L1 - TC - Electrostatique Cours
L1 - TC - Electrostatique Cours
L1 - TC - Electrostatique Cours
ET DE TECHNOLOGIE (SSMT)
Semestre 2
COURS
UE : ELECTRICITE
ECUE 1 : ELECTROSTATIQUE
UFR SSMT Cours Electrostatique [Chap.I. GRANDEURS PHYSIQUES – RAPPELS MATHEMATIQUES]
2
TABLE DES MATIERES
CHAPITRE I 7
RAPPELS MATHEMATIQUES - GRANDEURS PHYSIQUES 7
I.1. ELEMENTS D’ANALYSE VECTORIELLE 7
CHAPITRE II : 22
GENERALITES - DISTRIBUTION DE CHARGES 22
II.1. GENERALITES 22
CHAPITRE III : 33
CHAMP ET POTENTIEL ELECTROSTATIQUES 33
III.1. CHAMP ELECTROSTATIQUE 33
3
III.1.3.2. Sur une surface 35
III.2.1.4. Remarque 41
CHAP IV : 44
DIPOLE ELECTRIQUE 44
IV.1. MODELE DU DIPOLE 44
CHAPITRE V : 51
THEOREME DE GAUSS 51
V.1. NOTION DE FLUX ET D’ANGLE SOLIDE 51
4
V.2. ENONCE DU THEOREME 54
V.2.2. ENONCES 54
V.2.5. APPLICATION 55
CHAPITRE VI : 56
ELECTROSTATIQUE DES CONDUCTEURS - CONDENSATEURS 56
VI.1. CONDUCTEUR EN EQUILIBRE ELECTROSTATIQUE 56
VI.3.1.1. Définition 61
5
VI.3.3.2. Association en parallèle 64
BIBLIOGRAPHIE 68
6
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap.I : Rappels Mathématiques - Grandeurs Physiques
Chapitre I
RAPPELS MATHEMATIQUES - GRANDEURS
PHYSIQUES
L’objectif de ce chapitre est de rappeler les outils mathématiques utiles pour l’étude et la
compréhension des phénomènes physiques, en particulier de l’électromagnétisme dont
l’électrostatique en est une partie.
Dans un espace vectoriel normé, un vecteur u est unitaire lorsque sa norme vaut 1.
On note : u 1
v
Tout vecteur v admet un vecteur unitaire u colinéaire, de même sens que v tel que u
v
Un repère R (O, i, j, k ) est orthonormé lorsque les vecteurs de la base (i, j, k ) sont unitaires
et orthogonaux deux à deux. Pour un point M(x,y,z) dans un repère orthonormé, la distance
OM x 2 y 2 z 2 .
Les trois (3) systèmes de coordonnées souvent utilisés en physique sont : les coordonnées
cartésiennes, les coordonnées cylindriques et les coordonnées sphériques.
z
I.1.3.1. Les coordonnées cartésiennes
M
M est repéré par ses coordonnées x, y, z telles que
k
OM x i y j z k
O j y
i
Lorsque x, y, et z subissent une variation élémentaire
X
H H
7
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap.I : Rappels Mathématiques - Grandeurs Physiques
dv = dx.dy.dz
Dans la base (u r , u , u z ) , on a OM r u r z u z
r x2 y 2
x r cos
y
arctan ou y r sin
x
zz
zz
8
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap.I : Rappels Mathématiques - Grandeurs Physiques
r x2 y 2 x r cos
ou z
arctan
y y r sin
x ur
M
r u
I.1.3.4. Coordonnées sphériques j y
O
Elles sont une généralisation des coordonnées polaires dans i
l’espace. Le point M est repéré par (r , , ) où : x
u
X H
r = distance OM, r 0 H
Remarque :
Le produit scalaire des vecteurs u et v est le nombre u.v u . v .cos(u, v) ou encore dans un
9
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap.I : Rappels Mathématiques - Grandeurs Physiques
Propriétés :
b) ( u).( v) .(u.v)
w u v
dont :
- le sens est tel que le trièdre (u, v, w) est direct ; (Le tire-bouchon progresse dans le
sens de w lorsqu’on tourne u vers v suivant l’angle aigu).
