Développement Durable

En pleine tempête mondialiste, où le sens humain des choses se dilue, l’Homme se recherche, recherche son humanité et s’efforce de la réinventer. Dans cette quête du sens humain, certains lieux demeurent des repères incontournables pour y puiser inspiration et force. Le M’zab, en est un !
Le M’zab relate l’histoire d'une communauté de désert qui a défié les épreuves d'un parcours millénaire, pour livrer à l’humanité un joyau architectural et urbanistique, classé patrimoine universel.
L’architecture et l’urbanisme du M’zab ne cessent d’inspirer de nombreux et talentueux architectes et urbanistes de notre temps, entre autres : Le Corbusier, André Ravéreau, Fernand Pouillon, etc.
Le Corbusier s’en est inspiré dans la chapelle de Ronchamp.  D’ailleurs, lorsque à court d'inspiration, il sautait dans son avion pour visiter le M’zab.
Le livre s’adresse à tout lecteur en quête d’expériences inspirantes. Il s’adresse aussi à tout sociologue, historien, architecte et urbaniste curieux de comprendre les secrets d’un espace et d’une société au parcours exceptionnel.

This article discusses the International Maritime Organization's (IMO) theme for 2013, namely, “Sustainable Development: IMO’s Contribution beyond Rio+20.” The theme will serve for the World Maritime Day, coinciding on 26 September 2013. The article highlights some of IMO's more salient achievements in its 55 years of existence in the quest for sustainability. Challenges and limitations in IMO's governance paradigms are also emphasised, pointing to measured expectations.

La présente recherche a pour objectif d'analyser les effets socio-économiques des activités informelles dans la commune de Bantè. La démarche méthodologique adoptée se résume essentiellement à la recherche documentaire, aux enquêtes de terrains, aux traitements des données collectées et l'analyse des résultats. La recherche est à la fois qualitative et quantitative afin de rendre compte au mieux les opinions des acteurs du secteur informel. Elle a pris en compte 62 unités commerciales, 114 unités artisanales et 07 personnes ressources dans tous les arrondissements de la commune. Les données recueillies ont été traitées manuellement et à l'ordinateur grâce au logiciel SPSS for Windows 17.0; ce qui a permis de présenter les résultats sous forme de tableaux. L'analyse des résultats est fondée sur la théorie de la théorie classique de la concurrence et la théorie du Gap. Il ressort des résultats qu'il existe plusieurs types d'activités informelles dont l'artisanat, le commerce et le taxi-moto. Lors des travaux de terrain, dix-neuf (19) activités artisanales et neuf (09) activités commerciales ont été enregistrées. Le revenu moyen mensuel par personne et par secteur d'activité varie de 15271,9 à 147594FCFA. Avec ce revenu, ils assurent leurs besoins vitaux et dégage des bénéfices sous forme d'épargne. Mais pour une réorganisation de ce secteur en plein essor dans la commune, il faut nécessairement améliorer les conditions de vie des populations à la base. Abstract The present research aims to analyze the socioeconomic effects of informal activities in the municipality of Bantè. The methodological approach adopted essentially boils down to documentary research, field surveys, processing of collected data and analysis of results. Research is both qualitative and quantitative in order to best reflect the views of informal sector actors. It took into account 62 commercial units, 114 craft units and 07 resource persons in all the boroughs of the municipality. The data collected were processed manually and by computer using the SPSS for Windows17.0 software; This made it possible to present the results in tables. The analysis of the results is based on the classic theory of competition and Theory of the Gap. The results show that there are several types of informal activities including crafts, commerce and motorcycle taxi. During the fieldwork, nineteen (19) craft activities and nine (09) commercial activities were recorded. The average monthly income per person and sector of activity varies from 15271.9 to 147594 FCFA. With this income, they provide their vital needs and generate savings in the form of savings. But for a reorganization of this booming sector in the commune, it is necessary to improve the living conditions of the populations at the base.

Une simple analyse qui met en lumière la situation présente du secteur de la FTP dans le contexte délicat du long retard dans l'application de la nouvelle législation régissant le secteur, et qui ouvre aussi la voie à une meilleure compréhension des enjeux.

Cet inventaire est en accès libre sur internet ( https://www.inaturalist.org/projects/inventaire-de-la-biodiversite-sur-
un-site-de-70-ha-en-region-bordelaise-france-gironde-33 ), 411 naturalistes extérieurs le suivent et proposent des
taxons.
Cet inventaire est sélectionné cette année par l’Agence Régionale de la Biodiversité Nouvelle Aquitaine (ARB-NA)
pour figurer dans le « Recueil des initiatives et expériences régionales en faveur de la biodiversité » parce qu’il
inventorie, suit et évalue le patrimoine naturel sur le site, alimente les bases de données de l’INPN et enrichit des
catalogues spécialisés sur des espèces particulières (IO database, Butterflies of Europe, papillons d’Europe,
reptiles ou amphibiens qui informent sur leur présence en France métropolitaine et leur abondance sur le territoire),
et permet à des étudiants en licence de se former au naturalisme et à l’écologie et de valoriser ce stage lors de la
constitution de dossiers d’inscription en master.

