EXPOSE LA POLLUTION DE L'EAU
EXPOSE LA POLLUTION DE L'EAU
EXPOSE LA POLLUTION DE L'EAU
La pollution devient de plus en plus visible et elle devient une des principales préoccupations de nos
dirigeants, et de l'ensemble des populations. Elle est une destruction de l’environnement par des
produits qui se diffusent dans plusieurs milieux (l'air, l'eau, le sol) composant notre univers.
Ainsi on la retrouve aussi bien dans l’eau et dans l'air, que dans le sol. Le plus souvent, elle est due à
une activité humaine... .
Elle a peut avoir des impacts non négligeables sur notre santé ; aussi faut-il l'identifier et la limiter.
Heureusement, les choses avancent et nous avons pris conscience de ses dangers. Les états et les
pays commencent à s'organiser pour limiter son développement. Mais vous aussi, à votre niveau
vous pouvez la combattre comme nous allons le voir en détail dans cet exposé.
La collecte et le traitement inadéquats des eaux usées sont des sources de pollution de l'eau. Selon
les Nations unies, plus de 80 % des eaux usées dans le monde sont rejetées dans l'environnement
sans être traitées ou réutilisées.
2-Urbanisation et déforestation
Même si elles n'ont pas d'impact direct sur la qualité de l'eau, l'urbanisation et la déforestation ont
beaucoup d'effets indirects. Par exemple, l'abattage des arbres et le bétonnage de grandes surfaces
génèrent une accélération des flux qui ne laisse pas suffisamment de temps à l'eau pour s'infiltrer et
être épurée par le sol.
3-Au niveau de l’agriculture
L'agriculture a un impact sur la pollution de l'eau en raison de l'utilisation de produits chimiques tels
que les engrais, les pesticides, les fongicides, les herbicides ou les insecticides qui s'écoulent dans
l'eau, ainsi que les excréments du bétail, le fumier et le méthane (effet de serre). En ce qui concerne
l'aquaculture, la pollution se fait directement dans l'eau, car l'excès de nourriture et d'engrais
provoque une dystrophisation.
Les industries produisent beaucoup de déchets contenant des produits chimiques toxiques et des
polluants. Une énorme quantité de ces déchets industriels est drainée dans l'eau douce qui se
déverse ensuite dans les canaux, les rivières et finalement dans la mer. Une autre source de pollution
de l'eau est la combustion de combustibles fossiles, qui provoque une pollution de l'air, comme les
pluies acides, qui se déverse ensuite dans les cours d'eau, les lacs et d'autres étendues d'eau.
5-Immersion en mer
Chaque jour, des déchets tels que le plastique, le papier, l'aluminium, la nourriture, le verre ou le
caoutchouc sont déposés dans la mer. Ces articles mettent des semaines à des centaines d'années à
se décomposer et constituent donc une cause majeure de pollution de l'eau.
Les altérations physico-chimiques sont des modifications des caractéristiques des milieux, comme la
salinité, l’acidité ou la température de l’eau. Passé un certain seuil, ces modifications
deviennent toxiques pour les organismes vivant dans le milieu.
Parmi tous les paramètres qui constituent la physico-chimie, l’oxygène est particulièrement
déterminant pour la faune et la flore. Une quantité d’oxygène dissous trop faible pour assurer la vie
des êtres vivants est qualifiée d’hypoxie. L’anoxie est le stade ultime, où il n’y a plus d’oxygène
dissous dans l’eau. Les épisodes d’hypoxie peuvent être la conséquence d’un apport trop important
de matières organiques (en savoir plus sur les matières organiques). Celles-ci sont dégradées par les
bactéries du milieu, qui consomment l’oxygène dissous dans l’eau lors de ce processus. Toutefois,
l’hypoxie peut avoir d’autres origines : augmentation de la température de l’eau (l’oxygène étant
moins soluble dans l’eau chaude), stagnation de l’eau, rejet d’eau désoxygénée, eutrophisation etc.
Les phénomènes d’hypoxie et d’anoxie ont de lourds impacts sur la biodiversité, essentiellement du
fait des épisodes de mortalités qu’ils provoquent. Les poissons sont particulièrement touchés, mais
globalement tous les animaux et les plantes pâtissent d’un manque d’oxygène.
De nombreux autres paramètres physico-chimiques sont déterminants : par exemple, de nombreux
organismes d’eau douce (poissons, amphibiens, etc.) ne sont pas capables de survivre à une salinité
supérieure à 3 grammes de sel par litre d’eau.
Tous les usages de l’eau et des milieux qui dépendent du vivant peuvent être impactés par les
altérations physico-chimiques si elles conduisent à des mortalités : la pisciculture, la conchyliculture,
la pêche professionnelle comme la pêche de loisir, etc.
