Cours Hse
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Cours Hse
Baffoun Ayda
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Les référentiels normatifs ISO 9001, ISO 45001 et ISO 14001 énoncent
respectivement l’ensemble des exigences de maîtrise des systèmes de
management de la Qualité, de la Sécurité et de l’Environnement.
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Introduction
L’Hygiène, la Santé, la Sécurité au Travail et l’Environnement tiennent
aujourd’hui une place de plus en plus prépondérante dans la stratégie et le
management de l’entreprise, car au-delà du drame humain et social
qu’occasionnent un accident du travail (AT) ou une maladie professionnelle
(MP), les impacts économiques et juridiques sont souvent non négligeables.
Coût global des accidents du travail >> dépenses de prévention des entreprises
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Introduction
Une politique de prévention des risques doit être entamée où il s’agit d’identifier
les dangers, évaluer, maîtriser et gérer les risques afin d’éviter les accidents.
La prise de conscience des situations dangereuses auxquelles peuvent être exposés
les salariés est une nécessité pour maîtriser les risques associés et concrétiser leur
sécurité et celle des biens et de l’environnement.
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Définitions et Concepts
L’Hygiène
C’est l’ensemble des moyens collectifs ou individuels, les principes et les
pratiques visant à préserver ou à favoriser la santé;
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Définitions et Concepts
L’Hygiène
Objectifs de l’hygiène : opérationnel, stratégiques et tactiques
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Définitions et Concepts
La Sécurité
La sécurité peut être résumée comme :
l’état de ce qui inspire confiance, l’absence d’accidents ou de risque inacceptable ;
C’est la situation dans laquelle quelqu’un ou quelque chose n’est exposée :
à aucun danger ;
à aucun risque d’agression physique, d’accident, ou de vol.
C’est l’ensemble des mesures législatives et administratives qui ont pour objet de
garantir les individus et les familles, contre certains risques appelés risques sociaux.
C’est l’ensemble des mesures de prévention et de secours nécessaires en toutes
circonstances à la sauvegarde des populations.
La sécurité n’est pas l’affaire d’un spécialiste, mais celle de chacun
La sécurité efficace est intégrée aux opérations, aux processus, comme à toutes les
activités de l’entreprise.
Tout accident peut être évité.
Chacun est responsable de sa sécurité et celle des personnes qui l’entourent.
La sécurité est avant tout une affaire de comportement individuel, à tous les
niveaux, en commençant par les responsables.
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Définitions et Concepts
La Sécurité
La démarche de la sécurité passe par dix points fondamentaux qui sont :
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Définitions et Concepts
La Sécurité
2) Des règles clairement établies, connues et appliquées :
Il est impératif de définir ce que chacun doit faire à son poste. Il est également
indispensable à chaque responsable de définir « les bonnes pratiques » dans un lieu de
travail et de les classées en 4 catégories : nécessaire, applicables, connues et appliquées.
En fait, il faut se doter d’un référentiel, même s’il n’est pas complet, il doit être maintenu
à jour, modifié quand cela est jugé nécessaire, ce dernier doit être respecté par tout le
monde, y compris par ceux qui sont de passage et par la hiérarchie.
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Définitions et Concepts
La Sécurité
4) La formation :
La formation sécurité doit, au moins partiellement, être comprise dans la formation
professionnelle, soit :
Consignes et règles de sécurité, relevant aussi bien des obligations légales que d’un
environnement particulier (site, chantier, etc.) ;
Secourisme ;
Gestes et attitudes pour ceux qui ont des manipulations à entreprendre ;
manipulations particulières (extincteurs, etc.) ;
Formation aux méthodes, approches et outils (analyse d’accident, analyse de
risque, visite et réunion de sécurité sans oublier la formation des membres du
Comité d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail.
5) Exploitation de l’expérience :
Il faut parler de deux aspects de ce sujet : l’analyse des accidents et les leçons tirées des
accidents. Les deux aspects révèlent du « retour d’expérience ».
Pour ce qui concerne les leçons tirées de l’expérience, l’analyse des accidents locaux est
un premier pas, mais il faut aussi se préoccuper de ce qui est arrivé ailleurs (les autres
sites, ateliers, etc.).
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Définitions et Concepts
La Sécurité
6) Motivation du personnel :
Facilité le dialogue, encouragement, promotion…
7) La communication :
L’entreprise est un milieu hiérarchisé où la communication doit être organisée pour
fonctionner, sinon les habituelles cloisons hiérarchiques ou d’autres éléments
organisationnels (activités différentes), comportementaux (rivalités), géographiques
(établissements éloignés) joueront un rôle de filtre.
9) Le contrôle, le recyclage :
La notion de contrôle est fondamentale dans tous les systèmes de gestion. Le contrôle
doit être en ligne, afin de s’assurer avant, pendant et après une action donnée, qu’il n’y a
pas d’écart par rapport à l’objectif.
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Définitions et Concepts
La Sécurité
10) La persévérance :
La clé pour une meilleure sécurité repose pour beaucoup dans l’amélioration des
comportements à tous les niveaux de l’entreprise. Lorsque on s’engage dans une
démarche de sécurité, il est fondamental de l’inscrire dans la durée. Tout arrêt dans le
suivi de la gestion de la sécurité entraine l’échec de la politique mise en place.
