d’environ
30 cm de Microcodium, une telle pierre ne peut provenir que du secteur du Crest
Petit ; b. une autre pierre de cargneule des remparts où le toit rouge du Rhétien a été
remanié sous forme de clastes inclus dans l’Hettangien.
Cette « bouillie » de fragments dolomitiques aurait servi
de semelle glissante à la base des nappes de charriage,
arrachant et emballant des morceaux d’autres roches.
Ces brèches ont connu une dissolution préférentielle
de leur dolomite sous l’action d’eaux chargées en sulfates
(gypse principalement) qui contrôlent la transformation
de la dolomite en calcite (on parle ici de dédolomitisation).
Les cavités sont alors limitées par des surfaces planes géométriques qui sont celles des clastes primitifs de la brèche.
On note que ces processus sont particulièrement actifs sur
les surfaces ofertes à l’aleurement. En conséquence, les
cargneules sont fréquentes dans les nappes de charriage du
Trias des Alpes, notamment dans le Valais suisse, où elles
sont presque toujours à proximité de couches gypseuses.
3.4.1. Les cargneules de Baixas
Les cargneules et les brèches dolomitiques au nordouest de Baixas et au sud de Calce se situent sur le sud
de la nappe des Corbières dont le charriage s’est développé par étapes de la in du Crétacé jusqu’à l’éocène. La
feuille de Rivesaltes indique que ces formations, connues
localement sous le nom de pedra de Les Fonts, sont d’âge
hettangien et recouvrent souvent en discordance les calcaires ou grès grossiers rouges et les dolomies grises en
plaquette du Rhétien (Bergé et al. 1993).
Les carrières de cargneule régionalement les mieux
connues se trouvent au sud de Calce, plus précisément
à 2 km au sud-est du mas de Les Fonts en contrebas du
Serrat de la pedrera. Mais des vestiges d’exploitations plus
anciennes sont aussi observés vers le haut du Crest petit,
un peu à l’ouest de Baixas (circuit dom Brial) (ill. 17).
229
230
LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn
17 - Carrière de cargneules grises du Crest Petit, à Baixas. Les indices typologiques montrent que cette exploitation est ancienne (avant d’être supplantées par les brèches, les
cargneules ont été exploitées exclusivement comme pierres ornementales dans la partie romane ancienne de l’église de Baixas). Ici s’observe l’extraction de gros blocs d’une
roche dure et compacte qui comporte des adhérences gréseuses rougeâtre de l’encaissant du Rhétien, comme c’est le cas pour les remparts castillans de la citadelle autour
du Palais des rois de Majorque. La masse de ces roches utilisées dans le bâti civil du Roussillon à partir de la in du XIVe siècle et jusqu’au XVIIIe siècle justiie une multiplicité des
exploitations qui se sont progressivement déplacées en direction de Calce.
18 - Coupe schématique allant de la plaine du Roussillon (au sud) au synclinal de l’Agly (au nord) montrant la succession des blocs faillés (dont celui de Calce) en discordance
sur le Paléozoïque (extrait de la feuille de Rivesaltes de la carte géologique de la France au 1/50 000).
Les pierres du palais
19 - Cargneules dolomitiques de Les Fonts. a. Lumière polarisée, calcaire dolomitique gris au mur de la carrière composé de cristaux de dolomite de 100 à
300 µm de diamètre (d), ces cristaux engrenés ne montrent pas les facettes rhomboédriques ; b. Macrophotographie, la matière grise dolomitique (d) est l’objet
d’une première dissolution qui est suivie par le développement de cloisons secondaires de calcite (c) ; c. Lumière polarisée, les « îlots » résiduels de la masse
microcristalline dolomitique (d) supportent des sparites palissadiques (sp), des grandes sparites (s) de 1 à 2 mm achèvent le remplissage ; d. Macrophotographie :
cargneule presque totalement dédolomitisée, les cavités de dissolution se sont multipliées et ont été colmatées par plusieurs générations de calcite secondaire,
plusieurs microgéodes (mg) sont tapissées de grandes sparites.
En fait, plusieurs petites excavations d’exploitation jalonnent le trajet entre les deux sites. Même si historiquement il est très vraisemblable que les carrières du Crest
petit soient antérieures à celles de Les Fonts (cf. Martzluf
et al., cet ouvrage), nous présenterons en premier le site
de Les Fonts qui montre une succession verticale plus
complète de faciès lithologiques.
Les cargneules de Les Fonts correspondent au lanc sudest d’un synclinal charrié composé essentiellement de formations liasiques (ill. 18). Ici les couches « lubriiantes »
du Keuper ont pratiquement disparu. Les couches de
cargneule exploitées se trouvent presque redressées à la
verticale et localement afectées par la mylonitisation. Le
mur est constitué par un banc de calcaire dolomitique
gris auquel succède une cargneule dolomitique d’abord
gris brun, puis ocre rouille, ces deux faciès ayant fait également l’objet d’importantes exploitations.
Le mur des cargneules est constitué par une dolomie
grise présentant parfois des microlitages et qui passe très
vite à une microbrèche incluant des clastes anguleux plus
sombres limités par des surfaces planes. Cette dolomie est
composée essentiellement de petits cristaux équidimensionnels et jointifs (en moyenne 200 µm) de dolomite d’où
les formes rhomboédriques sont curieusement absentes.
Le ciment est restreint à des liserés ocre rouille où le fer
s’est concentré et pigmente par difusion l’ensemble de la
roche. En conséquence, cette roche se caractérise par une
assez faible porosité (ill. 19a). Puis on observe une cargneule vacuolaire (roche appelé aussi dolomie caverneuse)
de couleur brunâtre à grisâtre (ill. 19b). L’aspect caverneux de ces roches est relativement restreint aux surfaces
voisines de l’aleurement, ce qui les diférencie des travertins où les cavités afectent tout le volume de la roche.
Les cavités de dissolution sont demeurées béantes dans
la majorité des cas ou bien sont colmatées plus ou moins
complètement par de la calcite secondaire (ill. 19c, d).
231
232
LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn
Les clastes gris dolomitiques sont en cours de dissolution, les septa calcitiques de cristallisation secondaire sont
en place et constituent la future charpente de support
de la recristallisation. Ces septa se sont développées à la
périphérie des volumes de certains clastes ou tapissent la
surface des cavités de dissolution si ceux-ci ont disparu.
Souvent, on observe un ilm millimétrique de calcite sparitique qui tapisse la surface de la paroi de la cavité, lui
conférant un aspect rugueux de surface. Les épontes de
certaines issures sont tapissées d’enduits et de petites
« concrétions » jaunes mamelonnées (cristaux de sparite
en éventail évoquant certaines formes de Microcodium)
comparables à celles repérées dans plusieurs des karsts du
Crétacé du Bas-Languedoc (Combes et al. 2007).
Plus haut, les faciès de cargneules ocres recouvrantes
se distinguent par un degré d’oxydation plus avancé et
par un développement assez systématique de la calcite
secondaire qui remplit la plupart des issures ou des
fentes de tension formées tardivement ; il en résulte une
diminution, voire une disparition complète de la dolomite primitive. Cependant, une part importante des cavités de dissolution des clastes peut toujours demeurer
béante. Malgré cette recristallisation générale, on peut
encore observer les septa ou les ilms supericiels calcitiques, témoins d’une première étape de calcitisation
(décrite dans les cargneules grises). Au laboratoire, ces
cargneules beige à ocre s’avèrent être de nature presque
exclusivement carbonatée (98 % de CaCO3). Un test de
dissolution complète à l’acide chlohydrique a été efectué,
le résidu insoluble recueilli (2 %) est composé exclusivement de goethite.
3.4.2. Les carrières de Crest Petit
Le parcours pédestre du domaine dom Brial permet
d’observer successivement plusieurs des faciès rapportés au Permien (r) sur la carte géologique de Rivesaltes :
conglomérats ou grès rouges, calcaires en plaquettes, argilites vertes, grès gris qui constituent le soubassement des
couches de cargneules claires de l’Hettangien. Comme
nous l’avons vu, ces cargneules ont fait l’objet d’exploitations anciennes attestées par des tranchées pluricentimétriques, témoins du découpage par les carriers (ill. 17).
