CH621571A5 - - Google Patents

Description

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REVENDICATIONS

1. Procédé de production de gaz combustibles à partir d'une biomasse, caractérisé en ce qu'on supporte un lit d'épaisseur uniforme de la biomasse, à l'intérieur d'une cornue et sur la surface dirigée vers le haut d'une grille inclinée vers le bas pour le faire passer, sous l'effet de la gravitation, à travers des zones successives de distillation destructive et de combustion, de manière que la biomasse disposée sur la grille soit soumise à une distillation destructive et à une carbonisation augmentant progressivement d'intensité, lorsqu'elle se déplace de la zone de distillation à la zone de combustion, en ce qu'on envoie de l'air primaire au côté inférieur du lit, dans la zone de combustion,

pour convertir le matériau carbonisé en CO et en cendre et pour développer suffisamment de chaleur pour mettre en route la distillation destructive de la biomasse disposée sur la grille, dans la zone de distillation située au-dessus de la zone de combustion, en ce qu'on retire la cendre de la zone de combustion, à l'extrémité inférieure de la grille et en ce que l'on amène de la biomasse sur la grille, à l'extrémité supérieure de la zone de distillation,

pour remplacer la biomasse consumée, à un débit permettant de confiner la combustion de la biomasse à l'extrémité inférieure de la grille.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on retire la cendre de la zone de combustion, à l'extrémité inférieure de la grille, de manière que le résidu situé au-dessus de la zone de combustion puisse descendre progressivement dans la zone de combustion.

3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on mélange les gaz et le CO obtenus dans une chambre située sur le côté de la grille dirigée vers le haut.

4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on retire la cendre de l'extrémité inférieure de la grille, lorsque la température est inférieure à celle du charbon de bois en combustion.

5. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on envoie de l'air primaire au-dessus de la zone où s'opère la combustion pour former du charbon de bois et on envoie de l'air primaire dans la zone de combustion, en quantité suffisante pour convertir le charbon de bois en CO et en cendre sans O2 ni CO2.

6. Appareil pour la mise en œuvre du procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (24, 26; 24') pour supporter un lit de biomasse de manière qu'il puisse se déplacer, sous l'effet de la gravitation, vers le bas et en avant sur un plan incliné pour être brûlé dans une zone (C) voisine de l'extrémité inférieure desdits moyens et être soumis à une distillation destructive avec formation de gaz au-dessus de la zone de combustion, une soufflante (F) fournissant de l'air primaire au côté arrière du lit, dans ladite zone pour entretenir la combustion de la biomasse et la transformation du matériau en combustion, en CO et en cendre, des moyens (60 ; 60') pour retirer la cendre au fur et à mesure de sa formation afin de permettre à la biomasse située au-dessus de la zone de combustion de descendre sous l'effet de la gravitation dans la zone de combustion, et des moyens (32) pour collecter le distillât et le CO obtenus de la biomasse au-dessus de l'emplacement de combustion, sur le côté avant du lit.

7. Appareil selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens (24, 26; 24') pour supporter la biomasse sont constitués par au moins une grille inclinée.

8. Appareil selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens (24,26) pour supporter le lit de biomasse comprennent deux grilles inclinées entre lesquelles la biomasse descend par gravitation.

9. Appareil selon les revendications 7 et 8, caractérisé en ce que la ou les grilles divisent la cornue entre une chambre primaire (32, 32') située au-dessus de la ou des grilles et une chambre secondaire (30, 30') située au-dessous de la ou des grilles.

10. Appareil selon la revendication 9, caractérisé en ce que la soufflante (F, F') est reliée à la chambre secondaire (32, 32').

11. Appareil selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens pour retirer la cendre de l'extrémité inférieure du lit comprennent un cendrier dans lequel une vis d'Archimède est montée à rotation.

12. Appareil selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il comprend une vis (46) pour amener de la biomasse dans le lit et des moyens (SI) pour détecter le manque de biomasse et y répondant en commandant la vis (46).

13. Appareil selon la revendication 8, caractérisé en ce que les grilles divergent vers le bas.

14. Appareil selon la revendication 9, caractérisé en ce que la chambre primaire présente un garnissage en matériau réfractaire.

15. Appareil selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il comprend un conduit (62) permettant d'effectuer un préchauffage de la biomasse.