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Définitions et Concepts
L’Environnement
Les trois aspects de la gestion de l’environnement:
Aspect technique:
mettre au point de technologies plus sûres et plus performantes vis à vis de
l’environnement.
Système de dépollution
Système antipollution : Technologie propre
remise en ordre des ateliers de production
modification des procédés de fabrication
Utilisation de procédés propres où la nature des procédés de production est
radicalement changée
minimiser les déchets et rejets générés et les traiter sans risque pour l’environnement
réduire l’impact sur l’environnement des sites de production
agir sur les rejets de polluants, c’est donc aussi connaître les dangers qu’ils
peuvent induire
les pollutions résiduelles doivent être traitées par les technologies les plus
adaptées et leurs impacts doivent être évalués après épuration.
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Définitions et Concepts
L’Environnement
Aspect juridique:
Être en conformité avec la réglementation (C’est une obligation)
Maîtriser les coûts
Rejets aqueux : Redevance prélèvement + Redevance pollution + Coûts de traitement
Rejets atmosphériques : Taxes+ Coûts de traitement
Déchets : Taxes+ Coûts de traitement
Sols pollués : Coûts d’études et de dépollution.
Aspect certification:
Répondre aux attentes du « voisinage » et des autres parties intéressées
mettre en place un Système de Management de l’Environnement (ISO 14001)
gagner la confiance des riverains, des clients, des assureurs, des associations diverses,
de l’administration,…
démontrer un bon niveau de performance environnementale (faibles impacts, risques
maîtrisés)
Être soucieux de l’impact des produits et des façons de produire sur l’environnement
Survie de l’environnement = Survie de l’entreprise
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La structure HSSE
Rôle :
Protéger l’homme et son environnement contre l’homme par : La prévention,
l'élimination, la réduction des risques.
Objectifs :
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La structure HSSE
1-Planifier : Participer à la définition de la politique HSE du site en termes
d'objectifs et de moyens
2-Dérouler/ Faire :
Rédiger et maintenir à jour les consignes HSE / plans spécifiques
Connaitre / Centraliser et Diffuser toute la documentation utile
(recommandations, obligations réglementaires, …)
Assurer la formation du personnel en matière de prévention HSE
Diriger les actions de communication HSE
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La structure HSSE
4-Corriger : Tirer des enseignements des erreurs passées pour éviter qu'elles ne se
reproduisent
Initier les actions correctives nécessaires suite à tout dysfonctionnement HSE
Diriger/ Coordonner la lutte contre les sinistres.
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La structure HSSE
Missions :
a) Recherche :
Analyse les accidents et les conditions de travail
Élabore des statistiques "techniques"
Participe aux programmes de prévention
Gère la documentation technique et réglementaire et assure une veille
réglementaire.
b) Opérationnelle :
Campagnes de sécurité : Accueil
Formation
Conférences
Lutte contre l'incendie
Vérification et contrôles des installations, matériels et produits
Entretien des équipements et moyens de protection
1er secours et évacuation des blessés
Respect des organismes légaux.
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La structure HSSE
Missions :
c) Fonctionnelle ou de conseil :
Sur la conception et modification des installations
Participe à l'élaboration des consignes de sécurité et des procédures
Participe à l'élaboration des plans de prévention.
d) Liaison avec :
Le service médecine du travail
Les services ou directions de l'établissement
Les organismes extérieurs de prévention
Les représentants du personnel au CHSCT (Comité d'Hygiène, de Sécurité
et des Conditions de Travail
Les organismes d'état.
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La structure HSSE
Action curative : action souvent immédiate qui agit sur l'effet du
dysfonctionnement. Il s'agit d'actions visant à éliminer un défaut. C'est le cas
d'une réparation, retouche, voire même d'une mise au rebut.
Exemple
Une roue crevée. L'action curative sera de la réparer.
Action corrective : elle porte sur les causes d'apparition du défaut. Elles
nécessitent donc de se poser la question "pourquoi". Elle permet d'agir sur les
causes profondes et d'identifier alors des solutions plus pérennes.
Exemple
Pour le cas de la roue crevée, une cause peut être la présence de clous dans mon
garage. Donc action : ramasser les clous.
Une cause plus profonde sera éventuellement que mon fils a renversé une boite de
clous. Une action corrective plus pérenne sera donc de ranger les clous hors de sa
portée.
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La structure HSSE
Action préventive : action qui agit sur les causes probables d'un
dysfonctionnement potentiel afin d'éviter son apparition. Une action préventive
permettra d'éviter un défaut qui n'est pas encore apparu.
De tels défauts peuvent être imaginés à partir d'analyses de risques, ou par
transposition : défaut semblable pouvant survenir sur une autre ligne de
fabrication, sur un autre produit, etc...
Exemple
En reprenant l'exemple précédent, on peut imaginer que de la même manière,
mon fils pourrait jouer avec la boite d'allumettes. Il n'a pas encore mis le feu, le
défaut est donc potentiel. Je vais mener l'action préventive de ranger aussi la
boite d'allumettes hors de sa portée.
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La structure HSSE
Exemple d’action d’un service HSSE:
a) Action Préventive:
➩Procédures :
– règlement personnel (manuel de sécurité)
– règlement et sélection des entreprises extérieures
– consignes HSE
– procédure / comité de sécurité / autorisation de travail.
