Iconographie

Un sarcophage chrétien en marbre remontant au IV ème siècle trouvé en 1990 à Sayada au Sud-Est en Tunisie présente des caractéristiques particulières. Seul chef d'oeuvre en son genre en Tunisie ce sarcophage nous interroge sur son origine et ses caractéristiques. Etudié à la lumière des sarcophages des écoles d'Arles et de Marseille, spécialement ceux de l'abbaye de Saint Victor, nous découvrons une identité iconographique mais aussi une originalité par rapport aux sarcophages chrétiens provençaux et de Rome. Il n'est pas tout entier à caractère chrétien, mais il mélange des scènes de la vie ordinaire romaine avec une iconographie notamment chrétienne : la traditio legis et l'orant.

""Nel libro fondante di Emile Mâle, L'Art religieux du XIIIe siècle en France (1898, e numerose edizioni successive, fra cui quella italiana: Le origini del Gotico. L'iconografia medievale e le sue fonti, Milano, Jaca Book, 1986) è detto che «Il Medioevo ha concepito l'arte come forma di insegnamento», o che la cattedrale è «un libro di pietra per gli ignoranti». Tale concezione delle immagini medievali è stata efficacemente sintetizzata dalla nozione di «Bibbia degli illetterati», al punto di farne un luogo comune inestirpabile; una formula che permetteva di sbarazzarsi di tutti i quesiti sullo statuto delle immagini e sul loro posto nel mondo medievale.
Al contrario, è attorno a tali quesiti che si sviluppa L'iconografia medievale di Jérôme Baschet (2008): con il più serrato rigore metodologico, Baschet penetra efficacemente nella mentalità medievale per elaborare la nozione di immagine-oggetto, quella maggiormente in grado di avvicinare le opere d'arte medievale e le interazioni sociali che vi si annodano tutto attorno. Si tratta di concepire l'immagine-oggetto non come la semplice congiunzione di un'immagine e del suo supporto, ma piuttosto come un tutto indissociabile, coinvolto in rapporti sociali e in situazioni pratiche, in seno a luoghi, gesti, parole, pratiche liturgiche e devozionali, ecc.
Il percorso che Baschet propone implica la riconsiderazione critica degli approcci semplificanti che si ricollegano alle nozioni di iconografia e iconologica, a partire dai padri fondatori Aby Warburg et Erwin Panofsky. Bisogna allora elaborare la nozione di Iconografia relazionale per sfuggire alla dicotomia fra senso e forma, fra linguaggio figurativo e linguaggio verbale, e riconoscere «il reciproco attraversamento del testo mediante l'immagine e dell'immagine mediante il testo».
Il libro – è l'autore stesso che ci avverte - «non è un manuale o una guida […] si tratta di un tentativo che traccia un percorso metodologico, parallelo alla considerazione o riconsiderazione di certe opere, al fine di proporne un'analisi il più possibile precisa».
L'edizione italiana del volume costituisce dunque un ulteriore passo nello sforzo di rinnovamento metodologico della comunità scientifica italiana, inserendosi inoltre, grazie al taglio trasversale e multidisciplinare, nel quadro dell'alta divulgazione della cultura."

