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CITES and Timber - French

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La CITES et le Bois

Ce guide couvre les principales espèces de bois

La CITES et le Bois
réglementées par la Convention sur le commerce
international des espèces de faune and de flore
sauvage menacées d’extinction (CITES). Il fournit des
informations sur des questions clés relatives à la mise Guide d’espèces d’arbres inscrites aux Annexes CITES
en application de la Convention pour ce groupe
important de plantes. Rédigé pour des non-experts, il
inclut des sections individuelles couvrant les espèces
trouvées en quantités importantes dans le

Madeleine Groves et Catherine Rutherford


commerce, avec les details de leurs répartitions,
utilisations, parties et produits dans le commerce, et
leurs noms scientifiques et communs.

Des sections supplémentaires couvrant


l’identification et le mesurage du bois, des
orientations en matière de documentation CITES, et
des ressources clés.

shop.kew.org/kewbooksonline
ISBN 978-1-84246-637-7
Madeleine Groves
Catherine Rutherford
9 781842 466377
La CITES et le Bois
Guide d’espèces d’arbres inscrites
aux Annexes CITES
Madeleine Groves
Catherine Rutherford
© Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV), Confédération suisse.
Illustrations et photographies © Royal Botanic Gardens, Kew sauf si autrement mentionné dans les légendes.
Les auteurs ont fait valoir leur droit à être identifiés comme étant les auteurs de ces travaux conformément à la loi du Royaume-Uni
de 1988 en matière de « Copyright, Design & Patents ».
Tous droits réservés. Aucune partie de la présente publication ne peut être reproduite, stockée dans un système de récupération, ou
transmise, quelle que soit la forme, ou par un quelconque moyen électronique, mécanique, photocopie, enregistrement ou autre,
sans le consentement écrit de l’éditeur, sauf en conformité avec les dispositions de la loi du Royaume-Uni de 1988 en matière de «
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Un soin particulier a été apporté pour maintenir l’exactitude des informations contenues dans ces travaux ; toutefois, ni l’éditeur,
ni les rédacteurs, ni les auteurs ne peuvent être tenus responsables d’une quelconque conséquence résultant de l’utilisation des
informations y figurant. Les avis exprimés dans ces travaux sont ceux des auteurs, et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’éditeur
ou du Conseil d’Administration des Jardins botaniques royaux de Kew.

Première publication en langue française en 2016 ; publication originale en langue anglaise en 2015 par :
Royal Botanic Gardens, Kew
Richmond, Surrey, TW9 3AB
Royaume-Uni
www.kew.org

Publiée avec le soutien de


L’agence suédoise de Protection environnementale

ISBN 978-1-84246-637-7
Diffusé en Amérique du Nord pour le compte des Royal Botanic Gardens, Kew par « University of Chicago Press »,
1427 East 60th Street, Chicago, IL 60637, USA
Données de Catalogue avant Publication « British Library »
La version anglaise de cet ouvrage fait l’objet d’une vedette au catalogue de la British Library.

Conception graphique et mise en page originale : Christine BEARD


Éditeur projet : Catherine RUTHERFORD
Traduction française : Michel MAURICE

Imprimé au Royaume-Uni par Blissetts


Le papier utilisé pour cette publication est du papier certifié FSC

Pour obtenir des informations ou faire l’acquisition d’ouvrages publiés par Kew, veuillez consulter le site :
www.kewbooks.com ou adresser un courriel à publishing@kew.org

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SOMMAIRE DES CONTENUS
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

Réglementer le commerce du bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

Comprendre les Annexes CITES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

Pages sur les espèces

Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Abies guatemalensis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

Aniba rosaeodora . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

Aquilaria spp. et Gyrinops spp. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

Araucaria araucana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Bulnesia sarmientoi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

Caesalpinia echinata . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

Cedrela spp. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

Dalbergia spp. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

Diospyros spp. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

Dipteryx panamensis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

Fitzroya cupressoides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

Fraxinus mandshurica . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

Gonystylus spp. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

Guaiacum spp. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

Guibourtia spp. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

Osyris lanceolata . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

Pericopsis elata . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52

Pilgerodendron uviferum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54

Pinus koraiensis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

Platymiscium pleiostachyum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
Podocarpus neriifolius . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

Podocarpus parlatorei . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

Prunus africana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64

Pterocarpus erinaceus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

Pterocarpus santalinus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68

Quercus mongolica . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70

Swietenia spp. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72

Taxus spp. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76

Identification du bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78

Mesurer le bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82

Documentation CITES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84

Ressources clés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93

Crédits photographiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96

Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
INTRODUCTION
Ce guide vise à présenter les espèces d’arbres réglementées en vertu de la Convention sur le Commerce international des espèces de faune
et de flore sauvages menacées d’extinction (ci-après : la « CITES »), et à fournir des directives sur des questions clés relatives à la mise
en œuvre de la Convention pour ce groupe important de plantes. Ce guide ne couvre pas toutes les espèces ligneuses ni tous les arbres
réglementés en vertu de la CITES : il se concentre davantage sur les espèces rencontrées dans le commerce important pour leur bois, leurs
parties ou leurs produits, ou sur les taxons nouvellement inscrits aux Annexes de la CITES. Les sujets couverts dans ce guide comprennent
: des informations relatives aux Annexes de la CITES ; les parties et produits faisant l’objet d’un commerce, et s’ils sont réglementés ou
non ; les techniques d’identification disponibles ; et des ressources clés indiquant où trouver davantage d’aide ou d’informations. Cette
publication est aussi disponible sous forme numérique (voir « RESSOURCES CLÉS » à la fin de ce guide).

1
RÉGLEMENTER LE COMMERCE DU BOIS
Il existe un certain nombre de directives, de législations et autres traités nationaux, régionaux et internationaux en vigueur visant à vérifier,
contrôler et réguler la collecte et le commerce mondial du bois pour s’assurer que celle-ci est légale, durable et traçable. Ces instruments
comprennent la promotion d’une bonne gestion des forêts ; l’observation indépendante des forêts ; la certification de la chaîne de contrôle ;
la légalité et la vérification diligente lors des opérations d’achat, de vente et de transformation du bois, ainsi que la réglementation du
commerce du bois collecté d’une manière illégale ou non-durable.

La CITES
Cette convention internationale, entrée en vigueur en 1975 (https://www.cites.org/fra/disc/text.php), réglemente le commerce
international des plantes et animaux menacés d’extinction par le commerce en les inscrivant à l’une des trois Annexes (I, II ou III). Afin de
mettre en œuvre ladite Convention, chacune des Parties à celle-ci doit mettre en place un organe de gestion et au moins une autorité
scientifique, et réglementer le commerce à travers un système de permis. Quand le commerce menace la survie d’un taxon à l’état sauvage,
celui-ci peut être proposé pour inscription aux Annexes de la CITES par une ou plusieurs des Parties à la CITES, soit à l’occasion d’une
Conférence des Parties (ci-après : « CdP ») soit, si l’une des Parties est l’un des États de l’aire de répartition, unilatéralement et à tout
moment, mais à l’Annexe III. Des contrôles relatifs aux espèces inscrites aux Annexes I et II sont effectués pour garantir la durabilité et pour
s’assurer qu’un spécimen n’a pas été obtenu en contravention des lois nationales, mais seuls des contrôles liés à la contravention elle-même
sont exigés pour les espèces inscrites à l’Annexe III. La Convention ne permet pas aux Parties de prendre des « mesures plus strictes », telles
que l’imposition d’obligations plus sévères en matière d’importation et d’exportation.

Les recommandations, les orientations et l’interprétation du texte de la Convention nous sont fournies par les Décisions, Résolutions et
Notifications CITES. Veuillez consulter les éventuels amendements et autres suppressions après chaque CdP depuis le site web de la CITES
ou le portail sur le Bois (https://cites.org/fra/). Vous y trouverez différentes Résolutions en rapport avec le Bois, dont nous fournissons un
aperçu ci-dessous :

RÉSOLUTION PORTÉE

Résolution Conf. 10.13 (Rev. Cop15) Offre l’orientation et les informations sur la classification monospécifique des plan-
Application de la Convention aux essences produ- tations d’arbres reproduits artificiellement (tel que définies dans la Résolution Conf.
isant du bois 11.11 (Rev. CoP17) ; la Classification code SH du Système Harmonisé de l’Organ-
isation mondiale des douanes pour les produits dérivés (ex : grumes et bois scié) ;
https://cites.org/fra/res/10/10-13R15.php les mesures à prendre lors de la modification d’une Annexe CITES concernant une
espèce ligneuse.

Résolution Conf. 11.11 (Rev. Cop15) Contient la définition CITES de « reproduit(es) artificiellement ». Les critères clés
Réglementation du commerce des plantes sont que des espèces reproduites artificiellement inscrites à l’Annexe I / Annexe A
peuvent être traitées comme si elles étaient inscrites à l’Annexe II / Annexe B, ce
http://tinyurl.com/hqn7stl qui permet des échanges à des fins commerciales ; et que la population parentale
cultivée doit avoir été « établie conformément aux dispositions de la CITES et aux
lois nationales pertinentes ».

Résolution Conf. 13.6 (Rev. Cop16) Il existe une dérogation aux règles de la Convention pour les spécimens « pré-Con-
Application de l’Article VII, paragraphe 2, vention ». Un guide relatif à la signification du terme et aux différences d’inter-
concernant les spécimens « pré-Convention » prétation de cette dérogation entre la CITES et la Réglementation de l’UE sur le
https://cites.org/fra/res/13/13-06R16.php commerce de faune et de flore sauvages est disponible (uniquement en anglais) à
l’adresse suivante :
http://ec.europa.eu/environment/cites/pdf/referenceguide_en.pdf

Résolution Conf. 16.10 Détails sur la façon dont la reproduction artificielle, la gestion et le contrôle du
Application de la Convention aux taxons produi- commerce, ainsi que les Avis de commerce non préjudiciable (ci-après : « ACNP »)
sant du bois d’agar sont appliqués aux taxons produisant du bois d’agar (Aquilaria et Gyrinops spp.).
https://cites.org/fra/res/16/16-10.php

Résolution Conf. 16.8 (Rev. CoP17) Afin de faciliter les déplacements transfrontaliers à des fins non commerciales d’in-
Passages transfrontaliers fréquents, à des fins non struments de musique fabriqués à partir d’espèces inscrites aux Annexes CITES, il
commerciales, d’instruments de musique peut être délivré un certificat (« passeport ») ou un document d’exemption pour
https://cites.org/fra/res/16/16-08.php effets personnels, lesquels doivent respecter les dispositions de la Résolution Conf.
13.7 (Rev. CoP17).

2
Union Européenne (UE) – Mise en œuvre de la CITES
Tous les États-membres de l’Union européenne sont Parties à la CITES. En raison du Marché Unique Européen et de la levée des contrôles
aux frontières intérieures, les États-membres appliquent la CITES de façon uniforme à travers un ensemble de textes regroupés dans la
Réglementation en matière de Commerce des espèces sauvages « EU WTR » de l’UE (http://ec.europa.eu/environment/cites/home_en.htm,
uniquement en anglais). Les espèces couvertes par ladite Réglementation sont inscrites dans l’une des quatre Annexes UE (A, B, C et D).
Plusieurs dispositions de ces Réglementations vont au-delà de celles de la CITES : l’obligation d’un permis d’importation pour les espèces
inscrites à l’Annexe B ; des obligations plus strictes en matière d’importation de produits pré-Convention ; et la possibilité d’imposer
des restrictions d’importation pour certaines combinaisons espèce/pays. Pour consultation du Guide de Référence sur l’EU WTR et du
Guide sur les différences entre la CITES et l’UE WTR (les deux uniquement en anglais) : http://ec.europa.eu/environment/cites/pdf/
referenceguide_en.pdf, et http://ec.europa.eu/environment/cites/pdf/differences_b_eu_and_cites.pdf

La Réglementation de l’UE établit trois groupes principaux : le Comité pour le Commerce de faune et de flore sauvages, le Groupe
d’Examen Scientifique (GES) et le Groupe d’Application de la Réglementation. Lorsque l’autorité scientifique d’un État-membre
Partie à la CITES exprime des doutes quant à la durabilité d’une importation en UE, cela peut pousser d’autres États-membres à refuser
des importations similaires, et l’application peut faire l’objet de débats lors d’une des quatre réunions annuelles du GES. Le GES peut alors
formuler l’un des trois avis suivants : « favorable », « défavorable » ou « sans avis » (ce dernier comprenant trois options) (http://ec.europa.
eu/environment/cites/pdf/srg/def_srg_opinions.pdf, uniquement en anglais). Ces avis peuvent entraîner la suspension d’importation en
UE et, en ultime instance, une restriction/interdiction concernant cette combinaison espèce/pays. Les avis résultant d’une réunion du GES
sont mis en ligne (dans les cinq jours suivant la réunion) sur le site de Species + (www.speciesplus.net).

Pour obtenir les liens des différents organismes nationaux de l’UE en rapport avec la CITES et le commerce de faune et de flore sauvages,
veuillez consulter : http://ec.europa.eu/environment/cites/links_national_en.htm

Gouvernance et échanges commerciaux dans le secteur forestier (FLEGT – Forest Law Enforcement,
Governance and Trade)
Dans le cadre du Plan d’action FLEGT, publié en 2003, l’UE a mis en place diverses réglementations et mesures visant à lutter contre
l’exploitation forestière illicite et à promouvoir une gestion durable et licite des forêts (http://www.euflegt.efi.int/home, uniquement en
anglais). Deux des principales initiatives FLEGT sont le régime d’autorisation FLEGT, négocié à travers des Accords bilatéraux de Partenariat
Volontaires (APV) avec des pays partenaires producteurs de bois, et la mise en œuvre du Règlement de l’Union européenne dans le domaine
du bois UE-TR (EUTR – EU Timber Regulation). En vertu de FLEGT, un pays partenaire aux APV peut émettre une autorisation FLEGT pour
des produits dérivés spécifiques. L’autorisation vaut preuve de légalité (elle n’est pas nécessaire pour les espèces inscrites aux Annexes A, B
ou C). Elle accompagne la cargaison et doit être vérifiée par l’autorité compétente désignée (pour faire appliquer le règlement FLEGT) par
l’État-membre de l’UE, avant d’autoriser l’entrée du chargement dans l’UE.

Règlement de l’Union européenne dans le domaine du bois (UE-TR/EUTR — European Union


Timber Regulation)
Le Règlement UE-TR (http://ec.europa.eu/environment/forests/timber_regulation.htm) est entré en vigueur le 3 mars 2013 pour
combattre la mise sur le marché de l’UE de grumes et de produits dérivés illégaux (tels que définis — uniquement en anglais — à l’Annexe
suivante de l’UE-TR : (http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2010:295:0023:0034:EN:PDF). Il s’applique aux
intervenants qui sont les premiers à mettre du bois sur le marché de l’UE (« Opérateurs »), en mettant l’accent sur l’exercice d’une « diligence
raisonnée » et sur l’obligation des intervenants plus en aval dans la chaîne d’approvisionnement (Négociants) à conserver les informations de
leurs fournisseurs. Le bois et les produits dérivés du bois déjà couverts par le Règlement FLEGT ou par des réglementations sur le Commerce
d’espèces sauvages (Annexes A, B, ou C) valides sont considérés conformes au Règlement UE-TR du point de vue des obligations en matière
de permis.

Loi Lacey (Lacey Act)


La loi états-unienne stipule qu’il est illégal d’importer, d’exporter, de vendre, d’acquérir, ou d’acheter du poisson, des animaux ou des plantes
étant ou ayant été récoltés, prélevés, transportés ou vendus en violation de lois américaines, indiennes, interétatiques ou étrangères. La Loi
Lacey, qui couvre les espèces inscrites aux Annexes de la CITES, a été modifiée en 2008 pour inclure les produits dérivés obtenus à partir
de bois abattu de façon illégale (http://www.fws.gov/international/laws-treaties-agreements/us-conservation-laws/lacey-act.html).

Loi sur l’Interdiction d’abattage illégal du bois (Illegal Logging Prohibition Act) (Gouvernement
Australien, 2012)
Cette loi interdit toute importation ou traitement de bois abattu illégalement, avec obligation pour les importateurs et transformateurs
d’effectuer une déclaration aux services des douanes au moment de l’importation pour prouver la conformité vis-à-vis des obligations de
diligence raisonnée en vertu de la Loi (http://www.timberduediligence.com.au/ ).

3
COMPRENDRE LES ANNEXES CITES
Lorsqu’une espèce est inscrite aux Annexes de la CITES ou à celles de l’UE, il est important de bien comprendre les informations rattachées
auxdites Annexes pour assurer leurs bonnes mise en œuvre et application. Il existe de nombreux sites pour vous y aider, dont notamment
le site web de la CITES (http://wwwcites.org) et celui de l’UE sur la transposition de la CITES (http://ec.europa.eu/environment/cites/
legislation_en.htm, uniquement en anglais). Il existe aussi un site central d’information appelé Species + (www.speciesplus.net) ; ce
site web a été développé conjointement par le PNUE-CMSC (Programme des Nations Unies pour l’environnement – Centre mondial de
surveillance de la conservation de la nature) (http://www.unep-wcmc.org, uniquement en anglais) et par le Secrétariat de la CITES afin
d’aider les Parties à mettre en application divers Accords Multilatéraux relatifs à l’Environnement (AME), dont la CITES. Vous trouverez ci-
dessous une liste de questions élémentaires permettant de mieux comprendre la portée de l’inscription aux Annexes d’une espèce ligneuse.

1. Le spécimen est-il inscrit aux Annexes CITES et/ou aux Annexes UE ?


Vous pouvez obtenir la liste complète des espèces réglementées par la CITES en consultant directement les Annexes actuellement
en vigueur (https://cites.org/fra/app/appendices.php), les Annexes de l’UE (http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/
TXT/?uri=CELEX:32014R1320 ), ou encore Species +, où vous pouvez soit cliquer sur « DOWNLOAD SPECIES LIST », soit saisir le nom de
l’espèce, tel qu’il est montré dans l’exemple ci-dessous :

Species + est configuré sur CITES par défaut. Pour


savoir comment utiliser Species + cliquez sur « ABOUT
» (à propos...).

Pour vérifier si une espèce est inscrite, écrivez son nom


(scientifique ou commun) et cliquez sur « SEARCH »
(recherche). Lorsque vous saisissez le nom de l’espèce,
« SPECIES + » peut vous suggérer un nom à choisir au
sein d’une liste.

Utilisez, si possible, le nom scientifique du taxon ;


l’utilisation de noms communs peut prêter à confu-
sion, un même nom commun pouvant correspondre à
plusieurs espèces ou genres.

Dans le doute, renseignez-vous auprès du négociant


ou de votre autorité scientifique pour vérifier quel est
le nom scientifique accepté ; ou alors, cherchez à sa-
voir s’il existe une référence normalisée CITES ou une
liste de contrôle disponible pour ce taxon (https://
cites.org/fra/resources/publications.php).

Lorsque le taxon est inscrit aux Annexes de la CITES,


vous verrez s’afficher une page d’informations avec
quatre onglets : LEGAL (juridique), qui contient des
informations sur les inscriptions / suspensions / quo-
tas / réserves CITES et inscriptions / suspensions / avis
de l’UE ; NAMES (noms scientifiques et communs) ;
DISTRIBUTION (pays et territoires de l’aire de réparti-
tion) ; et REFERENCES (pour répartition et références
normalisées CITES).

Lorsque le taxon n’est pas inscrit aux Annexes de la


CITES, le site web indiquera l’absence de résultats
pour cette espèce, les raisons pouvant être un retard
dans l’entrée en vigueur de l’inscription, ou que ce
taxon n’est inscrit qu’aux Annexes UE, ou encore que
le nom n’a pas été saisi correctement. Pour plus d’in-
formations, veuillez vérifier les résultats de la dernière
Conférence des Parties (CdP/CoP) et les Notifications
CITES http://cites.org/fra/notif/index.php

4
2. Quels sont les parties et produits réglementés ?
Lorsqu’une espèce est inscrite aux Annexes de la CITES, il est nécessaire de s’assurer si toutes les parties et tous les produits, vivants ou
morts, sont réglementés ou non. À des fins de clarification, les inscriptions aux Annexes peuvent être accompagnées de notes dénommées
« Annotations ». Les annotations portant sur les plantes inscrites sont souvent complexes, et leur interprétation requiert une bonne
compréhension des termes qui y sont utilisés. Il est souvent utile de vérifier l’annotation et toute définition auprès des autorités scientifiques,
dans le Manuel de mise en œuvre des annotations concernant les plantes (voir RESSOURCES CLÉS), dans la section « Interprétation » des
Annexes CITES et des Annexes UE, ainsi que dans le GLOSSAIRE CITES (RESSOURCES - TERMINOLOGIE du site web de la CITES (http://
tinyurl.com/j3nr726). Le Glossaire CITES contient des définitions des termes utilisés dans les annotations ; elles sont d’ordre général, en
ce sens qu’elles peuvent ne pas avoir été acceptées par toutes les Parties à la CITES. Le Comité Permanent et les Comités pour les Plantes
et pour les Animaux de la CITES veillent actuellement à ce que les annotations — notamment pour les plantes — soient plus faciles à
comprendre et à mettre en œuvre.

Descendre dans l’onglet LEGAL pour trouver la part-


ie ANNEXE (CITES LISTING). La partie ANNEXE UE se
trouve à la fin de l’onglet LEGAL. Vous trouverez pour
les deux sections l’annotation dans la colonne NOTES.
Cliquez sur l’annotation pour afficher l’encadré indi-
quant la portée de l’annotation.
Hormis les Orchidées, les plantes inscrites à l’Annexe
I / Annexe A ne font pas l’objet d’annotations ; par
conséquent, toutes les parties et tous les produits, y
compris les spécimens morts ou vivants, sont régle-
mentés.
Pour les plantes inscrites aux Annexes II et III / Annex-
es B et C, s’il n’y a pas d’annotation, toutes les par-
ties et tous les produits, vivants ou morts, sont régle-
mentés. Si une annotation existe, elle définira ce qui
est réglementé et ce qui ne l’est pas. Pour les espèces
inscrites à l’Annexe D, seuls les spécimens vivants sont
réglementés, sauf si l’inscription stipule une annota-
tion différente indiquant que des parties ou produits
spécifiques sont réglementés.
Dans cet exemple, l’annotation pour Osyris lanceolata
est #2, ce qui veut dire que toutes les parties et tous
les produits sont réglementés, sauf les graines et les
produits finis. La CoP16 fait référence à la dernière
Conférence des Parties (CdP) ayant eu une incidence
sur cette inscription et cette annotation.
Cliquez sur SHOW HISTORY (voir l’historique) pour af-
ficher l’historique de l’inscription et de l’annotation
à partir de la première date à laquelle l’espèce a été
inscrite.

Annotations – Il existe différents types d’annotations pour les plantes :

• # suivi d’un nombre, par exemple #5, #11, #12 : elles définissent les parties et produits soumis aux dispositions CITES.

• L es numéros en pied de page, comme par exemple « 11 » : ces renvois fournissent diverses informations concernant l’inscription,
telles que toute condition particulière liée à l’inscription, comme par exemple la manière dont les spécimens doivent être expédiés, si
les variétés cultivées sont réglementées ou non, etc.

•  extes supplémentaires : habituellement entre parenthèses et figurant dans les Annexes elles-mêmes, ces textes fournissent des
T
renseignements concernant des questions taxonomiques en rapport avec l’inscription, ou définissent quelles sont les populations
réglementées, par ex. : « populations de… ».

5
3. Toutes les populations sont-elles réglementées, ou seulement certaines ?
Il est important de comprendre si l’inscription d’une espèce / genre couvre toutes les populations, ou uniquement certaines populations (par
ex. : les populations de Madagascar, celles des régions néotropicales...) dans la mesure où cela déterminera si des permis sont exigés et, le
cas échéant, lesquels. Pour vous renseigner sur les obligations en matière de permis, veuillez vérifier sur le site web de la CITES et dans le
Guide de Référence de l’EU WTR (voir KEY RESOURCES) (Ressources clés) ou, pour une orientation plus formelle, veuillez contacter l’organe
de gestion du pays d’exportation et celui du pays d’importation, le Secrétariat de la CITES, ou encore la Commission de l’UE.

Pour les espèces inscrites à l’Annexe II / Annexe B, la


base de données de Species + affichera dans la colonne
NOTES si des populations spécifiques sont listées. Dans
cet exemple (Osyris lanceolata), les seuls spécimens
réglementés sont ceux des populations provenant des
Parties spécifiées dans la colonne NOTES.

Dans cet exemple, Diospyros spp. (c.à.d. toutes les es-


pèces) sont inscrites à l’Annexe II / Annexe B avec une
annotation #5. Toutefois, le texte de la « Population de
Madagascar » restreint l’étendue de l’inscription pour
ne couvrir que les spécimens réglementés des espèces
endémiques de Madagascar.

Pour Swietenia macrophylla, l’inscription à l’Annexe II


/ Annexe B ne couvre que les populations des régions
néotropicales (c.à.d. l’Amérique Centrale et du Sud, et
les Caraïbes). Si, par exemple, du bois de cette espèce
provenait d’une plantation aux Fidji — pays situé en
dehors de la région néotropicale — il ne serait pas
réglementé.

Pour les espèces inscrites à l’Annexe III / Annexe C,


veuillez vérifier dans les colonnes COUNTRY et NOTES
(« pays » et « annotations ») (dans les onglets CITES
LISTING et EU LISTING) si toutes les populations sont ins-
crites, ou seulement certaines d’entre elles.
Si le nom d’un pays est rencontré uniquement dans la
colonne COUNTRY, cela veut dire que toutes les popula-
tions ont été inscrites par ce pays (en l’occurrence, ici, le
Brésil et la Bolivie).
Il est possible de trouver un même nom de pays dans les
colonnes COUNTRY et NOTES ; toutefois, dans la col-
onne NOTES, le nom de pays est ici précédé par « pop-
ulations of... » (populations de …), ce qui signifie que le
pays n’a inscrit que ses propres populations (en l’occur-
rence, les « populations du Guatemala »).

6
4. Existe-t-il des quotas d’exportation CITES en vigueur ?
Les quotas d’exportation CITES sont soit établis unilatéralement par les Parties, soit fixés lors d’une Conférence des Parties, en tant qu’outil
visant à aider à la régulation du commerce. Ces quotas sont généralement annuels (du 1er janvier au 31 décembre) mais les périodes de
récolte ne suivent pas toujours cette périodicité. Les modifications et mises à jour sont transmises aux Parties via une Notification. Les quotas
d’exportation appliqués depuis l’an 2000 sont disponibles sur le site web de la CITES (http://tinyurl.com/hn9u6q8)

Descendre dans la colonne LEGAL jusqu’à la partie


QUOTAS, ou vous trouverez le quota annuel actuel
par pays, les produits auxquels ils s’appliquent, ainsi
que le niveau de quota.

Dans cet exemple, pour Pericopsis elata, plusieurs


pays avaient appliqué des quotas en 2016, dont la
République démocratique du Congo, à hauteur de
49 749 m3 de grumes de bois scié et de panneaux
pour placages.

Cliquez sur SHOW HISTORY pour afficher les quotas


précédents, les produits auxquels s’appliqu(ai)ent,
ainsi que le niveau du quota précédent.

Veuillez consulter Species + pour les mises à jour des


quotas d’exportation, ou le site web de la CITES pour
afficher la liste des quotas d’exportation annuels
(http://tinyurl.com/hn9u6q8).

5. Le pays a-t-il émis des réserves concernant l’inscription ?

Une réserve est une déclaration unilatérale faite par


une Partie pour ne pas être liée aux dispositions de
la CITES concernant une espèce inscrite aux Annex-
es. Une Partie peut émettre une réserve si une espèce
n’est pas encore couverte par sa propre législation
nationale.

Cette Partie est alors traitée comme non-Partie


quant à cette espèce, et si elle exporte vers un pays
non-Partie ou une autre Partie ayant formulé la
même réserve, aucun document CITES n’est néces-
saire. Par contre, si la Partie qui a émis la réserve ex-
porte vers une Partie qui n’a pas émis de réserve pour
la même espèce, un permis d’exportation est exigé.

Les réserves, le cas échéant, seront indiquées dans la


partie CITES LISTING sous LEGAL. Dans cet exemple
le « R » signifie que le Canada a émis une réserve
sur l’inscription de Bulnesia sarmientoi à l’Annexe II
à partir du 23.06.2010 jusqu’au 23.10.2013, date
à laquelle elle a été supprimée (« W ») (W : with-
drawn=suppression).

Cliquez sur SHOW HISTORY pour afficher les ré-


serves précédentes.

7
6. Existe-t-il des suspensions du commerce international au titre de la CITES ou des avis de l’UE en vigueur
concernant cette inscription ?
Species + fait état de toute suspension nationale d’exportation et de toute suspension internationale de la CITES affectant le commerce.
Les Parties à la CITES peuvent prendre des « mesures plus strictes » que celles de la Convention : elles peuvent par exemple imposer
des conditions d’importation ou d’exportation plus strictes. Les États-membres de l’UE, à travers leurs Groupes d’Examen Scientifique
(GES), émettent des avis liés à des conditions plus strictes concernant l’importation de matériels dans l’UE. Cet avis peut être soit positif
(importation autorisée sous réserve de la délivrance de permis), soit négatif (aucune importation jusqu’à communication ultérieure avec le
pays en question), soit nul. Dans ce dernier cas, l’avis peut prendre trois formes différentes, y compris la possibilité que toutes les demandes
d’importation soient obligatoirement transmises au GES pour examen.

Cet exemple porte sur Pterocarpus santalinus


(bois de santal rouge). Descendre dans la col-
onne LEGAL jusqu’à SUSPENSION pour affich-
er les détails des suspensions CITES et les sus-
pensions nationales actuelles.

L’Inde applique actuellement un quota « zéro


exportation » pour les spécimens sauvages,
mais permet l’exportation des matériels saisis.

L’Inde a aussi décrété une suspension nation-


ale en matière d’exportation de spécimens
sauvages inscrits à l’Annexe II / Annexe B, dont
précisément le bois de santal rouge. Cette sus-
pension est entrée en vigueur le 31.05.1999,
et une Notification fournissant plus am-
ples renseignements avait été transmise
(tinyurl.com/hne3qfl).

Les décisions et avis actuels de l’UE peuvent


être consultés dans la colonne EU DECISIONS
de l’onglet LEGAL. Le détail de ce à quoi ils
s’appliquent et la date à laquelle ils sont entrés
en vigueur sont également indiqués.

L’UE a émis un avis négatif (aucune importa-


tion en UE) pour tout matériel de bois de santal
rouge en provenance de l’Inde, qu’il soit sau-
vage, qu’il ait été reproduit artificiellement, ou
qu’il ait été confisqué ou saisi. Cet avis con-
traire est susceptible d’annulation lors de la
prochaine réunion si de nouvelles informations
étaient fournies au GES ; sinon, l’avis restera
en vigueur.

Cliquez sur SHOW HISTORY pour afficher tous


les avis précédents de l’UE.

