Projet Mixte
Projet Mixte
Projet Mixte
1.1-Règlements
Le projet sera étudié selon les règlements EC0, EC1, EC3, EC4, leurs annexes nationaux AN
et les normes NF pour les assemblages par platines d’extrémité.
Les surcharges, les charges de neige et les charges de vent sont données dans les Eurocodes
EN 1991-1-1, 1991-1-3 et 1991-1-4.
Le bâtiment doit normalement être dimensionné en prenant en compte le calcul élastique des
structures et les combinaisons d’actions simplifiées.
1.2-matériaux
1.2.1- caractéristiques de l’acier :
Module d’élasticité longitudinale : E = 2.1 * 105 MPa
Coefficient de poisson : 0.3 = ט
Module d’élasticité transversale : G = 8.1 * 104 MPa
Contrainte limite conventionnelle d’élasticité des profilés laminés : fy = 275 MPa
1.2.2-carectristiques du béton
La résistance caractéristique du béton à la compression à 28 jours est fc28 = 25 MPa.
Le poids volumique du béton est 25 kg/m3
1.3 charges
1.3.1-Charges permanentes
Poids propre
Plancher technique et réseaux : 70 daN/m²
Toiture :
Etanchéité + isolant + réseaux : 50 daN/m²
Système de végétalisation : 130 daN/m²
Rétention d’eau : 100 daN/m²
Façades : 80 daN/m²
Bac collaborant : poids propre = 255 daN/m²
1
1.3.2-charges d’exploitation :
Pour le prédimensionnement de notre bâtiment à usage de bureau, les surcharges
D’exploitation sur les halls sont 350 daN/m2.
Toiture inaccessible : 100 daN/m²
1.3.3-charges climatiques :
1.3.3.1-Vent :
Donnés :
Les charges de vent sont définies selon la NF EN 1991-1-4 et A.N.
Le projet se situe à Lyon (69), région 2, soit Vb,0=24m/s (A.N. clause 4.2 (1)).
Pour le calcul de la pression dynamique de pointe, on considère les paramètres suivants :
- catégorie de terrain IV (« Zones urbanisées ou industrielles ; bocage dense ; vergers », A.N.
clause
4.3.2 (1)) ;
- coefficient orographique c0=1 (§4.3.3) ;
- coefficients cdir=1, cseason=1 et cs * cd=1 (§4.2)
La pression dynamique de pointe considérée est :
- qp(ze=20m) = 0.52 kN/m²
Action du vent sur l’enveloppe du bâtiment :
Cas 1 : Vent à 0° : vent perpendiculaire à la façade de longueur 18 m
Trouvons Coefficient de pression extérieure : Cpe pour chaque zone :
A B C D E
Cpe -1,2 -0,8 -0,5 0,7 -0,3
L(m) 3,6 14,4 98 18 18
On sait que Cpi(surpression)=0,2 et Cpi(dépression)=-0,3
A B C D E
Charge de -0,728 -0,52 -0,364 0,26 -0,26
surpression
(KN/m2)
Charge de -0,468 -0,26 -0,104 0,52 0
dépression
(KN/m2)
2
Cas 2 : Vent à 90° : vent perpendiculaire à la façade de longueur 116 m
Trouvons Coefficient de pression extérieure : Cpe pour chaque zone :
A B C D E
Cpe -1,2 -0,8 -0,5 0,8 -0,5
L(m) 6,6 11,4 0 116 116
On sait que Cpi(surpression)=0,2 et Cpi(dépression)=-0,3
A B C D E
Charge de -0,728 -0,52 -0,364 0,312 -0,364
surpression
(KN/m2)
Charge de -0,468 -0,26 -0,104 0,572 -0,104
dépression
(KN/m2)
F G H I
Cpe -1,8 -1,2 -0,7 ±0,2
L(m) 3,6 14,4 98 18
Cpi(surpression)=0,2 et Cpi(dépression)=-0,3
F G H I
Charge de -1,04 -0,728 -0,468 0,208
surpression
(KN/m2)
3
Charge de -0,78 -0,468 -0,208 0,26
dépression
(KN/m2)
Façade Toiture
Charge de -0,728 -1,04
surpression
(KN/m2)
Charge de 0,572 -0,78
dépression
(KN/m2)
4
1.3.3.2-Neiges :
Dans notre projet, le bâtiment se situe sur une altitude inférieure à 200 m et localisé dans la
zone A2 selon l’annexe nationale française de la carte des neiges.
