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Memoir-Ges
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Mémoire
Présenté en vue de l’obtention du Diplôme de Master
Thème:
Gestion d'un carrefour par des feux tricolores: cas réel d'un carrefour
de Annaba
Jury de Soutenance :
Abdelghani MCB UBM Annaba Président
REDJATI
Salah MCA UBM Annaba Encadrant
BENSAOULA
Allal LARBI Professeur UBM Annaba Examinateur
Abstract
In this thesis we did a bibliographic research on the regulation of road traffic.
We discovered the problems of traffic congestion at intersections. We were
interested in a crossroads in the city of Annaba. This crossroads does not have
traffic lights. We developed a study on this crossroads, which began with visits
to observe incoming and outgoing flows. A chronogram of phases has been
produced, it describes the traffic plan regulated by traffic lights. A practical
realization and an arduino-based program have been developed to simulate the
phase chronogram. We have also proposed a solution to avoid a traffic jam in a
lane from this junction leading directly to another nearby junction.
I. Résumé
Dans ce mémoire nous avons fait une recherche bibliographique sur la
régulation de la circulation routière. Nous avons découvert les problèmes de la
congestion de la circulation dans les carrefours. Nous nous sommes intéressés à
un carrefour de la ville d’Annaba. Ce carrefour ne possède pas de feux
tricolores. On a développé une étude sur ce carrefour, qui a débutée par des
visites afin d’observer les flux entrants et sortants. Un chronogramme de
phases a été produit, il décrit le plan de circulation régulée par des feux
tricolores. Une réalisation pratique et un programme à base d’arduino ont été
développés pour simuler le chronogramme de phases. Nous avons proposés
aussi une solution pour éviter un embouteillage d’une voie de ce carrefour
menant directement à un autre carrefour voisin.
Remerciements
l’Université Badji Mokhtar-Annaba, mon encadreur du projet de fin d’étude pour avoir
assuré le suivi de ce mémoire de master. Son expérience et son aide scientifique ont
été essentielles. Sa disponibilité ainsi que l’attention qu’il a porté à ce travail étaient un
travail.
l’Université Badji Mokhtar-Annaba, d’avoir accepté d’être membre du jury, que ces
II. Remercîments
III. Dédicaces
V. Introduction général
IV.1 Historique…………...……………………………………………………………………3
V. Conclusion…………………………………………………………………………………12
I. Introduction……………..………………………………………………………………….13
II.1 Problématique…………………………………………………………………………….13
V. Matériels utilisés…………………………………..…………………………….. 19
V.2LEDs………………………………………………………..…………………………….21
VI. Conclusion…………………………..………………………..………………………….23
I. Introduction………………………………………………………...24
II. Schéma électrique …………………………………………………24
IV. Conclusion………………………………………………………………29
Conclusion général
Bibliographie
V. INTRODUCTION GENERALE
Le trafic routier urbain est au cœur de nombreuses problématiques et est devenu un aspect
essentiel de la vie quotidienne. On assiste à une augmentation sans précédent des besoins en
déplacement professionnels ou personnels. Cela s’est traduit par la multiplication du nombre
de véhicules de transport, mais également par la diversification des modes de déplacement.
Ceci a engendré de nombreux problèmes notamment de santé et de qualité
environnementale, que ce soit par l’intermédiaire des embouteillages, des accidents ou encore
des infractions.
Le phénomène de congestion du trafic routier est ainsi un problème socio-économique crucial
qui nécessite de rechercher des solutions adaptées pouvant être mises en œuvre en pratique.
Ces solutions peuvent contribuer à l’amélioration des conditions de circulation, mais toutes
nécessitent une régulation du trafic adéquate. C’est dans ce contexte qu’intervient notre
projet. On s’intéresse à l’étude de la régulation routière au niveau d’un carrefour de la ville
d’Annaba ainsi qu’à son impact sur un carrefour connexe. Notre approche du problème
repose sur le séquençage des phases. A chaque phase une seule voie accède au carrefour.
Cette méthode consiste à partager dans le temps l’espace du carrefour par un choix des
durées des états de feux. Cette méthode garantit une circulation fluide et sûre. Elle permet
aussi d’augmenter le nombre de véhicules traversant un carrefour et d’améliorer la sécurité
des piétons et des voitures.