Fr :Selon les données de l'ONU (1996), c'est juste après le passage au troisième millénaire que la ville impose sa suprématie démographique sur la planète : 47, 4% de personnes au monde étaient en effet des urbains en 2000 et ce pourcentage doit passer à 57,6 en 2015. L'urbain généralisé est une tendance qui s'observe à l'échelle planétaire, même si la ruralisation des villes par le flot des émigrés des campagnes peut marquer temporairement certains quartiers, anciens et nouveaux. L'urbanisation ne peut donc plus seulement être pensée par le seul concept d'« agglomération », apparu au XIX e siècle et mesuré avant tout par la densité du bâti. Cette urbanisation du monde, par ce franchissement associé d'une moyenne et d'un nouveau millénaire, attire notre attention non seulement sur les profonds changements des modes de vie et des paysages, mais aussi sur les effets que de telles concentrations d'humains vont nécessairement entraîner dans les modifications environnementales à l'échelle planétaire.
En : According to UN data (1996), it's just after the passage to the third millennium that urban population imposes its supremacy on the planet: 47, 4% of people in the world were indeed urban in 2000 and must pass percentage to 57.6 in 2015. The city is a general trend that is observed on a global scale, although ruralisation cities by the flood of rural migrants may temporarily mark some neighborhoods, old and new. Urbanization can no longer be thought by the mere concept of "agglomeration", appeared in the nineteenth century and measured primarily by building density. This urbanization of the world, crossing the partner of a medium and a new millennium draws our attention not only to the profound changes in lifestyles and landscapes, but also on the effects that such human concentrations range necessarily result in environmental changes on a global scale.

Le développement territorial durable (DTD) est devenu aujourd'hui un référentiel incontournable de l'action, malgré l'imprécision conceptuelle qui entache encore souvent l'usage de ce terme. À partir de regards multiples, et d'approches soit générales et théoriques, soit plus appliquées relatives à des terrains d'observation variés relevant de contextes géographiques (métropoles, petites villes, espaces à faible densité…) et sociétaux contrastés (France, Roumanie, Québec, Algérie), les auteurs, après en avoir précisé leur définition, s'interrogent sur les conditions de mise en application à différentes échelles territoriales des principes du DTD. Cela les conduit à montrer que la « mise en territoire » du développement durable implique de repenser les périmètres de l'action publique et requiert de nouveaux modes de gouvernance. In fine, se pose la question de savoir comment le DTD peut participer d'une stratégie de dynamisation et/ou de résilience de territoires dont les bases de développement ont été ébranlées par la crise et la globalisation.

Le développement durable a placé le territoire au coeur du débat depuis les années 1980 dans la mesure où le développement durable ne peut se déployer que dans des territoires et par des territoires à l'ère de la mondialisation rampante qui a favorisé la montée des identités et le concept de territoire a remplacé, de plus en plus, lui de l'espace. Depuis les années 2000, on parle de plus en plus de développement territorial, qui relaie l'aménagement du territoire, le développement régional et local. La mise en place des agendas 21 a permis l'émergence du concept de gouvernance qui est devenue le leitmotiv de tous les acteurs et repose sur l'implication de tous les acteurs à la gestion de la cité. La prise en compte du rapport à l'espace permet aux citoyens d'être impliqués dans toutes les décisions qui touchent leur espace de vie et son devenir. Pour cela, tous, des citoyens aux élus, doivent avoir accès à l'information et aux outils mobilisés pour la décision afin d'en appréhender les enjeux spatiaux des actions et des stratégies territoriales, en connaissance de cause. La révolution numérique a rendu désormais possible la géogouvernance dont on parle depuis une dizaine d'années. Les spécialistes du territoire, comme le géographe, pourraientt alors passer du rôle de l'expert de l'espace, souvent au service du pouvoir, à celui du passeur de savoirs sur le territoire, au service de la citoyenneté.