16. Appareil selon la revendication 15, caractérisé en ce qu'il comprend un ventilateur (64) pour faire recirculer une partie des gaz formés, à travers le lit et au-dessus de la zone de distillation.

17. Appareil selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il comprend un conduit (59') permettant de mélanger de l'air secondaire avec les gaz.

18. Appareil selon les revendications 7 et 8, caractérisé en ce que la grille est constituée de barres horizontales (24), orientées transversalement et en forme de persiennes, qui forment des surfaces de support dirigées vers le bas et en avant.

19. Appareil selon les revendications 7 et 8, caractérisé en ce qu'il comprend un vibrateur (63') coopérant avec la ou les grilles pour les faire vibrer.

A cause du prix élevé du pétrole, du gaz et de l'électricité, on considère sérieusement depuis quelque temps que les matières d'origine végétale appelées aussi biomasses, telles que des fragments de bois, l'écorce, la sciure, etc., peuvent être utilisées comme complément et même comme produits de remplacement du pétrole, du gaz et de l'électricité pour le chauffage et la production d'énergie. Un appareil actuellement utilisé à cet effet engendre une telle quantité de cendres évacuées par l'air qu'il est considéré comme gênant du point de vue de la pollution et est rendu rapidement inefficace par les dépôts de goudron et de résine sur les grilles et dans les carneaux. L'invention a pour but l'établissement d'un procédé et d'un appareil pour transformer les matières d'origine végétale telles que le bois, des fragments de bois, la sciure, l'écorce, etc., en un gaz combustible, sans engendrer de polluants, soit sous la forme de particules solides, par exemple des cendres, soit sous la forme de condensats tels que des goudrons et des résines avec un pouvoir calorifique maximal par quantité unitaire de bois consumé.

Le procédé et l'appareil selon l'invention sont définis par les revendications indépendantes 1 et 6.

Le dessin représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution de l'appareil, objet de l'invention :

la fig. 1 est une coupe verticale illustrant une forme d'exécution de l'appareil, dans laquelle la grille est constituée d'éléments à claire-voie espacés;

la fig. 2 est une vue de l'arrière de l'appareil de la fig. 1 ;

la fig. 3 est une vue en perspective de l'un des éléments à claire-voie de la grille utilisée dans l'appareil de la fig. 1 ;

la fig. 4 est une coupe verticale illustrant une autre forme d'exécution de l'appareil, dans laquelle la grille se compose d'un seul élément à claire-voie;

la fig. 5 est une vue de l'arrière de l'appareil de la fig. 4, et la fig. 6 est un schéma synoptique illustrant schématiquement

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la progression des fragments dans l'appareil pour la fabrication d'un gaz de bois.

L'appareil transforme des matières d'origine végétale telles que le bois, des fragments de bois, de la sciure et autres matières ligneuses en un gaz combustible et le distribue dans le foyer d'un appareil de chauffage domestique ou chaudière industrielle et, selon la forme de réalisation représentée sur les fig. 1,2 et 3, ledit appareil comprend un compartiment 10 en tôle présentant des parois supérieure et inférieure 12 et 14, des parois avant et arrière 16 et 18 et des parois latérales 20, qui délimitent l'intérieur d'une cornue. Une grille comprenant des éléments à claire-voie 24 et 26 inclinés vers le bas et vers l'avant s'étend entre les parois avant et arrière sur toute la largeur du compartiment d'une paroi latérale à l'autre et divise, avec une cloison pare-feu 28 qui est perpendiculaire à la paroi inférieure 14, l'intérieur de la cornue en une chambre de soufflage 30 et en une chambre de mélange 32.