Chapitre1 :
Régulation de
la circulation
routière
Chapitre1 Régulation de la circulation routière
I. Introduction
L’espace urbain est de plus en plus considéré comme un espace à partager entre les usagers de
différents modes de transports : la voiture individuelle, les transports publics, les piétons...etc.
Actuellement, la forme des villes ainsi que le nombre d’habitants qu’elles abritent posent un
problème de congestion qu’on rencontre quotidiennement dans les milieux urbains et surtout
dans les carrefours.
La régulation du trafic urbain nécessite un système ou un moyen capable d’exécuter des
actions entre les véhicules et les piétons en assurant leurs sécurités.
Depuis quelques temps, la gestion des feux de la circulation a évolué suite à l’avènement des
systèmes de transport intelligent (STI). Ces systèmes permettent de déceler à l’aide de
détecteur, la présence de véhicules à un carrefour et de recueillir en temps réel des
informations sur la circulation routière : la vitesse des véhicules, la distance inter-vehicule,
etc. Les modèles de gestion des feux de circulation les plus récents font appel aux STI afin
d’optimiser le contrôle des feux de circulation en temps réel. Autrement dit les feux de
circulation à un carrefour s’adaptent à la demande au fur et à mesure que celle-ci varie dans
le temps.
Les systèmes automatisés conventionnels fonctionnent de façon à ce que chaque flux dans un
carrefour se voit accorder un temps de vert, de rouge et de jaune prédéterminé.
Le caractère conventionnel de la signalisation lumineuse concerne les couleurs à utiliser mais
également leur ordre de succession d’apparition. En effet, l’allumage des feux est séquentiel,
c'est-à-dire astreint à une procédure ordonnée, en l’occurrence la séquence vert-jaune-rouge.
un état : correspond à l’allumage d’une couleur sur le feu : il y a donc trois états
possibles : vert, jaune et rouge ;
une phase : la durée pendant laquelle un feu passe par les trois états (vert, orange,
rouge) c'est-à-dire effectue une séquence d’allumage;
un cycle : la période pendant laquelle l’ensemble des feux d’un carrefour effectuent
leur phase permettant successivement l’admission de tous les courants de véhicules
dans ce carrefour ;
2
un plan de feux : la durée et l’ordre de déroulement de l’allumage des trois états,
pendant un cycle, de l’ensemble des groupes de feux ; un même carrefour peut suivre
alternativement plusieurs plans de feux.
IV. Les feux de circulation [4]
Un feu de circulation routière, aussi appelé feu tricolore est un dispositif permettant la
régulation du trafic routier entre les usagers de la route, véhicules et piétons.
Les feux destinés aux véhicules sont généralement de type tricolore choisis pour leur
remarquabilité – ou conspicuité – auxquels peuvent s'ajouter des flèches directionnelles. Les
feux destinés aux piétons sont bicolores et se distinguent souvent par la reproduction d'une
silhouette de piéton. Les feux tricolores pour cyclistes se distinguent par la reproduction d'une
bicyclette. En Europe, la convention européenne sur la signalisation routière (convention de
Vienne sur la signalisation routière) de 1968, contient des dispositions qui fixent les
catégories, formes et couleurs des signaux routiers, dont les signaux lumineux.
Un carrefour à feux tricolores est commandé par un contrôleur de feux, appareil électronique
de contrôle/commande. Les feux sont généralement déclinés à partir de deux couleurs de
base : le rouge pour fermer, le vert (ou encore le bleu plus rarement) pour ouvrir. Le jaune-
orangé est également utilisé et sert à signaler le passage du feu vert au feu rouge (et aussi,
dans certains pays, du feu rouge au feu vert).
3
Fig 1.4 Ancien modelé de feu rouge
Aux États-Unis, les premiers feux — bicolores — de signalisation électrique seront installés à
Cleveland à l'intersection de la 105e rue et de l'avenue Euclide, le 5 août 1943, au début de la
Première Guerre mondiale.
Ce n’est que bien plus tard, en 1920, à Détroit au Michigan, que les feux, après leur
généralisation, sont devenus tricolores par l’adjonction d’une phase intermédiaire marquée par
la couleur jaune-orangé. Le choix de ces couleurs, loin d'être de simples convenances
arbitraires, repose sur la connaissance du pouvoir suggestif que la couleur exerce sur
l'émotivité et l'attention (rouge-orange pour les signaux de danger et d'interdiction, vert pour
la couleur complémentaire).