Le Cap-Vert est un ensemble de dix petites îles volcaniques, montagneuses pour la plupart, situées dans l’Atlantique ; sans
ressources naturelles, au climat sahélien caractérisé par la faiblesse et l’irrégularité des précipitations, les conditions naturelles y sont
hostiles à l’implantation humaine. Lors de leur découverte, les îles étaient désertes et la végétation limitée à environ 300 espèces. Au
début du XVe siècle, les îles, escales obligées sur les routes des Amériques, de la côte africaine et de l’Asie, jouent le rôle d’entrepôt
pour le trafic d’esclaves et de point d’acclimatation des plantes américaines avant leur diffusion en Afrique et vice-versa. Le
développement de l’agriculture (surtout le maïs pluvial et les haricots) entraîne la disparition d’une grande partie de la végétation
naturelle et la dégradation du milieu. Les famines lors des sécheresses déciment de plus en plus souvent la population, forçant de
nombreux habitants à émigrer et les ressources hydriques diminuent. Après l’indépendance, sont réalisés d’importants travaux de
reforestation et de lutte antiérosive afin de protéger les aquifères, plusieurs barrages sont construits et des méthodes d’agriculture
économe en eau se développent ; la consommation humaine repose de plus en plus sur l’eau dessalinisée ; l’agriculture irriguée
connaît une forte croissance alors que le maïs recule et que le développement du tourisme entraîne un intérêt accru pour la
protection du milieu.

Cet article présente les limites et les incohérences des innovations sociales et environnementales apportées par la nouvelle législation minière burkinabée. En s’inscrivant dans une appréhension post-coloniale fortement influencée par l’écologie politique, cette recherche détaille les dispositions demeurant favorables à l’industrie minière et favorisant le développement d’une économie de rente axée sur l’exploitation industrielle intensive et à court terme. Cette perspective de développement favorise une utilisation concurrentielle des ressources substantielles et risque d’altérer les tissus socio-économiques locaux en se heurtant aux activités de subsistance, notamment dans le sous-secteur agricole, pratiquées par une majorité de la population burkinabée.

Cet inventaire, qui est intégré dans le répertoire d’initiatives et d’expérience régionales en faveur de la biodiversité de l’Agence Régionale de la Biodiversité Nouvelle-Aquitaine, fête son deuxième anniversaire et à cette occasion il vous livre quelques lectures, qui je l’espère vous divertiront et vous donneront l’envie d’en apprendre toujours plus sur la richesse du vivant abrité par le site, comme un rapport de suivi d’une population de renards sur le site et un portrait de Gilles MAYS, en charge de la campagne de baguage des oiseaux migrateurs sur le site de la Grande Ferrade.
Vous trouverez aussi les résultats de la campagne SPIPOLL qui a démontré que les insectes sont d’indispensables pollinisateurs pour le châtaigner.

À l’heure des évolutions significatives ayant cours sur la planète, la question du développement des États – du Sud en particulier –, demeure parmi les premiers sujets de réflexion internationale. Sa théorisation et les modalités de son opérationnalisation sont encore âprement débattues dans les relations internationales, du fait d’antécédents historiques et d’un contexte géopolitique mondial en pleine ébullition.

City is highly vulnerable to the impacts of climate change because of the large population, the intensive usage of infrastructure and a lot of economic activities. In addition, lifestyle and activity of urban communities, which neglect the impact of energy consumption, tend to increase the concentration of greenhouse gas involved in global warming.
Improving the environment and the quality of life become the responsibility of all stakeholders, including the higher education institutions. They are the ones who have the contribution to conserve the environment. Sustainable Campus is a concept that began to develop in the world as a response to the environmental degradation which is integrated into the campus policy.
This study proposes to compare the sustainable development policy within the campus Tertre Nantes and UNDIP Tembalang-Semarang, Indonesia. The material of this study was constituted through the interviews with the main stakeholders, as the key personnel in the field of sustainable development.                                     
In summary, we can conclude that the best sustainable development policy in the campus must be integrated into the environmental management, the improvement of the quality of life of the university community, and the strengthening of the economy, as well as engage in partnerships with all the stakeholders.

Alors que la Commission mondiale des barrages note une forte perturbation des items culturels et des modus vivendi des populations vivant sur leurs lieux d‘implantation, il s‘est agi ici de savoir comment le Cameroun applique la prise en compte du risque socioculturel dans l‘implantation des barrages. Après avoir effectué trois descentes à Memve‘ele, nous avons analysé nos données de terrain sur le prisme de la sociologie du déplacement de Michel Cernéa et du fonctionnalisme de Bronislaw Malinowski.
Les résultats auxquels nous sommes parvenu nous montre que :
- Il existe un cadre législatif et réglementaire de la prise en compte des populations à déplacer dans le cadre de l‘implantation d‘un site industriel. Même s‘il faut dire qu‘il n‘existe pas une codification de l‘ensemble des textes qui pour la plupart relèvent d‘administrations différentes.
- Malgré le fait que l‘implantation des barrages soit une priorité économique vitale pour le Cameroun, dans le cadre du barrage hydroélectrique de Memve‘ele, il nous a été donné de constater que les huit points soulevés par Cernéa ne sont pas à proprement respectés par les autorités publiques, qui ont une politique minimaliste de préservation des intérêts des peuplades bordant les barrages hydroélectriques.
Nous avons donc préconisé deux types de précaution : pour les barrages non encours, il s‘agissait de procéder aux évaluations nécessaires avant d‘entreprendre la construction du barrage. Pour ceux encours, il s‘agissait de renforcer le dialogue avec les populations riveraines aux fins de cerner et d‘apaiser les frustrations et les tensions naissantes.

