Labels Defficacité énergétiqueHQE
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Labels Defficacité énergétiqueHQE
Labels
d’efficacité
énergétique
HQE, BBC-Effinergie , Maison Passive, RT 2005/2 012, Qualitel
Pasc ale Maes
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d’efficacité
énergétique
HQE, BBC-EffinErgiE , Maison PassivE, rT 2005/2012, QualiTEl
Chez le même éditeur
Labels
d’efficacité
énergétique
HQE, BBC-EffinErgiE, Maison PassivE, rT 2005/2012, QualiTEl
Éditions Eyrolles
61, bd Saint-Germain
75240 Paris Cedex 05
www.editions-eyrolles.com
Avant-propos 3
1. Les enjeux 5
V
3. Les labels Passivhaus, Minergie
et Effinergie 31
VI
4. Certifications logements 63
VII
NF Bâtiments tertiaires en exploitation,
démarche HQE® ............................................................ 91
Les certifications Certivéa pour les acteurs
de la construction ......................................................... 92
NF Études thermiques® ................................................ 93
MPRO® Architecte ........................................................ 94
Qualiprom® .................................................................... 95
Qualimo® ........................................................................ 96
Qualirésidence(s)® ........................................................ 98
CSTB Compétence expert construction® ................... 99
VIII
Nous n’héritons pas de la terre de nos parents,
nous l’empruntons à nos enfants.
Antoine de Saint-Exupéry
Avant-propos
De fait, depuis les années 1980, des labels, des normes, des cer-
tifications, des démarches, des référentiels foisonnent au niveau
national, européen et mondial.
4
CHAPITRE
LES ENJEUX
1
La qualité environnementale des bâtiments
LES ENJEUX
créé, et de l’environnement extérieur, dans lequel ils vont
s’intégrer, permet de s’inscrire activement dans une démarche
de développement durable.
Ainsi, un bâtiment « durable » tend à préserver la santé des
occupants et à optimiser la qualité des ambiances et du confort
(hygrothermique, visuel et acoustique). Vis-à-vis de l’extérieur,
un tel bâtiment est conçu pour maîtriser les impacts sur l’envi-
ronnement afin de préserver le paysage, les écosystèmes, les
ressources en eau, en énergie et en matières premières, le site
lui-même et les riverains.
Un bâtiment durable doit être pensé « du berceau à la tombe ».
Par exemple, les matériaux doivent bien entendu être choisis en
fonction de leurs qualités intrinsèques, mais aussi de l’énergie
grise consommée pour l’extraction des ressources, pour leur
fabrication et pour leur transport. Privilégier les filières locales
est un des critères du développement durable car les aspects
environnementaux, économiques et sociaux propres à une
région sont ainsi mieux pris en compte.
7
Labels d’efficacité énergétique
8
La qualité énergétique des bâtiments
LES ENJEUX
Répartition de la consommation d’énergie
par secteur d’activité
5%
Autres usages
31 %
Transport
43 %
Bâtiment
iment
21 %
Industrie
26 % 28 %
Autres Transport
25 % 26 %
Bâtiment
âtiment Industrie
9
Labels d’efficacité énergétique
10
Le Grenelle de l’environnement
Le Grenelle de l’environnement
1
L’objectif affiché du Grenelle de l’environnement est vaste :
LES ENJEUX
créer les conditions favorables à l’émergence d’une nouvelle
donne française en faveur de l’écologie, du développement et
de l’aménagement dans une perspective durable.
Les propositions ont été élaborées au sein de six groupes de tra-
vail ayant chacun des objectifs précis.
1 – Lutter contre les changements climatiques et maîtriser la
demande énergétique.
2 – Préserver la biodiversité et les ressources naturelles.
3 – Instaurer un environnement respectueux de la santé.
4 – Adopter des modes de production et de consommation
durables.
5 – Construire une démocratie écologique.
6 – Promouvoir des modes de développement écologiques
favorables à l’emploi et à la compétitivité.
Le groupe de travail n˚ 1, « Lutter contre les changements cli-
matiques et maîtriser la demande énergétique », s’est organisé
en quatre tables rondes :
moderniser le bâtiment et la ville ;
efficacité énergie et carbone ;
urbanisme et gouvernance territoriale ;
mobilité et transports.
Suite aux propositions émanant de ce groupe de travail axé sur
l’environnement et la maîtrise de l’énergie appliqués au bâti-
ment, le Grenelle de l’environnement a instauré un programme
de rupture dans le neuf : le niveau Bâtiment basse consomma-
tion (BBC), qui correspond à des bâtiments consommant moins
de 50 kWh/m2.an, doit s’appliquer à toutes les constructions
neuves à compter de la fin 2012, et, par anticipation, à toutes
les constructions de bâtiments publics et tertiaires à partir de fin
11
Labels d’efficacité énergétique
12
L’enjeu des certifications et labels
LES ENJEUX
environnementale et énergétique. Ils fixent leurs cibles et les
niveaux de performance qu’ils ambitionnent, puis s’appuient
sur le référentiel concerné. Les maîtres d’ouvrage et promo-
teurs ont la possibilité d’être accompagnés par les certificateurs
et les labelisateurs dans leur dynamique de progrès.
La démarche de certification et de labelisation permet égale-
ment de faire valider, par un organisme accrédité ou une asso-
ciation habilitée, les performances obtenues. Cela évite les
auto-proclamations et permet de répondre aux demandes des
clients en donnant des preuves concrètes ; ceux-ci peuvent
prendre connaissance précisément des points qui ont été éva-
lués. Une certification ou un label attribué par un organisme
extérieur est une garantie d’indépendance à la fois indispensa-
ble et légale : le Code de la consommation exige une séparation
entre l’organisme certificateur et l’entreprise ou le produit cer-
tifié.
Dans le cadre de la crise économique actuelle, les candidats à
l’acquisition ou à la location, que ce soit en résidentiel ou en
tertiaire, sont en quête de bâtiments de qualité et énergétique-
ment sobres. Ils recherchent à la fois des valeurs sûres et des
économies de charges, quitte à investir davantage. Sensibilisés
à la protection de la planète, ils se tournent également plus lar-
gement vers l’éco-construction et l’éco-rénovation.
Les maîtres d’ouvrage et promoteurs doivent se donner les
moyens de répondre à ces attentes et de garantir à leurs clients
la qualité environnementale et énergétique de leurs offres, en
les faisant contrôler par un organisme ou une association quali-
fié et indépendant, qui en général possède un réseau national de
vérificateurs. La filière bâtiment est par conséquent particuliè-
rement concernée par cette évolution à la fois éthique, régle-
mentaire et économique.