8
PAGES SUR LES ESPÈCES
Les informations suivantes sont fournies pour chaque espèce / genre :
Aire de répartition : couvre les pays et territoires dont le taxon (espèce / genre) est originaire*.
Utilisation : les principales utilisations du taxon et de ses produits dans le commerce (réglementé ou non).
Commerce : l’ensemble des données utilisées pour renseigner cette section provient de la Base de données sur le commerce de la CITES
(http://trade.cites.org/fr/cites_trade) pour les années de 2003 à 2013.
Plantations / reproduction artificielle : indique si un taxon (espèce / genre) est cultivé en plantations et/ou reproduit artificiellement, et
si du bois ou des produits du bois issus de ce type de sources font l’objet de commerce.
Suspension du Commerce international, quota d’exportation et réserve : indique les suspensions du commerce international, les
quotas d’exportation et autres réserves CITES actuellement en vigueur.
Décisions de l’UE : cette partie indique les suspensions et les avis en matière de commerce de l’Union européenne actuellement en vigueur.
Ces décisions peuvent être plus strictes que celles adoptées par la CITES.
Noms scientifiques et noms communs : la CITES a adopté un certain nombre de « références normalisées » à utiliser par les Parties
pour ce qui concerne les noms scientifiques et les taxons inscrits à la Convention. Ces références constituent une base fournissent les noms
devant être utilisés sur les permis et rapports annuels CITES – les noms acceptés – tels qu’adoptés par une Conférences des Parties (CdP).
Les références, dans la mesure du possible, comprennent les principaux synonymes – les noms non-acceptés – s’appliquant à ces taxons.
La liste des « Références Normalisées » est mise à jour à chaque CdP sur la base des recommandations des Comités pour les Plantes et
pour les Animaux. La liste des « Références Normalisées » figure dans une Résolution de la CITES (pour les Plantes, voir l’Annexe 2 du
document Résolution Conf. 12. 11 (Rev. Cop17) sur la Nomenclature normalisée : http://tinyurl.com/zzqnznp). Lorsqu’une référence
normalisée a été adoptée pour une espèce ou un genre, cette référence est fournie ; lorsqu’aucune référence normalisée n’est disponible,
nous vous recommandons de consulter une source adaptée, mais il s’agit d’une simple recommandation de notre part. Le cas échéant,
vous pouvez rechercher des éclaircissements, voire une décision finale, auprès de l’Unité des Services scientifiques du Secrétariat de la CITES
(https://cites.org/fra/disc/sec/staff.php), laquelle consultera éventuellement le Spécialiste en nomenclature du Comité pour les Plantes de
la CITES afin de vous fournir davantage d’orientations formelles concernant le nom scientifique approprié.
Détails concernant l’inscription aux Annexes CITES : indications de la date de première inscription de l’espèce / du genre à une Annexe
CITES, et de la date d’inscription et d’annotation(s) actuelles. Pour les Annexes de l’UE, la date d’inscription et la ou les annotation(s)
actuelles renvoient à la dernière version du Règlement de la Commission modifiant la liste des espèces réglementées en vertu du Règlement
du Conseil (CE) n° 338/97.
Photos de produits : les photos fournies montrent des produits tels qu’ils sont rencontrés dans le commerce international. Compte
tenu des limitations d’espace dans ce guide, les photos incluses ne couvrent pas la totalité des produits dans le commerce. Les produits
réglementés par la CITES sont identifiés par un rectangle ROUGE, et ceux qui ne le sont pas par un rectangle VERT. Les photos utilisées ne
sont pas, dans tout les cas, nécessairement représentatives de l’espèce dans le commerce : elles visent plutôt à orienter quant aux types de
produits rencontrés dans le commerce.

9603

Codes tarifaires – pour chaque photo de produit réglementé (rectangle rouge), nous vous fournissons le code du chapitre tarifaire
concernant les marchandises en question. Un guide des codes tarifaires est disponible dans l’édition en vigueur des Tarifs Internationaux
Intégrés (International Integrated Tariffs). Dans la mesure où les codes spécifiques sont constamment mis à jour, nous avons préféré spécifier
les CODES DES CHAPITRES plutôt que les codes tarifaires individuels.
Crédits photo / copyright – en page 96 du présent document.
* Les abréviations de pays comprennent : Taiwan pour Taiwan (province de la Chine) ; RU pour le Royaume-Uni ; EUA pour les États-Unis d’Amérique ; et UE pour l’Union
Européenne.
9
Abies guatemalensis
Sapin du Guatemala

Aire de répartition
C’est la seule espèce du genre Abies actuellement inscrite aux Annexes de la CITES. L’espèce est native des pays suivants : Salvador,
Guatemala, Honduras et Mexique.

Utilisations
Son bois a toujours été utilisé pour la construction et la fabrication d’outils, de bardeaux de toit, de sculptures en bois, et pour approvisionner
les marchés nationaux en charbon de bois. La récolte illégale pour le marché national des sapins et autres décorations de Noël menace
l’espèce.

Commerce
Cette espèce étant inscrite à l’Annexe I / Annexe A, tout échange international à des fins commerciales de spécimens prélevés dans la
nature est interdit. Le commerce de spécimens reproduits artificiellement est autorisé. L’utilisation domestique de cette espèce représente la
majorité du commerce. La Base de données sur le commerce de la CITES indique peu ou pas de commerce international, et un faible nombre
de spécimens prélevés dans la nature (fruits, spécimens vivants, graines) exportés du Guatemala et du Mexique vers l’Europe (Danemark) à
des fins scientifiques.
En tant qu’espèce inscrite à l’Annexe I / Annexe A, il n’y a pas d’annotation ; par conséquent toutes les parties et tous les produits, vivants
ou morts, sont réglementés.

Plantations / reproduction artificielle


Il existe des plantations commerciales de cette espèce au Guatemala et au Salvador, lesquelles approvisionnent principalement les marchés
nationaux.

Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension du commerce international, ni de quota d’exportation, ni d’aucune réserve
au titre de la CITES.

Décisions de l’Union Européenne


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension ni avis de la part de l’UE.
Veuillez consulter Species + http://speciesplus.net/#/taxon_concepts/17704/legal pour plus de détails.

Plantation Bardeaux de toit

4407

10
DATE INSCRIPTIONS ET ANNOTATIONS
NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS
D’INSCRIPTION ACTUELLES

Nom scientifique et auteur : Abies guatemalensis Rehder Annexe I Annexe I


01.07.1975 01.07.1975
Famille : Pinaceae
Annexe A Annexe A
01.06.1997 20.12.2014
Noms communs :
Allemand : Guatemala-tanne
Annotations
Anglais : Guatemalan fir, Mexican fir
En tant qu’espèce inscrite à l’Annexe I / Annexe
Espagnol : abeto Mexicano, pinabete, abeto, pashaque, romerillo
A, toutes les parties et tous les produits, vivants
Français : sapin du Guatemala ou morts, sont réglementés.
Italien : abete del Guatemala
REMARQUE : vérifiez les mises à jour des An-
Référence normalisée CITES : La CdP a adopté une référence nexes et des Annotations à la suite de CoP17
normalisée pour les noms génériques (The Plant Book, Deuxième (2016) depuis la base de données de Species +
Edition, D. J. Mabberley, 1997, Cambridge University Press, ré-
impression corrigée, 1998). La Liste des Plantes (the Plant List,
uniquement en anglais) est une source d’informations utiles con-
cernant les noms scientifiques et les synonymes de cette espèce
(http://tinyurl.com/h5r6ogo).
Pour une orientation plus formelle, veuillez contacter le Secrétariat
de la CITES.

Décorations de Noël Manches d’outils

4417

11
Aniba rosaeodora
Bois de Rose

Aire de répartition
C’est l’une des 48 espèces du genre Aniba, et la seule inscrite aux Annexes de la CITES. Ce grand arbre est originaire des forêts tropicales
humides du Brésil, de la Colombie, de l’Équateur, de la Guyane française, du Pérou, du Suriname et du Venezuela.

Utilisations
Le bois est récolté et distillé pour en extraire de l’huile parfumée dite « de bois de rose », laquelle est utilisée en parfumerie haut de gamme,
pour produire des huiles essentielles pures pour l’aromathérapie, ou pour parfumer des cosmétiques et autres produits de toilette tels que
le savon. L’huile peut être diluée pour produire des parfums et des huiles moins coûteux. On extrait aussi de l’huile à partir des feuilles et
des petites branches, et des recherches sont actuellement en cours pour déterminer si les qualités et les caractéristiques olfactives de cette
huile sont différentes de celles de l’huile distillée à partir du bois de cœur.

Commerce
Le principal produit rencontré dans le commerce international est l’huile de bois de rose. Le Brésil est le seul exportateur alimentant ce petit
commerce à forte valeur marchande. Les EUA sont le principal pays importateur d’huile, suivi du Japon et de l’UE (France et Allemagne). Les
EUA sont les plus gros réexportateurs d’huile — après y avoir ajouté du linalol synthétique —, suivis de la France. La législation nationale
brésilienne interdit actuelle tout commerce, national ou international, de toutes les espèces natives (espèces CITES ou non-CITES) ayant été
évaluées comme En Danger Critique (CR) sur la Liste Rouge de l’UICN. Aussi tout commerce à partir du Brésil ne devrait-il porter que sur
des spécimens issus de reproduction artificielle.

L’annotation #12 pour cette espèce signifie que seuls les grumes, les bois sciés, les placages, le contreplaqué et les extraits sont réglementés.
La définition des termes du bois est disponible dans le glossaire CITES (http://tinyurl.com/jndeyop) et la Résolution Conf. 10.13 (Rev.
COP15) (http://tinyurl.com/q5xcpvo). Une définition du terme « extrait » est disponible dans la section « Interprétation » des Annexes
CITES et des Annexes UE, ainsi que dans le Glossaire CITES comme désignant « toute substance obtenue directement à partir d’un matériel
végétal par des moyens physiques ou chimiques, indépendamment du procédé de fabrication. Un extrait peut être solide (ex : cristaux,
résine, particules fines ou grossières), semi-solide (ex : gommes, cires), ou liquide (ex : solutions, teintures, huile ou huiles essentielles) ».
Comme le stipule cette même annotation, les produits finis contenant de tels extraits sous forme d’ingrédients, dont les parfums, ne sont
pas concernés par cette annotation : ils ne sont donc pas réglementés.

Plantation de bois de rose Semis reproduits artificiellement Grumes

4403

12
Plantations / reproduction artificielle
Il n’existe actuellement qu’une seule plantation commerciale autorisée pour cette espèce, à Maués, au Brésil ; elle produit de l’huile pour
l’exportation, mais les fabricants internationaux de cosmétiques effectuent actuellement des essais de plantations à plus petite échelle,
comme par exemple au Pérou, afin de mieux maîtriser le caractère durable des ingrédients contenus dans leurs produits.

Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension du commerce international, ni de quota d’exportation, ni d’aucune réserve
au titre de la CITES.

Décisions de l’Union Européenne


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension ni avis de la part de l’UE.

Veuillez consulter Species + http://speciesplus.net/#/taxon_concepts/19724/legal pour plus de détails.

DATE
NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS INSCRIPTIONS ET ANNOTATIONS ACTUELLES
D’INSCRIPTION

Nom scientifique et auteur : Aniba rosaeodora Ducke Annexe II Annexe II


23.06.2010 12.06.2013
Famille : Lauraceae
Annexe B Annexe B
Noms communs : 15.08.2010 20.12.2014
Allemand : rosenholzbaum
Anglais : Brazilian rosewood, rosewood, rosewood oil Annotations
Espagnol : palo de rosa, palo de rose #12 Les grumes, bois sciés, placages, contre-
Français : bois de rose, bois-de-rose-femelle, carcara plaqués et extraits. On considère que les pro-
Italien : legno di rose duits finis contenant de tels extraits comme
Portugais : pau rosa ingrédients (notamment les parfums), ne sont
Suédois : doftrosendträd pas couverts par cette annotation.

Référence normalisée CITES : La CdP a adopté une référence REMARQUE : vérifiez les mises à jour des An-
normalisée pour les noms génériques (The Plant Book, Deuxième nexes et des Annotations à la suite de CoP17
Edition, D. J. Mabberley, 1997, Cambridge University Press, ré- (2016) depuis la base de données de Species +
impression corrigée, 1998). La Liste des Plantes (the Plant List,
uniquement en anglais) est une source d’informations utiles con-
cernant les noms scientifiques et les synonymes de cette espèce
(http://tinyurl.com/pubh9t2).

Pour une orientation plus formelle, veuillez contacter le Secrétariat


de la CITES.

Distillation d’huile Huile essentielle (produit fini) Huile non filtrée

3301

13
Aquilaria spp et
Gyrinops spp
Bois d’agar

Aire de répartition
Les principales espèces produisant du bois d’agar (dit aussi « bois d’aloès ») appartiennent aux genres Aquilaria et Gyrinops. Toutes les
espèces de ces deux genres sont inscrites aux Annexes de la CITES. Il existe une vingtaine d’espèces d’Aquilaria natives des pays suivants :
Bangladesh, Bhoutan, Cambodge, Chine, Inde, Indonésie, République du Laos, Malaisie, Myanmar, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Philippines,
Singapour, Thaïlande, et Vietnam, et environ 9 espèces de Gyrinops natives de l’Inde, de l’Indonésie et du Sri Lanka. Le genre Gonystylus
(ramin) a lui aussi été lié au commerce du bois d’agar, mais il fait plus couramment l’objet d’un commerce en tant que bois et produits du
bois. Voir Species + (en anglais seulement) pour la répartition des espèces individuelles :
Espèces d’Aquilaria : http://tinyurl.com/o3vv5o5
Espèces de Gyrinops : http://tinyurl.com/pzjjcdh

Utilisations
Chez les arbres des genres Aquilaria et Gyrinops, une infection par des champignons pathogènes provoque la croissance d’un bois de cœur
résineux hautement recherché pour ses caractéristiques olfactives. L’huile est distillée à partir du bois, de la poudre ou de la sciure de bois,
et elle est utilisée dans l’industrie de la parfumerie, des cosmétiques et autres produits de toilette. Parmi les autres produits présents dans
le commerce figurent les copeaux de tailles diverses et la poudre, tous deux vendus aussi bien avant distillation (non épuisés) qu’après
distillation (épuisés). La poudre épuisée peut ensuite être traitée, puis comprimée sous forme de statuettes, de cônes ou de bâtons d’encens.
Le bois est aussi utilisé pour en faire des sculptures, des perles (chapelets de prière ou décoration), voire négocié comme un produit
fortement prisé. Le bois d’agar est aussi un ingrédient de divers produits médicinaux, aussi bien traditionnels que brevetés.

Commerce
On rencontre des articles à base de bois d’agar dans le commerce international sous forme de produits bruts, semi-finis et finis, et aussi
bien de source sauvage que provenant de reproduction artificielle. Le traitement des produits du bois est réalisé aussi bien dans les pays
d’exportation que dans les principaux pays de réexportation, et notamment au Moyen-Orient. Pour les espèces d’Aquilaria, les copeaux et
les poudres (non épuisés et épuisés) sont les principaux produits rencontrés dans le commerce, suivis du bois scié, des huiles et des extraits.
Les principaux exportateurs sont la Malaise, l’Indonésie et la Thaïlande, les principaux importateurs étant l’Arabie Saoudite, les Émirats
Arabes Unis, le Koweït et l’Europe (France, Allemagne, Italie et RU). Les principaux pays réexportateurs sont l’Arabie Saoudite, le Koweït
et les Émirats Arabes Unis. Le commerce des espèces de Gyrinops est moins important que celui des Aquilaria, et les copeaux de bois sont
le principal produit rencontré dans le commerce. L’Indonésie est le principal exportateur de produits à base de Gyrinops, à destination de
l’Arabie Saoudite, de Singapour et des Émirats Arabes Unis. Les principaux réexportateurs de ces taxons sont l’Arabie Saoudite et Singapour.
Le commerce de bois d’agar prélevé dans la nature n’est pas autorisé par la plupart des États de l’aire de répartition [Voir (uniquement en
anglais) page 11, point 6 http://tinyurl.com/h9k6qkl] ; toutefois, le commerce de produits provenant de sources reproduites artificiellement

Semis reproduits artificiellement Bois de cœur résineux Copeaux – Produits non finis

0602 4403

14
est autorisé, mais soumis à la délivrance de permis.

Veuillez remarquer les points suivants relatifs à l’annotation #14 :


• Produits finis emballés et prêts (ou conditionnés) pour le commerce de la vente de détail – l’annotation stipule que les produits
commercialisés de cette façon ne sont pas réglementés. Une définition de cette formulation est disponible dans la section «
Interprétation » des Annexes CITES et des Annexes UE, ainsi que dans le glossaire CITES (http://tinyurl.com/jp7eh6v). Cela signifie
que si un produit de bois d’agar réglementé, par exemple de la poudre non épuisée, satisfait à la définition d’un produit fini emballé et
prêt pour le commerce de détail, il n’est pas réglementé ; cela ne s’applique pas aux perles, chapelets de prière et autres sculptures.
• Identification des produits en bois d’agar dans le commerce – faire la distinction entre les produits en bois d’agar dans le commerce
peut s’avérer problématique, comme par exemple pour distinguer la poudre épuisée de la poudre non épuisée : la première est d’une
couleur plus claire, et peu odorante.
Il existe aussi une dérogation au titre de la CITES concernant les spécimens de bois d’agar constituant des objets personnels ou à usage
domestique (Résolution Conf. 13.7 (Rev. Cop17) https://cites.org/sites/default/files/document/F-Res-13-07-R17.pdf). Jusqu’à 1 kg de
copeaux, 24 ml d’huile et deux jeux de perles ou chapelets de prière (ou deux colliers ou deux bracelets) par personne sont autorisés sans
permis (Remarque : les spécimens possédés ou détenus personnellement ne sont exemptés en tant qu’effets personnels que si les deux
pays — pays d’importation et pays d’exportation — appliquent la dérogation concernant les spécimens d’une espèce constituant des objets
personnels ou à usage domestique).

Plantations / reproduction artificielle


Il existe des plantations commerciales mixtes et monocultures d’Aquilaria et de Gyrinops dans la mesure où la technologie permettant
d’inoculer artificiellement les arbres pour y produire un bois de cœur résineux est désormais disponible. Les arbres des deux genres sont
aussi cultivés dans des exploitations communautaires et des jardins dans leurs aires de répartition naturelles. Les grumes et les produits du
bois de tous ces systèmes de production font l’objet d’un commerce international et peuvent être déclarés comme matériels reproduits
artificiellement. Vérifier avec le pays d’origine et les Résolutions Conf. 11.11 (Rev. CoP15) (http://tinyurl.com/hqn7stl), Résolution Conf.
10.13 (Rev. CoP15) (http://tinyurl.com/q5xcpvo) et Résolution Conf. 16.10 (http://tinyurl.com/gqtbmpm) pour plus d’orientations
quant aux façons de déterminer si un matériel de bois d’agar correspond ou non à la définition de « reproduit artificiellement ».

Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES


Certaines espèces d’Aquilaria font actuellement l’objet de suspensions du commerce international au titre de la CITES.
Des quotas d’exportation sont actuellement en vigueur pour les espèces d’Aquilaria. Consultez Species + pour plus de détails, ou vérifiez les
quotas d’exportation annuels sur le site web de la CITES : (http://tinyurl.com/hn9u6q8).
Des réserves sont actuellement en vigueur pour plusieurs espèces d’Aquilaria et de Gyrinops.
Des interdictions nationales d’exportation sont actuellement en vigueur pour certaines espèces d’Aquilaria et de Gyrinops.

Copeaux – Produit fini Poudre épuisée comprimée Chapelets de prière

4420

15
Décisions de l’Union Européenne
Il y a actuellement plusieurs avis UE en vigueur pour ces deux genres (Aquilaria et Gyrinops).
Veuillez consulter Species + pour plus de détails :
Espèces d’Aquilaria - https://tinyurl.com/j7brbjp
et
Espèces de Gyrinops - https://tinyurl.com/j4ogrfe

NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS DATE D’INSCRIPTION INSCRIPTIONS ET ANNOTATIONS ACTUELLES

Noms scientifiques et auteurs : Aquilaria malaccensis Aquilaria spp.


Aquilaria Lam : 20 espèces Annexe II : 16.02.1995 Annexe II : 12.06.2013
Gyrinops Gaertn : 9 espèces Annexe B : 01.06.1997 Annexe B : 20.12.2014

Aquilaria spp. Gyrinops spp.


Annexe II : 12.01.2005 Annexe II : 12.06.2013
Famille : Thymelaeceae
Annexe B : 22.08.2055 Annexe B : 20.12.2014

Noms communs : Annotation


Gyrinops spp.
Allemand : adlerholz #14 Toutes les parties et tous les produits,
Annexe II : 12.01.2005
Anglais : agarwood, eaglewood, aloewood, agar, sauf :
Annexe B : 22.08.2005
oud, oudh a) les graines et le pollen ;
Birman : thit mhwae b) les cultures de plantules ou de tissus ob-
Chinois : chen xiang tenues in vitro en milieu solide ou liquide et
Espagnol : madera de Agar transportées en conteneurs stériles ;
Français : bois d’agar, bois d’aloès c) les fruits ;
Indonésien : gaharu d) les feuilles ;
Italien : agarwood e) la poudre épuisée de bois d’agar, y com-
Laotien : mai ketsana pris la poudre comprimée sous toutes ses
Malaisien : a-ga-ru, agur, alim, calambac, gaharu, formes ; et les produits finis conditionnés et
halim, karas, prêts pour la vente au détail ; cette déroga-
kareh, kritsanaa, lign-aloes, mai hom tion ne s’applique pas aux perles, aux grains
Papou : ghara de chapelets et aux gravures.
Portugais : aquilária, madeira de agar, calambuca
REMARQUE : vérifiez les mises à jour des
Thaïlandais : mai kritsana
Annexes et des Annotations à la suite de
Vietnamien : tr`âm hu‘o‘ng
CoP17 (2016) depuis la base de données de
Species +

Référence normalisée CITES : La CdP a adopté une référence normalisée pour les noms génériques (The Plant Book, Deuxième Edi-
tion, D. J. Mabberley, 1997, Cambridge University Press, réimpression corrigée, 1998). La Liste des Plantes (the Plant List, uniquement
en anglais) est une source d’informations utiles pour les noms scientifiques et les synonymes des espèces appartenant à ces gen-
res (http://tinyurl.com/qxvw2u2 et http://tinyurl.com/p3zdsem).
Pour une orientation plus formelle, veuillez contacter le Secrétariat de la CITES.

Parfum – produit fini Bracelet Huile essentielle – produit fini

4420

16
17
Araucaria araucana
Désespoir des singes

Aire de répartition
C’est la seule espèce du genre Araucaria (19 espèces) actuellement inscrite aux Annexes de la CITES. Grand conifère à longue vie
communément connu comme le « désespoir des singes » (ou « pin chilien »), ce taxon est natif des forêts tempérées humides du Sud et du
centre du Chili et du Sud-ouest de l’Argentine.

Utilisations
De tous temps, on a utilisé le bois du désespoir des singes pour en faire des poutres pour le bâtiment (ponts, jetées, bois de mine, toits), des
meubles, des mâts de bateau, des placages et contreplaqués, des planchers et de la pulpe à papier. Les pignons, comestibles, sont récoltés
au Chili selon une législation stricte. Cette espèce a été introduite en Europe dès la fin du 16ème siècle.

Commerce
Cette espèce étant inscrite à l’Annexe I / Annexe A, les échanges internationaux à des fins commerciales de spécimens prélevées dans
la nature sont interdits. Le négoce à des fins commerciales de spécimens reproduit artificiellement est autorisé. La Base de données sur
le commerce de la CITES indique que la majorité du commerce porte sur des plantes vivantes et des graines reproduites artificiellement
(code de source « D » assigné au matériel reproduit artificiellement d’une espèce inscrite à l’Annexe I). Les principaux exportateurs de ces
spécimens sont le Chili et, dans une nettement moindre mesure, l’Argentine. Les Pays-Bas sont les principaux importateurs ; la Suisse en
importe également, mais en plus petite quantité. Les principales réexportations de plantes vivantes proviennent du Chili et de l’UE (Belgique,
Allemagne, Italie et Pays-Bas), toujours vers la Suisse. Les principales réexportations de graines proviennent de Nouvelle-Zélande vers les
EUA. Des grumes et des ébauches réalisées à partir du bois d’arbres d’ornement abattus plantés en dehors de leur aire de répartition
naturelle font l’objet de commerce international pour la fabrication d’articles en bois (ex : bols, vases). On trouve également des spécimens
fossilisés de cette espèce en vente sur Internet. En tant qu’espèce inscrite à l’Annexe I / Annexe A, il n’y a pas d’annotation, aussi toutes les
parties, tous les produits et tous les spécimens, vivants ou morts, sont-ils réglementés.

Plantations / reproduction artificielle


Des plantations commerciales sont établies dans le monde entier, en particulier au Chili, en Argentine et en Nouvelle-Zélande. Les graines et
spécimens reproduits artificiellement de cette espèce sont en vente sur Internet et peuvent être trouvés dans les pépinières, parcs et jardins,
en particulier en Europe de l’Ouest, sur les côtes Est et Ouest des EUA, en Nouvelle-Zélande, ainsi que dans le Sud-est de l’Australie.

Araucaria araucana Panneau pour placage Bol en A. araucana

4408 4420

18
Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES
Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension du commerce international, ni de quota d’exportation, ni d’aucune réserve
au titre de la CITES.

Décisions de l’Union Européenne


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension ni d’avis de la part de l’UE.
Veuillez consulter Species + http://www.speciesplus.net/#/taxon_concepts/25968/legal pour plus de détails.

NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS DATE INSCRIPTIONS ET ANNOTATIONS ACTUELLES


D’INSCRIPTION

Nom scientifique et auteur : Araucaria araucana (Molina) K. Annexe II : Annexe II :


Koch 01.07.1975 13.02.2003

Famille : Araucariaceae Annexe B : Annexe B :


01.06.1997 20.12.2014
Noms communs : (Populations
Allemand : araukarie, Chilenische araukarie du Chili)
Anglais : monkey puzzle tree, Chilean pine Annotations
Espagnol : araucaria, piñonero, pino araucaria, pehuén (de En tant qu’espèce inscrite à l’Annexe I / Annexe
Mapuche), pino Chileno A, toutes les parties et tous les produits, vivants
Français : désespoir des singes, pin chilien ou morts, sont réglementés.
Suédois : brödgran
REMARQUE : vérifiez les mises à jour des
Annexes et des Annotations à la suite de
Référence normalisée CITES : La CdP a adopté une référence CoP17 (2016) depuis la base de données de
normalisée pour les noms génériques (The Plant Book, Deux- Species +
ième Edition, D. J. Mabberley, 1997, Cambridge University Press,
réimpression corrigée, 1998). La Liste des Plantes (the Plant List,
uniquement en anglais) est une source d’informations utiles con-
cernant les noms scientifiques et les synonymes de cette espèce
(http://www.theplantlist.org/tpl1.1/record/kew-14339).
Pour une orientation plus formelle, veuillez contacter le Secrétariat
de la CITES.

Cônes d’Araucaria pétrifiés Graines d’A. araucana

9705 1209

19
Bulnesia
Plant sarmientoi
name
Bois de gaïac

Aire de répartition
Bulnesia sarmientoi est la seule des dix espèces du genre Bulnesia inscrite aux Annexes de la CITES. Ce taxon est un feuillu connu pour
son bois aromatique, dit « gaïac », mais également dénommé « bois de vie » ou « bois saint ». Il est originaire du Sud-ouest de la Bolivie
jusqu’à l’Ouest du Paraguay, et des secteurs voisins depuis le Brésil jusqu’au Nord de l’Argentine, de la zone appelée Gran Chaco (ou Région
Chaqueña).

Utilisations
Le bois de gaïac, lourd et dur, est utilisé à la fabrication de parquets, de mobilier, d’artisanat, de pipes, de mortiers, et de manches de haches.
Il est aussi distillé pour produire une huile essentielle connue comme sous le nom de « guayacol », laquelle est utilisée dans l’élaboration
de parfums, de produits de toilette et autres cosmétiques, et de bougies. On mélange aussi cette huile avec du pyrèthre pour fabriquer des
spirales anti-moustiques. La sciure résiduelle est traitée avec des solvants pour produire de la résine dite de « palo santo », laquelle sert à la
fabrication de vernis et de peintures foncées. Des petits morceaux de bois, des copeaux, de l’huile et de la poudre comprimée sous forme de
cônes ou de bâtons d’encens font l’objet d’un commerce international, notamment sur Internet. Certains de ces produits peuvent provenir
de taxons non-inscrits aux Annexes de la CITES (ex : Bursera graveolens), pour lesquels on utilise aussi le nom commun « palo santo ». Il
existe également des similitudes entre B. sarmientoi et les espèces du genre Guaiacum, lequel appartient à la même famille que les Bulnesia
spp. (Zygophyllaceae). Ces deux taxons produisent de l’huile, leurs bois affichent des caractéristiques similaires, et ils partagent les mêmes
noms communs de « palo santo » et « guayacan », ainsi que certaines de leurs appellations commerciales, telles que « lignum vitae » ou «
guaiac ». Toutes les espèces de Guaiacum sont réglementées en vertu de la CITES.

Commerce
Bulnesia sarmientoi fait l’objet d’un commerce international sous forme de grumes et de produits semi-fini et finis. La majorité du commerce
international porte sur des grumes prélevées dans la nature, et exportées depuis l’Argentine vers la Chine. Le Paraguay exporte surtout de
l’huile essentielle pour traitement ultérieur dans l’industrie de la parfumerie ; cette huile est importée en Chine, aux EUA, en UE (France,
Allemagne, Italie, Espagne, Pays-Bas et RU) et en Suisse. Les principaux réexportateurs d’huile sont l’UE (France, Allemagne et Espagne), la
Suisse et les EUA. La législation nationale brésilienne actuelle interdit le commerce national et international de toutes les espèces natives
(espèces CITES ou non-CITES) ayant été évaluées comme En Danger Critique (CR) ou En Danger (EN) sur la Liste Rouge de l’UICN, aussi tout
commerce en provenance du Brésil ne devrait-il porter que sur des spécimens issus de reproduction artificielle.
L’annotation #11 signifie que seuls les grumes, le bois scié, les placages, le contreplaqué, la poudre et les extraits sont réglementés. Les
définitions des termes du bois sont disponibles dans le Glossaire CITES (http://tinyurl.com/j3nr726) et la Résolution Conf. 10.13 (Rev.
CoP15) (http://tinyurl.com/q5xcpvo).

Bois de chauffage Rondins Ustensiles

4403

20
Les définitions des termes « extrait » et « poudre » sont disponibles dans la partie « Interprétation » des Annexes CITES et UE, ainsi que
dans le Glossaire CITES. La définition d’un extrait est donnée comme étant « toute substance obtenue directement à partir d’un matériel
végétal par des moyens physiques ou chimiques, indépendamment du procédé de fabrication. Un extrait peut être solide (ex : cristaux,
résine, particules fines ou grossières), semi-solide (ex : gommes, cires), ou liquide (ex : solutions, teintures, huile ou huiles essentielles) ». La
définition fournie pour une « poudre » est la suivante : « substance sèche, solide, sous forme de particules fines ou grossières ».

Plantations / reproduction artificielle


Il n’existe pas, que l’on sache, de plantation commerciale ni d’installation de reproduction artificielle pour cette espèce.

Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension du commerce international, ni de quota d’exportation, ni d’aucune réserve
au titre de la CITES.
Il y a actuellement une suspension d’exportation depuis le Paraguay des espèces inscrites à l’Annexe II, mais elle ne s’applique ni à
l’exportation, ni au commerce des grumes ou de l’huile essentielle de B. sarmientoi.

Décisions de l’Union Européenne


Il existe actuellement un avis de l’UE concernant cette espèce depuis le Paraguay.
Veuillez consulter Species + http://speciesplus.net/#/taxon_concepts/23851/legal pour plus de détails.

