Taguine Kahina
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Taguine Kahina
Restructuration du réseau de
distribution d’énergie pour l’éclairage
nocturne du stade El-Eulma
Présenté par : TAGUINE Kahina
Soutenu le : 04/10/2012
CHAPITRE I GENERALITES
I-1-INTRODUCTION 1
I-2-LA LUMIERE 1
I-2-3- DIFFERENTES LUMIERES 2
I-2-4-GRANDEURS PHOTOMETRIQUES 3
3
1-2-4-1 Intensite lumineuse
1-2-4-2-Eclairement (E ) 3
I-2-4-3-Luminance 3
I-2-4-4-Flux lumineux F 4
I-2-4-5--Puissance P 4
I-2-4-8-Température de couleur 5
I-2-4-8-Eblouissement 5
I-2-4-10-Uniformité des lu mi n a n c es 5
I-3-3-Réseau en boucle 8
I-3-4- Réseau maille ou connecte 9
Chapitre II
GRANDEURS ELECTRIQUE
II-1- POSTE TRANSFORMATEUR 16
II-2-1 RACCORDEMENT 18
C HAPITRE III
DIMENSIONNEMENT ET CALCUL DE L’INSTALLATION ELECTRIQUE
DU STADE
III-1 TRANSFORMATEUR 24
III-1-2-BILAN DE PUISSANCE 24
III-1-3 La puissance totale au niveau des 4 mâts 24
III-1-4 Calcul de la puissance du transformateur 24
III-1-5 Choix final de la puissance du transformateur 25
III-1-4 Calcul de la valeur du courant de court-circuit à la sortie du transformateur 25
III-1-6 Calibre du disjoncteur de tête 25
III-1-5 LES CARRACTERISTIQUE S DE FABRICATION D’UN TRONSFORMATEUR 26
28
III-2 CALCUL DU TGBT ET ARMOIRES DE DISTRIBUTION
III-2-1 LA PUISSANCE D’UN DEPART DE L’ARMOIRE PIED DE MAT 28
III-2-2 LA PUISSANCE CONSOMMEE PAR L’ARMOIRE PIED DE MAT 1 28
III-2-3 LE COURANT ABSORBE AU NIVEAU D’UNE ARMOIRE PIED DE MAT 28
III-2-4 CHOIX DU CALIBRE DE L’APPAREIL DE PROTECTION 29
III-3 CALCUL DES SECTIONS DE TENSIONS DIFFERENTES LONGUEURS IMPOSEES 29
PAR LES CHUTES
III-3-1- DIFFERENTES METHODES DE CALCULE DE CHUTES DE TENSIONS 29
1-Méthode générale (théorie des quadripôles 29
2-Méthode de séparation de puissance active et réactive 39
3- Méthode par approximation successive 39
4-Méthode simplifiée 42
5-Méthode des moments électriques 45
CALCUL DE DIFFERENTES SECTION 46
CHAPITRE IV
LES PROTECTIONS
IV.1 Introduction 49
IV.2 Défauts électriques 49
IV.2.3 Différents types de défauts 50
IV.2.4 Classification des défauts 51
IV-2-5-7-LES DIFFERENTS SCHEMAS DU NEUTRE 52
CONCLUSION GENERALE 74
Introduction générale
Et pour cela nous devons assurer une bonne étude avant l’installation des projecteurs.
Avant d’entamer le vif du sujet nous avons fait un rappele dans le chap I des généralités
concernant la lumière et les unités photométrique, définis les différents réseaux
électrique ; réseau de distribution et poste HTA/BT et les différents poste de livraison;
puis défini dans le chapitre II les différentes grandeurs électrique dont notre projet a
besoin à savoir le poste , les cellules HTA ;le rôle d’un TGBT et les armoires de
distribution.
Apres avoir defini les grandeurs électrique nous les dimensionnons dans chapitre III
Et nous terminons ce travail par le chapitre 4 qui est consacré aux différentes protections
réseau « SONELGAZ » ; ainsi concernant l’ installation et une conclusion générale.
chapitre i
GÉNÉraLitÉS
I-1-INTRODUCTION
L'éclairage apparaît aux plus anciennes origines de l'homme, dès l'apparition du feu
qui va chauffer, cuire et éclairer. Il sommeillera dans son foyer, alimenté sur place pour ne
jamais s'éteindre, puis transporté pour donner ailleurs un autre feu. Jusqu'à ce qu'un jour un
individu utilise l'un de ces morceaux de bois pour se déplacer avec, là où il ne pouvait voir
auparavant.
En domestiquant le feu, et peut être même bien avant de pouvoir l'allumer à sa guise, était
né l'éclairage.
La lumière est l'ensemble des ondes électromagnétiques visibles par l'œil humain,
dont les longueurs d'onde sont comprises entre 380 nm (violet) et 780 nm (rouge).
La lumière est intimement liée à la notion de couleur.
C'est Isaac Newton qui propose pour la première fois au XVIIe siècle un cercle des
couleurs chromatiques fondé sur la décomposition de la lumière blanche.
Outre la lumière visible, par extension, on appelle parfois « lumière » d'autres ondes
électromagnétiques, telles que celles situées dans les domaines infrarouge et ultraviolet.
La lumière se déplace en ligne droite dans tout milieu transparent homogène, en particulier
le vide ou l'air. Elle peut en revanche changer de trajectoire lors du passage d'un milieu à un
autre.
1
La lumière est un peu plus lente dans l'air, et notablement plus lente dans l'eau. Le
principe de Fermat ou les lois de Descartes permettent de déduire les changements de
trajectoire de la lumière lorsqu'elle passe d'un milieu à l'autre en fonction de sa vitesse dans
chacun des milieux.
La lumière peut d'ailleurs être décomposée (les faisceaux prennent des directions
différentes selon leur longueur d'onde, et donc selon leur couleur pour la lumière visible) à
force de traverser différents milieux transparents, car la vitesse peut dépendre de la
fréquence.
Lumière électriques : Les lumières électriques sont les sources les plus
courantes de lumière aujourd'hui : lampadaires, spots, phares, lampes-
torches, projecteurs etc., elles peuvent utiliser un phénomène de chauffage
ou un phénomène quantique.
2
I-2-4-GRANDEURS PHOTOMETRIQUES
L’intensité lumineuse c’est la quantité d’énergie émise par une source dans une
direction donnée ; elle permet de décrire comment l’ensemble du flux émis par une source se
répartit dans l’espace dans une direction est le rapport entre le flux lumineux quittant la
source et se propageant dans un élément d’angle solide contenant la direction et cet élément
d’angle solide.
