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- In the mid-6th century, the introduction of Buddhism from Korea (Baekje) to Japan resulted in a revival of Japanese sculpture. Buddhist monks, artisans and scholars settled around the capital in Yamato Province (present day Nara Prefecture) and passed their techniques to native craftsmen. Consequently, early Japanese sculptures from the Asuka and Hakuhō periods show strong influences of continental art, which initially were characterized by almond-shaped eyes, upward-turned crescent-shaped lips and symmetrically arranged folds in the clothing. The workshop of the Japanese sculptor Tori Busshi, who was strongly influenced by the Northern Wei style, produced works which exemplify such characteristics. The Shakyamuni triad and the Guze Kannon at Hōryū-ji are prime examples. By the late 7th century, wood replaced bronze and copper. By the early Tang dynasty, greater realism was expressed by fuller forms, long narrow slit eyes, softer facial features, flowing garments and embellishments with ornaments such as bracelets and jewels. Two prominent examples of sculptures of this period are the Shō Kannon at Yakushi-ji and the Yumechigai Kannon at Hōryū-ji. During the Nara period, from 710 to 794, the government established and supported workshops called zōbussho, the most prominent of which was located in the capital Nara at Tōdai-ji, which produced Buddhist statuary. Clay, lacquer and wood, in addition to bronze, were used. Stylistically, the sculptures were influenced by the high Tang style, showing fuller body modelling, more natural drapery and a greater sense of movement. Representative examples of Nara period sculpture include the Great Buddha and the Four Heavenly Kings at Tōdai-ji, or the Eight Legions at Kōfuku-ji. Early Heian period works before the mid-10th century appear heavy compared to Nara period statues, carved from single blocks of wood, and characterised by draperies carved with alternating round and sharply cut folds. Stylistically, they followed high to later Tang style. In the Heian period the zōbussho were replaced with temple-run and independent workshops; wood became the primary medium; and a specific Japanese style emerged. By the mid-10th century, the style was refined presenting a more calm and gentle appearance, with attenuated proportions. Jōchō was the most important sculptor of this time, and he used the yosegi technique, in which several pieces of wood are joined to sculpt a single figure. He was the ancestor of three important schools of Japanese Buddhist statuary: the Enpa, Inpa and Keiha school. The Amida Nyorai at Byōdō-in is the only extant work by Jōchō.Japanese sculpture experienced a renaissance during the Kamakura period, led by the Kei school. Partially influenced by Song dynasty China, their sculpture is characterised by realism featuring elaborate top knots, jewelry, and wavy drapery. Although predominantly wooden, bronze