Les éléments à claire-voie 24 et 26 sont de même construction et comprennent chacun, comme on le voit sur la fig. 3, un cadre rectangulaire se composant d'éléments parallèles supérieur et inférieur 34, d'éléments latéraux parallèles 36 et, entre eux, des barres parallèles 38 qui sont également parallèles à ces derniers. Les éléments à claire-voie sont en acier, les barres étant espacées de 3,2 à 12,7 mm selon la grosseur des fragments et autres matières particulières à traiter. Un élément particulier à claire-voie se compose de barres mesurant 6,35 x 31,75 mm espacées de 19,05 mm d'un centre à l'autre, les barres étant maintenues à un parallélisme aussi uniforme que possible et étant finies de façon que leurs surfaces soient exemptes de toutes saillies. Comme représenté, les éléments à claire-voie divergent légèrement de haut en bas pour faciliter la descente du combustible dans l'espace compris entre eux au fur et à mesure qu'il est consumé; toutefois, si le combustible descend facilement en l'absence d'une telle divergence, les éléments à claire-voie peuvent être parallèles. La grille est inclinée par rapport à la verticale d'un ahgle d'environ 30° ; toutefois, il est possible de faire varier l'inclinaison de manière à augmenter l'angle d'inclinaison ou à le diminuer selon la fluidité de la matière à traiter. Si le combustible oppose une résistance suffisante à l'écoulement, il est possible de supprimer l'élément à claire-voie 24 situé en aval.

Dans la paroi supérieure 12 de la cornue est ménagée une ouverture 40 qui communique avec l'intérieur de cette dernière à l'extrémité supérieure de la grille et dans laquelle est introduite l'extrémité inférieure d'un conduit 42 par lequel la matière à brûler est admise dans l'espace compris entre les éléments à claire-voie. Le conduit 42 est relié par son extrémité supérieure à un convoyeur 44 qui est représenté sous la forme d'une vis 46 touril-lonnant dans un collecteur 48. Le convoyeur est entraîné par un moteur de façon à transférer les fragments d'une trémie (non représentée) à l'extrémité supérieure du conduit 42.

Dans la paroi postérieure de la cornue est ménagée, près de la base, une ouverture 50 par l'intermédiaire de laquelle l'air primaire est admis dans la chambre de soufflage 30 contre le côté de la grille tourné vers le bas. Une soufflante F d'un type classique est reliée à un tube bridé 52 entourant l'ouverture 50 pour refouler l'air primaire dans la chambre de soufflage 30. Il est également prévu dans la paroi avant de la cornue, près de son fond, une ouverture 54 destinée à être reliée à une ouverture 56 communiquant avec le foyer d'une chaudière domestique, de façon à transférer les gaz engendrés dans la cornue directement dans le foyer. Des orifices 55 ménagés à la jonction entre les ouvertures 54 et 56 permettent à l'air secondaire de se mélanger avec les gaz combustibles mixtes, lorsque ceux-ci entrent dans la chaudière, comme indiqué schématiquement par les flèches. La surface interne des parois 12, 14, 16 et 20 délimitant la chambre de mélange 32 est garnie de matière réfractaire. Les parties correspondantes des parois délimitant la chambre de soufflage 30 peuvent être ou non garnies de la même façon.

A l'extrémité inférieure de la grille et derrière la cloison pare-

feu 28 se trouve un cendrier ayant la forme d'une auge 58 qui est maintenue à distance du fond et qui s'étend transversalement à la chambre de soufflage d'une paroi latérale à l'autre pour récolter les cendres, un convoyeur ayant la forme d'une vis 60 étant monté dans le cendrier et étant mis périodiquement en rotation, comme on le verra plus en détail ci-après, pour évacuer les cendres.

Un interrupteur SI sensible au niveau des fragments, qui commande le fonctionnement du convoyeur 44, se trouve dans le conduit 42 pour maintenir le lit des fragments entre les éléments à claire-voie, un interrupteur S2 (fig. 6) se trouve dans la trémie d'alimentation en fragments (non représentée) pour assurer une alimentation convenable du convoyeur, et un interrupteur S3 permet de régler la décharge du convoyeur 60 dont le fonctionnement est commandé par un thermostat T monté dans le cendrier 58 près de l'extrémité inférieure de la grille.