[ cd =lumen /stéradian]
2-Eclairement (E ) :
L’éclairement est le rapport du flux lumineux reçu par l’aire de la surface. I l permet
de quantifier la lumière reçue par une surface.
3-Luminance
3
4-Flux lumineux noté ( F) :
Le flux lumineux c’est la quantité d’énergie émise par une source par unité de
temps.
5—Puissance notée ( P ):
4
6-Efficacité lumineuse de l’installation notée (El) :
Efficacité lumineuse de l’installation est le rapport du flux lumineux émis par la source
sur la puissance consommée, et caractérise le rendement du couple source-appareillage.
9-Eblouissement :
L’éblouissement c’est la condition de vision dans lesquelles on éprouve une gène et/ou une
réduction de l’aptitude à distinguer des objets par suite d’une répartition défavorable des luminances
ou par suite de contrastes excessifs dans l’espace et dans le temps. La limitation d’éblouissement causé
par l’installation s’exprime par le coefficient TI.
10-Uniformité des lu m in a n c e s :
Il faut que la répartition de la luminance sur le revêtement soit uniforme pour qu’un obstacle
se détache par silhouette quelles que soient sa position et la position de l’observateur. C’est
cette uniformité qui procure visibilité et confort au conducteur. On distingue Ul et Um.
5
uniformité de luminance moyenne (Um) :
C’est rapport de la luminance minimale à la luminance maximale dans l’axe des voies de
circulation. Il y a donc autant d’Ul que d’axes de circulation. Par exemple, s’il y a 2 bandes, il ya 2
Ul.
indice qui caractérise le degré de protection du luminaire contre les impacts mécaniques
(énergie de l’impact donnée en Joule).
Indice aux
résistances 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10
au choc (IK)
Energie
(Joule) 0,15 0,2 0,35 0,5 0,7 1 2 5 20
6
I-2-5 LES DIFFERENTS MODES D’ECLAIREMENT D’UNE AIRE DE JEU D’UN
STADE :
L’aire de jeu à éclairer comprend l’aire sportive plus une zone de sécurité de 1.50m
autour de cette dernière à savoir :
Le terrain de football, la piste d’athlétisme ainsi que les ateliers de lancer et de sauts.
Apres avoir parler d’une manière générale de la photometrie nous abordons la
photométrie d’un stade qui consiste a respecter les différents niveaux d’éclairements
exigés par la FIFA :
Le calcul est fait a l’aide d’un logiciel appelé « CALCULUX », en donnant à ce logiciel
le plan de masse ; l’implantation et la hauteur des mats ; il nous calcule le nombre de
projecteurs et leurs orientation selon les différents modes d’éclairement; le
positionnement de projecteurs se fait par un appareil appelé « viseur ».
Et pour les mesures des flux on utilise un « LUXEMETRE » pour vérifier le nombre de lux
sur les aires de jeux.
Les réseaux électriques sont constitués par l’ensemble des appareils destinés à
la production, au transport, à la distribution et à l’utilisation de l’électricité depuis les
centrales de génération jusqu’aux maisons de campagne les plus éloignées
7
Les réseaux électriques ont pour fonction d'interconnecter les centres de
production tels que les centrales hydrauliques, thermiques... avec les centres de
consommation (villes, usines...).
L'énergie électrique est transportée en haute tension, voire très haute tension pour
limiter les pertes joules, puis progressivement abaissées au niveau de la tension de
l'utilisateur final.
Il représente le réseau sous sa forme la plus simple. Les lignes partent d'un point central, par
exemple une station de transformation locale, et rayonnent depuis celui-ci. Si une
perturbation se produit sur ce type de réseau, l'alimentation électrique de tous les clients
rattachés à ce rayon défectueux est interrompue, jusqu'à ce que la panne soit réparée. La
panne d'une station de transformation peut paralyser tout un quartier.
I-3-3-Réseau en boucle
L'assemblage en boucle des lignes permet de mettre hors circuit une partie de la
ligne défectueuse grâce à ses points de séparation. L'alimentation électrique est interrompue
uniquement dans cette partie jusqu'à la réparation de la panne ; le reste du réseau peut
continuer à fonctionner.
8
I-3-4- Réseau maille ou connecte
Lorsque des lignes en boucle sont regroupées pour relier des points très éloignés les
uns des autres, elles forment un réseau maillé. Ce type de réseau offre une très grande
fiabilité d'approvisionnement car chaque tronçon de ligne peut être alimenté via différentes
voies. Même une défaillance sur plusieurs tronçons n'engendre pas une grosse perturbation.
Les réseaux maillés sont surtout construits et exploités là où la sécurité d'approvisionnement
d'un grand nombre de clients peut être compromise par une perturbation, comme c'est
particulièrement le cas pour les réseaux de transport et de distribution haute tension.
Ils ont pour objectif de raccorder l'ensemble des consommateurs. C'est une
mission de service publique, mais ces réseaux peuvent être exploités et entretenus
par des organismes nationaux (ex. ERDF en France), des régies locales ou des
sociétés privées (cas par exemple de l'Angleterre). On appelle ces sociétés des
"régies de distribution" ou encore des "distributeurs". Ces régies sont également
chargées de gérer la facturation des clients et donc de mesurer leur consommation
(metering ou comptage).
Ils ont pour but d'acheminer l'énergie au sein même d'un site : industrie lourde,
aéroports, sous- stations de traction ferroviaire, ensembles commerciaux...
En France et dans les pays du Maghreb, la majorité des clients industriels sont
raccordés au réseau en HTA (souvent du 20kV), même si certains gros consommateurs
(métallurgistes, cimentiers, etc.) sont parfois directement raccordés au réseau HTB (jusqu'à
220kV), pour des raisons d'économies sur le prix de la fourniture d'énergie : ils ne sont alors
plus tenus de rémunérer le distributeur, mais doivent en contrepartie investir dans une
installation plus lourde et donc plus chère à l'achat
9
I-4 -POSTE DE LIVRAISON :
DEFINITION :
-en bas de poteau : de 100 à 250 kVA poste compact : de 160 à 1 250 kVA.
• Poste maçonné traditionnel : de 160 à 1 250 kVA.
10
Les puissances sont comprises entre 100 et 1 250 kVA. Le comptage BT doit être
remplacé par un comptage HT dès que l’installation dépasse 2 000 A, ou s’il existe
plusieurs transformateurs.
Remarques
• Le poste de livraison est alimenté par « SONELGAZ » dont le réseau a une tension
normalisée de 30 kV.
Dans certaines régions, cette tension peut être de 5, 10, 15 ou 30 kV.
