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Collusion - Version Finale

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Interaction répétée :

collusion et prix limite

Réalisé par : Encadré par :


Ghada El Mkoudi Pr K.OUBEJJA

Amine BOUCHTAT
Issam Elrhachi
Plan
 Introduction
 La raison pour laquelle les entreprises forment des cartels
 Quels rôles peuvent prendre les cartels ?
 Pourquoi les cartels sont-ils toujours prohibés ?
 Pourquoi les entreprises ne s’entendent-elles pas plus souvent ?
 Comment soutenir la collusion?
 Modélisation de la collusion
 Fréquence de la collusion
 Facteurs qui facilitent la collusion
 Politique publique
 Résumé
INTRODUCTION

 Dans toutes les structures oligopolistiques, les profits totaux, à l'équilibre, sont
inférieurs aux profits du monopole. Cette diminution des profits totaux résulte de
l'externalité inhérente au processus de concurrence imparfaite : Lorsque, par
exemple, une entreprise choisit la quantité dans le cadre de la concurrence de
Cournot, elle maximise son propre profit, sans tenir compte du fait qu'une partie
de l'augmentation des profits est obtenue au détriment des profits de l'entreprise
rivale. Il est donc naturel que les entreprises tentent d'établir des accords entre
elles en vue d'accroître leur pouvoir de marché. En fait, il est, en général, possible
de trouver des solutions alternatives telles que toutes les entreprises s'en
trouvent mieux (normalement au détriment des consommateurs). Ce type de
comportement est désigné de manière générique par le terme de collusion.
 Les accords de cartel, en particulier, sont une forme institutionnelle de
collusion. L'augmentation des prix du pétrole en octobre 1973, décrétée par
l'OPEP (le cartel du pétrole), est un exemple classique de comportement
collusoire. Toutefois, le comportement collusif ne doit pas nécessairement
reposer sur des accords publics et institutionnels. La collusion résulte
souvent d'accords secrets, notamment parce qu'ils sont illégaux (en Europe,
par l'article 85 du traité de Rome ; aux États-Unis, par le Sherman Act).
 Un exemple classique de collusion par des accords secrets est celui de
l'industrie américaine de l'électroménager dans les années 1950,
notamment en ce qui concerne les produits, tels que les turbogénérateurs,
qui étaient vendus par le biais d'appels d'offres "concurrentiels". À la suite
d'une enquête criminelle, un certain nombre de détails de l'accord ont été
révélés : il existait un processus élaboré pour déterminer quelle entreprise
devait remporter chaque appel d'offres et à quel prix, les prix que les
perdants désignés devaient fixer, etc.
 Donc, la collusion peut simplement résulter d'accords tacites
conclus pour une raison historique ou simplement parce qu'ils
constituent des points de convergence naturels.
 les accords ayant pour objectif de restreindre l'offre (ou
d'augmenter le prix). Cependant, la collusion peut également
se référer à d'autres décisions : restreindre les dépenses
publicitaires, fixer le niveau de qualité du service (compagnies
aériennes européennes), ou limiter le territoire de chaque
entreprise.
 La collusion peut être :

 Eexplicite : les firmes s’entendent explicitement sur des prix,


mais aussi des quantités, des capacités de production, des
investissements en Recherche & Développement, etc.
 Tacite : comportement qui permet à des firmes de réaliser des
profits supérieurs aux profits "normaux", sans qu’il y ait entente
explicite.
La raison pour laquelle les entreprises forment
des cartels 

 L'incitation pour des entreprises concurrentes à se cartelliser


s'explique par un résultat fondamental de la microéconomie:
lorsque plusieurs opérateurs sont en concurrence, le prix s'établit
nécessairement en dessous du prix de monopole, lequel permet
d'atteindre le profit le plus élevé. L'objectif d'un cartel est donc
de se rapprocher du profit de monopole, en supprimant la
rivalité entre les entreprises au moyen d'une concertation sur les
prix, la répartition des marchés ou les quantités
Quels rôles peuvent prendre les cartels ?
Le cartel peut consister à :

 Fixer en commun le prix de vente, de manière directe ou indirecte : cible de prix,


niveau de marge, niveau de remise maximale, conditions de paiement, frais de
livraisons, etc. ;

 Se répartir les marchés, sur une base géographique ou de clientèle. Par


exemple, l’entreprise de Guillaume H. se verrait octroyer, d’un commun accord
avec ses deux concurrents, une exclusivité dans un rayon de 5 km autour de son
auto-école ;

 Déterminer en commun des quotas de production : chaque membre de


l’entente se voit attribuer une certaine quantité maximale à produire ;

 Boycotter en commun un nouvel entrant, notamment en faisant pression sur


les fournisseurs pour qu’ils refusent de l’approvisionner.
Pourquoi les cartels sont-ils toujours prohibés ?