DATE INSCRIPTIONS ET
NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS D’INSCRIPTION ANNOTATIONS
ACTUELLES

Nom scientifique et auteur : Bulnesia sarmientoi Lorentz ex Griseb. Annexe III : Annexe II :
12.02.2008 23.06.2010
Famille : Zygophyllaceae (population
de l’Argentine Annexe B :
Noms communs : uniquement) 20.12.2014
Anglais : holy wood, verawood, lignum vitae, Paraguay lignum vitae,
Argentine lignum vitae, nuaiac wood Annexe C : Annotations
Espagnol : palo santo, guayacán, palo bálsamo 11.04.2008 #11 grumes, bois scié, placages,
Français : bois de gaïac, bois de vie, bois saint contreplaquée, poudre et extraits.
Portugais : pau santo Les produits finis contenant de tels
extraits sous forme d’ingrédients, y
Référence normalisée CITES : La CdP a adopté une référence normalisée compris les parfums, sont con-
pour les noms génériques (The Plant Book, Deuxième Edition, D. J. Mabber- sidérés comme non concernés par
ley, 1997, Cambridge University Press, réimpression corrigée, 1998). La Liste cette annotation.
des Plantes (the Plant List, uniquement en anglais) est une source d’infor-
mations utiles concernant les noms scientifiques et les synonymes de cette REMARQUE : vérifiez les mises à
espèce (http://www.theplantlist.org/tpl1.1/record/kew-2685914) jour des Annexes et des Annota-
Pour une orientation plus formelle, veuillez contacter le Secrétariat de la tions à la suite de CoP17 (2016)
CITES. depuis la base de données de
Species +

Huile essentielle Huile essentielle Spirale anti-moustique

3301 3301

21
Caesalpinia echinata
Pernambouc

Aire de répartition
Sur les 161 espèces du genre Caesalpinia, c’est la seule inscrite aux Annexes de la CITES. Elle est endémique de la partie orientale du
Brésil : la forêt humide atlantique (Mata Atlântica) des États brésiliens de Pernambouc, Bahia, Espiritu Santo et Rio de Janeiro.

Utilisations
Apprécié depuis toujours en Europe comme source de teinture rouge, ce bois est souple mais durable, et il a aussi été utilisé pour la
construction. A partir de la fin du 18ème siècle, sa popularité est telle que l’on l’utilise pour la fabrication d’archets. Actuellement, le
pernambouc reste le principal bois utilisé pour la confection d’archets haut de gamme.

Commerce
Les principaux produits rencontrés dans le commerce sont des grumes et des sculptures, ainsi que des ébauches de bois pour la fabrication
d’archets. Toutes les exportations proviennent du Brésil. La Base de données sur le commerce de la CITES indique que la plupart des grumes
porte le Code de source « O » (pour « Old »), ce qui signifie qu’elles ont été acquises avant que l’espèce ne soit inscrite aux Annexes de
la CITES (c.à.d. pré-Convention). Les principaux importateurs de grumes et de sculptures sont la Chine, la Suisse et, dans une moindre
mesure l’UE (Bulgarie, France, Allemagne, Pays-Bas et RU), le Japon et les EUA. Les plus gros réexportateurs sont les EUA (vers la Chine
et l’UE – France, Allemagne, Espagne, RU et Bulgarie) et l’Allemagne (vers la Chine et la Suisse). De faibles volumes de grumes prélevées
dans la nature sont également réexportés des EUA en France, en Chine et en Australie. La législation nationale brésilienne actuelle interdit
le commerce national et international de toutes les espèces natives (espèces CITES ou non-CITES) ayant été évaluées comme En Danger
Critique (CR) ou En Danger (EN) sur la Liste Rouge de l’UICN, aussi tout commerce en provenance du Brésil ne devrait-il porter que sur des
spécimens issus de reproduction artificielle.
L’annotation #10 signifie que seuls sont réglementés les grumes, le bois scié, les placages, ainsi que les articles de bois non finis (« ébauches
») utilisés pour la fabrication d’archets d’instruments à cordes. Les définitions des termes du bois sont disponibles dans le Glossaire CITES
(http://tinyurl.com/j3nr726) ) et dans la Résolution Conf. 10.13 (Rev. CoP15) (http://tinyurl.com/q5xcpvo). Un archet fini fabriqué avec
du bois de Caesalpinia echinata n’est pas réglementé, tandis qu’une « ébauche » non finie destinée à la fabrication d’un archet exigerait
un permis.

Pernambouc Ébauches d’archets non finis Piles d’ébauches de violons

4413 4413

22
Plantations / reproduction artificielle
Il n’existe pas de plantations commerciales à grande échelle de cette espèce. Des programmes de replantation et de conservation plus
modestes, tels que ceux effectuées par l’International Pernambuco Conservation Initiative (http://tinyurl.com/jks86bb, uniquement en
anglais) sont en vigueur au Brésil, mais on ne trouve encore aucun bois provenant de ces sources dans le commerce international.

Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension du commerce international, ni de quota d’exportation, ni d’aucune réserve
au titre de la CITES.

Décisions de l’Union Européenne


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension ni d’avis de la part de l’UE.
Veuillez consulter Species + http://speciesplus.net/#/taxon_concepts/18906/legal pour plus de détails.

DATE INSCRIPTIONS ET ANNOTATIONS


NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS D’INSCRIPTION ACTUELLES

Nom scientifique et auteur : Caesalpinea echinata Lam. Annexe II : Annexe II :


13.09.2007 13.09.2007
Famille : Leguminosae

Noms communs : Annexe B : Annexe B :


Allemand : pernambuckholz 11.04.2008 20.12.2014
Anglais : Brazil wood, pernambuco wood
Espagnol : palo brasil, palo pernambuco, palo rosado
Français : pernambouc, bois de pernambouc, bois-brésil Annotations
Portugais : pau-brasil, ibirapitanga, brasileto, orabutá #10 Les grumes, les bois sciés, les placag-
Suédois : bresilja es, y compris les articles en bois non finis
utilisés dans la fabrication des archets d’in-
struments à cordes.
Référence normalisée CITES : La CdP a adopté une référence
normalisée pour les noms génériques (The Plant Book, Deux- REMARQUE : vérifiez les mises à jour des
ième Edition, D. J. Mabberley, 1997, Cambridge University Press, Annexes et des Annotations à la suite de
réimpression corrigée, 1998). La Liste des Plantes (the Plant List, CoP17 (2016) depuis la base de données
uniquement en anglais) est une source d’informations utiles de Species +
concernant les noms scientifiques et les synonymes de cette es-
pèce (http://www.theplantlist.org/tpl1.1/record/ild-20094)
Pour une orientation plus formelle, veuillez contacter le Secrétar-
iat de la CITES.

Ébauches d’archets non finis Archets finis

4413

23
Cedrela spp.
Acajou

Aire de répartition
Le genre Cedrela comprend 21 espèces, dont trois sont inscrites à l’Annexe III / Annexe C (Cedrela fissilis, C. lilloi et C. odorata), et quatre
réglementées en vertu de l’Annexe D uniquement (C. montana, C. oaxacensis, C. salvadorensis et C. tonduzii). Ces espèces sont natives
d’Amérique Centrale et du Sud et des Caraïbes, y compris les pays suivants : Argentine, Barbade, Belize, Bolivie, Brésil, Colombie, Costa
Rica, Cuba, Dominique, République Dominicaine, Équateur, Salvador, Guyane française, Grenade, Guadeloupe, Guatemala, Guyana, Haïti,
Honduras, Jamaïque, Martinique, Mexique, Antilles Néerlandaises, Nicaragua, Panama, Paraguay, Pérou, Porto Rico, Saint-Christophe-et-
Niévès, Sainte-Lucie, Suriname, Trinité-et-Tobago, Venezuela, territoires Britanniques d’outremer (îles Caïman, Montserrat), et EUA (îles
Vierges).

Utilisations
Ces taxons font l’objet de commerce pour leur bois facile à travailler, aromatique, repoussant les insectes, et résistant à la pourriture ; on
l’utilise pour en faire du mobilier, des instruments de musique, des panneaux, des boîtes de cigares de qualité et des constructions légères
(portes, construction navale). Dans l’aire de répartition géographique du genre, de nombreuses vieilles églises et cathédrales sont ornées de
panneaux, de portes et de charpentes en Cedrela.

Commerce
La Base de données sur le commerce de la CITES indique que la grande majorité du commerce portant sur Cedrela odorata concerne des
bois sciés, avec des niveaux inférieurs de commerce de bois en grumes, de sculptures et de placages. Les principaux exportateurs sont le
Brésil, la Bolivie et le Pérou ; l’Argentine, le Mexique et les EUA sont les principaux importateurs, suivi par le Canada, la Chine, le Japon,
l’Espagne, Porto Rico et le Paraguay. Les importations en UE sont minimes pour ce qui est du commerce direct depuis les États exportateurs
de l’aire de répartition, mais on constate des disparités entre les niveaux de commerce déclarés par les pays exportateurs et ceux notifiés
par les pays importateurs. Le principal État-membre de l’UE importateur est l’Espagne, suivi du Danemark, de la France, de l’Allemagne, des
Pays-Bas, de la Suède et du RU. Un faible volume de commerce de grumes issues de la reproduction artificielle de plantations du Ghana et
de Côte d’Ivoire a été constaté en UE (Danemark et RU). Il n’y a qu’un seul enregistrement d’importation de C. fissilis depuis le Costa Rica
vers l’Espagne, et aucune donnée de commerce concernant les quatre espèces de Cedrela inscrites à l’Annexe D.

La législation nationale brésilienne actuelle interdit le commerce national et international de toutes les espèces natives (espèces CITES ou
non-CITES) ayant été évaluées comme En Danger Critique (CR) ou En Danger (EN) sur la Liste Rouge de l’UICN. Aussi tout commerce en
provenance du Brésil ne devrait-il porter que sur des spécimens issus de reproduction artificielle.

L’annotation #5 signifie que seuls les grumes, le bois scié et les placages sont réglementés. Les définitions des termes du bois sont disponibles
dans le Glossaire CITES (http://tinyurl.com/j3nr726) et dans la Résolution Conf. 10.13 (Rev. CoP15) (http://tinyurl.com/q5xcpvo). Les
produits finis tels que les instruments de musique ou le mobilier ne sont donc pas réglementés.

Plantations / reproduction artificielle


Cedrela odorata a été largement introduit en dehors son aire de répartition naturelle comme arbre d’ombre pour les cultures, comme arbre
d’ornement, ainsi que pour son bois. Il existe des plantations commerciales de cette espèce produisant des grumes pour le commerce
international en Afrique (Ghana, Nigéria, Côte d’Ivoire, Madagascar, Afrique du Sud, Tanzanie et Ouganda) et en Asie du Sud-est (Vietnam
et Philippines). Des plantations plus petites et/ou expérimentales ont été établies en Malaisie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et en Thaïlande.

Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES


Ce genre ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension du commerce international, ni de quota d’exportation, ni d’aucune réserve au titre
de la CITES. Il existe une interdiction d’exportation nationale en provenance du Paraguay pour le commerce d’espèces inscrites à l’Annexe II
(voir la Notification n° 2011.009 https://cites.org/sites/default/files/fra/notif/2011/F009.pdf), dont C. odorata, C. lilloi et C. fissilis.

24
Décisions de l’Union Européenne
Ce genre ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension du commerce ni d’avis de la part de l’UE.
Veuillez consulter Species + http://tinyurl.com/zl7ssvz pour plus de détails.

INSCRIPTIONS ET ANNOTATIONS
NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS DATE D’INSCRIPTION
ACTUELLES

Noms scientifiques et auteurs : Annexe III : Annexe III :


Cedrela fissilis Vell. C. fissilis : 14.10.2010 (population C. fissilis : 14.10.2010
C. lilloi C.DC. bolivienne uniquement. Toutes les autres C. lilloi : 14.10.2010
C. odorata L. populations à l’Annexe D) C. odorata :
C. montana Moritz ex Turcz. C. lilloi : 14.02.2012 (population bo- Brésil : 27.04.2011
C. oaxacensis C.DC. & Rose livienne uniquement. Toutes les autres Bolivie : 14.10.2010
populations à l’Annexe D) Les pays suivants ont par ailleurs
C. salvadorensis Standl.
C. odorata : inscrit leurs populations nation-
C. tonduzii C.DC.
Brésil : 27.04.2011 ales:
Bolivie : 14.10.2010 Colombie : 29.10.2001
Famille : Meliaceae
Les pays suivants ont par ailleurs inscrit Guatemala : 12.02.2008
leurs populations nationales : Pérou : 12.06.2001
Noms communs :
Colombie : 29.10.2001 Annexe C :
Allemand : cedrela, westindische zedar,
Guatemala : 12.02.2008 C. fissilis : 20.12.2014
westindische scheinzeder, Zigarrenkistchen-
Pérou : 12.06.2001 C. lilloi : 20.12.2014
holz (C. odorata)
Annexe C : C. odorata :
Anglais : cedar, cigar-box cedar (C. odorata)
Brésil : 14.02.2012 Brésil : 20.12..2014
red cedar, Spanish cedar, stinking mahogany
L’État plurinational de Bolivie : 14.02.2012 Bolivie : 20.12.2014
Espagnol : cedrela, cedro, cedro blanco
Les pays suivants ont par ailleurs inscrit Les pays suivants ont par ailleurs
(C. fissilis), cedro colorado, cedro diamantina,
leurs populations nationales : inscrit leurs populations nation-
cedro dulce (C. tonduzii), cedro pinta, cedro
Colombie : 21.12.2001 ales:
rosado (C. odorata) cedro rojo
Guatemala : 11.04.2008 Colombie : 20.12.2014
Français : acajou, cédrat, cedrela, cedro
Pérou : 05.08.2001 Guatemala : 20.12.2014
Italien : cedro acajou (C. odorata)
Annexe D Pérou : 20.12.2014
C. fissilis : 11.04.2008 Annexe D
Référence normalisée CITES : La CdP a C. lilloi : 11.04.2008 C. montana : 20.12.2014
adopté une référence normalisée pour les C. odorata : 11.04.2008 (sauf pour ces C. oaxacensis : 20.12.2014
noms génériques (The Plant Book, Deuxième populations inscrites à l’Annexe C (popu- C. salvadorensis : 20.12.2014
Edition, D. J. Mabberley, 1997, Cambridge lations de Colombie, Guatemala et Pérou) C. tonduzii : 20.12.2014
University Press, réimpression corrigée, 1998). C. montana : 11.04.2008 Annotations
Voir aussi A Monograph on the genus Cedre- C. oaxacensis : 11.04.2008 §4 (Annexe D) Grumes, bois scié
la (Monographie sur le genre Cedrela) (T. D. C. salvadorensis : 11.04.2008 et placages
Pennington & A. N. Muellner, 2010) pour des C. tonduzii : 11.04.2008 #5 Grumes, bois scié et placages.
informations détaillées sur les noms scienti-
fiques et les synonymes concernant ce genre REMARQUE : vérifiez les mises à jour
(http://tinyurl.com/zwetv3o). des Annexes et des Annotations à la
Pour une orientation plus formelle contacter le suite de CoP17 (2016) depuis la base
Secrétariat de la CITES. de données de Species +

Cedrela fissilis Guitares terminées Bois scié

4407

25
Dalbergia spp.
Bois de rose et
palissandres

Aire de répartition
Le genre Dalbergia comprend environ 250 espèces d’arbres, d’arbustes et de lianes dont la répartition est pantropicale: 60-70 espèces
en Afrique, 80-120 espèces en Asie, et 60-80 espèces en Amérique centrale et du Sud. Leurs habitats comprennent aussi bien les forêts
tropicales humides ou saisonnièrement sèches, que les forêts subtropicales sèches et humides, les zones boisées et les herbages boisés. Ce
genre faisant encore l’objet d’incertitudes taxinomiques, des recherches sont en cours afin d’éclaircir ces questions.

Utilisation
Certaines espèces de Dalbergia produisent un bois d’excellente qualité souvent dénommé « bois de rose », très cotée dans le commerce ;
on l’emploie dans le bâtiment, en ébénisterie, sous forme de panneaux pour placage décoratif, pour la fabrication d’ébauches de crosses
de fusil, en marqueterie, sous forme d’incrustations, pour la construction de meubles et d’instruments de musique, pour fabriquer des
outils, et pour la sculpture. Une bonne partie de la demande actuelle de « bois de rose » est liée à la demande chinoise pour la fabrication
de mobilier « Hongmu ». La réglementation nationale chinoise en matière d’« espèces Hongmu » regroupe 33 taxons dont la densité, la
texture et la couleur doivent satisfaire à un certain nombre de critères pour être commercialisées légalement. Cependant, toutes les espèces
dénommées « bois de rose » ne font pas partie des Dalbergia spp. D’après la réglementation « Hongmu », D. odorifera est classée « bois de
rose parfumé »; cette réglementation inclut quinze autres espèces de Dalbergia, mais aucune n’y est classée comme « bois de rose » : huit
Dalbergia « Hongmu » sont classées « bois noir » : D. cultrata, D. fusca, D. latifolia, D. louvelii, D. melanoxylon, D. nigra, D. spruceana, et D.
stevensonii ; les sept autres y sont classées comme « acajous » : D. bariensis, D. cearensis, D. cochinchinensis, D. frutescens, D. granadillo,
D. retusa et D. oliveri. Et il existe par ailleurs une autre réglementation industrielle chinoise concernant le mobilier fabriqué à partir de bois
précieux durs et de couleur foncée, laquelle inclut une autre espèce de Dalbergia (D. greveana), également sous le nom de « bois de rose ».
Les codes douaniers chinois pour le bois « Hongmu » sont les suivants :
4403 9930 00 – Grume de Hongmu
4407 9910 10 – Bois scié joint aux extrémités de Camphrier/Nanmu/Hongmu
4407 9910 90 – Bois scié non joint aux extrémités de Camphrier /Nanmu/Hongmu
9403 5010 10 – Mobilier de chambre fabriqué avec des espèces « Hongmu » menacées
9403 6010 10 – Autres meubles fabriqués avec des espèces « Hongmu » menacées

Plusieurs autres espèces de Dalbergia sont également exploitées pour leur bois dur. Parmi celles-ci, en Afrique : plusieurs espèces de
Dalbergia de Madagascar ; en Amérique centrale et du Sud : D. brasiliensis, D. cearensis, D. cubilquitzensis, D. cuscatlanica, D. decipularis,
D. foliolosa, D. funera, D. glomerata, D. hortensis, D. miscolobium, D. spruceana, D. villosa, D. tucurensis, D. glabra et D. calycina ; et en
Asie : D. annamensis, D. cambodiana, D. cochinchinensis, D. mammosa, D. sissoo et D. tonkinensis.

On utilise certaines espèces de Dalbergia pour fabriquer des instruments de musique ; D. melanoxylon est, et de loin, l’espèce favorite pour

Guitares Grumes sur la plage

9202

26
le bois dont on fait les clarinettes et les hautbois ; on l’utilise aussi assez souvent, mais à l’échelle locale, pour fabriquer des étuis de tabac
à priser. D’autres espèces renommées pour leurs qualités musicales sont utilisées pour fabriquer de violons, des guitares, des marimbas, des
banjos, des mandolines, des corps de harpe, des ukulélés et des xylophones ; parmi celles-ci figurent D. cochinchinensis, D. congestiflora,
D. cubilquitzensis, D. glomerata, D. granadillo, D. latifolia, D. nigra, D. palo-escrito, D. retusa, D. stevensonii et D. tucurensis, ainsi que
plusieurs espèces malgaches.

Commerce
La plupart de ces espèces n’ayant été inscrites que récemment à l’Annexe II, on ne dispose de données commerciales CITES que pour
certaines d’entre elles. Toutefois, l’analyse des données douanières des pays exportateurs et importateurs révèle l’existence d’un commerce
important, probablement non durable, de nombreuses espèces de Dalbergia. L’interprétation des niveaux de commerce est souvent
malaisée, compte tenu de la diversité de termes et d’unités employés pour certaines espèces et certains produits (par ex. : grumes, kg, m2,
m3, sculptures...) et de la difficulté à distinguer les différentes espèces, les données commerciales pouvant être libellées aussi bien comme
« Dalbergia spp. » que comme « bois de rose ».

Afrique : À l’heure actuelle, la totalité des espèces malgaches de Dalbergia font l’objet d’une interdiction d’exportation. D’après la base
de données CITES sur le commerce, l’essentiel de celui-ci porte sur du matériel pré-Convention réexporté depuis l’Espagne vers le Japon
et les EUA. Il existe cependant une demande significative, comme le prouvent les importants volumes de saisies de grumes Dalbergia spp.
malgaches abattues et exportées illégalement depuis Madagascar vers la Chine. La totalité du commerce de D. melanoxylon provient du
Mozambique et de Tanzanie ; les données du commerce indiquent que nonobstant la stabilité, dans le temps, de la demande de bois
précieux pour fabriquer des instruments de musique, notamment en Europe et aux EUA, le commerce international de grumes et de bois
scié vers la Chine a, lui, augmenté d’une façon substantielle au cours des dernières années pour couvrir les besoins de l’industrie du meuble.

Amérique centrale et du Sud : Dalbergia nigra (Palissandre du Brésil) étant inscrite à l’Annexe I / Annexe A, toute transaction internationale
à des fins commerciales de spécimens de source sauvage est interdite. Les échanges à des fins commerciales de spécimens issus de la
reproduction artificielle sont autorisés. D’après la base de données sur le commerce de la CITES, l’essentiel du commerce concerne des
spécimens prélevés avant l’inscription de cette espèce aux Annexes, en 1992 ; autrement dit, il s’agit de matériel pré-Convention. Toutefois
l’UE n’applique pas dans leur totalité les exemptions à des fins commerciales concernant les espèces inscrites à l’Annexe I (comme l’établit
le texte de la Convention) à travers ses Règlementations sur le commerce d’espèces sauvages (Règlement du Conseil 338/97 – pour
plus d’information, consultez les RESSOURCES CLÉS, où vous trouverez une liste de rapports et de sites web contenant davantage de
renseignements). Le commerce de cette espèce s’exprime dans des unités diverses : sculptures, bois scié, grumes, bois brut, pièces en
bois et panneaux pour placage, et l’on constate actuellement un commerce portant sur des spécimens de source sauvage. Par ailleurs, on
assiste actuellement à un commerce accru de produits manufacturés (mobilier, sculptures — notamment d’instruments de musique — et
panneaux pour placage), et à une évolution depuis les exportations directes (à partir du seul pays de l’Aire de répartition : le Brésil) à des
réexportations de matériel pré-Convention. Les plus gros importateurs de ce type de matériel sont le Japon, les EUA, le Canada, la Malaisie
et l’UE (Espagne, Pays-Bas, RU, Italie et Allemagne). Les principaux réexportateurs sont les EUA et l’UE (Espagne, Allemagne et RU). La
législation nationale brésilienne actuelle interdit le commerce national et international de toutes les espèces natives (espèces CITES ou
non-CITES) ayant été évaluées comme En Danger Critique (CR) ou En Danger (EN) sur la Liste Rouge de l’UICN. Aussi tout le commerce en
provenance du Brésil ne devrait-il porter que sur des spécimens issus de reproduction artificielle.

Les principaux pays exportateurs de grumes de Dalbergia stevensonii sont le Guatemala et le Belize, les plus gros importateurs étant
l’Allemagne, la Chine et les EUA. Cette espèce est réexportée depuis l’UE (Allemagne) vers le Japon, les EUA et la Turquie. D. retusa / D.

Saisie de grumes malgaches au Sri Lanka Grume de bois de rose malgache

4403 4403

27
Dalbergia spp.
Bois de rose et palissandres
(suite)

granadillo (commercialisées indifféremment sous l’un quelconque de ces deux noms, et en principe indifférenciables), sont vendues en
grumes, et exportées depuis le Guatemala, le Mexique, le Nicaragua et le Panama. Les principaux importateurs sont l’Espagne, les EUA, la
Suisse et la Chine (y compris Hong Kong). Les réexportations portent sur des grumes et des articles de petite taille, mais d’une grande valeur,
comme par exemple les ébauches de crosses de fusil.

Asie : D’après la base de données sur le commerce CITES, Dalbergia cochinchinensis avait fait l’objet de transactions : elle avait été importée
par la Chine sous forme de grumes, de bois scié et de bois brut, depuis le Vietnam et la RDP Lao. Toutefois, l’analyse des données douanières
des États exportateurs de l’aire de répartition révèle de fortes discordances en termes de volumes d’exportation, ainsi que des preuves de
notifications erronées du point de vue des noms d’espèces. D. latifolia est abondamment commercialisée sous forme de panneaux de
placage exportés depuis l’Inde, et souvent employée dans la fabrication industrielle de guitares.
À l’occasion de la CdP17 (octobre 2016), il a été décidé d’amender les Annexes en ce qui concerne les espèces de Dalbergia, et que cette
modification prendrait effet 90 jours après ladite CdP, c’est-à-dire le 2 janvier 2017. L’inscription de nombreuses espèces de Dalbergia était
restée en vigueur jusqu’à cette date, mais il faut désormais vérifier sur la base de données de Species + (seulement en anglais) la formulation
exacte / le type d’annotation pour les nouvelles inscriptions de toutes les espèces de Dalbergia à l’Annexe II / Annexe B (D. nigra restera à
l’Annexe I / Annexe A). Il faudra également vérifier les Notifications aux Parties apportant des éclaircissements à l’annotation. Les alinéas
[du point a) au point d)] de l’annotation figurent ci-dessous ; veuillez tenir compte de ce qu’il s’agit d’annotations renvoyant à d’autres
annotations afin de préciser quels sont les parties et produits réglementés pour chaque espèce concrète :
• Comme il est indiqué au point a) : les feuilles, les fleurs, le pollen, les fruits et les graines ne sont pas réglementés, et ne requièrent pas
de permis. Ceci est applicable à toutes les espèces de Dalbergia quel que soit leur pays de provenance. Toutefois, concernant les spécimens
de D. cochinchinensis et des espèces de Dalbergia originaires du Mexique exportés depuis ce pays, veuillez consulter les points c) et d) ci-
dessous pour savoir les parties et produits de ces espèces qui sont réglementés.
• Comme il est indiqué au point b) : aucun permis CITES n’est nécessaire pour les cargaisons non commerciales dont la masse maximale ne
dépasse pas les 10 kg. par expédition. L’exportation renvoie aussi bien aux exportations initiales qu’à n’importe quelle exportation qualifiée
ultérieure. Veuillez consulter le point d) ci-dessous pour savoir dans quelle mesure cet alinéa est également applicable aux espèces de
Dalbergia originaires du Mexique et exportées depuis ce pays.
• Le point c) expose quels sont les parties et produits de D. cochinchinensis qui sont réglementés au titre de l’Annotation #4. La lecture
de l’annotation #4 révèle qu’à partir de maintenant, toutes les parties et tous les produits de D. cochinchinensis, vivants ou morts, sont
réglementés, hormis les graines, les plantes issues de cultures tissulaires en conteneurs stériles, et les fleurs coupées provenant de plantes
reproduites artificiellement.
• Le point d) expose quels parties et produits d’espèces de Dalbergia originaires du Mexique et exportés depuis ce pays sont réglementés au
titre de l’annotation #6. D’après cette annotation #6, seuls les grumes, le bois scié, les panneaux de placage et le contreplaqué requièrent
des permis CITES. Par conséquent, seuls sont réglementés ces produits d’espèces de Dalbergia originaires du Mexique et exportées depuis
Tables « Hongmu » Chaise en D. cochinchinensis Jeu d’éclisses et fond pour guitare

9403 9401 9202

28
ce pays. Cela signifie aussi que nonobstant ce que dispose le point b) au sujet de l’exemption de permis en cas d’exportation à des fins non
commerciales d’une expédition de produits dont la masse est inférieure ou égale à 10 kg., les produits réglementés au titre de l’annotation
#6 (grumes, bois sciés, panneaux de placage et contreplaqué) concernant des espèces de Dalbergia originaires du Mexique et exportées
depuis ce pays requièrent, eux, des permis CITES.
Pour plus d’éclaircissements, veuillez vous adresser au Secrétariat de la CITES et consulter la Notification Nº 2016/063 depuis :
http://tinyurl.com/hn5n8rg.
Bien que les bois de certaines espèces de Dalbergia affichent une couleur et une texture caractéristiques, l’anatomie de nombreuses
autres est très similaire : souvent, l’identification à l’œil nu ou au moyen de méthodes traditionnelles ne permet pas d’aller au-delà de
l’identification du genre. Cependant, en combinant cette approche traditionnelle avec des méthodes chimiques, telles que la spectrométrie
de masse, le séquençage ou les profils d’ADN, la spectroscopie proche infrarouge, ou encore l’analyse des isotopes stables, il devient
possible de les identifier d’une manière plus cohérente et de distinguer les différentes espèces. Il existe actuellement des outils bon marché
et accessibles à la disposition des agents chargés du contrôle.

Plantations / reproduction artificielle


Afrique : Les espèces de Dalbergia malgaches ne font pas, que l’on sache, l’objet de plantations commerciales ni de programmes de
reproduction artificielle. D. melanoxylon (« ébène du Sahel », « grenadille d’Afrique », « ébénier du Sénégal / du Mozambique ») fait
souvent l’objet d’une exploitation forestière à cycle court (taillis/gaulis). On trouve dans le commerce des grumes certifiées conformes par
le Forest Stewardship Council (FSC).

Asie : La plupart des espèces asiatiques de Dalbergia utilisées à la fabrication de mobilier « Hongmu » ne faisant pas l’objet de plantations
commerciales, l’essentiel du commerce les concernant est présumé de source sauvage. Étant donné qu’il s’agit d’essences à croissance
lente, et malgré les tentatives de reproduction artificielle entreprises dans plusieurs États de l’aire de répartition, il faudra encore de
longues années avant de produire des grumes d’une taille commerciale exportable. Dalbergia sissoo est communément cultivé en Inde
et au Pakistan, ainsi que dans d’autres régions subtropicales et tropicales, y compris l’Afrique, l’Amérique du Nord, centrale et du Sud,
les Caraïbes, l’Australie, la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie. Il existe des plantations de Dalbergia latifolia en Inde et à Java.
L’Inde ayant interdit l’exportation de grumes et de bois sciés, cette espèce y est commercialisée sous forme de panneaux de placage pour
la fabrication d’instruments de musique.

Amérique centrale et du Sud : Malgré l’existence de programmes de plantation d’arbres pour certaines espèces, l’essentiel du commerce
demeure de source sauvage. Bien que des programmes de plantation de ce type ont été mis en place pour D. stevensonii au Belize, et
qu’il existe aussi des plantations au Costa Rica et au Nicaragua pour D. retusa / D. granadillo, la majorité du commerce provient encore de
« fincas » privées (domaines ruraux ou agricoles ayant été plantés il y a 80 à 100 ans). D. nigra ne fait, que l’on sache, l’objet d’aucune
plantation ni programme de reproduction artificielle. Certaines espèces de Dalbergia ont été mises à contribution dans le domaine de la
gestion forestière durable de systèmes forestiers d’Amérique centrale : ces espèces y sont cultivées conjointement avec des bananiers, des
cocotiers ou des cafetiers.

Suspensions de commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES


Les espèces malgaches de Dalbergia font actuellement l’objet d’une suspension de commerce international CITES et d’un quota d’exportation
« zéro ».
Les autres espèces africaines de Dalbergia ne font actuellement l’objet d’aucune réserve en vigueur. Quant aux espèces de Dalbergia
provenant d’Asie et d’Amérique centrale et du Sud, elles ne font actuellement l’objet ni de suspension de commerce international au titre
Grumes Grumes Déchargement de mobilier « Hongmu »

4403 4403

29
Dalbergia
Bois de rose et palissandres
(suite)

de la CITES, ni de quotas d’exportation, ni de réserves. Veuillez néanmoins vérifier la législation nationale en vigueur pour chaque État de
l’aire de répartition concernant les interdictions d’abattage, d’exploitation, et d’importation/(ré)exportation d’espèces de Dalbergia.

Décisions de l’Union Européenne


Ces espèces ne font actuellement l’objet d’aucune suspension ni avis de la part de l’UE.
Veuillez consulter Species+ http://tinyurl.com/hfhmx79 pour plus de détails.

NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS DATE INSCRIPTIONS ET ANNOTATIONS


D’INSCRIPTION ACTUELLES

Nom scientifique et auteur : Consultez les noms Consultez la date Consultez les inscriptions d’espèces individuelles actuelle-
scientifiques individuels et les auteurs sur d’inscription de ment en vigueur depuis Species+
Species+ chaque espèce
depuis Species+ Annotation
Famille : Leguminosae Pour l’espèce inscrite à l’Annexe I / Annexe A (D. nigra),
toutes les parties et tous les produits, vivants ou morts,
Noms communs : sont réglementés ;
Consultez les noms scientifiques individuels de
chaque espèce sur Species+ Pour toutes les autres espèces :
Toutes les parties et tous les produits sont réglementés,
Référence normalisée CITES : La CdP a adopté sauf :
une référence normalisée pour les noms généri- a) Feuilles, fleurs, pollen, fruits et graines
ques (The Plant Book, Deuxième Edition, D. J. b) Les exportations à des fins non commerciales d’un
Mabberley, 1997, Cambridge University Press, ré- poids maximum
impression corrigée, 1998). Une liste de contrôle de 10 kg. par expédition
préliminaire concernant les espèces malgaches de c) Les parties et produits de Dalbergia
Dalbergia a été adoptée lors du 65ème Comité cochinchinensis concernés par l’Annotation #4
Permanent (juillet 2014) pour son utilisation par d) Les parties et produits de Dalbergia spp. originaires du
les Parties à la CITES. Voir (uniquement en anglais) Mexique et exportés depuis ce pays, couverts par l’Anno-
http://tinyurl.com/p2avglz. tation #6
Pour vérifier si des mises à jour de cette liste ont été
REMARQUE : vérifiez les mises à jour des Annexes et des Anno-
effectuées ou pour une orientation plus formelle,
tations à la suite de CoP17 (2016) depuis la base de données de
veuillez contacter le Secrétariat de la CITES.
Species +

Table en Dalbergia nigra Grumes de D. stevensonii

9403 4403

30
LISTE DE TRAVAIL D’ESPÈCES DE DALBERGIA PRODUISANT DU BOIS

ASiE

Dalbergia annamensis Vietnam


Dalbergia assamica Vietnam, Chine, RDP Lao, Cambodge, Thaïlande, Myanmar, Bhutân, Bangladesh et Inde;
introduite en Afrique tropicale
Dalbergia balansae Chine et Vietnam
Dalbergia bariensis Cambodge, RDP Lao, Thaïlande, Vietnam et Myanmar
Dalbergia cambodiana Cambodge et Vietnam
Dalbergia cochinchinensis Cambodge, RDP Lao, Thaïlande, Vietnam et Myanmar
Dalbergia cultrata Myanmar, Chine, Indonésie, Thaïlande, RDP Lao, Vietnam et Inde
Dalbergia fusca Myanmar, Thaïlande et Chine
Dalbergia latifolia Inde, Indonésie, Népal, Kenya, Malaysia, Myanmar, Philippines, Sri Lanka et Vietnam
Dalbergia mammosa Vietnam
Dalbergia oliveri Myanmar, Thaïlande et Vietnam
Dalbergia odorifera Chine
Dalbergia rimosa Nord-est de l’Inde, Bangladesh, Bhutân, Myanmar, Thaïlande, RDP Lao, Vietnam et Sud-ouest
de la Chine
Dalbergia sissoides Inde et Indonésie
Dalbergia sissoo Nord de l’Inde, Népal, Pakistan et Asie occidentale
Dalbergia tonkinensis Vietnam et Chine

AFRIQUE

Dalbergia melanoxylon Angola, Botswana, Burkina Faso, Cameroun, République Centrafricaine, Tchad, Côte d’Ivoire,
République démocratique du Congo, Érythrée, Éthiopie, Kenya, Malawi, Mali, Mozambique,
Namibie, Nigeria, Sénégal, Afrique du Sud, Soudan du Sud, Soudan, Tanzanie, Uganda,
Zambie et Zimbabwe
Dalbergia abrahamii Madagascar
Dalbergia baronii Madagascar
Dalbergia bathiei Madagascar
Dalbergia chapelieri Madagascar
Dalbergia chlorocarpa Madagascar
Dalbergia davidii Madagascar
Dalbergia delphinensis Madagascar
Dalbergia greveana Madagascar
Dalbergia hildebrandtii Madagascar
Dalbergia louvelii Madagascar
Dalbergia madagascarensis Madagascar
Dalbergia maritima Madagascar
Dalbergia mollis Madagascar
Dalbergia monticola Madagascar
Dalbergia normandii Madagascar

Grumes Jeu d’échecs

9504

31
LISTE DE TRAVAIL D’ESPÈCES DE DALBERGIA PRODUISANT DU BOIS (suite)

AFRIQUE (suite)

Dalbergia pervillei Madagascar


Dalbergia purpurascens Madagascar
Dalbergia trichocarpa Madagascar
Dalbergia tsiandalana Madagascar
Dalbergia viguieri Madagascar
Dalbergia xerophila Madagascar

AMÉRIQUE CENTRALE ET DU SUD

Dalbergia brasiliensis Brésil


Dalbergia brownei Belize, Guatemala et Panamá
Dalbergia calderonii Belize, El Salvador, Guatemala, Honduras, Mexique et Nicaragua
Dalbergia calycina Belize, Costa Rica, El Salvador, Guatemala, Honduras, Mexique et Nicaragua
Dalbergia cearensis Brésil
Dalbergia congestiflora El Salvador et Mexique
Dalbergia cubilquitzensis Belize, Guatemala et Mexique
Dalbergia cuscatlanica Costa Rica, El Salvador, Guatemala, Mexique et Panamá
Dalbergia darienensis Colombie et Panamá
Dalbergia decipularis Brésil
Dalbergia foliolosa Bolivie et Brésil
Dalbergia frutescens Argentine, Bolivie, Brésil, Colombie, Costa Rica, Guyana, Équateur, Paraguay, Pérou et Venezuela
Dalbergia funera Guatemala et El Salvador
Dalbergia glomerata Costa Rica, Guatemala, Honduras et Mexique
Dalbergia granadillo El Salvador et Mexique
Dalbergia hortensis Brésil
Dalbergia longepedunculata Honduras et Mexique
Dalbergia luteola Guatemala et Mexique
Dalbergia melanocardium Belize, Costa Rica, El Salvador, Guatemala, Honduras, Mexique et Nicaragua
Dalbergia miscolobium Brésil
Dalbergia modesta Mexique
Dalbergia nigra Brésil
Dalbergia palo-escrito Mexique
Dalbergia retusa Belize, Colombie, Costa Rica, El Salvador, Guatemala, Honduras, Mexique, Nicaragua et Panamá
Dalbergia rhachiflexa Mexique
Dalbergia ruddiae Costa Rica et Mexique
Dalbergia spruceana Bolivie, Brésil, Honduras et Venezuela
Dalbergia stevensonii Belize, Guatemala, Honduras et Mexique
Dalbergia tucurensis Belize, Costa Rica, Guatemala, El Salvador, Mexique et Nicaragua
Dalbergia villosa Brésil et Bolivie

Saisie de bois scié de Dalbergia retusa Ébauche de crosse de fusil

4407 4421

32
33
Diospyros spp.
Ébènes

Aire de répartition
Si plus de 500 espèces ont été décrites au sein du genre Diospyros, une bonne partie des noms d’espèces communément utilisés sont
incorrects, entre autres raisons parce qu’ils recouvrent plus d’une espèce. La taxinomie du genre fait actuellement l’objet d’une révision.
Le nombre d’espèces malgaches produisant du bois d’ébène est de 85 à 240, mais actuellement seules 87 espèces sont reconnues comme
des noms valides. Toutes ces espèces, sauf une — D. ferrea, aussi rencontrée le long des côtes d’Afrique de l’Est et en Inde — sont des
endémismes malgaches. L’inscription des populations malgaches des espèces de Diospyros signifie que seuls sont concernés les produits
réglementés des espèces de Diospyros endémiques de Madagascar.

Utilisations
Le bois d’ébène est utilisé à la fabrication de mobilier, d’instruments de musique — en particulier pour les touches des manches de violons
et de guitares, les touches de piano, les chevilles de violons et les instruments à vent —, de coutellerie, de marqueteries et d’incrustations.
Les espèces d’ébène de plus forte valeur comprennent Diospyros gracilipes, D. perrieri et D. platycalyx.

Commerce
Ces espèces n’ayant été inscrites à l’Annexe II que récemment, en 2013, cela signifie qu’il y a peu de données commerciales disponibles.
Selon la Base de données sur le commerce de la CITES, il existe quelques échanges à des fins scientifiques vers la Suisse, l’Allemagne et le
RU. Il semblerait que D. perrieri et D. tropofila soient rencontrées dans le commerce.
L’annotation #5 signifie que seuls les grumes, le bois scié et les placages sont réglementés. Les définitions des termes du bois figurent dans le
glossaire CITES (http://tinyurl.com/jp7eh6v) et la Résolution Conf. 10.13 (Rev. CoP15) (http://tinyurl.com/q5xcpvo). Les produits finis tels
que les instruments de musique ou le mobilier ne sont pas réglementés. L’inscription des espèces de Diospyros (populations de Madagascar)
signifie que seuls les types de spécimens réglementés des endémismes malgaches de Diospyros sont visés par la réglementation.

Plantations / reproduction artificielle


Ces espèces ne font, que l’on sache, l’objet d’aucune plantation ni programme de reproduction artificielle à Madagascar.

Diospyros spp. Objets décoratifs en ébène Incrustations d’ébène

34
Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES
Les espèces de Diospyros ne font actuellement l’objet d’aucune suspension du commerce international au titre de la CITES.
Les matériels de Diospyros — exportés des populations malgaches uniquement — font actuellement l’objet d’un quota d’exportation de
zéro.
Ces espèces font actuellement l’objet de réserves en vigueur.

Décisions de l’Union Européenne


Les espèces malgaches de Diospyros ne font actuellement l’objet d’aucune suspension ni avis de la part de l’UE.
Veuillez consulter Species + http://tinyurl.com/jg5drat pour plus de détails.

INSCRIPTIONS ET ANNOTA-
NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS DATE D’INSCRIPTION
TIONS ACTUELLES

Nom scientifique et auteur : Diospyros L. (populations de Annexe III : Annexe II :


Madagascar seulement). Voir Species + et les Références Normal- 104 espèces de Diospyros Inscription au niveau
isées CITES ci-dessous pour les noms et auteurs individuels. (populations de Madagas- du genre des Diospyros
car seulement) inscrites : spp. (populations de
Famille : Ebenaceae 12.06.2011 Madagascar seulement) :
12.06.2013
Noms communs : Annexe II :
Allemand : ebenholz Inscription au niveau du Annexe B :
Anglais : ebony, ebonies genre des Diospyros spp. Inscription au niveau
Français : bois d’ébène (populations de Madagascar du genre des Diospyros
Italien : ebano seulement) : 12.06.2013 spp. (populations de
Malagasy : kakazomainty, hazomafana, hazomainty, lopingo, Madagascar seulement) :
maintipody, maintipototra, mapingo, pingo Annexe C 20.12.2014
Portugais : ébano 104 espèces de Diospyros
(populations de Madagas- Annotations
car seulement) inscription : #5 Grumes, bois scié et
Référence normalisée CITES : La CdP a adopté une référence 15.12.2012 placages (populations de
normalisée pour les noms génériques (The Plant Book, Deuxième Madagascar seulement)
Edition, D. J. Mabberley, 1997, Cambridge University Press, réim-
pression corrigée, 1998). Une liste des espèces de Diospyros mal- REMARQUE : vérifiez les
gaches peut être téléchargée à partir du catalogue (en anglais) mises à jour des Annexes
des Plantes vasculaires de Madagascar (http://tinyurl.com/jb- et des Annotations à la
nl89s). suite de CoP17 (2016)
Pour une orientation plus formelle, veuillez contacter le Secrétar- depuis la base de données
iat de la CITES. de Species +

Chevilles de violon Touches de manche de violon en ébène Piano à touches en ébène

35
Dipteryx panamensis
Almendro

Aire de répartition
Ce grand arbre, qui peut atteindre 60 m de hauteur, est rencontré dans les forêts tropicales humides du Sud du Nicaragua, au Costa Rica,
au Panama et en Colombie.

Utilisations
Cette espèce possède un des bois les plus denses du monde, et sa résistance mécanique le rendait difficile à récolter avant les progrès de
la technologie en matière de tronçonneuses, dans les années 80. Il est utilisé dans la construction navale, pour des équipements de sport,
pour en faire des traverses de chemin de fer, des ponts, des parquets industriels, des bateaux, des tremplins, des équipements industriels et
des manches d’outils agricoles.

Commerce
La Base de données sur le commerce de la CITES indique peu de commerce avec de faibles volumes d’exportations de grumes — la majorité
exportée par le Panama, et de plus petits volumes par le Costa Rica et le Nicaragua. Le commerce porte sur des spécimens prélevés dans la
nature, les plus gros importateurs mondiaux étant les EUA, et le principal importateur européen étant l’Allemagne. En 2008 le prélèvement
d’« almendros » dans la nature a été complètement interdit au Costa Rica. La taxinomie de cette inscription requiert une révision, compte
tenu de ce que le nom Dipteryx panamensis est un synonyme communément admis de D. oleifera.

Comme il n’y a pas d’annotation, toutes les parties et tous les produits, morts ou vivants, sont réglementés.

Plantations / reproduction artificielle


Il existe des plantations commerciales et expérimentales de cette espèce au Costa Rica, mais leurs niveaux de production sont inconnus.

Bateau – construction navale Manches d’outils

4421 4417

36
Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES
Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension du commerce international, ni de quota d’exportation, ni d’aucune
réserve au titre de la CITES.

Décisions de l’Union Européenne


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension ni d’avis de la part de l’UE.

Veuillez consulter Species + http://www.speciesplus.net/#/taxon_concepts/22966/legal pour plus de détails.

NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS DATE D’INSCRIPTION INSCRIPTIONS ET ANNOTATIONS


ACTUELLES

Nom scientifiques et auteurs : Annexe III : Annexe III :


Dipteryx panamensis Pittier Record & Mell Costa Rica : Costa Rica : 13.02.2003
Dipteryx oleifera Benth. 13.02.2003 Nicaragua : 13.09.2007
Nicaragua :
Famille : Leguminosae 13.09.2007
Annexe C :
Noms communs : Costa Rica : 20.12.2014
Allemand : waldmandelbaum Annexe C Nicaragua : 20.12.2014
Anglais : almendro, tonka bean tree Costa Rica :
Espagnol : almendro 30.08.2003 Annotations
Français : almendro Nicaragua : Aucune annotation n’est émise par
11.04.2008 conséquent toutes les parties et tous les
produits, morts ou vivants, sont régle-
Référence normalisée CITES : La CdP a adopté une
mentés.
référence normalisée pour les noms génériques (The Plant
Book, Deuxième Edition, D. J. Mabberley, 1997, Cambridge
REMARQUE : vérifiez les mises à jour des
University Press, réimpression corrigée, 1998). La Liste des
Annexes et des Annotations à la suite de
Plantes (the Plant List, uniquement en anglais) est une
CoP17 (2016) depuis la base de données
source d’informations utiles pour les noms scientifiques et
de Species +
les synonymes pour cette espèce
(http://www.theplantlist.org/tpl1.1/record/ild-40221) et
(http://www.theplantlist.org/tpl1.1/record/ild-10283)
Pour une orientation plus formelle, veuillez contacter le
Secrétariat de la CITES.

Équipements de sport

9506

37
Fitzroya cupressoides
Cyprès de Patagonie

Aire de répartition
Ce conifère est l’un des plus grands arbres d’Amérique du Sud : cette espèce — la seule du genre Fitzroya — peut dépasser les 50 m de
hauteur. Elle est native du Sud de l’Argentine et du Sud du Chili, et peut vivre plus de 2000 ans.

Utilisations
Son bois rouge-brun, au fil droit, résistant aux insectes, est durable et facile à travailler ; il a été utilisé pour la fabrication d’instruments de
musique, de mobilier, de bardeaux de toits et de mâts de bateaux.

Commerce
Cette espèce étant inscrite à l’Annexe I / Annexe A, tout échange international à des fins commerciales de spécimens prélevés dans la nature
est interdit. Le commerce de spécimens reproduits artificiellement est autorisé. La Base de données sur le commerce de la CITES indique
que l’essentiel du commerce porte sur du bois pré-Convention travaillé sous forme de sculptures, dont le Chili est l’exportateur principal.
Les principaux importateurs de ces produits sont les EUA et l’Europe (France et Espagne). Entre 2003 et 2004, environ 70 m3 de grumes
prélevées dans la nature avaient été exportées du Chili vers Taiwan. Ce commerce pourrait avoir été mal enregistré en tant que bois pré-
Convention. Des plantes vivantes et des graines reproduites artificiellement sont en vente sur Internet et dans les pépinières.
En tant qu’espèce inscrite à l’Annexe I / Annexe A, il n’y a pas d’annotation ; par conséquent, toutes les parties et tous les produits, vivants
ou morts, sont réglementés.

Plantations / reproduction artificielle


Bien qu’il n’y ait pas de plantation commerciale connue de cette espèce et que son abattage soit illégal, l’espèce a été introduite en Europe
en 1849 et cultivée depuis lors : on peut en découvrir de beaux spécimens dans les parcs et les jardins.

Bois scié Coffrets

4407 4420

38
Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES
Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension du commerce international, ni de quota d’exportation, ni d’aucune réserve
au titre de la CITES.

Décisions de l’Union Européenne


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension ni d’avis de la part de l’UE.

Veuillez consulter Species + http://speciesplus.net//#/taxon_concepts/27947/legal pour plus de détails

INSCRIPTIONS ET ANNOTA-
NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS DATE D’INSCRIPTION
TIONS ACTUELLES

Nom scientifique et auteur : Fitzroya cupressoides (Molina) Annexe I Annexe I


I.M. Johnston 01.07.1975 22.10.1987 (toutes les popu-
lations)

Famille : Cupressaceae
Annexe A Annexe A
01.06.1997 20.12.2014
Noms communs :
Anglais : Patagonian cypress, Chilean false larch
Annotations
Espagnol : ciprés de la Patagonia, alerce, falso alerce Chileno,
En tant qu’espèce inscrite à
lahual, lahuán
l’Annexe I / Annexe A, toutes
Français : cyprès de Patagonie, alerce, fitzroia
les parties et tous les produits,
Italien : cipresso della Patagonia
vivants ou morts, sont régle-
Portugais : ciprés da Patagónia mentés.

Référence normalisée CITES : La CdP a adopté une référence REMARQUE : vérifiez les
normalisée pour les noms génériques (The Plant Book, Deuxième mises à jour des Annexes et
Edition, D. J. Mabberley, 1997, Cambridge University Press, ré- des Annotations à la suite de
impression corrigée, 1998). La Liste des Plantes (the Plant List, CoP17 (2016) depuis la base de
uniquement en anglais) est une source d’informations utiles con- données de Species +
cernant les noms scientifiques et les synonymes de cette espèce
(http://www.theplantlist.org/tpl1.1/record/kew-2813201)
Pour une orientation plus formelle, veuillez contacter le Secrétar-
iat de la CITES.

Bardeaux de toits Bois scié

4407 4407

39
Fraxinus mandshurica
Frêne de Mandchourie

Aire de répartition
C’est actuellement la seule espèce du genre Fraxinus (lequel compte environ 58 espèces) inscrite aux Annexes de la CITES. Ce taxon est natif
du Nord de la Chine, de la République de Corée, et du Sud-est de la Fédération de Russie (île de Sakhaline).

Utilisations
Il s’agit d’un arbre d’une grande importance et très précieux dont le bois dur fait l’objet d’une forte demande, notamment sous forme
de placages, de par les originaux motifs de son grain ; on l’utilise pour fabriquer des meubles de luxe, en marqueterie, ainsi que pour la
fabrication d’instruments de musique (jeux de guitares et de tambours).

Commerce
Son inscription étant très récente, il n’y a que peu de données sur le commerce disponibles. La Russie est le seul pays exportateur de
cette espèce, importée par la Chine et le Japon. Le seul réexportateur est la Chine, à destination du Japon et de la Corée. Compte tenu
de l’existence de plantations, des matériels aussi bien sauvages que provenant de reproduction artificielle peuvent être rencontrés dans le
commerce.
L’annotation #5 signifie que seuls les grumes, le bois scié et les placages sont réglementés. Les définitions des termes pour ces
produits sont disponibles dans le Glossaire CITES (http://tinyurl.com/jp7eh6v) et dans la Résolution Conf. 10.13 (Rev. CoP15)
(http://tinyurl.com/q5xcpvo). Les produits finis tels que le mobilier ne sont pas réglementés.

Plantations / reproduction artificielle


Il existe des plantations commerciales de cette espèce en Chine, et cette espèce a été plantée comme arbre d’ornement au Canada, aux
EUA et en Europe.

Mobilier Placage Panneau pour placage

4408 4408

40
Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES
Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension du commerce international, ni de quota d’exportation, ni d’aucune réserve
au titre de la CITES.

Décisions de l’Union Européenne


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension ni d’avis de la part de l’UE.

Veuillez consulter Species + http://speciesplus.net/#/taxon_concepts/65604/legal pour plus de détails.

INSCRIPTIONS ET ANNO-
NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS DATE D’INSCRIPTION
TATIONS ACTUELLES

Nom scientifique et auteur : Fraxinus mandshurica Rupr. Annexe III Annexe III
24.06.2014 24.06.2014
Famille : Oleaceae

Noms communs : Annexe C Annexe C


Allemand : Mandschurische esche 20.12.2014 20.12.2014
Anglais : Manchurian ash
Français : frêne de Mandchourie Annotations
Japonais : Yachidamo #5 Grumes, bois scié et
Portugais : freixo da Manchúria placages
Suédois : manchurisk ask
REMARQUE : vérifiez les
Référence normalisée CITES : La CdP a adopté une référence normalisée mises à jour des Annex-
pour les noms génériques (The Plant Book, Deuxième Edition, D. J. Mabber- es et des Annotations à
ley, 1997, Cambridge University Press, réimpression corrigée, 1998). La Liste la suite de CoP17 (2016)
des Plantes (the Plant List, uniquement en anglais) est une source d’informa- depuis la base de don-
tions utiles concernant les noms scientifiques et les synonymes de cette espèce nées de Species +
(http://tinyurl.com/h5s83y9)
Pour une orientation plus formelle, veuillez contacter le Secrétariat de la CITES.

41
Gonystylus spp.
Ramin

Aire de répartition
On désigne du nom de « ramin » toutes les espèces du genre Gonystylus, lequel est inscrit aux Annexes de la CITES. Les espèces de ce
genre — une bonne trentaine — sont natives des forêts de marécages tourbeux d’Asie du Sud-est, y compris le Brunei, les Fidji, l’Indonésie
(Kalimantan et Sumatra), la Malaisie (Malaisie péninsulaire, Sabah et Sarawak), Singapour, les îles Salomon et les Philippines.

Utilisations
De couleur claire et facile à tourner, ce bois est présent dans le commerce sous forme d’une grande variété de produits semi-finis et finis,
dont moulures, goujons, poignées, ébauches de pinceaux, pinceaux finis, tringles à rideaux, tringles pour parapluies, articles de sport
(queues de billard et de snooker), jouets (miniatures pour maisons de poupées), mobilier, berceaux et lits, manches d’outils, instruments
pour le dessin technique, volets pour fenêtres, stores à lamelles, cadres pour photo, lattes pour portes à persiennes et autres contrevents,
et placages.

Commerce
Les produits clés du ramin dans le commerce sont les bois sciés, le bois en morceaux et les sculptures. Tout le commerce porte sur des
spécimens d’origine sauvage, et le commerce est enregistré aussi bien au niveau du genre qu’à celui d’espèce, Gonystylus bancanus étant
l’espèce dominante dans le commerce. Selon la Base de données sur le commerce de la CITES, la Malaisie est le principal exportateur, avec
de plus petits volumes provenant d’Indonésie. Des niveaux moins élevés d’exportations sont aussi enregistrés en provenance d’États situés
en dehors de l’aire de répartition (Chine, Inde, Singapour, Taiwan et Vietnam). Les principaux importateurs comprennent la Malaisie, l’UE
(surtout les Pays-Bas et l’Italie), la Chine, le Japon, la Suisse et les EUA. Les données sur le commerce montrent aussi que des réexportations
de ramin, notamment sous forme de bois scié, de sculptures et de bois en morceaux, avaient été enregistrées par la Chine, l’UE (Allemagne,
Italie, Espagne et RU), l’Inde, le Japon et Singapour. On constate des écarts entre les données des importateurs et celles des exportateurs,
et le commerce d’un produit peut être enregistré sous différentes unités (kg ou m3).
L’annotation #4 signifie que toutes les parties et tous les produits, vivants ou morts, sont réglementés, sauf les graines, les plantes issues de
cultures tissulaires en conteneurs stériles, et les fleurs coupées provenant de plantes reproduites artificiellement ; tous les produits finis et
semi-finis, tels que les cadres pour photos, les pinceaux, les stores et autres queues de billard sont donc réglementés.

Plantations / reproduction artificielle


Ce genre ne faisant pas, que l’on sache, l’objet de plantations commerciales ni de programmes de reproduction artificielle, tout le commerce
est donc d’origine sauvage.

Grumes Bois scié

4403 4407

42
Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES
Ce genre ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension du commerce international au titre de la CITES.
Ce genre fait actuellement l’objet d’une réserve.
Les espèces de ramin d’Indonésie et de Malaisie font actuellement l’objet de quotas d’exportation. Consultez Species + pour plus de détails,
ou vérifiez les quotas d’exportation annuels sur le site web de la CITES (http://tinyurl.com/hn9u6q8).

Décisions de l’Union Européenne


Il y a actuellement des avis UE en vigueur concernant le ramin pour certaines combinaisons espèce/pays.

Veuillez consulter Species + http://tinyurl.com/hqlr8xk pour plus de détails.

Moulures Moulures – cadres pour photo Parquet

4415 4414 4409 & 4418

Moulures Panneau pour placages

4414 4408

Cadres pour photo Manches d’outils de jardinage

4414 4417

43
DATE
NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS INSCRIPTIONS ET ANNOTATIONS ACTUELLES
D’INSCRIPTION

Nom scientifique et auteur : Gonystylus Annexe III Annexe II


Voir Species + pour les noms individuels des espèces et 06.08.2001 23.06.2010 (inscription au niveau du genre pour
auteurs (inscription au les Gonystylus spp.)
niveau du genre
Famille : Thymelaeceae pour les Gony-
stylus spp.) Annexe C
Noms communs : 20.12.2014 (inscription au niveau du genre pour
Anglais : ramin les Gonystylus spp.)
Espagnol : ramin Annexe C
Français : ramin 05.08.2001
Indonésien : rahara buaya (Sumatra, Kalimantan), me- (inscription au Annotations
dang keladi (Kalminatan) niveau du genre #4 Toutes les parties et tous les produits, sauf :
Italien : ramino pour les Gony- a) les graines (y compris les gousses d’Orchidace-
Malaisien : gahara buaya (Sarawak), melawis, ahmin, stylus spp.) ae), les spores et le pollen (y compris les pollinies).
kaya garu, ramin telur La dérogation ne s’applique ni aux graines de Cac-
Suédois : raminsläktet taceae spp. exportées du Mexique, ni aux graines
de Beccariophoenix madagascariensis et de Neo-
dypsis decaryi exportées de Madagascar ;
Référence normalisée CITES : La CdP a adopté une b) les cultures de plantules ou de tissus obtenues
référence normalisée pour les noms génériques (The Plant in vitro en milieu solide ou liquide et transportées
Book, Deuxième Edition, D. J. Mabberley, 1997, Cam- en conteneurs stériles ;
bridge University Press, réimpression corrigée, 1998). La c) les fleurs coupées provenant de plantes repro-
Liste des Plantes (the Plant List, uniquement en anglais) duites artificiellement ;
est une source d’informations utiles pour les noms scienti- d) les fruits, et leurs parties et produits, des plantes
fiques et les synonymes des espèces appartenant à ce gen- acclimatées ou reproduites artificiellement du gen-
re (https://tinyurl.com/h882kxw) re Vanilla (Orchidaceae) et de la famille des Cacta-
Pour une orientation plus formelle, veuillez contacter le ceae ;
Secrétariat de la CITES. e) les tiges, les fleurs, et leurs parties et produits,
des plantes acclimatées ou reproduites artificielle-
ment des genres Opuntia sous-genre Opuntia et
Selenicereus (Cactaceae) ; et
f) les produits finis d’Euphorbia antisyphilitica
emballés et prêts pour le commerce de détail.

REMARQUE : vérifiez les mises à jour des Annex-


es et des Annotations à la suite de CoP17 (2016)
depuis la base de données de Species +

Encadrement de porte Jalousies (stores vénitiens) Portes à persiennes

4418 4421 4418

44
Pinceaux Cintres

9603 4421

Mobilier pour maison de poupée Ustensiles de cuisine Embouts pour luminaire

9503 4419 4421

45

Contreplaqué Cadres pour herbiers Queues de billard

4412 4407/4408 9504

45
Guaiacum spp.
Bois de gaïac

Aire de répartition
Cinq espèces d’arbres et arbustes tropicaux du genre Guaiacum sont inscrites aux Annexes de la CITES. Ces taxons sont natifs d’Amérique
centrale et du Sud et des Caraïbes, y compris Antigua-et-Barbuda, les Bahamas, la Barbade, la Colombie, Cuba, la Dominique, la République
Dominicaine, Grenade, la Guadeloupe, le Guatemala, Haïti, le Honduras, la Jamaïque, la Martinique, le Mexique, les Antilles Néerlandaises, le
Panama, Porto Rico, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, les territoires Britanniques d’outremer (Anguilla, îles Vierges britanniques, Montserrat,
Turques-et-Caïques), les EUA (îles Vierges) et le Venezuela.

Utilisations
Le bois de ces espèces est apprécié dans le commerce pour fabriquer des dispositifs mécaniques (ex : paliers, arbres porte-hélice), car il
possède des propriétés autolubrifiantes. On l’utilise aussi pour la fabrication de poulies et moufles, de roulettes, de boules de bowling,
de poignées et d’étuis. Ces espèces ont aussi une utilisation médicinale, et elles sont parfois citées comme ingrédient dans des boissons
alcoolisées.

Commerce
Bien que les données commerciales ne distinguent pas toujours les différentes espèces, les deux principaux taxons rencontrés dans le
commerce sont Guaiacum sanctum et G. coulteri. La grande majorité du commerce porte sur des grumes de Guaiacum sanctum exportées
du Mexique après avoir été prélevées dans la nature. L’Allemagne est le principal importateur et réexportateur, suivi de Hong Kong et
des EUA. Les autres produits présents dans le commerce sont des extraits et de la poudre, dont l’Allemagne et la Suisse sont les plus gros
importateurs et réexportateurs.
L’annotation #2 indique que toutes les parties et tous les produits sont réglementés sauf les graines, le pollen et les produits finis emballés
et prêts (ou conditionnés) pour le commerce de détail. La définition de « produits finis emballés et prêts (ou conditionnés) pour le commerce
de détail » est disponible dans la section « Interprétation » des Annexes CITES et des Annexes UE, ainsi que dans le glossaire CITES
(https:// tinyurl.com/jp7eh6v) comme étant un « produit, expédié individuellement ou en vrac, ne nécessitant pas d’autre traitement,
emballé, étiqueté et prêt pour le commerce de détail, prêt à être vendu ou utilisé par le public », ce qui signifie qu’un produit qui ne requiert
aucune modification ni remballage, et qui est apprêté pour une utilisation immédiate ou pour la vente, n’est pas réglementé.