Dans le livre fondateur d'Emile Mâle, L'Art religieux du XIIIe siècle en France (1898, et plusieurs éditions suivantes) on dit que «Le Moyen Âge a conçu l'art comme un enseignement», ou que la cathédrale est «un livre de pierre pour les ignorants». C'est bien cette conception que la notion de «Bible des illettrés», au regard des images médiévales, a pu synthétiser efficacement, au point d'en faire un lieu commun indéracinable; une formule qui permettait de se débarrasser de toute interrogation sur le statut des images et sur leur place dans le monde médiévale.
Au contraire, c'est autour de telle interrogation que se déroule L'iconographie médiévale de Jérôme Baschet (2008): avec la plus haute rigueur méthodologique, Baschet pénètre efficacement dans la mentalité médiévale pour élaborer la notion d'image-objet, la plus pertinent pour approcher les œuvres d'art médiévales et les interactions sociales qui se nouent autour d'elles. Il s'agit de saisir l'image-objet pas comme la simple conjonction d'une image et de son support, mais plutôt comme un tout indissociable, engagé dans des rapports sociaux et des situations pratiques, au sein de lieux, gestes, paroles, pratiques liturgiques et dévotionnelles, etc.
Le démarche que Baschet propose demande de soumettre à la critique les approches réductrices qui se rattachent à la notion d'iconographie ou d'iconologie, à partir des pères fondateurs Aby Warburg et Erwin Panofsky. Il faut alors élaborer la notion d'iconographie relationnelle, pour échapper à la dichotomie entre sens et forme, langage figuratif et langage verbal, et reconnaître «une traversée réciproque du texte par l'image et de l'image par le texte».
Le livre – c'est l'auteur même qui nous avertit – «n'est pas un manuel ou un guide […] il s'agit d'un essai qui dessine un parcours méthodologique, en même temps qu'il visite ou revisite certaines œuvres, pour en proposer une analyse aussi précise que possible».
L'édition italienne de L'iconographie médiévale c'est donc fondamental pour continuer tel effort de renouvellement méthodologique dans la communauté scientifique italienne (à partir des cours de histoire de l'art médiéval de l'Université de Milan), mais aussi dans le cadre de la vulgarisation de la culture."

L’objet d’étude de l’archéologie étant le matériel fabriqué par l’homme (l’ouvrage), il peut sembler surprenant qu’un archéologue s’intéresse à la biologie dont l’objet d’étude se porte sur le vivant. Pourtant la séparation entre l’archéologie et la biologie n’est pas aussi tranchée dès que le regard se porte sur les animaux, et en particulier les animaux fabriqués par l’homme : les animaux domestiques. Dans ce séminaire, nous commencerons par définir l’archéologie en tant que science puis nous verrons en quoi la connaissance de la zoologie est fondamentale pour qui souhaite réaliser une étude archéologique de la relation homme-animal toutes périodes et toutes aires géographiques confondues.

More than 20 years after presenting his first interpretation of the mosaic from the House of Aion in a paper entitled “Uwagi na temat mozaiki z Domu Aiona w Nea Paphos (Cypr)” (Meander 9/10, 1987, p. 421-438, in Polish, and translated to English: « The Immortality of the Human Soul and the Dionysiac Mysteries in the 4th Century Allegory [in Connection with the Interpretation of the Mosaic from the “House of Aion” at Paphos in Cyprus]»), where he proposed reading the five mythological panels (1. Leda and Zeus; 2. Dionysus on Mount Nysa; 3. The Dionysian thiasos; 4. Apollo and Marsyas; 5. The Apotheosis of Cassiopeia) as an allegory of the destiny of the human soul and body, starting with conception and ending with the liberation of the soul and its apotheosis, the author now enhances his initial interpretation with numerous reflections concerning the historical context of this work of art, created in the years 320-360.
If, according to the author, the mosaic is a “Hymn” in honour of the pagan gods, Man (his soul) and his place in the (pagan) universe, then at the same time it polemicises with the Christian faith and its God, Jesus Christ.
The author puts forward numerous new solutions relating to the mosaic’s iconography and iconology. Analysis of the mosaic also leads him to propose a solution to the as-yet unanswered question regarding the absence of images of the crucified Christ in Christian art of the 3rd and 4th centuries, up until 420/430, when the first images of Christ on the cross appear.
CONTENTS:
Introduction
1. Research to-date (recap)
2. Description of mosaic (recap)
2.1. Composition of five mythological scenes
2.2. Brief iconographic description of mythological panels
2.3. Outline of individual iconographic elements and their respective roles
2.4. The pagan gods’ air of majesty and dignity as an expression of piety
3. A few words about the pagan reaction
4. An apology of pious human life according to pagan principles and a polemic on the Christian model of Man and his theological idol, Jesus Christ
4.1. Divine intervention in the act of human conception (allusion to/polemic on the Annunciation to the Virgin Mary)
4.2. The Epiphany of Dionysus (an allusion to the Epiphany of Christ – Theou Pais)
4.3. The procession and dissemination of Dionysian order (allusion to/polemic on Christ’s entry into Jerusalem)
4.4. The error of Marsyas (polemic on/allusion to the error of Jesus the Messiah): arrest, sentencing for arrogance and lack of piety (asebeia) and condemnation to a martyr’s death
4.5. The anabasis (or anagoge psyches) of a ‘beautiful soul’ (allusion to/polemic on the Ascension of Christ)
5. A few words on the mosaic programme prior to final conclusions
Final conclusions
Key words: mythological mosaic, House of Aion, Nea Paphos, Late Antiquity, Roman art, allegorical narrative, allusive language of mythological pictures, wordplay (Marsyas-Messias), Jesus Christ, anti-Christian polemic, Dionysos, Cassiopeia, Apollon, Nereides, Abstract Personifications, Greek Mythology, ΚΥΠΡΟΣ

