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de : "marie-pierre
a : "gabrielle
en voyé: samedi 8 février 2025 10:08
objet : re: la fille et les caneton
Par birikine, le 08.02.2025
les jeunes enfants doivent être à l'écoute de ce que disent leur parents.
une belle leçon de morale!
jacqu e
Par Anonyme, le 07.02.2025
bonsoir birikinette
bisounette
mireille http://birikin e.centerblog.n et
Par birikine, le 07.02.2025
coucou gabrielle, tu scannes les dessins puis tu les modifie.... pas trop compliqué ??? je ne saurais pas le f
Par pat, le 07.02.2025
un joli cadeau pour une amie
jacqueli ne
Par Anonyme, le 07.02.2025
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Date de création : 18.10.2014
Dernière mise à jour :
07.02.2025
2916 articles
Et voilà une demoiselle plus que décidée
À chausser ses patins avec belle témérité
Afin de glisser sur les longs flancs enneigés
Sans la moindre peur de se casser le nez
Ainsi la montagne toute de blanc vêtue
Accueille la jeune-fille d’audace pourvue
Laquelle de sport de glisse en est férue
Et ne pense pas aux chutes bien entendu
Car la miss est un tantinet orgueilleuse
Tomber sur une neige quoique moelleuse
Serait une expérience plutôt désastreuse
Et en oublie donc les pentes dangereuses
Ah l’intrépide jeunette sans aucun souci
De dévaler les monts comme par magie
Elle qui les aime et les qualifie de gentils
Sauf qu’ils sont plutôt sournois pardi
Pourtant la petite n’aspire qu’à la glissade
Droite sur ses bottes de ski elle parade
Pas question de la moindre dégringolade
Qui la rendrait complètement malade
Et voilà une demoiselle plus que décidée
À chausser ses patins avec belle témérité
Afin de glisser sur les longs flancs enneigés
Sans la moindre peur de se casser le nez
Alors croisons les doigts pour que la chance soit à ses côtés
Gabrielle
Je viens de revoir ce gars qui hier était tristounet
Adossé à une fontaine où personne ne l’égayait
Mais aujourd’hui voilà son visage tout illuminé
Et sur quelques airs il me conte ses contrariétés
Et le gars muni de son petit piano tout souriant
Son irritation faisant place au contentement
Peut donc m’expliquer ses infortunes d’avant
Vécues dans la rue à cause de mauvaises gens
Ainsi le gars avec son instrument tel un baladin
Divulguait sa musique par les routes et chemins
Charmant tous ceux qui écoutaient ses refrains
Juste que des jaloux ne lui voulaient pas du bien
Le pauvre gars face à plusieurs vilains garçons
Sans défense face à cette meute de démons
Fût frappé et dépossédé de son cher bandonéon
Puis abandonné à terre sans la moindre contrition
Quand je connus le gars il n’était pas en mesure
De me relater sa triste et terrible mésaventure
Or depuis il racheta un accordéon au son très pur
Afin d’oublier totalement sa colère et ses blessures
Voici ce gars au visage qui rayonne de bonheur
Sur quelques notes il pardonne ses agresseurs
Qui ne seront jamais heureux nulle part ailleurs
Parce que sans aucune moralité et ni de cœur
Et il préfère chanter enfin pour les animaux qui sont meilleurs
Gabrielle
D’habitude je dessine des êtres enjoués
De charmantes fillettes et des garçonnets
Mais voilà aujourd’hui pour un peu changer
Mon modèle au contraire est tout crispé
Or en croquant ce drôle de personnage
Avec son air tendu qui ressemble à la rage
Ses soucis il ne m’en fait pas le partage
Et ne peut détendre son pauvre visage
C’est ainsi que le garçon plutôt hargneux
Au mécontentement qui se lit dans ses yeux
Même si mes crayons sont respectueux
Il n’écoute pas mes quelques bons vœux
Cependant lorsque j’applique ma peinture
J’espère que le gars changera son allure
Avec des couleurs qui ôtent les blessures
Sauf que rien n’éclaire sa triste figure
Néanmoins de ce jeune au grand mouron
Quand je termine sa curieuse illustration
Je me dis qu’un sourire effacerait son mouron
Même s’il ne me donne aucune explication
Toutefois le garçon est muet et dépité
Là sur ma feuille il y restera à tout jamais
Juste que si un jour il venait à se dérider