Plantations / reproduction artificielle


Les espèces de Guaiacum ne font pas l’objet de plantations commerciales à grande échelle, bien que des essais de plantations de G.
sanctum aient été tentés au Ghana. Guaiacum officinale et G. sanctum sont plantées comme arbres d’ornement aux EUA et dans d’autres
zones tropicales. La plupart des produits dans le commerce sont d’origine sauvage.

Ébauches de crayons Grumes

4403 4403

46
Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES
Ce genre ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension du commerce international, ni de quota d’exportation, ni d’aucune réserve au
titre de la CITES.

Décisions de l’Union Européenne


Guaiacum sanctum fait actuellement l’objet d’un avis de l’UE.

Veuillez consulter Species + http://tinyurl.com/paq2moe pour plus de détails.

INSCRIPTIONS ET ANNOTATIONS
NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS DATE D’INSCRIPTION ACTUELLES

Nom scientifique et auteur : Annexe II Annexe II


Guaiacum angustifolia Engelm 01.07.1975 (G. sanctum) 13.09.2007 (inscription au niveau
Guaiacum coulteri A.Gray 11.06.1992 (G. offici- du genre pour les Guaiacum spp.)
Guaiacum officinale L. nale)
Guaiacum sanctum L. 13.02.2003 (inscription
au niveau du genre pour
Guaiacum unijugum Brandegee
les Guaiacum spp.)
Famille : Zygophyllaceae Annexe B
20.12.2014 (inscription au niveau
Annexe B du genre pour les Guaiacum spp.)
Noms communs :
01.06.1997 (G. sanctum)
Allemand : pockholz (sous forme d’huile : guajaköl)
11.06.1997 (G. offici-
Anglais : sonora guaiacum, lignum-vitae, pockwood, wood of
nale)
life, tree of life, ironwood
30.08.2003 (inscription Annotations
Espagnol : guayacán, guajacum, leño de guayaco, madera de
au niveau du genre pour #2 Toutes les parties et tous les pro-
gaiac, palo de ropa, palo de vida, palo santo
les Guaiacum spp.) duits sauf :
Français : bois de gaïac, bois de vie, bois-saint, gaïac, gayac
Italien : guaiaco a) les graines et le pollen ; et
Portugais : guaiaco, pau santo, lenha di guaiaco b) les produits finis conditionnés et
prêts pour la vente au détail.

Référence normalisée CITES : La CdP a adopté une référence REMARQUE : vérifiez les mises à
normalisée pour ce genre : la « Lista de especies, nomenclatura y jour des Annexes et des Annota-
distribución en el género Guaiacum » (Liste des espèces, nomen- tions à la suite de CoP17 (2016)
clature et répartition du genre Guaiacum, en espagnol seule- depuis la base de données de Spe-
ment). Davila Aranda, P. & Schippmann, U. (2006): Medicinal cies +
Plant Conservation 12:50
https://cites.org/common/com/nc/tax_ref/Guaiacum.pdf

Paliers - produit fini Poulies – produit fini Alcool – produit fini

47
Guibourtia spp.
Bubinga

Aire de répartition
Ce genre d’arbres inclut actuellement 14 espèces, dont 13 poussent en Afrique tropicale, et la dernière dans la région néotropicale. Trois
des espèces africaines sont actuellement inscrites aux Annexes CITES. Guibourtia demeusei est un arbre de taille moyenne ou petite, mais
qui peut atteindre une hauteur de 25 40 mètres, et dont l’aire de répartition, beaucoup plus vaste que celle des deux autres espèces
africaines de Guibourtia, couvre une partie du bassin central du fleuve Congo ; on la rencontre au Cameroun, en République centrafricaine,
en République démocratique du Congo, en Guinée équatoriale, au Gabon, et au Congo. G. pellegriniana, qui peut atteindre une taille de
30 mètres, affiche une très faible densité de population, et son aire de répartition connue couvre une bande étroite de forêts littorales au
Cameroun, en Guinée équatoriale, au Gabon et, probablement, au Congo. On pourrait aussi la trouver dans des forêts de l’intérieur, où
l’on rencontre également G. tessmannii, mais avec une densité de population bien inférieure. Quant à G. tessmannii, il s’agit d’un grand
arbre qui peut atteindre les 65 mètres de hauteur et que l’on trouve, quoique avec une très faible densité de population, au Cameroun, en
Guinée équatoriale et au Gabon ; d’aucuns supposent que l’on pourrait aussi rencontrer cette espèce dans le Sud-est du Nigeria, au Congo,
et à l’extrême Sud-ouest de la République centrafricaine.

Utilisation
Le bois de ces trois espèces, à forte valeur socioculturelle, est communément employé à l’échelle locale. Plus concrètement, le bois de G.
tessmannii et de G. pellegriniana est très recherché au sein de leurs aires de répartition pour fabriquer des meubles, et ces trois espèces font
l’objet de commerce depuis l’époque de la colonisation. L’essentiel du commerce international est actuellement concentré sur la Chine, où
ces espèces font l’objet d’une demande massive pour approvisionner le marché des meubles « Hongmu ». Bien que ces espèces ne soient
pas cataloguées comme des « espèces Hongmu » stricto sensu selon la réglementation chinoise en la matière, elles n’en sont pas moins
incluses, d’après la réglementation industrielle chinoise concernant le mobilier fabriqué avec des essences dures, foncées et précieuses, dans
la catégorie des bois durs A2, lesquels sont utilisés en substitution d’espèces « Hongmu ». G. demeusei est communément employé sous
forme de panneaux en ébénisterie fine, ainsi que pour fabriquer des meubles et des instruments de musique, comme par exemple des jeux
de d’éclisses et de fond pour guitare(s). Et il existe encore une autre appellation industrielle, « Kevazingo », qui renvoie au placage déroulé
de Bubinga.

Commerce
G. tessmannii et G. pellegriniana sont toutes deux souvent dénommées « Bubinga rose » ; apparemment, il est impossible de les distinguer
dans le commerce. Par contre, G. demeusei, appelée « Bubinga rouge », est facile à identifier, mais elle est généralement considérée de
qualité inférieure ; apparemment, elle ressemble néanmoins beaucoup aux deux autres espèces, avec lesquelles on la confond parfois (ou
qu’elle remplace) sur le marché international. Compte tenu de son inscription récente aux Annexes CITES, on ne dispose pas de données
commerciales de la CITES ; par ailleurs, on trouve sur Internet des annonces de bois rond de G. tessmannii et de G. pellegriniana, ce qui

Guibourtia tessmannii Guibourtia demeusei

48
indique leur disponibilité sur le marché international, malgré les interdictions d’exportation de bois rond décrétées par plusieurs pays
de leurs aires de répartition. Et il est à craindre que les exportations déclarées officiellement ne représentent qu’une partie des volumes
réellement exportés. L’annotation signifie que toutes les parties et tous les produits sont réglementés, sauf les feuilles, les fleurs, le pollen,
les fruits, les graines, et les exportations à des fins non commerciales d’une masse maximale inférieure ou égale à 10 kg. par expédition.

Plantations / reproduction artificielle


Il y a plusieurs années, des programmes d’aide à la régénération de Guibourtia tessmannii et G. pellegriniana ont été entrepris au Gabon
et au Cameroun, grâce à un ensemble de concessions forestières certifiées par le Forest Stewardship Council (FSC).

Suspensions de commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES


À l’heure actuelle, ces trois espèces ne font l’objet ni de suspension du commerce CITES, ni de quotas d’exportation, ni de réserves, leur
inscription à l’Annexe II n’étant entrée en vigueur qu’en janvier 2017.

Décisions de l’Union Européenne


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucun avis de la part de l’UE. Veuillez consulter Species + pour plus de détails.

DATE
NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS INSCRIPTIONS ET ANNOTATIONS ACTUELLES
D’INSCRIPTION

Nom scientifique et auteur : Annexe II Annexe II


Guibourtia demeusei (Harms) J Léonard 02/01/2017 02/01/2017
Guibourtia pellegriniana J Léonard
Guibourtia tessmannii (Harms) J Léonard Annexe B Annexe B
Pour plus de Pour plus de détails, veuillez consulter Species +
Famille : Leguminosae détails, veu-
illez consulter Annotation #15
Noms communs : Species + Toutes les parties et tous les produits sont réglementés,
Anglais : Bubinga, African rosewood, Akume sauf :
Espagnol : Bubinga a) Feuilles, fleurs, pollen, fruits et graines
Français : Bois de rose d’Afrique, bubinga, ébana b) Les exportations à des fins non commerciales d’un
poids maximum de 10 kg. par expédition
Référence normalisée CITES : La CdP a adopté c) Les parties et produits de Dalbergia cochinchinensis
une référence normalisée pour les noms de gen- concernés par l’Annotation #4
re (The Plant Book, 2ème édition, D.J. Mabberley, d) Les parties et produits de Dalbergia spp. originaires du
1997, Cambridge University). La Liste des Plant- Mexique et exportés depuis ce pays, couverts par l’An-
es (the Plant List, uniquement en anglais) est une notation #6
source d’informations utiles concernant les noms
scientifiques et les synonymes de ces espèces REMARQUE : vérifiez les mises à jour des Annexes et des
(http://tinyurl.com/ntf2nfg) Annotations à la suite de CoP17 (2016) depuis la base de
Pour une orientation plus formelle, veuillez con- données de Species +
tacter le Secrétariat de la CITES.

Dos et éclisses de guitare en Bubinga Artisanat avec socle en Bubinga Cuisine en Bubinga

9202 4420 4421

49
Osyris lanceolata
Bois de santal est-africain

Aire de répartition
Le genre Osyris compte entre trois et sept espèces. La taxinomie du genre est incertaine et nécessite davantage de débats pour s’assurer
que d’autres espèces ne sont pas incluses sous le nom d’O. lanceolata, mais actuellement c’est la seule espèce de ce genre inscrite aux
Annexes de la CITES. L’aire de répartition originelle de cet arbuste ou petit arbre à feuilles persistantes semi-parasitaire est incertaine, mais
elle couvrait probablement l’Afrique et certaines parties du Sud de l’Europe. Son aire de répartition actuelle est plus étendue, sans doute
à la suite d’introductions de l’espèce, laquelle est désormais citée comme native de nombreux africains pays sub-sahariens (de l’Algérie à
l’Éthiopie et, au Sud, jusqu’en Afrique du Sud), dans quelques enclaves d’Europe méridionale, et en Asie (en Inde et en Chine). En dehors
des principales régions de production pour le commerce international (Kenya, Tanzanie, Soudan du Sud et Ouganda) où elle est parfois
devenue rare au niveau local, l’espèce semble être assez répandue et commune. Seules les populations du Burundi, de l’Éthiopie, du Kenya,
du Rwanda, de l’Ouganda et de la Tanzanie sont réglementées.

Utilisations
Son bois de cœur et ses racines sont distillés pour produire une huile essentielle aromatique. Il est de plus en plus utilisé comme substitut
pour d’autres genres produisant du « bois de santal » (ex : Santalum spp. et Pterocarpus spp.) qui sont soit interdits d’exportation, soit de
plus en plus rares. Cet arbre est récolté au Kenya, en Tanzanie et dans d’autres pays, puis semi-traité en Tanzanie, le produit étant ensuite
exporté illégalement via Mombasa, au Kenya, vers l’Indonésie, l’Inde, l’Afrique du Sud, la France, l’Allemagne et les pays d’Asie de l’Est,
pour les besoins des industries cosmétiques et pharmaceutiques.

Commerce
L’inscription récente de cette espèce, en 2013, entraîne un manque de données sur le commerce. Les principaux produits présents dans le
commerce international sont des huiles essentielles et des fragrances, des produits cosmétiques et autres produits de toilette contenant de
l’huile, des objets d’artisanat en bois, et des sciures comprimées sous forme de cônes ou de bâtons utilisées pour la fabrication d’encens.
Ces produits sont disponibles sur Internet.
L’annotation #2 indique que toutes les parties et tous les produits sont réglementés sauf les graines, le pollen et les produits finis emballés
et prêts (ou conditionnés) pour le commerce de détail. La définition de « produits finis emballés et prêts (ou conditionnés) pour le commerce
de détail » est disponible dans la section « Interprétation » des Annexes CITES et des Annexes UE, ainsi que dans le glossaire CITES
(http://tinyurl.com/jp7eh6v) comme étant un « produit, expédié individuellement ou en vrac, ne nécessitant pas d’autre traitement,
emballé, étiqueté et prêt pour le commerce de détail, prêt à être vendu ou utilisé par le public », ce qui signifie qu’un produit qui ne
requiert aucune modification ni remballage, et qui est apprêté pour une utilisation immédiate ou pour la vente, n’est pas réglementé.

Osyris lanceolata Grumes

4403

50
Plantations / reproduction artificielle
Cette espèce n’ayant fait l’objet d’aucune plantation commerciale, tout le commerce est donc d’origine sauvage.

Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension du commerce international ni d’aucun quota d’exportation au titre de la
CITES.
Cette espèce fait actuellement l’objet d’une réserve en vigueur.

Décisions de l’Union Européenne


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension ni d’avis de la part de l’UE.

Veuillez consulter Species + http://www.speciesplus.net//#/taxon_concepts/24847/legal pour plus de détails.

INSCRIPTIONS ET ANNOTATIONS
NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS DATE D’INSCRIPTION ACTUELLES

Nom scientifique et auteur : Osyris lanceolata Annexe II Annexe II


Hoschst & Steud. 12.06.2013 (populations du Bu- 12.06.2013 (populations du Bu-
rundi, de l’Éthiopie, du Kenya, du rundi, de l’Éthiopie, du Kenya, du
Famille : Santalaceae Rwanda, de l’Ouganda, et de la Ré- Rwanda, de l’Ouganda, et de la Ré-
publique unie de Tanzanie) publique unie de Tanzanie)
Noms communs :
Allemand : Ostafrikanisches sandelholz
Anglais : East African sandalwood Annexe B Annexe B
Français : bois de santal est-africain 10.08.2013 (populations du Bu- 20.12.2014 (populations du Bu-
Italien : sandalo rundi, de l’Éthiopie, du Kenya, du rundi, de l’Éthiopie, du Kenya, du
Portugais : sândalo-falso Rwanda, de l’Ouganda, et de la Ré- Rwanda, de l’Ouganda, et de la Ré-
Swahili : msandali publique unie de Tanzanie) publique unie de Tanzanie)

Référence normalisée CITES : La CdP a adopté Annotations


une référence normalisée pour les noms généri- #2 Toutes les parties et tous les pro-
ques (The Plant Book, Deuxième Edition, D. J. duits sauf :
Mabberley, 1997, Cambridge University Press, a) les graines et le pollen ; et
réimpression corrigée, 1998). La Liste des Plan- b) les produits finis conditionnés et
tes (the Plant List, uniquement en anglais) est une prêts pour la vente au détail.
source d’informations utiles concernant les noms
scientifiques et les synonymes de cette espèce REMARQUE : vérifiez les mises à
(http://tinyurl.com/z9paywo) jour des Annexes et des Annota-
Pour une orientation plus formelle, veuillez contac- tions à la suite de CoP17 (2016)
ter le Secrétariat de la CITES. depuis la base de données de Spe-
cies +

Sciure – non fini Huile essentielle – produit fini Grumes

4401 4403

51
Pericopsis elata
Afrormosia

Aire de répartition
Pericopsis elata est l’une des quatre espèces du genre Pericopsis, et la seule inscrite aux Annexes de la CITES ; elle est native des pays
d’Afrique centrale et de l’Ouest : le Cameroun, la République centrafricaine, la Côte d’Ivoire, le Congo, la République démocratique du
Congo (RDC), le Ghana et le Nigeria.

Utilisations
Très recherchée pour son bois durable, l’afrormosia a été utilisé comme substitut du teck (Tectonia spp.) d’où son nom commun de « teck
d’Afrique ». Les principales utilisations de ce bois sont la fabrication de parquets, le mobilier, les encadrements de portes et fenêtres, les
placages décoratifs, et la construction navale.

Commerce
Le commerce d’afrormosia est limité aux bois sciés, aux grumes et aux placages. Les principaux exportateurs sont le Cameroun et la RDC ;
le Congo et le Ghana en exportent de plus petites quantités. Les principaux importateurs sont l’UE — surtout la Belgique et l’Italie —, des
volumes importants d’importations ayant également été enregistrés en France, en Allemagne, au Portugal, en Chine continentale, à Taiwan
et au Japon. Les grumes importées par l’UE proviennent du Cameroun et de la RDC. On constate des écarts manifestes entre les données
sur le commerce notifiées par les exportateurs et celles déclarées par les importateurs. Des importations en UE déclarées par les exportateurs
n’avaient pas été enregistrées par les importateurs (Chypre, Irlande et Pays-Bas). Les principaux réexportateurs de grumes sont les EUA, l’UE
(Belgique, France, Allemagne et Espagne) et la Turquie.

L’annotation #5 signifie que seuls les grumes, le bois scié et les placages sont réglementés. Les définitions des termes du bois figurent dans le
glossaire CITES (http://tinyurl.com/jp7eh6v) et la Résolution Conf. 10.13 (Rev. CoP15) (http://tinyurl.com/q5xcpvo). Les plantes vivantes
et les graines ne sont pas réglementées.

Plantations / reproduction artificielle


Il n’existe pas de grandes plantations commerciales de cette espèce, mais elle est cultivée dans le cadre de systèmes agroforestiers
d’enrichissement et dans de petites plantations situés au sein de son aire de répartition (ex : au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Ghana et
en RDC). Le commerce actuel est d’origine sauvage.

Pericopsis elata Grumes Bois scié

4403 4407

52
Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES
Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune réserve au titre de la CITES.
Il y a actuellement une suspension du commerce international CITES en vigueur pour cette espèce (voir Notification 2014/039
https://cites.org/eng/notif/2014.php).
Il y a actuellement des quotas d’exportation en vigueur pour cette espèce. Consultez Species + pour plus de détails, ou vérifiez les quotas
d’exportation annuels sur le site web de la CITES : (http://tinyurl.com/hn9u6q8).

Décisions de l’Union Européenne


Cette espèce fait actuellement l’objet de plusieurs avis UE.

Veuillez consulter Species + http://www.speciesplus.net//#/taxon_concepts/18339/legal pour plus de détails.

INSCRIPTIONS ET ANNOTATIONS
NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS DATE D’INSCRIPTION
ACTUELLES

Nom scientifique et auteur : Pericopsis elata (Harms) Meeuwen Annexe II Annexe II


11.06.1992 13.09.2007
Famille : Leguminosae

Noms communs : Annexe B Annexe B


Allemand : afrormosia 01.06.1997 20.12.2014
Anglais : African teak, golden afrormosia, satinwood, yellow
satinwood Annotations
Cameroun : assamela, ejen, obang #5 Grumes, bois scié et placages.
Côte d’Ivoire : assamela
Espagnol : afrormosia REMARQUE : vérifiez les mises à
Français : afrormosia, teck d’Afrique jour des Annexes et des Annota-
Ghanéen : kokrodua, awawai, mohole, Ghana asemela tions à la suite de CoP17 (2016)
Italien : afrormosia depuis la base de données de Spe-
Portugais : assamela, afrormosia, teca africana cies +

Référence normalisée CITES : La CdP a adopté une référence nor-


malisée pour les noms génériques (The Plant Book, Deuxième Edi-
tion, D. J. Mabberley, 1997, Cambridge University Press, réimpres-
sion corrigée, 1998). La Liste des Plantes (the Plant List, uniquement
en anglais) est une source d’informations utiles concernant les noms
scientifiques et les synonymes de cette espèce
(http://www.theplantlist.org/tpl1.1/record/ild-7160)
Pour une orientation plus formelle, veuillez contacter le Secrétariat
de la CITES.

Parquet Grumes Panneau pour placages

4403 4408

53
Pilgerodendron uviferum
Cèdre du Chili

Aire de répartition
Ce conifère à croissance lente et à feuillage persistant appartient à la famille des Cyprès, et c’est la seule espèce du genre Pilgerodendron.
Elle est native des forêts pluviales tempérées et des forêts subpolaires d’Argentine et du Chili.

Utilisations
Le bois jaune-rouge de ce taxon étant résistant à la décomposition, il a été fortement exploité pour la construction et la fabrication de
sculptures, de bardeaux de toits, de ponts, de poteaux, de clôtures, de bateaux et de mobilier.

Commerce
L’espèce étant inscrite à l’Annexe I / Annexe A, tout échange international à des fins commerciales de spécimens prélevés dans la nature
est interdit. Le commerce de spécimens reproduits artificiellement est autorisé. La Base de données sur le commerce de la CITES indique
que les sculptures et les graines sont les principaux produits rencontrés dans le commerce, et que l’on y trouve aussi des plantes vivantes,
mais en bien plus petites quantités. Le principal exportateur de sculptures (déclarées comme pré-Convention) est l’Argentine, le principal
importateur étant la France. Des graines de source sauvage prélevées à des fins scientifiques au Chili avaient été importées au RU.

Plantations / reproduction artificielle


Il n’y a pas de plantation commerciale connue de cette espèce. Cette espèce est plantée comme arbre d’ornement et le matériel de
reproduction artificielle (plantes vivantes et graines) est disponible dans les pépinières et en vente sur Internet.

Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension du commerce international, ni de quota d’exportation, ni d’aucune réserve
au titre de la CITES.

Décisions de l’Union Européenne


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension ni d’avis de la part de l’UE.

Veuillez consulter Species + http://speciesplus.net//#/taxon_concepts/28405/legal pour plus de détails.

Forêt de Pilgerodendron uviferum Abattage illégal

54
INSCRIPTIONS ET ANNO-
NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS DATE D’INSCRIPTION TATIONS ACTUELLES

Nom scientifique et auteur : Pilgerodendron uviferum (D.Don) Florin Annexe I Annexe I


01.07.1975 01.07.1975
Famille : Cupressaceae

Noms communs : Annexe A Annexe C


Allemand : Chilenische flußzeder 01.06.1997 20.12.2014
Anglais : Guaitecas cypress, Chilean cedar, Patagonian cypress, Patagonian
pilgerodendron Annotations
Espagnol : ciprés de las Guaitecas, cedro, ciprés Chileno En tant qu’espèce inscrite
Français : cèdre du Chili, cyprès du Chili à l’Annexe I / Annexe A,
Italien : larice del Cile, larice uvifero, cipresso del Cile toutes les parties et tous
Portugais : ciprés das Guaitecas les produits, vivants ou
morts, sont réglementés.
Référence normalisée CITES : La CdP a adopté une référence normalisée
pour les noms génériques (The Plant Book, Deuxième Edition, D. J. Mab- REMARQUE : vérifiez les
berley, 1997, Cambridge University Press, réimpression corrigée, 1998). mises à jour des Annex-
La Liste des Plantes (the Plant List, uniquement en anglais) est une source es et des Annotations à
d’informations utiles concernant les noms scientifiques et les synonymes de la suite de CoP17 (2016)
cette espèce (http://www.theplantlist.org/tpl/record/kew-2411520) depuis la base de données
Pour une orientation plus formelle, veuillez contacter le Secrétariat de la de Species +
CITES.

Bardeaux de toits Grumes

4418 4403

Grumes Grumes

4403 4403

55
Pinus koraiensis
Pin de Corée

Aire de répartition
Seule espèce de conifère du genre Pinus (environ 175 espèces) inscrite aux Annexes de la CITES, le pin de Corée, à feuillage persistant, peut
atteindre 30 m de hauteur. Ce pin « blanc » est natif de la Chine, du Japon, de la République Démocratique de Corée, de la République
de Corée et de la Fédération de Russie.

Utilisations
Son bois tendre au grain droit, facile à travailler, est utilisé dans la fabrication de poteaux téléphoniques, de traverses de chemin de fer,
de ponts en bois, de bateaux, de parquets, de contreplaqués et de placages ; on peut aussi le déchiqueter en copeaux pour fabriquer des
panneaux de particules, ou encore le réduire en pulpe pour l’industrie du papier. Il est également utilisé dans la fabrication de mobilier,
d’équipements de sport et d’instruments de musique. La résine extraite de la pulpe du bois permet de produire de la térébenthine. Sa
surexploitation pour son bois et ses graines comestibles, ou « pignons de pin », utilisées dans l’industrie agroalimentaire, a porté gravement
atteinte à l’habitat du tigre de Sibérie (Panthera tigris altaica), et une interdiction d’abattage au sein des territoires de la Fédération de Russie
a été décrétée afin d’aider à la conservation de ce félin, pour qui les pinèdes constituent un habitat-clé. On rencontre des plantes vivantes
et des graines des variétés cultivées de cette espèce dans le commerce international, et elles sont en vente sur Internet.

Commerce
L’inscription récente de cette espèce, en 2010, signifie qu’il y a peu de données disponibles sur le commerce. La Base de données sur le
commerce de la CITES indique que tout le commerce est d’origine sauvage et que les grumes, les sculptures et le bois scié sont les principaux
produits rencontrés dans le commerce. Le principal exportateur de ces produits est la Fédération de Russie, et les principaux importateurs
sont la Chine (Chine continentale et Hong Kong) et le Japon. Cette espèce est citée comme source de la plupart des pignons de pin importés
en Europe et aux EUA.
L’annotation #5 signifie que seuls les grumes, le bois scié et les placages sont réglementés. Les définitions des termes du bois sont disponibles
dans le Glossaire CITES (http://tinyurl.com/j3nr726) et dans la Résolution Conf. 10.13 (Rev. CoP15) (http://tinyurl.com/q5xcpvo). Ni les
plantes vivantes, ni les graines, ni les pignons de pin, ni les produits finis ne sont réglementés.

Plantations / reproduction artificielle


Il existe des plantations commerciales de cette espèce en Chine et en République de Corée. Les grumes et les pignons de pin provenant de
ces sources font l’objet d’un commerce international.

Cônes de Pinus koraiensis Pignons de pin Contreplaqué

56
Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES
Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension du commerce international, ni de quota d’exportation, ni d’aucune réserve
au titre de la CITES.

Décisions de l’Union Européenne


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension ni d’avis de la part de l’UE.

Veuillez consulter Species + http://speciesplus.net//#/taxon_concepts/18210/legal pour plus de détails.

DATE INSCRIPTIONS ET ANNO-


NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS D’INSCRIPTION TATIONS ACTUELLES

Nom scientifique et auteur : Pinus koraiensis Siebold & Zucc Annexe III Annexe III
14.10.2010 14.10.2010
Famille : Pinaceae

Noms communs : Annexe C Annexe C


Allemand : Korea-kiefer 14.02.2012 20.12.2014
Anglais : Korean pine, Korean nut pine, Korean white pine, Korean cedar,
Korean pine Annotations
Chinois : 红松 hong song #5 Grumes, bois scié et
Coréen : 잣나무 placages.
Français : pin (blanc) de Corée
Italien : pino coreano REMARQUE : vérifiez
Japonais : チョウセンゴヨウ chosen-goyo, chosen-matsu les mises à jour des An-
Portugais : pinho da Coreia, pinheiro da Coreia nexes et des Annota-
tions à la suite de CoP17
Russe :Корейскийкедр
(2016) depuis la base de
Suédois : koreatall
données de Species +

Référence normalisée CITES : La CdP a adopté une référence normalisée


pour les noms génériques (The Plant Book, Deuxième Edition, D. J. Mabber-
ley, 1997, Cambridge University Press, réimpression corrigée, 1998). La Liste
des Plantes (the Plant List, uniquement en anglais) est une source d’informa-
tions utiles concernant les noms scientifiques et les synonymes de cette es-
pèce (http://www.theplantlist.org/tpl1.1/record/kew-2561659)
Pour une orientation plus formelle, veuillez contacter le Secrétariat de la
CITES.

Poteaux télégraphiques Grumes

4418 4403

57
Platymiscium pleiostachyum
Cristobal

Aire de répartition
Platymiscium pleiostachyum est l’une des 35 espèces du genre Platymiscium ; c’est la seule espèce de ce genre inscrite aux Annexes de la
CITES, et elle est native du Costa Rica, du Salvador et du Nicaragua.

Utilisations
Le bois de cette espèce, d’une couleur rougeâtre à brun rouge, est utilisé pour la fabrication de panneaux, de parquets, de mobilier et
d’instruments de musique (tambours), ainsi qu’en ébénisterie.

Commerce
Selon la Base de données sur le commerce de la CITES, cette espèce ne fait l’objet que de très faibles niveaux de commerce international.
Seuls deux enregistrements sont mentionnés : une sculpture (déclarée comme provenant de reproduction artificielle) exportée par le Costa
Rica en 2003 vers les EUA, et une grume de bois (déclarée comme étant de source sauvage prélevée à des fins raisons scientifiques) du
Salvador, également vers les EUA.
L’annotation #4 signifie que toutes les parties et tous les produits, vivants ou morts, sont réglementés, sauf les graines, les plantes issues de
cultures tissulaires en conteneurs stériles, et les fleurs coupées provenant de plantes reproduites artificiellement.

Plantations / reproduction artificielle


Cette espèce ne faisant pas, que l’on sache, l’objet de plantations commerciales, tout le commerce porte sur des spécimens d’origine
sauvage.

Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension du commerce international, ni de quota d’exportation, ni d’aucune réserve
au titre de la CITES.

Décisions de l’Union Européenne


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension ni d’avis de la part de l’UE.

Veuillez consulter Species + http://speciesplus.net//#/taxon_concepts/28731/legal pour plus de détails.

Panneau pour placages Lambrissage

4408 4418

58
DATE
NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS INSCRIPTIONS ET ANNOTATIONS ACTUELLES
D’INSCRIPTION

Nom scientifique et auteur : Platymiscium Annexe I Annexe II


pleiostachyum Donn.Sm 01.07.1975 23.06.2010

Famille : Leguminosae Annexe B Annexe B


01.06.1997 20.12.2014
Noms communs :
Allemand : granadillo, cristobal Annotations
Anglais : platymiscium #4 Toutes les parties et tous les produits, sauf :
Espagnol : ambar, cachimbo, coyote, cristóbal, a) les graines (y compris les gousses d’Orchidace-
granadillo, guayacan trébol, jacaranda do ae), les spores et le pollen (y compris les pollinies). La
brejo, macacauba, macawood, ñambar dérogation ne s’applique ni aux graines de Cactaceae
Français : cristobal spp. exportées du Mexique, ni aux graines de Becca-
Italien : granadillo riophoenix madagascariensis et de Neodypsis decaryi
Portugais : macacaúba exportées de Madagascar ;
b) les cultures de plantules ou de tissus obtenues
in vitro en milieu solide ou liquide et transportées en
Référence normalisée CITES : La CdP a adopté une conteneurs stériles ;
référence normalisée pour les noms génériques (The c) les fleurs coupées provenant de plantes repro-
Plant Book, Deuxième Edition, D. J. Mabberley, 1997, duites artificiellement ;
Cambridge University Press, réimpression corrigée, d) les fruits, et leurs parties et produits, des plantes
1998). La Liste des Plantes (the Plant List, uniquement acclimatées ou reproduites artificiellement du genre
en anglais) est une source d’informations utiles con- Vanilla (Orchidaceae) et de la famille des Cactaceae ;
cernant les noms scientifiques et les synonymes de e) les tiges, les fleurs, et leurs parties et produits, des
cette espèce (http://www.theplantlist.org/tpl1.1/ plantes acclimatées ou reproduites artificiellement
record/ild-15750) des genres Opuntia sous-genre Opuntia et Selenice-
Pour une orientation plus formelle, veuillez contacter reus (Cactaceae) ; et
le Secrétariat de la CITES. f) les produits finis d’Euphorbia antisyphilitica em-
ballés et prêts pour le commerce de détail.