La communication traite le développement territorial comme problématique de développement des territoires devenue à l'ordre du jour depuis les années 2000 dans la mesure où le territoire devient au centre des préoccupations . Le développement territorial intègre les autres formes d'action territoriale comme l'aménagement du territoire, le développement régional, le développement local et le développement durable. Il débouche sur la gouvernance et implique les différents acteurs

La mise en place de la politique de développement durable en matière d’intervention urbaine,
nous a ouvert le champ vers l’intégration d’une multitude d’actions, de visions et d’approches dans
le cadre de la préservation de nos territoires urbains.
En partant de ce constat, notre recherche s’intéresse donc au renouvellement urbain et à son
principe de recomposition des territoires. Les friches urbaines et leur potentiel inestimable dans
la ville représentent une alternative pour des actions urbaines de renouvellement que nous avons
souhaité explorer.
Le but de notre recherche est d’aboutir à l’élaboration d’une procédure logique et
opérationnelle de reconquête des friches (modèle stratégique) dans le milieu urbain, dans le
cadre de la démarche du projet urbain. Afin de vérifier l’applicabilité du modèle, notre intérêt s’est
porté sur la ville de Boufarik. Son lègue historique (important nombres de friches et leurs diversité),
sa situation dans le champ d’influence de la capitale, sans oublier ses liaisons avec la ville de
Blida (ville pilote dans la politique de développement durable), la disponibilité des données de
diagnostic et son échelle maîtrisable, ont donc été décisives.
La construction d’une démarche stratégique ne pouvait se faire qu’en prenant appui sur des
expériences étrangères, à travers des notions, règlements, actions, outils, instruments et
procédures déjà mises en place dans le cadre de projet urbain de reconquête des friches. Cette
1ere partie a donc été déterminante pour l’identification des grandes lignes d’orientation sur
lesquelles allait être élaborée la stratégie.
En 2eme partie l’on s’est attelé à recueillir les données locales quant aux procédures, outils
opérationnels, législation algérienne et diagnostic préliminaire du cas d’étude. Ceci nous a permis
de faire le parallèle, d’identifier les besoins, les enjeux du contexte, et d’effectuer les changements
nécessaires à une adaptation locale de la politique de reconquête des friches.
L’élaboration de ce modèle, nous a permis de révéler certains aspects encore peu abordés dans la
politique urbaine algérienne, mais d’intérêt pourtant capital. Il est clair que pour nous cette
approche ouvre un champ de vision nouveau dans la politique algérienne quant au développement
urbain, un retour au milieu urbanisée prônant la recomposition et le renouvellement. Cette
recherche constitue un point de départ de réflexion autour de questionnements liés à l’apparition
des friches urbaines dans les villes algériennes et de leur exploitation.

Ce travail est issu du stage que j‟ai réalisé au sein de la réception de la Résidence La Rivière du
groupe Pierre & Vacances à Chamonix Mont-Blanc. La méthodologie utilisée a été la combinaison
de la recherche documentaire, associée avec une part d'observation et la visite de sites
remarquables.
Cette étude vise à analyser l‟offre touristique de Chamonix Mont-Blanc, ainsi que divers enjeux
comme par exemple l‟impact du tourisme de masse et de son influence sur l‟environnement et le
réchauffement climatique. De ces enjeux découlent plusieurs réflexions et questions, auxquelles
nous tentons de répondre par le biais de deux scénarios divergents face au changement
climatique à l‟horizon 2100.
Mots-clés : tourisme de masse - enjeu - réchauffement climatique - environnement - scénario

Généralement perçu comme néfaste, le tourisme mondial se résume pour beaucoup à un processus de marchandisation généralisée. Pour autant, Le tourisme est depuis longtemps promu par les instances internationales comme un formidable levier de développement au Sud, et comme un moyen important de lutter contre la pauvreté.
Certains acteurs sociaux, politiques et économiques ont estimé nécessaire des alternatives au modèle dominant pour mieux piloter le développement et l’expansion touristique, en y appliquant les concepts du développement durable. Cependant il existe plusieurs initiatives développées au nom du tourisme durable et alternatif, qui ne sont pas non plus à l’abri de dérives diverses et le rapport inégal entre visiteurs et visités reste prégnant. C’est dans ce contexte que les périphéries offrent une matière privilégiée pour penser la refondation des pratiques touristiques. Ce sont les confins au sens géographique et culturel qui deviennent des lieux d’affirmations de nouveaux cadres de pensée et d’action, pour redéfinir le tourisme de manière participative à l'échelle locale et à partir des valeurs et des identités des communautés d'accueil.

