Le Guide de La Grossesse Ooreka
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grossesse
Vos questions sont entre de bonnes mains
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Dans la même collection
5
La glycosurie 60
L’amniocentèse 61
AA Pour aller plus loin 64
Astuce 64
Questions / réponses de pro 64
IV. Les risques d’une grossesse 67
La grossesse à risque 67
La grossesse tardive 69
L’alcool 70
Le tabac 72
La grippe 73
L’endométriose 74
La scarlatine 76
La toxoplasmose 77
La listériose 79
Les mycoses 81
AA Pour aller plus loin 83
Astuce 83
Questions / réponses de pro 83
V. Les pathologies 86
Les pertes marron 87
Les saignements 89
La fausse couche 90
La fausse couche tardive 93
La grossesse extra-utérine 95
Le déni de grossesse 98
La grossesse nerveuse 99
AA Pour aller plus loin 101
Questions / réponses de pro 101
VI. L’accouchement 105
La préparation à l’accouchement 107
L’accouchement par voie naturelle 115
L’accouchement dans l’eau 118
La césarienne 119
L’accouchement de jumeaux 122
Le déclenchement de l’accouchement 123
6
AA Pour aller plus loin 125
Astuce 125
Questions / réponses de pro 125
VII. Les formalités 129
Le congé maternité 129
Le congé pathologique 134
Le congé paternité 135
La mutuelle 137
AA Pour aller plus loin 140
Questions / réponses de pro 140
Lexique 143
Index des questions et des astuces 145
Les professionnels et experts cités dans cet ouvrage 147
Trouver des professionnels près de chez vous 148
7
La grossesse en un coup d’œil
Connaître sa période de
fécondité ou utiliser un test
d’ovulation peut être d’une
aide précieuse lorsqu’on
désire avoir un bébé. Tomber
enceinte n’est pas toujours si
facile, certains obstacles
peuvent se mettre au travers
de votre route.
Vivre sa grossesse
Au début d’une grossesse, surtout pour la première, il est normal de se poser
des questions sur son déroulement :
8
La grossesse en un coup d’œil
Il faut également prendre en compte les problèmes liés aux grossesses tar-
dives, mais aussi à l’alcool et au tabac.
Par ailleurs, certaines maladies peuvent avoir des conséquences plus graves
chez une femme enceinte, que ce soit pour la mère ou le bébé ; c’est le cas de
la grippe, l’endométriose, la scarlatine, la toxoplasmose ou la listériose.
9
La grossesse en un coup d’œil
L’accouchement
Qu’il s’agisse d’un accou-
chement par voie naturelle
ou par césarienne, il doit être
préparé :
Les formalités
Il est important d’être au courant de la réglementation du congé maternité
(notamment du calcul de l’indemnité du congé maternité), des congés patho-
logiques, du congé paternité, ainsi que celle de la mutuelle maternité.
10
I.
Tomber enceinte et gérer le
début de sa grossesse
11
I. Tomber enceinte et gérer le début de sa grossesse
De plus, dès qu’une femme pense être enceinte, elle doit prendre certaines
précautions pour protéger l’embryon qui est peut-être en train de se former
en elle :
Connaître sa période de fécondité est donc essentielle pour mettre toutes les
chances de son côté pour concevoir un enfant. En outre, il existe des moyens
simples pour l’estimer de manière fiable, par exemple les tests d’ovulation.
12
I. Tomber enceinte et gérer le début de sa grossesse
Période de fécondité
La période de fécondité féminine est limi-
tée à seulement quelques jours lors de
chaque cycle menstruel.
Exemple : pour une femme qui a des cycles de vingt-huit jours, l’ovulation aura
lieu le quatorzième jour du cycle ; mais pour une femme avec des cycles de
trente jours, l’ovulation aura lieu le seizième jour du cycle, etc.
En pratique, ce n’est pas aussi simple, car peu de femmes ont des cycles
complètement réguliers. Dans ce cas, il est possible de connaître sa période
de fécondité grâce à la méthode de la courbe de température ou des tests
d’ovulation.
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I. Tomber enceinte et gérer le début de sa grossesse
Test d’ovulation
Les tests d’ovulation sont des tests
utilisés pour aider les femmes à iden-
tifier leur période de fécondité,
puisqu’ils permettent de connaître la
période d’ovulation et donc la
période de fécondité. Ce test n’aug-
mente pas les chances de fécondité,
mais permet aux couples de savoir
quelle est la période la plus propice
pour essayer de concevoir un enfant.
14
I. Tomber enceinte et gérer le début de sa grossesse
Ainsi, ce test prédit l’ovulation en détectant dans l’urine une hormone pré-
sente en grande quantité juste avant l’ovulation.
ππ Il est recommandé de faire le test sur les premières urines du matin, car
elles sont plus concentrées.
ππ Lorsqu’un test est positif, les couples désirant concevoir un enfant
doivent, pour mettre toutes les chances de leur côté, avoir des rapports
sexuels non protégés le jour même et les deux jours suivants.
Les tests d’ovulation mis sur le marché sont fiables, avec un risque d’erreur
d’environ 10 %, mais ces derniers doivent être renouvelés à chaque utilisation
(usage unique). En outre, ils peuvent être réalisés à domicile.
15
I. Tomber enceinte et gérer le début de sa grossesse
Test de grossesse
Fiables à 99 %, les tests de
grossesse permettent de savoir
si une femme est enceinte ou
non. Pour cela, ils détectent
dans les urines une hormone
spécifique de la grossesse, qui
n’est sécrétée que par les
femmes enceintes. Simples
d’utilisation, ils peuvent être
réalisés chez soi.
Le test de grossesse peut en général être réalisé dès le premier jour de retard
des règles. Certains tests peuvent même être faits trois jours avant la date
présumée des menstruations. Néanmoins, il faut toujours lire attentivement la
notice.
Par ailleurs, le test peut être fait à n’importe quel moment de la journée, mais
comme l’hormone détectée se trouve en plus grande quantité dans la pre-
mière urine de la journée, il est recommandé de l’effectuer le matin.
Son utilisation est simple. Il s’agit de placer le testeur sous le jet d’urine ou
de le mettre dans un flacon contenant de l’urine. Attention, le flacon ne doit
pas avoir été lavé avec un produit agressif ou de l’eau de Javel, il faut préférer
l’utilisation d’un flacon ou un verre en plastique à usage unique.
16
I. Tomber enceinte et gérer le début de sa grossesse
Toutefois, un test de grossesse ne peut être utilisé qu’une seule fois. Les tests
sont en vente libre en pharmacie et en parapharmacie. Ils ne sont pas rem-
boursés par la Sécurité sociale et leur prix varie entre 7 € et 15 €.
Une fois le test réalisé, il est préférable d’effectuer une prise de sang afin de
confirmer le résultat. Cette dernière étudie le dosage sanguin de l’hormone
spécifique de la grossesse, ou bêta-HCG (hormone chorionique gonadotrope
humaine). Cette analyse est en plus remboursée par la Sécurité sociale si elle
est prescrite par un médecin.
Psychologie et grossesse
Qui n’a pas entendu
parler de femmes sans pro-
blèmes médicaux, mais qui
n’arrivaient pas à tomber
enceintes, et qui ont mis
naturellement une grossesse
en route après une féconda-
tion in-vitro ou qui se sont
épanouies grâce à une adop-
tion ? Comme si la pression
diminuait enfin pour rendre
finalement possible cette grossesse tant désirée.
17
I. Tomber enceinte et gérer le début de sa grossesse
Atteindre l’orgasme pour la femme n’est pas obligatoire pour faire un bébé,
même si, selon certains spécialistes, les contractions liées à l’orgasme facilite-
raient la progression des spermatozoïdes.
18
I. Tomber enceinte et gérer le début de sa grossesse
Symptômes digestifs
Les symptômes digestifs sont
très fréquents surtout au début
de la grossesse. Nausées, vomis-
sements ou dégoût à la vue de
la nourriture, surtout le matin,
sont des signes qui peuvent être
annonciateurs d’une éventuelle
grossesse.
Modifications de l’humeur
Les modifications hormonales liées à la grossesse entraînent souvent des
changements d’humeur, différents d’une femme à une autre et d’une gros-
sesse à une autre : irritabilité, nervosité, apathie, sensibilité exacerbée, etc.
19
I. Tomber enceinte et gérer le début de sa grossesse
Prise de poids
Lors d’une grossesse, la prise de poids doit
être suffisante pour assurer le développe-
ment d’un bébé en bonne santé, mais pas
trop importante pour éviter à la maman
de se retrouver avec de trop nombreux
kilos superflus après l’accouchement.
Il faut également savoir que la prise de poids est faible durant le premier tri-
mestre, car le bébé grandit peu au cours de cette période. Elle s’accélère à
partir du quatrième mois avec la prise d’un à deux kilos par mois jusqu’au
huitième mois. La prise moyenne au cours des huitième et neuvième mois est
de deux kilos par mois.
20
I. Tomber enceinte et gérer le début de sa grossesse
Par ailleurs, une prise de poids progressive permet au corps d’avoir le temps
de s’adapter et peut éviter l’apparition de vergetures (traces inesthétiques de
rupture de la peau suite à une distension trop importante).
21
I. Tomber enceinte et gérer le début de sa grossesse
Nausées
Les nausées affectent beaucoup de femmes
enceintes, surtout lors du premier trimestre.
Les causes de ces nausées ne sont pas totale-
ment connues, mais elles pourraient être liées
aux variations hormonales du début de la
grossesse.
Les nausées sont plus ou moins invalidantes d’une femme à une autre et
d’une grossesse à une autre, comme la plupart des autres symptômes. Elles
surviennent principalement le matin, mais peuvent se déclencher à n’importe
quel moment de la journée. De plus, elles se traduisent par un dégoût alimen-
taire, des haut-le-cœur qui peuvent aller jusqu’aux vomissements et causer
une perte de poids.
22
I. Tomber enceinte et gérer le début de sa grossesse
La déclaration de grossesse
La déclaration de grossesse est nécessaire pour l’ouverture des droits de la
future mère à la Sécurité sociale et à la Caisse d’allocations familiales.
Principe
La déclaration de grossesse a
pour but d’informer la Caisse
d’allocations familiales et la
Caisse primaire d’assurance
maladie que l’assurée est
enceinte. Elle permet d’ouvrir les
droits liés à la grossesse, ce qui
entraîne la mise en place des
futures prestations familiales,
ainsi que la prise en charge des
frais médicaux et pharmaceutiques liés à la grossesse.