13
Labels d’efficacité énergétique
ÉCOGESTION
CIBLE 7 Entretien-maintenance
CONFORT
14
L’enjeu des certifications et labels
SANTE
LES ENJEUX
CIBLE 13 Qualité de l’air
15
CHAPITRE
19
Labels d’efficacité énergétique
H1 130
H3 80
Chauffage H1 250
électrique (y compris
H2 190
les pompes
à chaleur) H3 130
20
Les exigences de la RT 2005
Choix de conception
Cette réglementation étant basée sur un renforcement de la per-
formance énergétique globale du bâtiment, la maîtrise
d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre gardent la liberté de choisir
les solutions les mieux adaptées pour atteindre la performance
globale exigée. Elles ont la possibilité d’opter entre plusieurs
éléments intervenant sur les performances thermiques. De plus,
le travail sur la conception est mieux pris en compte dans les
méthodes de calcul de la RT 2005. Ainsi, un concepteur qui
21
Labels d’efficacité énergétique
22
Le label HPE et ses déclinaisons
23
Labels d’efficacité énergétique
24
Le label HPE et ses déclinaisons
25
Labels d’efficacité énergétique
26
Les labels HPE associés à la RT Existant
27
Labels d’efficacité énergétique
La RT 2012 à l’étude
28
La RT 2012 à l’étude
29
Labels d’efficacité énergétique
30
CHAPITRE
ET EFFINERGIE
LES LABELS PASSIVHAUS, MINERGIE
culièrement économes en énergie. Par leur démarche, ces maî-
tres d’ouvrage participent activement à la réduction des gaz à
effet de serre et, par conséquent, à la lutte contre le dérègle-
ment climatique, ainsi qu’à la baisse des charges des ménages
et gestionnaires.
Pour obtenir l’un de ces labels, la maîtrise d’ouvrage et la maî-
trise d’œuvre doivent respecter les exigences du référentiel
concerné puis faire certifier le niveau d’exigence atteint par un
organisme accrédité.
Ces exigences sont exprimées en termes d’objectifs à atteindre
et de seuils limites à ne pas dépasser, et non pas en termes de
moyens. Elles n’imposent ni les choix constructifs, ni les maté-
riaux, ni les techniques, ni les énergies, afin de laisser toute
liberté de conception et d’innovation à la maîtrise d’œuvre
(architecte et ingénierie). Cependant, comme le montrent les
exemples de réalisations, les matériaux et techniques appliqués
se rejoignent, quel que soit le label sollicité.
Quelques dates
33
Labels d’efficacité énergétique
34
Le label suisse Minergie
ET EFFINERGIE
LES LABELS PASSIVHAUS, MINERGIE
tout type de bâtiment : individuel, collectif, tertiaire, commer-
cial, industriel ; hôpital école, hôtel-restaurant, entrepôt…
Un bâtiment Minergie est caractérisé par trois principes de
base :
une enveloppe à isolation thermique renforcée et étanche à
l’air ;
une aération automatisée et économe en énergie ;
une production de chaleur à haut rendement et associée à
l’utilisation d’énergies renouvelables (bois, solaire).
Sa conception doit conduire à une réduction de la consomma-
tion d’énergie d’au moins un facteur deux par rapport aux exi-
gences suisses légales actuelles.
Le label Minergie présente l’originalité, par rapport aux labels
Passivhaus et Effinergie, d’offrir le choix entre quatre niveaux
de performance :
Minergie standard ;
Minergie P : passif (2003) ;
Minergie Eco : écologique (2006) ;
Minergie P-Eco : passif et écologique.
Pour chaque catégorie de label Minergie, il existe :
des critères d’exigences ;
des critères d’exclusion ;
des critères d’évaluation ;
une méthode d’évaluation.
L’association Minergie est soutenue par l’ensemble des cantons
suisses et par la Confédération. La plus-value des bâtiments
labellisés, estimée entre 10 et 12 %, est reconnue par la plupart
des établissements bancaires suisses, qui acceptent alors un
prêt plus conséquent ou un taux d’intérêt négocié. Les bâti-
ments Minergie bénéficient aussi d’aides financières et d’un
35
Labels d’efficacité énergétique
Garanties assurées
La certification Minergie est une démarche de qualité globale
qui garantit :
une consommation en résidentiel inférieure, depuis 2009, à
38 kWh/m2.an d’énergie primaire en neuf et à 60 kWh/m2.an
en rénovation. Les consommations prises en compte sont
36
Le label suisse Minergie
ET EFFINERGIE
LES LABELS PASSIVHAUS, MINERGIE
dre, limité au maximum à 10 % ;
la pose d’une plaque Minergie numérotée attestant la certifi-
cation et, par conséquent, la valeur ajoutée du bâtiment (en
cas de revente) ;
en option, un suivi des consommations pendant trois ans
pour valider que la réalisation maintient ses performances et
un accompagnement aux comportements d’utilisation.
En revanche, contrairement aux labels Passivhaus et Effinergie,
l’obtention du label Minergie standard ne requiert pas une véri-
fication de la perméabilité à l’air. Les installations de chauf-
fage, d’aération et de production de l’eau chaude doivent être
conçues en tant qu’équipements complémentaires. Et elles doi-
vent, bien entendu, posséder de hauts rendements : ventilation
double flux avec récupération d’énergie, chaudière à condensa-
tion pour récupérer la chaleur latente des gaz de combustion,
production d’eau chaude solaire…
Énergie finale, énergie primaire
L’énergie finale est celle qui est consommée par l’utilisa-
teur et affichée aux compteurs. L’énergie primaire prend
en compte les pertes de production et d’acheminement
jusqu’au bâtiment.
Aération automatisée
Caractérisés par une forte isolation et une enveloppe étanche à
l’air, quasiment tous les types de bâtiments Minergie nécessi-
tent un renouvellement d’air contrôlé et automatisé, afin de
garantir un air intérieur de qualité et préserver le bâti. Seuls les
bâtiments industriels et les dépôts peuvent éventuellement y
37
Labels d’efficacité énergétique
38
Le label suisse Minergie
ET EFFINERGIE
LES LABELS PASSIVHAUS, MINERGIE
fage doit être inférieur à 10 W/m2. Le label Minergie P requiert
un test d’étanchéité à l’air.
CRITÈRES MINERGIE STANDARD MINERGIE P
Isolation thermique 15 à 20 cm 20 à 35 cm
39
Labels d’efficacité énergétique
Critères d’exclusion
Les critères d’exclusion sont en général relatifs aux matériaux
qui ne sont pas compatibles avec une construction saine et éco-
logique.
En matière de santé, dans les espaces principaux de vie
(bureaux, salles de classe, pièces d’habitation…), sont exclus
les biocides et les produits de traitement du bois, les produits
contenant des solvants, les matériaux dérivés du bois émettant
du formaldéhyde…
40
Le label suisse Minergie
ET EFFINERGIE
LES LABELS PASSIVHAUS, MINERGIE
bles vitrages de protection phonique avec remplissage au gaz
SF6, les mousses de montage et de remplissage…
41
Labels d’efficacité énergétique
42
Le label allemand Passivhaus
Méthode d’évaluation
Les procédures d’évaluation se basent sur l’auto-déclaration et 3
se font en deux étapes : phases d’avant-projet et de projet ;
ET EFFINERGIE
LES LABELS PASSIVHAUS, MINERGIE
appel d’offres et réalisation. La procédure globale est applica-
ble à toutes des catégories de bâtiments. Il existe une procédure
de justification simplifiée pour les bâtiments d’habitation d’une
surface inférieure à 500 m2.
Une liste de questions informatisée est utilisée pour l’évalua-
tion. Des points sont attribués automatiquement aux questions
ayant reçu la réponse « oui ». À chaque critère correspond un
total de points. L’importance d’une question pour un objet
déterminé est intégrée dans l’outil informatique, ce qui déter-
mine le nombre maximal de points possibles. Le degré de con-
formité d’un critère est le rapport entre le nombre de points
obtenus et le nombre maximal de points. On peut répondre par
« oui » à une question dès que cette réponse est pertinente à
80 %.
