Dans le tumulte et la rudesse de la vie

Voilà un ange pour le bonheur qui prie

Et si certains gens n’y croient pas pardi

Comme elle moi je n’en fais pas l’économie

Parce que légitime de vivre en sérénité

Tel l’angelot je me recueille pour prier

Ça réconforte souvent et fait espérer

Qu’importe même s’il faut un chapelet

Ainsi l’ange implore son ami le divin

Voyant ici-bas grande misère et chagrin

Et à l’unisson avec le doux séraphin

Je joins pieusement mes deux mains

Je supplie donc le fameux paradis

Afin que nos coeurs soient enfin ravis

Juste que la miss en ma compagnie

Me soutient puisqu’elle en fait partie

Si j’ai choisi la douce fillette ailée

C’est pour qu’elle m’aide à solliciter

Sa sage famille céleste si renommée

Ayant le pouvoir de presque tout exaucer

Dans le tumulte et la rudesse de la vie

Voilà un ange pour nous tous qui prie

Et si certains gens n’y croient pas pardi

Comme elle moi je n’en fais pas l’économie

Et peut-être qu’un jour le bonheur ne sera plus interdit

Gabrielle

Pour oublier les aléas de la vie

De la couture c’est l’idéal pardi

Car au fil des points s’occupe l’esprit

Alors à son ouvrage et c’est parti

De l’étoffe une bobine et un dé

Contre les peines le tour est joué

Elles partent ailleurs faire leur ciné

Ne compte que le travail à effectuer

Oui en cousette il n’y a rien de mieux

Parce que le tissu est si velouteux

Qu’il en évince un sort ennuyeux

Pour un moment serein parbleu

Tandis que le chat à son mot à dire

Sur ces contrariétés qui font souffrir

Pas question d’en être le martyre

Une pelote lui suffit à les faire partir

Et tout à fait d’accord avec le félin

Une activité couturière c’est bien

Étant donné que s’en vont très loin

Les déplaisirs liés à un sale destin

C’est pour oublier les aléas de la vie

Qu’au fil des points s’occupe l’esprit

Alors mettons nous à l'ouvrage pardi

Avec en prime la fierté d’une couture réussie

Gabrielle

Je ne veux penser qu’aux jolies choses de la vie

Sans aucune perturbation de ce monde en folie

En journée la quiétude de l’automne me suffit

Et le soir le berceau parsemé d’étoiles me ravit

Mais non ne me préoccupe aucune actualité

Peut tourner la terre avec ses êtres guerriers

Car moi je ne m’intéresse qu’au ciel saisonnier

Et actuellement à cet automne de toute beauté

L’univers va mal à cause de certains humains

Alors je l’occulte sans que cela n’y change rien

Juste que j’admire le dôme qui fait son petit train

Et le si agréable automne qui me le rend bien

Mon quotidien sans médias ni informations

Se passe calme et plaisant en toute saison

La tête dans les nuages suscite mon inspiration

Quant à l’automne il est le roi de mes compositions

Oui d’être dans ma bulle c’est très important

Sans être perturbée par de drôles d’évènements

Pour apprécier l‘automne ce peintre de talent

Et l’arc-en-ciel magnifique dans le firmament

Je ne veux penser qu’aux jolies choses de la vie

Sans aucune perturbation de ce monde en folie

En journée la quiétude de l’automne me suffit

Et le soir le berceau parsemé d’étoiles me ravit

Gabrielle

C’est une chansonnette d’Adamo

Sur une face B d’un vinyle rétro

Pas très connue mais son tempo

Ainsi que ses mots sont si beaux

Que mérite cette chansonnette

D’être aujourd’hui sur ma gazette

Et tant pis si elle paraît désuète

Moi je la trouve plus que parfaite

Oui mon musicien de fils l’a trouvée

Cette chansonnette du temps passé

Qui n’a eu que très peu de succès

Parce qu’une autre a su s’imposer

Et cette chansonnette l’air de rien

Pourrait être composée ce matin

Car ses paroles et son gai refrain

Des chants actuels les valent bien

C’est pourquoi ces quelques versifiés

Pour la chansonnette un peu âgée

Toutefois si agréable à ré écouter

Que l’on en oublie toutes ses années

Alors qu’Adamo dit ne regrette pas

Parce qu’il savait à l’époque déjà

Que dans la vie tout vient et s’en va

Or sa chansonnette elle est toujours là

"Étant donné que le talent

garde à tout jamais son éclat"

