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Pierre Musso, Le Temps de l'État-Entreprise. Berlusconi, Trump, Macron, Paris, Fayard, 2019, 352 P

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07/08/2024, 14:39 Pierre Musso, Le temps de l’État-Entreprise. Berlusconi, Trump, Macron, Paris, Fayard, 2019, 352 p.

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La nouvelle revue du travail


17 | 2020
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Recensions et notes de lecture

Pierre Musso, Le temps de l’État-Entreprise.


Berlusconi, Trump, Macron, Paris, Fayard, 2019,
352 p.
Lionel Jacquot
https://doi.org/10.4000/nrt.7807

Texte intégral
1 Berlusconi, Trump, Macron, c’est le sous-titre de l’ouvrage que Pierre Musso – notamment, spécialiste de l’œuvre de Henri
Saint-Simon1 –, consacre à ce qu’il considère comme « un moment de mutation profonde du politique en Occident » (p. 7) : « le
temps de l’État-Entreprise ». Si Silvio Berlusconi n’est plus aux affaires depuis plusieurs années, son troisième mandat de
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président du Conseil des ministres en Italie s’étant achevé en 2011, il fut « la créature pionnière », le premier à présenter cette
nouvelle figure du « Président-Entrepreneur ». Donald Trump et Emmanuel Macron sont, par contre, toujours en exercice,
candidats à leur réélection, respectivement à la présidence des États-Unis pour le premier, et à celle de la République française
pour le second. Si d’autres chefs d’État pourraient exemplifier la « Présidence managériale » de l’État-Entreprise, les trois cibles
choisies par l’auteur sont suffisamment emblématiques pour illustrer la reconfiguration du politique.
2 Ce livre est bien plus qu’un essai politique qui chercherait à coller à l’actualité. Il tend, en effet, à penser la « métamorphose
historique du politique », instaurée par la révolution managériale, et qui consiste à ériger l’État-Entreprise – expression choisie
en écho à celle d’État-Église du Moyen Âge – comme « nouvelle institution du gouvernement des hommes en mode
gouvernance » (p. 14). Il ne s’agit pas de passer au crible de l’analyse critique les programmes néolibéraux déployés par ces chefs
d’État de type BTM (Berlusconi-Trump-Macron), mais de donner à voir la mue de l’État qui, poussé à épouser la forme
entreprise, lui consent un transfert d’hégémonie. On assisterait, autrement dit, à « une transfusion de culture et de pouvoir, de
l’Entreprise, institution de la religion industrielle, vers l’État, institution de la religion politique » (p. 12-13). La religion
industrielle, dont Pierre Musso a fait la généalogie dans un ouvrage précédent2, parachève son « architecture fiduciaire », sa
vision du monde, par la révolution managériale qui « s’applique bien au-delà de la sphère de l’entreprise, et s’emploie au
dépassement universel du politique3 ».
3 La formation de cette institution hybride qu’est l’État-Entreprise est donc la conséquence, pour le philosophe, d’« une
véritable transfusion intellectuelle et politique ». Alors que l’État se dépolitiserait et s’aplatirait dans la gestion techno-
rationnelle, l’Entreprise a contrario se politiserait, élargirait ses missions et étendrait sa normativité à toute la société. Parce
qu’ils sont des agents actifs de cette dynamique, Berlusconi, Trump et Macron sont posés comme des explicandum, des
« personnages en quête d’explication ». Aussi, le chapitre premier revient-t-il sur leur accession au pouvoir politique et sur la
rupture qu’elle engendre.
4 Silvio Berlusconi qui a rempli trois mandats de président du Conseil des ministres en Italie, de 1994 à 1995, de 2001 à 2006 et
de 2008 à 2011, Donald Trump qui succède à Barack Obama en 2017 à la présidence des États-Unis et Emmanuel Macron qui
est investi la même année président de la République française, au-delà de leurs différences, représentent le personnage-type du
politique entrepreneur et incarnent, de façon exemplaire, l’État-Entreprise. Tous les trois procéderont à une transplantation de
l’imaginaire de l’Entreprise dans l’État. Berlusconi sera le premier à introduire massivement la culture managériale et la logique
de l’entreprise dans les appareils publics ; Trump et Macron rendront possible ce même arraisonnement du politique par le
management4.
5 Ainsi, le personnage BTM ne saurait être réduit à un épiphénomène, puisqu’il consacre le management comme l’humus
indispensable pour transformer l’État dans l’objectif de le rendre plus efficace. Par son positionnement antipolitique,
l’hyperpersonnalisation de son activité, le déploiement inédit des techniques de management, de la communication et du
marketing qu’il engage, il assujettit le champ politique au paradigme de l’entrepreneuriat. Pierre Musso qualifie le phénomène
BTM de « césaro-populariste » : « césarisme régressif » pour définir ce moment critique, marqué par le renforcement des
institutions de l’Entreprise et du management à mesure que celles de l’État et du politique se dévitalisent ; « popularisme »,
préféré au mot-valise « populisme », pour désigner cette forme générale de l’action politique, revenant à « mettre en scène
l’agir », à « produire une hyperréalité de l’agir » (p. 111)5.
6 Pour comprendre la scène qui se joue avec le personnage BTM, Pierre Musso revient, dans les deux chapitres suivants, sur les
lieux et environnements qui l’ont permise. Il nous invite, dans Le premier décor, à circuler dans les coulisses du théâtre de la

