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Mme Roland

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Madame Roland, de son nom complet Manon Roland (1754-1793) est une femme d'influence,

révolutionnaire et très passionnée de politique. Elle tente un rôle politique très important au
miment de la Révolution française de 1789.
Madame Roland est une femme instruite, sûre d'elle et de ses idées et participe activement
dans la vie politique du pays. A cette époque, les femmes n'ont pas le droit de vote mais cela ne
les empêche pas d'avoir une opinion politique et une influence importante dans le milieu,
certaines vont créer des clubs de femmes ou mixtes, comme l'a fait Mme Roland.
Elle ouvre un salon que les dirigeants politiques et autres personnes d'influence en feront leur
lieu de rencontre, comme Robespierre, Buzot, Piéton, c'est d'ailleurs dans son salon que va
naître la politique girondine. En 1771, Mme Roland affirme dans une lettre au député Buzot
après la tentative de Louis XVI à Paris le 20 juin 1971 ne pas supporter le maintient de la
monarchie et dit que le Roi doit au moins être suspendu de ses fonctions car il ne répond plus à
ses devoirs de monarque. Elle ira meme jusqu'à qualifier son retour sur le trône "d'horreur":
c'est une révolutionnaire convaincue rejetant la monarchie.
En effet, Madame Roland sait ce qu'elle veut. Elle rejette et se présente comme étant
formellement contre le pouvoir monarchique absolu que le Roi possède, les privilèges, la
pseudo-justice de l'époque qui ne bénéficie uniquement les hautes classes et les inégalités. Ce
qu'elle désire pour son pays, c'est la justice sociale pour tous, la liberté.
Elle favorise la carrière de son époux, Jean-Marie Roland (1734-1793) qui devient ministre de
l'intérieur en mars 1792 et parvient à faire passer ses idées à travers lui car les femmes
n'avaient pas ce pouvoir direct auparavant. Au sein du parti des girondins, elle joue un rôle
important et apparaît comme une personnalité majeure qui les inspire. Elle est bien consciente
de la situation politique de son époque, la comprend et réagit par rapport à elle a l'aide d'écrits
notamment. Elle prend des initiatives (avec la création de son club politique dont elle devient
l'égérie), elle est entourée de figures influentes de la politique avec qui elle échange ses idées
et ses écrits politiques engagés et détaillés contenant son opinion comme Mémoires particuliers
de Mme Roland, Derniers Écrits et dernières pensées (1783). Dedans, elle n'hésite pas à
montrer son amusement et fait preuve de beaucoup d'esprit, parfois en dénonçant d'un langage
cru les injustices et leur responsables. Elle ira parler de "scélérat" et de "grand spectacle" par
exemple ce qui montre son indignation sur certains points et son amusement face à la situation
qu'elle décrit comme un divertissement. Ces ouvrages, textes et lettres nous permettent de
comprendre la forte opinion et envie de changement de cette femme fidèle aux girondins. Son
implication politique (profondément républicaine) la fait assister aux débats et elle connaît bien
la politique.
Malheureusement, ceci va suscite l'hostilité des montagnards par sa position engagée et
déterminée. Elle se fait arrêter avec les chefs girondins le 30 octobre 1793 et s'écrit "Ô Liberté,
que de crimes on commet en ton nom!" avant d'être guillotinée le 8 novembre 1793.

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