Persepolis - Marjane Satrapi - Babelio
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Persepolis
INFOS CRITIQUES (185) PRESSE (1) CITATIONS (74)
Résumé :
A L’Association, on n’aime pas beaucoup le terme d’intégrale, alors on ne va pas en plus l’écrire sur
le livre (certains n’hésitent pas). On préfère parler de monovolume (on ne l’écrira pas dessus non
plus). Bref, ce livre rassemble les quatre volumes du Persepolis de Marjane Satrapi. On ne fera pas
non plus le visuel de la couverture avec l’affiche du film, comme cela se pratique dans ces cas-là.
Car il y a bel et bien un long-métrage d’animation de Persepolis qui sortira sur les écrans au
moment du festival de Cannes, que Marjane a réalisé elle-même avec Winshluss, et qui sera aussi
un événement. Que l’édition de Persepolis en un volume soit prête à cette occasion était la moindre
des choses.
ÉTIQUETTES
C R I T I Q U E S , A N A LY S E S E T AV I S ( 1 8 5 )
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4,53
★★★★★
sur 2676 notes
5★110 avis
4★48 avis
3★8 avis
2★3 avis
1★1 avis
J'ai réussi il y a peu de temps à me procurer un exemplaire de ce roman graphique qu'il me tardait de
découvrir, et une fois n'est pas coutume, en anglais s'il vous plaît, ça change, même si cette oeuvre a
:
été écrite en français évidemment, mais bon ayant déjà vu la version animée en français, ça ne me
dérangeait pas de varier un petit peu, d'autant que le vocabulaire traduit dans la langue de
Shakespeare y est assez simple.
Avec Persépolis, Marjane Satrapi nous donne son point de vue de témoin privilégié de l'Iran des
années 70, 80 et 90. On découvre ce pays, si particulier vu de notre petit monde occidental, avec un
humour et une prise de conscience toute personnelle à Marjane Satrapi qui nous fait vivre les
événements de l'intérieur : c'est cela tout l'intérêt du témoignage par rapport à un récit historique, il
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nous fait vivre les choses du point de vue de ceux qui l'ont vécu et non de ceux qui en ont juste
entendu parler ou se sont renseignés à son propos. Là, nous vivons les choses de la manière la plus
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quotidienne et fatidique
qui soit, et c'est même assez cru parfois, ce qui n'enlève rien au talent0 de 68
Marjane Satrapi. À force de se parler à elle-même ou de discuter avec son « ami », comme elle
appelle Dieu, l'auteur brise même parfois le quatrième mur ce qui participe des petits effets
humoristiques
michfredcensés alléger les propos du récit bien chargé en émotions. 03 juillet 2015
Un récit★★★★★
tantôt triste, tantôt drôle donc, qui m'a paru trop lourd pour ce que ça raconte, notamment le
long séjour en Autriche qui est pour moi totalement hors-sujet (dans la troisième des quatre grandes
Un roman
parties, graphique
ce sont en noir
davantage lesetconsidérations
blanc, une autobiographie en noir
d'une adolescente et blanc...Un
comme cheffinalement)
chez nous d'oeuvre enpar noir
et blanc!à l'intérêt évident de voir, du point de vue d'une petite fille, se former un régime totalitariste
rapport
encore palpable de nos jours.
Noir comme le voile, noir comme la mise sous le boisseau d'une fille toute pétillante, vive, drôle, qui,
parce qu'elle est femme dans un Iran islamisé, se voit obligée de se cacher puis de s'exiler, noir
comme l'exil, noir comme la tristesse d'être étrangère et ado en Autriche, noir c'est noir - comme la
drogue et ses fausses promesses d'évasion, noir comme le retour dans un Iran méconnaissable, noir
comme le deuil, comme les grands-parents disparus, comme la grand'mère morphinomane et
coquette, si proche, si fraternelle, si extraordinairement vivante encore après sa mort..
Blanc comme la famille émancipée, le père et la mère, intellectuels ouverts, prêts à tous les sacrifices
pour voir leur fille grandir en liberté, blanc comme les jeux insolents de l'enfance, blanc comme Eye
of the Tiger chanté et dansé comme un hymne sauvage contre toutes les burqas du monde, blanc
comme les fleurs de jasmin dont la grand'mère parfume son décolleté, blanc comme les
conversations oniriques avec un Dieu barbu et paternel qui pendant quelques années écoute et
console la petite Marjane,
Amundi - avant qu'elle ne l'envoie promener définitivement pour cause de rupture de
Sponsorisé
Marjane se vide de tous ses souvenirs, les sombres et les lumineux, et les confie à la blancheur de sa
page pour qu'ils s'inscrivent, noir sur blanc, dans notre mémoire à nous.