REMARQUE : vérifiez les mises à jour des Annexes et


des Annotations à la suite de CoP17 (2016) depuis la
base de données de Species +

Parquet

4409

59
Podocarpus neriifolius
Podocarpus à feuilles
de laurier rose

Aire de répartition
C’est l’une des deux espèces du genre Podocarpus inscrites aux Annexes de la CITES. Ce conifère est natif des pays suivants : Brunei,
Cambodge, Chine, Fidji, Inde, Laos, Malaisie (Malaisie péninsulaire, Sabah, Sarawak), Myanmar, Népal, Papouasie-Nouvelle-Guinée,
Philippines, îles Salomon, Thaïlande et Vietnam.

Utilisations
Son bois est utilisé pour la construction de logements, la menuiserie, et pour la fabrication de papier, de rames, et de mâts de voiliers. Les
bois de qualité supérieure sont utilisés pour le placage, la fabrication de mobilier, l’ébénisterie, les ustensiles ménagers, les instruments de
musique et les sculptures.

Commerce
La Base de données sur le commerce de la CITES indique de très faibles niveaux de commerce international concernant cette espèce : entre
2004 et 2014, 500 plantes vivantes seulement avaient fait l’objet de commerce. Les principaux exportateurs de plantes vivantes sont le
Myanmar, la Malaisie et le Danemark. Les principaux importateurs sont la Chine et la Suisse.

L’annotation #1 signifie que toutes les parties et tous les produits, vivants ou morts, sont réglementés, sauf les graines, les plantes issues de
cultures tissulaires en conteneurs stériles, et les fleurs coupées provenant de plantes reproduites artificiellement.

Plantations / reproduction artificielle


Il n’y a pas de plantation commerciale connue de ce taxon. On rencontre dans le commerce des plantes vivantes reproduites artificiellement
pour approvisionner l’industrie horticole.

Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension du commerce international, ni de quota d’exportation, ni d’aucune réserve
au titre de la CITES.

Podocarpus neriifolius Rames Ustensiles ménagers

4421 4419

60
Il y a une suspension du commerce en vigueur concernant l’exportation de tous les spécimens sauvages d’espèces inscrites aux Annexes I,
II ou III depuis l’Inde (voir Notification 1999/039 : http://tinyurl.com/hne3qfl) ; toutefois, des permis d’exportation peuvent être émis pour
des variétés cultivées d’espèces végétales inscrites aux Annexes I et II.

Décisions de l’Union Européenne


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension ni d’avis de la part de l’UE.

Veuillez consulter Species + http://speciesplus.net//#/taxon_concepts/27490/legal pour plus de détails.

DATE INSCRIPTIONS ET ANNOTATIONS


NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS D’INSCRIPTION ACTUELLES

Nom scientifique et auteur : Podocarpus neriifolius D.Don Annexe III Annexe III
16.11.1975 23.06.2010
Famille : Podocarpaceae

Noms communs : Annexe C Annexe C


Allemand : podo, maniu 01.06.1997 20.12.2014
Anglais : brown pine, black pine podocarp
Chinois : bai ri qing Annotations
Français : Podocarpus à feuilles de laurier-rose #1 Toutes les parties et tous les pro-
Laotien : ka dong duits sauf :
Malaisien : podo bukit
Portugais : pinho bravo a) les graines, les spores et le pollen (y
Vietnamien : thông tre lá dài compris les pollinies) ;
b) les semis et les cultures de tissus
Autres appellations locales : amanu, bukiti, jati bukit
obtenus in vitro, en milieu solide ou
liquide, transportés dans des conte-
Référence normalisée CITES : La CdP a adopté une référence
neurs stériles ;
normalisée pour les noms génériques (The Plant Book, Deuxième
c) les fleurs coupées provenant de
Edition, D. J. Mabberley, 1997, Cambridge University Press, ré-
plantes reproduites artificiellement ;
impression corrigée, 1998). La Liste des Plantes (the Plant List,
et
uniquement en anglais) est une source d’informations utiles con-
d) les fruits, et leurs parties et pro-
cernant les noms scientifiques et les synonymes de cette espèce
duits, provenant de plantes repro-
(http://www.theplantlist.org/tpl1.1/record/kew-2567549)
duites artificiellement du genre Va-
Pour une orientation plus formelle, veuillez contacter le Secrétariat
nilla.
de la CITES.

REMARQUE : vérifiez les mises à jour


des Annexes et des Annotations à la
suite de CoP17 (2016) depuis la base
de données de Species +

Mâts de bateaux Table

4421 9403

61
Podocarpus parlatorei
Pin de Parlatore

Aire de répartition
Le pin de Parlatore est l’une des deux espèces du genre Podocarpus inscrite aux Annexes de la CITES. Ce conifère est natif de Bolivie et
d’Argentine.

Utilisations
Son bois est clair, léger et relativement tendre. Il est utilisé pour fabriquer des piquets de clôture, des ustensiles, des habitations et des
crayons.

Commerce
Cette espèce étant inscrite à l’Annexe I / Annexe A, tout échange international à des fins commerciales de spécimens prélevés dans la nature
est interdit. Le commerce de spécimens reproduits artificiellement est autorisé. La Base de données sur le commerce de la CITES indique peu
de commerce international : uniquement deux enregistrements portant sur l’exportation de feuilles et de grumes (de source sauvage, à des
fins scientifiques) depuis la Bolivie vers l’Argentine.

Plantations / reproduction artificielle


Il n’y a pas de plantation commerciale connue de cette espèce, et tout commerce de grume est donc d’origine sauvage.

Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension du commerce international, ni de quota d’exportation, ni d’aucune réserve
au titre de la CITES.

Décisions de l’Union Européenne


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension ni d’avis de la part de l’UE.

Veuillez consulter Species + http://www.speciesplus.net//#/taxon_concepts/22858/legal pour plus de détails.

Podocarpus parlatorei Piquets de clôture

4404

62
DATE INSCRIPTIONS ET
NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS
D’INSCRIPTION ANNOTATIONS ACTUELLES

Nom scientifique et auteur : Podocarpus parlatorei Pilg. Annexe I Annexe I


01.07.1975 01.07.1975
Famille : Podocarpaceae

Noms communs : Annexe A Annexe A


Allemand : podo, maniu 01.06.1997 20.12.2014
Anglais : Parlatore’s podocarp, yellow wood, brown pine, black pine
Espagnol : monteromero, pino blanco, pino del cerro, pino montano Annotations
Français : pin de Parlatore En tant qu’espèces inscrites à
Portugais : pinho do monte l’Annexe I / Annexe A, toutes
les parties et tous les produits,
Référence normalisée CITES : La CdP a adopté une référence vivants ou morts, sont régle-
normalisée pour les noms génériques (The Plant Book, Deuxième mentés.
Edition, D. J. Mabberley, 1997, Cambridge University Press, ré-
impression corrigée, 1998). La Liste des Plantes (the Plant List, REMARQUE : vérifiez les mises
uniquement en anglais) est une source d’informations utiles con- à jour des Annexes et des An-
cernant les noms scientifiques et les synonymes de cette espèce notations à la suite de CoP17
(http://www.theplantlist.org/tpl1.1/record/kew-2567526) (2016) depuis la base de don-
Pour une orientation plus formelle, veuillez contacter le Secrétariat nées de Species +
de la CITES.

Crayons Brosses

9609 4417

63

63
Prunus africana
Prunier d’Afrique

Aire de répartition
Le prunier d’Afrique, parent sauvage des pruniers, cerisiers et autres amandiers, est la seule espèce du genre Prunus inscrite aux Annexes de
la CITES. Il est natif des pays suivants : Angola, Burundi, Cameroun, Comores, Congo, République démocratique du Congo (RDC), Guinée
Équatoriale, Éthiopie, Kenya, Madagascar, Malawi, Mozambique, Nigéria, Ruanda, Sao Tome et Principe, Afrique du Sud, Soudan (avant la
sécession du Soudan du Sud), Swaziland, Ouganda, République unie de Tanzanie, Zambie et Zimbabwe.

Utilisations
Les extraits de son écorce, très âcre, font l’objet d’un commerce international en tant que remède à base de plantes pour l’hyperplasie
bénigne de la prostate. Il existe au moins 40 marques de produits utilisant l’extrait d’écorce de Prunus africana comme ingrédient. Des
produits grand public à base de Pygeum africanum — synonyme de P. africana — sont facilement disponibles sans ordonnance, et en vente
sur Internet.

Commerce
Les principaux produits rencontrés dans le commerce international sont de l’écorce sèche non transformée et des préparations médicinales.
Les entreprises européennes étaient les importateurs traditionnels, mais il y a des marchés asiatiques émergents en Chine et en Inde. Les
principaux exportateurs d’écorce sont le Cameroun, l’Ouganda et la RDC, et le principal importateur est la France ; l’Espagne et l’Italie en
importent des volumes moins élevés. Les principaux réexportateurs sont la France et l’Espagne.
L’annotation #4 signifie que toutes les parties et tous les produits, vivants ou morts, sont réglementés, sauf les graines, les plantes issues
de cultures tissulaires en conteneurs stériles, et les fleurs coupées provenant de plantes reproduites artificiellement, ce qui signifie que les
produits bruts (écorce non transformée, poudres) et les produits transformés (comprimés), qu’ils soient finis et prêts pour le commerce de
détail ou non, sont réglementés.

Plantations / reproduction artificielle


Il n’y a pas de plantation commerciale de cette espèce, et la majorité de l’écorce récoltée provient donc d’arbres sauvages.
De programmes de reproduction à petite échelle et des arbres plantés dans le cadre de systèmes d’agroforesterie ou de petites exploitations
agricoles, notamment dans l’Ouest du Cameroun, existent depuis les années 70. Il est peu probable de rencontrer de l’écorce provenant de
ces sources dans le commerce international.

Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune réserve de la CITES.

Récolte d’écorce Semis reproduits artificiellement Écorçage

0602

64
Cette espèce fait actuellement l’objet de suspensions CITES en vigueur. Voir la Notification CITES n°. 2014/039
(https://cites.org/sites/default/files/notif/F-Notif-2014-039.pdf).
Cette espèce fait actuellement l’objet d’un quota d’exportation. Consultez Species + pour plus de détails, ou vérifiez les quotas d’exportation
annuels sur le site web de la CITES : (https://cites.org/fra/resources/quotas/index.php)

Décisions de l’Union Européenne


Cette espèce fait actuellement l’objet de plusieurs avis UE.

Veuillez consulter Species + http://www.speciesplus.net//#/taxon_concepts/22086/legal pour plus de détails.

NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS DATE INSCRIPTIONS ET ANNOTATIONS ACTUELLES


D’INSCRIPTION

Nom scientifique et auteur : Prunus africana (Hook.f.)


Annexe II Annexe II
Kalkman
16.02.1995 23.06.2010

Famille : Rosaceae Annexe B Annexe B


01.06.1997 20.12.2014
Noms communs :
Allemand : Afrikanisches stinkholz Annotations
Anglais : African cherry, African stinkwood, bitter #4 Toutes les parties et tous les produits, sauf :
almond, blackwood, ironwood, Pygeum africanum, a) les graines (y compris les gousses d’Orchidace-
red stinkwood, red strinkhout ae), les spores et le pollen (y compris les pollinies).
Camerounais : alumty, iluo, kirah, vIa, wotangue La dérogation ne s’applique ni aux graines de Cac-
Espagnol : ciruelo africano, mueri taceae spp. exportées du Mexique, ni aux graines
Français : prunier d’Afrique de Beccariophoenix madagascariensis et de Neo-
Kenyan : muiri dypsis decaryi exportées de Madagascar ;
Malagasy : kotofy, pesopeso b) les cultures de plantules ou de tissus obtenues in
Portugais : cerejeira africana vitro en milieu solide ou liquide et transportées en
conteneurs stériles ;
c) les fleurs coupées provenant de plantes repro-
duites artificiellement ;
Référence normalisée CITES : La CdP a adopté une
d) les fruits, et leurs parties et produits, des plantes
référence normalisée pour les noms génériques (The Plant
acclimatées ou reproduites artificiellement du genre
Book, Deuxième Edition, D. J. Mabberley, 1997, Cam-
Vanilla (Orchidaceae) et de la famille des Cactaceae
bridge University Press, réimpression corrigée, 1998). La
;
Liste des Plantes (the Plant List, uniquement en anglais)
e) les tiges, les fleurs, et leurs parties et produits,
est une source d’informations utiles concernant les noms
des plantes acclimatées ou reproduites artificiel-
scientifiques et les synonymes de cette espèce (http://
lement des genres Opuntia sous-genre Opuntia et
www.theplantlist.org/tpl1.1/record/rjp-25340)
Selenicereus (Cactaceae) ; et
Pour une orientation plus formelle, veuillez contacter le
f) les produits finis d’Euphorbia antisyphilitica
Secrétariat de la CITES.
emballés et prêts pour le commerce de détail.

REMARQUE : vérifiez les mises à jour des Annex-


es et des Annotations à la suite de CoP17 (2016)
depuis la base de données de Species +

Écorce non transformée Comprimés Écorce non transformée

1211 3304 1211

65
Pterocarpus erinaceus
Palissandre du Sénégal

Aire de répartition
Le genre Pterocarpus comprend environ 70 espèces, dont deux sont inscrites aux Annexes CITES: P. erinaceus et P. santolinus.
Pterocarpus erinaceus est une essence à croissance lente et de taille moyenne, généralement à feuillage caduc ; on la rencontre dans les
formations forestières ouvertes et dans la savane arborée de pays sub-sahéliens d’Afrique occidentale, sa vaste aire de répartition incluant
le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le
Togo et, probablement, la République centrafricaine, le Tchad, le Libéria et le Sierra Leone.

Utilisation
Cette espèce a une grande importance socioculturelle dans la région, où elle est souvent employée dans le bâtiment et pour la fabrication de
mobilier, comme médicament, pour fabriquer des instruments de musique, produire du charbon de bois, comme colorant, ainsi que comme
fourrage pour le bétail. Ce taxon, qui fait partie des essences produisant du bois agréées par la réglementation industrielle chinoise pour la
fabrication de mobilier dit « Hongmu », est utilisé pour confectionner des meubles haut de gamme de couleur rouge, très prisés. La Chine
est le seul pays qui se soit doté de codes douaniers spécifiques pour les espèces « Hongmu » :

4403 9930 00 – Grume de Hongmu


4407 9910 10 – Bois scié joint aux extrémités de Camphrier/Nanmu/Hongmu
4407 9910 90 – Bois scié non joint aux extrémités de Camphrier /Nanmu/Hongmu
9403 5010 10 – Mobilier de chambre fabriqué avec des espèces « Hongmu » menacées
9403 6010 10 – Autres meubles fabriqués avec des espèces « Hongmu » menacées

Commerce
Le commerce international se limite à la Chine, mais cette espèce est fortement exploitée pour son bois, afin d’approvisionner le marché
du mobilier « Hongmu ».
Compte tenu de sa récente inscription aux Annexes, en 2016, on ne dispose pas de données CITES concernant son commerce ; cependant,
et malgré une législation forestière interdisant son exploitation et son exportation dans pratiquement tous les pays de son aire de répartition,
l’analyse des données douanières de plusieurs pays importateurs témoigne de la persistance d’un important commerce illégal et non-
durable de cette espèce.

Arbre abattu Grumes sciées Grumes sciées

4403 4403 4403

66
Cette espèce n’ayant fait l’objet d’aucune annotation, toutes ses parties et tous ses produits, vivants ou morts, sont réglementés.
Plantations / reproduction artificielle
Cette espèce a la réputation de rejeter facilement et, à l’échelle locale, les branches charpentières sont élaguées pour nourrir le bétail.
Toutefois, comme il n’existe pas, que l’on sache, de plantations commerciales de Pterocarpus erinaceus, tous les produits rencontrés dans
le commerce sont présumés de source sauvage.

Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES


Cette espèce fait actuellement l’objet de suspensions de commerce international au titre de la CITES depuis la Guinée, la Guinée-Bissau et
le Liberia (Pour plus de renseignements au sujet des Notifications, veuillez consulter https://www.cites.org/fra/notif/index.php). Cette
espèce ne fait actuellement l’objet d’aucun quota international d’exportation, ni de réserves en vigueur. Pour plus d’information, veuillez
consulter Species +.

Décisions de l’Union Européenne


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucun avis de la part de l’UE. Pour plus d’information, veuillez consulter Species +.

INSCRIPTIONS ET
NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS DATE D’INSCRIPTION
ANNOTATIONS ACTUELLES

Nom scientifique et auteur : Pterocarpus erinaceus Poir. Annexe III : Annexe II


09/05/2016 02/01/2017
Famille : Leguminosae (Annotation #1 : toutes les par-
ties et produits sont inclus, Annexe B
Noms communs: sauf : Pour plus de détails, veuillez
Anglais : kosso, African rosewood, barwood consulter Species +
Espagnol : palo de rosa africano a) les graines, les spores et le pol-
Français : bois de vène, palissandre du Sénégal len (y compris les pollinies) ; Annotation
Gambien : keno / kino b) les semis et les cultures de tis- Aucune annotation, donc
Portugais : pau de sangue sus obtenus in vitro, en milieu toutes les parties et tous les
solide ou liquide, transportés produits, vivants ou morts,
dans des conteneurs stériles ; sont réglementés.
Référence normalisée CITES : La CdP a adopté une c) les fleurs coupées provenant
référence normalisée pour les noms génériques (The Plant de plantes reproduites artifi- REMARQUE : vérifiez les
Book, Deuxième Edition, D. J. Mabberley, 1997, Cam- ciellement; et mises à jour des Annexes et
bridge University Press, réimpression corrigée, 1998). La d) les fruits, et leurs parties et des Annotations à la suite de
Liste des Plantes (the Plant List, uniquement en anglais) produits, provenant de plant- CoP17 (2016) depuis la base
est une source d’informations utiles concernant les es reproduites artificiellement de données de Species +
noms scientifiques et les synonymes de cette espèce du genre Vanilla.
(http://www.theplantlist.org/tpl1.1/record/ild-1889).
Pour une orientation plus formelle, veuillez contacter le À l’heure actuelle, cette espèce
Secrétariat de la CITES. n’est pas inscrite aux Annexes UE.

Grumes sciées Tables « Hongmu » Grumes

4403 4421 4403

67
Pterocarpus santalinus
Bois de santal rouge

Aire de répartition
Sur les quelques 66 espèces du genre Pterocarpus, c’est la seule inscrite aux Annexes de la CITES. Cette espèce est endémique de l’Inde,
mais elle a été introduite à petite échelle au Sri Lanka et au Pakistan.

Utilisations
Cette espèce est renommée pour son bois de cœur couleur rouge bordeaux. Le bois est utilisé pour fabriquer des instruments traditionnels
(« shamisen ») et des sceaux (« hankos ») au Japon, et il produit un pigment rouge, la santaline, utilisé comme teinture et comme agent
colorant dans les cosmétiques et les préparations pharmaceutiques et alimentaires. Cette espèce fait partie des espèces de bois classées en
vertu de la norme nationale chinoise pour la fabrication de mobilier de luxe « Hongmu », d’un rouge intense, la Chine étant le seul pays
à posséder un code douanier spécifique pour ces espèces dites « Hongmu » : le nº 44039930. Ce taxon étant commercialisé sous le nom
commun de « bois de santal », il peut être confondu avec d’autres espèces et genres d’arbres produisant du bois de santal — lesquels
peuvent être aussi bien inscrits aux Annexes de la CITES (comme Osyris lanceolata) que non inscrits (Amyris balsamifera, Baphia nitida,
Fusanus spicatus, ou Santalum spp.).

Commerce
Les principaux produits rencontrés dans le commerce sont les grumes, les copeaux de bois et la poudre. Il ne devrait pas y avoir de commerce
de spécimens sauvages de cette espèce en raison du quota d’exportation zéro fixé par l’Inde pour cette espèce et d’autres espèces natives,
mais suite à d’importantes saisies et à une mise aux enchères de ce bois récolté illégalement, des spécimens provenant de sources sauvages
sont rencontrés dans le commerce. Le principal exportateur de grumes est l’Inde, le principal importateur étant la Chine. Le principal
réexportateur est Singapour. Pratiquement tout le commerce de poudre a lieu en Europe (Allemagne et Suisse), avec des réexportations
entre ces pays.
L’annotation #7 signifie que seuls les grumes, les copeaux de bois, la poudre et les extraits sont réglementés. Les définitions de copeaux
de bois, d’extrait et de poudre sont disponibles dans la section « Interprétation » des Annexes CITES et des Annexes UE, ainsi que dans le
Glossaire CITES (http://tinyurl.com/jp7eh6v).

Plantations / reproduction artificielle


Il existe des plantations commerciales de cette espèce en Inde (environ 3 000 hectares, principalement dans les États d’Andhra Pradesh
et de Tamil Nadu), sans que l’on sache avec certitude si elles produisent en quantités suffisantes pour les besoins commerciaux et pour
l’exportation. Il existe aussi une culture de cette espèce sur parcelles agricoles, mais aucun inventaire exhaustif de ce type de production n’a
été effectué. On rencontre dans le commerce du matériel provenant d’autres genres cultivés en plantation et produisant du bois de santal,

Pterocarpus santalinus Sceaux « Hankos » Luths « Shamisen »

68
que l’on peut confondre avec Pterocarpus santalinus, comme par exemple Santalum album (espèce connue comme sous le nom de « santal
blanc »), cultivée en plantations, principalement en Inde et en Australie.

Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension du commerce international ni d’aucune réserve au titre de la CITES.
Il existe actuellement un quota d’exportation zéro en vigueur pour cette espèce depuis l’Inde, mais une note en pied de page stipule
que « L’Inde autorisera l’exportation de spécimens de tout type, à partir de 310 tonnes métriques par an, provenant de la reproduction
artificielle (Source « A »), et une exportation unique de spécimens de tout type de 11 806 tonnes métriques de bois confisqué ou
saisi (Source « I »). Consultez Species + pour plus de détails, ou vérifiez les quotas d’exportation annuels sur le site web de la CITES
(http://tinyurl.com/hn9u6q8).
Il y a une suspension du commerce en vigueur pour l’exportation de tout spécimen sauvage des espèces inscrites aux Annexes I, II et III
depuis l’Inde (voir la Notification 1999/039 http://tinyurl.com/hne3qfl), toutefois, des permis d’exportation sont délivrés pour des variétés
cultivées d’espèces végétales inscrites aux Annexes I et II.

Décisions de l’Union Européenne


Il existe actuellement un avis négatif de l’UE concernant cette espèce depuis l’Inde.

Veuillez consulter Species + http://www.speciesplus.net//#/taxon_concepts/28106/legal pour plus de détails.

INSCRIPTIONS ET
NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS DATE D’INSCRIPTION ANNOTATIONS
ACTUELLES

Nom scientifique et auteur : Pterocarpus santalinus L.f. Annexe II Annexe II


16.02.1995 13.09.2007
Famille : Leguminosae
Annexe B Annexe B
Noms communs : 01.06.1997 20.12.2014
Allemand : rotes sandelholz
Anglais : agaru, red sanders, red sandalwood, sandalwood, saunderswood Annotations
Espagnol : leno de sándalo rojo, sándalo rojo #7 Les grumes, les
Français : bois de santal rouge, santal rouge copeaux, la poudre et
Italien : sandalo rosso les extraits.
Portugais : sândalo vermelho
REMARQUE : vérifiez
Référence normalisée CITES : La CdP a adopté une référence normalisée les mises à jour des
pour les noms génériques (The Plant Book, Deuxième Edition, D. J. Mabber- Annexes et des An-
ley, 1997, Cambridge University Press, réimpression corrigée, 1998). La Liste notations à la suite de
des Plantes (the Plant List, uniquement en anglais) est une source d’infor- CoP17 (2016) depuis
mations utiles concernant les noms scientifiques et les synonymes de cette la base de données de
espèce (http://tinyurl.com/gsl7va6) Species +
Pour une orientation plus formelle, veuillez contacter le Secrétariat de la
CITES.

Poudre Huile essentielle Sculpture de chaise « Hongmu »

1211 3301

69
Quercus mongolica
Chêne de Mongolie

Aire de répartition
Parmi les quelque 600 espèces de chênes, c’est la seule réglementée en vertu de la CITES. Ce taxon est natif des pays suivants : Chine,
Japon, République de Corée, Mongolie, et Fédération de Russie (île de Sakhaline).

Utilisations
Son bois dur et dense, au fil droit, est durable et résistant à la pourriture ; il est utilisé pour la fabrication de bois de mine et de poteaux
télégraphiques, de pieux, d’équipements de sport, de bateaux, de véhicules, d’outils agricoles, de ponts et de tonnellerie.

Commerce
Compte tenu de la très récente inscription de cette espèce, en 2014, on ne dispose pas encore de données sur le commerce.
L’annotation #5 signifie que seuls les grumes, le bois scié et les placages sont réglementés. Les définitions des termes du bois figurent dans
le glossaire CITES (http://tinyurl.com/jp7eh6v) et dans la Résolution Conf. 10.13 (Rev. COP15) (http://tinyurl.com/q5xcpvo). Les plantes
et graines vivantes ne sont pas réglementées.

Plantations / reproduction artificielle


Il existe des plantations de cette espèce en Chine, mais leurs niveaux de production sont inconnus. L’espèce est utilisée dans des projets
de boisement au Japon, et elle avait été introduite en Europe dès 1879, aussi peut-on rencontrer de petites quantités de grumes de ces
arbres dans le commerce. Des plantes et graines vivantes reproduites artificiellement sont disponibles dans les pépinières du monde entier,
et peuvent être trouvées dans le commerce international, bien que l’importation d’espèces de chênes puisse faire l’objet de restrictions
phytosanitaires dans certains pays.

Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension du commerce international, ni de quota d’exportation, ni d’aucune réserve
au titre de la CITES.

Quercus mongolica Poteaux télégraphiques Grumes

4403

70
Décisions de l’Union Européenne
Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension ni d’avis de la part de l’UE.

Veuillez consulter Species + http://www.speciesplus.net//#/taxon_concepts/65569/legal pour plus de détails.

INSCRIPTIONS ET
NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS DATE D’INSCRIPTION ANNOTATIONS
ACTUELLES

Nom scientifique et auteur : Quercus mongolica Fisch. ex Ledeb Annexe III Annexe III
24.06.2014 24.06.2014
Famille : Fagaceae
Annexe C Annexe B
Noms communs : 20.12.2014 20.12.2014
Allemand : Mongolische eiche
Anglais : Mongolian oak Annotations
Français : chêne de Mongolie #5 Grumes, bois scié et
Italien : quercia mongola placages.
Portugais : carvalho da Mongólia
REMARQUE : vérifiez
les mises à jour des
Référence normalisée CITES : La CdP a adopté une référence nor-
malisée pour les noms génériques (The Plant Book, Deuxième Edition, Annexes et des An-
D. J. Mabberley, 1997, Cambridge University Press, réimpression cor- notations à la suite de
rigée, 1998). La Liste des Plantes (the Plant List, uniquement en anglais) CoP17 (2016) depuis
est une source d’informations utiles concernant les noms scientifiques la base de données de
et les synonymes de cette espèce (http://tinyurl.com/qg7qnm3) Species +

Pour une orientation plus formelle, veuillez contacter le Secrétariat de


la CITES.

Manches d’outils Tonneaux

71
Swietenia spp.
Acajous

Aire de répartition
Le genre Swietenia compte trois espèces (S. macrophylla, S. humilis et S. mahagoni), toutes inscrites aux Annexes de la CITES. Ces espèces
sont natives de la région néotropicale (Amérique Centrale et du Sud, et Caraïbes), y compris Antigua-et-Barbuda, les Bahamas, la Barbade,
le Belize, la Bolivie, le Brésil, la Colombie, le Costa Rica, Cuba, la Dominique, la République Dominicaine, l’Équateur, le Salvador, Grenade, la
Guyane française, la Guadeloupe, le Guatemala, le Guyana, le Honduras, la Jamaïque, la Martinique, le Mexique, le Nicaragua, le Panama,
le Pérou, Saint-Christophe-et-Niévès, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Trinité-et-Tobago, les territoires Britanniques d’outremer
(Anguilla, îles Caïman, Turques et Caïques) et le Venezuela. Pour la répartition des espèces individuelles, veuillez consulter Species + :
http://tinyurl.com/q3mqy85.

Utilisations
L’espèce Swietenia mahagoni a pratiquement disparu du commerce, mais elle était autrefois populaire pour la fabrication d’instruments
de musique, en particulier les guitares, et utilisée comme placage et dans la menuiserie en général. Le bois de S. humilis est utilisé
pour les placages, la restauration et les instruments de musique. Les grumes de S. macrophylla présentes dans le commerce servent à la
fabrication de mobilier, de panneaux, d’instruments de musique (ex : guitares, ukulélés) et d’équipements de sport (ex : tables de billard).
Le nom commun « acajou » peut aussi parfois faire référence (mais surtout en anglais : « mahogany », N. du T.) à des espèces ou des
genres ligneux non inscrits aux Annexes de la CITES, dont notamment les Khaya spp. et les Entandrophragma spp. (connues sous le nom
d’« acajous africains »), les Shorea spp. (« meranti », « balau », « lauan »...), et les espèces Dysoxylum spectabile (« kohekohe »), Toona
sinensis (cédrèle de Chine typique), Toona sureni (cèdre rouge typique), Toona ciliata (cèdre rouge typique), Toona calantas (« kalantas »),
Melia azedarach (lilas de Perse), les Guarea spp. (bossés et bois-pistolets), Chukrasia velutina (« chittagong » ou cèdre bâtard), et Carapa
guianensis (« carapa »).

Commerce
L’acajou à grandes feuilles (Swietenia macrophylla) est l’espèce de Swietenia la plus exploitée et la plus commune dans le commerce
international. Les données sur le commerce concernant S. humilis indiquent que le Guatemala est le principal exportateur et les EUA le
principal pays importateur. Pour S. mahagoni, qui a pratiquement disparu du commerce, les échanges concernent principalement des
grumes ou des spécimens pré-Convention, ainsi que des antiquités. Les principaux produits de S. macrophylla rencontrés dans le commerce
sont le bois (bois sciés et placages) et de plus petits volumes de sculptures, de grumes et de contreplaqués.

Swietenia macrophylla Guitares en acajou à grandes feuilles Grumes

4403

72
La Base de données sur le commerce de la CITES indique aussi que les principaux pays exportateurs sont le Pérou et, surtout depuis 2006, la
Bolivie, le Guatemala et le Mexique. Des exportations ont aussi été signalées par le Brésil, le Belize, la Colombie, l’Équateur et le Nicaragua.
Les EUA sont le principal pays importateur d’espèces d’acajou, suivis de la République Dominicaine. L’UE (Danemark, Allemagne et Espagne)
est un importateur mineur, les origines rapportées étant le Brésil, le Pérou et le Nicaragua. L’UE (Allemagne, Italie et Espagne) réexporte aussi
des grumes et des placages, principalement vers les EUA.
Des grumes submergées de Swietenia macrophylla sont récupérées dans des rivières, notamment au Honduras et au Belize, pays où cette
espèce fait l’objet d’abattages depuis le début du 20ème siècle.
La législation nationale brésilienne actuelle interdit le commerce national et international de toutes les espèces natives (espèces CITES ou
non-CITES) ayant été évaluées comme En Danger Critique (CR) ou En Danger (EN) sur la Liste Rouge de l’UICN. Aussi tout le commerce en
provenance du Brésil ne devrait-il porter que sur des spécimens issus de reproduction artificielle.
L’annotation #4 (applicable à Swietenia humilis) signifie que toutes les parties et tous les produits, vivants ou morts, sont réglementés,
sauf les graines, les plantes issues de cultures tissulaires en conteneurs stériles, et les fleurs coupées provenant de plantes reproduites
artificiellement.
L’annotation #6 (applicable à S. macrophylla) signifie que seuls les grumes, le bois scié, les placages et le contreplaqué sont réglementés,
et l’annotation #5 (applicable à S. mahagoni) signifie que seuls les grumes, le bois scié et les placages sont réglementés. Les définitions des
termes du bois figurent dans le glossaire CITES (http://tinyurl.com/j3nr726) et dans la Résolution Conf. 10.13 (Rev. CoP15) (http://tinyurl.
com/q5xcpvo). En vertu des annotations #6 et #5, les produits finis, tels que les guitares finies ou tables finies avec placage d’acajou, ne
sont pas réglementés. Aucun bois de S. macrophylla cultivé et exporté en dehors de la région néotropicale n’est réglementé.