Je me ferai un plaisir à nouveau de le dessiner
Gabrielle
Certes cette fillette est franchement rococo
Avec ses anglaises et son nœud grand et gros
Néanmoins elle trouve admirable mon tableau
Même s’il n’est pas à la mode de l’an nouveau
C’est que la fillette affectionne cette époque pardi
Où les élégantes se faisaient des mises en plis
Qu’elles assortissaient d’un turban d’organdi
Et de mirer son look aujourd’hui elle en est ravie
Et oui la fillette est nostalgique de ce temps
Qui voyait passer des coiffes aux doux rubans
Avec quelques frisettes qui s’envolaient au vent
Alors quoi de mieux que de les peindre maintenant
Cependant cette actuelle et humble illustration
Rend le cœur ému de la fillette aux tirebouchons
Qui est fière du bon goût de cette génération
Et tant pis si la ganse ressemble à un papillon
Tandis que se contemple en ce jour la fillette
Sur mon aquarelle où est mise en valeur sa tête
Entourée d’un turban qui tient ses bouclettes
Elle me dit que c’est la coiffure plus que parfaite
Certes cette fillette est franchement rococo
Avec ses anglaises et son nœud grand et gros
Même si ce n’est pas à la mode de l’an nouveau
Néanmoins elle trouve admirable mon tableau
Et aimerait qu’il plaise puisqu’il est sur mon scénario
Gabrielle
L’âme sereine il arpentait plaines et monts
Le jeune berger à la main son grand bâton
Qui était pour ses trajets son compagnon
Ainsi que le plus fidèle des petits moutons
C’est que le berger junior commençait tôt
À aller dans la montagne garder les troupeaux
Le cœur enjoué il se prenait pour un héros
Suivi souvent de son chien et d’un agneau
Mais oui c’était la loi pastorale d’antan
Et même si le berger n’était qu’un enfant
Il partait sur les sentes satisfait et content
Avec un ovin lui aussi pas encore grand
Ainsi sur les chemins ou dans les prés
Le berger juvénile était toujours enjoué
Malgré le temps ou les bêtes qui hurlaient
Et sa douce brebis qui tremblait à ses côtés
Quelle témérité avait ce jeunot de garçon
Qui comme les anciens n’était pas poltron
En affrontant pourtant de drôles de conditions
Avec un tendre ovin qui lui avait le mouron
L’âme sereine il arpentait plaines et monts
Le jeune berger à la main son grand bâton
Qui était pour ses trajets son compagnon
Ainsi que le plus fidèle des petits moutons
Lequel pour son protecteur lui vouait adoration
Gabrielle
Ah l’utile boîte aux lettres d’autrefois
Qui a été bien curieuse quelquefois
Quand elle voyait un charmant minois
Lui confier dans un billet ses émois
Cependant était honnête et discrète
Juste que parfois elle était inquiète
La boîte aux lettres pour ces fillettes
Postant la teneur d’une idylle secrète
Parce que oui emplie de compassion
La boîte aux lettres avait le mouron
En lisant le courrier triste d’un garçon
Sans pouvoir l’aider d’aucune façon
Or la boîte aux lettres se consolait
Devant de bienheureux courriers
Que certains amoureux se renvoyaient
Se disant qu’elle était belle leur destinée
Néanmoins était confiante en la vie
La boîte aux lettres aux nombreux plis
Sachant que chacun avait sa chance pardi
Pour un retour aux plus doux des écrits
Ah l’utile boîte aux lettres d’autrefois
Qui a été bien curieuse quelquefois
Espérant n’être que le messager de la joie
Quand elle voyait un charmant minois
Lui confier dans un billet ses émois
Gabrielle
Voilà deux enfants dans un monde impressionnant
Qui avancent l’un contre l’autre bien frissonnants
Dans la forêt où vivent des êtres pas accueillants
Car leurs hurlements sont stridents et retentissants
Toutefois les enfants doivent vite rejoindre l’orée
Afin d’échapper à cet environnement inhospitalier
Ils ont emprunté imprudemment quelques sentiers
Tels des labyrinthes sombres et épais de fourrés
C’est alors qu’une compatissante petite chouette
Suit leur trajet en voletant au-dessus de leur tête
Elle hulule pour repousser les méchantes bêtes
Et rassure les enfants dont le danger les guette
Ainsi même si les enfants se frayent un chemin
Parmi les racines au sol d’arbres à la cime sans fin