23
I. Tomber enceinte et gérer le début de sa grossesse
Quand la remplir ?
La déclaration de grossesse est à remplir
avant la fin de la quatorzième semaine de
grossesse.
À qui l’adresser ?
La déclaration doit être adressée aux
organismes concernés avant la fin de la qua-
torzième semaine de grossesse sous peine de complications administratives
(une nouvelle ouverture des droits est cependant possible en fin de grossesse
si la déclaration n’a pas été faite à temps).
ππ Les deux premiers volets de couleur bleue sont à envoyer à la Caisse d’al-
locations familiales.
ππ Le troisième volet rose est à envoyer à la Caisse primaire d’assurance
maladie.
L’annonce de la grossesse
Une fois la grossesse confirmée, se pose la question de l’annonce. À qui et
quand annoncer la bonne nouvelle ?
24
I. Tomber enceinte et gérer le début de sa grossesse
Au père
La grossesse doit bien évidemment être
annoncée en premier au père pour éviter
tout faux pas. Il est aussi préférable de lui en
parler le plus tôt possible pour partager avec
lui ce grand moment de bonheur !
En effet, les fausses couches sont plus fréquentes durant cette période (10 %
à 15 % des grossesses), et il peut être difficile de rappeler toutes les per-
sonnes mises au courant pour leur annoncer la mauvaise nouvelle.
Bien sûr, suivant les liens qui vous unissent à votre famille proche ou à cer-
tains de vos amis, il est possible de partager plus rapidement la joie d’attendre
un enfant !
À son employeur
Légalement, rien ne vous oblige à
annoncer votre grossesse à votre
employeur. Il est cependant préférable
de ne pas trop tarder afin que ce dernier
puisse s’organiser pour vous remplacer
durant votre congé maternité, et que
vous puissiez bénéficier des aménage-
ments prévus pour les femmes enceintes.
25
I. Tomber enceinte et gérer le début de sa grossesse
En outre, selon les entreprises, des pauses ou horaires aménagés sont prévus
pour les femmes enceintes. Il faut se renseigner auprès de la direction du per-
sonnel pour savoir ce que prévoit la convention collective.
Par ailleurs, il est également préférable de l’annoncer une fois passé le troi-
sième mois de grossesse (pour laisser passer la période des fausses couches).
26
I. Tomber enceinte et gérer le début de sa grossesse
Sommeil et grossesse
par Pédébé
La grossesse a pour effet de rendre la future mère un peu somnolente.
Ce phénomène est dû à une hormone sécrétée en plus grande quantité lors de la
grossesse : la progestérone. C’est en fait une bonne chose, car la femme enceinte
a besoin d’un sommeil réparateur pour se reposer (il est conseillé de dormir au
moins huit heures par jour).
Si malgré cela, la future maman a du mal à s’endormir, elle ne doit pas prendre
de somnifères, car ils sont dangereux pour le fœtus.
En revanche, l’homéopathie, une infusion de tilleul ou de camomille, ou un bain
tiède avant de se coucher… peuvent vous aider à vous endormir tranquillement.
ΔΔ Réponse de Clara
Non, heureusement. Vous devez juste arrêter de prendre la pilule. Mais il
n’y a aucun risque de malformation ni de fausse couche.
27
I. Tomber enceinte et gérer le début de sa grossesse
28
I. Tomber enceinte et gérer le début de sa grossesse
Il est aussi possible qu’une femme ait un rapport sexuel se terminant par la
fécondation d’un ovule, puis quelques heures après, un autre rapport avec
un individu différent, qui solliciterait la mise en disposition d’un deuxième
ovule
Il faut donc noter que ce phénomène est assez rare. Il s’agit de deux ovula-
tions rapprochées par hyperstimulation, mais il ne faut pas croire qu’il y a
dans un même cycle toute une séquence préparant une première ovulation
suivie d’une deuxième séquence plusieurs jours après préparant une deu-
xième ovulation.
Pour conclure, je vous conseille d’effectuer précisément trois courbes de
température ou, au contraire, d’abandonner cette surveillance trop tech-
nique et rapprochée.
ΔΔ Réponse de Clara
La contraception hormonale met le cycle menstruel en sourdine pendant
le temps de la prise et ne rend absolument pas stérile de façon irréversible.
À l’arrêt du traitement, la fertilité normale peut prendre un peu de temps à
se rétablir totalement, mais elle finira par revenir.
Vitesse de sédimentation
Est-ce que la vitesse de sédimentation (VS) augmente lors du début de la
grossesse ?
Question de Michel
29
I. Tomber enceinte et gérer le début de sa grossesse
ΔΔ Réponse de Lili36
Il est tout à fait normal que la température chute avant l’ovulation. En ce
qui concerne l’hypotension, elle est fréquente en début de grossesse, mais
seuls un test et une prise de sang pourront déterminer si vous êtes enceinte
ou non.
Période d’ovulation
Je voudrais savoir s’il est possible de tomber enceinte entre le neuvième et le
dixième jour du cycle d’ovulation, sachant que j’ai un cycle régulier de trente jours.
Question de Missouria
30
II.
Vivre sa grossesse
C’est un moment unique dans la vie d’une femme, souvent source d’épa-
nouissement. De nombreuses femmes se sentent d’ailleurs plus désirables et
féminines durant cette période de leur vie.
Par ailleurs, sauf dans de rares cas qui nécessitent du repos, une gros-
sesse n’empêche pas de poursuivre ses activités habituelles. De nombreuses
femmes se trouvent plus créatives lorsqu’elles sont enceintes.
31
II. Vivre sa grossesse
La vie de famille
La venue d’un bébé, futur membre de la famille, a un impact sur votre
couple, mais aussi vos enfants si vous êtes déjà mère. Il faut donc préparer
sa venue, en concertation avec l’ensemble de la famille, afin que chacun se
sente partie intégrante de cette nouvelle organisation familiale.
Vie de couple
La grossesse modifie les rapports au sein du
couple. La place du père lors de la grossesse et
lors de l’arrivée du bébé n’est pas toujours bien
définie ni facile à prendre.
Vie de famille
L’arrivée d’un enfant change l’équilibre familial déjà en place. Il faut donc
anticiper et expliquer aux enfants que la venue d’un petit frère ou d’une
petite sœur risque de laisser moins de temps au début à la maman, mais que
l’on continue à les aimer toujours aussi fort.
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II. Vivre sa grossesse
Les activités
La grossesse modifie toutes les situations dans lesquelles la future maman
évolue. Il est important pour elle de se préparer à ces changements afin de
pouvoir y faire face en toute sérénité.
Activité professionnelle
Le travail permet de rester en contact
avec le monde extérieur et a un effet
positif chez la femme enceinte : res-
ter active pendant sa grossesse, sauf
contre-indication médicale, permet de
vivre au mieux cette période.
S’il s’agit d’une profession à risque pour le futur bébé (travail en contact avec
des produits radioactifs, manipulation de solvants, etc.), il faut également
se renseigner auprès du médecin du travail pour connaître les précautions à
prendre et les démarches à suivre.
33
II. Vivre sa grossesse
Activités sportives
Être enceinte ne veut pas dire ne
plus bouger ! Si vous êtes sportive,
il n’y a pas de raison d’arrêter
d’être active ! Au contraire, prati-
quer une activité physique douce
et régulière permet de se sentir
bien dans son corps et dans sa tête
et ainsi de s’adapter aux modifica-
tions corporelles.
Il faut cependant veiller à ne pas pratiquer d’exercices trop intenses qui pour-
raient priver le fœtus d’oxygène (l’oxygène est alors apporté en priorité aux
muscles au détriment de l’utérus et du fœtus).
D’autre part, la natation est une très bonne activité physique pour les femmes
enceintes. L’eau porte le poids du corps et évite de se faire mal. Il vaut mieux
cependant éviter la brasse qui accentue l’hyperlordose liée à la grossesse et
peut entraîner des douleurs au niveau du dos. Le dos crawlé est particulière-
ment adapté aux femmes enceintes.
34
II. Vivre sa grossesse
L’alimentation
Être enceinte ne veut pas dire manger pour deux, mais manger sainement et
de façon équilibrée !
Durant la grossesse, il ne faut pas faire de régime restrictif sans avis médical.
En effet, les régimes hypocaloriques peuvent être néfastes au développement
du fœtus.
35
II. Vivre sa grossesse
Lors d’une prise de poids trop importante au cours de la grossesse, il est pos-
sible de limiter les apports en sucres rapides en cessant la consommation de
certains produits, tels le sucre, la confiture, le miel, les gâteaux, etc.
36
II. Vivre sa grossesse
Le magnésium participe
également au bon déve-
loppement du fœtus, car
il permet la multiplication cellulaire. Les besoins sont multipliés par deux au
cours de la grossesse, il est donc recommandé d’en consommer 400 mg par
jour. Le magnésium est présent dans le germe de blé, le riz, les bananes, le
chocolat, les amandes, les noix et noisettes, etc.
Quant à la vitamine D, elle permet la fixation du calcium sur les os. Fabriquée
par la peau sous l’effet du soleil, elle peut nécessiter un supplément chez cer-
taines femmes enceintes à partir du septième mois de grossesse.
37
II. Vivre sa grossesse
Les vêtements
Les vêtements de grossesse doivent avant tout être confortables, mais ils
doivent rester féminins pour se sentir bien et belle quand on est enceinte !
38
II. Vivre sa grossesse
Être enceinte ne veut pas dire s’habiller en XXL ! Si les vêtements de gros-
sesse doivent être confortables pour se sentir bien, être à la mode est aussi
important pour le moral. Surtout que certains vêtements sont tout à fait com-
patibles avec le bien-être nécessaire à la grossesse, par exemple un leggings
et une blouse un peu ample.
Le choix de vêtements évolutifs est alors une solution : ces derniers s’adaptent
aux différentes étapes de la grossesse. Même s’ils sont plus chers que des
vêtements basiques, il peut être utile d’investir dans deux ou trois pièces
indispensables (pantalon avec empiècement extensible sur le ventre, robe
stretch, etc.), qui vont pouvoir s’adapter aux modifications corporelles.
39
II. Vivre sa grossesse
La ceinture de grossesse
Plébiscitée par certaines mamans, critiquée par certains professionnels de la
santé, que penser de la ceinture de grossesse ?