Coût de la certification
Minergie – Prioriterre avec suivi sur trois ans :
2 500 € HT.
Minergie classique sans suivi : 1 250 € HT.
Surcoût de l’option Minergie P avec suivi sur trois ans :
1 000 € HT.
Surcoût de l’option Minergie P sans suivi : 1 000 € HT.
Conditions de règlement
40 % lors du dépôt du dossier.
40 % lors de l’attribution du certificat provisoire.
20 % lors de l’attribution du certificat définitif.
43
Labels d’efficacité énergétique
44
Le label allemand Passivhaus
Une maison passive est avant tout une construction très bien
isolée, très étanche à l’air, dotée d’une ventilation double flux à 3
haute récupération de chaleur, qui renouvelle l’air intérieur en
ET EFFINERGIE
LES LABELS PASSIVHAUS, MINERGIE
permanence, et qui est construite avec soin. L’objectif principal
est de consommer le moins possible, non de se donner bonne
conscience en compensant les consommations d’énergie par
une production photovoltaïque d’électricité (revendue au
réseau).
Toute construction existante peut, elle aussi, être transformée
en bâtiment passif ou, au moins, s’en rapprocher. Une rénova-
tion à base de composants passifs permettra, au pire, de diviser
sa facture de chauffage par quatre, au mieux, d’atteindre le
standard passif. La rénovation passive peut s’appliquer à tout
type de bâtiment, quelles que soient son année de construction
et son architecture. Les économies sont particulièrement nota-
bles dans le cas d’immeubles des années 1970, actuellement les
plus gourmands en énergie du parc immobilier car mal isolés.
Les moyens mis en œuvre peuvent se traduire par une isolation
par l’extérieur pour supprimer les ponts thermiques, la pose de
fenêtres à triple vitrage, l’installation d’une ventilation double
flux avec une récupération de chaleur, etc.
Exigences et critères
Le cahier des charges du label Maison Passive repose sur trois
exigences énergétiques précises (et non négociables).
45
Labels d’efficacité énergétique
Étanchéité de l’enveloppe
Le débit de fuite maximal de 0,6 v/h pour une différence de
pression de 50 Pa entre l’intérieur et l’extérieur. Une étanchéité
à l’air renforcée limite les déperditions parasites d’air chaud,
qui dans une maison passive doivent être inférieures à 0,6 fois
le volume de l’enveloppe par heure. Le label n’est délivré
qu’après un contrôle de cette valeur au moyen d’un système
Blower Door® ou test de la porte.
Test de la porte
Pour quantifier la perméabilité à l’air d’un bâtiment, une
surpression est créée afin de produire une différence de
pression, entre l’intérieur et l’extérieur, de 50 Pa, équi-
valant à un vent modéré à fort sur les quatre faces du
bâtiment. La « dépressurisation » se fait progressive-
ment par paliers de 10 Pa et les débits de fuite sont
mesurés à hauteur de chaque palier. Les entrées et sor-
ties d’air du logement sont obstruées, les siphons d’éva-
cuation sont remplis d’eau. Les portes intérieures
doivent en revanche rester ouvertes. Le logement est
alors mis en dépression à l’aide d’un ventilateur intégré
à une porte d’entrée temporaire (système Blower
Door®).
46
Le label allemand Passivhaus
ET EFFINERGIE
LES LABELS PASSIVHAUS, MINERGIE
Eau chaude sanitaire (ECS) : besoin en ECS, pertes de
stockage et de distribution, auxiliaires pour la distribu-
tion, mise à disposition (réseau solaire inclus).
Méthode de validation
47
Labels d’efficacité énergétique
Solarisation
Dans la mesure du possible, le plus grand pourcentage de sur-
face de baies vitrées doit être orienté au sud afin d’optimiser la
récupération des apports passifs du soleil, en hiver, et de
réduire ainsi les besoins en chauffage. Par conséquent, le séjour
doté d’une grande porte-fenêtre sera orienté en général en
façade sud. En hiver, le soleil, bas sur l’horizon, peut aisément
pénétrer dans le logement ; en été, il est presque à la verticale et
il est alors facile de lui faire obstacle, par exemple au moyen
d’une casquette maçonnée ou d’un balcon. À la mi-saison, il
faut associer protections solaires fixes et mobiles. Néanmoins,
il est tout à fait possible d’obtenir une maison passive même si
elle n’est pas orientée au sud, en optimisant d’autres paramè-
tres (types d’isolants, vitrages…).
Isolation renforcée
Pour renforcer l’isolation de l’enveloppe, il est recommandé
d’employer des matériaux d’isolation dont le coefficient Uw
est inférieur à 0,10 W/m2.K. De même, les ouvrants (fenêtres et
portes) doivent posséder un U au plus égal à 0,8 W/m2.K avec
un facteur solaire de 50 % pour les fenêtres.
48
Le label allemand Passivhaus
ET EFFINERGIE
LES LABELS PASSIVHAUS, MINERGIE
chauffage. L’installation d’un système de ventilation double
flux avec récupérateur de chaleur est, par conséquent, quasi
systématique. La récupération de chaleur sur l’air extrait doit
atteindre 70 à 90 %. L’air neuf devient alors le vecteur de
chauffage. Le niveau sonore du système ne peut excéder
25 décibels. La ventilation doit permettre une circulation d’air
uniforme dans toutes les pièces et respecter les règles
d’hygiène de renouvellement d’air.
Classe A
Le niveau d’efficacité énergétique des appareils électroména-
gers atteint en général la classe A.
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Labels d’efficacité énergétique
50
Le label français BBC-Effinergie
ET EFFINERGIE
LES LABELS PASSIVHAUS, MINERGIE
organisés toute l’année, dans toute la France
51
Labels d’efficacité énergétique
52
Le label français BBC-Effinergie
ET EFFINERGIE
LES LABELS PASSIVHAUS, MINERGIE
d’occupation des sols), crédit d’impôt, Éco-PTZ (prêt à taux
zéro)…
Les principales missions de l’association Effinergie
53
Labels d’efficacité énergétique
54
Le label français BBC-Effinergie
ET EFFINERGIE
LES LABELS PASSIVHAUS, MINERGIE
Les tests à la perméabilité à l’air doivent être réalisés par un
organisme autorisé par Effinergie. Pour le moment, une mesure
de perméabilité à l’air n’est obligatoire que pour les logements
BBC-Effinergie mais ils sont recommandés pour les autres
types de bâtiment.
55
Labels d’efficacité énergétique
Conception bioclimatique
Pour que le bâtiment soit basse consommation, il faut traiter
prioritairement de façon passive la plupart des exigences de
confort et de réduction des besoins énergétiques. Cela se traduit
par une approche synthétique du plan masse et de la conception
bioclimatique du bâti, le choix de l’orientation joue un grand
rôle. Le traitement passif des exigences de réduction des
besoins énergétiques concerne l’optimisation des apports solaires
56
Le label français BBC-Effinergie
ET EFFINERGIE
LES LABELS PASSIVHAUS, MINERGIE
contradictoires, qu’induisent ces différentes exigences de con-
fort et d’économie d’énergie. Le meilleur compromis entre ces
exigences devra être recherché d’abord par l’implantation des
bâtiments puis par la disposition et l’orientation des locaux sur
les façades, selon leur emploi.