On observe des fentes de diaclases colmatées par de la
calcite mal cristallisée et pigmentée en vermillon par le
fer ferrique (R.X). Le faciès assez massif et clair présente
des alvéoles de dissolution relativement localisées, il se-
rait ainsi plus proche de celui des pierres des premières
constructions du palais que de celui plus dégradé ou plus
caverneux de Les Fonts. Une grosse pierre employée dans
les remparts du Palais des rois de Majorque montre le
contact de cargneules beiges avec le conglomérat rouge
permien à Microcodium, attestant ainsi de l’origine précise de ce matériau (ill. 15a). d’autres grosses pierres
du rempart sont composées partiellement de dolomies
grises de l’Hettangien et non bréchiques qui sont sousjacente aux cargneules, telles qu’on les voit dans les murets construits sur le haut du Crest petit. d’autres enin
sont des cargneules bréchiques où sont inclus des grands
clastes gris dolomitiques (plusieurs décimètres) parfaitement conservés.
Plusieurs faciès ont été observés avec des degrés variés de recristallisation par la calcite dont certains cristaux atteignent 5 à 10 mm de diamètre. Certains faciès
montrent des cutanes périphériques aux cavités, sortes
de microstromatolites travertineux (ill. 20a). d’autres,
les plus fréquents, présentent des remplissages presque
totalement achevés par de la calcite secondaire (ill. 20c)
ou d’autres, plus rarement, une forte pigmentation
rose-rouge des calcites du dernier colmatage des cavités (ill. 20d). À l’aleurement, on observe des veines de
calcite secondaire (près d’un centimètre d’épaisseur) qui
traverse la roche avec parfois des grands cristaux prismatiques ocre rouge allongés parallèlement. Généralement,
en difractométrie R.X, la teneur en calcite atteint 100 %,
même dans le cas de recristallisation en rose vif, mais on
trouve aussi parfois des teneurs résiduelles (1 à 2 %) de
dolomite, quelques traces de quartz ou encore de biotites chloritisées. Parfois, la brèche a conservé ses clastes
inclus, du moins ceux insolubles car de nature siliceuse
ou schisteuse, il s’agit alors de copeaux arrachés au socle
paléozoïque. Il faut noter que le Mésozoïque du massif
de Calce, qui fait suite en continuité à celui du synclinal
du Bas-Agly, est entièrement désolidarisé de son substratum, comme le montre le rabotage basal des couches au
contact du Paléozoïque dans les collines situées au sudouest de Baixas (durand-delga, 1964).
En résumé, on peut rencontrer au Crest petit aussi
bien des cargneules à cavités demeurées complètement
béantes que des cargneules à calcitisation secondaire extrêmement développée, mais ce sont toujours des roches
dures dont les qualités ont été rapidement appréciées des
tailleurs de pierre.
Les pierres du palais
20 - Cargneules calcitiques du Crest Petit (microphotographies), elles se distinguent par un degré d’oxydation plus avancé et par un développement assez systématique de la calcite secondaire qui colmate la plupart des issures ou des fentes encore béantes. a. La cargneule ocre beige est complètement calcitique, les dernières
cavités sont presque complètement colmatées par les sparites des géodes : une lamine stromatolithique (ls) ourle le bord de la roche ; b. une première cimentation
par de la calcite rouge (cr) est relayée par une deuxième cimentation de calcite beige (cb), des microgéodes demeurent encore vacantes ; c. autre exemple des
dernières étapes de colmatage des cavités de la cargneule, (1) microgéode à sparites, (2) cavité presque totalement colmatée ; d. colmatage total des cavités :
un premier colmatage est composé de microcristaux de calcite rouges (cr), un deuxième par des sparites de calcite beige (cb), cette calcite constitue des veines
centimétriques dans les cargneules de la carrière ancienne, enin une ultime microveine (v) de calcite blanche traverse la roche.
4. Les PIerres orneMenTALes de PresTIge de LA coUr d’honneUr
Les roches que nous venons de décrire ont servi principalement à la construction, ce sont les pierres d’appareil ; les
calcaires tendres, voire les marbres, servent à un embellissement parfois ponctuel de l’édiice, ce sont des pierres
d’ornement.
4.1. Les calcaires de sigean
Les parties les plus nobles de la construction initiale du
palais, le palais blanc, les colonnes et les chapiteaux des
galeries conduisant à la chapelle haute, la majorité de
l’édiice de cette chapelle, la salle de Majorque, les appar-
tements du roi et la tour de l’hommage, ont été sculptées à partir d’un calcaire tendre, de couleur blanc crème
à beige pâle (ill. 21). Ce calcaire qui est issu du bassin
sédimentaire de Narbonne-Sigean a été exploité dans
le périmètre de la réserve africaine de Sigean à l’occasion des restaurations initiées vers 1950 par l’architecte
Stym-Popper. Il sera qualiié ici de calcaire de Sigean.
Son étude sera développée en deux parties : (1) l’étude
pétrographique de la pierre récoltée in situ dans le monument à la faveur de quelques fragments détachés ou tombés des embrasures de baies ou encore de vestiges trouvés
dans les silos de l’enceinte, (2) la recherche sur le terrain
et l’étude de plusieurs calcaires prélevés aux alentours
proches de Sigean et susceptibles d’avoir été employés
lors des premières phases de la construction.
233
234
LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn
21 - Logis au sud du palais blanc construite en calcaire blanc de Sigean ici à patine
jaunâtre. Ce calcaire très tendre et homogène se prêtait parfaitement aux sculptures
les plus délicates, ici moulure et sculpture d’une feuille de vigne symbolique sur une
baie. Mais il était aussi fragile et parfois afecté par une forte porosité qui, en fonction
de l’exposition aux agents climatiques, est à la source d’efritements préoccupants.
4.1.1. Le calcaire de sigean au Palais des rois de Majorque
Les diférentes roches analysées et/ou observées présentent, à quelques détails près, des faciès assez semblables
qui indiquent une même source d’approvisionnement.
Il s’agit d’un calcaire d’origine lacustre à pâte très ine
à la surface duquel on observe couramment des petits
oriices tubulaires de dimension infra-millimétrique
(ill. 22a). Ces oriices correspondent à des tubes de Cladophorites, algues vertes calcaires du littoral lacustre,
dont la calcite précipite à la faveur de la consommation du CO2 pendant le processus de la photosynthèse.
Les tubes peuvent être coalescents et constituer ainsi
un véritable bioherm de nature biogéochimique. Selon
l’orientation de la section choisie par le sculpteur ou le
maçon, on observera des sections perpendiculaires à ces
tubes (ill. 22a, b, c, d) ou longitudinales (ill. 23a). As-
sez fréquemment, la paroi crénelée des tubes a pu être
préservée en dépit la diagenèse (ill. 22b, c, d, ill. 23a).
Fréquemment aussi, ces parois ont disparu soit par dissolution, soit par remplacement par de la calcite sparitique de diagenèse ; il existe ainsi tous les cas intermédiaires entre des cavités tubulaires qui sont demeurées
béantes et des cavités tubulaires qui ont été complètement obstruées par la calcite secondaire, l’oriice igurant alors à l’état de « fantôme » (ill. 22 b, c, d, ill. 23 a).
L’étude des lames minces révèle aussi l’abondance des
valves d’ostracodes qui constituent le deuxième organisme caractéristique de ce faciès lacustre. Ces valves
sont souvent demeurées accolées, déinissant ainsi une
cavité qui est demeurée le plus souvent béante ; ces
accolements témoignent d’eaux lacustres particulièrement calmes. Quelques traces de terriers d’organismes
fouisseurs sont également observées. La présence de
restes d’oogones de Characées attendus dans ce type
d’environnement lacustre s’est avérée tout à fait exceptionnelle. Le ciment calcitique est à peu près totalement
micritique. L’analyse difractométrique indique 95 à
98 % de calcite et 2 à 5 % de sidérite, carbonate de fer
ferreux qui précipite en milieu lacustre réducteur généralement à l’abri des inluences marines. Cette sidérite,
ubiquiste dans les calcaires blancs du palais, contribue
ainsi à discriminer la spéciicité de ce calcaire de Sigean.
Elle est à l’origine par oxydation des pigmentations de
teinte ocre observées dans certains faciès. Il est à noter
que ce calcaire dégage au broyage une odeur fétide assez
caractéristique.