Gabrielle

Je vous conte un des faits divers qui arrive dans la vie

Un moment d’inattention et débutent de drôles d’ennuis

Voilà donc une petite dame faire dans ses papiers du tri

Qu’elle dépose dans un endroit prévu à cet effet pardi

Mais la petite dame en se trouvant devant le conteneur

Se rend compte que son téléphone est à l’intérieur

Il a glissé avec maintes paperasses comme par erreur

Évidemment c’est une immense panique et l’horreur

C’est ainsi que la petite dame demande à un voisin

De bien vouloir faire sonner son mobile auquel elle tient

Il sonne tranquille dans son lit de feuilles et bulletins

Destinés à être récupérés par la voirie le lendemain

Néanmoins la petite dame arrivée chez elle n’a de cesse

D’appeler la mairie et la métropole le coeur en liesse

Afin que son portable soit libéré de cette sorte de caisse

Emplie de différents magazines au destin sans vieillesse

Après une très longue attente arrivent deux agents

Qui ont les clés du détenteur de revues et documents

Juste que les deux hommes sont gros et trop grands

Pour y entrer et attraper le captif tombé par accident

Toutefois il faut trouver au problème une solution

Est appelé à la rescousse un collègue maigrichon

Qui se faufile en touchant le fond dans l’étroit caisson

Et attrape le combiné de la dame tout en émotion

Alors elle les remercie pour leur singulière mission

Gabrielle

S’installe ce matin sur ma tablée

La jolie confiture maison de Maïté

Telle une star parmi le petit déjeuner

Elle étale sa robe au pastel velouté

Car la confiture fière de sa teneur

Comme une vedette adulée fait fureur

Grâce à son fruit qui est le meilleur

À la saveur d’une inouïe douceur

C’est ainsi que la reine des confitures

Prend place dotée de sa belle allure

Auprès d’autres bonnes nourritures

Lesquelles l’acceptent sans parjure

Cependant du doux pollen à l’orange

À l’unanimité tous lui font louange

Conscients qu’elle a l’âme d’un ange

Parce que naturelle et sans mélange

Et enfin se prend pour une héroïne

La confiture se couchant sur les tartines

Qui honorées et ravies de leur mine

À présent les voilà qu’elles turbinent

Mais oui mon premier repas est tolérant

Envers la confiture aux abricots charmants

Sachant qu’il sera apprécié entièrement

Avec tout le reste de ses ingrédients

Gabrielle

Nous sommes le dix janvier à l’éphéméride

Lequel ventru et pimpant n’a pas une ride

Remplace le précédent désespérément vide

En espérant que son règne sera splendide

Ainsi l’almanach est heureux de sa venue

Là sur mon bureau charmant et tout feuillu

Devant lui des mois à venir encore inconnus

Qui seront les meilleurs il en est convaincu

Envers ses frères moribonds en fin d’année

Le voilà presque fier et ironique le calendrier

Pensant tels les jeunes refaire le monde entier

Et combattre davantage qu’eux les difficultés

C’est ainsi que clame l’espérance l’agenda

Pour les nombreux jours qui viendront ici-bas

Il fera en sorte de pallier les éventuels aléas

Et persuadé qu’en décembre il sera toujours là

Ha le bel âge de mes feuilles journalières

Lesquelles voient la vie d’une autre manière

Leur paraissant claire telle l’eau d’une rivière

Sans savoir qu’elle peut être une guerrière

Oui faisons confiance à mon éphéméride

Et passons la porte pour un an splendide

Car l’espoir fait vivre même en prenant des rides

Mais lui hélas à la St-Sylvestre il sera vide

Gabrielle

Il était une fois dans un monde incompréhensible

Une petite demoiselle toute douce et sensible

Pas préparée à celui-ci qui était bien difficile