➩ Motivation et sensibilisation :
– information / formation
– campagne : concours - affiches - film - intranet
– exercices
– comité sécurité
➩Étude- réalisation de travaux pour diminuer les risques :
– suggestions / conseils
– études de danger - études d'impact
– visite périodique
– audit
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La structure HSSE
Exemple d’action d’un service HSSE:
b) Actions Curatives:
➩Lutte contre le feu et les pollutions :
-plans d'action :1ère urgence / 2ème urgence
protection civile
confrères, organismes tiers
– matériel circuit : eau incendie
émulseurs
véhicules
installations fixes
détecteurs, matériel de lutte contre la pollution.
➩ Protection des installations :
– plans : d'urgence
POI (plan opérationnel interne)
PPI (plan particulier d’intervention)
Alerte à la bombe
– Moyens :Agents sécurité
Équipe de 1er secours
Pompiers, …
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La structure HSSE
Exemple d’action d’un service HSSE:
Les plans d’urgences sont des documents opérationnels ayant pour objectif de consigner
l’ensemble des moyens à mettre en place en cas d’accident ou de pollution afin de :
Organiser efficacement et rapidement le déploiement des secours,
Organiser les actions prioritaires à mener,
Faciliter les interventions,
Informer les autorités compétentes.
Ceci dans un souci de réactivité maximale afin de limiter les préjudices corporels et
matériels. La réalisation d’un plan de gestion de crise, en amont d’une crise, amène à
définir la typologie des accidents pouvant survenir, leurs conséquences et les moyens à
déployer.
Les plans POI et PPI contiennent :
l’indication des risques pour lesquels le plan est établi,
l’analyse des différents scénarii d’accidents possibles et de leurs conséquences les
plus pénalisantes,
les mesures d’organisation et les méthodes d’intervention,
les moyens et équipements nécessaires à la protection du personnel, des populations
et de l’environnement,
les circuits d’alerte et d’information des autorités compétentes et de toutes les parties
prenantes (Administrations, Elus, Médias, Associations, …).
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La structure HSSE
Exemple d’action d’un service HSSE:
Le Plan d’Opération Interne (POI)
Gérer une crise ou une pollution interne à l’entreprise sans risque de
propagation à l’extérieur du site.
A l’initiative de l’exploitant.
Le POI est déclenché et mis en œuvre par le Directeur des Opérations
Internes (DOI : Directeur de l’entreprise ou son représentant).
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La structure HSSE
Rôle de l’Ingénieur Prévention HSSE:
le chargé HSSE est chargé de veiller à la sécurité du personnel, à sa formation
en matière de prévention, au respect des normes, et à la fiabilité des
installations dans l'entreprise.
POSTE :
Assurer et faire appliquer la prévention nécessaire afin d'éliminer les risques
d'accident de toute nature.
Contrôler et signaler toute situation ou tout procédé contraire au règlement intérieur
et aux dispositions légales sur la sécurité et l'hygiène au travail, l'environnement.
Informer, instruire, entrainer les équipes de lutte contre l'incendie et risques
environnementaux pour développer les connaissances du personnel en fonction du
matériel disposé sur le site.
Responsabilités :
Organiser et planifier le travail du service entre ses différents membres.
Coordonner le travail et la gestion du personnel.
Contrôler le travail exécuté.
Assurer la veille technologique et réglementaire dans le domaine SHE.
Recevoir les représentants ou fournisseurs d'équipement de protection ou de lutte
contre les risques ou incidents HSE.
Tenir les équipes d'intervention parfaitement entraînées et le matériel en excellent
état.
Contrôler et surveiller la formation du personnel dans le domaine HSE.
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Définitions
Danger : désigne une situation matérielle comportant un potentiel d’atteinte à
l’intégrité physique des personnes, des dommages pour les biens ou
l’environnement ou d’une combinaison de ces atteintes. Le danger représente une
menace potentielle de dommage alors que le risque est une évaluation de
l’exposition à ce danger .
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Définitions
Les types de danger
Les dangers sont généralement classés selon les catégories suivantes:
biologiques : bactéries, virus, insectes, animaux, humains….
chimiques : dépendent des propriétés physiques, chimiques et toxiques du
produit
ergonomiques : mouvements répétitifs, aménagement inadéquat du poste
de travail,…etc
Physiques: rayonnements, champs magnétiques, pressions extrêmes,
bruit….etc.
Psychosociaux : stress, violence, etc
Liés à la sécurité: sources de chute et de trébuchement, surveillance
inadéquate des machines, défectuosités ou panne de l’équipement
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Définitions
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Evaluation du Risque
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Evaluation du Risque
Le risque de survenance d’un accident (dégâts humains) est faible ou nul car
aucun travailleur n’est présent sur le lieu du danger (probabilité de chute de la
plante), cette situation représente la notion ‘pas d’exposition’ donc pas de
risque
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Evaluation du Risque
Le risque de survenance d’un accident (dégât humain) est très élevé suite à la
forte probabilité de présence des travailleurs sur le lieu du danger (probabilité de
chute de la plante). Cette situation représente la notion ‘Situation dangereuse
et notion d’exposition’.