was also used as a material for the statues. As a novelty, portrait sculptures of prominent monks were created adjacent to the depiction of Buddhist deities. The term "National Treasure" has been used in Japan to denote cultural properties since 1897.The definition and the criteria have changed since the inception of the term. These sculptures adhere to the current definition, and have been designated national treasures since the Law for the Protection of Cultural Properties came into force on June 9, 1951. The items are selected by the Ministry of Education, Culture, Sports, Science and Technology based on their "especially high historical or artistic value". This list presents 140 entries of sculptures, including those from Classical and early Feudal Japan of the 7th-century Asuka period to the 13th-century Kamakura period, although the number of sculptures is higher, because groups of related sculptures have sometimes been joined to form single entries. The sculptures listed depict Buddhist and Shintō deities or priests venerated as founders of temples. Some of the most ancient sculptures were imported directly from China. (en)
- L'introduction du bouddhisme au Japon en provenance du royaume coréen de Baekje au milieu du VIe siècle entraîne une renaissance de la sculpture japonaise. Des moines bouddhistes, des artisans et des lettrés s'installent autour de la capitale dans la province de Yamato (actuelle préfecture de Nara) et transmettent leurs techniques aux artisans locaux. Tout naturellement, les premières sculptures japonaises des époques Asuka et Hakuhō montrent de fortes influences de l'art continental et se caractérisent d'abord par des yeux en amande, des lèvres en forme de croissant tournées vers le haut et des plis dans les vêtements disposés symétriquement. L'atelier du sculpteur Tori Busshi, fortement influencé par le style des Wei du nord, produit des œuvres qui illustrent ces caractéristiques. La triade de Shaka Nyorai et le Guze Kannon au Hōryū-ji en sont d'excellents exemples. À la fin du VIIe siècle, le bois remplace le bronze et le cuivre. Au début de la dynastie Tang, un plus grand réalisme s'exprime par des formes plus pleines, des fentes longues et étroites pour les yeux, des traits de visage plus doux, des vêtements fluides et embellis avec des ornements tels que des bracelets et des bijoux. Le Shō Kannon à Yakushi-ji et le Yumechigai Kannon du Hōryū-ji sont deux exemples remarquables de sculptures de cette période. Au cours de l'époque de Nara, 710 à 794, le gouvernement créé et soutient des ateliers appelés zōbussho, le plus important d'entre eux se trouvant dans la capitale Nara au Tōdai-ji, qui produit de la statuaire bouddhique. L'argile, la laque et le bois sont employés en complément du bronze. Stylistiquement, les sculptures sont influencées par le style Tang élevé, montrant une modélisation plus complète du corps, un drapé plus naturel et un plus grand sens du