En fonction de la densité assez élevée des cavités tubulaires de Cladophorites, en fonction aussi d’autres issures ou microcavités non colmatées, ce calcaire de Sigean se caractérise par une porosité assez importante qui
a participé probablement à sa gélivité, même dans le cas
de sites relativement protégés à l’intérieur du monument
(chapelle haute, escaliers de la tour de l’hommage). Cette
dégradation est vraisemblablement conditionnée au départ par la variance du champ poral, ici, nous pensons
aux nombreuses cavités tubulaires, bien que certaines se
trouvent être largement colmatées par la calcite secondaire. Ainsi, il a pu être vériié que dans plusieurs fragments plus ou moins friables et poreux, le ciment ne subsiste plus qu’à l’état de réseau résiduel et les organismes
à l’état de fantômes, c’est le cas notamment de quelques
pièces de l’architecture de la chapelle haute.
Les pierres du palais
22 - Calcaire de Sigean du Palais des
rois de Majorque.
a. tour de l’hommage, vue externe,
aspect général du calcaire de
Sigean à faible grossissement,
illustration de la forte densité des
oriices de tubes de Cladophorites ;
b. Salle de Majorque, vue externe
montrant de nombreux oriices
de tubes de Cladophorites, deux
sections de la paroi crénelée des
tubes sont préservées (cl), plusieurs
oriices sont béants, d’autres sont
en cours de colmatage par la calcite
de diagenèse (cd), on observe
quelques valves d’ostracodes (o) ;
c. Salle de Majorque, lame mince
en lumière naturelle montrant des
sections de paroi conservées de
Cladophorites (cl), des valves d’ostracodes (o) parfois encore accolées
(cavité béante), le tout inclus dans
un ciment micritique, le champ
poral est assez développé ;
d. tour, lame mince, lumière polarisée, Cladophorites à paroi tubulaire
préservée (cl) ou à paroi dissoute :
dans ce cas, la cavité peut être
remplie par de la calcite sparitique
de diagenèse (cd), de nombreuses
valves d’ostracodes (o) sont encore
accolées.
23 - Calcaires lacustres des environs
de Sigean.
a. Église des Oubiels, Portel, vue
externe, nombreuses sections
perpendiculaires et longitudinales
de tubes de Cladophorites (cl), le fer
des sidérites est localement oxydé,
ce faciès est tout à fait semblable à
celui des calcaires du Palais des rois
de Majorque ;
b. Portel, vue externe, cavités et
moules internes de petits gastéropodes d’eau douce (Helix ramondi)
de dimension plurimillimétrique (g),
les cavités sont tapissées par de la
calcite sparitique de diagenèse ;
c. Portel, lame mince, lumière
polarisée, diférentes étapes du
remplissage secondaire des cavités
de gastéropodes (g) par de la calcite
sparitique de diagenèse ;
d. Cap Leucate, calcaire lacustre
pliocène en cours de siliciication
(calcaire marron clair), champ poral
très développé, des ourlets de petits
cristaux diagénétiques de quartz (q)
se développent sur les parois des
cavités.
235
236
LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn
4.1.2. Les aleurements de calcaires lacustres des environs de sigean
dans la perspective d’une meilleure localisation des afleurements d’où provenait le calcaire de Sigean employé
par les constructeurs du palais, il a été procédé à des
prospections de terrain et à des prélèvements des principaux faciès de calcaire lacustre des alentours de Sigean.
Ce calcaire correspond à des dépôts à la fois lacustres et
saumâtres datés globalement de l’Oligocène supérieur
(Stampien) à l’Aquitanien, la faune des rongeurs conférant un âge stampien (Aguilar 1977) notamment au
nord de Portel, les faciès plus saumâtres étant rapportés
à l’Aquitanien (Lespinasse et al. 1982).
Une visite des vestiges de l’église des Oubiels (commune de Portel) permet d’observer plusieurs matériaux
d’extraction locale qui ont contribué à cet édiice : poudingues de graviers tertiaires et grès rouge pour les murs
de soutènement, et calcaire blanc pour les arcs et les colonnes sculptés. Le grès rouge est un grès in à ciment
à la fois calcitique et dolomitique, il s’agit des grès ins
du Jurassique (Kimmeridgien-Tithonique, j 7-9 du sudouest de la feuille de Narbonne, Lespinasse et al. 1982)
qui aleurent à proximité. Le calcaire blanc à blanc crème
est homogène, compact et dégage une odeur fétide au
broyage. Il montre les oriices des tubes de Cladophorites
parfois conservés intacts ou parfois recristallisés par la
calcite ; la difractométrie indique 95 % de calcite et 5 %
de sidérite. Ces caractères sont donc les mêmes que ceux
du calcaire blanc du Palais des rois de Majorque et permettent d’airmer un usage contemporain de pierres de
construction vraisemblablement d’origine commune.
Les pentes au nord de Portel, plus précisément dans
le secteur du Cortal Vieil, présentent des aleurements
de niveaux gréseux et conglomératiques, recouverts par
des calcaires lacustres plus ou moins marneux ou plus ou
moins gréseux rapportés à l’Aquitanien (doncieux 1903).
Un calcaire lacustre blanc a été prélevé à 116 m d’altitude
au-dessus du Cortal Vieil, c’est une pierre assez dure, sonnant au marteau et à cassure conchoïdale qui est parfois
perforé par les petites cavités tubulaires de Cladophorites,
généralement colmatées par la calcite secondaire. Si les
Cladophorites sont moins abondants que dans le calcaire
de Sigean du palais, la densité des valves d’ostracodes y
est plus élevée. L’examen en lame mince indique la présence de petits quartz inconnus dans les autres calcaires
de Sigean, la difractométrie conirme cette présence du
quartz à hauteur de 5 % associé à 6 % de sidérite et à 89 %
de calcite. Si ce calcaire lacustre n’a pas été employé dans
l’édiice du Palais des rois de Majorque, il a pu l’être dans
la construction de la forteresse de Leucate voisine où des
pierres semblables sont observées dans les murailles.
La colline de Portel, qui borde la rive gauche de la
Berre, donne une succession très complète de la base
et du milieu de l’Oligocène (Stampien selon doncieux 1903). Le gypse à la base est exploité en galeries
souterraines. Au-dessus, on observe diférents calcaires
lacustres où se trouvent des rognons de silex généralement localisés à hauteur des interbancs. d’après la
notice de la carte (Lespinasse et al. 1982), ces calcaires
argileux blanchâtres renferment des ostracodes et des
charophytes. Le calcaire prélevé à proximité des bancs
de silex est beige clair, un peu rosé, et montre la présence de microtubulures brunes verticales avec des oriices d’un à trois millimètres de diamètre qui sont assez
largement remplis de calcite secondaire. On observe
quelques clastes plus argileux, quelques moules de gastéropodes et des issures allongées et plus ou moins
lexueuses. La poudre obtenue (odeur fétide au broyage)
est beige rosé et ainsi assez distincte de celle du calcaire
du palais. Son analyse difractométrique indique 5 %
de sidérite et 95 % de calcite. En lame mince, les oriices correspondent surtout aux cavités de dissolution
des tests aragonitiques de petits gastéropodes d’eau
douce (Helix ramondi) assez largement colmatés par la
calcite diagénétique (ill. 23b, c). Si les ostracodes sont
assez abondants, les Cladophorites sont assez rares.
Cette rareté, l’abondance des tests de gastéropodes et
la pigmentation un peu rosée conduisent à conclure à
l’absence de ce faciès dans les pierres calcaires du palais.
À une centaine de mètres du site à silex, un faciès calcaire bleuâtre a été observé dans l’édiication d’un muret
de la piste. En fait, malgré la pigmentation due au fer
ferreux, l’analyse difractométrique indique qu’il s’agit
encore du même calcaire de Portel avec 92 % de calcite
et 4,5 % de sidérite ; un peu de quartz (3,5 %) s’ajoute à
la composition et témoigne d’un faible apport clastique
s’ajoutant au calcaire chimique.
On a prélevé aussi près de l’étang de Bages-Sigean
(lieudit Les Cavettes) les calcaires lacustres aquitaniens
en gros bancs qui couronnent la série oligocène. Il s’agit
d’anciennes carrières pour la tuilerie où des lits argileux
sont interstratiiés dans des bancs calcaires lacustres.
Les pierres du palais
Les calcaires prélevés, malgré leur aspect un peu « savonneux » qui pourrait être lié à la présence d’argiles,
s’avèrent à l’analyse difractométrique à peu près complètement de nature calcitique (85 %). Le constituant
silicoclastique est représenté par 11 % de quartz, mais
la phase argileuse proprement dite demeure trop faible
pour être caractérisée à l’échelle du sédiment entier.