Ainsi, nous pouvons en déduire les charges de neiges suivant la toiture de notre ouvrage mais
aussi dans le cas accidentel.
A 200
En effet, ∆ s 1= −0.2= −0.2=0
1000 1000
et Sk , 0 = 0,45kN/m2
Nous avons ainsi la valeur de la charge de neige au sol. Celle-ci va nous permettre de
déterminer celle sur toiture, notée S.
5
S = μi Ce Ct S k + S1= 0, 8 × 1 × 1 × 0, 45 + 0 = 0, 36 kN/m²
Le choix de C e ¿ C t=1 car il s’agit d’un site normal et par hypothèse nous les prenons dans
les cas favorables et μi = μ1 = 0, 8 car la toiture est horizontale.
6
7
1. Système porteur et stabilité
1.1. Système porteur :
- Un bac collaborant est un plancher mixte constitué d’une dalle en béton armé coulée
sur un bac en acier nervuré. Ce bac est connecté aux solives à l’aide de connecteurs
spécifiques. Les solives, quant à elles, sont supportées par des poutres principales,
assurant la transmission des charges jusqu’aux poteaux.
- Poteaux mixtes
Les charges sont transmises au bac collaborant, puis aux poutres, avant d’être
acheminées vers les poteaux, qui les transmettent finalement aux fondations.
8
1.2. Stabilité
Pour stabiliser notre bâtiment on partira sur deux solutions :
- Configuration avec deux joints de dilatation
- Configuration sans joint de dilatation
9
Configuration sans joint de dilatation :
Dans cette configuration nous n’allons pas mettre des joints de dilation. Cela est fait en
libérons la dilatation à travers le bon emplacement des éléments de stabilité sur le plan
vertical.
Plan horizontal :
Comme la configuration précédente nous allons bénéficier du bac collaborant pour reprendre
les charges horizontales dans les deux sens.
Plan vertical :
- Des palées de stabilité en acier seront utilisées.
- Pour libérer la dilatation thermique les palées de stabilité seront mises au milieu de
notre bâtiment.
- Longitudinalement, la stabilité est assurée par les palées de stabilité.
- Transversalement, la stabilité est assurée à travers les portiques auto-stables articulées
aux pied et encastrés aux angles.
10
Autres points :
Pour la deuxième configuration, au niveau des portiques auto-stables il existe deux
possibilités :
- Appui intermédiaire articulé
- Appui intermédiaire encastré dans la poutre
Pour la première configuration les poutres peuvent être :
- Isostatiques
- Continues
Nous partirons sur des poutres isostatiques pour la première configuration et un appui
intermédiaire articulé pour la deuxième configuration, le but de ces choix est de minimiser les
moments surtout qu’on est sur une solution mixte dont on cherche toujours à mettre la dalle
en compression.
L’utilisation des poutres continues reste possible et faisable en prévoyons un ferraillage pour
reprendre les moments négatifs, mais pour éviter ce calcul supplémentaire on restera dans le
classique.
Nous partirons sur la première configuration avec deux joints de dilatation :
- Deux joints de dilation qui divisent les bâtiments en trois.
- Charges verticales repris par le système poteau-poutre.
- Des poutres et solives isostatique.
- Stabilité assurée par le bac collaborant et les palées de stabilité.
11
Figure 6 : Stabilité acier seul : deuxième configuration
12
2. Prédimensionnement :
2.1. Bac collaborant
Plancher intermédiaire :
- G = 70 daN/m²
- Q = 350 daN/m²
Charge totale : 420 daN/m²
Portée : 4m.
Nous avons deux solutions :
PCB 60 :
-
-
- Epaisseur : 60 + 60 = 120 mm
- Besoin de deux étais
PCB 80 :
- Epaisseur : 77 + 63 = 140 mm
- Besoin d’un seul étai
Donc nous choisissons un PCB 80 avec une épaisseur de 140 mm
- Poids propre : 242.5 + 12.77 = 255.27 daN/m².
Toiture
- G = 180 daN/m²
- Q = 100 daN/m²
Portée : 4m.