L’étude a pour objet d’analyser l’évolution du régime juridique des contrats miniers, en examinant la dynamique des relations entre les Etats et les investisseurs miniers à travers leurs relations contractuelles. S’inscrivant dans le cadre d’un programme de recherche collectif portant sur « Les aspects nouveaux du droit des investissements internationaux », l’étude a pour objectif de saisir le développement de ces relations contractuelles, en faisant ressortir leurs aspects novateurs.
La méthodologie utilisée dans le cadre de cette étude a consisté à analyser le régime juridique des relations contractuelles entre les Etats et les sociétés minières, à travers les contrats, les législations nationales, les traités internationaux, la jurisprudence arbitrale, ainsi que la doctrine y relatifs. Compte tenu de la particularité du sujet, l’approche adoptée est, d’une part, historique, aux fins de saisir l’évolution des relations contractuelles dans le temps, et, d’autre part, comparative, dans le dessein d’appréhender la diversité des pratiques.
L’analyse des contrats miniers, montre qu’ils sont soumis à un régime particulier, qui a évolué avec le temps. Les particularismes du régime juridique tiennent d’abord à la nature des personnes en relation : d’une part, des Etats, personnes publiques dotées de l’attribut de la souveraineté et, d’autre part, des personnes privées, notamment les sociétés minières étrangères qui investissent dans le secteur. Cette mixité fait des contrats miniers des figures juridiques particulières, distinctes, à la fois, des traités
interétatiques et des contrats ordinaires entre personnes privées, et qui peuvent être appréhendés à travers la qualification de contrats d’investissement ou de contrats d’Etat. En outre, le particularisme des contrats miniers a trait à leur finalité. A ce niveau, se dénote une divergence d’intérêts entre les Etats, d’une part, et les investisseurs miniers, d’autre part. Les uns sont en quête du développement
économique durable, c’est-à-dire, au sens large, le bien-être de leurs populations. Les autres sont, quant à eux, à la recherche d’intérêts financiers. Cette divergence d’intérêts est au centre de la problématique des contrats miniers et a, de tout temps, sous-tendu les rapports entre les Etats riches en ressources naturelles et les investisseurs miniers. Elle est le moteur de la mutation du régime
juridique des contrats miniers. A cet égard, il ressort que l’évolution du régime des contrats miniers est marquée par deux tendances principales. La première est la diversification des formes contractuelles, qui a conduit, notamment en matière pétrolière, à l’abandon progressif de la concession classique pour adopter de nouveaux types d’accords (entreprise conjointe, contrat de partage de production, contrat de service ou d’assistance technique). Quant à la seconde, elle est orientée vers le rééquilibrage progressif du régime juridique des investissements miniers à travers, d’une part, l’utilisation de divers mécanismes de régulation, dans le sens de la préservation des droits et des intérêts des parties en présence et, d’autre part, la prise en compte des normes de protection de l’environnement, y compris l’environnement culturel, des normes sociales, des droits de l’homme, etc. La mutation du régime des
contrats miniers s’opère ainsi par l’intégration progressive des principes du développement durable.

Est-ce que la religion nuit ou collabore au développement social ? L’action philanthropique s’inscrit-elle dans une continuité des initiatives de l’État-providence ou encore s’y oppose-t-elle ? Les études du développement, ainsi que des organisations internationales ont depuis plusieurs décennies négligé de reconnaître la contribution des organisations religieuses au développement. L’auteur s’engage à participer à cette réflexion en étudiant le rôle de la Fondation Dhammakaya, de la Santi Asoke et finalement de la communauté de la moniale Dhammananda en Thaïlande. Il s’agit de comprendre la façon dont ces trois organisations bouddhiques parviennent à faire la promotion de leur expertise dans un environnement où l’orthodoxie religieuse est dominée par un bouddhisme d’État. Parallèlement, le royaume est aux prises avec deux visions différentes du rôle que devrait jouer l’État dans la redistribution sociale, d’un côté une perspective universaliste et, de l’autre, une conception minimaliste, axée sur la charité. La solidarité sociale et la philanthropie deviennent ainsi un enjeu politique de taille au pays.

