Cours N° 6
Cours N° 6
Cours N° 6
Plan
A°) Définition et terminologies.
B°) Les Différentes formes géométriques d’escaliers.
C°) Les Différents types d’escaliers suivant la nature des
matériaux utilisés.
• L’échiffre ou mur d’échiffre : désigne le mur sur lequel prennent appui les
marches d’un escalier. On appelle souvent, improprement, « murs d’échiffre » les
murs qui délimitent la cage d’escalier même lorsque ceux-ci ne supportent pas
l’escalier.
• Le nez de marche: bord avant de la marche, en saillie par rapport à la
contremarche inférieure.
• L’échappée: hauteur libre de passage mesurée à l’aplomb des marches.
On distingue deux types d’échappées :
- La hauteur mesurée entre deux volées de marches superposées. Cette distance est
habituellement égale à une hauteur sous plafond, soit approximativement 2,50 m.
- La hauteur minimum de passage mesurée entre la marche et le bord de la trémie de
l’escalier. Cette distance ne doit pas, en principe, être inférieure à 1,90 m.
• Le reculement: longueur de l’escalier projetée au sol. Le reculement définit
l’encombrement de l’escalier.
• La trémie d’escalier: ouverture ménagée dans un plancher permettant le passage de
l’escalier.
• La dénivelée: hauteur totale franchie par un escalier. Dans le cas d’un escalier
intérieur, elle est égale à la hauteur libre sous plafond augmentée de l’épaisseur du
plancher d’arrivée. La dénivelée est aussi appelée hauteur à monter ou hauteur
d’escalier.
• Le palier: plate-forme en béton, en bois ou en métal située en extrémité d’une
volée. On distingue plusieurs types de paliers:
- Le palier d’arrivée ou palier d’étage appelé aussi parfois palier de communication :
palier situé dans le prolongement d’un plancher d’étage.
- Le palier intermédiaire ou palier de repos : palier inséré entre deux volées et situé
entre deux étages. En principe, un palier intermédiaire ne dessert aucun local. Ce type de
palier est rendu nécessaire quand le nombre de marches est trop important pour une seule
volée ou lorsque la seconde volée n’est pas placée dans le prolongement de la première.
Dans ce cas, il est parfois appelé palier d’angle ou palier de virage.
Escalier droit
• L’escalier à volées droites avec palier(s) intermédiaire(s): escalier
comportant plusieurs volées droites de directions différentes séparées par un
ou plusieurs paliers intermédiaires.
Escalier hélicoïdal
• Le perron: petit escalier extérieur de quelques marches placées le plus souvent
devant une porte d’entrée.
C°) Les Différents types d’escaliers suivant la nature des matériaux utilisés.
1) Les escaliers en béton
• L’escalier coulé en place : escalier réalisé entièrement sur le chantier. Le
béton est coulé après la mise en place du coffrage (moule constitué de planches
en bois et/ou d’éléments métalliques) et des armatures.
• La paillasse :dalle inclinée en béton armé constituant l’élément porteur de
l’escalier. Elle renferme toutes les armatures en acier longitudinales et
transversales.
Escalier coulé en place
• L’escalier préfabriqué :escalier dont les éléments (crémaillères, marches…)
sont réalisés dans un atelier de préfabrication, puis acheminés sur le chantier
pour être mis en place.
● L’escalier hélicoïdal
N.B: Les marches de ces escaliers sont souvent en bois, plus rarement en métal
et parfois en marbre ou en vitre. Les éléments porteurs sont des tubes ronds ou
rectangulaires.
● L’ escalier à deux crémaillères
L’escalier à crémaillère centrale
L’escalier hélicoïdal
3) Les escaliers en bois
L’escalier à la française :escalier dont les marches sont soutenues par un ou deux limons.
Le limon :pièce de bois inclinée dans laquelle les extrémités des marches et des
contremarches (quand ces dernières existent) viennent s’encastrer. Le limon porte
également la rampe d’escalier.
L’escalier sur plan carré :escalier dont l’encombrement s’inscrit dans un parallélépipède
rectangle à base carrée. Toutes les marches ne sont pas identiques (quatre familles de
marches le plus souvent).
Ce sont les escaliers les plus courants. Ils sont constitués de marches
rectangulaires et toutes identiques entre elles. Voir exemples
16.5 H 17.5 27 G 31
METHODE DE CALCUL
Le reculement de l’escalier à calculer ne pourra pas excéder 4,20 m (présence d’une porte
palière). L’échappée devra être supérieure ou égale à 2,00 mètres.
Les garde-corps et les rampes
Le garde-corps appelé aussi garde-fou ou rambarde : ouvrage horizontal de
protection contre les risques de chute fortuite dans le vide. Les garde corps sont établis en
bordure d’un vide (en extrémité de paliers, de balcon, autour d’une trémie, de part et
d’autre d’une passerelle). La hauteur minimale d’un garde-corps est de 1 mètre (mesurée
du dessus du palier au-dessus de la lisse haute ou de la main courante.
Plan
A°) Définitions
Chaînage vertical
Mur de maçonnerie
• Les chaînages verticaux : sont coulés dans les blocs d’angle et parfois dans les blocs des murs
tous les 3 ou 4 mètres appelés aussi raidisseurs.
B°) Types des Chainages
• Les chaînages horizontaux :Ils ceinturent les murs (façades, pignons et refends) et sont
continus. Ils sont conçus pour absorber des efforts de traction (comme une chaîne) , ils sont situés :
- Au niveau des planchers de chaque étage.
- Au couronnement de mur.
B°) Types des Chainages
Les chainages inclinés: Du fait de leur position en couronnement de mur, les pointes de pignon en
maçonnerie devraient normalement comporter, sur leurs rives inclinées, un chaînage en continuité avec les
chaînages verticaux et horizontaux du niveau sous-jacent.
C°) Rôles des Chainages
Le chaînage joue le rôle d’une ficelle autour d’un colis. Alors que
la ficelle empêche le colis de s'ouvrir, le chaînage périphérique permet
à la maçonnerie de garder sa forme et de résister efficacement aux
charges verticales et latérales.
C°) Rôle des Chainages
Les chaînages verticaux : L’utilité des chaînages verticaux est double : ils ceinturent la maçonnerie
en liaison avec les chainages horizontaux et s’opposent, par ailleurs, au soulèvement des dalles de planchers
en béton armé dans les angles.
Ces chaînages, à ne pas confondre avec des poteaux, car ils ne reprennent pas d’efforts verticaux, doivent
être réalisés au moins dans les angles rentrants et saillants des maçonneries, ainsi que de part et d’autre des
joints de fractionnement du bâtiment.
• Ils relient le plancher au mur (chaînage en B.A coulé sur place avec aciers de liaison).
• Ils s’opposent aux poussées au vide (exemple : poussée de la charpente sur les murs).
De plus les chaînages peuvent être associés aux linteaux (linteaux_ chaînages), au
plancher, à l’acrotère et aux voiles en B.A.(chaînages incorporés).ils peuvent aussi faire
saillie et former des bandeaux.
C°) Rôle des Chainages
• Ils répartissent les charges transmises par le plancher incliné sur le mur pignon.
• Ils relient le plancher au mur (chaînage en B.A coulé sur place avec aciers de liaison).
• Ils s’opposent aux poussées (exemple : poussée de la charpente sur les murs).