Nous allons choisir un PCB 80 :
- Epaisseur : 77 + 53 = 130 mm
- Besoin d’un seul étai
- Poids : 217.5+ 12.77 daN/m² = 230.27 daN/m²
13
2.2. Calcul d’une solive
2.2.1. Acier seul
Chargement :
G = 255 + 70 = 325 daN/m² g=325 x 4 =1300 daN/m
Q= 350 daN/m² q=350 x 4 = 1400 daN/m
P ELU =1.35 ×1300+1.5 × 1400=3855 daN /m
Prédimensionnement à l’ELU
2 −2
3855× 7 ×10 kN
M ed = =236.11
8 m
M ed 236.11 6 3 3
W ely= = ×10 =665 ×10 m m
fy 355
Vérification de la section
M ed =216.3 kN . m< M P =248.6 kN . m
Taux de travail : 87 %
14
2.2.2. Dimensionnement de la solive en structure mixte :
Données :
-Solive : prédimensionnement acier : IPE 330 en acier S 355
-plancher colaborant PCB 80 : épaisseur totale : 140 mm
Connexion : Goujon : d=19 mm, H= 125 mm : fub =450 Mpa
Système statique :
Ces solives, distance de 4 m, sont des poutres mixtes sur deux appuis d’une portée de 7m
Moment solicitant:
MEd = 236.11 kN.m
Calcul mixte:
4
be 1=be 2= ¿ ≤bi = =2 m
8 2
Avec
Le : Longueur entre moments nuls : Le = 7 m
B0 : distance entre deux goujons sur une poutre : b0 = 0 (un seul goujon par poutre)
Donc :
7
be 1=be 2= ≤0.87 5 m
8
15
beff =0.875∗2=1.75 m
Sur appui :
(
βi= 0.55+
0.025∗¿
bi
≤1)
(
βi= 0.55+
0.025∗7
0.875 )
=0.75
Donc
beff =0+ ∑ 0.75∗0.875=1.31 m .
A travers un calcul manuel sur Excel, nous allons calculer le moment plastique de cette
section mixte, le nombre de connecteurs nécessaires pour l’atteindre et optimiser.
Etape de calcul :
Calcul élastique :
On remarque que la poutre peut résister au moment sollicitant sans dépasser la phase
élastique.
Donc on change le profilé et on descend vers un IPE 240
Calcul plastique :
16
Donc en utilisant des IPE 220 on obtient un moment plastique de 308.17 kN.m, mais à
condition que la connexion soit parfaite, pour garantir ce moment on va calculer le nombre de
connecteurs nécessaire pour une connexion parfaite.
On a besoin de 30 connecteurs pour garantir une connexion parfaite, sachant que le nombre
des connecteurs possible à mettre en place est :
7000
N disp = =33.33Connecteurs
210
Ndisp > Nf => donc on peut atteindre le moment plastique de la section mixte.
M pl =308.17 kN . m> M Ed =236.11kN . m
17
Vérification des solives avec le logiciel ArcelorMittal beams calculator
On a pris les hypothèses et les données de la partie précédente du calcul manuel (charges,
portées ...)
Phase de construction
La solive IPE 240 s355 est vérifiée pendant la phase de définitif aussi
18
Verification de la solive à la phase de construction :
Système statique
En phase construction , on a ajouté un au milieu un etai pour aider les solive à supporté la
dalle avant le durcissement du béton donc la portée des solive ca sera 2m au lieu de 4m
KN
P Elu=9.98
m
KN
P Els=7.1
m
Prédimensionnement à l’ELU
2
9.9 ×7 kN
M ed = =60.63
8 m
M ed 60.63 6 3 3
W ely ≥ = ×10 =170.8× 10 mm (A)
fy 355
19
2.3. Calcul d’une poutre
Chaque poutre porte une solive en plus de son poids propre, dans cette partie nous allons
calculer une poutre du plancher intermédiaire, le calcul d’acier seul sera manuellement et
nous utiliserons le logiciel ArcelorMittal Beam Calculator.