Exemples de solutions
57
Labels d’efficacité énergétique
58
Le label français BBC-Effinergie
ET EFFINERGIE
LES LABELS PASSIVHAUS, MINERGIE
condensation et 40 % des maisons individuelles ont recours à
un poêle ou une chaudière bois. Dans l’ensemble, 90 % des
projets font appel à une énergie renouvelable : solaire thermi-
que pour l’eau chaude sanitaire (90 % des projets résidentiels)
et photovoltaïque (55 % des projets tertiaires).
Des recours
59
MARQUE DE
60
CERTIFICATEUR TYPE DE CONSTRUCTION CHAMP DE CERTIFICATION POUR EN SAVOIR PLUS
CERTIFICATION
ET EFFINERGIE
LES LABELS PASSIVHAUS, MINERGIE
Certivea ;
Qualitel et Habitat & Environnement, certifiés par Cerqual ;
NF Maison individuelle, démarche HQE®, certifiée par
Cequami ;
Performance, certifiée par Promotelec.
Aides financières
L’obtention du label BBC-Effinergie ouvre droit à des aides à
l’investissement ou à des avantages : réduction de la taxe fon-
cière, extension du coefficient d’occupation des sols, crédit
d’impôt, bonus pour le prêt à taux zéro.
Réduction de la taxe foncière
Depuis le 1er janvier 2009, les collectivités locales et les éta-
blissements publics de coopération intercommunale peuvent
instituer, sur délibération, une exonération de 50 ou 100 % sur
cinq ans de la taxe foncière pour les constructions respectant le
niveau BBC.
Extension du COS
Le conseil municipal ou l’établissement public de coopération
intercommunale peut instituer, sur délibération, une autorisa-
tion de dépassement du COS de 20 %. Un plan local d’urba-
nisme (PLU) doit auparavant avoir déterminé le COS.
Crédit d’impôt
Depuis le 1er janvier 2009, les acquéreurs d’une résidence prin-
cipale neuve, titulaire du label BBC-Effinergie, bénéficient
d’un crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunts de 40 % pen-
dant sept ans, au lieu de 40 % la première année et de 20 % sur
61
Labels d’efficacité énergétique
62
CHAPITRE
CERTIFICATIONS
4
LOGEMENTS
Les organismes certificateurs
CERTIFICATIONS LOGEMENTS
qui conduisent à mettre en place des indicateurs et des référen-
ces voulus fiables et objectifs, dont l’application est certifiée
par des organismes indépendants. La certification d’une opéra-
tion de logements est une démarche volontaire, engagée par un
maître d’ouvrage (bailleur social ou promoteur) qui choisit de
faire contrôler et valider la qualité de ses programmes immobi-
liers.
Depuis quelques années, les certifications relatives à la qualité
des logements se sont multipliées et diversifiées pour répondre
aux différentes attentes, celles des futurs propriétaires et loca-
taires, d’une part, et, d’autre part, celles des maîtres d’ouvrage
et des promoteurs. Ces certifications appliquées aux logements
neufs et existants sont en général multicritères, et offrent une
possibilité de prendre des options mettant en valeur l’effort
porté sur la qualité environnementale et/ou l’efficacité énergéti-
que de l’opération.
65
Labels d’efficacité énergétique
66
La certification Qualitel : logement neuf
CERTIFICATIONS LOGEMENTS
les consommations d’électricité collective : parties commu-
nes, ascenseurs, système de ventilation, etc. ;
la propreté : nettoyage des parties communes, entretien des
abords, gestion des ordures ménagères ;
la maintenance des équipements : robinetterie, ascenseurs,
système de ventilation, etc.
Le critère « accessibilité et habitabilité des logements » est
optionnel et correspond à une évaluation des dispositions archi-
tecturales et constructives facilitant l’usage des logements de
l’opération aux personnes handicapées ou âgées.
En réponse à la nécessité actuelle de maîtrise de l’énergie, la
priorité des maîtres d’ouvrages est devenue la baisse de la con-
sommation d’énergie. En 2008, les opérations intégrant une
option énergétique ont représenté 80 % des demandes de certi-
fication. Ainsi, le nombre des opérations se limitant au niveau
réglementaire diminue chaque année, le niveau THPE (Très
haute performance énergétique) augmentant dans une propor-
tion équivalente.
Les trois étapes du processus de certification
En phase d’études et de conception, l’organisme certifi-
cateur Cerqual, filiale de Qualitel, analyse les documents
techniques – plans, descriptifs, notes de calcul… – au
regard du référentiel de la certification et en fonction
des caractéristiques propres au projet.
Le maître d’ouvrage s’engage sur la conformité des loge-
ments aux plans et aux descriptifs et Cerqual lui délivre un
certificat numéroté, propre à l’opération concernée.
Au-delà des vérifications réalisées par le bureau de con-
trôle, Cerqual assure lui-même des contrôles par son-
dage sur les logements certifiés, en fin de chantier ou
au moment de la pré-réception, et réalise, notamment,
des mesures acoustiques. Au moins une opération sur
quatre est ainsi vérifiée.
67
Labels d’efficacité énergétique
68
La certification Habitat & Environnement : logement neuf
CERTIFICATIONS LOGEMENTS
trise des consommations ;
le confort et la santé : acoustique intérieure et extérieure,
confort thermique d’hiver et d’été, aération et ventilation des
logements, adaptation des locaux au tri sélectif des déchets
ménagers ;
les gestes verts : remise aux occupants et au gestionnaire
d’un guide décrivant les caractéristiques de l’opération et
des logements, indiquant les bonnes pratiques afin de main-
tenir leurs performances environnementales.
69
Labels d’efficacité énergétique
70
La certifications
La certification
Patrimoine
Patrimoine
habitathabitat
et Patrimoine
et Patrimoine
habitathabitat
& environnement
& environnement
: loge-
CERTIFICATIONS LOGEMENTS
du Bilan patrimoine habitat est assorti d’une fiche de synthèse
d’une page donnant une appréciation de l’état général du bâti-
ment.
71
Labels d’efficacité énergétique
72
La certifications
La certification
Patrimoine
Patrimoine
habitathabitat
et Patrimoine
et Patrimoine
habitathabitat
& environnement
& environnement
: loge-
Performance énergétique
Le Grenelle de l’environnement a adopté l’idée d’un chantier
4
sans précédent de rénovation thermique des bâtiments exis-
CERTIFICATIONS LOGEMENTS
tants. L’objectif est de réduire globalement leur consommation
d’énergie de 38 % d’ici à 2020. La performance énergétique
des logements rénovés est, par conséquent, devenue une prio-
rité. Pour y répondre, le référentiel des certifications Patri-
moine habitat et Patrimoine habitat & environnement a intégré
dans ses exigences celles de la réglementation thermique appli-
quée à l’existant, dite « globale », car elle définit un objectif de
performance globale pour le bâtiment rénové. Depuis 2008, la
réglementation globale s’applique obligatoirement aux rénova-
tions de bâtiments achevés après 1948, si leur superficie est
supérieure à 1 000 m2 et/ou si le montant des travaux de réno-
vation thermique est supérieur à 25 % du coût de la construc-
tion. Ces rénovations lourdes doivent aussi faire l’objet d’une
étude de faisabilité des approvisionnements en énergie préala-
blement au dépôt de la demande de permis de construire.
