Assainissement Collectif
Assainissement Collectif
Assainissement Collectif
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Définition de concepts liés à la pluie
Ouvrages spéciaux
Calcul du réseau
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I. Définition de concepts liés à la pluie
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II. Définition de concepts liés à la pluie Bassin versant
Le bassin versant est le lieu de transformation de la pluie en débit. De
façon générale l’équation de la pluie sur le bassin versant se présente
comme suit : P = R + E + I
Avec : P = Pluie, R = Ruissellement, E = Evapotranspiration et I : Infiltration.
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III. Les schémas types des réseaux d’évacuation des eaux usées
Dans un établissement humain donné, doté d’un système d’assainissement collectif,
les eaux usées urbaines suivent le cheminement global schématisé comme suit :
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3.1. Le réseau ou système unitaire
Il s’agit un système simple correspondant au principe ancien du « tout à
l’égout » ; il comporte une canalisation unique et importante pour évacuer
simultanément les eaux usées et les eaux pluviales.
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Avantages
Les eaux usées pluviales usées, polluées après avoir lavées les
toits et chaussées sont traitées à la STEP
Moins cher que les autres systèmes
Facile à installer
Inconvénients
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3.2. Le réseau ou système séparatif
Ce système est constitué d’un double réseau parallèle : L’un destiné à recevoir l
domestiques et éventuellement industrielles aboutissant à la STEP et L’autre destiné à
claires et eaux pluviales, afin de les rejeter directement dans un exutoire naturel (foss
d’eau) ou de les traiter séparément.
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I.3. Le réseau ou système pseudo séparatif
C’est une solution transitoire du réseau d’assainissement. Une partie des eaux
pluviales (environ 25%) est évacuée avec les eaux usées ; il s’agit notamment des
eaux des terrasses et des cours. Les eaux de ruissellement sont évacuées directement
dans la nature par des caniveaux et des fossés.
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IV. Typologie des réseaux d’assainissement
Selon la topographie du site on distingue plusieurs types de réseaux.
La littérature les regroupe en six ensembles qui sont les suivants :
4.1. Schéma d’équipement perpendiculaire à écoulement directe du
cours d’eau
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4.2. Schémas par déplacement latéral ou parallèle au cours
d’eau
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4.3. Schéma à collecteur transversal ou oblique
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4.4. Schéma par zones étagées ou par interception
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4.5. Schéma à centre collecteur unique ou éventails
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4.6. Schéma à centre collecteur multiples ou schéma
d’équipement radial
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V. Eléments principaux des réseaux
Un réseau d’assainissement, évacuant des eaux usées et pluviales est un ensemble
complexe de canalisations ou d’ouvrages destinés aux opérations suivantes :
collecte et transport des effluents ;
Admission et relevage des eaux dans les stations de pompage ;
Régulation hydraulique ;
débouché dans le milieu naturel, etc…
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5.1. Les bouches d’égout
Cet ouvrage est construit pour permettre la collecte des eaux entraînées par les
ruissellements sur la chaussée ou dans les caniveaux. L’introduction de l’eau
s’effectue par une ouverture dite avaloir. Elles sont dotées de grilles dont la fonction
est de retenir certains détritus et de ne laisser que ceux qui peuvent être décantés.
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5.2. Les ouvrages de branchement
Les branchements servent à assurer le raccord des immeubles au réseau de transport
principal. Ils permettent le raccordement des bâtiments à un réseau d’assainissement
public afin d’évacuer les différents effluents : domestiques, pluviaux, industriels,
vers le système de collecte.
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6.2. Bassin de dessablement
En principe les sables devraient être retenus par les bouches d’égout à décantation.
Mais si cela n’est pas fait, il est nécessaire de disposer des bassins de dessablement sur
le réseau en particulier sur les collecteurs secondaires avant leur raccordement au
collecteur général.
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6.3. Bassins d’orage
Les bassins d’orage sont construits en tête des réseaux d’égout pour stocker les eaux
pluviales, de manière à ce que la capacité de réseau ne soit pas dépassée. Deux
causes peuvent amener à construire des bassins de retenue d’eau :
Les réseaux capables de contenir le débit décennal de pointe ne seront utilisés en
plein régime que quelques heures tous les 10 ans ;
Par suite de l’imperméabilisation d’une fraction du bassin versant ; cela va
entraîner un accroissement très sensible du débit de pointe dirigé vers un exutoire
naturel qui peut se relever insuffisant.
Pour remédier à ces inconvénients, la technique actuelle s’oriente vers la réalisation
de bassin de retenue, ouvrages destinés à régulariser les débits d’eau météorique.
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fait de cette limitation des débits.
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VII. Débit d’eau pluviale
Il s’agit d’établir des relations de transformation de la pluie en débit.
Pour ce faire on s’appui sur les lois empirique, mécaniste ou
conceptuelles. Dans la pratique on fait recourt à deux modèles
empiriques qui sont :
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7.1 Formule rationnelle
Elle repose sur trois hypothèses :
Le débit de point ou maximal (Qp) est observé à l’exutoire si et
seulement si la durée de l’averse est supérieur ou égal à Tc ;
Qp est proportionnel à l’intensité maximale (imax) ;
imax et Qp ont la meme durée de retour. Cela suppose que (C) soit
constant sur la durée de la pluie.
Si A est en ha et i(Tc,
T) en mm/h on à :
Si A est en ha et i(Tc,
T) en mm/min on à : 29
Exple : i = 10t-0.5, calculer Q avec A = 10ha avec T = 5 ans, Tc = 10
min et C = 0.6
La formule rationnelle comporte malgré sa facilité d’utilisation des
limites :
m: coefficient de correction de
M ≥ 0.8 si
Qp fonction M : allongement du
non M = 0.8
bassin versant
100
100
Remarque :
Pour l’association en série : si Qp équivalent < max (Qpi) alors Qpe = max (Qpi).
Q = f(h, b, m)
Dans le cas d’un sol dur difficile à creuser on impose une hauteur h
et h = h0.
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En section rectangulaire :
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2eme étape : Etape hydraulique : Calculer les dimensions de la canalisation en
fonction de la forme imposée et du débit calculé a l’etape 1
40
P
10 cm
5 cm B
10 cm 5 cm
10 cm
5 cm
Volume de déblai
VD = SD.L avec SD = (B + 0.2 + 0.1)(P + 0.1 + 0.05) = (B + 0.3)(P + 0.15)