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Evaluation du Risque
Le niveau de risque est obtenu par la combinaison du niveau de gravité (accident
ou maladie directement lié à ce risque), du niveau de fréquence (durée de
l’exposition) et du niveau de maîtrise (moyens déployés pour faire face à ce
risque).
Risque = F *G*M
Echelle de Fréquence : 1/occasionnelle, 2/temporaire et 3/permanente.
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Evaluation du Risque
Le niveau de risque ou la criticité est définie par une grandeur à deux
dimensions associée à une phase précise de l’activité de l’installation étudiée et
caractérisant un événement indésirable par :
Le niveau de gravité : évaluation des dommages potentiels aux
personnes (létalité, blessures irréversibles) et des dégâts aux équipements
(biens internes et externes à l’entreprise)
Le niveau de probabilité ou de Fréquence : estimation de sa
probabilité d’occurrence
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Evaluation du Risque
Cette matrice d’évaluation des niveaux de risque est utilisée par les industriels
pour les études d’analyse de risques à titre préventif selon la méthode dite «
probabiliste ». Elle est par ailleurs adaptée et mise en œuvre:
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Le plus souvent, ces accidents sont dits majeurs car ils sont suivis de
conséquences graves et nombreuses :
- Des victimes parmi les salariés et les populations,
- Destructions des constructions dues à des incendies et des explosions,
- Intoxications plus ou moins graves dues à l’émanation de substances
dangereuses.
- Pollution de la nature par les polluants toxiques émis.
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Les risques de la vie courante tels que les risques domestiques, les risques
dus aux travaux de bricolage, aux loisirs, etc. ce domaine de risques est très vaste,
complexe et difficile à appréhender.
La différence essentielle entre ces trois catégories de risques reste l’ampleur des
dégâts causés en cas d’accidents .
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Les obligations
Le sauvetage
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Marquage intérieur:
Les supports utilisés sur les lieux de travail peuvent être de différentes natures:
• Panneaux
• Affichages
• Marquage au sol
Cependant le marquage au sol est le plus couramment utilisé pour répondre à ce
besoin car il est le moins contraignant ( ne crée pas d’obstacles à l’inverse des
panneaux) et à la fois le moins coûteux. Ce marquage doit non seulement
identifier clairement la séparation des voies destinées aux piétons de celles
destinées aux véhicules, mais aussi donner l’ensemble des informations
nécessaires aux véhicules, mais aussi donner l’ensemble des informations
nécessaires aux véhicules ( limites de vitesse autorisées par zone, sens de
circulation)
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Incident :
Un événement non souhaité survenu au cours du travail n’ayant pas entraîné des
lésions corporelles.
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Pour tout événement ayant résulté en une blessure (incluant les blessures
mineures), le secouriste en poste ou le supérieur immédiat de la personne en
cause doit consigner les détails de l’événement dans le registre prévu à cette
fin.
En plus de répondre à une obligation légale, le registre accidents, premiers
soins et premiers secours peut être un important outil de prévention pour le
comité de santé et de sécurité de l’entreprise. Le comité devrait en faire
l’étude à chacune de ses réunions.
À la suite de la collecte des faits entourant l’accident, si des mesures
correctives peuvent être apportées, le supérieur immédiat de la personne
accidentée est responsable de les faire faire dans les plus brefs délais.
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Il existe plusieurs méthodes pour déterminer les diverses causes ayant amené à
l’accident ou dysfonctionnement :
La méthode de l’arbre des causes
Le diagramme d’Ishikawa ou diagramme causes – effet
La méthode de l’arbre des causes est une méthode pratique d’analyse des
accidents, ou des incidents, qui offre une démarche logique et rationnelle dans le
recueil des données lors de l’enquête post-accident. Basée sur les faits, elle
permet de relier les causes à l’effet (l’accident du travail). Elle permet
l’exploitation des informations recueillies afin de concevoir des plans d’action de
prévention .
Le travail effectué en groupe concourt à enrichir, à approfondir l’analyse comme
à rechercher des solutions de sécurité mieux adaptées à l’activité.
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6- Responsabilité de l’employeur :
Le responsable de l’entreprise doit recevoir un rapport complet concernant tous
les accidents qui surviennent au travail (ex. avis d’accident, rapport d’enquête,
recommandations, suivi). S’il évalue que les informations qui lui sont transmises
sont incomplètes, il doit exiger que le rapport soit refait.
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Introduction
L’incendie est un phénomène de combustion qui peut dégénérer rapidement. Il
est souvent dévastateur car il peut entraîner de nombreuses victimes et des
dégâts importants avec des coûts élevés, particulièrement dans les installations
industrielles, les entrepôts et les établissements recevant du public (ERP) dont
les magasins de ventes sont les plus nombreux. Tout est réduit en fumée en un
temps très court; c’est l’accident le plus redouté. Il est important de signaler que
l’intoxication par les fumées constitue la cause de décès la plus fréquente ( plus
de moitié des décès). Ces décès surviennent la plupart du temps avant qu’on ait
pu hospitaliser les victimes.
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Définitions
La combustion :
L’incendie et l’explosion font partie du risque chimique important et fréquent. Ils
sont la conséquence d’une réaction dangereuse: la combustion.
La combustion est une réaction chimique qui se produit entre deux corps un
combustible et un comburant et s’accompagne d’un dégageant de chaleur. La
combustion peut être lente (cas de la rouille) ou vive avec apparition de flamme.