73
Labels d’efficacité énergétique
74
La certifications
La certification
Patrimoine
Patrimoine
habitathabitat
et Patrimoine
et Patrimoine
habitathabitat
& environnement
& environnement
: loge-
CERTIFICATIONS LOGEMENTS
déclaration d’activité mensuelle à Cerqual.
Il peut ensuite appliquer la certification sur les opérations de
son choix.
75
Labels d’efficacité énergétique
76
La certifications
La certification
Patrimoine
Patrimoine
habitathabitat
et Patrimoine
et Patrimoine
habitathabitat
& environnement
& environnement
: loge-
CERTIFICATIONS LOGEMENTS
Cequami, et ce pendant toute la durée de validité de son certifi-
cat – trois ans renouvelables. Il doit apporter la preuve du res-
pect de ses engagements. On compte plus de 140 constructeurs
NF répartis sur l’ensemble du territoire, ce qui représente près
de 12 % du marché des maisons en contrat de construction, et
près de 15 000 maisons certifiées par an dont 2 600 chantiers
contrôlés.
Les exigences et les vérifications portent sur :
l’organisation et les compétences du constructeur :
– structure, organisation de l’entreprise,
– maîtrise du système qualité,
– autocontrôles : contrat, qualité technique, relation client,
SAV,
– sélection et évaluation des entreprises sous-traitantes,
– dispositif de mesure de la satisfaction ;
le respect du contrat de construction, la qualité de concep-
tion et de réalisation de la maison dont :
– l’adaptation au sol,
– le respect de la réglementation technique et des règles de
l’art,
– l’étude thermique systématique,
– le rapport de fond de fouille,
– le dimensionnement des installations,
– le choix de matériaux et d’équipements certifiés ou sous
avis technique,
– la limitation et maîtrise des travaux réservés ;
les services apportés au particulier avant, pendant et après
les travaux :
– la clarté et la transparence d’informations lors de la phase
de commercialisation,
– l’organisation d’une réunion de reconnaissance du terrain,
77
Labels d’efficacité énergétique
78
La certifications
La certification
Patrimoine
Patrimoine
habitathabitat
et Patrimoine
et Patrimoine
habitathabitat
& environnement
& environnement
: loge-
CERTIFICATIONS LOGEMENTS
Certification NF Maison rénovée
79
Labels d’efficacité énergétique
Label Performance
Organisme certificateur, Promotelec délivre le label Perfor-
mance, qui cible essentiellement la performance énergétique
des logements neufs (appartements ou maisons individuelles)
pouvant justifier par une étude thermique de leur conformité à
l’un des cinq niveaux du label HPE : HPE, THPE, HPE EnR,
THPE EnR, BBC-Effinergie (voir chapitre 2, Les labels asso-
ciés à la RT 2005). Pour les opérations comportant plusieurs
logements et faisant l’objet d’un permis de construire collectif
ou groupé, l’attribution du label Performance concerne
80
Les labels Promotelec : Performance, Rénovation énergétique
CERTIFICATIONS LOGEMENTS
Cahiers des prescriptions techniques du label. Les vérifications
portent sur le respect de ces dispositions et sur la performance
énergétique des logements obtenue.
Promotelec assure la promotion de la qualité et de la sécurité
des installations électriques. Cependant, le label Performance
peut être attribué à des logements chauffés aussi bien à l’élec-
tricité qu’au gaz naturel, au GPL, avec une pompe à chaleur, au
chauffage solaire ou à bois.
81
Labels d’efficacité énergétique
CONSOMMATION
NIVEAU LABEL ÉMISSIONS DE CO2
(KWHEP/M2.AN)
82
CHAPITRE
CERTIFICATIONS
5
ET BÂTIMENTS
TERTIAIRES
À côté des qualités fonctionnelles et sécurisantes qu’ils en
attendent, les acheteurs et loueurs de locaux tertiaires – de 5
bureaux blancs (locaux construits sans futur acquéreur prévu,
85
Labels d’efficacité énergétique
L’organisme certificateur
86
NF
NF Bâtiments
Bâtiments tertiaires
tertiaires démarche HQE® et/ou BBC-Effinergie
démarche HQE®
87
Labels d’efficacité énergétique
Une variante spécifique sera proposée fin 2009 pour les opéra-
tions en rénovation, afin de répondre aux évolutions législatives
et réglementaires issues du Grenelle de l’environnement.
88
NF
NF Bâtiments
Bâtiments tertiaires
tertiaires démarche HQE® et/ou BBC-Effinergie
démarche HQE®
Source : Certivéa
89
Labels d’efficacité énergétique
90
NF
NF Bâtiments
Bâtiments tertiaires
tertiaires en
en exploitation,
exploitation, démarche HQE®
démarche HQE®
91
Labels d’efficacité énergétique
92
NF
NF Études thermiques®
Études thermiques®
NF Études thermiques®
93
Labels d’efficacité énergétique
MPRO® Architecte
94
Qualiprom®
Qualiprom®
Qualiprom®
95
Labels d’efficacité énergétique
Qualimo®
96
Qualiprom
Qualimo®®
97
Labels d’efficacité énergétique
Qualirésidence(s)®
98
CSTB
CSTB Compétence
Compétence expert construction®
expert construction®
99
CHAPITRE
DIAGNOSTIC
6
DE PERFORMANCE
ÉNERGÉTIQUE
Une obligation réglementaire
ÉNERGÉTIQUE
DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE
logement ou d’un bâtiment auprès de futurs occupants. Et si
cette performance n’est pas à niveau, le DPE incite les proprié-
taires et gestionnaires à réaliser des travaux d’efficacité énergé-
tique, qui occasionnent par conséquent des réductions de
charges, le diagnostiqueur ayant un rôle de conseiller.
103
Labels d’efficacité énergétique
331 à 450 F
> 450 G
Logement énergivore
Étiquette « Énergie »
104
Des aides pour les particuliers
ÉNERGÉTIQUE
DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE
6 à 10 B
11 à 20 C
21 à 35 D
36 à 55 E
56 à 80 F
> 80 G XX
kgéq CO2/m2.an
Forte émission de GES
Étiquette « Climat »
L’Éco-PTZ
La loi de finances 2009 a adopté un engagement du Grenelle de
l’environnement, l’éco-prêt à taux zéro, pour inciter à la réno-
vation énergétique des logements. L’éco-PTZ concerne les
logements achevés avant le 1er janvier 1990 et habités en rési-
105
Labels d’efficacité énergétique
Le crédit d’impôt
La loi de finance 2009 a modifié et prolongé, jusqu’au
31 décembre 2012, le crédit d’impôt en faveur du développe-
ment durable et des économies d’énergie.
Les changements à la baisse : les chaudières basse tempéra-
ture et les pompes à chaleur (PAC) air-air ne sont plus éligibles
au crédit d’impôt ; le taux applicable aux appareils de chauf-
fage au bois et aux PAC passe de 50 à 40 % pour les dépenses
payées en 2009, puis à 25 % pour celles payées à compter de
2010 (sauf logements achevés avant 1977 et travaux réalisés
dans les deux années suivant l’acquisition).
