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Bamba 1 Expose
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UNIPRO
GENIE CIVIL
EXPOSE DE LA LICENCE 1
THEME : LES ESCALIERS
Les exposants :
I. GENERALITE
1. DEFINITION D’UN ESCALIER
2. PARTIES DES ESCALIERS
V. CONDITIONS D’ECLAIRAGE
VI.ESCALIERS EXTERIEURS
***GARDE-CORPS
***MAIN COURANTE INDEPENDANTE
FIN
I/ GENERALITE
Les différentes fonctions attendues d’un escalier sont les suivantes :
• desservir les différents niveaux qu’il relie, en toute sécurité, cette notion de sécurité étant
rattachée essentiellement aux aspects de conforts d’utilisation, stabilité de la cadence de
marche, protections latérales, etc.
• être capable de supporter les charges qui lui seront appliquées en cours d’utilisation, ces
charges présentant un caractère dynamique prononcé en raison des possibilités de saut sur
les marches (résistance mécanique)
• résister aux diverses contraintes (climat, usure, etc.) auxquelles il peut être soumis lors de
son usage (durabilité);
• quelquefois, contribuer à décorer l’espace dans lequel il est implanté
• En matière d’escalier, l’usage d’un vocabulaire spécifique relatif aux divers composants
rend nécessaire la définition préalable des différents termes utilisés.
Dans ce qui suit sont rassemblées les principales définitions permettant de comprendre
convenablement les développements ultérieurs.
• Escalier: élément d’ouvrage permettant de passer à pied d’un étage de bâtiment à un autre.
L’escalier est composé d’une succession régulière de plans horizontaux consistant en des
marches et des paliers.
Par extension, ce type de construction a donné son nom à un escalier, voie béton, à ciel
ouvert ou couverte constituée par une ou plusieurs volées de marche.
• Jour d’escalier espace central de l’escalier, lorsqu’il est prévu (les deux volées peuvent être
accolées. Dans ce cas, il n’y a pas de jour).
• Mur d’échiffre : mur parallèle (ou sensiblement parallèle) à la ligne de foulée sur lequel
s’appuient les marches lorsque l’escalier est soutenu latéralement. Il est possible d’avoir un
ou deux murs d’échiffre.
• Echappée : désigne la hauteur libre la plus faible calculée entre le dessus des marches et la
sous-face du plancher supérieur.
• Dénivelée : hauteur de franchissement de l’escalier. Dans un bâtiment, c’est la hauteur
comptée de plancher à plancher, revêtements compris.
• Reculement: il s’agit de l’encombrement de l’escalier dans le sens de la longueur ( le
reculement est la projection verticale de la longueur de l’escalier).
• Trémie d’escalier : ouverture ménagée dans le plancher pour permettre le passage de
l’escalier.
• Cage d’escalier désigne le volume dans lequel l’escalier est situé, volume généralement
délimité par les murs entourant l’escalier.
L’escalier à volées droites avec paliers intermédiaires Constitué de plusieurs volées droites, il
comporte, dans son parcours, un ou plusieurs paliers intermédiaires.
a-
b-
c-
Selon Nicolas-François Blondel, architecte français du XVIIe siècle : La longueur des pas
d’une personne qui marche de niveau est communément de deux pieds et la hauteur du pas
de celle qui monte à plomb n’est que d’un pied ».
Dans cette relation, le pied chaussé est supposé mesurer entre 28 et 32 cm de longueur.
La norme citée autorise des hauteurs de marches allant jusqu’à 21 cm. Aucune condition n’y
est donnée quant à la dimension minimale du giron.
1 pied = 30,48 cm
En effet, lors de la descente, le corps est légèrement penché en avant et l’échappée risque de
se révéler un peu juste lorsqu’elle est mesurée à la verticale.
V. Conditions d’éclairage
I1 est toujours conseillé de préférer l’éclairage naturel à toute autre forme d’éclairage pour un
escalier.
En particulier, les nez de marches doivent être éclairés régulièrement, en évitant les
contrejours, et avec une intensité voisine de celle des accès.
En règle générale, et lorsque cela est possible, la mise en place de fenêtres sur le mur se révèle
une bonne solution à condition qu’il n’y ait pas de zones d’ombre prononcées en palier
d’arrivée.
Pour les cages d’escalier munies d’un vide central suffisant (largeur supérieure à I mètre),
l’éclairage zénithal (par le haut) est la solution la plus efficace.