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représentation politique pour saisir la « nouvelle crise » qui la frapperait, et dans Le second décor, à entrer dans une analyse
généalogique des institutions pour dévoiler le double mouvement de « dépolitisation de l’État » et de « politisation de
l’Entreprise ».
7 Le chapitre II, pour mettre au jour la montée du césaro-populariste de type BTM, étudie, tout d’abord, le rôle de la révolution
managériale dans l’entreprise politique de dépolitisation. Il donne ainsi à voir la métamorphose profonde du politique, colonisé
par le management qui, l’enjoignant essentiellement à agir au nom de l’efficacité et de la performance, fait, par là même, le lit de
l’antipolitique. Il s’attache, ensuite, à interpréter la crise de la représentation politique qui produit un « double affaissement » :
d’une part, une désymbolisation, laissant la place à l’exaltation de la relation directe entre les représentés et le représentant, et,
d’autre part, une dépolitisation aplatissant le politico-étatique sur la rationalité gestionnaire. Le régime contemporain de la
représentation politique se caractérise alors par le même « besoin de chef »6 qui avait déjà marqué la fin du XIXe et le début du
XXe siècle. Mais il s’agit, à l’orée du XXIe siècle, « d’un chef hybride, sorte de centaure mi-chef d’entreprise mi-chef d’État »
(p. 161) qui, façonné et fasciné par le management, importe et applique la science de la direction au sein de l’administration de
l’État. Cette nouvelle vision de la représentation obéissant au paradigme managérial « s’est trouvée confortée après la Seconde
Guerre mondiale par la cybernétique, c’est-à-dire par la croyance que la société et la politique fonctionneraient mieux en
adoptant un modèle entrepreneurial et machinique » (p. 172).
8 « L’État moderne semble être réellement devenu ce que Max Weber voit en lui : une grande entreprise » (p. 175). Cette
citation liminaire, empruntée à Carl Schmitt7, qui ouvre le chapitre III, plante Le deuxième décor où va se dérouler le
vacillement de l’État au profit de la grande entreprise, un décor institutionnel impossible à appréhender sans faire la « géologie-
généalogie » de sa construction. C’est pourquoi, dans ce chapitre, Pierre Musso repart de l’analyse des trois institutions –
l’Église, l’État et l’Entreprise – qui ont fait tenir la vision occidentale du monde depuis la Révolution papale des XIe-XIIIe
siècles.
9 Appréhender les métamorphoses de leurs relations lui permet de distinguer trois modèles de l’État : celui engendré par la
Réforme grégorienne de l’État-Église qui présente un régime théologique, où le symbolique vient d’en haut et s’incarne dans un
messager i.e. le Roi ou l’Empereur ; celui associé aux révolutions des XVIe-XVIIe siècles de l’État-souverain qui, s’autonomisant
de la matrice institutionnelle de l’Église, présente un régime laïcisé et désacralisé, où le Peuple ou la Nation se représente par
« en bas » ; celui issu des révolutions industrielles des XIXe-XXe siècles de l’État-Entreprise qui présente un régime où la
politique, absorbée par la logique managériale, s’inscrit dans la personne du chef politique entrepreneur de type BTM. « L’État a
emprunté à l’Église sa transcendance incarnée pour se constituer comme État-Église. Pour conquérir son autonomie et se
séculariser, l’État s’est épuisé dans son combat anti-théologique et il est devenu État-Nation. Avec l’industrialisation, sa
souveraineté est contestée, il se retrouve en état de faiblesse face à la grande Entreprise et en vient à se transformer en État-
Entreprise » (p. 220-221).
10 Après avoir saisi le basculement (turning point) accompli par Thomas Hobbes dans le Léviathan (1651)8 et les théories de la
Corporation qui s’ensuivront, Pierre Musso interroge l’aboutissement de ce long processus de mutation du politique et ce qu’il
advient de l’État, lorsqu’il se voit soumis à l’imaginaire et à la normativité de l’entreprise. La thèse du transfert d’hégémonie
Entreprise/État est de nouveau formulée dans la dernière section du chapitre : l’État a perdu la lutte pour l’hégémonie, il est
comme vampirisé par l’Entreprise qui a su, par ses différentes technologies et dispositifs, le neutraliser et le désymboliser.
« L’État-Entreprise technicisé, usiné et managérialisé est transformé en un techno-État » (p. 227), comme si s’accomplissait le