Remarques :
10
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap.I : Rappels Mathématiques - Grandeurs Physiques
x x' i
y y' x x' x x'
en posant w = u v y y ' j i j k
z z' z z' y y'
z z' k
Un vecteur polaire est indépendant du sens positif ou négatif de l’axe qui constitue son
support. Par exemple, une force est un vecteur polaire (on dit aussi « vecteur vrai ») : le
choix d’un sens pour son support ne modifie en rien sa direction, ni son sens.
Un vecteur axial (on dit aussi « pseudo-vecteur ») se distingue du vecteur polaire dans la
mesure où, une fois que sa direction et sa norme sont fixés, c’est le sens de rotation autour
de son axe-support qui finit de le déterminer.
Cela correspond dans le cas du vecteur moment d’une force par rapport à un point O au
choix du trièdre direct pour exprimer le produit vectoriel OMF MO
Il arrive d’ailleurs qu’un vecteur axial soit représenté avec une flèche (par exemple M).
Un champ scalaire ou champ de scalaires est une fonction à plusieurs variables qui associe à
un point M de l’espace un scalaire f(x,y,z).
Exemple : Champ des températures, champ des pressions, champ des masses volumiques
11
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap.I : Rappels Mathématiques - Grandeurs Physiques
Un champ vectoriel ou champ de vecteurs est une fonction vectorielle à plusieurs variables
qui à chaque point M de l’espace, fait correspondre un vecteur V (M ) x i y j z k
- Lignes de champ : c’est une courbe tangente en chacun de ses points au champ vectoriel.
- Tube de champ : ensemble des lignes de champ s’appuyant sur un contour fermé.
- Champ uniforme : c’est un champ où tous les vecteurs ont même module (norme), même
direction et même sens. Tous les vecteurs sont équipollents à un même vecteur.
C’est un système qui comporte 7 unités dites fondamentales ou de base et des unités
dérivées.
12
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap.I : Rappels Mathématiques - Grandeurs Physiques
Vitesse v
d
L T -1 mètre par seconde
(m.s-1)
t
V
Accélération a L T -2 mètre par seconde
carré (m.s-2)
t
Puissance P
W
M L 2 T -3 watt (W)
t
Tension
électrique
U
P
M L 2 T -3 I -1 volt (V)
I
Préfixes
Aux différentes unités précédentes, on peut associer des préfixes, formant ainsi d’autres
unités multiples ou sous-multiples.
Préfixe Symbole Valeur Préfixe Symbole Valeur
déca da 10 déci d 10-1
hecto h 102 centi c 10-2
kilo k 103 milli m 10-3
méga M 106 micro µ 10-6
giga G 109 nano n 10-9
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UFR SSMT Cours Electrostatique Chap.I : Rappels Mathématiques - Grandeurs Physiques
xn , n nx n 1 sin x cos x
1 1 1
tan x 1 tan ² x
x x2 cos ² x
1
ln x ex ex
x
1
cos x sin x cot anx
sin x
14
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap.I : Rappels Mathématiques - Grandeurs Physiques
f 'g g' f
( f / g) ' ( g f ) ' f '.g ' f ( f n ) ' nf ' f n1
g2
1 f '
' 2
f f
f ' 2 f 'f , f 0 e ' f ' e
f f
f'
(ln f ) ' , f 0 (sin f ) ' f 'cos f (cos f ) ' f 'sin f
f
U U U
dU dU x dU y ou dU dx dy dz est la différentielle totale
x y , z y x , z z x , y
de U.
U
signifie : «je dérive U par rapport à x en maintenant y et z constants »
x y , z
- S’il existe une fonction U vérifiant (1) alors (1) est une équation différentielle et dU est
une différentielle totale exacte. On note « dU ».
15
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap.I : Rappels Mathématiques - Grandeurs Physiques
- S’il n’existe pas de fonction U vérifiant (1), alors (1) n’est pas différentiable ; dU est une
forme différentielle. On notera « U ».