Plantations / reproduction artificielle


Des plantations commerciales de Swietenia macrophylla existent en Chine, aux Fidji, au Bangladesh, en Inde, en Indonésie, aux Philippines
et au Sri Lanka, et l’on rencontre des grumes dans le commerce international en provenance de certains de ces pays, dont notamment les
Fidji. De faibles quantités de grumes ou d’objets en bois proviennent de spécimens de ces trois espèces ayant été plantés comme ornement
aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de leurs aires de répartition naturelles, et il est possible de les rencontrer dans le commerce.

Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES


Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension du commerce international, ni de quota d’exportation, ni d’aucune réserve
au titre de la CITES.
Il y a actuellement plusieurs quotas d’exportation en vigueur concernant S. macrophylla. Consultez Species + pour plus de détails, ou vérifiez
les quotas d’exportation annuels sur le site web de la CITES : (http://tinyurl.com/hn9u6q8).

Décisions de l’Union Européenne


S. macrophylla fait actuellement l’objet de plusieurs avis UE.

Veuillez consulter Species + (http://tinyurl.com/q3mqy85) pour plus de détails.

Bois scié Bougeoirs en acajou à grandes feuilles Bois scié

4407 4407

73
NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS DATE D’INSCRIPTION INSCRIPTIONS ET ANNOTATIONS ACTUELLES

Nom scientifiques et auteurs : S. humilis S. humilis


Swietenia humilis Zucc. Annexe II : 01.07.1975 Annexe II : 23.06.2010
Swietenia macrophylla King Annexe B : 01.06.1997 Annexe B : 20.12.2014
Swietenia mahagoni (L.) Jacq
S. macrophylla S. macrophylla
Famille : Meliaceae Annexe III : 16.11.1995 Annexe III : 15.11.2033
Annexe C : 01.06.1997 Annexe C : 20.12.2014
Noms communs :
Allemand : Amerikanisches mahagoni, mog- S. mahagoni S. mahagoni
no Annexe II : 11.06.1992 Annexe II : 18.09.1997
Anglais : big-leaf mahogany, bigleafed ma- Annexe B : 01.06.1997 Annexe B : 20.12.2014
hogany, Brazilian mahogany (S. macrophyl-
la), West Indian ou Cuban mahogany, Hon-
Annotations
duran mahogany, American mahogany (S.
S. humilis
mahagoni), Mexican/Honduran mahogany
#4 Toutes les parties et tous les produits, sauf :
(S. humilis)
a) les graines (y compris les gousses d’Orchidaceae), les
Espagnol : caoba, mara, aguano ou ahuano
spores et le pollen (y compris les pollinies). La déroga-
(S. macrophylla), cobano, caoba de Hon-
tion ne s’applique ni aux graines de Cactaceae spp. ex-
duras, caoba de Pacifica (S. humilis), caoba
portées du Mexique, ni aux graines de Beccariophoenix
Española, acajou de Santo Domingo, caoba
madagascariensis et de Neodypsis decaryi exportées de
Americana (S. mahagoni)
Madagascar ;
Français : acajou d’Amérique, swiéténie, aca- b) les cultures de plantules ou de tissus obtenues in vitro
jou d’Amérique Centrale, acajou du Hon- en milieu solide ou liquide et transportées en conteneurs
duras, (S. macrophylla), acajou du Mexique, stériles ;
acajou de la côte du Pacifique (S. humilis), c) les fleurs coupées provenant de plantes reproduites
acajou à meubles, mahogani petites feu- artificiellement ;
illes, acajou des Antilles, acajou ronceux (S. d) les fruits, et leurs parties et produits, des plantes ac-
mahagoni) climatées ou reproduites artificiellement du genre Vanilla
Italien : mogano Americano (Orchidaceae) et de la famille des Cactaceae ;
Portugais : mogno e) les tiges, les fleurs, et leurs parties et produits, des
plantes acclimatées ou reproduites artificiellement des
genres Opuntia sous-genre Opuntia et Selenicereus
Référence normalisée CITES : La CdP a (Cactaceae) ; et
adopté une référence normalisée pour les f) les produits finis d’Euphorbia antisyphilitica emballés
noms génériques (The Plant Book, Deuxième et prêts pour le commerce de détail.
Edition, D. J. Mabberley, 1997, Cambridge
University Press, réimpression corrigée, 1998). S. macrophylla (Populations de la région néotropicale)
La Liste des Plantes (the Plant List, unique- #6 Grumes, bois scié, placages et contreplaqués
ment en anglais) est une source d’informa- S. mahagoni
tions utiles pour les noms scientifiques et les #5 Grumes, bois scié et placages
synonymes (http://tinyurl.com/qah8fzt)
Pour une orientation plus formelle, veuillez REMARQUE : vérifiez les mises à jour des Annexes et
contacter le Secrétariat de la CITES. des Annotations à la suite de CoP17 (2016) depuis la
base de données de Species +

Mesurage de bois scié pour l’exportation

4407

74
75
Taxus
Ifs

Aire de répartition
Le genre Taxus compte environ dix espèces, dont cinq seulement figurent actuellement aux Annexes de la CITES. Ces espèces sont des
arbres et arbustes natifs d’Afghanistan, du Bhoutan, de la Chine et de Taiwan, de la République Démocratique de Corée, de l’Inde, du
Japon, de la Malaisie, du Myanmar, du Népal, du Pakistan, des Philippines, de la République de Corée, de la Fédération de Russie et du
Vietnam. Pour la répartition des espèces individuelles, voir Species + : http://tinyurl.com/gu3p3aw

Utilisations
Ces espèces sont cultivées à des fins ornementales, notamment Taxus cuspidata, et pour des élever des bonsaïs. Des extraits chimiques
produits à partir des feuilles et de l’écorce servent à la fabrication de médicaments anticancéreux. Des extraits sont aussi utilisés en médecine
traditionnelle chinoise comme médicaments antidiabétiques.

Commerce
Les plantes vivantes sont le produit dominant dans le commerce. La Base de données sur le commerce de la CITES indique que les principaux
exportateurs de plantes vivantes reproduites artificiellement sont les EUA et la République de Corée, avec pour principaux importateurs la
Chine et l’Italie. Les principaux importateurs d’extraits sont le Canada (exportations depuis les EUA) et la Chine (exportations directes du
Myanmar). Le principal réexportateur d’extraits est l’Italie.
L’annotation #2 signifie que tout bois et parties et produits sont réglementés sauf les graines, le pollen, et les produits commercialisés sous
forme de produits finis emballés et prêts (ou conditionnés) pour le commerce de détail. La définition de « produits finis emballés et prêts (ou
conditionnés) pour le commerce de détail » est disponible dans la section « Interprétation » des Annexes CITES et des Annexes UE, ainsi que
dans le glossaire CITES (http://tinyurl.com/jp7eh6v) comme étant un « produit, expédié individuellement ou en vrac, ne nécessitant pas
d’autre traitement, emballé, étiqueté et prêt pour le commerce de détail, prêt à être vendu ou utilisé par le public ». Les hybrides reproduits
artificiellement et cultivars vivants de T. cuspidata, vendus en pots ou autres petits contenants, doivent satisfaire aux critères fixés dans
l’annotation pour être considérés exemptés de la réglementation. Les contrôles CITES s’appliquent aussi aux taxons infraspécifiques (ex :
variétés cultivées) pour toutes ces espèces, sauf T. wallichiana.

Plantations / reproduction artificielle


Des plantations commerciales ont été établies en Chine et au Vietnam pour fournir du matériel visant la production de médicaments
anticancéreux. Les médicaments bruts et finis sont commercialisés sur les marchés nationaux, mais ils peuvent aussi être rencontrés dans
le commerce international. Les variétés vivantes reproduites artificiellement de ces espèces font l’objet d’un commerce international,
notamment celles de Taxus cuspidata.

Taxus cuspidata Graines mûres de Taxus cuspidata

76
Suspensions du commerce international, quotas d’exportation et réserves CITES
Cette espèce ne fait actuellement l’objet d’aucune suspension du commerce international, ni de quota d’exportation, ni d’aucune réserve
au titre de la CITES.
Il y a actuellement des suspensions en vigueur pour certaines de ces espèces, dont l’exportation de spécimens de sources sauvages d’espèces
inscrites aux Annexe I, II et III depuis l’Inde (voir notification 1999/039 : http://tinyurl.com/hne3qf), toutefois des permis d’exportation sont
délivrés pour des variétés cultivées d’espèces de plantes inscrites aux Annexe I et II.

Décisions de l’Union Européenne


Ces espèces ne font actuellement l’objet d’aucun avis ou suspension de la part de l’UE.
Veuillez consulter Species + http://tinyurl.com/qfdpvlo pour plus de détails.

INSCRIPTIONS ET
NOMS SCIENTIFIQUES ET NOMS COMMUNS DATE D’INSCRIPTION
ANNOTATIONS ACTUELLES

Noms scientifiques et auteurs : Annexe II : Annexe II :


Taxus chinensis (Pilg.) Rehder T. chinensis 12.01.2005 T. chinensis 13.09.2007
Taxus cuspidata Sieb. & Zucc. T. cuspidata 12.01.2005 T. cuspidata 13.09.2007
Taxus fuana Nan Li & R.R.Mill 1997 T. fuana 12.01.2005 T. fuana 13.09.2007
Taxus sumatrana (Miq.) de Laub. T. sumatrana 12.01.2005 T. sumatrana 13.09.2007
Taxus wallichiana Zucc. T. wallichiana 16.02.1995 T. wallichiana 13.09.2007

Famille : Taxaceae Annexe B : Annexe B :


T. chinensis 22.08.2005 T. chinensis 20.12.2014
Noms communs : T. cuspidata 22.08.2005 T. cuspidata 20.12.2014
Anglais : Himalayan yew (T. wallichiana), Japa- T. fuana 22.08.2005 T. fuana 20.12.2014
nese yew (T. cuspidata), Chinese yew (T. chinen- T. sumatrana 22.08.2005 T. sumatrana 20.12.2014
sis et T. sumatrana) T. wallichiana 01.06.1997 T. wallichiana 20.12.2014
Chinois : ximalaya, hongdoushan
Espagnol : tejo del Himalaya Annotations
Français : if de l’Himalaya #2 Toutes les parties et tous les produits sauf :
Italien : teixo a) les graines et le pollen ; et
Portugais : tasso b) les produits finis conditionnés et prêts pour la
vente au détail.
Comprend les niveaux infraspécifiques de ces
espèces, sauf dans le cas de T. wallichiana).
De plus les hybrides reproduits artificiellement
Référence normalisée CITES : La CdP a adopté une référence normalisée pour
et cultivars de T. cuspidata, vivants, en pots ou
ce genre (The World Checklist and Bibliography of Conifers, A. Farjon, 2001). Voir
autres petits contenants, chaque envoi étant
(uniquement en anglais) : http://www.kew.org/data/checklists.html#conifers
accompagné d’une étiquette ou document stip-
et
ulant le nom du taxon ou taxons et la mention
http://herbaria.plants.ox.ac.uk/bol/conifers
« reproduit artificiellement », ne sont pas soumis
aux dispositions de cette Réglementation.

REMARQUE : vérifiez les mises à jour des An-


nexes et des Annotations à la suite de CoP17
(2016) depuis la base de données de Species +

Bonsaï de Taxus cuspidata Comprimés – produits finis

0602

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IDENTIFICATION DU BOIS
Avant de procéder à l’identification d’un échantillon, regroupez tous les renseignements le concernant que vous possédez (ex : pays
d’origine), et assurez-vous d’avoir vérifié les inscriptions CITES et d’en avoir bien compris la portée, car cela pourrait influencer les questions
que vous vous posez :

Identification au niveau de l’espèce ou du genre


De quelle espèce / quel genre s’agit-il ? – aucune information sur l’échantillon n’est disponible.
S’agit-il de l’espèce / du genre X ? – pour confirmer que l’échantillon correspond à une espèce ou à un genre inscrit.

Informations géographiques
De quel pays l’échantillon provient-il ? – nécessaire quand seules des populations spécifiques sont inscrites aux Annexes CITES.
L’échantillon provient-il d’une concession forestière, d’une région particulière ou d’un groupe d’arbres particulier? – pour
confirmer si des arbres ou des concessions identifiés pour exportation font l’objet de commerce.

Source
L’échantillon provient-il de bois reproduit artificiellement (cultivé) ou de source sauvage ? – pour confirmer si certaines sources de
bois font l’objet de commerce.

Age
Quel est l’âge de l’échantillon ? – pour confirmer que le bois est antérieur à la mise en vigueur de toute réglementation applicable.

Vous devez aussi vérifier où se trouve laboratoire ou l’institut compétent le plus proche pour effectuer les tests d’identification ; s’il existe
des échantillons de référence ou des profils comparatifs / base de données comparatives pour aider à l’identification ; quels sont les frais par
échantillon, et en quoi consiste un échantillon (ex : un pinceau ou un lot de pinceaux) ; et combien de temps prendra le test.

Plusieurs techniques d’identification sont disponibles :

IDENTIFICATION ANATOMIQUE – lorsque l’on utilise les caractéristiques (type, distribution et arrangement) de la structure
physique du bois pour identifier l’échantillon de bois. Ces méthodes permettent d’identifier l’échantillon au niveau du genre et / ou de la
famille, voire, parfois, de l’espèce en fonction du degré d’expertise et de la disponibilité d’échantillons de référence validés.
Sont utilisés soit :
Les caractéristiques macroscopiques – visibles à l’œil nu ou à l’aide d’une loupe à main de grossissement 10X ou plus. Ce type
d’identification peut être effectuée sur le terrain ; OU
Les caractéristiques microscopiques – celles-ci sont trop petites pour être vues à l’œil nu ou avec une loupe à main. Un microscope
optique ou électronique est nécessaire ; l’examen est effectué en laboratoire, et il peut inclure l’identification de fibres.

Lors de l’identification d’un échantillon de bois en utilisant ses caractéristiques anatomiques, il est nécessaire de comprendre quel plan (la «
face », la « section/coupe » ou la « surface ») vous êtes en train d’examiner. La coupe transversale est la plus utile pour identifier la structure
du bois. Les échantillons très travaillés ou très finement tranchés peuvent être difficiles à identifier. Pour l’identification anatomique, prélevez
si possible un échantillon d’au moins 2 à 3 cm3.

Plan transversal
Ce plan est parfois appelé section/coupe transver-
sale ou simplement plan transversal, grain final, ou
fibre transversale ; c’est souvent celui qui fournit
l’information la plus utile quant à la distribution, au
type et à l’arrangement des vaisseaux.

Plan tangentiel
Un plan perpendiculaire aux rayons.

Plan radial
Un plan parallèle aux rayons.

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IDENTIFICATION CHIMIQUE – plusieurs techniques sont disponibles :

Spectrométrie de masse – analyse des éléments synthétisés par une plante, ce qui permet d’obtenir un profil chimique pouvant être
comparé à du matériel ou à des ensembles de données de référence. Cette méthode peut potentiellement identifier un échantillon au
niveau de l’espèce ou du genre, et différencier entre matériel cultivé et matériel sauvage si l’on dispose de suffisamment de matériel et de
bases de données disponibles.

Datation au radiocarbone – utilisée pour calculer l’âge d’un échantillon.

Isotopes stables – mesure des ratios de différents isotopes stables, ce qui permet d’obtenir une empreinte isotopique souvent corrélée à
des variables géographiques et climatiques spécifiques. Cette méthode peut être utilisée pour identifier la provenance géographique.

Spectroscopie proche-infrarouge (NIRS) – cette méthode mesure les caractéristiques chimiques d’un échantillon après l’avoir soumis à
un rayonnement électromagnétique du proche-infrarouge. Cette méthode peut être utilisée pour identifier différentes espèces au sein d’un
même genre ou d’une même région, ainsi que pour distinguer des individus de genres différents, mais elle dépend de la disponibilité d’un
nombre suffisant d’échantillons de référence.

Identification génétique – l’analyse de l’ADN peut en général identifier un échantillon au niveau de l’espèce, et elle peut permettre d’en
déterminer la provenance si l’on dispose de suffisamment de profils de référence comparatifs. Ces méthodes comprennent :
Le séquençage ADN (ou codes-barres génétique) – cette méthode génère une séquence d’ADN pour un gène spécifique
qui est typiquement caractéristique du taxon ou de la région géographique d’origine de l’échantillon. La séquence d’ADN d’un
échantillon inconnu peut être comparée aux données de référence pour permettre l’identification. Cette méthode peut être
utilisée pour identifier un échantillon au niveau de l’espèce, du genre et de la famille, voire, parfois, pour cerner une zone
géographique d’origine.
Profil génétique (ou empreinte génétique) – cette méthode permet d’identifier des différences génétiques entre populations
ou entre individus biologiques. Les profils génétiques peuvent aussi être utilisés pour fournir une identification unique pour des
arbres individuels, ou pour rattacher un échantillon à sa population d’origine. Cette méthode peut également servir de base à un
test d’exclusion pour les applications d’authentification de la chaîne d’approvisionnement.

AUTRES TECHNIQUES
Vision industrielle automatisée – cet outil, aussi dénommé « Machine Vision », en encore au stade du prototype ; il utilise un dispositif
autonome et transportable qui prend une photographie de la surface du bois, permettant ainsi une comparaison fiable avec des échantillons
de référence vérifiés.

Aides visuelles – plusieurs manuels et bases de données interactives informatiques CITES existent pour aider à l’identification. Ils
comprennent « CITESwoodID » (pour plus d’informations, voir RESSOURCES CLÉS) et le Guide d’Identification CITES – Bois Tropicaux
(version française : http://tinyurl.com/hkxsmqm et version chinoise: http://www.traffic.org/identification/).

Identification de bois saisi par les Services de la Sécurité aux Frontières du RU Échantillons des Jardins botaniques royaux de Kew

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Chiens renifleurs – l’utilisation de chiens pour détecter du bois ou des produits à base de bois grâce à leur odeur, par ex. : le bois d’agar
au RU, l’acajou à grandes feuilles en Allemagne http://tinyurl.com/nqlh6r3 (uniquement en anglais).

CONTACT
Jardins botaniques royaux de Kew (uniquement en anglais) : http://tinyurl.com/gmsjdc9 et http://tinyurl.com/zxp3p5b.
Contacter le Dr Peter Gasson p.gasson@kew.org

TRACE Wildlife Forensics Network (uniquement en anglais) : http://tinyurl.com/ju4uueo. Contacter info@tracenetwork.org

Centre de compétence sur l’origine du bois du Thünen Institute (en anglais et allemand) :
https://www.ti.bund.de/en/infrastructure/the-thuenen-centre-of-competence-on-the-origin-of-timber/
Contacter le Dr Gerald Koch gerald.koch@ti.bund.de

Laboratoire judiciaire du Service américain de la pêche et de la faune sauvage (uniquement en anglais) : http://www.fws.gov/lab
Contacter Ed Espinosa ed_espinoza@fws.gov ou Gabriella Chavarria gabriela_chavarria@fws.gov

Global Timber Tracking Network (GTTN, uniquement en anglais)) : http://www.globaltimbertrackingnetwork.org/home/


Contacter gttn@cgiar.org

Les documents et publications relatifs à l’identification du bois sont disponibles dans la section RESSOURCES CLÉS.

Identification sur le terrain


d’une saisie de ramin Outil « Machine Vision » Xylothèque (Institut Thünen)

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81
MESURER LE BOIS
Le bois est négocié sous différentes formes, et les quantités enregistrées sur les factures, permis, etc. indiquent souvent des codes unitaires
différents (ex : sculptures, bois scié, etc.). Pour vous aider à vérifier que les quantités facturées sur les documents de transport correspondent
effectivement à la quantité enregistrée sur le permis ou certificat CITES, nous vous recommandons d’utiliser les formules suivantes (voir aussi
la page RESSOURCES CLÉS pour plus d’informations sur les taux de conversion).

Un certain nombre d’unités utilisées sont spécifiques à certains pays et pourraient ne pas être utilisées par le vôtre, comme par exemple le
pied-planche, qui est une unité de volume fréquemment utilisée aux EUA et au Canada.

Pour vous aider, demandez au négociant s’il utilise des taux de conversion standards, ou contactez votre autorité scientifique CITES, votre
organisme national des forêts, voire les services phytosanitaires locaux. Ces conversions doivent aussi être effectuées par l’importateur ou
l’exportateur, afin que la quantité totale de matériels réglementés par la CITES enregistrée sur les documents de transport soit exprimée
dans la même unité de mesure que celle figurant dans la documentation CITES.

Remarque : les taux de conversion sont fournis uniquement à titre d’aide ; ils sont tirés de l’« USDA CITES I-II-III Timber Species Manual
(2010) » (Manuel du Département de l’Agriculture des EUA sur les Espèces ligneuses inscrites aux Annexes I, II et III de la CITES (2010),
uniquement en anglais) http://tinyurl.com/hfcz2l2

CONVERTIR EXEMPLE
Des kilogrammes (kg) de bois en mètres cubes (m3) 1000 kg de bois :
Il y a entre 450 et 700 kg de bois par mètre cube de bois. 1000 kg divisés par 600 = 1,67 m3 de bois
Utiliser le nombre guide de 600 kg

Formule de conversion : 1000 kg : 600 = m3

CONVERTIR EXEMPLE
Pieds cubes (pi3) en mètres cubes (m3) 10 000 pieds cubes (d’environ 1 pouce d’épaisseur) :
Pied carré x épaisseur = pied cube 10 000 pieds carrés x 1/12 (il y a 12 pouces dans un pied) x
1 pied cube = 0,02832 m 3
0,02832 = 23,6 m3 de bois

Formule de conversion :
Pied carré x épaisseur (pi) = 0,02832 m3

CONVERTIR EXEMPLE
Des pieds carrés (pi2) en mètres carrés (m2) 25 000 pieds carrés de bois :
Convertir des pieds carrés en mètres carrés (m2) 25 000 pieds carrés x 0,0929 = 2322,50 m2 de bois
[pied carré = longueur (pi) x largeur (pi)]

Formule de conversion : 1 pi2 x 0,0929 = m2

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CONVERTIR EXEMPLE
Mètres carrés (m2) en mètres cubes (m3) 25 000 m2 de bois (placage) (épaisseur 0,6 mm) :
Convertir des mètres carrés en mètres cubes (m3) 25 000 m2 x 0,0006 m = 15 m3 de bois

Formule de conversion : m2 x épaisseur = m3

CONVERTIR EXEMPLE
100 000 goujons (1/4 pouce de diamètre) x 16
Volume d’un cylindre (pouces) en mètres cubes (m3) pouces de longueur :
Rayon = ½ diamètre => ¼ = 0,25 x ½ = 0,125
Convertir le volume d’un cylindre en pouces en mètres cubes (3,14) x (0,125)2 x 16 pouces x 100 000 = 78 500 pouces
N.B.  (3,14) x (rayon en pouces)2 x (longueur en pouces) x cubes
(nombre total de goujons) = pouces cubes.
(78 500 pouces cubes) x 0,0000164 = 1,287 m3
Formule de conversion :
(pouces cubes) x (0,0000164) = m3 de goujons

CONVERTIR EXEMPLE
Des pieds planches (souvent exprimés en espagnol : « 1000 pieds planches (PT) de bois :
pies tablares », abrégé en PT) en mètres cubes (m ) 3 1000 PT de bois divisés par 424 = 2,36 m3 de bois
Il y a 424 PT (ou pieds planches) par mètre cube

Formule de conversion : 1000 PT : 424 = m3

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DOCUMENTATION CITES
Les obligations de base pour l’exportation de taxons inscrits à l’Annexe II CITES sont qu’un permis d’exportation valide ait été délivré par
un organe de gestion suite à un avis émis par l’autorité scientifique. Certains pays, tels que les États-membres de l’Union Européenne,
appliquent une législation locale plus stricte et exigent des permis d’importation en plus du permis d’exportation.

Les informations sur les obligations CITES sont disponibles sur :


https://cites.org/fra/disc/how.php

Les informations sur la mise en œuvre de la CITES via la Réglementation UE sur le


commerce de faune et de flore sauvages sont disponibles sur :
http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=URISERV:l11023

Quand un document d’exportation et d’importation est nécessaire, vous devez vérifier :

1. Que les coordonnées de l’importateur et de l’exportateur correspondent.

2. Que le pays d’importation et le pays d’exportation correspondent.

3. Que l’organe de gestion du pays d’exportation ayant délivré le document est bien le même que celui figurant dans la
case 24 du permis d’importation.

4. Que les descriptions des spécimens sont identiques.

5. Que le nom scientifique est le même sur les deux documents.

6. Que le nom commun est le même sur les deux documents.



Remarque : Ils peuvent néanmoins varier, dans la mesure où certaines espèces peuvent partager plusieurs noms
communs.

7. Si la case 16 du permis d’importation est renseignée, le permis d’exportation auquel il est fait référence DOIT être
celui qui est présenté.

8. Que l’Annexe CITES spécifiée est identique sur les deux documents.

9. Les codes de source pouvant varier, cherchez à clarifier ce point auprès de votre organe de gestion CITES de ressort.

10. Que l’utilisation, telle qu’enregistrée sur les deux permis, est identique.

11. Bien que les quantités puissent varier, le permis d’importation doit couvrir (c.à.d. doit être égal à, ou inférieur à) la
quantité enregistrée sur le permis d’exportation.

12. Les cases 14 et 15 du permis d’exportation doivent être renseignées depuis le lieu d’exportation. Tout non-respect de
ce point est susceptible d’invalider le permis au lieu d’importation.

85
Formulaire standard de permis/certificat CITES

86
Formulaire standard de permis/certificat CITES
Instructions et explications :
Les numéros ci-dessous correspondent à ceux qui figurent sur les formulaires de permis/certificat.

2. Pour les permis d’exportation et les certificats de réexportation, l’intervalle entre la date d’échéance et la date de délivrance ne
doit pas dépasser six mois (un an pour les permis d’importation).

3. 3a) Le nom du pays doit être inscrit en toutes lettres.

4. L’absence de signature du requérant invalide le permis ou certificat.

5. Les conditions particulières peuvent se référer à la législation nationale ou à des conditions auxquelles l’envoi est soumis par
l’organe de gestion délivrant le document.
5a) Remarque : la liste complète des codes est disponible au dos du permis.
5b) Numéro du timbre de sécurité apposé à la case 13 ;

6. Le nom, l’adresse et le pays de l’organe de gestion qui délivre le document doivent être préimprimés sur le formulaire.

7. ex : Gonystylus bancanus.

8. ex : Ramin

9. Description aussi précise que possible des spécimens commercialisés, y compris toute marque/particularité ; par ex. : portes à
persiennes

10. Numéro de l’Annexe de la Convention (I, II ou III) du taxon, et sa source ; par ex. : « II, W », ou « Annexe II, Sauvage ».

11. La quantité et les unités utilisées doivent être conformes à la version la plus récente des Lignes directrices pour la préparation et la
soumission des rapports annuels CITES. Pour les grumes, elles doivent être exprimées en m3 ou en kg

11a). Le nombre total de spécimens exportés au cours de l’année civile actuelle (du 1er janvier au 31 décembre), y compris ceux couverts
par le présent permis, et le quota annuel actuel pour l’espèce (ex : 500/1000). Pour les grumes, cette quantité doit être exprimée en m3
ou en kg.

12. Le pays dans lequel les spécimens ont été prélevés dans la nature ou ont été reproduits artificiellement.
12a) A compléter uniquement en cas de réexportation de spécimens précédemment réexportés. Le pays de provenance est le pays
d’où la marchandise a été réexportée avant d’entrer dans le pays qui émet le présent certificat. Indiquer le numéro du certificat de
réexportation du pays de provenance et sa date d’émission. Si toutes ces informations ou l’une d’entre elles ne sont pas connues, ceci
doit être justifié à la case 5.
12b) Le “Nº de l’établissement” est le numéro de l’établissement de reproduction artificielle. La « Date d’acquisition » n’est requise que

pour les spécimens pré-Convention.

13. A compléter par le fonctionnaire qui délivre le permis. Le nom de ce fonctionnaire doit être inscrit en toutes lettres. Le timbre de sécurité
devrait être placé dans cette case, être annulé par la signature manuscrite dudit fonctionnaire, et oblitéré par un cachet ou un sceau.

14. A compléter par le fonctionnaire qui inspecte l’envoi à l’exportation ou à la réexportation. Indiquer les quantités de spécimens
effectivement exportées ou réexportées. Annuler les cases inutilisées.

15. Indiquer le numéro de la lettre de connaissement ou de la lettre de transport aérien.

87
Communauté Européenne
Formulaire de permis/certificat standard

88
Communauté Européenne
Formulaire de permis/certificat standard
Instructions et explications

Ces numéros correspondent à ceux figurant sur les formulaires de permis/certificat.


1. Nom et adresse de la (ou des) personne(s) ou de l’entreprise exportant la cargaison.
2. Date d’expiration du permis.
3. Nom et adresse de la (ou des) personne(s) ou de l’entreprise important la cargaison.
4. Pays de provenance, par ex. : Malaisie.
5. Pays d’entrée, par ex. : RU.
6. Lieu de prélèvement des spécimens sauvages d’espèces inscrites à l’Annexe A
7. Adresse de l’organe de gestion
8. Indiquer si le spécimen est une plante vivante, une partie ou un produit – y compris toute étiquette ou marquage spécifiques.
9. Masse nette (kg). Pour les grumes, cette quantité peut être exprimée en kg ou en m3.
10. Quantité.
11. Inscription à l’Annexe CITES
12. Inscription à l’Annexe UE
13. La source du spécimen, par ex. : W (wild) (=sauvage) – ce spécimen a été prélevé dans la nature dans un environnement non réglementé.
La liste des codes de source figure au dos du Permis/Certificat.
14. A quoi vont servir le/les spécimen(s). Par exemple, T (trade) (Commercial) – peu(ven)t faire l’objet de transaction(s) à des fins commerciales,
P (à usage Personnel) – pour usage personnel uniquement. La liste des abréviations de buts de transaction figure au dos du Permis/
Certificat.
15. Le pays d’où le spécimen a été prélevé dans son environnement naturel.
16. Si renseigné dans le permis d’importation, le permis d’exportation auquel il est fait référence dans cette case DOIT être le permis
présenté.
17. Date d’émission du permis spécifié à la case 16.
18. Pays de la dernière réexportation, si celui-ci est différent de celui figurant à la case 15, c.à.d. le pays tiers de provenance à partir duquel
les spécimens ont été réexportés avant d’entrer dans le pays dans lequel le présent document a été émis — y compris (19) le numéro de
certificat de réexportation et (20) la date d’émission du permis.
19. Numéro de certificat de réexportation, et
20. Date d’émission du permis.
21. Noms latin/scientifique, par ex. : Cedrela odorata.
22. Ex : Ramin.
23. Toute condition particulière imposée par le pays d’exportation.
24. Document d’exportation/réexportation du pays d’exportation/réexportation. NB : tous les États-membres de l’UE ne renseignent pas
cette case.
25. Le tampon et la signature du fonctionnaire émetteur et la date d’émission du permis.
Remarque : la signature doit être annulée par le timbre de sécurité CITES si utilisé.
26. Numéro de la lettre de connaissement ou de la lettre de transport aérien.
27. L’approbation de l’exportation / de la réexportation / de l’importation DOIT être visée par le fonctionnaire des Douanes vérifiant les
documents lors de l’exportation / l’importation / la réexportation.