Utile ou néfaste ?
Si la ceinture de maintien de grossesse
permet de soulager les douleurs selon
les uns, pour d’autres, elle ne serait pas
bénéfique, car elle empêche les muscles
d’assurer leur fonction. Cependant,
tous les spécialistes s’accordent à dire
qu’une ceinture ne doit pas être portée
en continu, et qu’elle ne doit être utilisée
qu’épisodiquement. Pour éviter le mal de dos causé par le poids du ventre,
il faut apprendre à bien se tenir, sans cambrer le dos (hanches basculées en
avant, le dos droit et les épaules « jetées » en arrière).
Quand la porter ?
La ceinture peut être utile en position debout prolongée ou pendant la
marche, lorsque le ventre commence à être proéminent. En principe, les
futures mamans commencent à mettre une ceinture de maintien à partir du
sixième mois. Attention néanmoins, la ceinture de soutien ne doit jamais être
portée toute une journée ni plusieurs jours de suite. Elle ne doit pas non plus
faire mal ou comprimer le ventre.
40
II. Vivre sa grossesse
Le coussin de grossesse
Le coussin de grossesse n’est pas indispensable, mais il est très utile pour
trouver des positions agréables pour dormir ou s’asseoir sans trop solliciter
son dos.
Principe
Le coussin de grossesse permet surtout d’éviter une trop grande cambrure du
dos en position assise : les extrémités du coussin peuvent servir d’accoudoir et
permettent de reposer les bras.
41
II. Vivre sa grossesse
42
II. Vivre sa grossesse
Le stress
Le stress est l’apanage des temps modernes et de la vie active, les femmes
enceintes n’y échappent pas !
Stress et conception
Les femmes mènent une vie de plus en plus stressante, jongler entre la vie
professionnelle et familiale n’est pas toujours facile. Il est donc fréquent que
les femmes commencent une grossesse en étant stressées par leur vie de tous
les jours.
Stress et grossesse
De nombreuses femmes sont stressées au cours
de leur grossesse, d’autant plus s’il s’agit d’un
premier enfant, ou si elle fait suite à une fausse
couche ou à un accouchement prématuré.
43
II. Vivre sa grossesse
En outre, certaines études ont montré qu’une femme enceinte stressée sur
une longue période risquait davantage d’avoir un enfant avec des troubles
comportementaux (des troubles de l’attention ou une hyperactivité, par
exemple).
Les vergetures
Les vergetures sont un véritable fléau pour toutes les
femmes enceintes. Cependant, il existe des moyens
pour limiter leur apparition et ne pas garder ces vilaines
traces en souvenir de la grossesse.
44
II. Vivre sa grossesse
Une fois les vergetures présentes, il est difficile de les faire disparaître (le laser
peut les atténuer, mais la peau ne régénère pas les fibres élastiques qui se
sont déchirées).
Prédisposition génétique
Il existe une prédisposition génétique aux vergetures : certaines femmes sont
malheureusement plus concernées que d’autres.
Il faut donc surveiller sa prise de poids lorsqu’on est enceinte et surtout faire
en sorte qu’elle soit progressive. Sans être obsessionnelle avec sa balance, un
contrôle hebdomadaire est recommandé.
Hydratation cutanée
Pour limiter l’apparition de vergetures, il est impor-
tant de bien hydrater sa peau. Il est recommandé de
masser les zones les plus souvent atteintes (principa-
lement les seins, le haut des cuisses, les fesses et le
ventre) avec une crème hydratante spéciale verge-
tures ou avec de l’huile d’amande douce.
45
II. Vivre sa grossesse
46
II. Vivre sa grossesse
ΔΔ Réponse de Pédébé
Oui, il est tout à fait possible qu’un fœtus puisse avoir le hoquet. La maman
ressent alors des séries de secousses, différentes des mouvements habituels.
En général, ces secousses apparaissent souvent au troisième trimestre de
la grossesse et sont sans signification particulière au sujet de la santé de
l’enfant.
Diabète et grossesse
Je suis diabétique depuis l’âge depuis 21 ans, et sous pompe depuis 5 ans. Mon
bilan sanguin est à 6,8 %, ce qui est un exploit pour moi.
Seulement, je n’arrive pas à tomber enceinte depuis près d’un an et je me
demande souvent si le diabète peut être lié à ce problème.
Question d’Aurore74
47
II. Vivre sa grossesse
ΔΔ Réponse de Pédébé
Oui, c’est même le moyen de transport recommandé pour les longues dis-
tances, car le moins fatiguant.
Vous pouvez donc voyager jusqu’au huitième mois de grossesse. Au-delà,
le voyage n’est plus autorisé que sur justificatif médical, mais doit être évité
si possible.
Si vous faites un long voyage, il est recommandé de marcher fréquemment
dans l’avion pour éviter que le sang ne stagne dans vos jambes, et de vous
hydrater tout au long du vol en buvant de l’eau pour éviter d’être fatiguée.
48
III.
Faire suivre sa grossesse
Qui consulter ?
Les gynécologues-obstétriciens étant de
moins en moins nombreux, la majorité
des grossesses normales (ou dites « non
à risque de complications ») sont suivies
soit par un médecin généraliste, soit par
un gynécologue médical, soit encore
par une sage-femme.
Un médecin généraliste
La majorité des grossesses non à risque sont suivies par le médecin traitant
jusqu’au septième mois. Le généraliste est un médecin qui connaît bien la
famille ainsi que les antécédents de la future maman.
49
III. Faire suivre sa grossesse
Un gynécologue médical
Le gynécologue médical est un médecin spécialisé en gynécologie, mais qui
ne s’occupe que de la partie médicale de cette discipline : il ne fait pas d’inter-
ventions chirurgicales ni d’accouchements.
Les femmes qui consultent un gynécologue médical pour leur suivi gynécolo-
gique habituel peuvent continuer pendant leur grossesse.
Un gynécologue-obstétricien
Le gynécologue-obstétricien est le
médecin spécialiste de la grossesse et
des accouchements. Ils sont peu nom-
breux, et il est donc rare que toutes les
consultations de suivi se fassent avec lui.
C’est le médecin qui s’occupe des gros-
sesses à risque et des grossesses
pathologiques.
50
III. Faire suivre sa grossesse
Une sage-femme
Dans les hôpitaux publics, les accouchements
« non à risque de complications » sont assurés
par une sage-femme ; c’est également le cas
dans certaines maternités privées.
Il existe des sages-femmes libérales qui assurent le suivi des grossesses nor-
males, mais aussi pathologiques (elles peuvent réaliser des monitorings à
domicile sur prescription médicale).
Elles sont à même de répondre à toutes les questions que la future maman
pourrait se poser au sujet de sa grossesse.
51
III. Faire suivre sa grossesse
Un anesthésiste
Une consultation avec un anesthésiste est prévue pour la
fin du huitième mois de grossesse ou dans le courant du
neuvième mois. Elle est obligatoire, même si la maman
ne souhaite pas avoir de péridurale : lors d’un accouche-
ment, il existe toujours un risque d’avoir besoin d’une
anesthésie en urgence.
Première consultation
Sauf problème médical, une seule
consultation de suivi est nécessaire
durant les trois premiers mois de la
grossesse. Cette dernière est assu-
rée par un médecin généraliste ou un
gynécologue.
52
III. Faire suivre sa grossesse
53
III. Faire suivre sa grossesse
Consultations suivantes
Les consultations ultérieures sont obligatoires et mensuelles de la quinzième à
la trente-septième semaine d’aménorrhée.
Par ailleurs, d’autres tests ne peuvent être effectués qu’à un moment précis
de la grossesse. Ainsi, l’examen de dépistage de la trisomie 21 se fait par prise
de sang au cours du quatrième mois.
54
III. Faire suivre sa grossesse
Premier trimestre
À un mois de grossesse, l’embryon est grand
comme une tête d’épingle, il grandit de 1 mm
par jour, sa tête est volumineuse et représente
environ un quart de la longueur totale du
corps.
55
III. Faire suivre sa grossesse
Deuxième trimestre
Avec le quatrième mois, vous rentrez dans le deuxième trimestre de votre
grossesse. Le fœtus mesure alors environ 15 cm et pèse à peu près 250 g.
La mère peut commencer à percevoir ses mouvements, et le sexe du bébé
devient apparent à l’échographie.
À six mois, le fœtus mesure environ 35 cm et pèse aux alentours de 1,2 kg, et
la hauteur utérine est de 24 cm. C’est au cours de ce mois qu’il ouvre les yeux
pour la première fois.
Dernier trimestre
Les trois derniers mois sont
souvent les plus difficiles à
supporter. Ainsi, à sept mois,
le fœtus mesure à peu près
40 cm et pèse environ 1,7 kg.
En outre, il commence à boire
le liquide amniotique, et la
hauteur utérine est d’environ
28 cm.
56
III. Faire suivre sa grossesse
À huit mois, le fœtus mesure environ 45 cm et pèse à peu près 2,5 kg, il est
souvent tourné la tête vers le bas ; la hauteur utérine est de 30 cm.
L’échographie obstétricale
Trois échographies obstétricales sont recommandées pour le suivi de la
grossesse.
Principe
L’échographie obsté-
tricale est un examen
indolore qui utilise une
sonde pour envoyer
des ultrasons. Ces der-
niers créent des échos,
qui sont transmis par
les éléments à l’inté-
rieur de l’abdomen.
Ces échos sont ensuite
transformés en images
par le biais d’une
reconstitution informatique et permettent ainsi de visualiser l’intérieur de l’ab-
domen, et donc le fœtus.
Cet examen n’a pas montré de danger ou de toxicité pour le fœtus depuis
qu’il est utilisé (le niveau sonore des ultrasons est très faible).
Par ailleurs, l’échographie dure environ une demi-heure. Elle peut être réalisée
par un médecin ou une sage-femme. Habituellement, l’examen se déroule en
deux parties : une sonde est d’abord placée sur le ventre de la maman, puis
une autre sonde est placée dans le vagin.
57
III. Faire suivre sa grossesse
Deux d’entre elles sont prises en charge à 100 % par la Caisse d’assurance
maladie, ce sont celles des deux derniers trimestres de la grossesse.
58
III. Faire suivre sa grossesse
La protéinurie
La recherche de protéinurie se fait tous les mois lors de la grossesse et a pour
fonction de dépister une maladie qui peut être grave pour la mère et le bébé :
la toxémie gravidique.