Comme dans les autres calcaires lacustres d’âge ini-oligocène de la région, la sidérite est reconnue à hauteur
d’environ 4 %. La présence du quartz (et vraisemblablement des argiles) distingue nettement ces calcaires de
ceux employés au palais.
Plus au sud, les calcaires lacustres du Pliocène moyen
(p2 de la carte de Leucate, Berger et al. 1982) ont été
échantillonnés à Cap Leucate, sur le littoral au nord de
l’étang de Leucate, à côté du phare. Il s’agit d’un calcaire
beige clair à beige soutenu incluant des zones marron
clair. La pâte est très ine et permet parfois des cassures
proches de la cassure conchoïdale, certaines surfaces
de cassure sont plus ou moins squameuses. Le calcaire
clair montre quelques oriices millimétriques dépourvus
de tous restes qui permettraient d’en identiier l’origine.
Toutefois, très localement, on peut observer quelques
oriices de Cladophora et quelques moules de gastéropodes. Quelques anciens restes végétaux sont aussi observés et évoquent quelques bancs ligniteux signalés dans
la même formation. Au microscope, on note une assez
forte porosité, les cavités sont partiellement colmatées
par de la calcite secondaire dans les calcaires beiges et
par des petits grains de quartz dans les calcaires marrons
indiquant un processus inachevé de siliciication diagénétique (ill. 23d). En fonction de l’ensemble de ces caractères pétrographiques, il est évident que ces calcaires
lacustres n’ont pas été employés dans la construction du
Palais des rois de Majorque.
En conclusion, cette prospective de terrain et de laboratoire des calcaires lacustres des environs de Sigean permet de vériier que malgré l’étendue des dépôts lacustres
cénozoïques de ce bassin, la plupart des faciès étudiés ne
correspondent pas aux critères de reconnaissance pétrographique du calcaire de Sigean utilisé pour la construction du palais. Lors des travaux de restauration des années 1950, notamment de la chapelle haute, l’architecte
Stym-Popper avait employé un calcaire blanc prélevé
dans l’enceinte de la réserve africaine de Sigean qui, à
défaut de correspondre précisément aux sites des carrière
du XIIIe siècle, présentait des caractères très proches de
celui des premiers constructeurs. La qualité du calcaire
blanc du palais correspond à un faciès assez étroitement
localisé dans l’espace dont des prospections ultérieures
s’eforceront de circonscrire davantage les périmètres de
l’exploitation.
4.2. Les calcaires coquilliers (molasses) du Palais des
rois de Majorque
Les grès calcaires coquilliers ocres, sorte de molasse (latin
mollis, tendre) grossière à huîtres qui ressemble parfois à
la pierre du Pont du Gard (la « pierre du Midi »), sont
largement signalés à l’aleurement sur la feuille au 50 000
de Leucate (Berger et al. 1982) et de Narbonne (Berger
et al. 1982) où ils sont généralement d’âge burdigalien. Ils
constituent les parements d’une partie de la façade est de
la cour d’honneur, les colonnes sus-jacentes (ces colonnes
sont bien conservés alors que le mur sous-jacent est très
fortement altéré) ainsi que les embrasures et arceaux de
deux grandes fenêtres de la façade sud (ill. 24). Ces parties
de la construction sont réputées avoir été édiiées à des
époques largement postérieures à celle de la construction
initiale (cf. ce livre). En fait, plusieurs faciès sédimentaires
issus vraisemblablement de la même formation littorale
ont été sélectionnés par les bâtisseurs en fonction de leur
qualité. Le faciès employé pour les pierres de taille de la
façade principale a un grain grossier et renferme d’abondantes grandes coquilles d’huîtres, il s’est beaucoup
dégradé avec le temps. Le grès calcaire d’une partie des
colonnes sus-jacentes est moins coquillier, il a un grain
plus in et se trouve aujourd’hui mieux conservé ; on peut
ajouter que la inesse de son grain se prêtait mieux à la
taille plus délicate des colonnes. Ces grès coquilliers ont
pu être échantillonnés à la faveur d’un vestige de canalisation souterraine mis au jour dans le cours des travaux
d’aménagement. Il s’agit d’un calcaire ocre qui présente
plusieurs taches blanches (extraclastes probables) et des
petits débris d’huîtres. Le faciès prélevé, qui s’apparente
plutôt à celui des colonnes, est composé à pratiquement
100 % de calcite, les particules détritiques se réduisent à
quelques traces d’argiles micacées. Au microscope, c’est
un calcaire essentiellement bioclastique avec des tests
d’huîtres, des débris de bryozoaires, des tissus d’algue
calcaire, des foraminifères benthiques, quelques gastéropodes et piquants d’oursins. Les lithoclastes micritiques
sont abondants alors que les grains de quartz sont rares.
237
238
LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn
24 - Façade orientale de la cour d’honneur où on peut observer les diférents matériaux utilisés pour construire le château royal
de Perpignan. Les colonnes modernes quadrangulaires en molasse à grain in qui soutiennent le toit de la galerie sont réputées
avoir été édiiées à des époques largement postérieures à celle de la construction première ; elles sont bien conservées alors que
le mur sous-jacent construit avec une molasse à grain grossier et à nombreuses coquilles d’huîtres s’est considérablement dégradé
(encarté a). Le pilier à gauche reçoit les poussées de l’escalier et des voûtes de la galerie construits en grès du Boulou, on peut aussi
noter l’agencement typique des galets et des briques et le portail bicolore F5 d’époque moderne en marbres rouge et blanc dont on
ignore la provenance.
La cimentation demeurée inachevée est de nature sparitique, elle est disposée en palissade autour de chaque
bioclaste ou en isthme entre ceux-ci et envahit aussi les
loges des bryozoaires (ill. 25a). Elle ménage une porosité
de l’ordre de 10 à 30 % de la roche.
4.2.1. Les aleurements de grès coquilliers (ou molasses)
du bassin narbonne-sigean
Les grès coquilliers du Burdigalien aleurent assez largement à Leucate, à Lapalme, à la Coume-Selvi (feuille
de Leucate) et au nord de Port-la-Nouvelle, dans l’île de
Sainte-Lucie (feuille de Narbonne).
La forteresse de Leucate fut édiiée sur un relief résiduel
de la molasse miocène qui, à l’aleurement, montre plusieurs aspects de fortes recristallisations calcitiques (amas
blanchâtres au sein d’un grès calcaire ocre). Le prélèvement analysé est un grès calcaire ocre incluant quelques
graviers quartzeux très émoussés (jusqu’à 2 cm). Malgré
de larges recristallisations qui colmatent des microcavités
karstiques, on observe encore des vestiges de coquilles
de pectens (moules ou empreintes), mais l’aragonite
paraît avoir le plus souvent disparu (quelques vestiges
de test ont résisté). À la loupe, on observe beaucoup de
sparites de recristallisation qui réduisent la porosité, et
les parois des pores sont souvent ourlées par des dépôts
noirs de manganèse. Au microscope le calcaire gréseux
voire conglomératique renferme des quartz émoussés, des
grands lithoclastes micritiques, des tests aragonitiques
de pectens recristallisés en aragonite et des bryozoaires.
La cimentation sparitique remplit partiellement les vides
intergranulaires, mais aussi les espaces intraloculaires des
bryozoaires. La poudre ocre jaune analysée aux R.X se
compose de 84 % de calcite et de 16 % de quartz. Le caractère grossier de ce grès calcaire, sa forte recristallisation
et sa richesse en quartz l’éloigne complètement des faciès
observés dans le palais. Il est à noter que ce grès calcaire
n’a pratiquement pas été employé dans la construction du
château dont il sert de fondation.
À Lapalme, des calcaires gréseux jaunâtres ont été
exploités pour la confection de meules à grains dans
des carrières (lieudits Jasse rouge et Rec du Moulas).
Les pierres du palais
25 - Faciès des molasses, toutes les vues correspondent ici à des lames minces observées en lumière polarisée. a. Palais des rois de Majorque, vue
générale du grès coquillier montrant l’étendue des vides (en noir), l’abondance des lithoclastes micritiques (l), des fragments d’huîtres (h) et des
zoécies de bryozoaires (b) ; la cimentation inachevée se compose de sparites, parfois disposées en palissade autour des bioclastes ou en isthmes
entre ceux-ci ; b. Sainte-Lucie, Moulin, vue d’ensemble illustrant l’étendue de la porosité, les bioclastes sont représentés par des huîtres (h) et des
pectens (p) sur lesquels s’appuient des isthmes sparitiques ; la plupart des bioclastes sont bien triés (entre 2 et 4 cm) ; c. Sainte-Lucie (base), calcaire
bioclastique assez poreux, débris d’huîtres (h), de bryozoaires, de tissus algaires, parfois pigmentés par le fer ferrique dans un ciment microsparitique
inachevé, ce grès se caractérise par l’abondance de petits quartz non usés (q) ; d. Lapalme, grès à bioclastes de bryozoaires (b) et de grands pectens
(non igurés sur cette image) et riche en quartz (q) mal triés et en cailloutis émoussés de grès-quartzite. La cimentation sparitique ici est presque
totalement achevée.