L’un des enjeux du développement durable est de favoriser le transfert équitable de moyens qui permettent d’accéder au développement, de préserver les ressources naturelles et de lutter contre la pauvreté. Depuis quelques années, la Micro-finance fait parler d’elle comme d’un nouvel outil efficace de lutte contre la pauvreté et comme un important facteur de lutte contre l’exclusion sociale et le développement durable. Les institutions de micro-finance visent à fournir aux exclus du système bancaire commercial des services financiers adaptés et l’instauration de l’économie solidaire.  Aujourd’hui ces institutions se structurent pour s’inscrire durablement dans le paysage financier et bancaire des différents pays.
      En Algérie l’expérience dans la micro-finance est relativement récente, elle s’est introduite en 1999 en réponse aux conséquences sociales difficiles du plan d’ajustement structurel. Le présent travail tente d’évaluer l’efficacité de la micro-finance dans sa contribution au développement économique en Algérie. Il est montré que ce secteur est peu développé, réprimé et accuse des retards par rapport aux autres pays du Maghreb. La prédominance de l’Etat, l’absence du cadre réglementaire adapté à l’activité de ce métier et l’inexistence d’institutions de micro-finance privées en Algérie sont autant de facteurs explicatifs de ce retard.

Mots clés : développement durable, économie solidaire, exclusion sociale, microcrédit, redistribution des revenus.

Le présent mémoire traite de l'usage de la carte en cours de géographie. Le travail mené pendant
l'année de Master 2 a consisté à faire une étude des cartes du développement dans trois manuels de
géographie de classe de seconde afin d'élaborer un outil de travail pour réfléchir au concept de
développement en utilisant le planisphère pour support. Ce mémoire vise à montrer les étapes de
construction du questionnement géographique qui remettrait en cause l'usage des cartes comme
illustration de faits avérés et irréfutables. Il s'agit de parler de la carte comme objet géographique,
c'est-à-dire une construction et un point de vue.

Patrice Ballester « 4.2.3 Matrice de complémentarité des 7 responsabilités RSE d’entreprise », Sous la direction de Audrey Bonnemaizon, Leila El Gaaied, Hélène Gorge Charlotte Lecuyer et Fanny Reniou, Marketing pour une société responsable, se former au marketing et transformer le marketing, WikiLivre Association Française de Marketing, 2022, 21 p.

En ligne:

https://marketingpourunesocieteresponsable.org/index.php/4.2.3_La_matrice_des_5_responsabilit%C3%A9s_(RSE_-_ISR)_et_la_matrice_de_mat%C3%A9rialit%C3%A9

au 12/05/2022

Présentation des principes d’application d’une nouvelle matrice afin de réaliser un diagnostic rapide des 7 grandes responsabilités qui incombent à une entreprise pour évoluer dans l’ère de l’anthropocène. Cette matrice se met en oeuvre dans le cadre d’une stratégie marketing de l’entreprise sur le court, moyen et long terme. Il s’agit d’une matrice permettant de faire un diagnostic de visualisation rapide des enjeux. La partie qui suit se consacre à la description des critères d’identification des sept grandes responsabilités actuelles d’une entreprise en prenant en compte deux axes majeurs complémentaires : « humain / digital / milieu » et « local / global ». Cette partie vise à questionner les principes de nouvelles responsabilités de l’entreprise d’une part, dans la mesure où ils interrogent le caractère durable et éco-marketing d’une démarche entrepreneuriale, et d’autre part, elle peut devenir une source de performance accrue pour toute la société.

La région Nord-Est marocaine occupe une position clé dans le bassin méditerranéen et la chaine alpine transméditerranéenne. Sa situation géographique, sur le versant Atlantique de l’Arc montagneux Rifain, du Maroc à proximité d’Europe, lui confère une ambiance climatique particulière. Sa géologie et sa géomorphologie, sont tout à la fois souvent spectaculaires et diversifiées. Malgré cela, ces milieux naturels subissent une dégradation intense. En effet le développement de la région se trouve ainsi confronté à des contraintes multiples, qui sont à l’origine de son incapacité à drainer des investissements de nature à initier le décollage socio-économique. Depuis longtemps accusée de manque d’atouts et de potentialités, alors que la région de l’oriental dispose d’un riche patrimoine naturel, qu’il conviendrait de le protégé de toute sorte de dégradation et de l’exploiter de manière rationnelle.
Avec une bande côtière méditerranéenne étalé sur une côte d’environ  200 Km, la région de l’oriental présente une variété de paysages côtiers allant des plages sableuses aux hautes falaises rocheuses, des zones humides et forestiers qualifiées en tant que Sites d’Intérêt Biologique et Ecologique (SIBE), des paysages montagneux aux formations géologiques sédimentaires épaisses bien visibles sur les talus de routes et sur les versants, des volcans endormis aux multiples sites de vues panoramiques. Ces ressources sont encore inexplorables ni par les chercheurs et scientifiques ni par les opérateurs économiques.
Le Cap des Trois Fourches fait partie de l’arc montagneux rifain de l’Afrique du nord, qui s’avance d’une dizaine de kilomètres dans la mer méditerranée. Pendant des siècles, il a constitué tout à la fois un repère et un danger pour la navigation dans la mer d'Alboran. 
Vu sa superficie estimé environ de 80 km², dont les deux tiers sont maritimes, le cap constitue un dortoir impressionnant pour les oiseaux migrateurs. Un couvert végétal en grande partie naturel, est représenté principalement par un matorral dominé par le lentisque. Sa qualité écologique, affirmée par sa grande biodiversité (espèces bio-indicatrices, espèces protégées, espèces d’intérêt commercial), ainsi que par la diversité des habitats (prairies, grottes, substrat rocheux, etc.). Ce milieu sauvage célèbre par ses paysages sublimes, ses grottes et ses nombreuses plages. Toutes ces qualités ont suscité dernièrement un intérêt progressif malgré les flux touristiques limité, mais paradoxalement, cet aspect sauvage et historique, demeure un espace enjeux ou les mutations de fond de la société entraînent des répercussions fondamentales...