mouvement. Le Grand Bouddha et les Quatre rois célestes du Tōdai-ji, ainsi que les Huit Légions du Kōfuku-ji sont des exemples représentatifs de la sculpture de l'époque de Nara. Les œuvres du début de l'époque de Heian antérieure à la moitié du Xe siècle apparaissent lourdes en comparaison des sculptures de l'époque de Nara, réalisées à partir de blocs de bois unique et caractérisées par des draperies travaillées avec une alternance de ronds et de plis fortement réduits. Du point de vue stylistique, elles s'inspirent des deux styles Tang. Au cours de l'époque de Heian, les zōbussho sont remplacés par des ateliers indépendants ou situés dans des temples, le bois devient le matériau privilégié et un style spécifiquement japonais se fait jour. À la fin du Xe siècle, le style s'est affiné et présente une apparence plus douce et calme, avec des proportions atténuées. Jōchō est le sculpteur le plus important de cette époque et il utilise la technique yosegi dans laquelle plusieurs morceaux de bois sont assemblés pour sculpter une seule figure. Il est l'ancêtre de trois importantes écoles de la statuaire bouddhiste japonaise : les écoles Enpa, Inpa et Keiha. Le Amida Nyorai au Byōdō-in est la seule œuvre de Jōchō qui nous est parvenue.Grâce à l'école Kei, la sculpture japonaise connaît une renaissance pendant l'époque de Kamakura. Partiellement influencée par la dynastie Song de Chine, cette sculpture se caractérise par son réalisme, avec des chignons complexes, des bijoux et des draperies ondulées. Bien que les statues sont principalement faites en bois, le bronze est un matériau également utilisé. Les sculptures de portraits de moines éminents présentées à côté des représentations des divinités bouddhistes font leur apparition. Le terme « Trésor national » est utilisé au Japon depuis 1897 pour désigner les biens les plus précieux du patrimoine culturel du Japon,bien que la définition et les critères ont changé depuis la création du terme. Les statues référencées dans cette liste correspondent à la définition actuelle et ont été désignées « trésors nationaux » quand la loi pour la protection des biens culturels est entrée en vigueur le 9 juin 1951. Les pièces sont choisies par le Ministère de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie sur le fondement de leur « valeur artistique ou historique particulièrement élevée ». Cette liste présente 126 entrées de sculptures, y compris celles de l'époque classique et du début du Japon féodal, du VIIe siècle (période Asuka) au XIIIe siècle (époque de Kamakura), bien que le nombre de sculptures est plus élevé parce que des groupes de sculptures liées ont parfois été réunis pour former une seule entrée. Les sculptures représentent des divinités bouddhiste et shintō ou des prêtres vénérés en tant que fondateurs de temples. Quelques-unes des sculptures les plus anciennes ont été importées directement de Chine. (fr)