59
III. Faire suivre sa grossesse
Toxémie gravidique
La toxémie gravidique est une maladie rénale
qui peut survenir lors d’une grossesse. Elle est
cependant plus fréquente chez les primipares
(femmes qui attendent leur premier enfant),
les femmes de plus de 40 ans, les femmes
qui attendent des jumeaux ou celles dont la
prise de poids a été trop rapide.
60
III. Faire suivre sa grossesse
La glycosurie
La recherche de glycosurie se fait tous les mois lors de la grossesse ; elle a
pour but de dépister une maladie due à un excès de sucre dans le sang : le
diabète gestationnel.
Très caractéristique, bien que non spécifique du diabète, elle révèle une aug-
mentation du taux de glucose dans le sang appelée hyperglycémie. En effet,
lorsque l’hyperglycémie est trop élevée, les reins n’arrivent plus à filtrer le glu-
cose et le laissent passer dans les urines.
61
III. Faire suivre sa grossesse
Diabète gestationnel
Le diabète gestationnel touche environ 4 %
des femmes enceintes. Il s’agit d’un diabète
transitoire survenant au cours du troisième
trimestre. Cette maladie se traduit par une
hyperglycémie habituellement sans gravité
pour la mère, mais qui peut avoir des réper-
cussions sur le bébé.
L’amniocentèse
L’amniocentèse est un examen qui concerne environ 10 % des grossesses et
qui a pour but de diagnostiquer les anomalies chromosomiques et certaines
pathologies de l’enfant à naître.
62
III. Faire suivre sa grossesse
Principe
L’amniocentèse est un examen qui consiste
à réaliser un prélèvement de liquide amnio-
tique (liquide dans lequel vit le fœtus) dans
le but de l’analyser.
Il existe aussi un risque infectieux, mais qui est faible, au vu des conditions
habituelles d’asepsie.
63
III. Faire suivre sa grossesse
64
III. Faire suivre sa grossesse
ΔΔ Réponse de Pédébé
Un monitoring est mis en place à l’aide d’un petit boîtier attaché sur le
ventre de la mère avec une ceinture. Il enregistre les contractions utérines
(intensité, durée, périodicité, etc.) et permet d’évaluer la vitalité du fœtus
en enregistrant son rythme cardiaque.
Il est utilisé à la maternité ou à domicile sur prescription médicale (la pose
et le suivi sont assurés par une sage-femme libérale) pour surveiller cer-
taines grossesses à risque. Il est souvent branché lors de l’accouchement, car
il permet de savoir si le fœtus ne souffre pas trop. En cas d’anomalie, une
extraction du bébé peut alors être envisagée.
65
III. Faire suivre sa grossesse
ΔΔ Réponse de Pédébé
Il faut commencer à s’inquiéter après le sixième mois, quand vous ne sentez
plus votre bébé pendant plus de 24 h.
Si c’est le cas, vous devez appeler votre médecin pour contrôler la vitalité
du fœtus.
La situation n’est pas forcément alarmante, mais il vaut mieux vérifier.
66
III. Faire suivre sa grossesse
J’ai alors réduit ma consommation de sucre, mais mes nouveaux résultats révèlent
une augmentation de mon taux de glycosurie, soit 0,52 g\l.
Je suis inquiète pour la santé de mon bébé. Qu’en est-il ?
Question de Stefouille
ΔΔ Réponse d’Oriana
Une prise de sang doit révéler la présence de Bêta-HCG (hormone gonado-
trophique chorionique = hormone de grossesse).
À l’heure actuelle, elle doit être comprise entre 400 Ul/l et 15 000 UI/l,
puisque vous êtes dans votre troisième semaine de grossesse.
67
IV.
Les risques d’une grossesse
Une grossesse peut parfois présenter des risques, que ce soit pour la future
mère ou pour le bébé. Il faut les connaître pour pouvoir les gérer au mieux.
La grossesse à risque
Les grossesses à risque sont des grossesses qui nécessitent un suivi médical
particulier, elles représentent environ 15 % de l’ensemble des conceptions.
68
IV. Les risques d’une grossesse
Maternité de niveau 3
Certaines grossesses à risque doivent être suivies dans des maternités dites de
niveau 3. Ces dernières sont en effet capables de prendre en charge des situa-
tions complexes ou graves et possèdent des services de réanimation adulte et
pédiatrique.
69
IV. Les risques d’une grossesse
La grossesse tardive
On entend par grossesse tardive toute grossesse survenant chez une femme
de plus de 35 ans. Depuis une dizaine d’années, elles sont de plus en plus
fréquentes.
Conséquences éventuelles
Du fait de l’âge de la mère, les grossesses tardives
présentent plus de risques. En effet, les risques d’ano-
malies chromosomiques sont plus élevés, notamment
en ce qui concerne la trisomie 21.
70
IV. Les risques d’une grossesse
Ainsi, les grossesses tardives présentent plus de risques, mais elles sont aussi
surveillées plus étroitement. Par conséquent, le nombre d’incidents n’est
guère plus élevé.
Baisse de la fertilité
Néanmoins, la plus grande difficulté pour les femmes de plus de 35 ans dési-
rant un enfant est de tomber enceinte, car la fertilité baisse chez la femme à
partir de cet âge.
L’alcool
L’alcool est néfaste pour
l’enfant à tous les stades de
la grossesse. Il peut avoir de
lourdes conséquences sur le
développement du bébé et
de graves répercussions sur sa
vie future. La consommation
d’alcool doit être bannie dès
l’annonce de la grossesse.
71
IV. Les risques d’une grossesse
Conséquences de l’alcool
Lorsqu’une femme enceinte consomme de l’al-
cool, le fœtus est aussitôt exposé, car
l’acétaldéhyde (produit de dégradation de l’al-
cool) passe directement du placenta dans le
sang du bébé.
72
IV. Les risques d’une grossesse
Le tabac
Le tabac doit, comme l’alcool, être arrêté lors de la grossesse pour éviter d’ex-
poser directement le bébé à des substances toxiques.
Conséquences du tabac
La consommation de tabac durant la grossesse expose à des risques de
fausse couche spontanée, de grossesse extra-utérine, d’hémorragies au cours
des deuxième et troisième trimestres de la grossesse et d’un accouchement
prématuré.
73
IV. Les risques d’une grossesse
À noter : il faut également savoir que le tabagisme est une cause de diminution
de la fertilité.
La grippe
La grippe est une maladie virale fréquente en
hiver. Chaque année, elle touche environ 15 %
des femmes enceintes.
74
IV. Les risques d’une grossesse
Vaccin antigrippal
Le vaccin antigrippal est recom-
mandé chez la femme enceinte qui
présente des facteurs à risque
(asthme, problèmes cardiaques,
etc.).
L’endométriose
L’endométriose est une affection qui peut toucher les femmes âgées de
25 ans à 40 ans et compromettre la survenue d’une grossesse spontanée.
75
IV. Les risques d’une grossesse
Symptômes et diagnostic
Des douleurs importantes pendant les règles,
principalement à la fin (la douleur disparaît en
dehors des règles), ainsi que des règles très
abondantes sont des symptômes possibles.
Conséquences
Une femme souffrant d’endométriose arrive difficilement à tomber enceinte
spontanément. Cependant, il existe des moyens pour traiter cette affection :
traitements médicaux ou chirurgicaux.
Traitement
Suivant l’étendue et la localisation de l’endométriose, le traitement peut être
médical ou chirurgical :
76
IV. Les risques d’une grossesse
La scarlatine
La scarlatine est une maladie devenue rare dans les pays développés, mais elle
peut être responsable de complications lors d’une grossesse.
Symptômes
La scarlatine se déclare brutalement avec une
angine érythémateuse (rougeur importante de
la gorge), une fièvre élevée (autour de 39 °C)
et un gonflement douloureux des ganglions
du cou. Deux jours après les premiers signes
de l’angine, une éruption cutanée apparaît.
Conséquences
Il est rare qu’une femme enceinte contracte la scarlatine, mais si cela se pro-
duit, elle sera traitée comme toute personne atteinte de cette affection avec
un traitement antibiotique qui ne présente pas de contre-indication avec la
grossesse.
77
IV. Les risques d’une grossesse
Traitement
Le traitement de la scarlatine repose sur un traitement anti-
biotique et symptomatique (antipyrétique pour lutter contre
la fièvre).
La toxoplasmose
La toxoplasmose est une maladie sans conséquence chez l’adulte sain, mais
qui peut avoir de lourdes répercussions lorsqu’elle survient chez une femme
enceinte.
78
IV. Les risques d’une grossesse
79
IV. Les risques d’une grossesse
Si le dosage reste négatif jusqu’à l’accouchement, tout va bien, cela veut dire
qu’il n’y a pas eu de contamination durant la grossesse. Par contre, l’appari-
tion d’anticorps positifs est le signe de contraction de la maladie. Souvent, la
mère ne ressent rien ou présente seulement quelques adénopathies.
La listériose
La listériose est une maladie qui peut être grave chez la femme enceinte et
avoir de lourdes conséquences pour le fœtus.
80
IV. Les risques d’une grossesse
Chez l’adulte, la listériose se traduit par de la fièvre, une fatigue et des dou-
leurs généralisées, mais la femme enceinte peut transmettre la bactérie au
fœtus par le biais du placenta.
Non traitée, la listériose entraîne le décès de l’enfant dans plus de trois quarts
des cas.
81
IV. Les risques d’une grossesse
Traitement
La listériose se traduit par un syndrome fébrile qui ressemble à une grippe :
fièvre et courbatures. Tout symptôme évoquant cette affection chez une
femme enceinte doit faire consulter un médecin. En outre, le diagnostic s’ef-
fectue grâce à des hémocultures (mise en culture d’un échantillon de sang).
Les mycoses
Les mycoses sont des affections fréquentes chez les femmes, puisque
sept femmes sur dix en ont souffert ou en souffriront. Elles apparaissent
volontiers durant la grossesse, mais sont sans gravité bien qu’elles puissent
être gênantes.
Cependant, les mycoses ne sont pas des affections graves : elles n’ont pas
d’incidence sur le déroulement de la grossesse et n’empêchent pas le bon
développement du bébé.