Ce mémoire de Master 2 s'intéresse aux vitraux d’une chapelle castrale qui fut bâtie dans la seconde moitié du XVIe siècle, en Auvergne, pendant les guerres de religion. Les seigneurs et chanoines-comtes commanditaires de cet oratoire et de son vitrage, constituaient une fratrie catholique qui servit à la fois les rois Charles IX et Henri III, ainsi que le puissant chapitre primatial Saint-Jean de Lyon. Le programme iconographique de ces verrières apologétiques relate les épisodes importants de la vie de la Vierge, dont chaque scène transposée sur le verre a pour modèle une ou plusieurs estampes gravées par des burinistes flamands ou lyonnais et éditées à Lyon.

La première moitié du XVIIIe siècle, fut une remise en cause violente et virulente de la tradition vitruvienne, qui ne manqua pas de déchainer les critiques.
Le nouveau répertoire ornemental, mouvementé, sans contours ni noms précis, qui se développe alors, la "Rocaille", fut marqué par une spontanéité d’inspiration libérée de toute règle formelle et par la liberté, sous toutes ses formes.
Ses créateurs vont ainsi chercher leur source d’inspiration dans la Nature : monde végétal (feuillages, palmettes, fleurs, etc.), monde minéral (coquilles et coquillages, volutes déformées, roches, mousses, écumes, etc), et monde animalier (poissons, dauphins et oiseaux, singes, etc.)…
L’objet de cette communication sera de questionner la mise au point et l’évolution de ce nouveau répertoire ornemental, puisant son inspiration dans la Nature, proche, mais aussi lointaine, voire fantasmée .

Comment l’iconographie rend-elle le phénix, oiseau imaginaire, identifiable (en dehors d’une mention explicite), quand on remarque une divergence d’expression (et de signification) entre images et textes ? Les représentations, essentiellement romaines, sont ici étudiées dans leur milieu, leur époque et en fonction du support (fresques, monnaies, mosaïques, reliefs, graffiti, etc), en tenant compte de leur message symbolique. Nous proposons un classement plus pertinent, selon nous, que la typologie purement formelle du Lexicon iconographicum mythologiae classicae.

Plaquette en ivoire trouvée dans une strate de destruction d'habitat punique sur le flanc sud-est de la colline de Byrsa à Carthage. Elle représente une déesse debout sur le dos d'un sphinx à tête féminine. Derrière la déesse est placé un officiant.