• L’alimentation peut être aérienne ou souterraine. Selon les cas, elle s’effectue
en simple dérivation, en boucle, en coupure d’artère ou en double dérivation.
• Pour les puissances inférieures à 1 250 kVA, on aura souvent intérêt à choisir
un poste avec comptage en basse tension, moins onéreux.
En fonction des besoins en énergie des utilisateurs, il existe différents types de postes
de livraison d’énergie:
11
12
POSTE HTA/BT EN HAUT DE POTEAU
. Figure 2
Les postes préfabriqués monobloc peuvent être soit en bas de poteau, soit sur une
plate-forme extérieure. Le raccordement s’effectue par câble, soit au réseau aérien, soit au
réseau souterrain
Ces postes sont très compacts et leur mise en place est très rapide.
Il en existe une grande variété selon le milieu (urbain ou rural), selon les puissances
installées et le type d’alimentation (en aérien ou en souterrain). (Figure 3)
13
Figure 3
Constitution
Ce type de poste est transporté par camion. Il est déposé sur une dalle en ciment, le
montage consiste à raccorder les câbles d’arrivée et de départ.
14
I-4-3- FONCTIONNEMENT D’UN POSTE
Les fonctions d’un poste intégrant, au delà des équipements électrique , la réponse à
un ensemble de besoin prenant en compte l’environnement global dans le quel ils sont
utilisés.
Les fonctions habituelles de cette installation sont , outre de raccordement aux
réseau avec comptage :
- dérivation du courant sur le réseau
- protection du transformateur côté HT
- transformation HTA/BT
- protection du transformateur côté BT
-comptage d’énergie
Poste préfabriqués :
Equipés, aménagés ou personnalisé, intégrant toutes les contraintes
environnement.
15
chapitre ii
dimeNSioNNemeNt
ÉLectriQUe
II-1- POSTE TRANSFORMATEUR :
Son rôle consiste à élever la tension électrique produite à fin de rendre l’électricité
transportable sur de grande distance.
En effet, plus la longueur des lignes est importante plus le courant perd de son énergie en
route, c’est pourquoi le transport s’effectue sous une tension élevée.
15
tension électrique par échelon successif par une série de transformateur dont la taille est fonction
de la puissance à transiter.
Dans les postes sources, les postes d'aiguillage ou les installations industrielles, on
utilise des "cellules". Une cellule correspond à une fonction. Elle se présente sous la
forme d'une armoire, et comporte généralement l'ensemble des équipements
constituant une travée (sectionnement, coupure par disjoncteur ou fusible,
appareillage de mesure et de contrôle).
Un poste moyenne tension HTA est alors réalisé par l'assemblage et la combinaison
de plusieurs cellules entre elles. Chaque cellule comporte une partie du ou des jeux de
barre.
Au niveau du disjoncteur, la coupure dans l'air est la plus utilisée (on parle alors
d'ampoule à vide), bien que certains constructeurs poussent à l'utilisation du SF6,
utilisé dans notre cas même quil est controversé pour sa contribution à l'effet de serre
et les risques induits par l'utilisation d'un gaz sous pression (sécurité, maintenance).
Les cellules sont toujours utilisées dans des bâtiments. Il existe également des
postes moyenne tension dits ouverts (AIS), dont le fonctionnement est strictement
16
identique aux sous-stations AIS HTB.
Dans notre poste HTA/BT on a utilisé la Les cellules SM6 conçues pour
les installations intérieures (IP2XC).
Elles bénéficient de dimensions réduites :
largeurs 375 mm à 750 mm ;
hauteur 1600 mm ;
profondeur au sol 840 mm…
qui leur permettent d’être installées dans un local exigu ou dans un poste
préfabriqué.
Les câbles sont raccordés par l’avant des c ellules.
L’exploitation est simplifiée par le regroupement de toutes les commandes sur un plastron
frontal.
Les cellules peuvent être équipées de nombreux accessoires (relayage, tores,
transformateurs de mesure, parafoudres, contrôle-commande...).
17
II-2-1 RACCORDEMENT
L’alimentation du poste est insérée en série sur la ligne du réseau de distribution moyenne
tension en boucle, et permet le passage du courant de la ligne via un jeu de barres. Ce type
de raccordement permet deux alimentations possibles pour les récepteurs
18
II-3 ARMOIRE GENERAL BASSE TENSION [9]
Il existe de multiples solutions pour mesurer et afficher les principales grandeurs d'une
installation électrique. Ces mesures portent sur les courants et tensions par phase, les tensions
composées, la fréquence, le facteur de puissance, la puissance instantanée active, réactive et
apparente.
Ces organes de mesures du TGBT doivent être en conformité avec les normes . Ces
différents organes de mesures électriques sont prévus en tête de l'installation et en tête de
chaque armoire de distribution électrique.
Disjoncteurs
19
II-3-2-TABLEAU DE DISTRIBUTION ELECTRIQUE (TD) [7]
Poser un tableau de distribution électrique n’est pas un chantier de tout repos. Il faut
respecter chaque étape de réalisation selon les normes en vigueur et les bases de
l’électricité. L’étape la plus délicate des travaux reste l’installation électrique de tous les
circuits nécessaires à votre électricité domestique, notamment pour effectuer leur
raccordement.
II-4 DISJONCTEURS
Suivent ensuite les disjoncteurs divisionnaires ou coupe-circuits qui ont pour rôle de
protéger les circuits à raison de un disjoncteur par circuit. Ces éléments sont à la fois
efficaces et pratiques : la plupart des modèles sont des modèles magnétothermiques et un
réarmement suffit après qu’ils se soient déclenchés pour indiquer quel circuit est concerné
par la panne électrique. Leur calibrage va de 16 à 38 A selon le type de circuit à protéger.
20
II-5 LES PROJECTEURS :
projecteurs utilisées dans notre projet à savoir le stade « D’EL EULMA » SETIF
sont :
Indice de protection : IP 65 ; classe 1.
Les lampes aux halogénures métalliques sont des lampes à arc de taille moyenne
avec cycle halogène. Elles sont relativement similaires aux lampes à vapeur de mercure
mais les éléments constitutifs sont différents. L'ampoule est composée d'une sphère (le
bulbe) en quartz résistant à la pression (35 bars) et à température et de forte épaisseur
(jusqu'à 5 mm) associée à deux longues électrodes[13]
Ces lampes très techniques et très puissantes, restituent 3 à 4 fois plus de lumière
qu'une lampe halogène de puissance identique, avec une durée de vie beaucoup plus
importante. Très souvent utilisées pour l'éclairage de magasins et l'éclairage public et les
projecteurs des stades.