L’eutrophisation est l’ensemble des symptômes que présente un écosystème aquatique à la suite
d’un apport excessif de nutriments - en particulier le phosphore et l’azote - d’origine humaine (en
savoir plus sur l’azote et le phosphore). L’apport de substances qui contiennent ces nutriments -
comme par exemple les nitrates et les phosphates - stimule fortement la croissance des organismes
végétaux, entraînant le développement soudain de plantes ou d’algues, qualifié de “prolifération
végétale”. Ce phénomène est accentué par les températures élevées, l’abondance de lumière et le
faible renouvellement de l’eau.
Les proliférations végétales impactent les milieux et leur biodiversité. Elles entraînent une
augmentation de la consommation d’oxygène, notamment la nuit (par la respiration des végétaux)
ou lorsque des grands volumes de plantes se décomposent. Des mortalités soudaines d’organismes
vivants peuvent alors se produire à cause d’un manque d’oxygène.
L’eutrophisation peut aussi avoir des conséquences sur la santé : certaines espèces d’algues
proliférantes produisent des toxines dangereuses, et peuvent par exemple nécessiter l’interdiction
de la baignade en cas de prolifération (cas des cyanobactéries). De plus, la décomposition de
volumes importants de plantes mortes produit des gaz toxiques : c’est un phénomène régulièrement
observé sur les plages des eaux côtières victimes de l’eutrophisation (cas des algues vertes).
Enfin, ce phénomène peut impacter de nombreux autres usages : les proliférations végétales
peuvent rendre impossible l’accès aux milieux, contraignant la pratique de la navigation par exemple.
Elles peuvent obstruer le matériel utilisé pour les prélèvements d’eau. Les risques toxiques liées aux
proliférations peuvent aussi impacter la pisciculture ou l’élevage, lorsqu’ils provoquent des
mortalités d’animaux.
À partir d’une certaine dose, les substances polluantes ont un effet toxique sur les êtres vivants. Cela
signifie que, lorsqu’elles pénètrent dans l’organisme (essentiellement par ingestion, mais parfois par
respiration), elles sont néfastes à sa survie ou sa santé. Une distinction est faite entre la toxicité aigüe
et la toxicité chronique.
La toxicité chronique est la réaction d’un organisme exposé sur une longue période à de petites
quantités de substances polluantes. Elle fait suite à la présence régulière (voire permanente) de ces
substances en faible concentration dans l’eau. Elle peut provoquer des maladies, des déficiences
physiologiques (le dysfonctionnement d’un organe par exemple), mais peut aussi affecter la
reproduction.En outre, certains polluants ne sont pas biodégradables et s’accumulent tout au long de
la chaîne alimentaire. Pour ces substances, même si elles se trouvent en petites quantités dans le
milieu, sans conséquences sur les organismes, des effets toxiques peuvent s’observer chez les
espèces prédatrices situées en haut de la chaîne alimentaire.
La santé humaine peut ainsi être menacée en cas d’ingestion d’eau polluée. Toutefois, les
traitements de potabilisation visent à éviter ce risque, en éliminant les substances toxiques de l’eau
potable. Si la pollution de l’eau est trop forte, il est néanmoins parfois impossible de respecter les
normes de potabilisation en dépit des traitements : l’eau ne peut alors pas être distribuée (en savoir
plus sur l’eau potable).
Le risque pour les êtres humains peut ainsi provenir de la consommation d’organismes aquatiques
ayant été au contact de l’eau - poissons, mollusques, crustacés, etc. - car susceptibles d’accumuler les
polluants dans leurs tissus.
Des contrôles existent avant la commercialisation des produits pour éviter les risques :
lorsqu’une pollution est avérée, la vente des produits est interdite. La santé est protégée, mais les
activités économiques - la conchyliculture, la pisciculture, la pêche professionnelle - sont
fortement impactées.
Dans le cas de la pêche de loisir, il n’y a pas de commercialisation, donc pas de contrôle : c’est au
pêcheur lui-même de s’informer sur les risques éventuels dans les secteurs où il pêche.
CONCLUSION
En conclusion, l’eau, principal constituant des êtres vivants (60% du corps humain), demeure
l’élément indispensable à la vie. N’étant pas une ressource inépuisable, elle doit donc faire l’objet
d’une gestion équilibrée, c’est pour cela que son contrôle est très surveillé et que les normes de
qualité de l'eau potable sont très rigoureuses. Elles traduisent la mise en évidence des effets nocifs
d’un élément (à court terme ou à long terme) mais aussi des possibilités industrielles de la
production et de la distribution d’eau potable. Ces effets nocifs peuvent être dangereux pour la santé
et entraîner certaines répercutions plus ou moins dangereuses sur l’homme et l’environnement. Il
faut donc continuer à valoriser les divers investissements permettant d’éduquer notre
comportement envers son utilisation.
Tous les usages de l’eau et des milieux qui dépendent du vivant peuvent être impactés par les
altérations physico-chimiques si elles conduisent à des mortalités : la pisciculture, la conchyliculture,
la pêche professionnelle comme la pêche de loisir, etc.