"Iconographica" is a peer-reviewed journal devoted to the study of images in their historical, cultural and religious contexts. It promotes new and interdisciplinary approaches to images going beyond the traditional framework of iconographic studies and aims at shaping new methodologies in this field. It welcomes essays investigating the role played by images in mediating material and symbolic forms of cultural communication, in conveying a human group's shared perception of power, behavioral codes, philosophical and religious notions.
Index of Iconographica 2021 - Special Issue: A. De Marchi - I. Lapi Ballerini, Introduzione. A. De Marchi, Prato e la Sacra Cintola: mitopoiesi civica e nuove forme della devozione, all’incrocio fra la chiesa e il mondo - M. Bacci, La cintura della Vergine nell’Oriente mediterraneo Aurora Corio, Da Cabestany alla Toscana: tempi e vettori del percorso artistico di una maestranza “itinerante” - M. Burrini, Il timpano di Cabestany: aspetti storici, archeologici e cronologici - S. Chiodo, “Ave donna sanctissima”. Fonti testuali e varianti iconografiche per il miracolo della Cintola nella miniatura dal Duecento al Quattrocento - R. Argenziano, «Ora voce pia, pro nobis Virgo Maria». Le origini e lo sviluppo dell’iconografia dell’Assunzione della Vergine a Siena - G. Fattorini, Cintole senesi: molte immagini e una reliquia - G. Ameri, Un apporto genovese all’iconografia del miracolo della Cintola nel Trecento - N. Matteuzzi, Pistoia 1363: un ciclo tipologico di Maria ed Eva e una Madonna della Cintola in un affresco inedito in San Lorenzo - G. Ermini, Per la cappella ‘intermedia’ della Cintola nel duomo di Prato (post 1346-1395). Note sulla costruzione e sulla struttura del pulpito esterno - M. Collareta, Donne e cinture. Riflessioni intorno a un accessorio della moda - P. Benassai, Storie e miracoli della Cintola nella cappella del proposito Filippo Salviati - L. Biggi - I. Gagliardi, «Virginitatis zonam»: la taumaturgia mariana a Prato - T. Megale, Come per dissolvenza. La ierofania mariana di Prato fra rito religioso e spettacolarità profana in età moderna - A. Diana, Un itinerario post-conciliare: Giovanni VIII Paleologo fra Firenze, Prato e Pistoia, e un’ipotesi sulla presenza di Pisanello a Firenze e Prato nel 1439.
"Iconographica" is also available online: www.mirabileweb.it

Cycle of International and Interdisciplinary Webinars "Dialogues of Art, History and Law"

The Webinars Cycle “Dialogues of Art, History and Law” is organized by the Institute of Medieval Studies (IEM- NOVA/FCSH), together with the IUS ILLUMINATUM research team (https://iusilluminata.fcsh.unl.pt) and in partnership with the Portuguese Heraldry Institute (IPH), the Capitular Library of Verona and the Capitular Library of Vercelli.
This initiative, organized by a scientific and organizational committee composed of members of the IUS ILLUMINATUM research team, coordinated by researcher Maria Alessandra Bilotta, PI of the team, aims to establish a fruitful dialogue between different scientific disciplines, namely History of Art, History and History of Law, necessary for the study of illuminated legal manuscripts and documents.
This initiative also aims to facilitate synergies between different areas of knowledge and to disseminate the results of research to a wider audience, always maintaining scientific rigor, in order to promote the importance of an interdisciplinary approach in the study of manuscripts and medieval legal documents, drawing attention to the importance of conserving that heritage.
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Justice and Final Judgment: Some Questions of Monumental Representations in the Thirteenth and Fourteenth Centuries
(coord. Maria Alessandra Bilotta IEM-NOVA/FCSH)

Moderator: Gerardo Boto Varela (Universitat de Girona)

Marcello Angheben (Université de Poitiers; CESCM) - De un juicio a otro: la representación del juicio inmediato en los Juicios Finales de los siglos XII-XIII

Bertrand Cosnet (Université de Lille; IRHiS) - Essor et variations de l'iconographie de la Justice à la balance dans les cités-états de l'Italie du XIVe siècle

Vierge Mère, fille de ton fils est prononcé par saint Bernard dans sa prière à la Vierge dans la Divine Comédie de Dante Alighieri, il est l'un des plus beaux de la poésie occidentale et son sens, très longtemps resté obscur, pare celui-ci d'un éclat particulier.

Es un libro de bolsillo muy ilustrado perteneciente a la colección “Universale Electa / Gallimard” publicada en 1996 en su serie "Storia e civiltà", por el historiador italiando Andrea Aromatico.