- 本項では、日本国の文化財保護法により1951年以降に国宝に指定された彫刻作品を国宝彫刻の一覧(こくほうちょうこくのいちらん)として概説する。 6世紀半ばの百済から日本への仏教公伝は、それまで停滞していた日本の彫刻に新風をもたらした。百済から渡来した僧侶、技術者、学者たちは朝廷があった大和国周辺に居住し、地元の職人らに新しい技術を伝えていった。その結果、飛鳥文化期(7世紀前半)の初期仏教彫刻群には、朝鮮半島を経由してもたらされた、中国南北朝時代の彫刻様式の影響がみられる。飛鳥寺本尊釈迦如来像(現存するが補修が甚大、重要文化財)、法隆寺金堂の『銅造釈迦如来及両脇侍像』を造った鞍作止利は渡来人系の仏師である。止利およびその工房の作風を止利式といい、杏仁形(アーモンド形)の目、仰月形(口角が上がった三日月形)の唇、左右対称の衣文(衣のひだ)などに中国、特に北魏後期様式からの色濃い影響が見られる。法隆寺夢殿の『木造観音菩薩立像(救世観音)』は、止利様式に似るが、衣の下の肉体の把握などに止利派とは異なった感覚が認められる。同じ法隆寺の『木造観音菩薩立像(百済観音)』は7世紀半ば頃の作品とされるが、止利派とは全く異なる作風を示すものである。以上のことから、飛鳥時代の彫刻には、北魏のみならず、中国、朝鮮半島のさまざまな彫刻様式が混在していると考えられる。 7世紀半ばから平城京に遷都する710年頃までの時代を日本美術史では飛鳥時代後期(白鳳文化期)または奈良時代前期という(「白鳳時代」とも)。この時代にはそれまで彫刻の素材として主流だった銅や木材に加えて、乾漆像や塑像も造られるようになる。当時の中国の王朝だった唐の初期には、豊麗な姿形、細い切れ長の目、柔和な表情、緩やかな衣服、腕輪や装飾類など、より写実的な様式が発展していった。この初唐様式の影響を受けた日本の彫刻としては、法隆寺大宝蔵院の『銅造観音菩薩立像(夢違観音)』及び『銅造阿弥陀如来及び両脇侍像(橘夫人念持仏)』、當麻寺の『塑造弥勒仏坐像』、興福寺の『銅造仏頭』(旧山田寺薬師如来像頭部)が挙げられる。 奈良時代(710年から794年)に、朝廷は東大寺など各所に仏教彫刻を制作する施設である造仏所を設立し、これを庇護した。聖武天皇は仏教に深く帰依し、造寺、造仏、写経を勧め、「奈良の大仏」として知られる東大寺の銅造盧舎那仏坐像を造立した。造仏所では彫刻制作に銅だけではなく粘土(塑造)、乾漆、木材も使用していた。この頃の彫刻には盛唐の様式による影響が見られ、自然な人体把握、均整のとれた造形、そして天部像などにみられる現実感のある描写が特徴的である。この時期の代表作として、東大寺法華堂の『乾漆不空羂索観音立像』をはじめとする諸像、同寺戒壇堂の『塑造四天王立像』、興福寺旧西金堂の『乾漆八部衆立像』『乾漆十大弟子立像』、唐招提寺の『乾漆盧舎那仏坐像』『乾漆鑑真和上坐像』などがある。薬師寺の『銅造薬師如来及び両脇侍像』『銅造観音菩薩(聖観音)立像』については、様式と技法から、奈良時代作・飛鳥時代後期(白鳳期)作の両説がある。 平安時代には官製の造仏所ではなく寺院や市井の工房が仏像製作を担い、木材が主要な素材となるとともに、日本独自様式の彫刻が制作されるようになっていった。奈良時代以前に多くみられた銅造や塑造の仏像はまれになり、乾漆も木彫像の目鼻立ちや衣文などの細部表現に補助的に用いられることが多くなった。 9世紀末頃までの平安時代初期(かつては弘仁・貞観期とも称された)の彫刻作品と10世紀以降の平安時代後期(藤原時代)の彫刻作品には大きな違いがある。平安時代初期の仏像には、主要部分を一本の木材から制作し(一木造)、眼、唇などを除いて彩色を施さない檀像様と呼ばれる様式のものと、木彫に乾漆を併用した様式のものの、2つの大きな流れがある。前者の代表例には新薬師寺『木造薬師如来坐像』、神護寺『木造薬師如来立像』、法華寺『木造十一面観音立像』などがあり、後者の代表例には観心寺『木造如意輪観音坐像』、東寺講堂諸像などがある。作風は量感を強調した肉身表現、神秘的な面相、深く鋭利な衣文表現などに特色があり、衣文には太い波と細く鋭利な波を交互に表した翻波式(ほんぱしき)衣文、衣の端を渦状に表現した渦文などが現れる。この時代には近畿以外の地方にも仏像の遺例がみられるようになり、福島・勝常寺『木造薬師如来及び両脇侍像』はその代表例である。 10世紀半ば以降には、より穏やかで優美な表現の彫刻が見られるようになり、11世紀にはこの傾向が一段と強まる。この頃の仏師としては11世紀の定朝が最も重要で、頭・胴・脚部など像の主要部をそれぞれ複数の木材を組み合わせて制作する技法である寄木造を完成させた。定朝はその後発展する仏教彫刻の三流派、円派、院派、慶派の祖といえる。しかしながら、確実に定朝作と見なされている作品は平等院鳳凰堂本尊の『木造阿弥陀如来坐像』しか現存していない。 慶派の活躍により、日本の彫刻は鎌倉時代に大きな変革期を迎えた。一部に宋の影響を受け、精巧な頭部の巻髪、宝飾、波打つような衣服といった写実的な表現が特徴である。素材としては木材が主流だったが、青銅も使用されていた。また新しい要素として、著名な仏僧の肖像彫刻が仏像の脇侍として制作されたことがあげられる。 日本では1897年から特に優れた文化財を「国宝」に指定してきた。「国宝」という用語は1897年施行の古社寺保存法で初めて用いられた。古社寺保存法およびそれを継いだ国宝保存法に基づいて指定された「国宝」(いわゆる旧国宝)は現行法の「重要文化財」に相当する。1950年に施行された文化財保護法により、それまでに指定された「国宝」は「重要文化財」とされ、重要文化財の中で特に重要なものがあらためて国宝(いわゆる新国宝)に指定されるようになった。現在の国宝彫刻は文部科学大臣が「重要文化財のうち世界文化の見地から価値の高いもので、たぐいない国民の宝たるもの」(文化財保護法第27条第2項)として指定したもので、新制度による最初の国宝指定は1951年6月9日に行われた。 彫刻作品として、7世紀の飛鳥時代から13世紀の鎌倉時代までの作品134件が国宝指定されている(2017年10月現在)。ただし、複数の彫刻で1件として国宝指定されているものも存在するため、実際の作品数は134件よりも多い。国宝指定されている彫刻は仏教や神道の創始者や神々を表現したもので、その中には直接中国から輸入された彫刻も含まれている。 (ja)
- 日本国宝雕刻列表收录日本自1951年以后依照《》指定为国宝的雕刻作品。这些塑像大多存放于寺庙、神社或者附属的博物馆内,题材包括佛陀、佛教神话人物以及来自中国或者日本國內的得道高僧。大多数塑像为木制,其余多为黏土制、铜制或者干漆制,仅有臼杵磨崖佛为石制。这些塑像的制作时间前后相距数世纪,许多流派的制作者参与其中。有部分来自中国古代的塑像被包含在国宝中,它们和其他在日本國內制作的塑像共同反映出古代中国对日本佛教文化以及雕塑技艺的影响。 (zh)
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