2.3.1. Acier seul
Descente de charges :
Charges permanentes :
- Solive IPE 240 : 30.41*6 = 182.46 daN
- Plancher PCB 80 140mm : 4*6*255 = 6120 daN
- Surcharges permanentes : 70 * 4* 6 = 1680 daN
Charges d’exploitation :
- 350*6*4 = 8400 daN
PEd = 1.35*(182.46+6120+1680) +1.5*8400 = 234.42 kN
Prédimensionnement :
20
2.3.2. Dimensionnement de la poutre en structure mixte :
Données :
-poutre : prédimensionnement acier : IPE 360 en acier S 355
-plancher collaborant PCB 80 : épaisseur totale : 140 mm
Connexion : Goujon : d=19 mm, H= 125 mm : fub =450 Mpa
Système statique :
Ces poutres , distance de 6 m, sont des poutres mixtes sur deux appuis d’une portée de 8 m
Moment solicitant:
MEd = 468.84 kN.m
Calcul mixte:
D’après 5. 4.1.2 de NF EN 1994 et à mi portée :
❑
beff =b 0+∑ b ei
❑
6
be 1=be 2= ¿ ≤bi = =3 m
8 2
Avec
Le : Longueur entre moments nuls : Le = 8 m
B0 : distance entre deux goujons sur une poutre : b0 = 0 (un seul goujon par poutre)
Donc :
8
be 1=be 2= ≤1 m
8
beff =1∗2=2 m
❑
Sur appui : beff =b 0+∑ βi∗bei
❑
(
β i= 0.55+
0.025 . Le
b ei )
≤1.0
(
β i= 0.55+
0,025.8
1 )
=0.75 ≤1.0
Donc
21
❑
beff =0+ ∑ 0.75 ×1 ×2= 1.5 m
❑
Pour le calcul de la poutre mixte nous allons utiliser le logiciel ArcelorMittal Beam
Calculator :
Après avoir faire des itérations, un IPE 360 vérifie les critères de résistance pour la phase de
construction et la phase définitive.
Phase de construction :
Phase définitive :
Prédimensionnement à l’ELU :
69.3× 8 kN
M ed = =138.6
4 m
22
M ed 138.6 6 3 3
W ely ≥ = ×10 =390.42× 10 mm (C)
fy 355
Le profilé de la poutre IPE 300 apte de supporter les charges en phase de construction
Le profilé choisi pour la phase définitive IPE 360 apte aussi de supporter les charges
appliquées en phase de construction,
23
2.4. Calcul d’un poteau
2.4.1. Acier seul
Descente de charges :
Surface d’influence : 6.5x8m
N G =6.5∗8∗( 4∗3.25+ 4.1 )+ 0.307∗7.5∗5+ 0.571∗8∗5=923.55 kN
Prédimensionnement :
A∗fy
N pl , Rd= γ ≥ N Ed
M0
2
π EI
N cr = 2 ≥ N Ed avec Lf =3.3 m
Lf
{
N Ed 2416.8 1 2
A≥ = ∗10 =87.88 c m =¿ HEA 280
fy 275
π EI π ∗210000∗4762∗104
2 2
−3
N cr = 2 = 2
∗10 =9063.17 kN
Lf 3300
λ=
√ √ Npl
Ncr
=
A∗Fy
Ncr
=
√
97.3∗275∗10²
9063.17∗10 3
=¿ 0.54 ¿
Χ =0.867
λ=
√ √ Npl
Ncr
=
A∗Fy
Ncr
=
√
112.5∗275∗10²
12007.4∗103
=¿ 0.507 ¿
24
ϕ=0.5∗( 1+ 0.34∗( 0.507−0.2 ) +0.5072 ) =0.6807
Χ =0.881
25
2.4.2. Mixte
Pour la section on partira sur un profilé totalement enrobé en béton, on commence par un
HEA 200.
Les dimensions de la section sont : 40mm < C<b/6
- 40 < Cz <46.7
- 40 < Cy < 45
On prend : Cz = Cy = 40 mm
Choix de ferraillage : 4HA16
Enrobage : 3cm
( )
3
4 230∗240 12
(EI )eff =210000∗1335∗10 +0.6∗31470∗ =7.806 10 N .mm ²
12
2 2 9
π EI π ∗7.806∗10
N cr = 2
= 2
=7074.57 kN
Lf 3300
λ=
√ √
Npl
Ncr
=
A∗Fy
Ncr
=
√
2604.15
7074.57
=¿ 0.606 ¿
26
ϕ=0.5∗( 1+ 0.34∗( 0.606−0.2 ) +0.6062 ) =0.752
Χ =0.835
Donc le HEA 200 ne suffit pas, on a donc deux solutions soit on passe au HEA 240 ou bien on
augmente la section du béton ce qui est moins cher, alors on passe à une section de 300x300.