A B B C A C
= ; = ; =
y x , z x y , z z x , y y x , z z x , y x y , z
U U U
Dans ce cas on peut écrire : A ; B ; C
x y , z y x , z z x , y
I.3.2.1. Définitions
a) Soit f une fonction définie et continue sur un intervalle I. La primitive de f est la fonction
F telle que F’(x)= f(x).
quelconque de f sur I.
x2
f ( x) x, F ( x) C f ( x) cos x, F ( x) sin x C
2
x n1
f ( x) x n , F ( x) C
n 1
16
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap.I : Rappels Mathématiques - Grandeurs Physiques
n 1 2
u n
(n 1)u n1
17
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap.I : Rappels Mathématiques - Grandeurs Physiques
W .d S
S
où d S n.dS est le vecteur surface élémentaire orienté par le vecteur normal unitaire n à
dS .
- Si la surface est ouverte, elle s’appuie nécessairement sur un
contour fermé auquel on donnera un sens arbitraire positif. Le
sens de la normale n est obtenu en appliquant le règle du tire-
bouchon.
18
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap.I : Rappels Mathématiques - Grandeurs Physiques
f f f
- En coordonnées cartésiennes : grad f i j k
x y z
Lorsqu’on pose i j k appelé « opérateur nabla », on a : grad f f
x y z
f f f
- En coordonnées cylindrique (r , , z) : grad f ur u u z
r r z
f f 1 f
- En coordonnées sphériques (r , , ) : grad f ur u u
r r r sin
Ainsi donc, la circulation C du gradient d’un champ de scalaires f (qui est un vecteur) entre
deux points A et B sera :
B B
C=
A
grad f .dl df f ( B) f ( A) .
A
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UFR SSMT Cours Electrostatique Chap.I : Rappels Mathématiques - Grandeurs Physiques
Cette circulation ne dépend pas du chemin suivi, mais seulement de la valeur de f aux points
A et B.
Lorsque la circulation d’un champ de W ne dépend pas du chemin suivi, mais seulement
des points de départ et d’arrivée, ce champ de vecteur est dit « à circulation conservative ».
Propriété :
Lorsqu’un champ de vecteur W est à flux conservatif alors il existe une fonction scalaire f
dont ce champ est le gradient : W grad f
Formule d’Ostrogradsky
Le flux d’un champ W à travers une surface fermée S est égal à l’intégrale de la divergence
de ce champ sur le volume V délimité par cette surface.
On écrit : S
W .d S div WdV
V
20
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap.I : Rappels Mathématiques - Grandeurs Physiques
rot W W
Wz Wy Wx Wz Wy Wx
rot W i j k
y z z x x y
Formule de Stokes
La circulation d’un champ de vecteurs W le long d’un contour est égal au flux de son
rotationnel à travers toute surface ouverte S s’appuyant sur ce contour :
W .dl rot W .d S
S
²V ²V ²V
En coordonnées cartésiennes : V
x ² y ² z ²
21
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. II : Généralités – Distribution de charges
Chapitre II :
GENERALITES - DISTRIBUTION DE CHARGES
Objectifs :
Savoir appliquer la loi (de Coulomb) régissant les interactions entre charges
ponctuelles
Introduction
II.1. GENERALITES
Les lois de l’électrostatique permettent d’étudier l’interaction des charges électriques
au repos ainsi que les propriétés d’un ensemble de charges au sein de la matière
La charge est une propriété de la matière qui lui fait produire et subir des effets
électriques et magnétiques. On distingue :
- l'électrostatique qui est l'étude des effets électriques créés par des charges au
repos;
22
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. II : Généralités – Distribution de charges
L’attraction produite à courte distance sur des corps très légers (poussières, plumes,
bouts de papier…) par certains matériaux préalablement frottés (ambre, verre et,
aujourd’hui, de nombreux polymères) a été observée depuis bien longtemps. On a
expliqué ce phénomène en supposant que les frottements faisaient apparaître sur ces
matériaux particuliers de l’électricité (mot formé à partir du Grec elektron qui signifie
ambre).
Exemple : prenons une boule très légère en polystyrène par exemple recouverte
de métal fin. Approchons ensuite une tige de verre ou d'ambre préalablement
frottée avec un tissu : verre chargé +, ambre chargé -
23
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. II : Généralités – Distribution de charges
Frottement : une baguette de verre frottée perd des électrons. Une baguette de résine
frottée acquiert des électrons.