 Les cartels font artificiellement augmenter les prix — les hausses


pouvant aller parfois jusqu’à 20% et concerner de longues périodes
(10 à 20 ans) — sans aucune contrepartie pour les clients. en
termes, par exemple, de qualité des produits : ils n’ont donc aucune
justification économique. Ils se forment souvent sur des marchés de
produits intermédiaires : dans ce cas, les premières victimes sont
d’autres entreprises, dont la compétitivité est altérée.
 De plus, les cartels figent le marché : les entreprises sont moins
incitées à innover, à se dépasser, puisqu’elles ne sont plus soumises
à l’aiguillon de la concurrence.
 Au final, les consommateurs payent plus cher pour une qualité
moindre.
POURQUOI LES ENTREPRISES NE S'ENTENDENT-ELLES PAS PLUS
SOUVENT ?

 la première explication possible: est que la politique antitrust est une contrainte
contraignante pour les actions des entreprises. D'une part, les accords explicites de
cartel sont illégaux. Mais même les accords de collusion tacites peuvent se heurter aux
autorités antitrust
 Une deuxième explication: Le facteur d'actualisation qui devrait être utilisé pour
déterminer les conditions d'équilibre comprend, en plus de la valeur du temps, la
probabilité de continuation. Prenons l'exemple d'une industrie où le taux de rotation est
élevé, c'est-à-dire où le taux d'entrée et de sortie est élevé. Dans ce contexte, la
probabilité qu'une entreprise donnée quitte le marché à chaque période est élevée et,
par conséquent, son facteur d'actualisation est faible. Cela implique, si une entreprise
s'attend à quitter le secteur avec une forte probabilité, ses incitations à dévier un accord
collusoire sont également élevées, car elle n'a pas grand-chose à perdre, en termes de
profits futurs attendus, donc il est préférable de tricher aujourd'hui.
 La troisième raison pour laquelle la collusion peut, en pratique,
être plus difficile est que tous les prix ne sont pas observés avec
précision. Dans un monde où l'observabilité est imparfaite, la
possibilité de réductions secrètes des prix doit être prise en
compte. Cette possibilité rend les accords collusoires plus difficiles
à maintenir.
Comment Soutenir la collusion?
La collusion nécessite des interactions répétées et un mécanisme de punition, qu'elle soit
tacite ou explicite :

 Fixer des prix plus élevés que les prix compétitifs (par exemple) est soutenu par un accord
(tacite ou explicite) selon lequel tout écart par rapport à l'équilibre de collusion (cas de
déviation)"punira" les tricheurs.
 La "punition" : une guerre des prix temporaire, des actions visant à réduire
le profit de la firme qui a dévié.
 La "punition" doit être suffisamment coûteuse en comparaison des gains liés à une
"déviation" c-à-d (le cout de punition> profit en cas de déviation)
 Elle est aussi d’autant plus efficace qu’elle est peu coûteuse pour les firmes qui l’administrent.
 Toute "déviation" doit pouvoir être repérée.
Modélisation de la collusion (cas de 2 firmes)

  Deux firmes qui vendent des biens identiques (substituts parfaits)
 Même coût marginal de production, c
 hypothèses de la concurrence à la Bertrand
 Mais on considère un jeu répété à horizon infini ("supergame")
 A chaque instant t = 0 , 1 ,… , ∞, les deux firmes fixent des prix
simultanément, conditionnellement aux prix fixés préalablement
 On note le facteur d’escompte (valeur aujourd’hui d’un euro qui ne sera
obtenu qu’à la période suivante) on a alors:

avec r: c’est le taux d’intérêt par période


 On note le prix de monopole et le profit de monopole
La stratégie de la collusion

   considère la stratégie suivante:
On

 Période de collusion :
 Une firme fixe le prix p = (prix de monopole) si l’autre firme a fixé aux
périodes précédentes.
 Période de punition :
 Une firme fixe p=c après une déviation (c’est-à-dire si l’autre firme a fixé un
prix p < à la période précédente) et ceci pour toutes les périodes suivantes.