Cette dernière est instantanée, elle provoque un échauffement des produits et les
décompose en partie avec une augmentation de fortes pressions de gaz et de
vapeurs entraînant l’explosion.
Triangle du feu :
La combustion ne peut avoir lieu que si les trois éléments suivants sont réunis
simultanément:
Un comburant
Un combustible
Une source d’inflammation ou source de chaleur ou énergie d’activation
On appelle ceci le « Triangle du feu ».
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Définitions
L’incendie se déclare chaque fois les trois éléments sont en présence :
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Définitions
Les comburants :
Oxygène de l’air : Le comburant le plus courant est l’oxygène de l’air, sa
composition volumique dans l’air est approximativement la suivante : (21% Oxygène +
79% Azote )
L’oxygène est un comburant d’autant plus puissant que sa concentration est plus élevée
dans le mélange gazeux. Ainsi, l’oxygène liquide un pouvoir comburant considérable.
Les corps combustibles poreux ou adsorbants imprégnés d’oxygène liquide sont des
explosifs extrêmement puissants.
L’azote est un gaz inerte et ne participe pas à la combustion, aussi l’un des moyens pour
éteindre un feu va consister à priver le feu d’oxygène à l’aide de la mousse, un gaz inerte
(CO2, N2, …) ou de la vapeur d’eau.
Autres comburants : Certains corps chimiques contenant ou non de l’oxygène sont
des comburants car ils réagissent violemment avec les matières combustibles et
organiques.
Exemples :
L’acide nitrique, le peroxyde d’hydrogène (ou eau oxygénée) concentrés enflamment la
plupart des matières organiques
Les matières organiques imprégnées de chlorate de sodium sec peuvent facilement
s’enflammer sous l’effet d’un frottement, d’un choc où d’une élévation de température
Le fer brûle dans le chlore humide et chaud (T > 120°)
Le fluor est un comburant plus actif que l’oxygène et enflamme la plupart des produits
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Définitions
Les combustibles : appelé aussi substances inflammables sont des produits qui ont
la propreté de se combiner à l’oxygène pour conduire à une réaction de combustion. La
grande majorité des produits organiques contenant du carbone et de l’hydrogène sont
combustibles. Plusieurs produits minéraux : l’hydrogène, l’oxyde de carbone,
l’ammoniac, l’hydrogène sulfuré, l’acide cyanhydrique, le sulfure de carbone sont
également combustibles même s’ils ne renferment pas toujours du carbone et de
l’hydrogène. Les principaux produits formés lors des combustions sont la vapeur d’eau et
le gaz carbonique. Les produits azotés dégagent en plus des oxydes d’azote et les produits
soufrés de l’anhydride sulfureux.
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L’Explosion
Le phénomène d’explosion correspond en fait à une brutale libération
d’énergie. La violence de l’explosion est essentiellement fonction de la qualité
d’énergie libérée et de la cinétique du processus de libération. L’énergie libérée
peut avoir différentes origines :
Explosion due à une réaction chimique :
Réaction entre deux composés chimiques réactifs entre eux avec une vitesse de
réaction très rapide et une énergie libérée très importante. Le système
déclenche lui-même le processus d’explosion, les causes de la réaction peuvent
être :
Mise en présence accidentelle
Présence d’impuretés dans une cuve de stockage,
une canalisation…
Explosion due à une cause physique :
Le système reçoit un apport d’énergie de l’extérieur. Le système est stable ou
stabilisé dans les conditions normales d’utilisation • L’instabilité peut être due
à un point chaud, un choc…
Explosion nucléaire :
La désintégration de noyaux atomiques lourds en éléments plus légers a lieu en
libérant une énergie considérable.
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L’Explosion
L’hexagone de l’explosion
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L’Incendie
Un incendie est un feu violent et destructeur pour les activités humaines ou la
nature. L'incendie est une réaction de combustion non maîtrisée dans le temps
et l'espace.
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L’Incendie
Les sources d’inflammation
Energétique:
Thermiques : surfaces chaudes, appareils de chauffage, flammes nues,
travaux par point chaud
Electrique : : étincelles, échauffements dus à la vétusté, la non-
conformité des installations ou les surcharges électriques.
Electrostatiques: les étincelles peuvent intervenir comme énergie
d’activation
Mécaniques :étincelles par échauffement.
Chimiques : réactions exothermiques, emballement de la réaction
Humaine:
cigarettes
négligence
malveillance
Naturelle:
bactériologiques : la fermentation bactérienne peut échauffer le milieu
climatiques : foudre, soleil
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L’Incendie
Les classes des feux
a. Classe A: Feux de solides: Incendie causé par des matériaux combustibles
tels que :
Les végétaux, le bois
Le charbon, le caoutchouc.
Papiers, cartons.
Les textiles naturels, synthétiques.
Les plastiques.
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L’Incendie
c. Classe C: Feux de gaz:
Hydrocarbures gazeux: méthane, éthane, propane, butane.
Acétylène.
Hydrogène.
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L’Incendie
Les moyens d’extinction : Principe
a. Le refroidissement:
Avec l’aide de l’agent extincteur (exemple: eau), l’abaissement de la
température du combustible au-dessous de la température d'inflammation
(le refroidissement se fait de telle façon qu’il ne produise plus de vapeurs
inflammables).