Il s’agit de calcaires molassiques jaunâtres avec près de
leur bordure des passées conglomératiques, des sables et
des grès plus ou moins grossiers. Les fossiles sont surtout représentés par des pectens (pecten tournali), des
huîtres ou, plus rarement, par des amphiopes (oursins
plats). L’échantillon analysé est une lumachelle à pectens
de couleur gris beige clair, à grain grossier et assez largement recristallisée. Les graviers émoussés de quartz
ou de grès-quartzite atteignent 5 à 10 mm de diamètre
et expriment un milieu à haute énergie. Les bioclastes
de 1 à 2 mm sont souvent recristallisés et diicilement
identiiables, à l’exception des pectens, des bryozoaires et
d’un test de miogypsine (gros foraminifère benthique)
partiellement dissous. Le ciment est microsparitique à
micritique (ill. 25d).
L’abondance ainsi que la grossièreté des grains de quartz
exclut cette roche des matériaux utilisés pour l’angle de la
cour d’honneur. L’emploi de ce grès calcaire comme pierre
à meules est lié à sa richesse en grains de quartz, à une
forte cimentation calcitique et à une assez faible porosité.
Recristallisations et inclusions de particules silico-clastiques doivent lui conférer sa relative dureté.
La butte du pla de la Coume-Servi est couronnée par
un calcaire gréseux crème ou beige, voire ocre qui appartient aussi au Burdigalien. C’est un calcaire extrêmement
recristallisé, plus encore que celui de La Palme, d’où la
résistance du relief à l’érosion. L’échantillon étudié renferme de nombreux tests d’huîtres et des graviers siliceux, ce qui l’éloigne aussi des caractères du grès du palais. L’abondance des coquilles d’huîtres signale plutôt un
environnement littoral avec des fonds durs rocheux alors
que les littoraux de Leucate et de Lapalme, habités principalement par des pectens, évoquent plutôt un littoral à
sédiment meuble.
239
240
LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn
L’île de Sainte-Lucie présente plusieurs coupes dans le
calcaire molassique burdigalien avec des niveaux de sables
ou de grès riches en pecten tournali et en débris d’ostréidés.
d’autres calcaires coquilliers sont plutôt riches en huîtres
(Crassostrea gryphoides). deux faciès ont été étudiés à la
base et au sommet d’une coupe proche des ruines du Moulin ouest car ils ofrent, a priori, une certaine ressemblance
avec ceux de la molasse du palais.
Vers le sommet, il s’agit d’un calcaire principalement bioclastique où on reconnaît encore des pectens, des huîtres et
plus rarement des bryozoaires, ce sont des débris bien triés
(entre 2 et 4 mm) qui composent ce qui a pu être un cordon
littoral. Au microscope, on constate que le ciment sparitique
est particulièrement développé en couronne palissadique
autour des bioclastes, mais le champ poral demeure assez
étendu (20 à 40 %) (ill. 25b). Malgré une moindre variété
des organismes représentés, ce faciès est certainement celui
qui se rapproche le plus des grès coquilliers qui ont été employés dans les réfections du Palais des rois de Majorque.
Vers la base, on trouve encore un calcaire bioclastique
beige ocre assez poreux qui s’avère au microscope riche en
pectens, en bryozoaires, voire en tissus d’algues calcaires.
Au microscope, on observe d’assez nombreux petits quartz
anguleux et mal triés (ill. 25c), caractère inconnu dans les
grès coquilliers du palais. Le ciment microsparitique peut
être localement très fortement oxydé.
En conclusion provisoire, certains faciès de Sainte-Lucie
sont ceux qui s’apparentent le plus aux matériaux maçonnés dans les réfections tardives du palais. Les images des
ill. 25a, b présentent une forte analogie. Mais cet examen a
mis en évidence des variations importantes de ces faciès littoraux tant à l’échelle horizontale que verticale qui rendent
aléatoire une déinition géographique trop précise des
carrières du 16e ou 17e siècle. On pourrait envisager une
sorte de continuum géographique des carrières exploitées
depuis les gîtes à calcaire blanc à ceux à calcaire coquillier
ocre. de ce point de vue la présence éventuelle de la molasse à proximité des carrière présumées du calcaire blanc
de la réserve africaine demeure à vériier. Le relais des sites
d’approvisionnements serait alors comparable à celui qui
est intervenu à Baixas et Calce où on est passé de l’exploitation des brèches à celle des cargneules. Il reste à expliquer,
si explication il y a, comment les maçons responsables des
réfections en sont venus à utiliser une pierre architecturale
de qualité tellement inférieure à tous égards à celle choisie
par leurs prédécesseurs du 13e siècle.
26 - Portail de la chapelle haute illustrant la recherche des contrastes entre le
marbre rose de Villefranche-de-Conlent et le marbre blanc à lamines gris bleuté dit
marbre de Céret (notamment en haut, à droite). Le chapiteau rehaussé de peinture à
moulures et dragons ailés à queue feuillue est sculpté dans le marbre de type Céret
(cl. A. Basset AAPO).
4.3. Les marbres de villefranche et de céret du portail
d’entrée de la chapelle haute
Les parements de l’entrée de la chapelle haute répondent
à une démarche décorative qui joue sur le contraste
entre des marbres rouges, parfois violacés, réputés provenir de Villefranche-de-Conlent ou de son voisinage,
et des marbres blancs avec des microlits gris-bleuté, dits
marbres de Céret (ill. 26). dans l’impossibilité de prélèvements directs, la conirmation des origines présumées
aurait pu être aléatoire dans la mesure où, d’une part,
plusieurs marbres d’origine diférente peuvent présenter des faciès assez similaires et où, d’autre part, certains
gisements, notamment ceux des nombreuses et riches
carrières du secteur de Caune-Minervois, recèlent une
grande variété de marbres. Heureusement ici, les dates
d’ouverture de ces carrières audoises et surtout celles de
la commercialisation à grande échelle de leurs matériaux
sont largement postérieures à celles de la construction
du palais et permettent d’éviter toute ambiguïté, même
si quelques usages ponctuels de ces marbres sont signa-
Les pierres du palais
lés dans la région toulousaine pendant la période romaine, puis wisigothique (Peybernès et Fondecave-Wallez 2008). En cohérence avec le souci assez constant des
constructeurs du palais à emprunter des matériaux dans
un rayon proche de Perpignan, nous avons procédé à une
reconnaissance des sources probables, assez rapide dans
le cas des marbres de Villefranche déjà prospectés lors de
l’étude récente des terres brûlées de Rodès (Martzluf et
al. 2009) et plus détaillée dans le cas de ceux de Céret,
peu connus sur le plan pétrographique.
4.3.1. Les marbres rouges de villefranche
Les marbres rouges du Conlent sont d’âge primaire,
ils se sont déposés dans les mers chaudes du dévonien
moyen à supérieur et font donc partie du vieux socle
hercynien des Pyrénées-Orientales. La carte géologique
permet de distinguer un intervalle daté approximativement du Frasnien supérieur au Famenien et composé de
20 à 30 m de marbres roses veinés de calcite blanche avec
des intervalles violacés encrinitiques qui sont surmontés
par des lentilles de calcaire à griottes (coquilles de petites
ammonites primitives appelées goniatites). Au-dessus, le
Famennien moyen et supérieur montre encore des calcaires à griottes, mais aussi des calcschistes versicolores
où une concentration locale en oxydes de manganèse fut
un temps exploitée
Ces marbres rouges ont récemment été qualiiés de
marbre « lambé » (ou « lammé ») de Villefranche pour
les distinguer des marbres rouges du Languedoc, label
réservé à l’origine au Minervois (Peybernès 2004)..Certains ont utilisé aussi le terme de « marbres cervelas de
Villefranche » (Héricart de hury 1816). En fait, on peut
y rencontrer plusieurs faciès allant du rosâtre au violet
(variété parfois nommée « violet de Ria »). Il existe aussi une autre variété de marbre de Villefranche, le « leur
de pêcher de Villefranche » (ou de Ria). Elle est décrite
comme un matériau cristallin à couleur violette dominante, recoupée par de larges veines de calcite blanche à
grand cristaux (aspect d’onyx), qui traduisent de fortes recristallisations. Sa structure est soulignée par des veinules
vertes chloriteuses ; les calcaires (roses ou violets) sont
parsemés de grains ferrugineux rouge sombre (dubarry
de la Salle 2006 ; Martzluf et al. 2009).