Cette publication est extraite d’un projet de recherche action qui s’est déroulé entre 2009 et 2011, jouissant d’un financement tripartite provenant de la Région Provence Alpes Côte d’Azur (PACA), du Plan Urbanisme Construction Architecture du Ministère de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement (PUCA) et de la Caisse des Dépôts et Consignations. Le projet « R+0 ! Développement durable et conception des espaces publics des centres modernes des villes méditerranéennes » s’insère dans le cadre de l’Institut du Bâtiment Méditerranéen (IBMed)  ; il a été piloté par l’UMR Citeres 7163 CNRS et l’Université de Tours et a associé des chercheurs, des professionnels de l’architecture et de l’aménagement provenant de plusieurs pays, ainsi que quelques élèves du Département d’Aménagement de l’Ecole Polytechnique de l’Université de Tours.
La problématique générale du projet vise à comprendre les interactions émergeant entre les questions du développement durable et la valorisation du patrimoine à l’occasion de transformations territoriales effectives.
La publication « R+0 ! Développement durable et valorisation de l’héritage patrimonial dans la conception des espaces publics » aborde ces deux thématiques qui ont tendance à polariser autour de chacune et de manière exclusive aussi bien la réflexion que l’action. Trop souvent, les analyses identifient l’interaction avec d’autres thématiques à la périphérie extrême de leur propre champ d’investigation. Ainsi, dans la pratique quotidienne, les thématiques patrimoniales utilisent des références qui renvoient aux champs culturels de l’identité et de l’histoire, et abordent « périphériquement » les questions liées à la conservation et à l’adaptation de l’existant. De même, la valorisation de lieux offrant un habitat durable vise très, voire trop souvent, la réalisation de nouvelles bâtisses – actives ou passives –  ou d’éco-quartiers. Dans les deux cas,  le principe directeur est celui de réalisations nouvelles qui promeuvent des solutions techniques, sans trop aborder les questions des quartiers et des villes déjà existantes et celle de leur « mise en durabilité ».
Nous avons donc pris le parti de viser des projets réels pour réduire au minimum cette tendance à traiter les notions indépendamment les unes des autres pour observer comment, dans l’action, les pratiques patrimoniales et durables interagissent effectivement. Dans cette approche, « R+0 » désigne l’intérêt explicite pour l’analyse des actions publiques dans la ville. Nous voulons faire clairement référence à un espace urbain, donc caractérisé en priorité par un environnement bâti. le terme « R+0 » spécifie le plan moyen et commun de la chaussée, tout en faisant immédiatement référence à la présence des multiples R+n qui l’entourent, et qu’il entoure.
Toute démarche architecturale et techniciste est ici mise à l’écart, même si ce type d’approche est fondamental et fascinant. Cependant, dans le cadre de ce projet, les procédés techniques et architecturaux ne seront que des entités indexées dans l’espace R+0.
La réflexion vise à évaluer les activités et les notions principales engagées dans la transformation des espaces publics pour établir celles qui sont, finalement, les plus importantes pour mettre en place une conception efficace et crédible dans une perspective de durabilité mais aussi de valorisation de l’héritage patrimonial pour les villes des pays de la Méditerranée occidentale. La réalisation de ce référentiel vise à analyser et à aider à concevoir l’adaptation et la transformation du niveau R+0 à forte valeur patrimoniale des villes historiques.
Finalement, alors que les enjeux patrimoniaux  et ceux de la production d’habitat durable tendent à diverger, on remarque un besoin incontournable de les intégrer dans un système d’analyse et de réflexion commun pour aborder, avec l’espoir d’un succès, la question des transformations des cadres urbains contemporains qui contiennent souvent déjà en leur sein des éléments patrimoniaux.
Le projet vise donc à contribuer à la connaissance des pratiques de transformation de la ville contemporaine et à aider la conceptualisation des processus d’adaptation et d’adéquation du cadre urbain et du cadre bâti à de nouveaux paramètres et de nouvelles contraintes. Le contexte urbain dans lequel s’inscrit la recherche et qui influe sur les transformations sera pris en considération. Ainsi nous présenterons les résultats de la recherche sous la forme d’un outil d’analyse des projets qui permet d’évaluer conjointement les contraintes et les pratiques environnementales, mais aussi les évolutions des modes de vie, le rôle et la place des citadins et les institutions dans la fabrique de la ville et l’organisation des systèmes d’actions.