Etc.
- les électrons auxquels on attribue une charge négative q = - e que l’on admet être
indivisible en première approche (donc la plus petite qui soit), et une masse me ;
- les protons portant une charge égale et opposée à celle de l’électron, soit q = + e,
24
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. II : Généralités – Distribution de charges
Chaque sorte d’atome, X , est définie par son nombre de masse, A , égal à la somme
du nombre de protons et de neutrons que contient le noyau (ou somme des « nucléons
»), et par son numéro atomique, Z , égal à son nombre d’électrons, ces caractéristiques
A
étant notées sous la forme symbolique Z X.
Remarques :
a. Il arrive qu’un atome perde ou gagne un ou plusieurs électrons ; il n’est alors plus
neutre et devient ce qu’on appelle un ion (> 0 s’il en a perdu, < 0 s’il en a gagné).
b. Tout corps est constitué soit d’atomes soit d’ions. Dans le premier cas, les
charges électriques qu’il contient se compensent exactement ; dans le second, il
peut arriver qu’une partie des charges contenues ne soit pas compensée.
25
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. II : Généralités – Distribution de charges
Les matériaux dits « conducteurs » sont des matériaux (les métaux en particulier) dans
lesquels les charges électriques peuvent se déplacer. Les autres sont appelés isolants.
La matière telle que nous pouvons l’observer, se présente sous les 4 états possibles :
- Dans l’état de plasma, qui ne se rencontre qu’à très haute température (au cœur des
étoiles à 15 106 K environ, dans la flamme de chalumeaux spéciaux…), la matière ne
comporte plus d’atomes individualisés car ceux-ci se sont dissociés en une « soupe »
des particules élémentaires dont ils étaient primitivement constitués. Des particules
chargées se trouvent ainsi libres de se mouvoir, et donc de conduire de l’électricité
d’un point à un autre ; de ce fait, un plasma est conducteur.
- Au contraire d’un gaz, un corps à l’état liquide possède un « volume propre » (c’est-
à-dire peu variable) ; de plus, les atomes ou les molécules dont il est constitué,
s’assemblent souvent en agrégats temporaires susceptibles de se déplacer d’un point à
un autre. Ainsi, lorsque ces atomes ou ces molécules ne portent pas de charges non
compensées, le liquide est isolant ; en cas contraire (électrolytes, par exemple), il est
conducteur.
- Les solides sont constitués d’atomes qui vibrent, chacun, autour d’une position
moyenne fixe dans l’espace (lorsque le solide est au repos). Il ne peut donc y avoir
conduction par déplacement d’ions, comme pour les gaz ou les liquides, mais
seulement par déplacement d’électrons. C’est ce qui se passe dans un matériau où les
atomes possèdent des électrons périphériques, ou « de valence », peu liés ; dans ce cas,
en effet, l’apport d’une énergie très faible suffit à « libérer » un électron de la tutelle de
son noyau et à le faire migrer au sein du matériau. Si, au contraire, les électrons de
valence sont très fortement liés, leur libération devient extrêmement difficile car elle
requiert l’apport d’énergies très importantes ; en l’absence de charges « libres » le
matériau n’est alors plus « conducteur », mais « isolant ».
26
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. II : Généralités – Distribution de charges
Remarques :
1. De même que les électrons de valence, les charges non compensées que peut
recevoir un solide isolant, ne peuvent quitter l’endroit où elles ont été déposées,
malgré l’attraction ou la répulsion que produiraient des charges extérieures. Alors
que, dans un solide conducteur, il est très facile de faire migrer ces charges d’un point
à un autre.
2. En raison de propriétés particulières, les solides (ou liquides) isolants sont encore
qualifiés de matériaux « diélectriques ».
3. La charge électrique d’un système isolé se conserve.
N.B. : nous ne considérons pas ici les cas litigieux, les mauvais conducteurs, les semi-
conducteurs, etc… mais seulement les bons conducteurs métalliques (Al, Cu) et les
bons isolants.
Une charge est dite ponctuelle si elle occupe un volume dont les dimensions sont très
inférieures aux distances d'observation.