Les changements à la hausse : crédit d’impôt étendu aux frais
de main-d’œuvre pour les travaux d’isolation thermique des
parois opaques ; crédit d’impôt de 50 % pour un DPE non
obligatoire ; crédit d’impôt étendu aux propriétaires-bailleurs
106
Économies partagées
ÉNERGÉTIQUE
DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE
Économies partagées
107
Labels d’efficacité énergétique
Calcul du DPE
108
Des diagnostiqueurs aux compétences reconnues
Des diagnostiqueurs
aux compétences reconnues 6
ÉNERGÉTIQUE
DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE
Le DPE doit être effectué par un diagnostiqueur immobilier
qualifié ou par un bureau d’études thermiques. Les DPE de
logements concernent plusieurs milliers de diagnostiqueurs
immobiliers en France, le nombre de transactions étant de plus
de deux millions par an et la validité du DPE de 10 ans.
Depuis le 1er novembre 2007, tout diagnostiqueur immobilier doit
être certifié par un organisme accrédité et avoir souscrit une assu-
rance (JO du 7 septembre 2006). Ses compétences thermiques
nécessaires pour effectuer des DPE doivent par conséquent être
validées, et un document attestant que le diagnostiqueur est en
règle au regard de ces obligations doit être remis au client. Les
prescripteurs de DPE doivent donc veiller à ce que le diagnos-
tiqueur ait bien été formé et possède cette attestation. Les particu-
liers peuvent se renseigner auprès des Espaces-info énergie de
l’Ademe (tél. : 0 810 060 050), habilités à renseigner le public sur
les modalités de réalisation et le contenu du DPE.
Le coût des diagnostics incombe en cas de vente au vendeur, en
cas de construction au maître d’ouvrage, et en cas de location
au propriétaire-bailleur. Les tarifs des diagnostics n’étant pas
réglementés, il est recommandé de mettre en concurrence plu-
sieurs diagnostiqueurs ou de demander à l’agent immobilier de
fournir plusieurs références. En moyenne, les prix d’un DPE
varient entre 150 et 250 €, mais tout dépend du type de bien à
diagnostiquer.
La validité de 10 ans du DPE perdure quels que soient les travaux
entrepris sur le bâtiment durant cette période. Cependant, suite à
des travaux d’amélioration énergétique, notamment ceux recom-
mandés lors du DPE, le propriétaire a le plus souvent intérêt à faire
réaliser un nouveau DPE, qui sera représentatif du bien rénové,
surtout si celui-ci doit être loué ou vendu. La réalisation d’un DPE
non obligatoire bénéficie d’un crédit d’impôt de 50 %.
109
EXEMPLES
D’OPÉRATIONS
CERTIFIÉES
OU LABELLISÉES
Minergie, Passivhaus et Effinergie
Minergie
Située à Challes dans l’Ain, cette maison, à l’architecture traditionnelle, présente une surface
habitable de 186 m2.
L’eau chaude sanitaire est assurée par un chauffe-eau solaire individuel avec deux capteurs ther-
miques de 5 m2 et un ballon de 3 000 litres.
La récupération des eaux de pluie est faite dans une cuve extérieure en ciment d’une capacité de
500 litres.
© Prioriterre
114
Minergie
EXEMPLES D’OPÉRATIONS
CERTIFIÉES OU LABELLISÉES
Situé à Paris dans le XXe arrondissement, cet immeuble d’habitat collectif propose 4 logements
du T1 au T4 pour une surface habitable totale de 338 m2. Les besoins en chauffage ne devrait pas
dépasser 14,7 kWh/m2.an.
Le chauffage est assuré par une pompe à chaleur géothermique à capteurs verticaux (150 m) :
pieux de fondation en béton armé intégrant les sondes géothermiques.
La récupération de chaleur des eaux usées assure le préchauffage de l’eau chaude sanitaire.
© Prioriterre
115
Minergie
Située à La Terrasse en Isère, « la Petite Chartreuse » est composée de deux bâtiments Minergie
(174 m2) et Minergie P (328 m2), abritant au total 6 appartements. La façade nord-nord-ouest du
bâtiment Minergie est partiellement enterrée mais le bâtiment est moins isolé globalement que le
bâtiment Minergie P.
La production d’eau chaude sanitaire est assurée par 4,8 m2 de panneaux solaires thermiques sur
chaque bâtiment avec la pompe à chaleur en appoint.
© Prioriterre
116
Minergie
EXEMPLES D’OPÉRATIONS
CERTIFIÉES OU LABELLISÉES
Les besoins en chauffage de cette maison, de 113 m2 de surface habitable et 141,5 m2 de surface
utile située à Briis-sous-Forges dans l’Essonne, ne devraient pas dépasser 35 kWh/m2.an.
La production d’eau chaude sanitaire est assurée par un ballon thermodynamique avec pompe à
chaleur sur air extérieur puisant les calories de la ventilation.
La récupération des eaux de pluie assure l’alimentation des toilettes, du lave-linge et du jardin.
© Prioriterre
117
Passivhaus
Cette maison Carroz de 150 m2 fait partie des villas passives « Vision », toutes certifiées par le Pas-
sivhaus Institut allemand. Pour atteindre cette performance, l’ensemble des techniques courantes de
construction a été revu : empreinte environnementale, économies d’énergie, confort de vie et qua-
lité de l’air intérieur. Les consommations en énergie primaire (chauffage, eau chaude) représentent
7,5 kWh/m2.an.
© Vision Eco-Habitats
118
Passivhaus
Cette maison passive 161 m2, située à Bessancourt (95), ne devrait consommer en moyenne que
EXEMPLES D’OPÉRATIONS
CERTIFIÉES OU LABELLISÉES
11 kWh/m2.an pour le chauffage.
© Karawitz Architecture
119
Passivhaus
« Les Héliades » sont composées de 30 logements, traversants et dotés d’une loggia au sud, répar-
tis en deux immeubles R+3 et R+4, sur un site difficile avec des aménagements paysagers de qua-
lité. La structure est en ossature bois avec attique, les planchers et les murs de refend en panneaux
de grandes dimensions contrecollés KLH préfabriqués. L’enveloppe est isolée par l’extérieur en
laine minérale et les menuiseries sont à triple vitrage et dotées de stores extérieurs pour gérer les
apports passifs, l’été. Un effort a également été porté sur les performances acoustiques, en réali-
sant le concept de la boîte dans la boîte.
© Le Toit Vosgien
L’opération est passive par sa conception (besoins de chauffage inférieurs à 15 kWh/m2.an) puis
positive grâce à sa production d’électricité photovoltaïque par panneaux intégrés aux toitures
(1 000 m2 pour 143 kWh) ; la production représente environ 38,2 kWh/m2.an en énergie primaire.
Le chauffage de chaque logement est assuré par une VMC double flux individuelle avec échan-
geur et batterie électrique de 2,2 kW. L’eau chaude sanitaire est produite par des capteurs solaires
thermiques collectifs alimentant des ballons individuels de 200 à 400 litres selon les logements,
l’appoint étant produit par une chaudière collective gaz à condensation de 25 kW et une cogénéra-
tion gaz de 12,5 kW thermique et 4,7 kW électrique.
120
Effinergie
EXEMPLES D’OPÉRATIONS
CERTIFIÉES OU LABELLISÉES
Architecte : Perris.perris Architectes – Bureau d’études : ETB
Ce projet a été retenu dans le cadre de l’appel à projets « bâtiments basse consommation d’éner-
gie – Effinergie » lancé par l’Ademe et la Région Languedoc-Roussillon en 2007. Il concerne la
réhabilitation d’un bâtiment existant et la construction d’un nouveau bâtiment (SHON 881 m+2,
SU 676 m+2), dans le cadre d’une démarche HQE à Sigean.