21
II-5-3-les principale caractéristiques de la lampe :
Elles sont beaucoup plus économique, car elles ont un rendement 2 fois supérieur et durent
aussi longtemps voir plus. Le temps de leur ré allumage à chaud est de 8secondes.
Remarque :
L’installation doit être munie d’un système permettant le réamorçage instantanéd’une partie des
projecteurs permettant le maintien sans aucune interruption, de 800 Lux minimum de l’éclairage , en
cas de coupure de courant
22
II-9-3-Ballasts pour lampes iodure métallique[14]
Les ballasts sont nécessaires pour le fonctionnement des lampes à décharge. Ils
permettent de stabiliser le point de travail de la lampe et influent sur sa puissance et son
courant, ainsi que sur sa durée de vie.
Pour des lampes HMI , l'avantage d'un balast électronique est le redémarage à chaud de
l'ampoule
23
chapitre iii
dimeNSioNNemeNt
&
SchÉma UNifiLaire
III-1 TRANSFORMATEUR
Puis évaluer la puissance des récepteurs, et il faut tenir compte que notre installation
comprend un seul transformateur ;il serait prudent de surcallibrer la puissance calculée a
25% et prévoir une extension future ; facteur de puissance doit être ramené coté entrée
réseau , à 0.87 pour éviter les pénalités appliquées par le distributeur d’énergie ‘SONEL
GAZ’.
III-1-2-BILAN DE PUISSANCE :
REMARQUE :
Le produit des facteurs de correction, d’utilisation et de simultanéité est pris égale à 1 car
nous avons calculé la puissance max .
S= 3 *U*I.
P = S*cos
P = 3 * U*I*cos
S=
Scalc=496.552kVA
23
Scal = =496.552 kVA.
.
S=630 kVA
,
( Ke = *100 = 21.18 % ; Ke %.)
Icc3 = = =
(
=22.04kA
( )² ( )² . ) ( . . )²
24
Les transformateurs d’Electro-industriels ( ex ENEL) sont conformes en tout point
aux recommandations de la CEI 76, ainsi que de la VDE 0532 .Ils sont triphasés, de type
extérieur et intérieur, respirant avec conservateur d’huile, à refroidissement naturel ONAN, à
deux enroulements MT et BT en cuivre de forme cylindrique, disposés concentriquement.
NORMES :
50 ;100 ;160 ;250 ;315 ;400 ;500 ;630 ;800 ;1000 ;1250 ;1600.
TENSIONS ASSIGNEES :
ISOLANTS :
NIVEAU D’ISOLEMENT :
25
REGLAGE :
*Plage standard :(+-) 5%.
*Par commutateur manœuvrable hors tension
* L plage +-2*2.5 est realisable sur demande.
COUPLAGE :
*serie 10N et 30N
Yzn 11 de 50 à 160 kVA
Dyn11 de 250 à 1600 kVA.
EQUIPPEMENT STANDARD :
.3traversées HT en porcelaine.
.4 traversées BT en porcelaine.
.4 galets de roulement orientables.
.un dispositif de vidange DIN 42511.
.1 poche thermometre.
.2 anneaux de levage et décuvage.
.2 emplacements de mise à la terre sur couvercles et sur la cuve
.1 indicateur de niveau d’huile DIN 42569.
.1 asssécheur d’air DIN 42567.
.une plaque signalétique.
.4 anneaux d’encrages sous couvercle.
.Peinture standard , teint RAL 7033.
26
III-2 CALCUL DU TGBT ET ARMOIRES DE DISTRIBUTION
Dans notre sujet on a un seul tableau général basse tension (TGBT), et quatre
départs vers les armoires de distribution qu’on appelle aussi armoire pied de mats, dont
chacun alimente 45 récepteurs ;et chaque récepteur a une puissance de 24kW.
IAR1= =188.608 A.
.
PTGBT =Pd1+Pd2+Pd3+Pd4
Le courant :
ITGBT =
ITGBT = =754.43 A
.
27
III-2-4 Choix du calibre de l’appareil de protection :
*le disjoncteur de tete du TGBt est de calibre de1250 A ; pour assurer une éventuelle
extension de plus que c’est un disjoncteur magnétothermique réglable .
Introduction :
poste de livraison ou poste de transformation à partir d’un réseau HT(ce qui est bien notre
cas ) or, en pratique on limite la chute de tension à 2.5 ou 3% tout comme pour un
branchement a basse tension a partir du réseau de distribution publique.
On considère le quadripôle suivant de la fig I.1 oùV1, I1et V2, I2 sont les tensions
simples et les courants aux extrémités d’une ligne.
rdx Ldx
cdx gdx
28
r : résistance linéique / Km
L : inductance linéique H / Km
c : capacité linéique F / Km
g : conductance linéique 1/ Km
V = V Ch. n. l + Z . I . Sh. n. l
V
I = Sh. n. l + I . Ch. n. l
Z
V = V Ch. n. l Z . I . Sh. n. l
V
I = Sh. n. l + I . Ch. n. l
Z
Zt
Zc =
Yt
Zt =(R + jL ) l Impédance totale.
Yt =(G + jC ) l Admittance totale.
l= Zt Yt
Ch nl =1+ + +
2 24
ZcSh nl = (1+ + +
6 120
1
Sh nl = (1+ + +
Zc 6 120
Pour (l >600 km) lignes longues : on prend trois termes du développement limité.
29
Pour (200km<l<km) lignes moyennes : on prend deux termes du développement
limité.
Pour une ligne courte (l<200Km), elle peut être représentée par un schéma monophasé en
ou en T avec L’= L l, R’ = r.l et C’ = C.l.
2.1 Schéma en
L’ R’
Fig.2 Schéma en
Considérons le schéma en II.2, on aura les équations des trois mailes suivantes
2 2
=
4 2 2
0= + +
2 2
=
D’où :
= 1 + + ( + )
2 2
= 1 + + – +
2 2 4 4
+ ( + )
+
30
= 1 + + ( + )
2 2
= 1 + + – +
2 2 4 4
= + ( + )
= +
0 1
31
Le diagramme de la figure .3 peut être remplacé par les équations suivantes
I =I + .V
V =V +Z .I
±
I =I + .V
2.2. Schéma en T
R’/2
L’/2
V’
Avec :
L'
=arctg
R'
Zt =R' +jL'
Pour cette catégorie de lignes à basse ou moyenne tension. On ne considère que les fuites latérales sont
nulles c’est à dire Xt = 0. Dans ce cas, on ne prend que les termes du développement limité des
fonctions hyperboliques.
