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correction-repeche-dec17-fev18
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Exercice 1 (6 points)
1. La fonction h est mesurable positive. De plus,
Z Z ∞ ∞
h(x) dx = αcα x−α−1 dx = −cα x−α c = 1.
R c
Exercice 2 (3 points)
1. Il s’agit de la loi forte des grands nombres cadre L2 . La limite presque-sûre est E(X1 ).
2. La fonction x −→ x2 est continue ce qui implique que la suite des moyennes au carré converge vers E(X1 )2 .
3. On calcule !2
n
X X n
X X
Xi = Xi Xj = Xi2 + 2 Xi Xj .
i=1 i,j i=1 1≤i<j≤n
Ainsi,
!2 !2
n n n n
1 X X n 1 X X
Yn = Xi − Xi2 = Xi − Xi2 = E(X1 )2 ,
n(n − 1) n − 1 n2
k=1 i=1 k=1 i=1
car la somme des carrés dans le crochet renormalisée par n tends vers E(X12 ) par la loi des grands nombres.
Donc, cette même somme renormalisée par n2 tend vers 0.
Exercice 3 (5 points)
1. On vérifie les trois propriétés définissant une fonction de répartition.
(a) G est croissante : soit a < b, alors puisque F est croissante
Z b+p Z a+p (
F (b) − F (a) si a + p < b
p[G(b) − G(a)] = F (ξ) dξ − F (ξ) dξ ≥ R b+p Rb
b a a+p F (ξ) dξ − a F (ξ) dξ sinon.
Dans le premier cas, la croissance de F implique que le second membre est positif. Dans le second cas,
le second membre est minoré par F (a + p) − F (b) qui est encore positif. Finalement, G est croissante.
(b) G est continue à droite : soit h ∈]0, p[, alors
Z x+p+h Z x+h
1 1
G(x + h) − G(x) = F (ξ) dξ − F (ξ) dξ.
p x+p p x
Lorsque h tends vers 0, ces deux intégrales tendent vers 0 montrant ainsi la continuité à droite de G.
(c) G →−∞ 0 et G →∞ 1 : Enfin, G(x) ≥ F (x) donc limx→∞ G(x) ≥ limx→∞ F (x) = 1. De même,
G(x) ≤ F (x + p) si bien que limx→−∞ G(x) ≤ limx→−∞ F (x + p) = 0. On conclut en remarquant que
0 ≤ G(x) ≤ 1 pour tout x ∈ R.
(d) En posant y = x + h dans la preuve de la continuité à droite de G, on obtient que G(y) − G(y − h)
tends vers 0 lorsque h tends vers 0. Autrement dit, G est continue à gauche en tout point y ∈ R.
Ceci montre que la loi caractérisée par G est diffuse.
2. Par définition, la loi caractérisée par G est diffuse si G est continue. En fait, elle est même à densité par
rapport à la mesure de Lebesgue ; c’est l’objet de la question suivante.
3. On va montrer que la dérivée de G existe en tout point et on vérifie que c’est une densité de probabilité.
On conclura en rappelant que la densité (à égalité presque sûre près) caractérise la loi.
On s’intéresse à la dérivée à droite de G. Soit donc h ∈]0, p[ et calculons pour tout x ∈ R
Z x+p+h x+h
G(x + h) − G(x) F (x + p) − F (x)
Z
1
lim = lim F (ξ) dξ − F (ξ) dξ = .
h→0 + h h→0 ph
+
x+p x p
La dérivée à gauche de G est donc égale à la dérivée à droite de G. Donc G est dérivable de dérivée
G0 (x) = F (x+p)−F
p
(x)
qui est clairement positive. On calcule par convergence monotone (l’intégrande est
positive)
n Z n Z n
F (x + p) − F (x) F (x + p) − F (x)
Z Z
F (x + p) F (x)
dx = lim dx = lim dx − dx
R p n→∞ −n p n→∞ −n p −n p
Z n+p Z n
F (x) F (x)
= lim dx − dx = lim G(n) − G(−n) = 1.
n→∞ −n+p p −n p n→∞
Exercice 4 (5 points)
1. (a) Les variables aléatoires U et V sont i.i.d. ainsi la densité du couple (U, V ) notée h(u, v) est symétrique
h(u, v) = h(v, u). À l’aide de fonction tests, on vérifie facilement l’égalité en loi annoncée.
(b) Par définition du maximum,
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