El libro está repleto de láminas a color, todas bien reproducidas, con información a pie de cada una. Está en versión original (Italiano)

O objectivo deste estudo é revisitar um conjunto de cruzes processionais medievais que considero muito relevante no quadro da torêutica medieval portuguesa. A partir de avaliações, apreciações, reflexões e propostas de outros autores sobre as suas origens e cronologias, pretende-se contribuir com um novo olhar, em especial com a integração destas obras numa conjuntura cultural, artística e religiosa mais ampla. Ausentes na documentação coeva, estas cruzes permitem apenas um estudo comparativo, tão exaustivo quanto possível (formal e iconográfico) com outras obras congéneres, nacionais e internacionais, a fim de perceber em que medida podem ser singulares de uma realidade autóctone - que é herdeira de tradições e de novidades de diferentes origens e de diferentes épocas -, ou apenas cópia de modelos importados.

The aim of this work is to study a group of medieval processional crosses which I consider very relevant in the wider set of Portuguese medieval thoreutic. From previous evaluations, appreciations, reflexions and proposals made by other authors about the origins and dates of the pieces here gathered, I intend to contribute with a closer look, especially on how these works of art can be part of a wider cultural, artistic and religious reality. Because they are not mentioned in documents from medieval times, these crosses allow only a comparative study with other works of art from Portugal and elsewhere, as thorough as possible (both in a formalist and an iconographic point of view). This is the only way, for now, to understand how they can be part of a local reality (heir of both traditional and new features of different origins and times) or just a reinterpretation of imported models.

The cephalophore saints, in Greek, designate those who wear their head ("κεφαλής" - head, "φέρουν" - to wear) in their hands after beheading, thus performing a "last mission", with very few exceptions, they were treated differently in the traditions of Western and Eastern Christianity. It should be noted that in the Orthodox churches, they are not designated in a special category (such as military saints, holy doctors, etc.).

This paper summerizes the hellenistic coin finds on sites BEY 002, BEY 006, BEY 004, BEY 026, BEY 145, BEY 125, BEY 133, BEY 142 and BEY 144 from Beirut. The full data presented the VXth INC Glasgow, 2009,  are consultable in the "Talks" section of the current page of Academia.

Démystification par une historiographie distanciée et critique, nuance du processus psychologique, moral et politique de la résistance.
Interview de Fabrice d'Almeida en annexe
Interview de Béatrice Duval (directrice des éditions Denoël) en annexe

Dans les études antérieures nous avons constaté la présence dans le programme iconographique du narthex de l’église de Patrautzi (bâtit en 1487 par Etienne le Grand, acte suivie en court temps par la décoration avec des peintures murales) les cycles suivants: de la  Sainte Croix (selon la dédicace de cette église), de St. Jean le Baptiste (aussi en liaison avec la dédicace) et l’autre d’un inspiration eucharistique (qui compris le thèmes de «La noce à Cana en Galilée», «L’hospitalité d’Abraham» et le «Sacrifice d’Abraham») a les quelles ont peut ajuter la représentation du Pantocrator entouré de prophètes dans la coupole, la théorie des Saints au premier registre (avec la présence des Saints Evêques sur le mur de l’ouest, en proximité de la Vierge Blachernitissa figuré dans le tympan de la porte d’entre dans le naos), le Jugement Dernier et les Saints Empereurs sur la façade de l’ouest.   
Les dernières recherches sur les deux fragments de penture conservés sur la paroi nord du pronaos ont emporté quelques changements dans la structure des cycles. Le premier, présent des signes caractéristiques de la thème «Le repentir du David», le deuxième – «Les trois hébreux dans la fournaise». La reconstitutions des ces deux scènes offre une nouveaux optique sur les thèmes déjà connus, disposé sur le périmètre des parois sud et ouest, au-dessus de la théorie des sains, en nous permettent de reconstruire un cycle inconnue jusque ici, dédié a l’Archange Michel, qui contienne les scènes suivante: «L’hospitalité d’Abraham», «Sacrifice d’Abraham», «L’apparition de la Sainte Croix a l’Empereur Constantin», «Le repentir du David» et «Les trois hébreux dans la fournaise». Le cycle, probablement, continue dans la partie droite de l’accoudoir de la fenêtre nord où apparaisse la scène «Daniel dans la fosse aux lions».
La présence d’un cycle d’Archange Michel dans une église consacré à la Sainte Croix, peut s’expliquer par la connexion qui existe dans la tradition byzantine entre les deux cultes. Le choix des sujets pour ce cycle (le plus développé, placé sur le portes de bronze de Suzdal, contienne 24 scènes), réclame une interprétation spéciale. On entrevoit quelques traces dans la liturgie (le service de la Dimanche de la Saint Croix, au milieux du Carême, fait appel au roi David et aux sujets des trois hébreux et de Daniel dans la fosse). Pourtant, l’introductions de ce cycle dans la programme iconographique du pronaos peut être aussi un réflexe des idées eschatologiques et messianique, qui ont pris des proportions avent l’an 1492 (= 7000 de la Créations du monde).