Ch (nl) = 1.
ZC Sh (nl) =Zt.
1
Sh(nl)=0
Nous aurons:
= + = + R' +jL'
= =
32
Tracé du diagramme
JLw
= Avec
: Tension à l’entrée.
: Tension à l’arrivée.
Dans le cas le plus fréquent, lorsque le déphasage de par rapport à est modéré, on peut
remplacer par sa projection sur l’axe portant (fig I.6). On aura la chute de tension comme suit :
=| |= cos + sin
33
0
Nous avons :
= cos + sin
V X ' I cos 2 -R
'
I sin 2
tan = =
V2 + V2 +R' I cos '
2 +X I cos 2
En souterrain, nous avons une capacité importante, ce qui crée un courant capacitif qui
modifie la valeur de la chute de tension.
r: Résistance linéique / km .
x : Réactance linéique / km .
C : Capacité linéique F/ km .
: Tension simple à l’entrée de la ligne.
: Tension simple aux bornes de la charge.
: Tension simple aux bornes de la capacité.
34
= + . +
2 2
= + . +
2 2
= +
Avec : Vc =j.l.c. Vc
= + . +
2 2
( )
= + . +
2 2
( )
= +
35
On tire les équations suivantes :
= + . + [ cos + sin ]
2 2
= + . cos . sin + cos + sin
2 2 2 2
Le module de VC sera
cos + sin
= 2 2
+ . cos . sin
2 2
Le module de I d :.
( )
= +
En négligeant l’angle , on obtient :
( )
= + = +
= [ cos + sin ] + [ cos + sin ]
= ( cos . . . sin ) + ( sin + . . . cos )
. . .
=
. . .
= +
Avec :
= . cos + sin
2 2
= . cos + sin
2 2
Donc :
36
= . cos + sin + . cos + sin
Le calcule des chutes de tension en utilisant les nombres complexes est parfois difficile,
alors on adopte une méthode approchée, mais plus simple. Cette méthode est celle de
séparation des puissances active et réactive. C’est une méthode utile dans le cas où la
longueur de la ligne est de quelques dizaines de kilomètres.
P1
R’ L P1
Q1 Q2 Charge
U2
= 3 cos
= 3 sin
= + = 3
P1=P2+p
Q1=Q2-q’2-q1+q
= +( )² Pertes actives
37
= Production réactives
=
2
Comme la tension U1est inconnue, on remplace U1par U2 dans l’expression de q’1 et on calcule P1, Q1
puis S1.
L’expression (*) n’est vrais que si la conductance G’ est nulle et la capacité négligeable.
En particulier pour les câbles souterrains ou pour les lignes dépassant 200à300km où on considère la
capacité et l’inductance, on peut écrire : =
= +
=
= + +
Avec
= 3 cos ,
= 3 sin
= Pertes actives
=
Production réactive dans les capacités
38
=
On calcule P1 , Q1 puis S1 on remplaçant U2par U1 dans l’expression de q’2 ,puis on tire U2 par :
Remarque : 1 et I 2 on aura =
Dans le cas des lignes dépassant 100 km, la formule précédente nécessite un calcul
supplémentaire, on peut alors utiliser la méthode suivante, celle-ci est valable également pour les
lignes courtes.
²
= 1 + ( + )
2 2
En module on aura :
²
= + cos sin + cos + sin ²
2 2
En posant :
39
On obtient :
= ² (2 ) (2 +2 )+ ( +( ) )( + )
2
= 1 + + [ + ]
2 2
On obtient :
= ² 1 + + (2 2 + )+ ( +( )²) +
2 2
Remarque :
4- Méthode simplifiée :
La méthode précédant est rigoureuse dans la modélisation adoptée pour la ligne mais elle est
complexe ; pour avoir une valeur approchée de la chute de tension dans les lignes, on applique la
méthode suivante :
Soit U une valeur moyenne approchée de la tension en ligne (par exemple une tension connue à une
extrémité).
+
= +
= +
Pour les lignes à haute tension où les pertes actives sont faibles, cette dernière approximation est très
valable.
Inversement on a:
+
= +
40
+
=
On calcule ensuite :
+
=
2
+
=
2
Avec Pm , Qm valeurs moyennes respectivement des puissances actives et réactives le long de la ligne ,
d’où la relation de la chute de tension relative :
+
=
= 3 ( cos + sin )
Sachant que :
R : résistance linéique ( /km)
X : est la réactance linéique ( /km)
: déphasage entre la tension et le courant
En particulier on peut exprimer la valeur de la chute de tension à l’extremité d’une ligne en fonction de
la valeur du courant I en tête de départ, dans les cas plus intéressants de distribution, par la relation
suivante :
= 3 ( cos + sin )L
41
L : la longueur de la ligne
C omme :
= 3 cos
On aura :
= ( + tan )
D’où = ( + tan )
En BT : = ( + ) (en %)
En MT : = ( + ) (en %)
P est en Mw et en KV .
Distance L de la source.
En MT
42
1
=
100 + tan
En BT
=
+
Remarque :
La résistance r varie avec la température de fonctionnement de la ligne.
On n’a pas : T=20° pour les lignes aériennes en conducteur, T= 50° pour le câbles souterrains et les
lignes aériennes en conducteurs isoles
X=0.1 /km pour les câbles souterrains et les lignes aériennes en conducteurs isolé.
La chute de tension relative d’une charge de moment "M1"alimentée par une ligne électrique de
Remarque :
Dans notre cas la chute de tension est largement suffisante pour déduire les différentes
sections des câbles utilisés.
Pour toute l’application numérique on a : x=0.088 ; =30°
Remarque
Nous utilisons la methode des moments pour nos calculs :
= *(r+xtan )
²
R= S= /r
43
A.N :
. ²
r= -0.046 =0.096.
.
SZ 22.5/0.096= 234.18mm²
La section Normalisée est
S N = 240 mm²
. .
( )reele= ( + 0.048)= 2.37%
²
TGBT-AR3 :L3=195 m
. ²
r= -0.046 =0.125
.
22.5
R= S= /r SZ . S 179.61
.
. .
( )reele = ( + . )= 2.07%
²
44
TGBT-AR2 : L2=160 m
AN :
. ²
r= -0.046 =0.162
.
.
SZ = 138.88 mm²
.
TGBT-AR1 : L1 =122 m :
AN :
. ²
r= -0.046 =0.22
.
.
SZ = mm² = 99.12 mm².
.
AN :
. ²
r= -0.046 =0.78
.
.
SZ =28.84 mm²
.