HEA 200 section totale : 300x300
( )
4
4 300 10
(EI )eff =210000∗1335∗10 +0.6∗31470∗ =1.55 10 kN . mm ²
12
2 2 10
π EI π ∗1.55∗10 −3
N cr = 2
= 2
∗10 =14047.6 kN
Lf 3300
λ=
√ √
Npl
Ncr
=
A∗Fy
Ncr
=
√
3097.16
14047.6
=¿ 0.469 ¿
Χ =0.897
27
Le poteau est vérifié avec un profilé HEA 200 et une section de béton 30x30 cm².
28
2.5. Vérification de la palée de la stabilité :
Dans cette partie, on va vérifier la palée de la stabilité dans les 2 face de notre
bâtiment (longitudinal et transversal) et on a choisi la croix saint André pour les deux
palées.
Cette vérification sera à l’aide de la logiciel Robot 2D pour simplifier les calculs.
1) La palée de la Stabilité long-pan
29
LIMITE DE DÉPLACEMENT :
30
Limite déplacement en tete de poteau :
La limite de déplacement en tête de poteau ainsi la stabilitée sont respectées vis à vis des
efforts de vent.
31
La palée de la Stabilité dans le pignon :
32
LIMITE DE DÉPLACEMENT :
La limite de déplacement en tête de poteau ainsi la stabilitée sont respectées vis à vis des
efforts de vent.
Le choix des cornières pour les deux faces ça sera CAE 60X6
33
2.6. Etude de la console
On a deux consoles de 1m de chaque coté transversale de notre bâtiment, dans cette partie
nous allons dimensionner les deux consoles.
Système porteur :
- On va encastrer cette console de 1m sur le poteau et ajouter une solive entre les
extrémités de la console pour reprendre la charge de façade.
- On ne va pas considérer la mixité de cette console puisque la longueur et très petite
34
Choix de la poutre console : IPE 270
Descente de charge sur la solive :
Poids propre : 36.1 daN /m
Poids propre du plancher : 325∗0.5=162.5 daN /m
Façade : 80∗3.3=264 kN /m
Charge d’exploitation : 350∗0.5=175 daN /m
P Ed=1.35∗( 36.1+162.5+264 )+ 1.5∗175=887.01 kN /m
35
Après avoir calculer les charges on va vérifier les deux éléments (solive extrémité et console)
sur Robot.
Solive L = 7m :
On a un ratio de 0.41 donc on peut optimiser encore et on le remplace par un IPE 240
36
Console L = 1m :
On remarque que le ratio est de 0.31 donc on peut optimiser encore mais puisque les solives
sont des IPE 240 donc on garde des IPE 240 pour les consoles.
Assemblage :
A l’aide de Robot on va vérifier l’assemblage console-poteau.
37
On va utiliser : 8 boulons M16 de classe 8.8, une platine d’épaisseur 7 mm.
38
Figure 8 : Vue 3D
Avec ces paramètres l’assemblage est vérifié et travail avec un taux de 76%.
39
2.8. Comparaison bac collaborant et dalle pleine
Cette partie est dédié à la comparaison d’un plancher en bac collaborant et un plancher en
dalle pleine.
2.8.1. Stabilité
Ce choix a des incidences sur le système de stabilité, tels que la contribution ou non du
plancher dans la stabilité sur le plan horizontal.
Donc coté stabilité l’utilisation d’un bac collaborant est plus rentable.
2.8.2. Mixité
L’utilisation du bac collaborant nous permet de bénéficier de la mixité au niveau des poutres
et des solives, en utilisant le béton comme table de compression qui n’est pas possible en dalle
pleine.
2.8.2. Reprise des charges verticales
Sous les mêmes charges on va comparer les deux plancher avec les taux de travail
corresponds,
A l’aide de ROBOT on va déterminer les sollicitations sur le bac collaborant
40
Donc on aura :
−¿=−16.53 kN . m ¿
M Ed
+¿=11.90 kN . m ¿
M Ed
x=23.8 mm et dp=140−10.95=129.05 mm
Ap∗fyp
N cf = =337.22 kN
1.15
(
+¿=337.22∗ 129.05−
23.8
2 )=29.4 kN .m ¿
M pl , Rd
−¿ ¿
−¿= As∗fsk∗z ¿
M pl , Rd : le moment négatif est produit que par le ferraillage supérieur donc en fonction
du moment sollicitant on peut déterminer le moment résistant.