Elles sont supposées sans dimension, ce qui est analogue à l’hypothèse du point
matériel en mécanique.
27
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. II : Généralités – Distribution de charges
Les calculs sont impossibles à faire en partant d'une distribution discrète car, en
général, le nombre de charges est très élevé lorsque le volume est de dimension
macroscopique. Dans ce cas, il faut introduire une distribution continue de charges.
28
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. II : Généralités – Distribution de charges
Dire que des charges électriques s’attirent ou se repoussent, revient à dire qu’elles
exercent des forces les unes sur les autres.
Deux charges électriques ponctuelles placées dans le vide, exercent l’une sur l’autre
une force :
- tendant à les rapprocher (force attractive) si elles sont de signes contraires et à les
éloigner (force répulsive) si elles sont de même signe.
Exemple : Une charge ponctuelle q 0 , immobile en O exerce sur une autre charge
ponctuelle q placée en P une force électrostatique F
P
F
q
O
u
q0
29
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. II : Généralités – Distribution de charges
q0 q
F u
4 r 2
r OP
u Vecteur unitaire ; 0 r
r OP
1
0 10 9 8,84.10 12 F m Permittivité absolue ou la permittivité du vide.
36
Unités :
F force (newton N)
q0 , q charges (coulomb C)
a. Selon le principe de l'action et de la réaction, la force F ' exercée par q sur q0 est
égale à la force exercée par q0 sur q mais de sens opposé : F ' F
a. C’est un fait expérimental, valable dans un repère où les deux charges sont
immobiles.
b. Si q0 et q sont placées en un même point alors F 0 ; résultat admis et cohérent
avec des considérations élémentaires de symétrie. Rien ne permet d’attribuer
une direction plus qu’une autre à F .
30
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. II : Généralités – Distribution de charges
O2
F
F
F 1
q 2 <0 2 q
P
O1
q 1 >0
q est supposé positif.
qi 1
Fi q 2 ui
4 ri
n
Force résultante : F Fk
k 1
1 r
dF dq 0 q
4 r3
dl r
1
F q Distribution linéique
4 L r3
1 ds r
F
4 S
q
r3
Distribution surfacique
dv r
V
1
F q Distribution volumique
4 r3
Une distribution, illimitée dans la direction de l’axe , est invariante par translation
suivant si, pour tout point M et son translaté M’, sa densité de charge vérifie ρ(M) =
ρ(M′).
31
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. II : Généralités – Distribution de charges
Exemple : distribution invariante par rotation autour d’un axe Oz : ρ(r, θ, z) = ρ(r, z)
Une distribution est symétrique par rapport a un plan si, pour tout point M il existe
un symétrique M’, et si sa densité de charge vérifie ρ(M) = ρ(M′)
Une distribution est antisymétrique par rapport à un plan * si, pour tout point M il
existe un symétrique M’, et si sa densité de charge vérifie ρ(M) = − ρ(M′)
32
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. III : Champ et Potentiel électrostatiques
Chapitre III :
CHAMP ET POTENTIEL ELECTROSTATIQUES
Objectif
Introduction
Le champ électrostatique est la grandeur qui permet de décrire les effets de charges
électriques statiques sur l’espace qui les entoure. Il peut être caractérisé simplement
par une fonction appelée potentiel électrostatique.
Une charge ponctuelle modifie les propriétés de l'espace qui l'entoure. On dit qu'elle
crée dans son voisinage un champ électrostatique ou champ électrique. Il est
caractérisé par le vecteur E . La charge q 0 est une source de champ.
Une charge ponctuelle q placée dans un champ électrique subit une force
électrostatique F .
F qE
33
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. III : Champ et Potentiel électrostatiques
q0 1 r
E
4 r 2 r
q0 1
E grad
4 r
O2
E
E
E 1
q 2 <0 2 q
P
O1
q 1 >0
qk u k q 1
Ek k grad
4 rk2
4 rk
1 n
qk 1
La résultante du champ : E
4
grad
k 1 rk
dq0 r
dE
4 r 3
34
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. III : Champ et Potentiel électrostatiques
La ligne de champ est la ligne tangente en chacun de ses points au champ électrique.