CONCLUSION :
les chutes de tension réelles sont inferieurs à la chute de tension fixée à 2.5% donc les
sections calculées et normalisées sont adéquates pour notre installation électrique.
46
chapitre iv
protectioNS
IV.1 Introduction :
Les défauts qui se produisent sur les réseaux électriques peuvent être momentanés
ou permanents.
Ce sont ceux qui disparaissent d’eux-mêmes au bout d’un temps variable mais
relativement restreint .si leur disparition se produit sans mise hors tension du réseau, ils
sont dits <<auto-extincteur>>, c’est le cas des amorçages. Si leur disparition nécessite la
mise hors tension du réseau, ils sont dits fugitifs ou <<semi-permanents>>, c’est dans le cas
des contacts de branches et d’oiseaux avec les conducteurs.
47
IV.2.3 Différents types de défauts :
IV.2.3.1 Courts-circuits :
IV.2.3.2 Surintensités :
Les surcharges sur une ligne ou un équipement apparaissent lorsqu’ils sont traversés
par un courant supérieur au courant pour lequel ils sont conçus.
Surcharges normales : Elles se produisent lors de la mise sous tension des moteurs,
des transformateurs et des appareils électrique divers.
Surcharges anormales : Les appareils de grande puissance causent des échauffements
lents nuisibles aux installations.
IV.2.3.3 Surtensions :
48
IV.2.4 Classification des défauts :
Court- circuits fugitifs: Les courts-circuits fugitifs nécessitent une coupure très brève du
réseau d’alimentation (de l’ordre de quelques dixièmes de seconde).
Les courts-circuits provoquent des surintensités violentes qui, amènent deux types de
contraintes, des contraintes thermique dues au dégagement de chaleur par effet joule dans
les conducteurs, et des contraintes mécaniques ,dues aux contraintes électrodynamiques.
De plus l’arc électrique consécutif à un court-circuit met en jeu un important dégagement
local d’énergie pouvant provoquer des dégâts importants au matériel et même être
dangereux pour le personnel travaillant à proximité.
La présence d’un court-circuit dissymétrique entre une ou deux phases d’une ligne
d’énergie et la terre entraine la circulation d’un courant homopolaire qui s’écoule à la terre
par les points neutres du réseau. Une tension induite longitudinale, proportionnelle à ce
courant, apparait sur les lignes de télécommunication qui ont trajet parallèle à la ligne
d’énergie.
Cette tension peut atteindre des valeurs dangereuses pour le personnel et les
installations de télécommunication.
La mis sous tension accidentelle des masses, les élévations de potentiel liées à
l’écoulement des courant de défauts à la terre, les conducteurs tombés au sol, …etc.
Sont autant de situations pouvant présentées des risques pour la sécurité des
personnes le mode de la mise à la terre des points neutres joue un rôle essentiel.
a) Schéma TT :
Neutre à la terre avec liaison à la terre par une prise de terre le schéma TT est
caractérisé par:
50
- Il est imposé par les installations alimentées directement par le réseau de distribution
publique basse tension BT (installation domestique ; petit atelier..).
En cas de défaut d'isolement entre une phase et la terre le courant circulant par la
boucle comportant les prises de terre des masses et du neutre n'est alimenté que par
l'impédance de la boucle, et prendra donc la valeur maximale.
En régime TT, les dispositifs de coupure automatique sont les dispositifs à courant
différentiel résiduel(DR) dont le seuil de fonctionnement dépend de la valeur maximal de la
résistance de la prise de terre et de la tension limite conventionnelle à appliquer :
UL
I k
Ra
I k : Courant différentiel résiduel nominal de dispositif DR.
**Pour les conditions normales (sèches et humides) la tension limite conventionnelle ULet
fixé à 50 volt, elle doit être appliquée par exemple :
**pour les conditions mouillées, la tension limite UL est fixe à 25 volts. Elle doit être
appliquée par exemple :
**Pour les conditions d'émersion, la tension limite conventionnelle UL est fixée à 12 volts,
elle doit être appliquée dans :
- Ce schéma n'est possible que dans les installations alimentées à partir d'un poste de
transformation privé.
Dans le cas d'un défaut entre la phase et la masse, le courant circule dans la boucle
comportant les prises de terre du neutre (par l'intermédiaire d'impédance).
- C'est le Seul schéma qui n'incite pas les utilisateurs à s'affranchir des protections, la
présence d'un premier défaut ne les empêche pas de poursuivre leurs travaux.
II existe en pratique deux types de schéma de mise au neutre des masses (TNC ; TNS )
voir figures ci-dessous.
**Le schéma TNC : dans lequel le conducteur neutre et le conducteur de protection sont
confondus (conducteur PEN).
-Ce type de schéma est interdit pour les sections des conducteurs inférieur àl0mm2pour le
cuivre ; et 16 mm2 pour l'aluminium en aval du schéma TNS, on utilise l'appareillage
tripolaire.
-Il faut répartir tout le long du conducteur(PEN) les prises de terre afin d'éviter les montées
en potentiel des masses.
*Le schéma TNS : dans lequel le conducteur de protection et le conducteur neutre sont
distincts (deux conducteurs PE et N).
-La protection est assurée par les dispositifs de protections contre les surintensités
(disjoncteurs, Fusible) en effet, tout défaut d'isolement entre un conducteur et une masse
devient un défaut entre phase et neutre et donne naissance à un courant de court-circuit qui
doit faire fonctionner le dispositif de protection contre les surintensités, placé en AMONT.
Dans un temps inférieur à celui spécifié sur la courbe de sécurité, cette exigence est
satisfaite si la condition suivante est remplie :
Zd . Id
52
L'utilisation de ces schémas permet une simplification des installations ; du fait que la
protection des personnes est assurée par les dispositifs de protection contre les
surintensités et que les canalisations comportent généralement un conducteur au moins,
mais elle nécessite, surtout pour le schéma TNC, de prendre des mesures spéciales pour
empêcher toute montée en potentiel du conducteur neutre puisque ce conducteur devient
accessible par sa connexion aux masses de l'installation.
Avantage:
- Il assure la protection contre les contacts indirects par l'emploi des dispositifs de
protection.
Inconvénients :
- Dans le cas d'un isolement entre phase et une masse, le courant circule dans la
boucle, ceci impose donc une coupure au premier défaut.
- TNC on doit utiliser les canalisations fixes et rigides d'après la norme NFc-15-100.
53
IV-2-5-8-LA MISE A LA TERRE
La mise a la terre d'une prise de terre d'une masse métallique ou d'un ensemble de
masse métalliques consiste à étudier une liaison électrique entre cette masse ou cet
ensemble de masse et la masse terrestre, cette liaison comporte généralement des
conducteurs de protections, un ou plusieurs conducteurs de terre et la prise de terre
proprement dite.
