Arithmetique 2023
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Arithmetique 2023
Chapitre 4
Arithmétique dans l’ensemble des entiers
relatifs
Exemple 4.1.3
- 21 3 7, donc 21 est un multiple de 3 et 3 est un diviseur de 21.
- 0 est un multiple de tout entier. Tout entier divise 0.
-1 divise tous les entiers.
1
Théorème 4.1.9 (Propriétés de la relation de congruence)
La relation de congruence est une relation d’équivalence;
-Réflexivité: a an.
-Transitivité: Si a bn et b cn alors a cn.
-Symétrie: Si a bn, alors b an.
Soient a, b, c, d, n , si a bn et c dn alors :
ac bdn et a c b dn.
On dit que la relation de congruence est compatible avec les opérations.
Théorème 4.1.12 Soient a, b avec b 0, alors b|a ssi le reste dans la division
euclidienne de a par b est nul.
2
Pour tout entier k, ka kb |k|a b.
a b c a b c.
4.2.2 Algorithme d’Euclide
Théorème 4.2.5 (lemme d’Euclide). Soit a bq r la division euclidienne de a
par b . Alors a b b r. Alors a b b r.
3
r1 q2r2 r3 r3 u3r0 v3r1
...
r 2 q 1 r 1 r r ur0 vr1
De cette façon, a b r , u u et v v .
Exemple 4.2.9
a 150 et b 54.
150 2 54 42
54 1 42 12
42 3 12 6
12 2 6 0
On a donc 150 54 6.
Réécrivons les divisions euclidiennes de l’algorithme d’Euclide standard sous une
autre forme :
42 150 2 54
12 54 1 42
6 42 3 12
On part ensuite du pgcd (c’est-à-dire 6) et on remonte les lignes de la manière
suivante :
6 42 3 12
42 3 54 1 42
4 42 3 54
4 150 2 54 3 54
4 150 11 54
Et voilà l’identité de Bézout.
Exercice 4.2.10 Soit a et b deux entiers non nuls de pgcd d. Notre but est de
déterminer tous les couples u, v 2 tels que au bv d.
(a) Justifier l’existence d’un couple de solution u 0 , v 0 .
(b) Exprimer à partir de u 0 , v 0 tous les couples solutions.
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Remarque 4.3.4 La forme irréductible de r est unique seulement si on impose
au dénominateur d’être 0.
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Si b divise a alors a b |a|.
a b b a.
Pour tout entier k, ka kb |k|a b.
Remarqes 4.5.2
-1 n’est pas considéré comme un nombre premier.
-A l’exception de 2, tous les nombres premiers sont impairs.
-Deux nombres premiers distincts sont premiers entre eux.
Théorème 4.5.3
Tout entier naturel différent de 1 admet au moins un diviseur premier.
Corollaire 4.5.5 Deux entiers sont premiers entre eux si et seulement si ils
n’admettent aucun diviseur premier commun.
Exemple 4.5.7 est un nombre premier: en effet, 331 18, . . . Les nombres
premiers inférieurs ou égaux à 331 sont 2, 3, 5, 7, 11, 13 et 17.
331
2
165, 5 et donc 331 n’est pas divisible par 2.
331
3
110, 3. . . et donc 331 n’est pas divisible par 3.
331
5
66, 2 et donc 331 n’est pas divisible par 5.
331
7
47, 2. . . et donc 331 n’est pas divisible par 7.
331
11
30, 09. . . et donc 331 n’est pas divisible par 11.
331
13
25, 4. . . et donc 331 n’est pas divisible par 13.
331
17
19, 47. . . et donc 331 n’est pas divisible par 17.
Finalement, 331 n’est divisible par aucun nombre premier inférieur ou égal à sa
racine et donc 331 est un nombre premier.
Proposition 4.5.8
Soit p un nombre premier et a . Alors a et p sont premiers entre eux si et
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seulement si p ne divise pas a.
Remarqe 4.5.9 En particulier, p est premier avec tous les entiers de 1, . . . , p 1.
Une autre conséquence est que deux nombres premiers distincts sont premiers
entre eux.
Attention ! Il est essentiel que p soit premier.
4 et 10 ne sont pas premiers entre eux mais 4 ne divise pas 10.
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Remarque 4.6.2 On peut étendre aux entiers n de (sauf 1, 0, 1) le principe de la
décomposition en produits de facteurs premiers : il suffit d’écrire
n ε. p 1 1 . p 1 2 . . . . . p mm , avec ε 1.
Notion de valuation p-adique
Si n est un entier naturel non nul et p un nombre premier, alors l’ensemble
k /p k |n est non vide (contient 0) et majoré par n (on peut montrer par
récurrence que p n n), cet ensemble admet donc un maximum .
Définition 4.6.3 Soit p et n , on appelle valuation p-adique de n, notée
v p n, le plus grand entier k tel que p k |n. La définition s’étend à , en posant
v p n v p n si n 0 et v p 0 .
Remarque 4.6.4
– v p n k p k |n et p k1 n q , n p k q avec p q 1.
– v p n 1 p k |n.
Remarque 4.6.6 Seul un nombre fini de valuations sont non nulles (les autres
donnent un facteur égal à 1).
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(ii) tout diviseur commun des a i est un diviseur de d.
L’entier d défini plus haut est noté a 1 . . . a r et appelé le plus grand commun
diviseur de a 1 , . . . , a r .
Remarque 4.7.3 Le calcul du PGCD d’une famille finie d’entiers peut être ramené à
des calculs de PGCD de deux entiers.
Remarque 4.8.2 Premiers entre eux deux à deux Premiers entre eux dans leur
ensemble mais la réciproque est fausse.Par exemple, 6, 10, 15 sont premiers entre
eux dans leur ensemble sans être premiers entre eux deux à deux.