Le questionnement de base pourrait se résumer comme suit :
« considérant la centralité de l’espace R+0, son rôle charnière dans l’organisation d’une ville, comment en assurer la conception dans une perspective de développement durable, admettant qu’il s’agit d’articuler les différents composants de ce niveau de la ville et ménager son héritage patrimonial ? »

Cette publication vise donc à :
• analyser l’évolution du positionnement des acteurs publics en matière de réhabilitation et de développement durable,
• rendre intelligible les systèmes d’action, c'est-à-dire les relations qui associent les acteurs en charge de transformer l’urbain,
• permettre la compréhension du fonctionnement des éléments principaux du développement durable et de la valorisation du patrimoine en relation avec ce type d’espace et les engager dans la conception des projets,
• préfigurer des recommandations pour l’action dans les cadres spécifiques des quartiers consolidés,
• construire progressivement une base de données de « pratiques exemplaires ».

Les acteurs de la société civile en Afrique ont aujourd’hui plus d’opportunités pour encourager la participation des citoyens et des communautés à la promotion du changement social, mais communiquer leurs efforts de manière efficace et à plus grande échelle reste un défi crucial. Le projet régional pour les médias de la Friedrich-Ebert- Stiftung (FES) en Afrique, fesmedia Africa, a mené une étude pour déterminer si les organisations de la société civile (OSC) en Afrique intégraient des stratégies de communication dans leur travail et, le cas échéant, s’intéresser à la manière dont le processus s’opère. Notre recherche a révélé que de nombreuses OSC africaines n’ont pas encore une vision claire, encore moins une compréhension globale des avantages de la planification de la communication.
De nombreux entretiens menés à travers l’Afrique avec des experts en communication, des formateurs et des organisations non gouvernementales (ONG) ont montré que les acteurs incorporent souvent des outils de communication, tels que des entretiens, des communiqués de presse et des capacités en matière de réseaux sociaux, sans avoir un plan de communication clair pour pouvoir les déployer de manière efficace et impliquer ainsi leurs publics. Un plan de communication aborde plusieurs aspects tels que l’élaboration d’une stratégie de communication guidée par des objectifs institutionnels clairs, des données pertinentes et des preuves; le positionnement public d’une organisation; l’élaboration de messages diversifiés pour établir des contacts avec différents publics cibles; l’entretien des contacts avec les médias et le plaidoyer; la construction d’alliances; et la formulation de stratégies de communication internes et externes sur mesure.
Pour répondre aux besoins des OSC africaines en matière de planification stratégique de la communication, fesmedia Africa a développé le programme ‘Stratégies de communication pour le développement et le changement social’. Le programme vise à:
-  renforcer les acteurs de la société civile pour qu’ils puissent articuler, représenter et faire avancer efficacement leurs intérêts, leurs causes et leurs objectifs dans le processus d’élaboration des politiques; et
-  guider les OSC dans l’utilisation des méthodologies de communication modernes pour élargir les possibilités de participation sociopolitique et de changement social.
À cette fin, l’un des volets du programme a été l’élaboration de Voices with Purpose – Manuel sur les stratégies de communication pour le développement et le changement social, qui comprend trois parties: 1) Le Module conceptuel, 2) Le Module du participant et 3) le Module du facilitateur. Dotés de fondements conceptuels clés, de stratégies applicables et d’un guide étape par étape pour la conception d’une stratégie de communication, les acteurs de la société civile – syndicats, organisations des femmes, défenseurs des droits de l’homme, jeunes dirigeants ou des campagnes spécifiques – devraient se retrouver en meilleure position pour représenter et mener des actions pour leurs causes. Bien que la méthodologie s’adresse aux OSC, elle est également pertinente pour les institutions gouvernementales et les entités politiques intéressées.
Le manuel a été élaboré par Rafael Obregón Gálvez, Chef de la Section de la communication pour le développement à l’UNICEF à New York; et Jair Vega Casanova, professeur au département de communication sociale de l’Université del Norte en Colombie, ainsi que son équipe dévouée. Le manuel s’appuie sur une version antérieure, qu’ils ont co-écrite en 2002, avec le soutien du projet média régional de la FES en Amérique latine.