Refroidissement du liquide pour que sa température devienne inférieure
au point éclair.
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L’Incendie
Les moyens d’extinction : Principe
c. L’inhibition:
L’agent extincteur vient agir au cœur de la flamme et interrompre les réactions
de la combustion.
d. Le transfert:
C’est un mode d’extinction spécial utilisé que sur les feux spéciaux
comme les métaux.
Le feu va être « transféré » à une matière plus facile à éteindre.
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L’Incendie
Les moyens d’extinction de première intervention
Les extincteurs
Ce sont des appareils contenant un produit extincteur qui peut être projeté et
dirigé sur un début de feu par l’action d’une pression. Le choix de l’extincteur
se fait en fonction du type de feu à éteindre.
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L’Incendie
Les types d’extincteurs
Les extincteurs constituent un équipement qui permet de lutter contre le feu.
On distingue plusieurs types :
a. Extincteur à eau:
Il existe deux types d’extincteurs à eau :
Eau Pulvérisée : Eteint des feux secs de Classe A. L’extincteur à eau pulvérisé
projette de l’eau par un jet plein ou pulvérisé.
Eau avec Additif : Eteint des feux de Classe A et B. L’extincteur est constitué
d’eau pulvérisée plus des additifs (appelé aussi tensioactifs). Ces ajouts
d’additifs peuvent rendre l’eau plus mouillante (amplifiant le pouvoir
pénétrant), plus retardant et plus opacifiante. Il faut faire attention toutefois à
ne pas projeter la vidange sur le corps, l’additif étant irritant.
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L’Incendie
b. Extincteur à mousse :
L’extincteur à mousse éteint des incendies de Classe A et B par étouffement
et refroidissement
Leur contenu est exactement le même que les extincteurs à eau et additif.
Ceci dit, le déversement de la vidange réagit au niveau du diffuseur, se
transformant en une mousse lourde. En effet le diffuseur constitué d’un
long tube en mousse faisant intervenir de l’air grâce à une entrée percée
plus haut va entraîner cette transformation.
La mousse est l’unique agent permettant d’éteindre des flammes
proprement, en réduisant à néant tout risque de redémarrage des
flammes, notamment pour les feux liquides (de classe B). Tout comme
l’eau, elle isole de l’air les combustibles, en retenant également les vapeurs
inflammables.
Veillez à ne pas utiliser d’extincteur à mousse sur des installations
électriques, la mousse étant en effet conductrice.
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L’Incendie
c. Extincteur à poudre :
Il contient un produit chimique agissant par étouffement des flammes,
tout en isolant le combustible
Par ailleurs, leur utilisation engendre la naissance de nuages de poudre
diminuant la visibilité et très irritant.
Cependant, ce sont les extincteurs les plus rapides en matière
d’extinction du feu; ils constituent la solution la plus efficace pour les feux
de gaz d’intensité conséquente (classe C) mais aussi pour les feux
de classes A et B. De surcroît, ce sont les seuls appareils utilisables dans
des conditions à température négatives.
Les extincteurs à poudre de classe D sont propres à chaque combustible
(type de métal donc).
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L’Incendie
d. Extincteur à gaz ( CO2):
En baissant le taux d’oxygène dans l’air, le gaz contenu dans l’extincteur
(très souvent du dioxyde de carbone) étouffe le feu. Conservé sous
pression à l’état liquide, et donc à basse température, il agit également par
refroidissement.
Le dioxyde de carbone est plus léger que l’air au-delà de 179°C ce qui
explique la nécessité de bien couvrir toute la surface occupée par les
flammes afin que le gaz puisse agir. L’utilisation d’un extincteur au CO2
n’est réellement efficace que contre les petits feux de gaz, de liquides ou
encore de solides lorsqu’ils sont peu épais. L’extincteur au dioxyde de
carbone (CO2) éteint des feux de Classe B et C (Inefficace sur feu de classe
A) par étouffement, isolement et soufflage
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Type d’extincteur Avantages Inconvénients
Eau + additif •Efficace contre les feux de classe A et B •Additif Irritant pour le corps
•Crée une pellicule étanche isolant de l’air •Corrosif ( notamment pour circuits
•Agit par refroidissement électriques)
Mousse •Efficace contre les feux de classe B et •Additif Irritant pour le corps
dans une moindre mesure A •Corrosif ( notamment pour circuits
•Isole de l’air électriques)
•Agit par refroidissement
•Eteint entièrement les flammes sans
risque de redémarrage
Poudre •Extincteur le plus rapide à éteindre les •Poudre abrasive qui s’incruste partout et
feux cause des dommages
•Très efficace pour les feux de gaz de •Diminue la visibilité sur les lieux du
grande ampleur ( Classe ABC) et les feux sinistre et est très irritant.
électriques •N’éteint pas forcément de manière
définitive, nécessite parfois de compléter
avec de la mousse
•Risque de tassement pour la poudre si
exposé aux vibrations
Gaz •Ne laisse aucun résidu et ne cause aucun •Gaz volatile, notamment face à la
dégât. chaleur ( courte durée d’action)
•Pratique pour les feux de classe B, en •Efficace seulement contre les petit feux
milieu électrique, électronique ( ou feux naissants
informatique) et en cuisine. •Risque de gelure si projeté directement
•Refroidit les équipements en surchauffe sur le corps.