Ils font fi des cris résonnant dans tous les coins
Parce que guidés par l’oiseau et la lampe à la main
Au loin les enfants aperçoivent une douce lumière
Au travers de branchages qui bordent une clairière
Celle-ci se trouve au point de départ de leur itinéraire
Ils remercient enfin l’hulotte qui leur a été salutaire
Voilà deux enfants ravis de quitter ce lieu effrayant
Eux qui avançaient l’un contre l’autre frissonnants
Dans la forêt où vivent des êtres pas accueillants
Avec leurs hurlements stridents et retentissants
Ils promettent dès lors de ne plus s’aventurer dans ce monde impressionnant
Gabrielle
Voilà hagards et déboussolés cinq poussins
Au milieu de nulle part laissés sans témoin
Lesquels sont à la recherche du moindre grain
Mais arrive une fillette qui leur tend la main
Dès lors la fillette est émue par le triste sort
De ces poussins venant à peine d’éclore
Qui dans l’herbe desséchée ça et là picorent
Quelques maigres graines qui restent encore
Et bien la fillette n’a de cesse de réconforter
Les poussins hélas abandonnés et affamés
Pour lesquels elle doit trouver un peu de blé
Alors que depuis la fin de l’été ils sont fauchés
Cependant la fillette cherche une solution
Afin de nourrir les jolis poussins à l’abandon
Et malgré que sont terminées les moissons
Devraient traîner débris de végétaux ou de son
Toutefois la fillette a de la suite dans les idées
Elle dépose enfin les poussins dans son panier
Pour les amener dans le plus proche poulailler
Afin comme il se doit être nourris et bien traités
C’est ainsi que les poussins sont accueillis
Par une mère poule qui aime tous les petits
Cinq de plus ça ne lui fait pas peur pardi
Ce qui rassure la fillette qui s’en va sans souci
Et reviendra les voir en espérant qu’ils auront grandi
Gabrielle
C’est une effigie sur un exemple de broderie
Passée aux effets spéciaux comme par magie
La voilà grisée où s’intervertissent les coloris
Or je ne sais pas si la fille du modèle apprécie
Car a son mot à dire la demoiselle dessinée
Elle qui par temps clair fait de jolis bouquets
Cependant elle peut aimer le drôle de portrait
Où tel un mystère les couleurs sont inversées
Toutefois examine le duo d’images la fillette
Perplexe elle se demande telle une devinette
Pourquoi toutes les teintes ont fait les girouettes
Passant de la netteté à une ambiance grisette
Néanmoins la miss devant les deux tableaux
Quoique ses interrogations elle les trouve beaux
Certes les décors s’opposent mais font échos
À l’art graphique et aux colorants originaux
Et la jeune fille qui pose pour mon illustration
Enfin est ravie du résultat de cette autre vision
Celle où ont muté miraculeusement les tons
De la clarté au gris nébuleux en toile de fond
C’est une effigie sur un exemple de broderie
Passée aux effets spéciaux comme par magie
La voilà grisée où s’intervertissent les coloris
Or je ne sais pas si la fille du modèle apprécie
Alors maintenant je peux vous dire que oui
Gabrielle
C’est la fin de l’été et il fait encore beau
Dans un joli pré où une fille et l’oiseau
Ont obligatoirement leur âme en trémolo
Car tous les végétaux se faneront bientôt
C’est vrai que pendant les mois de chaleur
La fille et l’oiseau s’aimaient de tout coeur
Ils s’amusaient dans la prairie en fleurs
Elle caracolait et lui voleter des heures
Pourtant l’oiseau trouvera un autre nid
Et la fille sûrement d’autres petites amies
L’automne arrive et les voilà presque partis
En se disant à l’année prochaine pardi
Et oui la saison chaude fait ses adieux
Tout comme l’herbe qui jaunit peu à peu
Juste que l’oiseau s’en ira sous un ciel bleu
Et la demoiselle se mettra au coin du feu
Or la miss et l’oiseau à l’idée se font
Car est immuable le cycle des saisons
Ne s’en plaint pas du tout la végétation
Et les êtres ici-bas se plient à cette condition
C’est la fin de l’été et il fait encore beau
Dans un joli pré où une fille et l’oiseau
Ont obligatoirement leur âme en trémolo
Car tous les végétaux se faneront bientôt
Toutefois le décor automnal il n’y a rien de plus beau
Gabrielle