Lorsque l’on n’a pas de possibilités d’assurer un bon éclairage naturel, il est conseillé
d’éclairer au plafond, et le plus près possible des volées d’escalier.
Attention!
Afin de se prémunir contre tout risque de faux-pas, notamment lors de la descente de
l’escalier, il est fortement recommandé de bien marquer les nez de marches par tout moyen
visuel permettant la localisation de la cadence.
vu globalement.
VI. ESCALIERS EXTERIEURS
On distingue deux types d’escaliers extérieurs que l’on désignera par les lettres A et B.
Type A : ce sont ceux qui permettent d’accéder à des niveaux surélevés de construction.
Intégrés au bâti, ils ne diffèrent des escaliers intérieurs que par leur emplacement.
Type B : ce sont ceux qui permettent de rattraper des déclivités de terrains ou de plates-
formes. On les dénomme également « escaliers de jardin. Ceux relèvent de règles de
conception spécifiques.
VI.2.Escaliers de type B
Ces escaliers sont généralement posés directement sur le sol. Bien qu’intégré au bâti, les
perrons d’accès aux ouvrages font partie de cette catégorie.
La pratique des professionnels de l’aménagement paysager a permis, pour les escaliers de type
B, d’aménager les règles de sécurité et de pénibilité vues dans les chapitres précédents.
L’aménagement le plus notable concerne les dimensions et les proportions. Il est lié au fait
que l’espace disponible en extérieur pour un escalier, sans qu’il y ait forcément de liaison
prévue avec des corps de bâtiments, est souvent moins contraignant qu’en intérieur.
Ainsi, pour des escaliers extérieurs, la hauteur de la contremarche d’un escalier de jardin est
comprise entre 12 cm et 15 cm : elle est donc inférieure à la hauteur de contremarche en
intérieur (15 cm à 19 cm).
Les dimensions du giron sont souvent comprises entre 35 et 40 cm. Cela donne donc le plus
souvent des escaliers à pente plus douce que celle des escaliers intérieurs.
****** Garde-corps
• Hauteur de protection
On distingue les éléments de garde-corps disposés le long des volées et ceux disposés en
bords de jours d’escalier et en rives de paliers.
• Remplissage de garde-corps
Les règles en la matière visent à limiter les espacements entre éléments constitutifs des garde-
corps.
Garde-corps disposés le long des volées
• pour les escaliers ne disposant pas de limon, le vide entre le nez de marche et la lisse basse
( ou le bas du panneau de remplissage) ne doit pas excéder 5 cm mesuré
perpendiculairement au plan moyen de la volée d’escalier,
Figure 6.33 : Vide maximal sous lisse basse en l’absence d’un limon
• pour les escaliers disposant d’un limon, le vide mesuré entre le dessus de celui-ci et la lisse
basse (ou le bas du panneau de remplissage) ne doit pas excéder 18 cm.
Figure 6.34 : Vide maximal sous lisse basse en présence d’un limon
Les vides compris entre éléments du garde-corps doivent respecter les conditions suivantes
• entre barreaux ou panneaux verticaux : ≤11 cm
• entre lisses parallèles au plan moyen de la volée : ≤ 18 cm
• entre tous les éléments (autres que verticaux ou parallèles au plan moyen de la volée):
Interdire le passage en toutes positions d’un gabarit parallélépipédique de 25 x 10 x 10cm
(Figure 6.35).
Figure 35 : Gabarit pour vide dans un garde-corps
- Maisons individuelles
Si l’escalier est inséré entre parois pleines, il doit comporter une main courante au moins d’un
côté, disposée entre 0,8() m et 1,00 m de hauteur.
Aux départs de paliers et arrivées sur paliers, cette main courante doit présenter un
prolongement horizontal de la longueur d’une marche au-delà de la première et de la dernière
marche, sans constituer un obstacle à la circulation.
Elle doit être continue, rigide et facilement préhensible. Enfin, elle doit être visuellement
différenciée de la paroi support grâce à un éclairage particulier ou à un effet de contraste
visuel.
- Bâtiments d’habitation collectifs
Obligation est faite dans tous les cas d’avoir une main courante des deux côtés, avec ou sans
garde-corps.
Les mêmes règles de conception que pour les maisons individuelles s’appliquent.
fin