Alors comment savoir ou déterminer si l’accord en collusion tacite est


soutenable ?
Profits actualisés en cas de collusion

  Achaque période, chaque firme fixe le prix de monopole. Donc,
à chaque période, les deux firmes se partagent le profit de
monopole.
 Donc le cas de poursuite de la collusion on écrit de profit
actualisé de la manière suivante:
Profits actualisés en cas de déviation
   entreprises cherchent toujours à dévier l’accord de la collusion pour avoir
Les
plus des gains que les autres et pour se faire elles optent pour un changement
de prix:

Meilleure déviation

A n’importe quelle période, la meilleure déviation consiste à fixer un prix égal à


 Donc le profit de la firme qui dévie sera alors:

 On remarque que le profit quand une firme dévie est inferieur a celui quand il y
a la collusion donc aucune firme n’aurai aucune intérêt à dévier:

  Alors on aura une collusion soutenable en équilibre si:

 donc on dit que la collusion est possible si le facteur


d’escompte est supérieur à 1/2.
 Lorsque la valeur du facteur d’escompte diminue, les
possibilités de collusion augmentent
Structure de marche et collusion(cas de n
firmes)
  

On considère un oligopole constitue de n firmes identiques


 Le coût marginal est égal à c
 Les firmes se font concurrence à la Bertrand
 Le profit actualisé en cas de poursuite de la collusion est:

 Le profit en cas de déviation est:

 Donc le facteur d’escompte est donné alors par:


  

 Donc le facteur d’escompte limité est donné par:

 D’après ca on remarque que plus le nombres de firmes est petit plus


la collusion devient facile et possible.
Comment expliquer que certains cartels durent et d’autres non

 Pour ce qui est de la durée de vie moyenne des cartels, elle semble
minorée dans les études empiriques : la date retenue pour la fin du cartel
est en effet généralement celle de sa découverte par les autorités
antitrust. De même, la datation de la naissance d’un cartel dépend
d’indices matériels attestant d’une première concertation : le cartel peut
avoir commencé bien avant. Il est donc probable que la durée de vie
moyenne des cartels (détectés et non détectés) soit supérieure à cinq
années. Dans leur recension des études sur ce sujet, Levenstein et Suslow
en (2001) montrent par exemple que le pourcentage de cartels détectés
ayant duré plus de cinq années oscille entre 40 et 60 %. De leur côté, sur
la base d’un échantillon de 184 cartels détectés, Bryant et Eckard (1991)
estiment que la durée moyenne et médiane est respectivement de 7,27 et
5,8 années et que 22 % des cartels ont duré plus de dix ans. Si l’on retient
une durée moyenne de huit ans .
Exemple du cartel

 L’OPEP : L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) (en anglais


 : Organisation of Petroleum Exporting Countries [OPEC]), est une organisation
intergouvernementale de pays visant à négocier avec les sociétés pétrolières pour tout ce
qui touche à la production de pétrole, son prix et les futurs droits de concession. Depuis
le 1er août 2016, le secrétaire général de l'OPEP est l'ancien patron de la compagnie
nationale des hydrocarbures du Nigeria (NNPC) Mohammed Barkindo.
 Son objectif : La création de l'OPEP vient du fait que jusque dans les années 1950-1970,
les compagnies pétrolières avaient les pleins pouvoirs sur le cours du pétrole et
imposaient leurs prix aux pays producteurs. C'est ainsi que les principaux pays producteurs
décidèrent de se regrouper de manière à pouvoir influer sur le cours du pétrole. La prise
de contrôle de la production de pétrole se fit par une politique de nationalisation.
 Étant maîtres de leur production, les pays producteurs peuvent de cette manière
influencer le cours du baril de pétrole et ainsi augmenter leurs revenus.
Fréquence d’interaction et collusion
  