- Une prise de terre est la pièce conductrice enterrée permettant d'établir une liaison
électrique avec les masses métallique avec la terre.
- En dehors des voies de circulation et dans les zones accessibles aux piétons.
- La protection par la mise a la terre est utilisée contre les dangers des contacts
industriels et domestique, de la foudre de l'électricité statique.
- Résistivité du terrain :
53
NATURE DU TERRAIN RESISTIVITE
TERRAIN GRAS : 50
Cette disposition est conseillée pour toute construction nouvelle, elle consiste à faire
un ceinturage de constructeur à fond de fouille lors de la construction.
- Soit par un feuillard en acier de qualité marchande d'au moins 100mm2 de section ;
de 3mm d'épaisseur.
2
R=
L
: r é s i s t a n c e d u s o l e n (H. m).
L : la longueur de la boucle en m.
B) le PIQUET :
Cette disposition est généralement retenue pour les bâtiments existants ou pour
améliorer une prise de terre existante, il peut être :
- En acier galvanisé.
54
- Rond de diamètre supérieur ou égal à 15mm.
1
R=
n L
Avec :
L : longueur du piquet.
n : nombre de piquets.
ésistivité du sol.
c)Plaque verticale :
0.8
=
Il est strictement inetrdit d'utiliser comme prise de terre des canalisations de gaz, de
chauffage central, de conduite de vidange, de fumée ou d'ordure ménagère.
55
Schéma IT
Schéma TT
56
Schéma TNC
Schéma TNS
57
IV.2.6 Etude des courants de court circuit :
L’intensité I d’un courant de court circuit dans un réseau triphasé se définit toujours
par phase à partir de la tension simple du réseau et de l’impédance correspondante par
phase.
a- Système directe
I3
= 2 120° 120°
=I 2 I1
I2 120°
=I 2
b-Système inverse
I3
= 2
2 120° 120°
= 2 +
3
120° I1
4 I2
= 2
3
c-Système homopolaire
=
±2
= 2
58
= 2
IV.2.6.4 Décomposition d’un système triphasé quelconque formé de trois vecteurs I1, I2 , I3
= + +
= + +
= + +
= + +
= ( + + )
= ( + + )
Avec =
Un réseau triphasé en régime déséquilibré peut être décrit par trois systèmes
d’équations indépendants, correspondants au système direct, inverse et homopolaire.
= , = =0
59
= +
0= +
0= +
3
I 1
d= Zd I d +U d (1)
0 = ZiI i + U i (2)
0 = Zo Io+ Uo (3)
U1= 0 (4)
I2 = 0 (5)
I3=0 (6)
= = =
(4) 1= Ud + Ui + Uo = 0
=0
= + +
=
+ +
60
= = =
+ +
3
= + + =3 =
+ +
= + + = ( + + 1) = 0
=0
+
= – = =
+ + + +
= =
+ +
= =
+ +
= + + =0
= + +
= + +
= + (1)
0= + (2) 12
3
0= + (3)
I2 I3
I1=0 (4)
U2 = U3 (5)
I2 = I3 (6)
I o= 0 , U0 = Z o I o = .0
Uo=0
(4) =0= + +
= (7)
(5) U2 = U3
61
+ + = + +
( ) = ) = (8)
= =
= +
=
+
= =
+
Sachant les composantes des courants on calcule les courants des phases.
= + + = =0
+ +
3
= + =( ) = 3 =
+
3
=( ) =
+
(8) = = =
2
= + =2 =
+
= + =( + ) =
+
= =
+
1
2
3
I2 I3
IT
62
I 1= 0 (1)
U2= 0 (2)
U3= 0 (3)
Si deux tensions et deux courants sont égales à zéro, en utilisant l’équation (1), on
trouve que les composantes des courants ou des tensions sont égales.
= + + =
1
= + + )=
3
1
= + + =
3
= = =
(1) = + +
=0
1 1 1
= + +
= =
+ + 1+ +
= = =
1+ +
= + + =3 =
1+ +
= + + = ( + + 1) = 0
= 0
63
On calcule les composantes symétriques des courants :
1
= = 1
1+ +
= =
1+ +
= =
1+ +
= + +
= + +
= + +
1 1’
I1
2 2’
I2
3 3’
I3
= + (1)
0= + (2)
0= + (3)
=0 (4)
=0 (5)
=0 (6)
= = =
(4) = + + =0
=0
1 1 1
= + +
=
1+ +
64
= = =
1+ +
3
= + + =3 =
1+ +
= + + = ( + + 1) = 0
=0
= =
+ +
U
I = =
Z 1+ +
U
I = =
Z 1+ +
I =I +I +I
I = a I + aI + I
I = aI + a I + I
65
IV.3.2 - Qualités principales d’un système de protection :
IV.3.2.1 - Rapidité :
Les courts-circuits sont donc des incidents qu’il faut éliminer le plus vite possible,
c’est le rôle des protections dont la rapidité de fonctionnement et des performances
prioritaires.
Le temps d’élimination des courts-circuits comprend deux composantes principales :
Le temps de fonctionnement des protections (quelques dizaines de millisecondes).
Le temps d’ouverture des disjoncteurs, avec les disjoncteurs modernes (SF6 ou à
vide), ces derniers sont compris entre 1 et 3 périodes.
IV.3.2.2 - Sensibilité :
La protection doit fonctionner dans un domaine très étendu de courants de courts-
circuits entre :
Le courant maximal qui est fixé par le dimensionnement des installations est donc
parfaitement connu,
Un courant minimal dont la valeur est très difficile à apprécier et qui correspond à un
court-circuit se produisant dans des conditions souvent exceptionnelles.
La notion de sensibilité d’une protection est fréquemment utilisée en référence au
courant de court-circuit le plus faible pour lequel la protection est capable de fonctionner.
IV.3.2.3- Fiabilité :
Les définitions et les termes proposés ici, sont dans la pratique, largement utilisés au
plan international.
Une protection a un fonctionnement correct lorsqu’elle émet une réponse à un
court-circuit sur le réseau en tout point conforme à ce qui est attendu.
A l’inverse, pour un fonctionnement incorrect, elle comporte deux aspects :
Le défaut de fonctionnement ou non-fonctionnement lorsqu’une protection, qui
aurait du fonctionner, n’a pas fonctionné.
Le fonctionnement intempestif, qui est un fonctionnement non justifié, soit en
l’absence de défaut, soit en présence d’un défaut pour laquelle la protection n’aurait
pas du fonctionner.