Nous ne connaissons pas l’emplacement exact des
carrières contemporaines du Moyen Âge, ni même de
celles qui ont été exploitées à la in de l’Ancien Régime,
et nous ne pouvons donc avancer davantage la comparaison avec les plaques de marbres qui ornent l’entrée de la
chapelle haute. Sur la base de prélèvements réalisés dans
les carrières plus récentes de la citerne Vauban et de Corneilla-de-Conlent, nous avons cherché à déinir les faciès
des marbres « lambés » de Villefranche (Martzluf et
al. 2009). Ils se caractérisent en premier lieu par la présence
systématique de restes de faune (bryozoaires, éponges,
encrines, ostracodes) et de lore (algues) de nature et de
concentration assez variées (ill. 27a et b). La fraction insoluble est presque toujours dominée par la muscovite et la
chlorite, minéraux déduits des argiles du calcaire marin
primitif. Il s’y ajoute localement du quartz, mais aussi de
l’hématite et de la manganite. Ces deux oxydes sont responsables respectivement des pigmentations rouge carmin et parfois violacé (ill. 27a). Leurs teneurs tendent à
diminuer, comme celles de la fraction insoluble de la roche
entière, dans les marbres les plus clairs : rose-rouge, roses
ou fortement veinés de blanc. Les marbres blancs à veines
ocres issus de Bouleternère et employés dans le prieuré de
Serrabone se diférencient nettement par la présence de
quartz et de goethite (tableau 1).
Les parements des ouvertures latérales du portail de la
chapelle haute sont composés de marbre rouge lammé
de Villefranche-de-Conlent, quelques nuances plus carminées, voire violettes, pourraient s’apparenter au violet
de Ria (ill. 28).
L’identiication régionale de l’origine de ces marbres est
conirmée par la présence dans le pavement de l’entrée
de la chapelle haute d’une autre variété de marbre de
Villefranche, le « leur de pêcher », dont la structure est
ici déinie par la présence de veinules vertes de chlorite
emprisonnant la calcite. (ill. 29).
4.3.2. Les marbres blancs de type céret
L’extraction du marbre blanc de type Céret est ancienne.
Elle aurait débuté dès le IVe siècle, à la in de l’époque
romaine. C’est un marbre qui est réputé dans toute la
région et nombreux sont les bâtiments des PyrénéesOrientales où il a été employé : couvent des dominicains, portails des cathédrales d’Elne et de Perpignan,
églises de Sorède, Saint-Génis, Le Boulou, Millas,
Arles-sur-Tech, etc. En fait, ce marbre n’est que rarement
blanc, le plus souvent, il est traversé par des séquences de
veines gris-bleuté, parfois jaune clair, sortes de lamines
d’une épaisseur variable.
241
242
LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn
27 - Marbres de Villefranche (a et b) et de Céret (c et d). a. Restes de loges (zoécies) de bryozoaires (b) dans une masse micritique rouge violacée traversée par des fentes
de tension remplies de calcite sparitique, ces veines sont soulignées par des enduits d’oxydes de manganèse (om) ; ce faciès évoque celui décrit particulièrement à Ria ;
b. Masse micritique rouge pâle à vestiges abondants de bryozoaires (b), d’ostracodes (o) et avec des amas d’articles d’encrines totalement recristallisés ; c. vue externe du
marbre lité (cipolin) du mas Carol à grands cristaux brillants de calcite, la récurrence des lits évoque des séquences de microturbites avec des termes plus argilo-micacés
à l’origine des microlites bleuâtres ou verdâtres, l’oxydation des chlorites peut difuser dans les lits clairs (lèches) ; d. en lumière polarisée, ce même marbre montre
l’engrenage des grands cristaux de calcite (parfois spathique) et l’interstratiication d’un lit de nature presque exclusivement micacée (entre les deux lèches).
28 - Encadrement en marbre rouge lammé de Villefranche-de-Conlent et d’une
variété à pigmentation carminée proche du violet de Ria d’une ouverture latérale au
portail d’entrée de la chapelle haute ; l’ouverture est sus-jacente à un alignement de
marbre blanc ou gris de Céret caractérisé par ses séquences gris-verdâtre.
29 - Pavement en plaques de marbre à l’entrée de la chapelle haute. On reconnaît
les faciès rouge lammé du marbre de Villefranche-de-Conlent qui encadrent une
plaque rose et verte (veines de calcite pigmentées par la chlorite) caractéristique du
faciès dit « leur de pêcher de Villefranche » (ou de Ria), attestant ainsi de la probabilité d’une origine géographique commune de ces matériaux.
Les pierres du palais
Tableau 1 :
Principaux caractères lithologiques et minéralogiques de plusieurs marbres dévoniens et cambriens des Pyrénées-orientales
(voir texte)
Prélèvements
Corneilla de Conlent,
citerne Vauban 1
Corneilla de Conlent,
citerne Vauban 2
Corneilla de Conlent,
citerne Vauban 3
Corneilla de Conlent, citerne
Vauban 4
Corneilla de Conlent RN 166 2
couleurs dominantes
Rouge corail, veiné
et taché blanc
Rouge veiné blanc
et gris violacé
Rose-rouge, taches blanches
et roses
Rose orangé, veines blanches
et rouges
Rouge corail, taches
et veines blanches
Rouge corail, veines blanches
Prieuré de Serrabone
Blanc avec enclaves marrons
0,84
Mas Paré
Gris et blanc rubanné
42
Las Cluses
Mas d’en Calcine
Mosset
Py
Céret (environs)
Gris et blanc rubanné
Rubanné à lits verts
Blanc saccharoïde
Blanc saccharoïde
Gris et blanc rubanné
6,3
0,63
0,21
0,49
3,31
Corneilla de Conlent RN 166 1
Ce sont les marbres les plus anciens des PyrénéesOrientales ; longtemps attribués au Géorgien, sur la
base de corrélations lithostratigraphiques avec des terrains datés dans des régions voisines, ils remontent plus
précisément au Cambrien inférieur (Loutrel et depéret 1910 ; Laumonier 1986 ; Laumonier 1998), voir à la
in du Protérozoïque (Laumonier et alii 2004). Ce sont
donc les seuls qui ont connu, à des degrés variables, les
cycles successifs des orogenèses calédoniennes, hercyniennes et alpines ; à ces titres, ce sont potentiellement
ceux qui ont connu les métamorphismes de pression et
de température les plus intenses. Ils ont été l’objet de
plusieurs exploitations locales et temporaires dans le
Conlent et le Vallespir (Py, Mantet, La Preste), mais
c’est surtout au sud de Céret, en bordure de la piste de
montagne après le mas Carol, que se trouvent les plus
nombreuses carrières. Nous avons cherché à prospecter
les carrières qui étaient encore récemment en activité
comme celles du mas Carol, d’Armangué, du mas Paré
ou du mas d’en Fils, puis dans les Albères et la vallée
de la Rome, le secteur de Les Cluses. Par souci de comparaison, quelques marbres cambriens du massif du
Canigou (La Preste, Mantet, Py, Mosset), sont aussi
observés et analysés.
Fossiles % insoluble
composition de l’insoluble
*
2, 51
Muscovite, chlorite, hématite
**
7,77
Muscovite, chlorite, hématite
*
0,55
Muscovite, chlorite
***
0,80
Quartz, manganite, chlorite
*
1,26
***
0,98
Muscovite, manganite, chlorite,
hématite
Muscovite, chlorite, hématite
Quartz, muscovite, chlorite,
goethite
Quartz, feldspaths plagioclases,
biotite
Talc, chlorite, quartz
Quartz, chlorite, goethite, quartz
Talc, muscovite, chlorite
Muscovite, chlorite-smectite
Chlorite, muscovite, talc, quartz
carrières abandonnées du mas carol
On devine encore certains fronts de taille, quelques
dalles aleurantes et surtout des éboulis de déblais. On
reconnaît une formation peu épaisse de marbre blanc
à veines jaunes ou grises qui englobe des inclusions de
schiste et des petits amas chloriteux. À faible distance,
on observe le front de taille d’un marbre à gros grains et
à veines grises. des gros éclats de taille sont composés
d’un marbre saccharoïde parfaitement blanc. On constate
donc à l’échelle d’une faible distance une très grande variabilité tant du grain que de la couleur.