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Les moyens d’extinction de deuxième intervention
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Les moyens d’extinction de deuxième intervention
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Les moyens d’extinction de deuxième intervention
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Introduction
Le risque chimique est celui qu’engendre l’utilisation, la manipulation et/ou le
stockage des produits chimiques ; il est susceptible d’engendrer des conséquences
néfastes pour l’homme et l’écosystème.
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1. Le risque d’intoxication
Tout produit, pur ou en mélange, qui pénètre, par une voie quelconque, dans
l’organisme humain, est susceptible de perturber voire modifier le
fonctionnement normal du corps. Le produit absorbé se fixe préférentiellement
sur un ou plusieurs organes du corps ; il y a alors dysfonctionnement plus ou
moins important qui se traduit par l’apparition de pathologies.
Suivant différents paramètres, dont essentiellement la nature et la réactivité du
produit chimique absorbé, l’intoxication se manifeste de deux façons différentes,
accidentelle ou chronique.
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et fiche de sécurité
Les sources d’information sur les dangers :
et fiche de sécurité
Les étiquettes :
L’étiquette, directement apposée sur l’emballage, donne à l’utilisateur quelques
informations de base indispensables pour attirer son attention sur les dangers et
les précautions lors de la manipulation des produits dangereux.
Les étiquettes sont les premiers éléments qui informent l'utilisateur des
principaux dangers associés à ce produit et elles décrivent les précautions et les
mesures de sécurité élémentaires qui doivent être prises.
et fiche de sécurité
L’étiquette ou l’inscription doit comporter :
Le nom de la substance;
Le nom, l’adresse et le numéro de téléphone du fabricant, du distributeur
ou de l’importateur ;
Le ou les symboles (pictogrammes) avec des indications de danger,
conformes à l’annexe II, imprimés en noir sur fond carré, rouge orangé ;
Les phrases types R (nature des risques) et S (conseils de prudence et de
sécurité) ;
Le numéro d’identification ou numéro index CE à neuf chiffres.
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et fiche de sécurité
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et fiche de sécurité
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et fiche de sécurité
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et fiche de sécurité
L’emballage doit être mécaniquement résistant et suffisamment étanche pour
empêcher toute déperdition par fuite de produits, même en cas d’ouvertures et de
fermetures multiples ; il ne doit pas être attaqué par les contenants (par exemple
ne pas mettre de l’acide fluorhydrique dans les emballages en verre).
Les étiquettes doivent être solidement fixées sur une ou plusieurs faces de
l'emballage immédiat de la substance ou du mélange et qu'elles soient lisibles
horizontalement lorsque l'emballage est déposé de façon normale.
Par ailleurs, tous les éléments d’étiquetage doivent être de taille suffisante et
présenter un espacement suffisant pour être aisément lisibles. Ils doivent être
marqués de manière claire.
et fiche de sécurité
Les fiches de données de sécurité
Les fournisseurs doivent fournir à tout chef d’entreprise, les fiches de données de
sécurité. Ces fiches doivent contenir les 16 paragraphes suivants :
1- L’identification du produit chimique et la personne physique ou morale,
responsable de sa mise sur le marché.
2- Les informations sur les composants, notamment leurs concentrations,
nécessaires à l’appréciation des risques.
3- L’identification des dangers.
4- La description des premiers secours à porter en cas d’urgence.
5- Les mesures de lutte contre l’incendie. La prévention des explosions et des
incendies
6- Les mesures à prendre en cas de dispersion accidentelle.
7- Les précautions de stockage, d’emploi et de manipulation.
8- Les procédures de contrôle de l’exposition des travailleurs et les
caractéristiques des équipements de protection individuelle.
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et fiche de sécurité
Les fiches de données de sécurité
9- Les propriétés physico-chimiques.
10- La stabilité du produit et sa réactivité
11- Les informations toxicologiques.
12- Les informations écologiques.
13- Des informations relatives à l’élimination
14- Des informations relatives au transport
15- Les informations réglementaires ( en particulier classement et étiquetage du
produit.
16- Toutes les autres informations disponibles pouvant contribuer à la sécurité
ou à la santé des travailleurs.
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et fiche de sécurité
Les Fiches toxicologiques
Elles concernent les substances pures et fournissent des renseignements sur les
points suivants :
-Propriétés physiques
-Risques chimiques et toxicologiques
-Hygiène et sécurité au travail
- Etiquetage
-Protection de la population et de l’environnement ,
- Transport
-Recommandations pour l’emploi et le stockage
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L’état du stock doit être mis à jour et instaurer une règle de déstockage FIFO (
First In, First Out),
Il faut mettre en place une procédure d’élimination des produits inutiles ou
périmés,
Il faut respecter la date de péremption des produits,
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3.2- Nettoyage
Les locaux de stockage doivent être nettoyés par des moyens appropriés ( par
aspiration, par lavage à l’eau, ….etc.). Le balayage est à éviter car il disperse les
poussières dans l’air.
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5. Incendie :
La majorité des solvants, exceptés la plupart de solvants chlorés, sont
particulièrement inflammables. Il est impératif de connaître le point éclair (PE
ou FP ²= Flash Point) d’un produit. C’est la température minimale pour laquelle
une flamme au contact des vapeurs émises par un bécher contenant le produit (
solide ou liquide) provoque une inflammation. Un composé est dangereux
lorsque son point éclair est inférieur à la température ambiante. Là encore, la
température du point éclair est souvent indiquée sur l’étiquette.