82
IV. Les risques d’une grossesse
Symptômes et traitement
Les mycoses vaginales se traduisent par :
83
IV. Les risques d’une grossesse
Médicaments et grossesse
par Pédébé
Le fœtus est très sensible aux médicaments, aussi, avant toute prise d’un nou-
veau traitement, il faut demander l’avis d’un médecin.
Certains compléments alimentaires ne sont par exemple pas conseillés pendant
la grossesse, il est recommandé de n’utiliser que ceux spécifiques à la femme
enceinte.
Par ailleurs, la fièvre peut être nocive chez la femme enceinte, car elle peut être
responsable d’un accouchement prématuré. Aussi, en cas de fièvre, il est conseillé
de prendre un antipyrétique type paracétamol, qui est sans conséquence pour le
bébé aux doses normales, puis d’appeler son médecin pour savoir à quoi est due
la fièvre et traiter sa cause.
84
IV. Les risques d’une grossesse
Mais, encore une fois, c’est lorsqu’il s’agit d’une consommation chronique.
La grossesse est une excellente motivation pour cesser totalement de fumer.
En revanche, un verre de vin ou de champagne de temps en temps n’est
nullement contre-indiqué même pendant la grossesse, à condition que ce
soit occasionnel.
Tabac et amniocentèse
Je viens de passer une amniocentèse, et je continue de fumer alors que je suis
enceinte.
Le résultat peut-il être faussé par la présence de nicotine ?
Question de Maya
Grossesse à 46 ans
Je suis âgée de 46 ans et ai déjà un enfant. Cependant, mon mari et moi-même
aimerions avoir un autre enfant.
Je suis consciente qu’au vu de mon âge non seulement mes chances de tomber
enceinte sont réduites, mais qu’en plus, la grossesse sera compliquée et à risque.
À quel point est-il difficile de tomber enceinte à cet âge ? À quels risques est-ce
que j’expose le bébé et moi-même ?
Question de Faizilet
85
IV. Les risques d’une grossesse
86
V.
Les pathologies
87
V. Les pathologies
88
V. Les pathologies
ππ le dosage de l’hor-
mone caractéristique
de la grossesse
(β-HCG) à deux reprises (le taux hormonal doit être plus élevé lors de la
deuxième prise de sang) ;
ππ l’échographie, qui permet de visualiser une activité cardiaque embryon-
naire ou fœtale et montre comment se déroule la grossesse.
89
V. Les pathologies
Les saignements
Les saignements n’ont pas les mêmes causes suivant qu’ils surviennent au
début ou à la fin de la grossesse. Au moindre doute, il ne faut pas hésiter à
consulter un médecin ou à se rendre à la maternité.
90
V. Les pathologies
Lorsque le placenta est inséré trop bas, les contractions entraînent des sai-
gnements qui peuvent être importants. Si le placenta recouvre totalement le
col, l’accouchement ne peut pas se faire par voie basse et une césarienne est
nécessaire.
La fausse couche
La fausse couche correspond à la perte de l’embryon suite à un avortement
spontané, elle est fréquente au premier trimestre de la grossesse ; la majo-
rité des fausses couches surviennent d’ailleurs au cours des deux premiers
mois. Statistiquement, 10 % des grossesses diagnostiquées évoluent vers une
fausse couche au premier trimestre.
Important : avoir fait une fausse couche au premier trimestre est souvent un
accident isolé qui n’aura pas d’impact sur l’évolution des grossesses ultérieures.
91
V. Les pathologies
Symptômes
Des saignements couplés à des dou-
leurs dans le bas du ventre sont les
principaux signes d’une fausse couche.
En cas de saignements chez une femme ayant un rhésus négatif, une injection
de gammaglobulines (anti-rhésus positif) peut être nécessaire. Ces gam-
maglobulines ont pour rôle de détruire les éventuels globules rouges du fœtus
présents dans le sang maternel avant qu’ils aient pu déclencher une réaction
avec production d’anticorps anti-rhésus. En effet, la production de ces anti-
corps peut entraîner une anémie grave chez un autre fœtus au cours d’une
grossesse ultérieure.
92
V. Les pathologies
Causes
Les fausses couches qui ont
lieu durant le premier trimestre
sont dans plus de la moitié des
cas dues à une anomalie chro-
mosomique rendant l’œuf non
viable. L’embryon qui ne pourra
pas se développer normalement
est alors expulsé du corps de la
mère.
Après le premier trimestre, les fausses couches sont souvent d’origine mater-
nelle (mauvaise implantation placentaire, béance du col utérin, etc.) ou
accidentelle. Néanmoins, ces causes ne se reproduisent que rarement lors
d’une grossesse ultérieure.
93
V. Les pathologies
Répercussions psychologiques
Une fausse couche est un événement qui peut
avoir un lourd retentissement psychologique
et qui peut nécessiter la prise d’anxiolytiques
ou un recours à un soutien psychologique. Ce
qu’il faut absolument retenir, c’est qu’une
fausse couche n’empêche en rien une gros-
sesse ultérieure.
94
V. Les pathologies
Causes
Contrairement aux fausses
couches du premier trimestre
qui sont souvent liées au
fœtus lui-même, les fausses
couches tardives sont sou-
vent liées à la mère ou au
placenta :
Prise en charge
Suivant le moment où a lieu la fausse couche tardive, la prise en charge varie.
Elle peut alors nécessiter un curetage, voire un accouchement prématuré.
Par contre, après quatre mois et demi de grossesse, l’évacuation d’un fœtus
mort in-utero doit se faire par accouchement. Ce dernier est alors déclenché
par des médicaments.
Les parents ne sont pas obligés de voir le bébé, mais ce type de fausses
couches peut avoir des répercussions psychologiques importantes.
95
V. Les pathologies
La grossesse extra-utérine
La grossesse extra-utérine est une grossesse qui s’implante anormalement
hors de l’utérus. Elle peut mettre en danger la mère en provoquant des
hémorragies internes qui peuvent être graves.
Comme l’œuf n’a pas la place pour se développer, il meurt en général vers le
troisième mois de grossesse.
96
V. Les pathologies
Symptômes et diagnostic
La grossesse extra-utérine est une urgence, toute
femme doit en connaître les symptômes pour pou-
voir la diagnostiquer au plus vite : saignements,
douleurs abdominales, malaises ou vertiges.
Les conséquences d’une grossesse extra-utérine sont très graves, car elle peut
causer une hémorragie interne, qui peut entraîner la fissuration et la rupture
de la trompe. Le pronostic vital de la mère est en jeu, il faut faire vite.
97
V. Les pathologies
Traitement
Dès la découverte d’une grossesse extra-uté-
rine, il faut intervenir rapidement pour stopper
son développement. Le traitement est alors
soit médical soit chirurgical.
98
V. Les pathologies
Le déni de grossesse
Le déni de grossesse est largement médiatisé depuis quelques années, mais il
a toujours existé.
Définition
Un déni de grossesse est l’absence de conscience
d’être enceinte. Il peut être total, c’est-à-dire
jusqu’au moment de l’accouchement, ou partiel, la
future mère se rend compte qu’elle est enceinte au
cours de la grossesse.
Idées reçues
Le déni de grossesse est à différencier des grossesses cachées. Pour les gros-
sesses cachées, la future mère se sait enceinte, mais ne veut pas le faire savoir
et essaie par tous les moyens de le cacher.
99
V. Les pathologies
Conséquences
Pour les dénis totaux, le risque est un accouchement
seul qui peut plus ou moins bien se passer pour la
maman et le bébé. Il est également difficile de pré-
voir la réaction de la mère au moment de
l’accouchement. Désemparée, elle peut commettre
certains actes qu’elle peut regretter ensuite.
La grossesse nerveuse
La « grossesse nerveuse » n’existe pas médicalement parlant. Il s’agit d’un
terme populaire qui se rapporte d’ailleurs plus à un phénomène survenant
chez les animaux, et plus particulièrement les chiens, que chez l’homme.
100
V. Les pathologies
Mais le signe le plus fort est l’intime conviction d’être enceinte des femmes
souffrant de « grossesse nerveuse ».
Diagnostic
Le diagnostic d’une « grossesse ner-
veuse » se fait simplement grâce à
un test de grossesse qui restera
négatif ou à la recherche de l’hor-
mone caractéristique de la grossesse
(β-HCG) sur une prise de sang qui
sera également négative puisqu’il
n’y a pas de grossesse.
101
V. Les pathologies
Grossesse et pré-ménopause ?
Peut-on être enceinte en pré-ménopause ?
Question d’Odh
ΔΔ Réponse de Costes
La ménopause et la pré-ménopause ne sont qu’une somme de symptômes
qui permettent d’établir un état de fait.
Ainsi, il est possible pour une personne que l’on a considérée comme méno-
pausée de se retrouver enceinte. En situation de pré-ménopause donc, cela
est d’autant plus possible que l’on constate des aménorrhées qui peuvent
être réversibles, donc des périodes d’absence de menstruation suivies
d’autres périodes de menstruation plus ou moins normales.
Tant que l’aménorrhée n’est pas totale et définitive, il est donc toujours
possible d’être enceinte, car un ovule peut toujours être présent dans l’un
des ovaires.
102
V. Les pathologies
Les fibromes qui sont à l’extérieur peuvent être retirés par cœlioscopie
(endoscope identique introduit par une petite incision abdominale).
Les fibromes qui sont dans l’épaisseur du muscle utérin nécessitent une
myomectomie, c’est-à-dire l’ouverture de l’abdomen et une dissection pour
les extirper de l’épaisseur du muscle utérin.
Ensuite, il faut tenir compte de votre âge. Après 35 ans, les fibromes ont
une taille plus importante, ils sont plus fréquents, plus précoces et s’accom-
pagnent souvent d’une endométriose, qui est la prolifération de la muqueuse
de l’utérus, dont le meilleur traitement est une grossesse.
Il faut également prendre en compte votre origine. Les fibromes sont ainsi
plus fréquents et plus ennuyeux chez les personnes d’origine africaine. Enfin,
votre état général est essentiel (cœur, tension artérielle, varices et difficultés
diverses accrues en cas d’obésité).
D’une façon générale, les cicatrices entraînées par une myomectomie sont
très solides et le fait d’avoir attendu n’a pu qu’améliorer les choses.
Cependant, le « travail » qui précède la naissance d’un éventuel bébé sera
de qualité médiocre ou mauvaise, car en raison des cicatrices, les contrac-
tions utérines, facteurs majeurs de la dilatation du col et de l’expulsion,
seront de moins bonne qualité. Et nous avons vu que l’âge influe défavora-
blement en favorisant l’apparition de nouveaux fibromes.