Remarques :
Les lignes de champ sont orientées dans le même sens que le champ électrique.
Le vecteur champ est colinéaire au vecteur déplacement élémentaire sur la ligne
de champ : soit E dl 0
Si les lignes de champ sont parallèles, le champ est dit uniforme.
Exemple : les lignes de champs d'une charge ponctuelle sont des lignes concentriques.
35
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. III : Champ et Potentiel électrostatiques
q >0 q <0
0 0
NB : les lignes de champ du champ électrique ne peuvent se couper. Elles partent des
charges positives (ou de l’infini) et aboutissent aux charges négatives (ou à l’infini).
On montre que le champ tangent à l’interface est conservé et le champ normal subit
une discontinuité si l’interface est chargée
« Lorsque certaines causes produisent certains effets, les éléments de symétrie des
causes doivent se retrouver dans les effets produits ».
Ainsi, si l’on connaît les propriétés de symétrie d’une distribution de charges, ces
propriétés de symétries seront applicables au champ électrostatique qui résulte de ces
charges.
36
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. III : Champ et Potentiel électrostatiques
De même, dans un milieu homogène et isotrope, si l’on fait subir une transformation
géométrique à une distribution de charge capable de créer certains effets (forces,
champs) alors ces effets subissent les mêmes transformations.
Figure
III. 1 :
symétrie
plane
37
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. III : Champ et Potentiel électrostatiques
L’analyse des symétries doit précéder tout calcul de champ ; elle peut permettre
de prévoir la direction du champ ainsi que les coordonnées adaptées au système.
1. Invariance d’une distribution par translation le long d’un axe : le champ créé ne
dépendra pas de la variable associée à cet axe.
38
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. III : Champ et Potentiel électrostatiques
3. Plan de symétrie : (S) est un plan de symétrie d’une distribution si, pour tout point P
de cette distribution, son symétrique P’ appartient à la distribution et porte la même
charge que P.
alors E ( P ') sym E ( P) /(S ) .
4. Plan d’antisymétrie : (S) est un plan d’antisymétrie d’une distribution si, pour tout
point P de cette distribution, son symétrique P’ appartient à la distribution et porte
une charge opposée à celle de P.
alors E ( P ') sym E ( P) /(S ) .
39
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. III : Champ et Potentiel électrostatiques
q0 1
E grad
4 r
1 q0
V K
4 r
1 n
qk 1
E
4
grad
k 1 rk
1 qk
V K
4 rk
k 1
1 dl 1
E
4 L
grad
r
dl
1
V K
4 L r
1 ds 1
E
4 S
grad
r
ds
1
V K
4 S r
40
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. III : Champ et Potentiel électrostatiques
1 dv 1
E
4
V
grad
r
dv
V
1
V K
4 r
III.2.1.4. Remarque
Le potentiel est défini à une constante près. Lorsqu'il n'y a pas de charges à l'infini, on
y prendra V 0 .
La constante d'intégration K qui apparaît dans l’expression de V est alors nulle.
41
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. III : Champ et Potentiel électrostatiques
Une ligne équipotentielle est telle qu'en tous ses points le potentiel a la même valeur.
Une surface équipotentielle est telle qu'en tous ses points le potentiel a la même
valeur.
Remarque :
En effet, on a :
dV E.dl 0
Exemple : Pour une charge ponctuelle, les surfaces équipotentielles sont des sphères
concentriques et les lignes de champs sont les rayons de ces sphères.
q>0 q<0
La Figure III. 3 illustre les diagrammes électriques pour une charge ponctuelle
respectivement positive et négative.
42
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. III : Champ et Potentiel électrostatiques
Une charge q1 est supposée être au repos et fixe dans toute la durée de l'expérience.
Une 2ème charge q2 est amenée de l'infini à une distance a de q1. Supposons que les
deux charges soient positives. On montre (à faire à la maison) que l'énergie potentielle
du système est :
Le facteur 1/2 s'explique encore une fois par le fait que nous comptons deux fois le
couple qi qj dans la sommation.