Avec une iconographie remarquable par son économie, Titien a crée l'image d'une femme qui condense les états changeants de son destin. La composition contribue de manière déterminante à la dynamique de l'image, car elle est elle-même issue de la transformation de l'un des plus anciens dispositifs de peinture.

The church of San Colombano in Vaprio d'Adda (Lombardy) date back to the second quarter of the Twelfth Century. It was built in brick and stone as a square shaped nave with three portals and three connected eastern apses, in a border land not far from the Adda river and one of its crossings.
Sources don't inform neither about its foundation nor about its earlier institutional history. Nevertheless the art-historical investigation points out a foundation by a cultured religious community, within architectural practice influenced by the Cistercian Order: maybe a military Order, like the Templars.
The iconographic program of the three sculptured portals (west, north and south) and the presbytery capitals, along with the triumphal cross painted on the main apse, leaves unresolved issues, but it is clear that it send a message of exaltation of the Church, as a necessary medium between Christ and the believers.

Aux XVe et XVIe siècles, le motif de Jean-Baptiste était très populaire dans les arts visuels italiens, mais son iconographie a changé tout au long de la Renaissance. Le fils d’Élisabeth et de Zacharie passe de l'image d'un ermite à celle d'un adolescent ayant choisi une vie de privation et dont le corps souffrant sert de témoin dans la Florence du XVe siècle. Puis, il devient un jeune homme, soit marqué par une ambiguïté physique ou sexuelle, soit un athlète montrant les signes physiques d'une masculinité affirmée comme nécessaire dans le contexte de la Contre-Réforme. Chacun de ces avatars est analysé en relation avec le concept de masculinité et, plus précisément, l'évolution des représentations du corps masculin.

Résumé : Face aux multiples représentations du serpent à plumes dans le site yucatèque de Chichén Itzá, l’auteur soumet une lecture de cette créature en mettant en évidence son rôle et sa symbolique dans les rituels sacrificiels. En confrontant ses images aux chroniques mayas et mexicaines et à d’autres sites, on peut supposer que l’une de ses plus anciennes valeurs est lié aux différentes formes de sacrifice : cardiectomie, décapitation et automutilation. L’auteur indique également que les quetzalcocoa sont présents dans les rituels préparatoires à ce genre de cérémonies, notamment dans les processions des guerriers vaincus et leur présentation humiliante au dirigeant vainqueur.

Abstract : Through the multiplicity of the feathered serpent’s representations in the Yucatecan site of Chichén Itza, the author provides a reading of this complex creature by pointing out his role and symbolic role in sacrifice rituals. Through maya and mexican chronicles and comparisons with other sites’ images, one may assume one of its most ancient values is linked with different ways of sacrifice: heart-excision decapitation and selfmutilation. The author also indicates that the quetzalcocoa are present in defeated warriors procession, their humiliating presentation to the winning chief.