En France, l'inventeur du feu de circulation est Léon Foenquinos, lequel le décrit ainsi dès
1920 : « on installera, aux angles des croisements de rues, des poteaux ayant trois mètres de
hauteur, sur lesquels seront fixés des signaux électriques lumineux et sonores (…) ». C’est le
5 mai 1923, au croisement des boulevards Saint-Denis et Sébastopol, à Paris, qu’a été posé
un feu de signalisation. Il est rouge et accompagné d'une sonnerie. C'est le premier en France.
Il faudra attendre dix ans avant que n'apparaissent les feux vert et jaune. En 1933, des
systèmes à disque bicolores (vert/rouge) continuent à être installés.
À partir des années 2000, on peut voir des feux tricolores dont les ampoules sont remplacées
par des diodes électroluminescentes et qui affichent le décompte des secondes restantes avant
le prochain changement d'état.
1. Contrôleur de feux
C’est un équipement permettant de veiller au bon fonctionnement des feux de circulation. Il
applique une stratégie de signalisation en enclenchant séquentiellement les feux. Il est
traditionnellement rattaché à un seul carrefour mais peut, dans certains cas, en gérer plusieurs.
Typiquement, un contrôleur possède les éléments principaux suivants :
4
Une unité d’énergie.
Une unité de contrôle, donnant l’ordre d’enclenchement des feux.
Une unité d’avertissement rapide, réagissant en cas d’erreur critique (p. ex., en
mettant un feu orange clignotant sur l’ensemble des feux).
Une unité de gestion des conflits, qui est programmée avec les combinaisons de
feux verts autorisés et qui vérifie les données envoyées par l’unité de contrôle.
Elle utilise généralement une matrice de conflits afin de savoir quels mouvements
peuvent se dérouler simultanément. Différents types de conflits existent
et peuvent être triés en fonction de leur gravité.
Une unité d’administration, pour prendre le contrôle du carrefour (p. ex., par
la police, ingénieurs).
Dans certains cas, une unité de détection, connectée à des détecteurs de véhicules.
Vert effectif : le temps de vert effectif est la somme du temps de vert réel et du temps
de l’orange qui est souvent de 3 ou 5 secondes selon la vitesse d’approche dans le cas
d’un carrefour ordinaire ;
Vert utile : le temps de vert utile est la différence entre le temps de vert effectif et
celui du temps perdu ;
Temps perdu : la somme du temps perdu au début du vert et celui en fin de phase
Rouge utile : obtenu en retranchant, de la durée du cycle, le temps du vert utile.
Rouge intégral : la durée pendant laquelle aucun véhicule n’est admis dans le carrefour,
c’est-à-dire lorsque l’état est rouge sur chaque feu.
5
R11 : Signal tricolore circulaire : Il est normalement composé de trois feux
circulaires vert, jaune, rouge (R11v) :voir figure 1. Exceptionnellement, et sous
réserve d'une étude le justifiant, le vertpeut être remplacé par du jaune clignotant
Figure 5.1.a
R12 : Signal piéton : Il est constitué de deux feux vert et rouge, normalement
disposés dans cet ordre de droite à gauche ; éventuellement ils peuvent être
disposés l'un au-dessus de l'autre, le vert en bas.
Figure 5.1.b
R13 : Signaux tricolores modaux : Ils sont composés de trois feux vert, jaune,
rouge, dans cet ordre de bas en haut, munis chacun d'un même pictogramme. Le
feu vert peut être remplacé par un feu jaune clignotant, les signaux se
dénommant alors respectivement : R13cj et R13bj.
Figure 5.1.c
6
Figure 5.1.d
Figure 5.1.e
R16 : Signaux d'anticipation directionnels : Ils sont composés d'un feu jaune
clignotant et sont obligatoirement associés à un ensemble de feux tricolores
circulaires R11v (vert sur le feu du bas). II est recommandé de les associer aux
signaux R11 comme indiqué figure 6. Ils sont munis d'un pictogramme en forme
d'une ou deux flèches :
7
Figure 5.1.f
Figure 5.1.g
8
Figure5.1.h
Figure 5.1.I
Rouge « Tout conducteur doit marquer l'arrêt absolu devant un feu de signalisation rouge,
fixe ou clignotant. »
Jaune « Tout conducteur doit marquer l'arrêt devant un feu de signalisation jaune fixe, sauf
dans le cas où, lors de l'allumage dudit feu, le conducteur ne peut plus arrêter son véhicule
dans des conditions de sécurité suffisantes. »
9
2. Feux de signalisation à quatre états
Le deuxième état, jaune bref sans extinction du rouge, permet aux conducteurs de se préparer
à démarrer mais n'autorise pas le passage.