Enveloppe thermique
Structure : bardage bois isolé par 15 cm de laine de cellulose projetée
(R = 3,75 m+2.K/W) – mur béton de 20 cm isolé par 15 cm de laine de cellulose projetée à
l’intérieur (R = 3,75 m2.K/W)
Plancher bas de l’extension sur terre plein : dalle béton isolée sous toute la surface par 10 cm de
mousse de polyuréthane (R = 4 m2.K/W)
Plancher bas sur vide sanitaire : dalle béton isolée sous toute la surface par 10 cm de mousse
de polyuréthane (R = 4 m2.K/W)
Plafond existant : plafond en tôle métallique étanchée, isolé par 30 cm de laine de cellulose
projetée (R = 7,5 m2.K/W)
Plafond extension : bac acier isolé par 30 cm de laine de cellulose projetée (R = 7,5 m2.K/W)
+ 8 cm de mousse de polyuréthane (R = 3,2 m2.K/W)
Vitrage : menuiseries bois et doubles vitrages peu émissifs ; menuiseries aluminium à rupture
de ponts thermiques et doubles vitrages peu émissifs.
© Effinergie - Perris Architectes
Équipements
Chauffage – refroidissement : ventilo-convecteurs 4 tubes reliés à un groupe de production
d’eau chaude et d’eau glacée (pompe à chaleur air/eau réversible) pour les bureaux et la salle
de réunion – COP nominal = 2,87 et EER nominal = 3,12. Centrale de traitement d’air pour la
salle de spectacles. Panneaux rayonnants pour les sanitaires.
Ventilation : ventilation double flux pour les bureaux et la salle de réunion, simple flux pour
les sanitaires et les circulations, centrale de traitement d’air double flux à débit variable
Éclairage : puissance installée = 6,6 W/m2
Photovoltaïque : 27 kWc intégré en toiture
121
Effinergie
Cette opération de réhabilitation a été retenue dans le cadre de l’appel à projets PREBAT
« bâtiments démonstrateurs », catégorie bâtiments à réhabiliter, avec pour objectif d’atteindre au
maximum 96 kWh/m2.an de consommation énergétique tous usages (label Effinergie réhabilita-
tion) et/ou une réduction de l’ensemble des consommations énergétiques par un facteur 4.
L’immeuble, situé en plein cœur de Lyon (secteur ABF), est composé de 9 logements et d’un
commerce au rez-de-chaussée.
Enveloppe thermique
Murs : isolation thermique par l’extérieur 14 cm en polystyrène expansé plus enduit.
Combles : isolation par 30 cm de laine minérale
Plancher sur le local commercial : isolation sous chape par des panneaux résilients en laine de
roche incompressible de 4 cm
(R > 1,10 m2.K/W)
Menuiseries en bois avec triple vitrage (U < 1,1 m2.K/W)
Lames brise-soleil orientables en aluminium laqué.
Équipements
Chauffage : chaufferie collective gaz naturel à condensation pour le bâtiment principal, indivi-
duel pour le duplex sur cour
Ventilation double flux avec récupération d’énergie, échangeur rotatif
Chasse d’eau double débit, mousseurs auto-régulés sur douches, éviers, lavabos, douchettes à
effet venturi
Réfection totale des installations sanitaires et électriques, avec dispositifs d’économie d’énergie.
122
Effinergie
Depuis 2008, Moyse propose toutes ses maisons sur mesure en BBC-Effinergie. Cette réalisation
EXEMPLES D’OPÉRATIONS
CERTIFIÉES OU LABELLISÉES
a reçu la médaille d’or du Challenge UNCMI dans les catégories « Nature G » et « Design », elle
allie donc qualité environnementale et esthétique.
Les moyens mis en œuvre
Briques monomur sur la façade nord
Ossature bois avec isolation renforcée, panneaux de 14 cm de cellulose
Isolation de la toiture zinc par panneaux de cellulose
(R = 3,68 m2.K/W)
Plancher bas : chape flottante fortement isolée (R = 2,60 m2.K/W)
Larges baies vitrées orientées sud, menuiseries bois, doubles ou triples vitrages selon les
orientations
Toiture végétalisée
Récupération des eaux pluviales
Capteurs solaires thermiques
Système intégrant une chaudière à condensation, alimentant un plancher chauffant basse tem-
pérature, et une micro-génération d’électricité
Ventilation hygroréglable avec prétraitement de l’air neuf, préchauffé ou rafraîchi, par un puit
canadien hydraulique.
Récupération d’eau de pluie : 600 litres par m2 de toiture
Station gaz naturel pour véhicule
Bassin aquatique avec plantations de végétaux
.
© Maisons Moyse
123
Effinergie
Constructeur d’habitat social en location, Pluralis a réalisé 6 logements sociaux pour la commune
de La Terrasse, répartis en deux bâtiments : résidence La Petite Chartreuse.
Le confort thermique est assuré par un système de ventilation double flux associé à une pompe à
chaleur raccordée à des capteurs solaires thermiques. L’air neuf est préchauffé ou rafraîchi par un
puits canadien. Les capteurs solaires thermiques couvrent également 56 à 59 % des besoins
annuels en eau chaude sanitaire.
CO2 émis : moins 22 400 équivalent kg CO2 (habitat standard : 83 550 équivalent kg CO2)
© Pluralis Habiitat
124
LOGEMENT
© Régis Mury
126
Certifications Qualitel THPE et Habitat & Environnement
EXEMPLES D’OPÉRATIONS
CERTIFIÉES OU LABELLISÉES
Maître d’ouvrage : OPH Limoges Métropole
Architecte : Agence Saint Projet
Les 26 logements de l’opération Ventadour sont dotés d’une double structure, béton poteaux-pou-
tres et ossature bois, les façades étant protégées par un bardage en Douglas, bois ne demandant
pas d’entretien. Un test de perméabilité à l’air a été effectué sur un logement en cours de réalisa-
tion, ce qui a permis de repérer les défauts d’étanchéité et de les corriger. Outre la qualité de
l’enveloppe, l’efficacité énergétique de cette opération, qui a permis l’obtention du label THPE,
est due à l’éclairage naturel de toutes les pièces et parties communes, à la chaufferie collective à
condensation avec individualisation dans chaque logement par un thermostat programmable, à
une production d’eau chaude collective solaire, à un puits canadien raccordé à une VMC double-
flux diffusant l’air rafraîchi ou préchauffé. Un automate en chaufferie assure un relevé des diffé-
rentes consommations, ainsi que celui des apports des capteurs solaires et du puits canadien. Par
ailleurs, le traitement de la zone parking favorise l’infiltration des eaux de pluie et trois conteneurs
enterrés incitent au tri sélectif des déchets ménagers.
Toutes les réalisations à faible consommation d’énergie mettent en œuvre les mêmes solutions
techniques.
127
Promoteur certifié NF – Logement démarche HQE
La maîtrise de l’énergie et de l’eau a été particulièrement étudiée. Ainsi, la résidence est dotée :
d’une production d’eau chaude sanitaire solaire (capteurs sur toitures terrasses), avec appoint
électrique et individuel ;
d’espaces communs équipés de capteurs de présence afin de limiter la consommation d’élec-
tricité ;
de patios intérieurs permettant d’éclairer naturellement coursives et escalier central, ainsi que
les salles de bains et cuisines intérieures ;
de loggias couvertes et de brise-soleil sur les terrasses permettant de préserver le confort d’été
naturellement ;
d’une robinetterie équipée d’un système de limitation de débit ;
d’espaces verts plantés d’espèces économes en eau.