Le fonctionnement est amorcé en introduisant des fragments par l'intermédiaire du collecteur 48 dans l'extrémité supérieure du conduit 42 dans lequel ils tombent par gravité dans l'espace libre compris entre les éléments à claire-voie pour former une couche ou lit d'épaisseur prédéterminée uniforme relativement grande. Lorsque l'espace compris entre les éléments à claire-voie est rempli, les fragments sont allumés du côté de la grille tourné vers le bas, approximativement dans la région C, tandis que l'air primaire est refoulé par l'intermédiaire de l'ouverture 50 pour entretenir la combustion. La combustion principale se développe vers le haut en direction de la région B. Au fur et à mesure que les fragments descendent de la région A dans le conduit 42 en direction de la région B, ils sont chauffés progressivement et la distillation commence à une température légèrement supérieure à 232° C de sorte que, dans la région comprise entre les zones A et B, il se dégage un distillât gazeux qui entre dans la partie supérieure de la chambre de mélange 32. Le conduit 42 situé au-dessus de la grille n'est pas perforé et, étant donné que cet endroit n'est soumis à aucun tirage, il ne se produit pas de distillation dans la zone A. Au fur et à mesure que la distillation se poursuit, la grosseur des fragments de bois diminue jusqu'à ce qu'il ne reste plus que du charbon de bois dans la région C. Dans la région C, la seule réaction qui se produit est une transformation du carbone (charbon de bois) en oxyde de carbone qui est aspiré dans la chambre de mélange et est mélangée avec les produits gazeux de distillation. Lorsque cette transformation se produit, il ne reste que peu de cendres qui tombent dans le cendrier 58 duquel elles sont évacuées par la vis 60. Le cendrier, comme représenté, se trouve à l'extrémité inférieure de la grille derrière la cloison pare-feu 28, de sorte que les cendres qui tombent dans ledit cendrier sont isolées à l'écart du trajet parcouru par l'air primaire et ne sont donc pas entraînées par l'air dans la chambre de mélange. Afin de s'assurer que la vis 60 n'évacue que des cendres, un thermostat T commande l'interrupteur S3 pour ne mettre en marche la vis que lorsque la température régnant au-dessus de cette dernière est inférieure à celle du charbon de bois qui brûle.

Tant que le lit de combustible est maintenu entre les éléments à claire-voie, la vitesse de distillation et, ainsi, le pouvoir calorifique final peuvent être déterminés en réglant le débit d'air primaire. Ce débit d'air détermine la vitesse à laquelle le combustible admis peut être porté à la température de distillation ainsi que la vitesse de transformation du charbon de bois en oxyde de carbone. Les produits gazeux mixtes de distillation et de CO se combinent dans la chambre de mélange et sont introduits dans le foyer de la chaudière avec l'air secondaire, si nécessaire.

Il peut être souhaitable de sécher les fragments pour éliminer l'humidité en excès et de les préchauffer à une température voisine de la température de distillation lorsqu'ils entrent dans l'espace compris entre les extrémités supérieures des éléments à claire-voie et, à cet effet, il est prévu un moyen pour chauffer les fragments dans la trémie ou sur leur parcours de la trémie de stockage par l'intermédiaire du collecteur 48 à la grille. Le moyen utilisé peut être constitué, par exemple, par les gaz chauds de combustion

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provenant du dispositif de chauffage ou chaudière, qui sont délivrés à la trémie ou au collecteur par l'intermédiaire d'un conduit approprié 62 dans lequel est monté un ventilateur aspirant 64. Les gaz chauds provenant de l'appareil ou chaudière seraient normalement déchargés dans l'atmosphère mais, en les acheminant vers la trémie, les copeaux peuvent être chauffés à une température comprise entre environ 49 et 52° C. Ce processus permet d'utiliser des fragments ou copeaux à l'état vert au fur et à mesure qu'ils sont reçus de la machine à fragmenter le bois, tout en assurant un dégagement efficace de gaz de bois.

Il est également possible de recycler une partie des gaz chauds engendrés dans l'appareil en les acheminant dans le collecteur 48, de façon que les fragments puissent être en fait introduits dans l'extrémité supérieure de la grille à une température voisine de celle à laquelle commence la distillation destructive, par exemple 163 C, et ce mode opératoire permet d'augmenter sensiblement la vitesse de distillation.

Il est également possible de faire passer une partie du charbon de bois qui brûle de la région C dans la région A où il peut être mélangé avec des fragments frais de manière à augmenter sensiblement la vitesse à laquelle la masse combustible est portée à la température de distillation. Le mélange d'une partie de charbon chaud avec les fragments frais peut doubler ou tripler la capacité de l'appareil, ce qui est un facteur très important pour déterminer la dimension de l'appareil pour l'installation particulière à laquelle il est destiné. Avantageusement, le charbon chaud doit être enlevé avant que la distillation soit achevée, de façon qu'il contienne encore une quantité déterminée de substances volatiles résiduelles.