Au Canada une flèche verte peut être présente en plus des trois feux de couleur, indiquant la
priorité pour un virage (généralement à gauche). La priorité de virage à gauche est souvent
indiquée simplement par le clignotement du feu vert, d'une durée limitée, lors du passage du
feu rouge au feu vert (la circulation à contre-sens est alors maintenue au feu rouge).
4. Feux spécialisés
Des feux spécialisés peuvent être utilisés pour réguler soit une catégorie précise d'usagers, soit
une partie précise du trafic.
Cyclistes (Figure 8.a)
Il existe également des feux permettant de passer dans une direction donnée ; ou encore de
laisser passer certains véhicules avant les autres. (Figure 8.e)
Le feu rond est généralement remplacé par un symbole lumineux tel que des flèches
directionnelles, la silhouette d'un piéton, d'une bicyclette, etc. Pour un tramway, il est
remplacé par des barres verticales (correspondant au vert), obliques (même signification mais
indique en outre un changement de direction) ou horizontales (correspondant au rouge). Ces
feux peuvent être simplifiés (séquence à deux états) voire codés différemment (transports en
communs). Ils peuvent aussi être utilisés pour indiquer l'état d'un aiguillage au chauffeur d'un
tramway,
10
Exemple :
11
V. Conclusion
La régulation du trafic est un domaine vaste dans lequel plusieurs techniques et formes de
signalisation sont utilisés pour faciliter la circulation des véhicules, augmenter la sécurité des
usagers, réduire toute sorte de nuisances et rationaliser l’exploitation des infrastructures
routières. Parmi les sujets les plus importants de la régulation du trafic, la gestion des
carrefours à feux est un thème essentiel. Ces derniers constituent un terrain sensible pour les
conflits de trafic et représentent un espace de convergence de différents acteurs du transport.
12
Chapitre2 :
Gestion
d’un
carrefour
Chapitre2 Gestion d’un carrefour
I. Introduction
Dans notre étude on s’intéresse à un carrefour (on l’appellera A) dans la ville de Annaba, par
lequel transite un important trafic de voitures. C’est l’intersection de deux grandes artères,
dont l’une d’elles mène vers l’hôpital IBN ROCHD. La circulation au niveau de ce carrefour
n’est pas régulée par des feux. Notre objectif est la proposition d’une gestion de la circulation
par des feux de signalisation.
Le carrefour A n’est pas isolé, mais il partage un flux de véhicules avec une autre intersection
(on l’appellera B) par la voie V2. On doit proposer une solution pour le déstockage de
l’artère V2: car si le feu de cette voie de liaison passe au rouge au niveau de A, il y a risque
que les véhicules arrivant de B forment une file qui en s’allongeant va créer une congestion au
niveau de B. Cette situation se produit notamment pendant les heures de pointe et durant la
saison estivale.
13
Au carrefour B dit « carrefour m’haffeur » des feux tricolores sont installés, mais ils sont le
plus souvent en panne. Par conséquent la régulation du trafic est gérée par le code de la
route ou bien les agents de la circulation.
Désignation :
1, 2, 3, 4 : routes secondaires
X : vers quartier m’hafeur
Y : direction les plages
Z : vers le centre-ville
14
Sur la figure 2.3 on remarque que lorsque le feu est au rouge la file de voitures empêche
l’accès aux routes secondaires 1 et 2 et provoque une congestion dans le carrefour B.
15
II.3 Carrefour étudié
Configuration du carrefour
Le carrefour A étudié dit « 4-chemins » est l’intersection de deux principaux axes routiers.
une zone de conflit, relative à l’espace de croisement des routes, c’est l’espace
critique partagée par tous les véhicules qui traversent l’intersection ;
16
II.3.1 Zone de stockage
Lorsqu’un feu de signalisation passe au rouge, des voitures sont à l’arrêt sur la voie
correspondante : c’est la zone de stockage. Les voies V1 et V3 ont des zones de stockage
dont la capacité n’influence pas la circulation en amont. Par contre la capacité de la zone de
stockage de la voie V2 est limitée, car cette voie V2 assure une liaison avec le carrefour B
(m’hafer). Il est nécessaire de réguler la file d’attente dans la voie V2 afin qu’elle ne perturbe
pas le débit de voitures sortant de B.