Mais il n’y a pas d’attitude univoque concernant le mode d’accouchement,
vous devrez vous en remettre à la décision de votre médecin.
De toute manière, si c’est nécessaire, vous n’avez pas à redouter une césa-
rienne, opération devenue non pas banale, mais très sûre, du fait que l’on
dispose, tout au moins en France, de moyens très sophistiqués. Il ne faut donc
pas faire d’un accouchement par voie naturelle une préoccupation majeure.
Chute et FIV
Je viens de subir une troisième fécondation embryonnaire, avec un transfert il y
a quelques jours.
Je viens de rater une marche et, même si je ne suis pas tombée, je me suis remise
sur mes deux pieds lourdement.
Ce choc peut-il empêcher la nidation et l’évolution de mes deux embryons ?
Question de Mag806
103
V. Les pathologies
ΔΔ Réponse de Ninie1707
C’est normal de s’inquiéter, mais rassurez-vous, cette chute ne changera
rien. Si les embryons se sont accrochés, ce n’est pas une simple chute qui va
les décrocher, il en faut beaucoup plus.
ΔΔ Réponse de SOS Grossesse
Cet incident n’aura aucune influence sur la nidation ou l’évolution de
deux embryons ayant fait l’objet d’un transfert.
Il faut comprendre qu’à supposer que ce ne soit pas un succès, cela n’aurait
rien à voir avec cette marche manquée.
ΔΔ Réponse de Pédébé
Oui, il est fréquent d’avoir des problèmes dentaires lorsqu’on est enceinte.
Il est recommandé d’avoir une hygiène dentaire rigoureuse durant cette
période et de consulter son dentiste pour un examen de prévention.
En effet, durant la grossesse, les gencives saignent plus facilement, car les
hormones entraînent une congestion de la muqueuse buccale (comme de
toutes les autres muqueuses).
Les dents sont ainsi plus sensibles aux attaques, surtout si l’apport en cal-
cium n’est pas suffisant : le calcium nécessaire à l’édification du squelette
du fœtus est alors puisé au niveau des dents.
Si une carie apparaît, il faut la traiter rapidement, car elle risque d’être un
point de départ d’infection qui pourrait être néfaste au bébé.
Grossesse extra-utérine
J’ai été opéré d’une GEU en avril 2011. Aujourd’hui, j’ai peur de refaire une
grossesse extra-utérine, car je n’ai pas mes règles et j’ai des douleurs abdomi-
nales faibles ainsi que des maux de tête.
Est-il possible que ce soit encore une GEU ?
Question de Teuteu
104
V. Les pathologies
105
VI.
L’accouchement
106
VI. L’accouchement
Si vous n’arrivez pas à les joindre, il est préférable de vous rendre à la mater-
nité même dans l’éventualité d’une fausse alerte.
De plus, à partir du
moment où l’on
ressent les signes
annonciateurs de
l’accouchement, il
faut rester à jeun,
prévenir le père et,
dans l’éventualité
où il serait retenu
et ne pourrait se
déplacer, contacter
un membre de la
famille.
107
VI. L’accouchement
La préparation à l’accouchement
En France, huit séances de prépara-
tion à l’accouchement sont prises en
charge à 100 % par l’assurance
maladie (seules les préparations à
l’accouchement encadrées par des
médecins ou des sages-femmes sont
remboursées par la Sécurité sociale).
Séances de préparations
Ces séances ont pour but d’aider la future mère à se préparer physiquement
et psychiquement au déroulement de la grossesse et de l’accouchement.
Elle apprend aussi à mieux connaître son corps et les changements liés à
la grossesse, ainsi que les gestes, respirations et positions qui faciliteront
l’accouchement.
108
VI. L’accouchement
109
VI. L’accouchement
110
VI. L’accouchement
Par ailleurs, le calcul du terme de la grossesse est essentiel à son bon suivi,
c’est pour cette raison qu’il est réalisé dès son diagnostic.
Les cours ont souvent lieu en petit comité, car l’haptonomie doit se pratiquer
dans l’intimité. Les séances sont pratiquées par des sages-femmes ou des
médecins. Les parents apprennent à placer leurs mains et à exercer des petites
pressions pour faire réagir le bébé.
111
VI. L’accouchement
Choisir sa maternité
Le choix de la maternité
se fait en principe dès les
premiers mois de la gros-
sesse. Il dépend du lieu où
exerce votre gynécologue-
obstétricien, de la nature
de la grossesse (simple
ou multiple), des risques
(si pathologie associée ou
non), de la proximité avec
le domicile, des prestations
proposées, du coût, etc.
112
VI. L’accouchement
113
VI. L’accouchement
Enfin, il ne faut pas hésiter à visiter la maternité avant de faire son choix ! Il
faut aussi contacter sa mutuelle pour savoir quelles prestations elle prend en
charge.
Préparer sa valise
La valise de maternité doit être faite assez tôt pour
éviter la panique et les oublis de dernière minute.
Elle doit contenir les affaires nécessaires à la maman
et au bébé. Il est ainsi conseillé de faire sa valise pour
la maternité deux mois avant le terme prévu.
114
VI. L’accouchement
Vous pouvez également prévoir une ou deux tenues faciles à enfiler si vous
souhaitez pouvoir vous habiller.
Bon à savoir : il est plus sage de préparer la liste et de réfléchir à tout ce dont
on aura besoin avant l’arrivée du bébé. Après, le temps risque de manquer et il
y aura d’autres priorités !
Avant d’établir cette liste, il est bon de faire le tour de la famille et des amis
pour voir si l’on peut se faire prêter de grosses pièces (poussette, baby-relax,
cosy, etc.).
Ensuite, il faut noter tout ce qui manque. En fonction des besoins, la liste est
à déposer dans un magasin ou dans un autre (la plupart des magasins pour
bébé offrent cette possibilité).
Bon à savoir : le plus simple est de choisir une liste que l’on peut consulter sur
Internet.
115
VI. L’accouchement
Voici une liste d’éléments qui pourront vous être utiles après la naissance du
bébé :
Accessoires
Jeux Aménagement
Vêtements Hygiène Alimentation pour la
d’éveil de la chambre
promenade
• Baignoire en
plastique
• Sortie de bain
• Commode à • Biberons et • Berceau ou lit
langer tétines • Draps-housses • Landau
• Matelas • Chauffe- adaptés • Poussette
• Pyjamas • Tapis de à langer biberon • Alèses • Maxi-cosy
• Bodies jeu lavable • Bavoirs • Tour de lit • Siège auto
• Chaussettes • Mobile • Thermomètre • Goupillon • Turbulette ou • Lit-
• Chaussons • Hochets de bain pour laver gigoteuse parapluie
• Thermomètre les biberons • Appareil pour • Sac
pour bébé • Chaise entendre le kangourou
• Ciseaux spé- haute bébé
cifiques pour
ongles de
bébé
116
VI. L’accouchement
Au cours de cette phase, il est fréquent qu’un monitoring soit placé sur le
ventre de la mère.
Il permet au personnel soignant de suivre les contractions (intensité, durée
et espacement, etc.) et leur retentissement sur le bébé (étude du rythme car-
diaque de l’enfant).
Si le bébé présente des signes de souffrance sur le monitoring, l’équipe médi-
cale peut prendre la décision de l’extraire rapidement, soit à l’aide de forceps
(sorte de grandes cuillères qui vont permettre de guider la tête du bébé), soit
à l’aide d’une ventouse (sorte de soucoupe qui adhère à la tête du bébé pour
la guider), soit par césarienne.
117
VI. L’accouchement
Phase 3 : expulsion
La phase d’expulsion ne dure en prin-
cipe pas plus de 30 min. L’expulsion se
fait grâce à des contractions utérines
fortes et aux efforts de poussées de la
mère (lors d’une contraction). La poussée
comme apprise lors des cours de prépa-
ration à l’accouchement se fait alors en
trois temps : « inspirez-bloquez-poussez ».
En parallèle, il peut arriver que la sage-femme aide la progression du bébé en
appuyant sur le ventre lors des contractions.
Il est aussi très fréquent que la mère subisse une épisiotomie, surtout lors
d’une première grossesse. L’épisiotomie est une incision réalisée par l’accou-
cheur pour faciliter le passage de la tête du bébé et éviter une déchirure du
périnée. Elle est pratiquée lors d’une poussée et est rarement ressentie. Après
l’expulsion, elle nécessite d’être suturée, et sa cicatrisation demande en prin-
cipe une semaine.
Phase 4 : délivrance
Une demi-heure après la naissance du bébé,
l’utérus se recontracte (les contractions sont
moins douloureuses que lors de l’accouche-
ment). Ces nouvelles contractions ont pour
but de décoller le placenta du fond utérin et
de l’expulser. Il peut être nécessaire de pous-
ser pour aider à son expulsion.
118
VI. L’accouchement
Une fois sorti, le placenta est attentivement examiné par l’équipe soignante,
car s’il n’est pas complet (un fragment est resté accroché à la paroi utérine), il
existe un risque d’hémorragie. Si le placenta n’est pas complètement expulsé,
le médecin ou la sage-femme pratiquera une révision utérine (il ira chercher le
fragment manquant).
Avantages
L’accouchement dans l’eau a pour principal avantage d’offrir à la maman
une plus grande décontraction. L’immersion dans l’eau permet également
une dilatation plus facile du col utérin et diminue la douleur des contractions
utérines.
Une étude a montré que la durée d’accouchement serait plus rapide dans
l’eau par rapport aux accouchements classiques (jusqu’à trois fois plus court).
Contre-indications
Tous les accouchements ne peuvent pas avoir lieu dans
l’eau.
119
VI. L’accouchement
Déroulement
Pour pouvoir accoucher dans l’eau, il faut être encadrée par des soignants
formés à cette pratique et avoir suivi une préparation spécifique. Cette der-
nière apprend les gestes, les positions et les techniques de respiration.
Dès que la mère ressent des contractions douloureuses, elle est immergée
dans un bain d’eau à la même température que celle du corps humain. En
France, dans la plus grande majorité des cas, la mère sort de l’eau au moment
de l’expulsion du bébé.
Le bébé est ensuite pris en charge comme pour toute autre naissance.