Moment négatif résistant :
fsk=500 Mpa
M −¿=91.4∗5.65∗1
pl , Rd
0 ∗500∗1 0 =25.82 kN .m ¿
16.53
Donc notre bac collaborant travaille à un taux de : ∗100=64 %
25.82
41
42
Etude d’une dalle pleine : épaisseur 15 cm
Lx 4
α= = =0.67> 0.5 donc la dalle porte dans les deux sens
Ly 6
M 0 y =μy∗M 0 x =0.53∗14.4=7.63 kN . m
43
−3
5.76∗10
μ= =0.031 Pivot B
1∗14.16∗0.114²
Donc pour notre conception et en comparant les quantités on ne remarque pas une grande
différence entre les deux planchers au niveau des quantité de matériaux, donc vu les autres
bénéfices de la solution mixtes (mixité des poutres et stabilité), le plancher collaborant est
plus rentable et efficace dans notre cas.
44
2.9. Comparaison entre la structure acier seule et mixte
Dans cette partie, nous analyserons et comparerons les deux variantes : la structure en acier
seul et la structure mixte acier-béton. Cette comparaison permettra de déterminer la variante la
plus adaptée et performante.
La structure mixte est avantageuse en termes d'économie de matière (profilés plus petits), ce
qui peut réduire les coûts des matériaux et simplifier le transport et la mise en œuvre.
45
La structure acier seule
On a modélisé 3D de l’un tier du bâtiment avec les profilés de l’acier seul puisque les 3
parties sont identique sur le logiciel ROBOT. A l’aide de cette modélisation on peut calculer
la quantité de l'acier consommé.
46
La structure mixte acier-béton
A partir de ce tableau, on peut déterminer la quantité totale de l’acier pour la solution MIXTE
est égal : 89.8 Tonnes d’acier
47
Conclusion :
La solution mixte acier-béton s’avère non seulement plus économique en termes de
matériaux, mais également plus durable grâce à l’optimisation de l’utilisation des ressources.
Elle constitue une alternative performante et rentable, particulièrement dans des projets où la
maîtrise des coûts est une priorité.
Discussion des pistes de protection au feu
Lorsque la résistance au feu de la structure n’est pas suffisante pour répondre aux exigences
réglementaires ou aux contraintes spécifiques du projet, plusieurs solutions peuvent être
envisagées. Ces solutions visent à augmenter la résistance au feu des éléments structuraux
tout en préservant leur performance mécanique. Voici les principales pistes :
Discussion des pistes de protection au feu si la résistance n’est pas suffisante.
Lorsque la résistance au feu de la structure n’est pas suffisante pour répondre aux exigences
réglementaires ou aux contraintes spécifiques du projet, plusieurs solutions peuvent être
envisagées. Ces solutions visent à augmenter la résistance au feu des éléments structuraux
tout en préservant leur performance mécanique. Voici les principales pistes :
48
3. Isolation par projection de matériaux résistants au feu
Principe : Une couche de matériau isolant (fibres minérales, vermiculite, plâtre) est
projetée directement sur les profilés.
Avantages :
o Solution économique pour les parties non visibles.
o Protection efficace et durable.
Limites :
o Aspect brut peu esthétique.
o Peut nécessiter un espace suffisant pour l’application.
Principe : Les profilés (comme les poteaux) sont partiellement ou totalement remplis
de béton.
Avantages :
o Amélioration significative de la résistance au feu.
o Solution mixte qui renforce également la capacité portante.
Limites :
o Augmente le poids des éléments.
o Nécessite un contrôle rigoureux de la mise en œuvre.
49
Plâtre comme matériau coupe-feu
Le plâtre est largement utilisé pour la protection au feu en raison de ses propriétés
intrinsèques. Il contient de l’eau cristallisée qui, lorsqu’elle est exposée à la chaleur, s’évapore
en absorbant l’énergie, retardant ainsi la montée en température des éléments protégés.
Avantages :
50