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vœu taylorien d’étendre les principes fondamentaux de la direction scientifique à toute la société, y compris dans le champ
politique.
11 Pour terminer de brosser ce tableau de la généalogie politique, un « ultime décor » doit être pris en compte, celui de
l’architecture fiduciaire qui fait tenir chaque modèle de l’État. L’avènement de l’État-Entreprise s’est ainsi produit grâce à la
vision antipolitique et anti-État formulée par Saint-Simon, mais dont l’élaboration s’est étendue sur huit siècles pour atteindre
son apogée avec la « Révolution managériale », la cybernétique et la numérisation9. Le chapitre IV porte sur cette vision du
monde systématisée par le saint-simonisme, qui visera, bien avant le néolibéralisme, à remettre l’État à sa place. Ce dernier,
parce qu’il ne peut être supprimé, doit être « rationnel », « économe » et « minimaliste » et n’exercer que des fonctions de police
et de gestion. Il doit, comme le soutiendront un siècle plus tard les penseurs néolibéraux, se regarder lui-même comme une
entreprise et épouser un gouvernement de type entrepreneurial10. La religion industrielle s’impose comme imago mundi de
l’Occident moderne, à mesure que la religion politique se défait.
12 « L’Entreprise tend non plus à compléter ou à assister l’État, mais à le relayer, voire à le remplacer » (p. 273). Elle devient
l’institution centrale de la société, consacrée par « la grande machinerie cyber-managériale » qui voit le dogme du management
et le paradigme de la cybernétique converger pour asseoir un pilotage scientifico-industriel de la société. Avec
l’institutionnalisation de l’entreprise, le dogme de l’efficacité s’affirme jusqu’à s’imposer dans le champ politique. « Dogme
managérial et paradigme cybernétique célèbrent tous deux la notion cardinale de l’"efficacité" censée orienter tout type d’action
humaine » (p. 294). Ce qui compte est de définir « un comment » pour être efficace au détriment du « pourquoi ». La
liquidation du « pourquoi » correspond à la neutralisation du politique, neutralisation qui s’opère par sa désymbolisation et sa
technologisation.
13 Berlusconi, Trump et Macron, en ce qu’ils portent à un point extrême cette religion industrielle et la nouvelle institution
hybride de l’État-Entreprise qu’elle soutient, représentent les protagonistes centraux de la pièce qui se joue sur la scène
politico-économique des deux premières décennies du XXIe siècle. Ils participent à l’installation de cette nouvelle gouvernance,
qui conduit vers « le pilotage automatique de la société par les experts, les algorithmes et la normativité managériale » (p. 308).
Ils importent, in fine, « un solide alliage antipolitique – composé de technicisme, de management et de libéralisme – » (p. 311)
et annoncent l’ère de la Corpocratie ou domination de l’entreprise.
14 Cet ouvrage, à l’érudition foisonnante, emprunte, parfois, des circonvolutions théoriques ardues, au détriment sans doute
d’analyses qui mériteraient d’être étayées empiriquement, tout particulièrement celles relatives au management. La thèse du
transfert d’hégémonie instaurée par la révolution managériale n’aurait-elle pas été d’autant plus convaincante que l’auteur, en
suivant son inspiration gramscienne, aurait considéré le management comme un appareil d’hégémonie, et cherché, à la manière
des sociologues du travail et de la gestion, à ouvrir sa boîte noire ? Il n’en reste pas moins un ouvrage essentiel, qui propose un
téléologisme historique s’achevant avec une corpocratie, thèse qui ne peut que nous interroger et nous interpeller. Malgré les
différentes crises économiques, sociales, démocratiques et écologiques que nous sommes en train de vivre, on ne voit poindre
aucun nouveau régime institutionnel proposant une autre voie que celle de la corpocratie. Puisse cette philosophie négative de
l’histoire ne pas ajouter une pierre au mur des lamentations sur les malheurs du temps11 en sacrifiant à un nouveau fatalisme,
celui de la domination inéluctable de l’entreprise et de la relégation du politique. Puisse ce diagnostic sur l’état du politique
servir d’électrochoc pour inventer et porter des institutions émancipatrices qui dévient de la trajectoire qui se dessine avec
l’État-Entreprise et qui ouvrent le champ des possibles.