La fiabilité d’une protection, qui est la probabilité de ne pas avoir de fonctionnement
incorrect (éviter les déclenchements intempestifs), est la combinaison de :
La sûreté : qui est la probabilité de ne pas avoir de défaut de fonctionnement.
La sécurité : qui est la probabilité de ne pas avoir de fonctionnement intempestif.
IV.3.2.4 La sélectivité :
66
Protection différentielle totalement sélective.
Protection de distance.
Protection à maximum de courant et à minimum de tension
IV.4-Protection des transformateur HT/MT :
La 1ere, coté moyenne tension, est une protection contre les surcharge des
transformateur est constitue vis-à-vis des défauts polyphasés sur les lignes MT.
La 2eme coté HT, sera une protection à maximum de courant à deux seuils
d’intervention :
Le1ere seuil temporisé vis-à-vis des départ HT/MT, réagit aux défauts dans le
transformateur et sur les lignes MT.
Leeme2, de type instantané à pour but la protection contre court circuit sur le
primaire du transformateur et sont courant d’intervention est tel qu’il n’est
pas sensible aux courts circuits de la tranche MT.
Protection différentielle :
Une protection thermique de cuve sera prévue. Cette protection devra contrôler la
température de l’huile et aura 2 seuils :
67
Cette protection est sensible au court-circuit susceptible de circuler dans la
connexion qui relie la cuve du transformateur au circuit de terre du poste. Elle consiste en
un relais ampérmetrique instantané alimenté par un transformateur de courant dans une
connexion .Tout contournement de la barre du transformateur, tout défaut à la masse d’un
enroulement produisent un courant et détecté par les relais. Toute fois d’autres courants
peuvent circuler dans la connexion et dans les relais s à savoir :
Les courants engendrés par les tensions induites dans les enveloppes métalliques
des câbles de contrôle.
Les courants de retour par le sol si la cuve est mal isolée.
de la ligne en régime de défaut.
IV.4-2 Disjoncteur :
Selon la définition de la Commission électrotechnique internationale (C.E.I), un
disjoncteur à HTA est destiné à établir, supporter et interrompre des courants sous sa
tension assignée (la tension maximale du réseau électrique qu’il protège) à la fois :
Dans des conditions normales de service, par exemple pour connecter ou
déconnecter une Ligne dans un réseau électrique,
Dans des conditions anormales spécifiées, en particulier pour éliminer un court-
circuit, et les conséquences de la foudre.
De par ses caractéristiques, un disjoncteur est l’appareil de protection essentiel des
réseaux électrique HTA, car il est seul capable d’interrompe un courant de court-circuit et
donc éviter que le matériel soit endommagé par ce court-circuit.
Les différant types de disjoncteur :
Le disjoncteur à faible volume d’huile.
Le disjoncteur magnétique.
Le disjoncteur à hexafluorure de soufre SF6.
Le disjoncteur à vide.
Le disjoncteur pneumatique ou à air comprimé.
68
ouverture en charge. Dans le cas contraire de graves brulures pourraient être provoquées,
liées à un arc électrique provoqué par l’ouverture.
Les différents types de sectionneurs :
Sectionneur unipolaire HTA, pour l’extérieur.
Sectionneur bipolaire HTA, pour l’extérieur.
Sectionneur tripolaire HTA, pour l’extérieur.
Sectionneur rotatif HT, pour l’extérieur.
Sectionneur de mise à la terre.
IV.4-4 Relais :
Les relais de protection sont des appareils qui reçoivent un ou plusieurs informations
(signaux) à caractère analogique (courant, tension, puissance, fréquence, température…) et
le transmettent à un ordre binaire (fermeture ou ouverture d’un circuit de commande).
Donc le rôle des relais de protection est de détecté tout phénomène anormale
pouvant se produire sur un réseau électrique, tel que le court circuit, variation, de
tension…etc.
IV.4.5 Parafoudres :
Ce sont des appareils destinés à limiter les surtension imposées aux transformateurs
ou autres dispositifs, instruments et machines électriques par la foudre et par les
manœuvres de commutations des lignes et des transformateurs, la partie supérieure du
parafoudre est reliée à un des fils de la ligne à protéger et la partie inférieure est connectée
au sol par une mise à la terre de faible résistance, généralement de moins 1 Ohm.
Les différents types de parafoudre :
Parafoudre à expulsion.
Parafoudre à résistances variables.
Eclateur simple.
IV.4-6 Les interrupteurs :
En électricité, un interrupteur est un organe ou appareillage de commande qui
permet d’ouvrir et de fermer un circuit alimentant un appareil électrique aux valeurs des
intensités. Il possède un certain pouvoir de couper, en générale il peut couper sous la
tension nominale un courant d’une intensité nominale.
IV.4-7 Coupes circuits à fusible :
Les coupes circuits à fusible sont des appareils de protection contre les surintensités,
à cet effet, ils comportent un élément conducteur qui dans certaines conditions s’échauffe
et fond sous l’action de passage de courant. Il en résulte une coupure du circuit dans lequel
l’élément fusible est inséré, d’où la protection des appareils situés en aval.
Différents types de coupes circuit à fusible :
Coupe circuit à expulsion : la coupure est établie par soufflage de l’arc.
Coupe circuit à fusion en fermée: on distingue deux types:
- Coupe-circuit fusion à liquide extincteur.
- Coupe-circuit fusion en fermée à matière pulvérulente.
69
IV -5 Conclusion
Dans le cas de notre projet les protections de l’ensemble des sportifs ou autres personnes
et du matériels électrique est assuré par
4 piquets de terre autour de chaque mâts enfouis a 2 m de fond. voir schéma
Un parafoudre protégeant les herses de projecteurs.
Des disjoncteurs magnétothermiques pour le post HTA/BT et le TGBT.
Schéma du neutre ou de mise a la terre est le « TNC »
Protection du transformateur
- le diélectrique du transformateur
Le tableau de la page suivante présente les conditions de choix des cellules de protection.
70
Choix de la cellule protection en conformité avec la
NF C 13-100 et les conditions d’exploitation
type DM1 QM
IN 45 A
optimisée (1)
distance cellule-
transfo (d)
d < 100m
71
72
coNcLUSioN
CONCLUSION
puissance et les courants transitant dans les armoires pied de mâts ainsi le TGBT
[4] www.legrand.fr/professionel.
[6] www.legrand.fr/professionel
[7] www.deco-travaux.com/électricité
[9] Thèse magister 2010 ; Sayene Nabila (restructuration des réseaux électrique)
[14] ingelec.ma