En lame mince, le faciès saccharoïde se compose de
grands cristaux (3 à 6 mm) spathiques striés qui réléchissent la lumière, ou encore de grains engrenés avec
parfois des petites inclusions micacées disposées en agrégats, certains de ces cristaux sont de nature dolomitique.
Après attaque à l’acide, la fraction insoluble analysée
aux R.X renferme efectivement des cristaux de dolomite incomplètement dissous associés à des micas (biotites) et à des chlorites. Cette analyse difractométrique
est conirmée par celle de la fraction entière qui révèle
81,5 % de calcite et 18,5 % de dolomite. Même complètement recristallisé, ce marbre témoigne donc d’un héritage
magnésien issu probablement des chlorites.
243
244
LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn
Le faciès veiné se compose d’alignements alternés de
lits clairs calcitiques et de lits gris foncé plus ou moins
micacés s’ordonnant en microséquences millimétriques
à centimétriques qui évoquent les fantômes de lits microturbiditiques. Les micas sont localement oxydés ou
verdis, il s’agit de processus de chloritisation des biotites
pouvant aboutir à des serpentines, bien que nous n’ayons
pas pu déterminer ces minéraux. Ces alignements sont
hérités de structures sédimentaires primitives proches
des calcschistes et complètement recristallisées. On a observé dans un cas un chloritoschiste gris foncé complètement traversé par des veines blanches de calcite. Un autre
marbre rubané montre un litage qui évoque aussi celui
de microturbidites recristallisées ; il renferme une fraction insoluble (3,3 %) composée de 34 % de chlorite, de
28 % de muscovite, de 26 % de talc et de 12 % de quartz.
Quelques amas sombres sont dus à des biotites recristallisées en chlorite.
carrière abandonnée du mas Paré
Il s’agit un marbre à litages gris bleu foncé (structure
d’anciens calcschistes) avec parfois des structures luidales, certaines strates sont soulignées par des ilets orangés d’oxydes de fer qui semblent assez caractéristiques du
faciès. Le ton des lits clairs calcitiques est renforcé par le
rose ou le mauve clair des pigments ferriques. En lame
mince, on observe la superposition des lits ou lentilles
micacées et calcitiques au-dessus des gneiss, micas et
chlorites sont fréquemment oxydés. Parfois, les inclusions gris-bleu sont sous la forme de masses nodulaires
de 2 ou 3 cm de diamètre.
La matière insoluble est composée de grains blancs
translucides de diférents diamètres (100 à 300 µm),
associés à des plaques gris bleu d’apparence granitique.
À l’analyse difractométrique, les masses nodulaires
gris bleu s’avèrent correspondre, en fait, à de véritables
enclaves de gneiss assez alcalins composés de quartz
(près de 50 %), de feldspaths plagioclases (près de
33 %) et de biotites chloritisées (17 %). Parfois, après
attaque à l’acide, un reliquat insoluble de magnésite
exprime une partie de la composante carbonatée du
marbre. Ces enclaves diverses rendent compte d’une
teneur en insoluble qui atteint une valeur extrêmement
élevée (42 %) excédant très largement celles des autres
marbres de cette étude (tableau 1). de tels cas se rapprochent des marbres de métamorphisme de contact
où des intrusions magmatiques ont atteint les sédiments carbonatés.
secteur du Boulou : Les Cluses (vallée de la rome)
À défaut de pouvoir reconnaître les fronts de taille anciens, plusieurs marbres d’éboulis et d’aleurement ont
été observés et analysés. Il s’agit ici aussi de marbres
blancs veinés de gris avec des variations rapides de faciès
comme dans les carrières des pentes voisines. Sous le viaduc, un marbre veiné renferme une importante fraction
insoluble à l’acide qui atteint 6,3 % et dont la composition atteste d’une composante magnésienne abondante :
47,5 % de talc, 34 % de chlorite et 18,5 % de quartz (tableau 1).
Près du mas d’En Calcine, le caractère veiné est bien
déini par la récurrence, tous les 0,5 à un 1 centimètre,
de lamines vert sombre d’un millimètre d’épaisseur d’où
difuse souvent un halo d’oxydation du fer. L’analyse diffractométrique de la fraction insoluble (6,3 %) indique
72,5 % de quartz, 20 % de chlorite, 4,5 % de goethite et
3 % de talc (tableau 1).
haut vallespir et conlent
Les marbres protérozoïques de cette région, toujours très
recristallisés, présentent des marbres blancs saccharoïdes
à Mosset et à Py, mais aussi à proximité des bains de La
Preste, au mas del Buix, à Buixater, près de Saint-Sauveur et autour d’Arles-sur-Tech. Les qualités statutaires
de ces marbres blancs étaient renommées et à l’origine
de plusieurs exploitations locales par les Romains (Héricart de hury 1816). Les marbres blancs de Mosset et de
Py à grands cristaux calcitiques (5 à 10 mm) renferment
quelques taches noires liées à des chlorites oxydées, mais
leurs fractions insolubles n’atteignent que respectivement 0,21 et 0,49 %. La fraction insoluble du marbre de
Mosset conirme le cachet magnésien de La Preste : 40 %
de talc, 40 % de muscovite et 10 % de chlorite. Celle du
marbre de Py est approximativement évaluée en raison
de la médiocre quantité qui a pu être recueillie, elle associe muscovite et minéraux interstratifés chlorite-smectite
(tableau 1).
Plusieurs plaques de marbre de Céret ont été disposées
dans les parements de la façade et de l’entrée de la chapelle
haute (ill. 26 et 28). Leurs séquences gris-bleuté ou grisverdâtre s’apparentent à plusieurs faciès observés à l’aleurement dans les carrières du mas Carol et du mas Paré.
Les pierres du palais
met parfois d’éviter des confusions dans l’exposé, elle
introduit ou elle implique aussi des propriétés géotechniques (dureté, résistance à l’écrasement, voire ductilité,
isotropie) que les premiers constructeurs savaient empiriquement juger et apprécier. Aucune étude géologique et
encore moins pétrographique n’avait été entreprise à ce
jour à propos des pierres du palais, ce qui peut expliquer
certaines qualiications ambiguës, voire erronées reproduites par les archéologues.
30 - Lave-main de la chapelle Sainte-Croix sculpté dans la brèche orientale de Baixas
et dont le motif évoque le portail d’une église romane. L’encadrement est réalisé dans
la même roche que celle des murs, des moulures et sculptures des culs de lampes et
des clés de voûte. La partie basse, celle qui est destinée à être éclaboussée par l’eau et
plus vite usée, est prise dans les parties les plus sombres de ce matériau, formé d’un
calcaire métamorphisé d’un gris bleuté très foncé et qui, par son usage dans le bâti
médiéval, montre qu’il était considéré comme dur et très résistant.
en gUIse de concLUsIons
L’intention initiale de cette étude n’était pas d’aboutir à
un inventaire pétrographique exhaustif des diférentes
pierres et matériaux utilisés par les constructeurs du Palais des rois de Majorque, mais plutôt d’identiier au plus
près ces pierres et matériaux ain d’en reconnaître l’origine et, par là, les choix culturels, techniques et parfois
économiques des architectes ou de ceux qu’aujourd’hui
on appellerait les décideurs. Les observations de terrain
et les analyses de laboratoire nous ont amené à donner
une déinition pétrographique de ces pierres et ce faisant
à proposer un qualiicatif assez précis pouvant correspondre à chacune des compositions. On a cherché à éviter l’usage d’un vocabulaire très technique, mais la géologie, comme toutes les sciences, utilise une langue précise
même si parfois elle peut sembler barbare pour certains.
Outre cet aspect sémantique, une déinition précise per-
Quelques exemples...