Elle en accepta néanmoins ses règles telle une bible

Toutefois ardu de survivre sans être d’accord

Dans ce monde incompréhensible plutôt retord

Pour la petite demoiselle docile et au coeur d’or

Laquelle avait mal dans sa tête et en son corps

Cependant la petite demoiselle s’y adapta

À ce monde incompréhensible et sans joie

Tout en voulant en connaître malgré tout ses lois

Pour lesquelles elle n’en aurait pas fait le choix

Car la petite demoiselle était plus qu’éveillée

Et si ce monde incompréhensible la rebutait

C’est parce qu’il n’appliquait sa logique ni sa vérité

Quoique son impuissance elle en clama ses idées

Et ce monde incompréhensible un peu en rage

Ne connaissant la belle empathie ni le partage

Fut surpris de voir la demoiselle au bel éclairage

Qui réfléchissait sur ses attitudes pas très sages

C’est ainsi que la petite demoiselle vivait sa vie

Dans ce monde aux drôles de philosophies

Incompréhensible ou pas elle avec sa largesse d’esprit 

À sa barbe quelques jolis bonheurs elle s’offrit

Gabrielle

La vie impuissante ne voit pas passer son temps

Mais lui est si pressé qu’il va plus vite que le vent

En ordonnant aux heures de le servir éternellement

Et de l’accompagner comme un roi tout-puissant

Hélas la vie sous le régime de ce temps draconien

Constate qu’elle ne peut rien tenir dans ses mains

Pas même un affreux ou le plus doux des destins

Puisque ses jours s’envolent à la vitesse d’un train

Ainsi le temps tel un despote sans délicatesse

Commande aux secondes d’oeuvrer sans mollesse 

Afin que la vie ne profite de quelques allégresses

Et qu’elle soit toujours assujettie à ses bassesses

Cependant la vie est fort heureusement rusée

Hé bien à la barbe du temps elle se lie d’amitié

Avec de bons moments qui échappent à l’autorité

De ce tyran rapide qui n’a de cesse de l’écourter

Voilà donc que la vie subissant cette dictature

Du temps qui régente son rythme et son allure

S’adapte malicieusement et passe outre mesure

Afin d’offrir aux vivants un peu de bonheur qui dure

Tandis que nous vivons tous sous le règne du temps

La vie elle nous protège de ce drôle de gouvernement

Alors soyons en amitié avec les meilleurs instants

Afin que nous les gardions en nos coeurs pour longtemps

Gabrielle

J’occulte l’actualité les gens malsains et la télé

Voilà pourquoi mes dessins sont tout en simplicité 

Représentant des êtres qui respirent joie et bonté

Tel ce chiot qui de la vie encore rien ne connaît

Certes mes poèmes illustrés sont plutôt enfantins

Toutefois en les écrivant j’oublie de drôles de destins

En j’en invente d’autres où les animaux ou les humains

Sont dans un monde comme ce chiot où tout va bien

Alors oui je crayonne et je poétise innocemment

Juste pour me protéger de tous les désagréments

Et mes petits personnages sont satisfaits et contents

Avec le chiot qui en profite malgré lui évidemment

Si l’on dit que mes compositions sont immatures

Tant pis car mes sujets n’ont que de douces aventures

Tout en candeur sans qu’ils ne connaissent de parjure

Eux et le chiot trouvent le bonheur grâce à mon écrire

Il est vrai qu’est un peu restreint mon horizon

Or je voyage en cherchant un chiot ou un caneton

Pour lesquels je fais de charmantes compositions

Qui ne leur apportent que bien-être et satisfaction

Néanmoins je sais qu’est presque puéril mon univers

Mais avec lui de l’existence je ne vois pas ses travers

Alors pour tout ce qui est beau et paisible je fais des vers

Entre autres ce chiot qui m’en remercie sans en avoir l’air

Gabrielle