89
Communauté Européenne
Formulaire standard pour les échanges non-commerciaux par
des institutions scientifiques

Il existe une dérogation aux dispositions réglementant le commerce des espèces inscrites aux Annexes de la CITES qui facilite les prêts,
dons et échanges de matériel scientifique à des fins non-commerciales entre institutions scientifiques ; ces échanges peuvent porter sur
des spécimens d’espèces ligneuses inscrites aux Annexes de la CITES.
Ce formulaire est une étiquette standard utilisée par les instituts enregistrés de l’UE lorsqu’ils échangent du matériel scientifique (voir
Annexe VI : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:32012R0792&qid=1464940711515&from=EN). Il
n’existe aucun formulaire standard CITES, aussi les institutions non-UE peuvent-elles créer leurs propres étiquettes, celles-ci pouvant
dont différer légèrement quant à leur aspect.
Cette étiquette peut être utilisée à la place du permis CITES pour du matériel végétal vivant ou mort, mais uniquement entre institutions
enregistrées. Pour obtenir la liste des institutions enregistrées, cliquez sur https://cites.org/fra/common/reg/f_si.html
Un numéro d’enregistrement à 5 chiffres/lettres est attribué à une institution après enregistrement. Par exemple : GB 005 pour les
Jardins botaniques royaux de Kew (RU).

Pour plus d’informations sur les critères auxquels une institution doit satisfaire pour être éligible, les informations à faire figurer sur
l’étiquette, et comment une institution peut s’enregistrer auprès de son organe de gestion, voir la Résolution Conf. 11.15 (Rev. CoP12)
(https://cites.org/fra/res/11/11-15.php), l’Article 7(4) du Règlement du Conseil 338/97 (http://tinyurl.com/zk64nrl) et l’Article 52 du
Règlement (CE) n° 865/2006 (http://tinyurl.com/hfwtdqj).

90
Formulaire de permis/certificat standard CITES
Passage transfrontalier non-commercial d’instruments de musique

Pour faciliter le passage transfrontalier non-commercial d’instruments de musique fabriqués à partir d’espèces figurant aux Annexes
de la CITES, y compris les espèces ligneuses, les Parties peuvent délivrer un certificat d’instrument de musique à des fins incluant, sans
s’y limiter, l’utilisation personnelle, un spectacle, une interprétation ou un concours.
Les Parties peuvent utiliser soit leur propre certificat (tel que celui représenté ci-dessus, de la Suisse), soit le formulaire standard de
permis d’importation/réexportation CITES (en cochant la case « AUTRE »), soit encore, par exemple pour un orchestre acheminant
son matériel par transport de fret, un certificat pour exposition itinérante. Pour plus d’information, voir la Résolution Conf. 16.8 (Rev.
CoP17) (https://cites.org/sites/default/files/document/F-Res-16-08-R17.pdf).

91
Communauté Européenne
Formulaire standard de permis/certificat
Passage transfrontalier non-commercial d’instruments de musique

Pour le passage transfrontalier d’instruments de musique, les États-membres de l’UE utilisent actuellement le permis standard
d’importation / d’exportation / de réexportation (en cochant la case « AUTRE »). Voir l’Annexe 1 du Règlement d’exécution (UE)
792/2012 de la Commission : (http://tinyurl.com/hfwtdqj) telle que modifiée par le Règlement d’exécution (UE) 2015/57 de la
Commission : (http://tinyurl.com/h6qka26).

Pour plus d’information voir le Règlement (UE) 2015/56 de la Commission (http://tinyurl.com/hy4bx3j) et la section 1.6.7 (uniquement
en anglais) sur les certificats concernant les instruments de musique : (http://tinyurl.com/pn4bwxs).
Voir aussi la section 3.6.10 (uniquement en anglais) du Guide de Référence de l’UE sur le Commerce d’espèces sauvages dans les
RESSOURCES CLÉS : (http://tinyurl.com/npooly5).

92
RESSOURCES CLÉS
IDENTIFICATION DU BOIS
CITESwoodID Version 2008-2 (et ses mises à jour). Logiciel d’identification et de description assistées par ordinateur des bois du commerce
protégés au titre de la CITES. H. G. Richter, K. Gembruch, G. Koch – cet outil (uniquement en anglais) permet à l’utilisateur d’identifier
au moyen de caractères macroscopiques des bois du commerce réglementés par la CITES. Pour utiliser ce CD vous devez d’abord
installer le programme delta (http://delta-intkey.com/www/programs.htm), puis télécharger la base de données « CITESwood »
(www.delta-intkey.com/citesw).
Guide d’identification de la CITES – Bois Tropicaux (2002). Guide d’identification des bois tropicaux contrôlés par la CITES. Division de
la faune et du renseignement, Direction de l’application de la loi, Environnement Canada
http://www.ineris.fr/aida/sites/default/files/gesdoc/84052/Guide_CITES_Bois_tropicaux.pdf
Commercial timbers: descriptions, illustrations, identification, and information retrieval (Bois commerciaux : descriptions,
illustrations, identification, et récupération d’information). H. G. Richter et M. J. Dallwitz (à partir de l’an 2000 ; uniquement en
anglais) : http://www.delta-intkey.com/wood/
Distinguishing wild from cultivated agarwood (Aquilaria spp.). (Distinguer le bois d’agar (Aquilaria spp.) sauvage
du bois d’agar cultivé grâce à la spectrométrie de masse à temps de vol et en temps réel) (uniquement en anglais)
https://cites.org/sites/default/files/eng/com/pc/21/E-PC21%20Inf.%205.pdf
Evaluating agarwood products for 2-(2-phenylethyl) chromones using direct analysis in real time and time-offlight
mass spectrometry. (Distinguer les produits de bois d’agar contenant des 2 (2-phényléthyle) chromones en utilisant
l’analyse de spectrométrie de masse à temps de vol et en temps réel). Voir document PC21 Inf. Doc 5 (uniquement en anglais)
https://cites.org/eng/com/pc/21/index.php
Analysis of select Dalbergia and trade timber using direct analysis in real time and time-of-fight mass spectrometry for CITES
enforcement. (Analyse d’une sélection de bois de Dalbergia et commerciaux en utilisant l’analyse directe de la spectrométrie de
masse à temps de vol et en temps réel, pour la mise en œuvre de la CITES) (uniquement en anglais) : voir le document PC21 Inf. Doc.
6 https://cites.org/eng/com/pc/21/index.php
Dalnigrin, a neoflavonoid marker for the identification of Brazilian rosewood (Dalbergia nigra) in CITES enforcement. (Le
Dalnigrin, marqueur néoflavonoïde permettant l’identification du bois de rose brésilien (Dalbergia nigra), et la mise en œuvre de la
CITES) (uniquement en anglais). Kite, G.C., Green, P.W., Veitch, N.C., Groves, M.C., Gasson, P.E., Simmonds, M.S. Contacter Geoff
Kite : g.kite@kew.org. http://www.kew.org/discover/news/chemistry-aids-conservation.
Collège virtuel CITES – outils d’identification et informations (multilingue) sur la mise en œuvre de la CITES :
https://cites.unia.es/index.php?lang=fr_utf8
A review of wildlife forensic science and laboratory capacity to support the implementation and enforcement of CITES (Étude
des capacités des experts légistes en vie sauvage et des laboratoires soutenant la mise en œuvre et le respect de la CITES) (2016,
uniquement en anglais). Étude confiée par le Secrétariat de la CITES à l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC)
CdP17 Doc 25 Annex http://tinyurl.com/zu3rzf8
Wood anatomy of CITES-listed tree species. (Anatomie des bois d’arbres appartenant à des espèces CITES). Gasson, P., Baas, P. &
Wheeler, E. (2011) IAWA Journal 32(2): 155-197.
Wood identification of Dalbergia nigra (CITES Appendix I) using quantitative wood anatomy, Principal Components Analysis
and Naïve Bayes Classification (Identification du bois de Dalbergia nigra (Annexe I de la CITES) à travers l’anatomie quantitative
du bois, l’analyse des principaux composants et la classification naïve bayésienne). Gasson, P., Miller, R., Stekel, D., Whinder, F. &
Zieminska, K. (2010). Annals of Botany 105: 45-56. doi:10.1093/aob/mcp270 depuis: www.aob.oxfordjournals.org
Quantitative wood anatomy using multivariate principal components analysis for identification of the CITES listed Pterocarpus
santalinus (Dalbergioideae, Papilionoideae, Leguminosae). (Analyse anatomique quantitative recourant à l’analyse multivariante
des principaux composants pour l’identification de spécimens de Pterocarpus santalinus (Dalbergioideae, Papilionoideae, Leguminosae)
inscrits aux Annexes CITES). MacLachlan, I. & Gasson, P., 2010. IAWA Journal 31(2): 121-138.
Best Practice Guide for Forensic Timber Identification. (Guide des pratiques recommandées en matière d’identification légiste du bois)
(uniquement en anglais, 2016). Section du Laboratoire et des Questions scientifiques de l’Office des Nations Unies contre la drogue
et le crime (ONUDC), Vienne, Nations Unies. https://www.unodc.org/documents/Wildlife/Guide_Timber.pdf
The InsideWood Database – ressource web sur l’anatomie du bois ; contient 8 895 descriptions anatomiques, et 46 441 photographies
d’espèces, aussi bien inscrites que non-inscrites aux Annexes CITES (McClure, P.J., G. Chavarria, et Espinoza E., 2015, uniquement en
anglais) http://insidewood.lib.ncsu.edu/search?1 Contact : insidewood@lists.ncsu.edu
Metabolic chemotypes of CITES-protected Dalbergia timbers from Africa, Madagascar, and Asia. (Chimiotypes métaboliques
des bois d’espèces de Dalbergia couvertes par la CITES provenant d’Afrique, de Madagascar et d’Asie) (uniquement en

93
anglais). Rapid Commun. Mass Spectrom. 29, 783–788 (www.wileyonlinelibrary.com) DOI: 10.1002/rcm.7163. Résumé
: http://199.171.202.195/doi/10.1002/rcm.7163/abstract Contacter : Gabriella Chavarria gabriela_chavarria@fws.gov ou
Ed Espinosa ed_espinoza@fws.gov, du Laboratoire légiste de l’USFWS.
Glossaire des produits de bois d’Agar (2015). Annexe au document PC22 Doc.17.5.3
(https://cites.org/sites/default/files/fra/com/pc/22/F-PC22-17-05-03.pdf)
Forensic timber identification: it’s time to integrate disciplines to combat illegal logging. (Identification légiste du bois : l’heure est
venue d’intégrer les disciplines pour lutter contre l’abattage illégal) (uniquement en anglais, 2015). Dormontt, E.E., et al., Biological
Conservation. Également disponible dans le document PC22 Inf. Doc. 7.

MESURER LE BOIS
Tableaux de conversion pour le bois scié d’acajou : Informations sur la méthodologie permettant de développer des tableaux nationaux
de conversion de volume (volume sur pied et qualité des bois sciés d’exportation) (en anglais et en espagnol seulement).
Conversion table for sawn mahogany (Swietenia macrophylla) : https://cites.org/common/com/pc/17/E-PC17-Inf-03.pdf, et
Tabla de Conversión para el Cálculo de Volúmenes de Madera Aserrada - caoba (Swietenia macrophylla) :
https://cites.org/common/com/pc/17/S-PC17-Inf-03.pdf

MISE EN ŒUVRE
EU-TWiX – La base de données EU-TWIX aide les organismes nationaux chargés de l’application, y compris l’organe de gestion CITES et
les parquets judiciaires, dans leur travail de détection, d’analyse et de contrôle des activités illicites liées au commerce de la faune et
flore couvertes par les Réglementations UE sur le commerce de faune et de flore sauvages au sein de l’UE. Contacter : Vinciane Sacre
vsacre@traffic-europe.com http://eu-twix.org/
Consortium International de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages (ICCWC) – effort collaboratif de cinq
organisations intergouvernementales visant à fournir un appui coordonné aux agences nationales de lutte contre la fraude
en matière d’espèces sauvages et aux réseaux régionaux et subrégionaux agissant pour défendre les ressources naturelles.
https://www.cites.org/fra/prog/iccwc.php
Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) – publications sur l’identification légiste du bois et les délits commis à
l’encontre du patrimoine forestier. https://www.unodc.org/unodc/index.html
Site web de la CITES – consultez les documents d’information (« Inf ») et autres figurant à l’Ordre du jour des réunions du Comité pour
les Plantes et de la Conférence des Parties pour plus de renseignement sur la traçabilité, la nomenclature des espèces produisant du
bois, le mesurage du bois et les informations et études portant sur le commerce d’espèces spécifiques produisant du bois. Liens vers
le Comité pour les Plantes : https://cites.org/fra/com/pc/index.php, et vers la CdP https://cites.org/fra/cop/index.php
Outil d’analyse sur la criminalité liée aux espèces sauvages et aux forêts (édition mise à jour) de l’Office des Nations Unies contre la drogue et
le crime (UNODC), avec le soutien du Secrétariat de la CITES, de l’Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL), de la Banque
Mondiale et de l’Organisation mondiale des douanes (OMD) https://cites.org/fra/news/pr/2012/20120725_ICCWC_toolkit.php
Global Timber Tracking Network (GTTN) – le réseau mondial de suivi du bois (uniquement en anglais) est une plate-forme
mondiale rassemblant des scientifiques, des décideurs politiques et d’autres intervenants-clés afin d’élaborer des technologies
et des politiques visant à diminuer l’abattage illégal, notamment grâce aux progrès en matière d’identification du bois
http://www.globaltimbertrackingnetwork.org/

INFORMATIONS CITES
Manuels sur la mise en œuvre de la Réglementation CITES sur le commerce du bois
CITES I-II-III Timber Species Manual (Manuel du Département de l’Agriculture des EUA sur les Espèces ligneuses inscrites aux Annexes I,
II et III de la CITES (2010), uniquement en anglais. Fournit les procédures pour la mise en œuvre de la CITES concernant les espèces
ligneuses inscrites aux Annexes I, II et III. http://tinyurl.com/hfcz2l2
Timber and CITES — Ramin (Les bois et la CITES : le Ramin (uniquement en anglais). Garrett, L., McGough, H. N., Groves, M. et Clarke,
G. (2010). Jardins botaniques royaux de Kew, RU : http://tinyurl.com/n9qrlxh
Plant Annotations in the CITES Appendices – Implementation Manual (Ver. 1) (Manuel de mise en œuvre des annotations concernant
les plantes inscrites aux Annexes CITES). Schippmann, U. (2016). BfN (Agence fédérale allemande pour la conservation de la nature,
BfN). Ce Manuel sera mis à jour après la CdP17 (Oct. 2016). http://tinyurl.com/qgsg7xu.

94
AVIS DE COMMERCE NON PRÉJUDICIABLE CONCERNANT LE BOIS (ACNP)
Draft guidelines on CITES NDFs for timber imports into the EU (2016) – guidance for EU-member States. (Projet d’orientations
sur les ACNP CITES concernant les importations de bois en UE (2016, seulement en anglais)
https://www.speciesplus.net/#/documents?geo_entities_ids=&event_type=EcSrg&events_ids=256
Contact : hajo.schmitz-kretschmer@bfn.de

COMMERCE DU BOIS CITES


Pages web de la CITES – consultez les documents d’information (Inf) et autres figurant à l’Ordre du jour des réunions du Comité pour
les Plantes et de la Conférence des Parties pour plus de renseignements sur la traçabilité, la nomenclature des espèces produisant du
bois, le mesurage du bois et les informations et études portant sur le commerce d’espèces spécifiques produisant du bois. Liens vers
le Comité pour les Plantes : https://cites.org/fra/com/pc/index.php, et vers la CdP https://cites.org/fra/cop/index.php.
Programme OIBT-CITES sur les espèces d’arbres : https://cites.org/fra/prog/itto.php
An Analysis of Trade in Five CITES-listed Taxa (Analyse du commerce de cinq taxons inscrits aux Annexes CITES, uniquement en anglais)
Ferriss, S., (2014), Londres. Chatham House/TRAFFIC : http://tinyurl.com/gneakco
Profil des espèces CITES - Acajou à grandes feuilles (Swietenia macrophylla) https://cites.org/fra/prog/mwg.php
Profil des espèces CITES - Prunier d’Afrique (Prunus africana) https://cites.org/fra/prog/african_cherry.php

INFORMATIONS UE
Mise en œuvre de la CITES par l’UE
Guide de référence sur la Réglementation de l’UE en matière de commerce d’espèces sauvages (WTR)
http://ec.europa.eu/environment/cites/pdf/2007_shortreferenceguide_fr.pdf
Guide (uniquement en anglais) sur les différences entre la CITES et la Réglementation WTR de l’UE
http://ec.europa.eu/environment/cites/pdf/differences_b_eu_and_cites.pdf
Guide (uniquement en anglais) sur les avis du Groupe d’Études Scientifiques de l’UE (GES/SRG)
http://ec.europa.eu/environment/cites/pdf/srg/def_srg_opinions.pdf

Commerce du bois dans l’UE


Looking under the Veneer. Implementation manual on EU Timber Trade control : focus on CITES-Listed Trees (Regarder sous
le placage. Manuel de mise en œuvre du contrôle du commerce du bois dans l’UE) ; Affre, A., Kathe, W. et Raymakers, C. (2004,
uniquement en anglais). Rapport de TRAFFIC Europe à la Commission Européenne, Bruxelles.
www.traffic.org/forestry-reports/traffic_pub_forestry9.pdf
Trade in Dalbergia nigra and the European Union (Le commerce de Dalbergia nigra et l’UE) ; Taylor, V., Kecse-Nagy, K. et Osborn, T.
(2012, uniquement en anglais). Rapport préparé pour la Commission européenne (http://tinyurl.com/z89gq28).

CONTACTS
Agence suédoise de protection environnementale. www.naturvardsverket.se et www.swedishepa.se
Agences nationales de l’Union européenne (UE) concernées par la CITES et le commerce de faune et de flore sauvages (uniquement en
anglais, mais avec liens en français) : http://ec.europa.eu/environment/cites/links_national_en.htm
Commission UE. Contacter : DG Environnement de la Commission Européenne (Commerce des espèces sauvages / CITES) :
env-cites@ec.europa.eu
Environmental Investigation Agency (EIA, uniquement en anglais). http://eia-international.org/
Équipe CITES de la Force britannique de gestion des frontières. Contacter : Guy Clarke guy.clarke@hmrc.gsi.gov.uk
EU-TWiX. Contacter : Vinciane Sacré vinciane.sacre@traffic.org
Jardins botaniques royaux de Kew. Contacter : Rose Simpson r.simpson@kew.org ou le Dr Pete Gasson p.gasson@kew.org
Liste des plantes (the Plant List, uniquement en anglais). http://www.theplantlist.org
Liste rouge de l’UICN. http://www.uicn.fr/la-liste-rouge-des-especes.html
Portail sur l’abattage illégal (uniquement en anglais). http://www.illegal-logging.info/
Projet « LEAF » de l’Interpol http://www.interpol.int/fr/contentinterpol/search?SearchText=leaf&x=0&y=0

95
Secrétariat de la CITES. www.cites.org et https://cites.org/fra/disc/sec/staff.php
TRACE Wildlife Forensics Network (uniquement en anglais). Contacter : Rob Ogden rob.ogden@tracenetwork.org
http://www.tracenetwork.org/
TRAFFIC International. Contacter : Stephanie Pendry Stephanie.pendry@traffic.org
UNEP-WCMC (Species +) (Programme des Nations Unies pour l’Environnement – Centre mondial de surveillance de la conservation de la
nature, PNUE-CMSC) (uniquement en anglais) http://www.unep-wcmc.org/ et http://www.unep-wcmc.org/featured-projects/
speciesplus
Ce guide est disponible sous forme numérique sur les sites marqués en vert.

CRÉDITS PHOTOGRAPHIQUES
Les auteurs souhaitent remercier ici les personnes et entreprises suivantes pour les photos fournies afin d’illustrer cette publication :

Introduction : Environmental Investigative Agency [EIA] (déchargement de mobilier « Hongmu »)


Abies guatemalensis : Erik Fernando Alvarado Orellana (plantation, décoration de noël) ; Victor Grigas (bardeaux de toit — Domaine
public) ; Madeleine Groves (manches d’outils) ; Andrew McRobb, RBG, Kew (port).
Aniba rosaeodora : Paulo Carmo (plantation, semis, grumes, distillation d’huile, huile non filtrée) ; Catherine Rutherford (huile essentielle).
Aquilaria et Gyrinops : Madeleine Groves (semis, bois de cœur résineux, poudre épuisée comprimée, huile essentielle) ; Andrew McRobb,
RBG, Kew (copeaux de bois, parfum) ; Uwe Schippmann (perles pour chapelets de prière, bracelet).
Page 17 Andrew McRobb, RBG, Kew (bois scié)
Araucaria araucana : Andrew McRobb, RBG, Kew (A. araucana) ; Christopher Notley, Chichester College (panneau de placage) ; Robert
Bishop, Kraftinwood (bol) ; Mila Zenkova (cône pétrifié) – fichier sous licence en vertu de « Creative Commons Attribution-Share
Alike 3.0 Unported license ») ; XenoVon (graines – fichier sous licence en vertu de « Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0
Unported license »).
Bulnesia sarmientoi : Andrew McRobb, RBG, Kew (bois de chauffage au Brésil, ustensiles) ; Miles Gilmer, Gilmer Wood Company (grumes)
; Lance Cruse, Force britannique de gestion des frontières (UKBF) (bidon d’huile essentielle) ; Madeleine Groves (huile essentielle) ;
Margaret Rutherford (spirale anti-moustiques).
Caesalpinia echinata : RBG, Kew (Pernambouc) ; Fauna and Flora International (ébauches non finies d’archets) ; Peter Beare (archets finis).
Cedrela : Terry Pennington (Cedrela fissilis) ; Rainbow Music, Essex (guitares) ; RBG Kew (bois scié)
Dalbergia: Madeleine Groves (guitares) ; Centre de Conservation malgache de RBG, Kew (grumes échouées sur une plage) ; Samantha
Gunasekara, Douanes du Sri Lanka (saisie de grumes au Sri Lanka, grume de bois de rose) ; Environmental Investigation Agency
[EIA] (tables, chaise) ; Robert Smith, Timberline (jeu de d’éclisses et de fond de guitare en D. latifolia) ; Environmental Investigation
Agency [EIA] (grumes, grumes, déchargement de mobilier) ; RBG Kew (table) ; Ana Isabel Fiona Ruiz (grumes de D. stevensonii) ;
Environmental Investigation Agency [EIA] (grumes) ; Madeleine Groves (jeu d’échecs) ; Madeleine Groves, RBG Kew (saisie de D.
retusa); Jim Hafferty (ébauche de crosse de fusil).
Page 33 : Madeleine Groves (conteneurs).
Diospyros : RBG, Kew (arbre) ; Jansamurai (ornements en ébène – domaine public) ; Peter Beare (violon et manche (touche) en ébène ;
Madeleine Groves (tout le reste)
Dipteryx panamensis : Madeleine Groves (bateau, manches d’outils) ; Claire Davies, Université de Birmingham (crosse de hockey – fichier
sous licence en vertu de « Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license ») ; Andrew McRobb, RBG, Kew (port)
Fitzroya cupressoides : Madeleine Groves (coffrets) ; Corporación Nacional Forestal – CONAF (Chili) (autre(s) illustration(s)).
Fraxinus mandshurica : Madeleine Groves (table, ustensiles) ; Christopher Notley, Chichester College (panneau pour placage) ; Andrew
McRobb, RBG, Kew (port).
Gonystylus : Environmental Investigation Agency (EIA — grumes) ; RBG, Kew (bois scié) ; Christopher Notley, Chichester College (panneau
pour placage) ; Lucy Garrett, RBG, Kew (autre(s) illustration(s)).
Guaiacum : Miles Gilmer, Gilmer Wood Company (ébauches de crayons) ; Transforesta, S.A. de C.V., Mexique (grumes, paliers) ; Madeleine
Groves (poulie, alcool).
Guibourtia: Jean Louis Doucet (spécimen de l’espèce) ; Quentin Mernieur (spécimen de l’espèce) ; Robert Smith, Timberline (guitare) ;
George Post, Mark Doolittle Studio (artisanat) ; Les Cuisines Lucas (cuisine).
Osyris lanceolata : Quentin Luke (spécimen de l’espèce) ; Tim Pearce, RBG Kew (grumes) ; Transforesta, S.A. de C.V., Mexique (sciures) ;
Catherine Rutherford (huile essentielle).
Pericopsis elata : Botanic Gardens Conservation International – BGCI (spécimen(s)-type(s) de l’espèce) ; Organe de gestion CITES, Belgique
(grumes, bois scié) ; Madeleine Groves (parquet) ; Christopher Notley, Chichester College (panneau pour placage).

96
Pilgerodendron uviferum : Paulo Carmo (bardeaux) ; Corporación Nacional Forestal (CONAF, Chili) (autres images).
Pinus koraiensis : Aljos Farjon, RBG, Kew (cônes) ; Madeleine Groves (pignons de pin) ; Andrew McRobb, RBG, Kew (contreplaqué) ; Victor
Sound (grumes sur camion – fichier sous licence en vertu de « Creative Commons Attribution-Share Alike 2.0 Generic license ») ;
Christine Johnstone (poteaux télégraphiques – fichier sous licence « Creative Commons Attribution-Share Alike 2.0 Generic license »).
Platymiscium pleiostachyum : Christopher Notley, Chichester College (panneau pour placage) ; Wikipedia (panneaux et parquet – ces
fichiers/dossiers sont sous licence « Creative Commons Attribution-Share Alike 2.0 Generic license ») ; Andrew McRobb, RBG, Kew
(port).
Podocarpus neriifolius : Aljos Farjon (spécimen de l’espèce) ; Madeleine Groves (rames, ustensiles, bateau) ; RBG, Kew (table).
Podocarpus parlatorei : Stefan Sauzak (spécimen de l’espèce – fichier sous licence en vertu de « GNU Free Documentation License ») ;
Andrew McRobb, RBG Kew (piquets de clôture, port) ; Catherine Rutherford (crayons) ; Madeleine Groves (brosses).
Prunus africana : Force britannique de gestion des frontières (UKBF) (médicaments) ; Terry Sunderland, CIFOR (tout le reste).
Pterocarpus santalinus : M. Garg (spécimen de l’espèce – fichier sous licence en vertu de « Creative Commons Attribution-Share Alike
2.0 Generic license ») ; Angie Harms (sceaux « hanko » – fichier sous licence en vertu de « Creative Commons Attribution-Share
Alike 2.0 Generic license ») ; Ryukei (luth « shamisen » – fichier sous licence en vertu de « GNU Free Documentation License, Version
1.2 ») ; Madeleine Groves (poudre) ; RBG, Kew (huile essentielle) ; Environmental Investigation Agency [EIA] (sculpture de chaise «
Hongmu »).
Pterocarpus erinaceus: Dr Luis Catarino, Instituto de Investigação Científica Tropical (arbre abattu) ; Robert Some, Min. de l’Environnement
et de la pêche, Burkina Faso (grumes) ; Environmental Investigation Agency [EIA] (tout le reste).
Quercus mongolica : Richard Wilford, RBG, Kew (spécimen de l’espèce) ; Christine Johnstone (poteaux télégraphiques – fichier sous
licence en vertu de « Creative Commons Attribution-Share Alike 2.0 Generic license ») ; Environmental Investigation Agency [EIA]
(grumes) ; Madeleine Groves (manches d’outils) ; Gerald Prins (tonneaux – fichier sous licence en vertu de « Creative Commons
Attribution- Share Alike 3.0 Unported license »).
Swietenia : Madeleine Groves (bougeoirs) ; Rainbow Music, Essex (guitares) ; Pat Ford, Service américain de la pêche et de la faune sauvage
(USFWS) (tout le reste).
Page 75 : RBG, Kew (forêt)
Taxus : Madeleine Groves (plantes vivantes, médicaments) ; Aljos Farjon, RBG, Kew (fruits mûrs) ; Sage Ross (bonsaï – fichier sous licence
en vertu de « Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license »).
Identification : Linda Gurr (dessin coupe transversale) ; Madeleine Groves (autre(s) illustration(s)).
Mesurer le bois : Ismail Parlan, Forest Research Institute – FRIM (mesurer un arbre).
Page 81 : Andrew McRobb, RBG, Kew (abattage à Sabah).
Page 84 : Andrew McRobb, RBG, Kew (ébauches de guitares).
Première de couverture : Andrew McRobb, RBG, Kew (forêt à Sabah).
Dernière de couverture : Transforesta, S.A. de C.V., Mexique (grumes de bois de gaïac).

REMERCIEMENTS
Les auteures tiennent à remercier l’Agence suédoise de protection environnementale pour le financement de ce projet, ainsi que les
personnes et agences suivantes pour leur aide à la réalisation de ce guide :

Mark Albert (Service américain de la pêche et de la faune sauvage, USFWS) ; Jonathan Barzdo (consultant indépendant) ; Chris Beard
(Kew Publishing) ; Paulo Carmo, (Instituto da Conservação da Natureza e das Florestas, Portugal) ; Gina Fullerlove (Kew Publishing) ; Guy
Clarke (Force britannique de gestion des frontières, UKBF) ; Lance Cruse (UKBF) ; Satu Glaser (PNUE-CMSC) ; Debra Harrison (UKBF) ;
Noel McGough (consultant indépendant) ; Michel Maurice (traducteur de la présente version française) ; Ursula Moser (Office Fédéral de
la Sécurité Alimentaire et des Affaires Vétérinaires, OSAV, Suisse) ; le Dr Rob Ogden (Directeur de programme, TRACE Wildlife Forensics
Network) ; Peter Örn (Agence suédoise de protection environnementale) ; Claudia Schenk (Trockenbrot) ; Adrianne Sinclair (Présidente,
Comité pour les Plantes de la CITES) ; Georgie Smith (Kew Publishing) ; Anne St John (USFWS) ; Uwe Schippmann (Agence fédérale
allemande pour la conservation de la nature – Bundesamt für Naturschutz, BfN) ; Terry Sunderland (Centre pour la Recherche Internationale
Forestière – CIFOR, Indonésie) ; Valentina Vaglica (consultante indépendante) ; Lydia White (Kew Publishing), et Daniel Wolf (BfN).
Les auteures tiennent aussi à remercier l’UICN et TRAFFIC pour leurs analyses des propositions d’amendement des Annexes de la CITES
lors de la 17ème Conférence des Parties, dont tiennent compte les pages sur les espèces concernant Dalbergia spp., Guibourtia spp. et
Pterocarpus erinaceus.

97
La CITES et le Bois
Ce guide couvre les principales espèces de bois

La CITES et le Bois
réglementées par la Convention sur le commerce
international des espèces de faune and de flore
sauvage menacées d’extinction (CITES). Il fournit des
informations sur des questions clés relatives à la mise Guide d’espèces d’arbres inscrites aux Annexes CITES
en application de la Convention pour ce groupe
important de plantes. Rédigé pour des non-experts, il
inclut des sections individuelles couvrant les espèces
trouvées en quantités importantes dans le

Madeleine Groves et Catherine Rutherford


commerce, avec les details de leurs répartitions,
utilisations, parties et produits dans le commerce, et
leurs noms scientifiques et communs.

Des sections supplémentaires couvrant


l’identification et le mesurage du bois, des
orientations en matière de documentation CITES, et
des ressources clés.

shop.kew.org/kewbooksonline
ISBN 978-1-84246-637-7
Madeleine Groves
Catherine Rutherford
9 781842 466377

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