La césarienne
La césarienne est une des modalités d’accouchement ; elle peut être décidée
à l’avance ou bien pendant l’accouchement. Dans les pays occidentaux, le
nombre de césariennes a fortement augmenté ces dix dernières années, parti-
culièrement celles prévues à l’avance.
120
VI. L’accouchement
Par ailleurs, une césarienne est aussi nécessaire lorsque le placenta est
implanté très bas et recouvre le col de l’utérus, ou si l’échographie a dépisté
une anomalie fœtale contre-indiquant un accouchement par voie basse.
Conséquences
La césarienne est néanmoins une
intervention chirurgicale qui peut
avoir des conséquences pour la mère
et le bébé.
121
VI. L’accouchement
En effet, lorsque la mère accouche par césarienne sous péridurale, elle peut
voir son bébé dès la naissance, comme pour un accouchement par voie basse.
En revanche, si la césarienne se fait sous anesthésie générale, elle passera
évidemment d’abord en salle de réveil avant de pouvoir voir son bébé. En
revanche, l’allaitement est tout à fait possible après une césarienne.
En outre, les suites sont un peu plus longues que pour un accouchement
par voie basse et nécessitent un séjour à l’hôpital un peu plus long (environ
cinq jours).
Par ailleurs, le passage du bébé par la voie basse permet aux voies respira-
toires de se vider du liquide amniotique, ce qui n’est pas le cas lorsqu’il voit le
jour par césarienne. C’est pourquoi, systématiquement, lorsqu’un bébé naît
ainsi, la sage-femme ou le pédiatre pratique une aspiration du liquide amnio-
tique présent dans l’arrière-gorge et le larynx (avec une petite sonde ; ce n’est
pas douloureux pour le nouveau-né).
Il ne faut pas non plus oublier le papa ! Dans la plupart des cas, il ne pourra
pas assister à la césarienne, mais il verra son bébé dès qu’il sera né. Dans cer-
taines maternités, il pourra même suivre les premiers soins prodigués.
122
VI. L’accouchement
L’accouchement de jumeaux
Attendre des jumeaux, deux fois plus de bonheur ? Dans tous les cas, cela ne
veut pas dire deux fois plus de douleur !
Dans les autres cas, une césarienne peut être programmée à l’avance.
Cependant, une césarienne peut avoir lieu au dernier moment si les bébés se
présentent mal ou si l’un ou l’autre souffre.
Il est également possible d’accoucher par voie basse le premier bébé, mais
qu’une césarienne soit nécessaire pour extraire le second (parfois, le deuxième
bébé change de position après la naissance du premier, il a alors plus de place
pour se mouvoir).
123
VI. L’accouchement
Déroulement
Le temps écoulé entre la naissance des
deux enfants est en général d’une
quinzaine de minutes. La naissance du
premier bébé se passe comme celle
d’un enfant unique. Le plus souvent, le
bébé qui naît en premier est le plus
gros. En principe, l’arrivée du deuxième
bébé se fait plus rapidement.
L’expulsion par voie basse de jumeaux est souvent plus facile qu’une gros-
sesse simple, car les bébés ont souvent un poids plus faible. Par contre, la
délivrance peut être plus longue et plus hémorragique : soit le placenta est
plus volumineux que celui d’une grossesse simple, soit il y a deux placentas à
expulser.
Le déclenchement de l’accouchement
Le choix du déclenchement de l’accouchement est une décision prise par le
gynécologue-obstétricien.
124
VI. L’accouchement
Risques du déclenchement
Le principal risque du déclenchement est la nécessité d’avoir recours à une
césarienne. En effet, malgré le traitement administré à la future mère, il arrive
que le col ne se dilate pas assez, nécessitant une extraction du nouveau-né
par césarienne.
125
VI. L’accouchement
Pour faire la différence entre le vrai travail, qui aboutit à la naissance, et le faux
travail, qui est une fausse alerte, voici quelques informations primordiales.
Tout d’abord, si les contractions sont irrégulières et restent d’une douleur sup-
portable, alors c’est sûrement une fausse alerte.
En outre, si elles n’augmentent pas en fréquence et qu’elles sont accompagnées
de mouvements du fœtus, il en est certainement de même.
À l’inverse, si les contractions sont régulières et fréquentes, il faut vous rendre
immédiatement à la maternité, car le travail commence.
Ces dernières peuvent aussi être accompagnées de pertes de sang rosé en faible
quantité, et bien sûr, de la perte des eaux (perte d’une grande quantité de liquide
incolore ou simple suintement).
Mais en cas de doute, il faut toujours contacter un médecin.
ΔΔ Réponse de Ninie1707
D’habitude, je conseille aux gens de ne pas se précipiter vers les maternités
de catégorie 3 si cela n’est pas absolument nécessaire.
126
VI. L’accouchement
Certes, les gens se sentent souvent plus à l’aise et en sécurité, mais cela
encombre ces maternités qui ne peuvent plus recevoir les femmes enceintes
à haut risque.
Mais au vu de votre situation, je pense qu’il est préférable de vous diriger
vers une maternité de catégorie 3 directement. Au moins, en cas de pro-
blème, ils auront déjà votre dossier (gynécologue et anesthésiste).
ΔΔ Réponse de SOS Grossesse
Les maternités de catégorie 3 sont spécialement indiquées pour la néonato-
logie, c’est-à-dire en cas d’accouchement prématuré ou de fœtus ayant une
pathologie.
Donc, je vous conseille de choisir une maternité de catégorie 2, mais qui est
proche de chez vous.
Il serait ridicule, en effet, de fixer son choix par précaution sur une caté-
gorie 3 éloignée, alors que la catégorie 2 prendra elle-même l’initiative, si
vous avez un problème, de vous amener en catégorie 3.
Compte tenu de vos handicaps, faites-vous suivre de façon rapprochée par
votre généraliste et votre obstétricien. À mon avis, une consultation tous
les quinze jours + un repos qui n’exclut pas une certaine activité physique
raisonnable comme la marche.
De plus, vous devriez suivre un régime alimentaire pour votre surpoids selon
les conseils que vous donnera votre médecin.
Administration de la péridurale
J’aimerais savoir s’il est vrai que la péridurale ne peut plus être administrée une
fois que l’accouchement a commencé.
Question de Djeeland
127
VI. L’accouchement
Maison de naissance
Quelles sont les caractéristiques d’une maison de naissance ?
Question de Sandy09
ΔΔ Réponse de Pédébé
Le terme de « maison de naissance » n’a pas la même signification selon les
pays et les statuts que ces maisons ont adoptés.
La vocation des maisons de naissance est de permettre aux femmes le dési-
rant d’accoucher comme si cela se passait chez elle, mais avec la sécurité
d’une équipe médicale à proximité.
Les femmes qui choisissent les maisons de naissance accouchent naturelle-
ment, sans péridurale, sans perfusion et sans examen par une sage-femme…
En cas de problème, une équipe médicale est là pour le gérer. La plupart
des maisons de naissance se trouve dans l’enceinte même d’une maternité.
Mais il existe encore peu de structures de ce genre en France.
128
VI. L’accouchement
ΔΔ Réponse de Clara
Après un accouchement, l’idéal est de choisir une contraception sans œstro-
gènes : pilule ou implant.
Vous pouvez commencer à la prendre quatre semaines après votre accou-
chement, même si vous allaitez, car elle n’a pas d’impact sur le lait maternel.
Par contre, la pilule combinée est déconseillée aux jeunes mamans, en par-
ticulier celles qui allaitent.
ΔΔ Réponse de Dyrolahei
Non, l’allaitement est tout à fait possible, même si on a eu du diabète
durant sa grossesse.
Certaines études montreraient même une diminution du risque de dévelop-
pement d’un diabète chez l’enfant.
D’autre part, les enfants allaités auraient moins de risque de développer
une obésité.
129
VII.
Les formalités
Le congé maternité
La durée du congé maternité est fixée par le Code du travail. Il est possible
que la convention collective ou des accords de branche prévoient une durée
allongée, il vaut mieux se renseigner auprès de son délégué du personnel
pour savoir si tel est le cas.
Durée
La durée du congé maternité
varie en fonction du nombre
d’enfants attendus et du nombre
d’enfants déjà à charge.
Il se compose néanmoins
130
VII. Les formalités
d’une période dite prénatale (jours de congé avant la date prévue de l’ac-
couchement) et d’une période dite post-natale (jours de congé après
l’accouchement).
Si la mère attend un enfant et a moins de deux enfants à charge, la durée du
congé maternité est de seize semaines réparties de la façon suivante
ππ six semaines avant l’accouchement ;
ππ dix semaines après l’accouchement.
Si l’état clinique de la future maman le permet, et après accord du médecin
ou de la sage-femme, il est possible de demander un report de trois semaines
de la période prénatale en post-natale.
Le congé maternité est alors composé
de trois semaines avant l’accouche-
ment et de treize semaines après
l’accouchement.
Si un arrêt de travail survient durant la
période de report, ce dernier est alors
annulé, et le congé maternité débute
au premier jour de l’arrêt de travail.
Si la future maman a deux enfants à charge ou plus, ou bien a déjà donné
naissance à deux enfants viables, la durée du congé maternité est de vingt-
six semaines réparties de la façon suivante :
ππ huit semaines avant l’accouchement ;
ππ dix-huit semaines après l’accouchement
Si l’état clinique de la mère le permet, et après accord du médecin ou de la
sage-femme, il est aussi possible de demander un report de trois semaines de
la période prénatale en post-natale.
Le congé maternité est alors composé de cinq semaines avant l’accouchement
et de vingt-et-une semaines après l’accouchement.
Il est également possible de demander d’avancer la période de congé pré-
natal de deux semaines, la période de congé postnatale sera alors réduite à
deux semaines elle aussi.
131
VII. Les formalités
132
VII. Les formalités
Formalités
La future mère doit informer
sa Caisse d’assurance maladie
et sa Caisse d’allocations fami-
liales, avant la fin du troisième
mois de grossesse en leur
adressant le formulaire
« Premier examen médical
prénatal » délivré par le méde-
cin ou la sage-femme.
Indemnités
Pour prétendre aux indemnités journalières, la future maman doit être assu-
rée au régime général de l’assurance maladie et arrêter de travailler au moins
huit semaines pendant son congé maternité.
Toute salariée qui présente les conditions suivantes a droit à des indemnités
journalières durant son congé maternité :
ππ Avoir cotisé sur un salaire au moins égal à 1 015 fois le montant du SMIC
horaire au cours des six derniers mois civils avant le début de la grossesse
ou du congé prénatal.