Est-ce que la fréquence des interactions facilitent ou rendent plus difficile
la collusion ?
On reprend le modèle de base :
 Deux firmes qui vendent des biens identiques (substituts parfaits)
 Même coût marginal de production, c
 On suppose que les firmes se font concurrence toutes les T périodes :
période 1, T + 1, 2T + 1, etc.
 La collusion est soutenable si

ce qui est équivalent à

 avec 1/T la fréquence d’interaction

 Résultat:
 Des interactions plus fréquentes sur un marché facilitent la collusion.
A partir de ce point on va discuter
les éléments suivants :

 Les facteurs qui facilitent la collusion


 Baisses de prix secrètes : Modèle de Green et Porter (1984)
 Politique Publique
 Ce qui’ il faut retenir (Résumé)
FACTEURS QUI FACILITENT LA COLLUSION
1-STRUCTURE DU MARCHÉ

 Une idée est que la collusion est plus probable dans les industries concentrées que
dans les industries fragmentées. Premièrement, il est plus facile d'établir un accord
collusoire lorsqu'il y a peu de concurrents que lorsqu'il y en a beaucoup. En fait, tant la
théorie de la négociation que les preuves anecdotiques suggèrent que les accords sont
d'autant plus difficiles à conclure que le nombre de parties intéressées est élevé. En
outre, il est plus facile de maintenir un accord collusoire avec peu de concurrents. pour
le cas de deux entreprises. S'il y avait n > 2 concurrents, le profit par entreprise serait
plus faible. Cependant, le profit que réaliserait un coupeur de prix serait toujours le
même.

 Par conséquent, la tentation de réduire les prix est relativement plus grande lorsqu'il y
a plus de concurrents, et la collusion est plus difficile à maintenir.
 Un deuxième aspect lié à la structure du marché est la symétrie entre les entreprises. Il
est normalement plus facile de maintenir une collusion entre des entreprises similaires
qu'entre des entreprises asymétriques.

CONCLUSION

La collusion est normalement plus facile à maintenir entre des entreprises peu
nombreuses et similaires.
2-FACTEURS INSTITUTIONNELS

 Outre les facteurs structurels tels que le nombre d'entreprises et le nombre de marchés sur lesquels
les entreprises interagissent, il existe un certain nombre de facteurs institutionnels qui peuvent
particulièrement faciliter la collusion. Par facteurs institutionnels, nous entendons les règles ou
réglementations imposées soit par les entreprises, soit par le gouvernement. Les clauses du client le
plus favorisé constituent un exemple important de ces réglementations. Ces clauses obligent les
entreprises à ne pas offrir un rabais à un client particulier sans offrir le même rabais à tous les autres
clients dans un délai déterminé. À première vue, il s'agit d'une clause qui devrait protéger le client ; en
particulier, elle devrait le protéger contre le paiement d'un prix plus élevé que les autres clients.
Toutefois, un effet important de la clause est qu'elle réduit considérablement l'incitation de l'entreprise
à pratiquer des prix agressifs : Bien qu'une réduction des prix puisse permettre à l'entreprise de
prendre des parts de marché à son rival, une réduction des prix implique la pénalité de rembourser les
clients précédents qui ont été facturés à un prix plus élevé. Enfin, parce que les entreprises sont moins
incitées à baisser leurs prix, les accords collusoires sur les prix sont plus stables que si aucune clause
n'est imposée.

 En d'autres termes, une réglementation qui, dans un premier temps, pourrait être considérée comme
une protection contre les prix élevés, finit éventuellement par provoquer des prix élevés. Le marché
des grands générateurs à turbine des années 1960 et 1970 fournit un exemple intéressant de cette idée
3-CONTACT MULTIMARCHÉ

 Définition
Lorsque des entreprises sont en concurrence sur plusieurs marchés distincts

 On prend l’exemple suivant :