Non, le Palais des rois de Majorque n’est pas un « palais de marbre » ou « construit en marbre » même si le
terme est latteur et onirique, évoquant quelque conte
de Perrault. Ce mot de marbre qui a une signiication
assez précise est utilisé à tout venant dans plusieurs
rédactions ayant trait à l’architecture du palais. Il est
ainsi question tour à tour de « marbre gris de Baixas »,
ou de « marbre de Baixas » ou de « marbre gris » ou
de « marbre » tout court (un chaînage intermédiaire
en marbre) pour désigner la brèche de Baixas qui est
d’ailleurs plus souvent noire et blanche que véritablement grise, tonalité qui est simplement la couleur de sa
patine. Pourquoi exprimer ici une telle réserve : simplement un marbre est une roche qui est susceptible d’être
polie, elle doit cette propriété à des recristallisations à
peu près totales de la calcite qui résultent des élévations
de pression et de température liées au métamorphisme.
Si certaines brèches peuvent à juste titre être qualiiées
de marbre, ce n’est pas toujours le cas de celles de Baixas
qui ici renferment des calcaires gréseux du Jurassique
et/ou des schistes du Paléozoïque, autant de matériaux
qui ne peuvent être correctement polis ; la petite fontaine de brèche polie de la chapelle haute étant une
exception qui a résulté vraisemblablement de la maîtrise du sculpteur qui a su faire le bon choix (ill. 30).
de plus, cette brèche de Baixas est souvent le résultat
de l’accumulation d’une avalanche sous-marine (debrislow) : les débris se sont accumulés au sein d’une vase
océanique profonde qui, elle, n’a pas subi l’empreinte
du métamorphisme. Par contre, les brèches roses de
Baixas ou d’Estagel, dites brèches romaines, associent
des clastes de marbre blanc liés par une matrice rose
de calcite de recristallisation secondaire et peuvent ainsi
être qualiiées de marbre, mais elles n’ont joué qu’un rôle
assez localisé dans l’édiication du palais.
245
246
LE PALAiS DES ROiS DE MAJORqUE à PERPiGnAn
31 - Les sources présumées des matériaux employés au cours des étapes historiques de la construction du Palais
des rois de Majorque et quelques hypothèses d’échange avec Palma de Majorque.
Une autre description d’un parement évoque une
construction « mêlant marbre de Baixas et calcaire gréseux
ocre foncé », l’emplacement et la couleur nous laissent à
penser qu’on veut parler d’une cargneule blonde issue non
de Les Fonts, mais plutôt de Baixas, c’est-à-dire une pierre
provenant d’aleurements voisins ou contigus à ceux de la
brèche de Baixas. Si on néglige l’aspect sémantique, l’ennui
est que le calcaire en question n’a rien de gréseux car il est
carbonaté à près de 100 % et ne renferme le quartz qu’à
l’état de traces. Mais si le rédacteur veut faire allusion aux
grès provenant du Boulou, il s’agira cette fois de grès siliceux sans aucune trace de carbonate. Bref, il n’existe aucun
« calcaire gréseux » dans tout le gros œuvre initial.
Le calcaire blanc de Sigean n’est pas un « calcaire à grain
in » car il ne présente aucun grain visible à l’œil nu, il s’agit
d’un calcaire lacustre de précipitation chimique composé
de calcite micritique dont le diamètre des particules est de
l’ordre du micron. Il en résulte une matière homogène, relativement isotrope qui est particulièrement favorable à la taille
et à la sculpture. Mais personne ne semble avoir remarqué
l’usage d’un calcaire coquillier ocre clair (ou molasse) pour la
restauration conséquente des dégâts présumés des guerres
« franco-perpignanaises » de 1462. Ce calcaire, parfois assez
grossier et de bien moindre qualité, a été employé pour la
sculpture des colonnes au nord de la galerie où il voisine avec
celles plus anciennes en calcaire de Sigean.
Les pierres du palais
Le projet initial de cette étude avait pour objectif de
déinir la nature des matériaux utilisés ain d’en reconnaître la source. Même si souvent les traces des carrières
initiales ont disparu ou ne sont plus reconnaissables, cet
objectif a été assez largement atteint (ill. 31). En termes
de bilan, on constate que la recherche de la plus grande
proximité de l’approvisionnement a été une règle qui a
prévalu de manière récurrente quelles que soient les
époques, les extensions territoriales des états des souverains successifs qui ont eu la jouissance du palais et les
commodités économiques présumées de leurs pouvoirs
domaniaux.
Si l’on ne s’attarde pas sur la maçonnerie mixte initiale
composée de galets et de briques, la pierre de taille première et majeure du palais (et de la ville de Perpignan)
fut vraisemblablement la brèche de Baixas. Mais peutêtre concomitamment, voire parfois avant, la cargneule
des aleurements voisins fut aussi exploitée. Si cette cargneule n’a joué qu’un rôle mineur dans l’édiice du palais,
il n’en fut pas de même pour d’autres monuments de
la ville ou des environs de Baixas. Les aleurements de
cette roche n’étant que de faible puissance, de proche en
proche, d’autres aleurements plus méridionaux furent à
leur tour repérés et exploités au sud de la commune de
Calce. Cette pierre calcaire connut dans les siècles suivants un succès architectural dont témoignent les carrières plus récentes au sud de Les Fonts.
Le grès siliceux du Boulou a fourni une pierre de taille
d’origine locale ofrant des garanties de solidité pour
plusieurs étapes premières de la construction du palais.
Cette ressource s’inscrivait vraisemblablement dans la
tradition locale de la fabrication artisanale des meules de
moulin, mais quoi qu’il en soit, il n’a pas été fait appel
à la pierre ubiquiste du quartier gothique de Barcelone,
le grès siliceux marin de Montjuich, malgré des qualités
mécaniques supérieures.
Le calcaire blanc de Sigean, malgré une certaine porosité assez aléatoire, a constitué un matériau de choix
pour les sculpteurs gothiques. Si les carrières à l’origine
des pierres des restaurations récentes sont pratiquement
identiiées, l’emplacement de celles employées pour la
première construction demeure incertain. Quand le
problème des ressources en pierre calcaire destinée aux
restaurations postérieures au 14e siècle s’est trouvé posé,
le calcaire blanc, pour des raisons inconnues, n’a pas été
retenu ou peut-être n’a pas pu être retenu. Ce sont des
calcaires coquilliers d’une très proche périphérie (vraisemblablement près de Sainte-Lucie) qui ont été choisis, le choix ayant peut-être été encouragé par leur relative ressemblance avec la fameuse « pierre du Gard » ou
« pierre du Pont du Gard », très largement employée à
travers tout le Languedoc.
Enin, le choix des marbres fut aussi un choix catalan puisque les carrières encore plus ou moins reconnaissables du Conlent et du Vallespir ont été sollicitées de
préférence à celles de Saint-Béat, puis de Campan, pourvoyeuses traditionnelles des marbres de toute la région
toulousaine (ill. 30).
reMercIeMenTs
Pendant l’élaboration de ce travail, nous avons rencontré
plusieurs fois nos collègues david dessandier du BRGM
à Marseille, puis à Orléans, Lise Leroux du Laboratoire
de Recherche des Monuments Historiques à Champssur-Marne et Philippe Bromblet du Centre Interdisciplinaire de Conservation et de Restauration du Patrimoine
à Marseille, qui réalisaient parallèlement un programme
contractuel sur les sites de la cathédrale de Perpignan,
de Saint-Jean-le-Vieux, du couvent des Carmes et du
Palais des rois de Majorque. Le temps requis pour ce programme et les échelles des champs d’application n’étaient
pas les mêmes que les nôtres, mais ces rencontres cordiales nous ont permis quelques échanges que nous espérons avoir été réciproquement fructueux.
Patrick Barthe, technicien litho-lamelleur (entre
autres) au Centre d’étude et de Formation en Environnement Méditerranéen de l’Université de Perpignan Via
domitia a, comme à l’accoutumée, préparé excellemment
plusieurs plaques et lames minces qui sont à la base de
plusieurs exposés de cette étude.
247
Bibliographie
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des Pyrénées-Orientales
AdPo : Archives départementales
des Pyrénées-Orientales
AFAn : Association pour les Fouilles
Archéologiques Nationales
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BsAL : Bolletí de la Societat
Arqueològica Lul·liana
cAML : Centre d'Archéologie
Médiévale du Languedoc
cePc : Centre d’études
Préhistoriques Catalanes
cercA : Centre d’études et de recherches catalan des archives
cnrs : Centre National de la Recherche Scientiique
crPPM : Centre de recherche sur la
pré et protohistoire de la Méditerranée
csIc : Consejo Superior de
Investigaciones Cientíicas
cThs : Comité des Travaux
Historiques et Scientiiques
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