Une variante de l'appareil est représentée sur les fig. 4 et 5, sur lesquelles la cornue est constituée par un compartiment 10' en tôle présentant des parois supérieure et inférieure 12' et 14' et des parois avant et arrière 16' et 18' ainsi que des parois latérales 20', qui délimitent une chambre de combustion interne. Une grille constituée par des barres orientées horizontalement 24' s'étend entre les parois avant et arrière et transversalement sur toute la largeur du compartiment d'une paroi latérale à l'autre et, avec une cloison 28' qui est perpendiculaire à la paroi inférieure 14',

elle divise la chambre de combustion en une chambre de soufflage 30' et en une chambre de mélange 32'.

Les barres 24' de la grille ont une section en cornière et sont fixées parallèlement et à distance les unes des autres entre des éléments parallèles 36' de façon qu'elles soient superposées comme des persiennes et que les parties à recouvrement forment une surface inclinée vers le bas et vers l'avant supportant le combustible. Dans cette forme de réalisation de l'appareil, le sommet de la grille est agencé de façon qu'il soit à proximité de la paroi arrière et que sa base soit sensiblement en un point correspondant à la moitié ou aux deux tiers de la distance séparant les parois arrière et avant.

Le côté de la grille tournée vers le haut est presque parallèle à la paroi avant. Les barres à recouvrement permettent d'utiliser des combustibles séchés finement divisés tels que de minces copeaux de bois, de la sciure, etc., sans que le combustible imbrûlé risque de tomber à travers la grille. Egalement, les barres inclinées aident à réduire l'entraînement des particules. Avec une grille de ce genre, il a été possible d'atteindre une puissance calorifique s'élevant jusqu'à 1,575 x 106 W/m2 de grille utilisée.

Une ouverture 40' est ménagée dans la paroi supérieure 12' de la cornue et établit une communication avec l'intérieur de la chambre de mélange à l'extrémité supérieure de la grille de façon à loger l'extrémité inférieure d'un conduit 42' par lequel la matière à brûler est distribuée sur la surface de la grille. Le conduit 42' est relié par son extrémité supérieure à un convoyeur (non représenté) qui est entraîné par un moteur de façon à transférer les fragments d'une trémie à l'extrémité supérieure du conduit 42'.

Au fond de la chambre de soufflage 30' est ménagée une ouverture 50' par l'intermédiaire de laquelle l'air primaire est refoulé dans la chambre de soufflage 30' contre le côté de la grille tourné vers le bas. Une soufflante F' d'un type classique est reliée à une bride 52' entourant l'ouverture 50' pour refouler l'air 5 primaire dans la chambre de soufflage. La chambre de mélange 32' présente, dans sa partie inférieure, une ouverture 54' qui est reliée par un conduit 56' et un venturi 57' au foyer d'une chaudière domestique de façon à transférer directement dans le foyer les gaz engendrés dans l'appareil. L'air secondaire est admis io dans le venturi par l'intermédiaire d'un conduit 59'. Non seulement le venturi assure un mélange des gaz, mais il provoque l'écoulement du mélange dans le foyer dans lequel il est brûlé comme combustible. Les parois internes de la cornue sont entièrement garnies d'un matériau réfractaire 61'.

15 Un cendrier 58' se trouve à l'extrémité inférieure de la grille et en aval de la cloison 28', c'est-à-dire qu'il se trouve au-dessous du niveau le plus bas de la grille et très au-dessous de l'ouverture 54'. Les cendres tombent par gravité dans le cendrier dans lequel est monté un convoyeur ayant la forme d'une vis 60' qui est 20 mise périodiquement en rotation pour évacuer les cendres.

Comme on l'a décrit en se référant à l'appareil représenté sur les fig. 1 à 3, un interrupteur SI sensible au niveau des fragments, qui commande le fonctionnement de la vis d'alimentation, est prévu dans le conduit 42' pour maintenir un lit uniforme des 25 fragments sur la grille, un interrupteur S2 est prévu dans la trémie d'alimentation qui distribue les fragments pour maintenir une réserve convenable, et un interrupteur S3 est destiné à régler la cadence de fonctionnement du convoyeur 60' dont le fonctionnement est commandé par un thermostat T monté dans le cen-30 drier 58' à proximité de l'extrémité inférieure de la grille.

