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Résumé Chapitre 4 SVT
Résumé Chapitre 4 SVT
Résumé Chapitre 4 SVT
Les êtres vivants présentent une unité, mais aussi une grande diversité, résumée sous le terme
de biodiversité. La biodiversité est définie comme la variabilité des organismes vivants ainsi
que des complexes écologiques, c'est-à-dire les écosystèmes, dont ils font partie.
– biotope = milieu de vie avec des conditions physicochimiques précises
– biocénose = communauté d’êtres vivants en interaction entre eux.
Ces deux éléments constituant l'écosystème, le milieu et les êtres vivants, sont en interaction
permanente. La taille des écosystèmes est très variable : de quelques centimètres à plusieurs
kilomètres.
Les campagnes d’étude de la biodiversité et les outils actuels de biologie permettent de mieux
recenser cette biodiversité. Les études de la biodiversité utilisent le concept d'espèce permettant
d'assigner à chaque être vivant un nom d'espèce.
L'espèce peut être définie comme un groupe d'êtres vivants capables de se reproduire
entre eux et engendrant une descendance fertile. Cette définition dite biologique repose
sur le critère d'interfécondité. Bien que souvent opérationnelle, elle présente cependant des
limites. Ainsi, elle ne peut s'appliquer dans le cas des organismes fossiles où une espèce
regroupe des individus qui se ressemblent ; ou dans le cas des microorganismesune où l’espèce
est un ensemble d’individus ayant les mêmes capacités à exploiter les ressources identiques.
Sur le terrain, les définitions de la notion d'espèce sont généralement opérationnelles,
permettant d'estimer le nombre d'espèces observables et de les identifier, afin d'étudier la
biodiversité.
Les différentes échelles de la biodiversité
la diversité écologique (les écosystèmes) : elle désigne toutes les relations qui se
produisent constamment entre les différents organismes qui vivent dans un écosystème
déterminé.
la diversité spécifique (les espèces) : basée sur l'incroyable variété des espèces qui
existent sur notre belle planète.
la diversité génétique (les gènes) : fait référence à la variation que présentent les gènes
des populations des êtres vivants, en d'autres termes, il s'agit de la variation de
l'information du matériel héréditaire qui se transmet entre les individus d'une même
espèce de génération en génération.
Au sein d’une même espèce, chaque individu porte les mêmes gènes dans ses molécules
d’ADN, existantes sous différentes formes : les allèles.
Les différents allèles coexistent et expliquent la diversité des individus au sein d’une espèce.
Les allèles sont issus de mutations apparues au fil des générations, qui sont transmises à la
descendance.
Phénotype : ensemble des caractéristiques d'un individu.
Génotype : ensemble des allèles de l'ensemble des gènes d'un individu.
Act 2 : vous devez convaincre des sponsors d’investir dans l’exploitation des données
recueillies, en montrant que cela permet d’accéder à une biodiversité méconnue et
pourtant de première importance
Mesdames, Messieurs,
Les résultats de l’expédition Tara Oceans a permis de révéler une biodiversité dans le premier
écosystème mondial qui va bien au-delà de ce que nous avions imaginé !
Ainsi, les organismes planctoniques, dont la taille varie entre quelques micromètres et quelques
centimètres comme vous pouvez le voir dans le document 2, sont difficiles à observer et à caractériser.
Pour mieux identifier cette biodiversité, nous avons eu recours à une approche métagénomique. Les
résultats de la figure 3 montrent que parmi tous les gènes que nous avons détectés, la grande majorité
est nouvelle, ce qui a permis d’identifier de nouveaux animaux, du zooplancton et du phytoplancton.
Comme les paramètres du milieu ont été relevés en même temps que les échantillons biologiques, ces
données devraient permettre de voir comme l’océan pourrait changer.
Ces approches métagénomiques ont cependant un coût, que ce soit pour l’achat et l’entretien des
appareils ou pour la rémunération des scientifiques qui travaillent sur le projet.
L’expédition Tara Oceans étudie aussi des écosystèmes au sein des océans comme les récifs coralliens.
Elle a permis, grâce à des répétitions de tests génétiques, d’identifier de nouvelles espèces de corail,
dont Echinophyllia tarae (document 5), et de suivre les modifications de cette espèce dans le temps.
Les récifs coralliens sont de vrais réservoirs de la biodiversité puisqu’il est estimé que 30 % de la
biodiversité marine existe dans ces récifs, alors que ces derniers ne représentent que 0,2 % de la surface
des océans (document 7). Ces récifs réduisent l’érosion des îles par les océans ainsi que les inondations
et permettent le stockage d’une partie du CO2 émis dans l’atmosphère sous forme de matière organique.
Couplés aux revenus générés par la pêche dans ces régions riches en poissons et au tourisme associé,
ce sont des dizaines de millions d’euros qui sont soit injectés dans l’économie locale, soit économisés.
Comprendre la biodiversité des océans est un enjeu majeur d’un point de vue économique et écologique,
c’est pour cela que les recherches doivent se poursuivre et que nous vous demandons de bien vouloir
nous sponsoriser dans ce but.
Vous remerciant par avance de l’attention que vous avez portée à ce message et dans l’attente de vos
retours.
Cordialement.