© Jean-Luc Girud
128
Certification Patrimoine Habitat & Environnement
EXEMPLES D’OPÉRATIONS
CERTIFIÉES OU LABELLISÉES
Maître d’ouvrage public : Pas-de-Calais habitat
Architecte : Abscisse Architecture – Lecroart Associés
Le bailleur social, Pas-de-Calais habitat, s’est engagé à obtenir la certification Patrimoine habitat
& environnement pour l’ensemble de ses programmes de réhabilitation-amélioration, soit 1 500
logements par an sur 10 ans. Après leur rénovation, ces logements collectifs ne consomment pas
plus de 104 kWhep/m2.an (pondération des 80 kWhep/m2.an du niveau BBC par le coefficient 1,3
pour la zone climatique nord). Construits il y a plus de 30 ans, ils respectent la réglementation
thermique applicable à ce jour aux logements neufs.
Cette résidence comporte 5 bâtiments de 6 niveaux pour 204 logements. Pas-de-Calais habitat a
choisi 7 thèmes, sur les 11 thèmes génériques du référentiel Patrimoine Habitat & Environnement,
avec un niveau de performance élevé (sur 6 nécessaires dont 4 imposées) :
management environnemental : participation des partenaires techniques à l’élaboration du
projet à chaque phase ;
performance énergétique : réfection et amélioration de l’isolation thermique, installation
d’une ventilation hygroréglable ;
sécurité incendie : installation d’un désenfumage dans chaque cage d’escalier et de portes
coupe-feu entre les halls et les circulations des caves ;
équipement et confort des parties communes : restructuration des halls, réfection des embellis-
sements, installation d’un contrôle d’accès aux parties communes, de détecteurs de présence
pour l’éclairage ;
équipement technique des logements : remplacement des chauffe-bains, des sanitaires et de la
robinetterie des cuisines, salles de bains et toilettes ;
chantier propre : charte de chantier propre et suivi sur site ;
gestes verts : remise à chaque locataire du livret des bonnes pratiques
© Linda Ledien
129
Constructeur certifié NF Maison individuelle – démarche HQE
Cette maison, baptisée Artemis, a obtenu la 1re certification NF Maison individuelle – démarche
HQE en septembre 2006. Son constructeur Maisons Hanau était déjà certifié NF Maison indivi-
duelle depuis 2001. Cette réalisation, dont le constructeur a voulu faire une vitrine, obtient
93 points sur un total possible de 110 dans le référentiel.
© Maisons Hanau
130
Constructeur certifié NF Maison individuelle – démarche HQE
« Les terres du sud » compose un écolotissement pilote issu d’une réflexion conjointe entre « Les
lotisseurs ruthénois », « Les Gloriettes » et la commune de Sainte Radegonde (Midi-Pyrénées).
EXEMPLES D’OPÉRATIONS
CERTIFIÉES OU LABELLISÉES
Les 44 maisons sont certifiées certification NF Maison Individuelle – démarche HQE, dont 8
BBC/Effinergie (49 kWh/m2.an), et une maison du lotissement expérimente la notion d’énergie
positive.
© Les Gloriettes
131
Bâtiments tertiaires certifiés
NF Bâtiments tertiaires – démarche HQE
EXEMPLES D’OPÉRATIONS
CERTIFIÉES OU LABELLISÉES
Architecte : Bernard Valero – Frédéric Gadan
AMO : Elan
Bureau d’études : Ingerop
Air France a réhabilité un ensemble de bâtiments en zone industrielle nord d’Orly : opération
« ORYzon 2010 – Magasin central et bureaux ». Un bâtiment neuf, comprenant des ateliers, des
entrepôts et des bureaux, a également été construit sur une parcelle de 11 044 m2.
© Air France
133
NF Bâtiments tertiaires – démarche HQE
Ce centre hospitalier sud francilien, situé à cheval sur les villes de Corbeil-Essonnes et d’Evry
(91), d’une surface utile de 110 000 m2 pour accueillir plus de 1 000 lits, sera livré le premier tri-
mestre 2011.
© CHSF Eiffage
134
NF Bâtiments tertiaires – démarche HQE
EXEMPLES D’OPÉRATIONS
CERTIFIÉES OU LABELLISÉES
OKABE, centre commercial et d’affaires, situé à Kremlin-Bicêtre (94), se décompose en
45 000 m2 pour le centre commercial, 27 000 m2 de bureaux et un parking. L’objectif de la Ville
est de concourir à la redynamisation du centre ville en créant un nouveau quartier de vie à voca-
tion commerciale, proche de la Porte d’Italie (Paris).
© Alterea Cogedim
135
NF Bâtiments tertiaires – démarche HQE
Ce lycée, situé à Blanquefort (33), est le premier à avoir été certifié aux 3 phases : programma-
tion, conception, exploitation. C’est un nouveau lycée des métiers de 18 000 m2 qui accueillera à
terme 1 300 élèves, incluant les niveaux du CAP au BTS, pour devenir le 2e grand lycée du bâti-
ment en région Aquitaine.
Eau chaude et chauffage solaire (plancher solaire direct du gymnase) : 120 m2 de capteurs appor-
tant 400 kWh/m2.an, soit 48 000 kWh
Chaudière bois (750 kW) assurant plus de 50 % des besoins de chauffage, avec en complément
chaudières gaz à condensation et basse température. Chauffage : 36 kWh/m2.an.
© Com’en vie
136
NF Bâtiments tertiaires – démarche HQE
EXEMPLES D’OPÉRATIONS
CERTIFIÉES OU LABELLISÉES
L’immeuble de bureaux Green Office de 23 300 m2, situé à Meudon, présente de nombreuses innova-
tions qui préfigurent le bâtiment tertiaire des années à venir. Il est notamment à énergie positive : il pro-
duit plus d’énergie qu’il n’en consomme pour son fonctionnement, tous usages confondus.
Production : 64 kWh/m2.an
électricité (photovoltaïque + biomasse) : 41 kWh/m2.an et chaleur par chaufferie biomasse :
23 kWh/m2.an.
Consommation : 62 kWh/m2.an
électricité : 38 kWh/m2.an
chauffage : 23 kWh/m2.an.
137
NF Bâtiments tertiaires – démarche HQE
La DDAF de l’Aube, située à Troyes, de 2 507 m2 regroupe des bureaux, espaces d’accueil et de
formation. Construit en bords de Seine, le projet s’intègre dans un aménagement d’ensemble
comprenant des parkings paysagés, des jardins et un bassin de rétention. Le bâtiment explore les
possibilités offertes par la mise en œuvre de panneaux porteurs en bois massif reconstitué de gran-
des dimensions.
© François-Xavier STERBECQ
138
NF Bâtiments tertiaires – démarche HQE
EXEMPLES D’OPÉRATIONS
CERTIFIÉES OU LABELLISÉES
Cible 3 chantier à faibles nuisances Cible 10 confort visuel
139
SITOGRAPHIE
code éditeur
couverture : Alexis Godefroy
ISBN 978-2-212-12644-0