133
VII. Les formalités
Ou encore
Par ailleurs, le versement des indemnités se fait tous les quatorze jours durant
toute la durée du congé maternité, sans délai de carence pour chaque jour de
la semaine (samedi, dimanche et jours fériés compris).
134
VII. Les formalités
Le congé pathologique
Les congés pathologiques sont des congés qui
s’ajoutent au congé maternité en cas de besoin.
Ils sont soumis à une réglementation stricte. Le
médecin remet à la mère un avis d’arrêt de tra-
vail pour congés pathologiques constitué de
trois volets. Les deux premiers volets doivent
être adressés sous 48 heures au service du
contrôle médical de la Caisse d’assurance mala-
die et le troisième volet à l’employeur.
Principe
Le congé pathologique pré-natal est un arrêt maladie prescrit par le médecin
généraliste ou le gynécologue lors d’une grossesse à risque (grossesse mul-
tiple, diabète, hypertension artérielle, etc.) et/ou lorsque la mère a besoin de
repos pour que la grossesse évolue normalement.
135
VII. Les formalités
Indemnisation
Les congés pathologiques prénataux, même s’il s’agit de congés maladie,
sont indemnisés comme les congés maternité (c’est-à-dire environ 90 % du
salaire).
Le congé paternité
Le congé paternité est un
droit pour tout salarié,
quelles que soient la nature
de son contrat (CDI, CDD,
temps partiel, saisonnier,
intérimaire, etc.), son
ancienneté et sa situation
familiale (mariage, PACS,
concubinage, divorce,
séparation, etc.).
Durée
Le congé paternité est d’une durée maximale de onze jours consécutifs
(samedi, dimanche et jours fériés compris) pour une naissance simple, et de
dix-huit jours pour une naissance multiple.
Ce congé paternité s’ajoute aux trois jours d’absence prévus par le Code du
travail. Il doit être pris dans les quatre mois qui suivent la naissance du bébé
(il peut suivre les trois jours d’absence prévus par le Code du travail).
136
VII. Les formalités
Attention : ce congé n’est pas fractionnable (il doit être pris en une seule fois).
Il est aussi possible de prendre moins de onze jours, mais il n’est pas possible
de poser un congé de cinq jours, puis de six jours par exemple.
Un congé particulier
Dans certains cas particulier, le congé pater-
nité peut être modifié ou modulé :
En outre, l’employeur n’a pas le droit de refuser un congé paternité s’il a été
prévenu un mois à l’avance.
137
VII. Les formalités
La mutuelle
Choisir une mutuelle n’est pas toujours
chose facile ! Il est néanmoins préférable de
prendre sa décision avant d’être enceinte,
car il existe souvent un délai de carence.
138
VII. Les formalités
139
VII. Les formalités
140
VII. Les formalités
Cure post-natale
Je me sens très fatiguée depuis mon accouchement, ce qui, bien sûr, est normal.
Mais je voudrais faire une cure de remise en forme post-natale pour récupérer
un peu. Toutefois, quelle est la période idéale pour le faire ? Combien de temps
dois-je attendre après l’accouchement pour la cicatrisation ?
Question de Céline15
ΔΔ Réponse de Pédébé
Les cures de remise en forme post-natales permettent à la maman de récu-
pérer et de prendre soin d’elle tout en favorisant la relation avec son bébé.
Il faut attendre deux à trois mois après l’accouchement afin que l’utérus et
le périnée aient retrouvé leur état antérieur. Il est possible de faire une cure
tout en allaitant.
ΔΔ Réponse de Pédébé
Lors de la grossesse, les hormones accélèrent la pousse des cheveux (comme
celle des poils), les cheveux tombent en moins grande quantité, et la cheve-
lure est habituellement resplendissante avec beaucoup de volume.
Après l’accouchement, le taux d’œstradiol chute, ce qui entraîne la perte
des cheveux (parfois jusqu’à 50 % des cheveux).
Dans les six mois qui suivent l’accouchement, les choses rentrent dans
l’ordre : la perte de cheveux est transitoire et ils repoussent souvent plus
beaux et vigoureux.
Pour éviter cette chute de cheveux, il existe des produits adaptés. Il est
conseillé de consulter un dermatologue pour avis.
141
VII. Les formalités
Déclaration de naissance
Quel est le bon moment pour établir la déclaration de naissance ?
Question de Robine512
ΔΔ Réponse de Pédébé
La déclaration de naissance se fait obligatoirement dans un délai de
trois jours après l’accouchement.
Elle se fait auprès du service d’État civil de la mairie du lieu de naissance
avec présentation d’un certificat établi par le médecin ou la sage-femme.
Une naissance qui n’a pas été déclarée à temps ne peut être inscrite sur
les registres qu’après présentation d’un jugement rendu par le tribunal de
grande instance du lieu de naissance de l’enfant.
ΔΔ Réponse de Clara
On dit qu’il faut en général compter un mois pour accomplir le sevrage de
son enfant.
Dans votre cas, cela devrait être un peu plus rapide, car je suppose que votre
fille (déjà grande) est passée à l’alimentation solide et diversifiée depuis un
moment.
Vous ne dites pas à quelle fréquence vous l’allaitez, mais pour effectuer un
sevrage en douceur, il faut le faire de manière progressive. Si vous allaitez
encore plusieurs fois par jour, commencez par supprimer une tétée (celle de
l’après-midi, par exemple) par jour pendant une semaine.
La semaine suivante, supprimez une nouvelle tétée, et ainsi de suite. À la
place de chaque tétée supprimée, vous pouvez proposer un biberon de lait
de croissance tiède, que vous donnerez à l’enfant dans vos bras, dans la
même position que lors de l’allaitement.
Pour réussir au mieux le sevrage de votre enfant, je vous invite néanmoins
à demander conseil à votre pédiatre.
142
VII. Les formalités
ΔΔ Réponse de Nordevan
D’une manière générale, il est déconseillé de pratiquer une quelconque
liposuccion. En effet, en diminuant la quantité de cellules, on gêne l’accom-
plissement de leurs fonctions ; fonctions essentielles, entre autres, dans la
gestation et, d’une manière générale, dans l’adaptation à la vie sociale.
Alors qu’un régime approprié « dégonfle » les cellules, sans en modifier le
nombre.
ΔΔ Réponse d’Infoaspiration
La liposculpture ou lipoaspiration est la méthode idéale pour faire dispa-
raître la graisse. Cette intervention est la technique qui permet d’obtenir
une silhouette harmonieuse et esthétique efficacement.
La lipoaspiration cible les zones de l’intérieur des genoux, des cuisses, des
fesses, du menton, des hanches, du ventre, du cou et de la partie supérieure
des bras.
Par ailleurs, il est tout à fait possible de tomber enceinte après une liposuc-
cion, même s’il est préférable de respecter le temps de cicatrisation.
ΔΔ Réponse de SOS Grossesse
Oui, on peut envisager une grossesse après une liposuccion.
Il faudra cependant suivre un régime alimentaire précis afin de ne pas prendre
trop de poids. L’idéal est de ne pas prendre plus d’un kilo par mois pendant
les six premiers mois, puis deux kilos durant le reste de la grossesse. Mais
ces repères sont souvent largement dépassés, sans que cela occasionne de
problèmes.
Par contre, ne vous attendez pas à tomber enceinte immédiatement, le délai
moyen est de quatre à cinq mois.
143
Lexique
Aménorrhée
Période sans règles.
Césarienne
Intervention chirurgicale consistant en une incision de la paroi utérine pour
extraire le bébé de l’utérus maternel (le chirurgien retire également le pla-
centa et les membranes amniotiques). L’incision se fait horizontalement sur
l’abdomen au sommet du pubis. Sous péridurale ou anesthésie générale,
l’opération peut être prévue à l’avance ou réalisée en urgence. Des points ou
agrafes permettent de fermer l’incision et sont enlevés six à neuf jours plus
tard. La cicatrice est habituellement esthétique, car elle est située au ras des
poils pubiens.
Cœlioscopie
Intervention chirurgicale permettant d’aborder l’abdomen sans ouvrir le
ventre. Les suites opératoires sont moins lourdes que pour une intervention
classique, car il n’y a pas de grande incision.
Épisiotomie
Incision réalisée par l’accoucheur pour faciliter le passage de la tête du bébé
et éviter une déchirure du périnée. Elle est pratiquée lors d’une poussée et
nécessite d’être suturée. Sa cicatrisation prend en principe une semaine.
Incubation
Laps de temps avant que n’apparaissent les signes d’une maladie.
144
Lexique
Laparotomie
Intervention chirurgicale avec ouverture du ventre pratiquée lorsque la cœlio-
scopie n’est pas possible ou en urgence.
Ovulation
Phénomène cyclique, intervenant chez la femme de la puberté à la méno-
pause, nécessaire à la fécondité féminine. L’ovulation consiste en la libération
d’un ovule par l’un des deux ovaires. L’ovule ainsi libéré peut être fécondé par
un spermatozoïde.
Péridurale
Anesthésie locale du bas du corps. Le médecin-anesthésiste injecte le pro-
duit anesthésique entre deux vertèbres lombaires, le produit met environ une
vingtaine de minutes pour agir. La péridurale permet de diminuer la douleur
sans supprimer la sensibilité. Elle nécessite une consultation anesthésique qui
a lieu au cours du huitième ou du neuvième mois de grossesse. Il existe très
peu de contre-indications à cette technique (troubles de la coagulation, pro-
blèmes neurologiques, etc.). Les complications graves sont très rares, il est
cependant possible de ressentir des maux de tête pendant quelques jours s’il
existe une petite brèche méningée.
145
Index des questions
et des astuces
146
V. Les pathologies 87
Grossesse et pré-ménopause ? 102
Tomber enceinte après une myomectomie 102
Chute et FIV 103
Problèmes dentaires lors de la grossesse 104
Grossesse extra-utérine 104
147
Les professionnels et experts
cités dans cet ouvrage
Nos sites permettent aux professionnels et spécialistes de publier et partager
leur savoir-faire (réponses aux questions des internautes, astuces, articles…).
Une sélection de leurs meilleures contributions a été incluse dans cet ouvrage.
Tous les jours, de nouveaux professionnels s’inscrivent et publient sur nos
sites. Faites appel à eux : ces pros savent de quoi ils parlent !
148
Trouver des professionnels
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FIN