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Notes
1 Pierre Musso a co-dirigé aux Presses universitaires de France l’Édition critique des Œuvres complètes de Saint-Simon, avec Juliette Grange,
Philippe Régnier et Franck Yonnet (2012). On peut également citer : Musso P., 1999, Saint-Simon et le saint-simonisme. Paris, PUF, coll.
« Que sais-je ? » ; Musso P. (dir.), 2004, L’actualité du saint-simonisme. Colloque de Cerisy. Paris, PUF ; Musso P., 2010, Saint-Simon,
l’industrialisme contre l’État. La Tour d’Aigues, Éditions de l’Aube.
2 Musso P. (2017), La religion industrielle. Monastère, manufacture, usine. Une généalogie de l’entreprise. Paris, Fayard.
3 Musso P (2017), op. cit., p. 656. Voir le dernier chapitre consacré à « La révolution managériale » (p. 633-701).
4 Voir l’article de Pierre Musso dans Le Monde diplomatique de mail 20019 : « L’ère de l’État-entreprise » (p. 3).
5 Pierre Musso emprunte ici aux travaux du sociologue Jean-Gustave Padioleau. Outre l’article paru dans le quotidien Libération du 15 octobre
2003 : « Les 400 coups du popularisme », il cite son ouvrage : Padioleau J-G., 2004, Arts pratiques de l’action publique ultramoderne. Paris,
L’Harmattan.
6 Cohen Y. (2013), Le siècle des chefs. Une histoire transnationale du commandement et de l’autorité (1890-1940). Paris, Éditions
d’Amsterdam. Voir la recension de cet ouvrage dans la NRT, par Jean-Luc Metzger : https://journals.openedition.org/nrt/2497.
7 Schmitt C. (1998), Théologie politique. Paris, Gallimard, p. 73.
8 Hobbes T. ([1651] 2000), Léviathan. Paris, Gallimard, « Folio essais ».
9 Voir la quatrième de couverture de La religion industrielle. Musso P., 2017, op. cit.
10 Dardot P. & Laval C. (2009), La nouvelle raison du monde. Essai sur la société néolibérale. Paris, La Découverte.
11 Friot B. (2012), L’enjeu du salaire. Paris, La Dispute.

Pour citer cet article


Référence électronique
Lionel Jacquot, « Pierre Musso, Le temps de l’État-Entreprise. Berlusconi, Trump, Macron, Paris, Fayard, 2019, 352 p. », La nouvelle revue
du travail [En ligne], 17 | 2020, mis en ligne le 01 novembre 2020, consulté le 07 août 2024. URL : http://journals.openedition.org/nrt/7807 ;
DOI : https://doi.org/10.4000/nrt.7807

Auteur
Lionel Jacquot
Professeur de sociologie, Université de Lorraine, Laboratoire Lorrain de Sciences Sociales (2L2S)

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