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Le travail en éclairage artificiel peut entrainer une perte des repères temporels
et spatiaux. L’exposition des travailleurs aux rayonnements optiques artificiels (
laser , projecteurs….) peut entrainer des effets nocifs sur les yeux et sur la peau
de manière aigue ou chronique.
Une ambiance lumineuse inadaptée sollicite l’œil de manière excessive et peut
provoquer :
• Des yeux lourds et fatigués
• Des brûlures
• Une vision floue
• Une fatigue visuelle
• Une apparition ou un aggravation de la myopie ( travail sur écran)
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Dans les zones de travail, pour que le niveau d’éclairement soit adapté à la
nature et à la précision des travaux à exécuter, on doit:
Assurer un niveau d’éclairement suffisant
Assurer un niveau d’éclairement homogène et un équilibre entre les
différents niveaux d’éclairement
Harmoniser les luminances et assurer un équilibre entre les différents
niveaux de luminance
Réduire les réflexions parasites
Réduire les éblouissements ( lumière très vive)
L’éclairage doit être adapté à la tâche car il est variable selon le type d’activité
demandé. Le code de travail fixe des valeurs repères qui sont à respecter pour
obtenir une bonne performance de vision, tout en sachant qu’il recommande
que les locaux de travail doivent, autant que possible, disposer d’une lumière
naturelle suffisante.
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Valeurs
Locaux minimales
d’éclairement
Voies de circulation intérieure 40 lux
Escaliers et entrepôts 60 lux
Locaux de travail, vestiaires, sanitaires 120 lux
Locaux de travail permanent 200 lux
Espaces extérieurs 10 lux
Espaces extérieurs où sont effectués des travaux à caractère
40 lux
permanent
Mécanique moyenne, bureau 200 lux
Travail de petites pièces, mécanographie, dessin 350 lux
Mécanique fine, gravure, comparaison des couleurs 400 lux
Dessins difficiles, industrie du vêtement 400 lux
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Recommandations
Privilégier l’apport de lumière naturelle : fenêtres / baies vitrées / puits de
jour….
Travailler dans une pièce de trois types d’éclairage :
Éclairage direct de la tâche
Éclairage général de la pièce
Éclairage d’ambiance
Veiller à installer un environnement de travail adéquat
C’est la zone de travail qu’il faut éclairer prioritairement avec une quantité de
lumière adaptée. L’éclairage de l’ensemble de la pièce sert au repérage spatial
de la personne
Toute source de lumière doit pouvoir être régulée en intensité, en fonction du
choix de la personne et de la tâche à effectuer.
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Pour une journée de travail de 8 heures, on considère que l’ouïe est en danger à
partir de 80 dB. Si le niveau de bruit est supérieur, l’exposition doit être de plus
courte durée. Si le niveau est extrêmement élevé ( supérieur à 135 dB), toute
exposition, même de très courte durée est dangereuse. Les effets sur la santé
peuvent être multiples et tributaires donc de ces deux facteurs ( le niveau
sonore et la durée d’exposition):
• La fatigue auditive: à la suite d’une exposition à un bruit intense, on peut
souffrir temporairement de sifflements d’oreilles ou des
bourdonnements ainsi qu’une baisse de l’acuité auditive. Cette fatigue
auditive disparait avec le temps si aucune nouvelle exposition au bruit
ne survient
• L’agressivité
• Le stress
• L’angoisse
• La réduction des performances intellectuelles
• La diminution de la productivité
• La perturbation du sommeil
• La fatigue
• La dépression
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La surdité peut être reconnue comme maladie professionnelle car elle peut en
plus entrainer un handicap social et familial.
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L’électrisation est le passage du courant électrique dans un corps. Ceci provoque
des blessures plus ou moins graves. L’électrocution est une électrisation provoquant
le décès.
Comment éviter l’électrocution et l’électrisation ?
Couper le courant avant de travailler sur les circuits électriques (changement de prise ou
d’ampoule, etc.) ;
Ne jamais utiliser d’appareils électriques (sèche-cheveux, rasoir électrique, etc.) sur un sol
mouillé ;
Eloigner les appareils électriques des points d’eau ;
Ranger les appareils électriques après utilisation (sèche-cheveux, rasoir électrique, fer à
repasser, etc.) ;
Débrancher les appareils électriques pour les nettoyer ;
Vérifier les normes en vigueur de chaque appareil ;
Ne pas surcharger les prises électriques ;
Ne jamais laisser de fils électriques dénudés ;
Faire vérifier vos installations : prises, interrupteurs, etc. ;
Faire installer, si possible, un système qui coupe le courant au moindre court-circuit
(disjoncteur différentiel à haute sensibilité) ;
Utiliser les appareils de coupe loin des fils électriques.
Comment réagir en tant que témoin d’électrisation ?
• Couper le courant au niveau du disjoncteur et/ou débrancher la prise de courant ;
• Si la victime respire, la mettre en position latérale de sécurité ;
• Si la victime ne respire plus, faire un massage cardiaque ;
• Appeler les secours.
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