Business">
Comprendre Le Modele Cooperatif
Comprendre Le Modele Cooperatif
Comprendre Le Modele Cooperatif
Saviez-vous qu’il y a sur Terre environ 1 milliard de personnes qui sont membres d’une
entreprise coopérative, soit une personne sur 7 ?
Dans cette vidéo nous allons définir ce qui fait l’essence même des coopératives et qui les
différencient des autres types d’entreprises, leur code ADN, à savoir le lien unissant les
membres à leur coopérative.
Mais encore ? Une coopérative est avant tout une entreprise et comme toute entreprise, elle
doit dégager un résultat ou excédent d’exploitation, qui n’est pas au sens juridique du terme
un « bénéfice » car la coopérative n’est pas à but lucratif. Elle est détenue par des associés
coopérateurs, engagés sur activité La coopérative appartient à ses membres, appelés les «
associés coopérateurs ».
Ainsi, lorsqu’une personne morale ou physique adhère à une coopérative agricole, elle
souscrit des parts sociales et, dans le même temps, elle s’engage à faire tout ou partie de
son activité avec cette coopérative. L’engagement d’activité avec la coopérative constitue
une dimension essentielle à leur définition.
D’un point de vue économique, les parts sociales sont souscrites de manière proportionnelle
à l’engagement d’activité (exprimé en volumes, hectares, nombre de têtes…) et sont mises à
jour tous les ans.
Dans une société de capitaux, les associés détiennent par principe en Assemblée Générale
1 voix par action possédée. Dans une entreprise coopérative, les décisions sont prises selon
le principe « une personne = une voix ». Ce principe traduit la primauté de la personne sur le
capital.
Ainsi, dans une société de capitaux, la personne qui détient 50% du capital aura 50% des
droits de vote en Assemblée Générale, alors que dans une coopérative, l’associé
coopérateur qui détiendrait 50% des parts sociales n’aura qu’un seul droit de vote, comme
les autres associés coopérateurs.
La coopérative est guidée par une logique productive et non financière. Ce qui différentie les
coopératives des sociétés de capitaux c’est que dans ces dernières, la satisfaction des
actionnaires, se traduit par la rentabilité du capital financier c’est-à-dire la rémunération de
l’action par le versement de dividendes.
Alors que dans une entreprise coopérative, la satisfaction des associés coopérateurs passe
par la recherche de la meilleure valorisation possible de leur production (comme le blé pour
une coopérative céréalière).
Ainsi la coopérative suit une logique productive guidée par la valorisation des productions et
du service à rendre aux associés coopérateurs. Il est en de même pour les associés «
utilisateurs » des services de la coopérative, avec la recherche des meilleures conditions de
valorisation. C’est pourquoi via la coopérative, ils cherchent à mettre en place des stratégies
de long terme, même si les retours sur investissements peuvent plus faibles à court terme.
Une coopérative agricole peut prendre différentes formes organisationnelles. Elle peut suivre
le regroupement d’associés coopérateurs adoptant la forme juridique de coopérative agricole
ou de Cuma (Coopérative d’Utilisation de Matériel Agricole). Elle peut également être
constituée par le regroupement d’au moins deux coopératives, et prendre alors la forme
d’union de coopératives, où chacune reste indépendante juridiquement, mais décide de
mettre en commun des moyens ou des services nécessaires à la valorisation ou à la
commercialisation de toute ou partie de leur activité respective. Elle peut enfin prendre la
forme de groupe coopératif d’entreprise, c’est-à-dire quand une coopérative détient le capital
social d’une entreprise de statut de droit commercial qu’elle contrôle.
Le périmètre des coopératives agricoles françaises se définit comme l’ensemble des
entreprises à statut coopératif et des entreprises à statut non coopératif qu’elles contrôlent,
seules ou à plusieurs.