 Deux firmes sont en concurrence sur deux marchés indépendants (mais
identiques) : le marché 1 et le marché 2.
Les firmes sont en contact plus fréquemment sur le marché 1 (toutes les
périodes) que sur le marché 2 (toutes les 2 périodes).
Elles font collusion sur les deux marchés et en cas de déviation, la "punition"
s’exerce aussi sur les deux marchés.
Quel est le facteur d’escompte limite sur chaque marché ?  
Avec
Fréquences d’interaction : si 1/2 < δ < 0,71 = (1/√2), la collusion est
soutenable sur le marché 1 mais pas sur le marché 2
 La collusion est soutenable sur les deux marchés si les "gains" de déviation
sont inférieurs au "coût" de la déviation,
Baisses de prix secrètes

 Modèle de Green et Porter (1984) :

-Un marché avec deux firmes

-Chaque firme observe son prix et ses ventes, mais pas le prix et les ventes de sa
rivale

-Si sa demande est nulle, une firme est incapable de savoir si c’est par manque
de chance (le choc de demande) ou parce que sa rivale a triché.
 Cependant, la collusion est toujours possible en mettant en œuvre la stratégie
suivante :
Phase de collusion : commencer par fixer le prix de monopole et le maintenir tant que
chaque firme maintient sa part de marché.
Phase de punition : quand la demande pour une firme est nulle, elle lance
une guerre des prix pour un nombre limité (T) de périodes, après lesquelles
elle revient au prix de monopole p^M
Arbitrage sur le choix de T :
La guerre des prix doit être suffisamment longue pour dissuader les
"tricheurs"
Mais une guerre des prix peut avoir été déclenchée par un mauvais choc
de demande et non par une "déviation"
Les firmes ont donc intérêt à limiter la durée de la guerre des prix

 Conclusion du modèle de Green et Porter


Si les baisses de prix sont difficiles à observer, des guerres des prix périodiques
peuvent être nécessaires pour faire fonctionner une entente.
POLITIQUE PUBLIQUE

 Adam Smith, le fondateur de l'économie classique, a fait remarquer que "les gens du
même métier se rencontrent rarement, même pour s'amuser et se distraire, mais la
conversation se termine par une conspiration contre le public, ou par un stratagème
pour augmenter les prix". Dans la plupart des pays, la majeure partie de la politique
publique liée à l'industrie (antitrust, politique de concurrence) vise précisément à
lutter contre cette tendance des vendeurs à "conspirer" contre le consommateur....

  Les raisons pour lesquelles la fixation des prix devrait être illégale sont relativement
évidentes. Du point de vue de l'efficacité de la répartition, la solution optimale est
que les entreprises fixent leurs prix au niveau du coût marginal. Tout écart par rapport
à cette solution implique une perte de bien-être total, une perte qui augmente à un
rythme croissant avec la différence entre le prix et le coût marginal.
 La fixation des prix est désormais illégale dans la plupart des pays du monde.
En Europe, par exemple, l'interdiction découle de l'article 85 du traité de
Rome, qui stipule que Sont interdits…. :

(a) la fixation directe ou indirecte des prix d'achat ou de vente .....


(b) la limitation ou le contrôle de la production .
(c) de se partager les marchés ou les sources d'approvisionnement....
Aux Etats-Unis, la fixation des prix est illégale en vertu du Sherman Act. Qui a été adopté
en 1890 :

 Section 1. Tout contrat, combinaison sous forme de trust ou autre, dans la restriction
du commerce ou des échanges... est déclaré illégal.

 Section 2. Toute personne qui monopolise, ou tente de monopoliser, ou s'associe ou


conspire avec une ou plusieurs autres personnes, pour monopoliser une partie du
commerce... sera considérée comme coupable d'un crime...

Dans la plupart des autres pays, des formes de législation similaires sont en place.
Ce qui’ il faut retenir
 Il existe deux formes de collusion : les ententes explicites et les ententes
tacites.
 Former un cartel permet d’augmenter les profits des firmes car les firmes
prennent en compte comment les décisions de chacune d’elles affectent les
profits des autres.
 La possibilité de s’entendre est réaliste lorsqu’on prend en compte la dimension du
temps (interactions répétées entre les entreprises).
 Les firmes ne peuvent pas toujours s’entendre à cause des possibilités de
tricherie, qui déclenchent des guerres des prix punitives
BIBLIOGRAPHIE

 Cours Marc Bourreau


 Industrial organisation de Luis Cabral
 Wikipedia

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