The specifics of the imago and mirabilia of the 14th century Portuguese royal burial sculpture I
propose to analyze in this brief study. Among the royal tombs of the 1st Portuguese dynasty (between the
12th and 14th centuries), the examples that should be noted in this study are those of the kings Dinis and
Fernando I, since there we find representations of beings belonging to the fantastic world, from imagination
or simply to the universe of fears. Both also represent important moments of innovation in Portuguese art,
constituting examples of rupture / advance, both in terms of forms (stylistic models) and iconographies.
Both were true innovations for Portuguese sculpture.
In this iconographic and stylistic analysis, I will try to integrate the examples of the two Portuguese tombs
in the scope of international production of the thirteenth and fourteenth centuries, in particular the use
of both the presence of animals and hybrid figures, through necessary and very relevant comparisons
with similar or different artistic techniques (sculpture, painting and manuscript book illuminations). This
methodology allowed us to understand once again how the “journey of forms” took place between the
borders of the territory of Christendom, and how the journey of the artists themselves is also, in these
two cases, a situation to be equated.

As especificidades da imago e da mirabilia da escultura funerária régia portuguesa do século xiv é
que me proponho analisar neste breve estudo. Entre os sepulcros régios da 1.ª dinastia portuguesa (dos séculos
xii ao xiv), os exemplos em que importa deter a atenção neste estudo são os dos reis Dinis e Fernando
I, pois é neles que encontramos representações de seres pertencente ao mundo do fantástico, da imaginação
ou, simplesmente, ao universo dos medos. Ambos representam, também, importantes momentos de
inovação na arte portuguesa, constituindo exemplos de rutura/avanço, tanto ao nível das formas (modelos
estilísticos) como nas iconografias. Ambos foram verdadeiras novidades para a escultura portuguesa.
Nesta análise, iconográfica e estilística, procurarei integrar os exemplos dos dois sepulcros portugueses
no âmbito da produção internacional dos séculos xiii e xiv, em particular o recurso de ambos à presença
de animais e figuras híbridas, através de necessárias e muito relevantes comparações com semelhantes
ou diferentes técnicas artísticas (escultura, pintura e iluminuras). Esta metodologia permitiu perceber, uma
vez mais, como a «viagem das formas» se fez entre as fronteiras do território da Cristandade, e de como,
a viagem dos próprios artistas também é, nestes dois casos, uma situação a equacionar.

The discovery of unusual cases or the process of restoration often prompt médieval archaeologists to search for iconographic evidence. Here we question the basis of this research with regard to the wooden arrangements of burials and question the validity of its sources of information. We discuss how these sources are identified, the precautions required for their utilisation and the type of questions that they might be suitable to answer.

RÉSUMÉ Le thème de la Vierge et l'Enfant est incontestablement le plus répandu dans l'iconographie italienne du XV e siècle. À Florence cela a donné lieu à une immense production de reliefs, sur des supports très variés. Parmi les matériaux les plus répandus on trouve le stuc, encore peu étudié sous un angle matériel. C'est pourquoi, après un rappel du contexte socioreligieux expliquant les raisons d'un tel engouement pour une iconographie précise et une étude de la façon dont les ateliers ont répondu à cette demande, il convient de faire un point sur ce que l'on sait actuellement de la composition et de la mise en oeuvre des stucs florentins du XV e siècle. Cette connaissance est enrichie par des analyses scientifiques très récentes du matériau, encore inédites lors de la rédaction de ce mémoire, et que nous avons la chance de pouvoir exploiter. Enfin cette étude est l'occasion de recenser tous les reliefs en stuc polychromé fabriqués en Toscane à la Renaissance-et essentiellement à Florence au XV e siècle-représentant la Vierge et l'Enfant et conservés dans les collections publiques françaises. Ce corpus est étudié ici pour la première fois en tant que tel, et fait l'objet d'un catalogue figurant en annexe de ce mémoire.

Evocation, à travers un moulage de stèle et deux fragments de céramique qui représentent des artisan·e·s, du statut social de cette classe de travailleurs et travailleuses dans la cité d’Athènes.
Exposition dans le cadre du Festival Histoire et Cité de l'Université de Genève, édition 2'022 "Invisibles": https://2022.histoire-cite.ch/
Conception et réalisation: Lorenz E. Baumer et Patrizia Birchler Emery

Study of 2189 coins found on three archaeological sites in Jemmayzeh, the eastern entry of Beirut. The finds stretch from the Persian to the modern period. The Medieval and contemporary coins are studied by Hassan el-Akra. Find attached the contents and the introduction.