Mission accomplie.
Quand je pense à Persépolis, c'est à la fois, pour moi, ce livre, le film et Marjane elle-même, vue en
avant-première du film et si proche de son personnage.
J'ai d'abord découvert les livres tomes après tomes. Découvert est un petit mot, je devrais plutôt
préciser: Dévoré.
Le livre commence fort: le Foulard. "Ca, c'est moi quand j'avais dix ans.
Et ça, c'est une photo de classe. Je suis assise à l'extrémité gauche, alors on ne me voit pas. de
gauche à droite: Golnaz, Mashid, Narine, Minna"
La révolution.
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La force de ce livre, ce n'est pas vraiment les dessins - Marjane Satrapi d'ailleurs ne se destinait pas
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du tout à cet art, J’apprécie
mais s'y est mise par la force des choses, par la volonté avouée d'écrire sur cette
0 53
partie de sa vie - mais celle de montrer quelque chose de neuf, quelque chose qu'on ne percevait pas
de l'intérieur auparavant, dont on entendait parler dans les journaux, dont on recevait des images,
des photos toujours les mêmes.
Bien sûr, son témoignage, parce que ç'en est un, est controversé, dans le sens où elle montre ici un
certain milieu éclairé, communiste et aristocratique, loin de représenter la foule iranienne, mais il
n'en reste pas moins que malgré tout, à travers sa propre histoire on retrouve celle de tout un peuple
et en particulier de toute une jeunesse.
Marjane Satrapi n'hésite pas à appuyer les contradictions, les retournements de veste et ses propres
actions parfois regrettables, parfois haïssables au nom d'une attitude de masse. Les situations sont
souvent graves et pourtant elle y ajoute une petite note humoristique, pas toujours subtile d'ailleurs!
Je ne pourrais pas, maintenant, ne pas parler du film, qui complète parfaitement le livre. On n'y
retrouve pas tout, et certains événements sont interprétés différemment, forcément. Je trouve
personnellement les images magnifiques, très oniriques et très travaillées sour leur apparente
:
C I TAT I O N S E T E XT R A I T S ( 74 )
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Dans ta vie tu rencontreras beaucoup de cons. S'ils te blessent, dis-toi que c'est la bêtise qui les
pousse à te faire du mal. Ca t'évitera de répondre à leur méchanceté. Car il n'y a rien de pire au
monde que l'amertume et la vengeance.
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Comment se fait-il que moi, en tant que femme je ne puisse rien éprouver en regardant les messieurs
moulés de partout mais qu'eux en tant qu'hommes puissent s'exciter sur mes cinq centimètres de
cagoule en moins?
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Ce jour-là, j'appris une chose fondamentale: on ne peut s'apitoyer sur soi que quand nos malheurs
sont encore soutenables...
Une fois cette limite franchie, le seul moyen de supporter l'insupportable, c'est d'en rire.
:
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"Dans la vie, tu rencontreras beaucoup de cons. S'ils te blessent, dis-toi que c'est la bêtise qui les
pousse à te faire du mal. Ca t'évitera de répondre à leur méchanceté car il n'y a rien de pire au monde
que l'amertume et la vengeance...Reste toujours digne et intègre à toi-même."
Conseil de la grand-mère :)
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"Le système éducatif ainsi que les propos des livres scolaires et universitaires sont décadents. Il faut
revoir tout cela pour que nos jeunes ne s'éloignent pas du chemin de l'Islam. C'est pourquoi nous
fermerons toutes les universités pour une durée limitée. Mieux vaut ne pas avoir d'étudiants du tout,
que d'éduquer de futurs impérialistes."
Les universités furent donc fermées pendant deux ans.
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Binchy ★★★★★
« C’est une série de BD intelligente qui invite le lecteur à réfléchir. La série est pleine d’humour
et très divertissante. Les monstres ne sont pas terrifiants et les méchants à vaincre non plus.
Je trouve plus intéressant de lire la série dans l’ordre même si chaque tome est indépendant. »
des_livre.. ★★★★★
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Persépolis, tome
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Thème : Persépolis, tome 1 de Marjane Satrapi
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