L'appareil selon cette forme de réalisation fonctionne de la même manière que celui décrit en référence aux fig. 1 à 3 et, par suite, on ne répétera pas la description du fonctionnement.

Il semble que la configuration particulière de l'appareil repré-35 senté sur les fig. 4 et 5 soit plus satisfaisante comme installation du commerce et qu'elle soit plus efficace pour le traitement d'une grande diversité de combustibles. Des appareils de ce type ont-été réalisés et essayés et ont développé jusqu'à 4,98 x 105 W de puissance calorifique.

.40 Dans cette forme de réalisation, il est possible d'utiliser un vibrateur 63' qui, comme représenté, est fixé au côté de la grille tourné vers le bas par des orifices appropriés ménagés dans la paroi arrière, dans le but de faire vibrer la grille afin de faciliter le mouvement descendant régulier du combustible sur la surface des 45 barres de la grille. Cette vibration est utilisée principalement avec des combustibles légers.

La fig. 6 est un schéma synoptique illustrant la progression des fragments de la trémie de stockage 66, sous forme de fragments à l'état vert, vers un sécheur 68 qui peut être le collecteur 48 et, de 50 là, dans le générateur 10 de gaz de bois dans lequel les fragments sont transformés en gaz, l'admission du gaz dans la chaudière 70 pour laquelle il constitue le combustible et finalement le passage dans la cheminée 72 des produits de combustion engendrés dans la chaudière. Comme représenté, les gaz d'échappement peuvent 55 être ramenés par un conduit 62 dans le sécheur 68 avec une certaine quantité d'air frais par le ventilateur 64, puis évacués du sécheur dans l'atmosphère. L'air primaire est introduit dans l'appareil, les gaz chauds sont recyclés et l'air secondaire est introduit dans la chaudière comme on le voit sur le schéma synop-60 tique.

Les exemples suivants sont donnés à titre illustratif de l'invention.

Exemple 1 :

65 En utilisant comme matière de départ des fragments secs présentant une teneur en humidité d'environ 5%, qui sont d'origines diverses, mesurant environ 12,7 mm, produits par exemple dans une machine classique à fragmenter le bois, et en les distri-

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buant sur la grille pour former un lit d'une épaisseur d'environ 5 cm de l'arrière à l'avant, il se dégage un mélange de produits gazeux de distillation et de CO à raison de 1,132 m3/mn présentant un pouvoir calorifique de 18,57 x 103 J/kg de fragments distribués sur la grille. 5

Exemple 2:

En utilisant comme matière de départ le même mélange de fragments, mais à l'état vert, et en les séchant préalablement en utilisant la chaleur perdue de la cheminée, il est possible de sécher io les fragments verts à un état permettant d'atteindre le même pouvoir calorifique que dans l'exemple 1.

Pendant le fonctionnement de l'appareil, on a analysé les gaz d'échappement et on a constaté que la quantité de matières solides entraînées était trop faible pour être mesurée par un 15

appareillage classique normalement utilisé pour les matières particulaires entraînées par les gaz d'échappement. En outre, un usage quotidien de l'appareil pendant trois mois pour l'étuvage de bois de grumes dans des fours appropriés n'a pas provoqué de dépôt notable de goudron ou de résines sur la surface interne de 20

l'appareil, sur les grilles et/ou les conduits communiquant avec l'appareil.

Des éléments classiques de commande de chaudière peuvent être utilisés pour régler le débit de l'air primaire et, par suite, moduler le rendement. La modulation de la chaleur produite peut être effectuée en réglant le débit à la fois de l'air primaire et de l'air secondaire. Le débit du combustible peut être établi en ajustant la charge de combustible et l'utilisation de l'air primaire pour régler le chauffage du combustible à une température supérieure à celle nécessaire pour assurer la distillation destructive et régler la vitesse de transformation du carbone en oxyde de carbone.

L'appareil est capable de traiter une matière en vrac, par exemple des déchets urbains, de l'écorce ou de la sciure et des déchets agricoles, par exemple de la pulpe de betteraves, de la paille, des enveloppes de riz, etc.

Bien que les grilles décrites dans les deux formes de réalisation soient fixes, on peut utiliser des grilles mobiles, c'est-à-dire des grilles qui constituent en fait des convoyeurs destinés à mouvoir le combustible dans la seconde zone.

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2 feuilles dessins