La zone de conflit est accessible exclusivement à une seule voie. Nous avons évités de
programmer des séquences de phases où les mouvements de flux de voitures ne se croisent
pas (fig. 2.5). Ce type de flux appelé conflit compatible ne convient pas pour l’infrastructure
de l’intersection A. Celle-ci possède des voies étroites qui ne permettent pas à deux véhicules
de tourner simultanément. Les voitures en stationnement sur la bordure de la route
gênent aussi la circulation.
17
Fig 2.6 Flux compatibles
Orange =5 seconde
18
Fig 2.7 Chronogramme des feux du carrefour A
Remarque
Un feu rouge d’une voie ne passe pas immédiatement au vert, mais il est maintenu encore un
certain délai (1s dans notre cas) afin de permettre aux éventuels véhicules qui sont encore
dans le carrefour de libérer la zone de conflit.
19
Fig 2.8 Liaison des deux carrefours
V. Matériels utilisés
V.1 Carte arduino UNO
Il s'agit d'une carte électronique basée autour d'un microcontrôleur Atmega du fabricant
Atmel. Ses principales caractéristiques sont :
Microcontrôleur : ATmega328.
Fréquence horloge : 16 MHz.
Tension d’alimentation interne : 5Vcc.
Tension d’alimentation externe recommandée : 7Vcc à 12Vcc.
Courant max sur la sortie 3,3V généré par le régulateur interne : 50mA.
Entrées/sorties binaires : 14 broches.
Courant MAX par broches en sortie : 40 mA. (85 mA en court-circuit)
Courant MAX cumulé par les broches en sorties : 200 mA. (Soit 14 mA en moyenne)
Mémoire Flash 32 KB dont 0.5 KB utilisée par le Bootloader.
Mémoire SRAM 2 KB. Mémoire EEPROM 1 KB.
La carte s’interface au PC par l’intermédiaire de sa prise USB.
La carte s’alimente par le jack d’alimentation. (Utilisation autonome)
20
Fig 2.9 Carte arduino UNO
V.2 LEDs
Des diodes sont utilisées pour simuler les 3 feux de signalisation (V, R, O ).
21
comptage simple. Lorsque nous disposons de deux boucles voisines, le traitement des données
émanant de la paire de boucles est capable de fournir plusieurs informations comme la
longueur du véhicule ou encore sa vitesse. La collecte des données permet ensuite d’effectuer
des statistiques sur un flux de véhicules, au cours d’une période de temps définie.
22
V.3.3 Le capteur vidéo
Le capteur vidéo est principalement utilisé pour la surveillance, en particulier sur les
autoroutes, dans le but d’observer le niveau de congestion et les incidents. La plupart du
temps, cette observation nécessite un opérateur qui regarde en permanence des écrans. Depuis
récemment, grâce notamment à l’amélioration de la qualité vidéo, de nombreuses méthodes
d’analyse et de surveillance ont été développées. L’analyse en temps-réel de l’image est
principalement utilisée dans la détection automatique des congestions et dans la détection des
incidents. Un des avantages du capteur optique est sa simplicité d’installation sur un portique
par rapport aux boucles électromagnétiques qui nécessitent des travaux au niveau de la
chaussée
Ces différents détecteurs possèdent chacun des avantages et des inconvénients ainsi que des
limites de mesure. C’est pourquoi on préfère souvent monter une combinaison de ces
détecteurs. Dans notre projet pour simuler le détecteur de véhicule comme indiquer sur la
figure 2.8 nous avons utilisés un détecteur à IR.
VI. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons développé notre contribution pour la gestion de la circulation
routière du carrefour dit : « 4 chemins ». Nous avons aussi prévu une solution afin d’éviter
une congestion du carrefour connexe dit « mhafer ». Les différentes phases de
fonctionnement du contrôleur électronique ont été expliquées. Le matériel nécessaire à la
réalisation de cette gestion a été passé en revue. Dans le chapitre suivant nous présentons
la simulation matérielle et logiciel de notre étude.
23
Chapitre3 :
Réalisation et
développement
logiciel
Chapitre3 Réalisation et développement logiciel
I. Introduction
Ce chapitre est consacré à la réalisation matérielle et logiciel du projet. Nous commençons
par la présentation de la circuiterie ensuite on détaille la partie programmation. Dans ce
genre de projet la programmation tient une part prépondérante dans la phase de
développement. Pour la réalisation de notre projet, plusieurs outils de développement sont
disponibles et vu les contraintes matérielles et logicielles on a opté pour la carte "ARDUINO
UNO" avec le logiciel de simulation PROTEUS.
A chaque voie on a affecté trois leds (feux : V, O, R). La commande des feux s’effectue à
travers des lignes de port.
Un commutateur de modes permet de faire basculer le contrôleur électronique d’une
régulation à trafic faible vers une régulation à trafic normale et vice-versa.
24
II.2 Gestion des carrefours A et B
Cette fois-ci on présente le circuit pour la gestion du flux de voitures arrivant du carrefour
B vers le carrefour A. Afin de mettre en œuvre notre solution proposée au chapitre 2,
nous avons simulé la détection de la file de véhicules marquant l’arrêt au feu rouge
de la voie V2 par un détecteur I.R. On déclenche la détection par une broche spéciale (pin
test) du détecteur, la sortie du détecteur passe alors à l’état actif haut.
En fonctionnement réel sur site, on installe une série de détecteurs le long de la voie.
L’information délivrée par l’ensemble des détecteurs nous renseigne sur la longueur de la
file de véhicules.
25
Procédure
La simulation consiste à développer le programme arduino, ensuite le fichier exécutable
est implémenté sur le circuit développé avec PROTEUS. On observe donc l’exécution sous
le logiciel PROTEUS. Une fois le programme testé fonctionne correctement, on implémente
le fichier exécutable sur la carte matérielle arduino où le fonctionnement devient
complètement autonome. On obtient ainsi un contrôleur électronique du trafic routier.
Exemple
La voie V2 reliant les deux carrefours a une faible capacité de stockage avec un grand
flux de véhicule. Elle possède la plus longue durée (V + O) d’accès au carrefour.
Toutes ces durées temporels sont programmables et peuvent donc être modifiées par
l’administrateur du réseau routier en fonction des saisons et des heures de pointe.
26
Fig 3.3 Organigramme principal
L’organigramme de déroulement d’une phase est décrit à la figure 3.4. Il consiste à activer
les feux (V R R), on temporise, ensuite le feu vert passe à l’orange ( O R R) et on temporise.
A la fin du feu orange le programme lance la phase suivante.
27
Fig 3.4 Exemple : organigramme phase1
28
Fig 3.5 Organigramme de décongestion
VI. Conclusion
Les réalisations dans ce chapitre nous ont permis d’approfondir nos connaissances dans le
développement logiciel et la pratique électronique. Les différentes étapes de test des circuits
et des programmes ont été bénéfiques pour compléter notre formation. Notre programme a
fonctionné conformément à l’organigramme principal. Ce résultat a été atteint après plusieurs
tests et essais.
29
30
Conclusion général
Dans ce mémoire nous avons développés une gestion d’un carrefour de notre ville Annaba.
Une solution a été présentée afin d’éviter une congestion du carrefour voisin. Dans ce travail
nous avons présenté quelques généralités sur le trafic urbain et les feux de circulation. Un bref
historique des feux de signalisation a été présenté ainsi que le principe de la gestion routière.
Pour parvenir à réaliser ce projet il nous a fallu étudier le fonctionnement des feux de
circulation, ainsi que des sorties de terrain pour observer le flux de voitures accédant au
carrefour. Ceci est particulièrement important afin de déterminer les priorités d’accès au
carrefour. Cela se traduit par le choix des durées de feux des différentes voies. Ces sorties
nous ont permis aussi de remarquer le problème de la congestion du carrefour voisin que
pourrait causée la file de véhicules à l’arrêt au feu rouge du carrefour A.
[2] S.FAYE, « Contrôle et gestion du trafic routier urbain par un réseau de capteurs sans fil »,
these ParisTech (France), 2014
[7]http://www.equipementsdelaroute.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/IISR_6ePARTIE_vc20130
321_cle51fc37.pdf ,« relatif à l'approbation de modifications de l'instruction
interministérielle sur la signalisation routière» ,Feux de circulation permanents. (Journal
officiel du 1er août 1991)
[8] Bendaoud khaled , » Etude et Réalisation d’un système d’éclairages public par arduino » ,
master 2020 université badji mokhtar annaba >
[12] , https://www.verisure.fr/guide-securite/systeme-d-alarme/composants-
alarme/detecteur-de-mouvement/fonctionnement-capteur-infrarouge