43
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. IV : Dipôle électrique
Chap IV :
DIPOLE ELECTRIQUE
Objectif
- Modèle du dipôle
Introduction
Le système de deux charges -q, +q placées aux points A et B, distants de 2a, appelé
dipôle électrique (modèle le plus simple) ou doublet électrique, constitue un objet en
soi, qui crée un champ et un potentiel dans l’espace environnant. Le modèle théorique
du dipôle trouve son application dans la polarisation des molécules conduisant à
l’approximation dipolaire de la matière.
Les calculs du champ et du potentiel créés par un dipôle se font toujours en des points
très éloignés du dipôle (OM » 2a).
Er
E '
M
r2
r r1
er
e u
A(-q) 44 B(+q)
O
2a
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. IV : Dipôle électrique
On peut noter que q est toujours la valeur absolue de la charge et que p est orienté de
la charge négative vers la charge positive.
Remarques
Les chimistes utilisent le Debye (symbole : D) comme unité de moment dipolaire bien
que cette unité, adaptée à leurs besoins, appartienne à un système d’unités
actuellement abandonné.
45
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. IV : Dipôle électrique
Si un atome, qui est constituée d'une charge positive et d'une charge négative, a un
moment dipolaire nul, il n'en va pas de même de certaines molécules, telles que H2O
ou HCl (Figure IV. 2), qui ont un moment dipolaire permanent (i.e. en l'absence de
toute cause extérieure) non nul. Un champ électrique aura ainsi une influence sur la
molécule.
Figure IV. 2 : les molécules telles que HCl, CO, H20, CO2 constituent des exemples de
dipôles électrostatiques
q q q 1 1
VM
4 0 r1 4 0 r2 4 0 r1 r2
1 1 2a cos
On montre (à faire en exercice) que ; donc
r1 r2 r 2
46
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. IV : Dipôle électrique
er . p r. p r
soit VM puisque e r .
4 0 r 2
4 0 r 3 r
Ou bien
En coordonnées polaires :
V 1 2 p cos V 1 p sin
Er et E
r 4 0 r3 rr 4 0 r 3
p 1 3cos ² E 1
Ainsi : E Er 2 E 2 = ; tan ' tan
4 0 r 3
Er 2
47
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. IV : Dipôle électrique
E ext grad V
E P qVA qVB
E P q VB VA = q(VA VB ) q E ext .dl q AB.E ext q 2au.E ext p.E ext
B
La résultante des forces exercées sur le dipôle est déduite de la relation de base :
F grad E P grad p.Eext .
48
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. IV : Dipôle électrique
49
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. IV : Dipôle électrique
50
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. V : Théorème de Gauss
Chapitre V :
THEOREME DE GAUSS
d E .ds E .n ds
nn E
E
ds
d E.ds.cos
Sd
Le flux d'un champ vectoriel est conservatif lorsque le flux sortant de toute surface
fermée est nul.
Exemple :
Flux du vecteur champ électrostatique produit par une charge ponctuelle Q situé à la
distance r de l’élément de surface dS
E
P
n
Q r
51
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. V : Théorème de Gauss
Q r Q Q u.d S
d dS u.d S
4 r 3
4 r 2
4 r 2
dS
u
P
r n
Q
A d
u.d S
Par définition d est l’angle solide sous lequel on voit du point A l’élément de
r2
surface dS par sa face négative (face côté A).
u r
Par définition, l’angle solide correspond au flux du vecteur V 2
3.
r r
Le flux du vecteur champ électrostatique produit par une charge ponctuelle Q situé à la
distance r de l’élément de surface dS s’écrit en fonction de l’angle solide ainsi :
Q
d d .
4
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UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. V : Théorème de Gauss
r n
h O dSB
A
R
r
L’angle solide sous lequel on voit la surface du cône est le flux du vecteur V à
r3
travers S = SL+SB.
1 h
Soit d 2 d cos . Notons que tan h tan d d et
r 2
h cos ²
h h
d’autre part cos r si bien que l’on peut écrire : d 2 sin d .
r cos
Soit 2 sin d 2 cos 0 2 cos 2 (1 cos )
0
0
2 (1 cos )
b) Pour une surface plane : , d’où 2 .
2
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UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. V : Théorème de Gauss
Il est parfois plus commode d'introduire le vecteur induction électrique lorsqu'on est en
présence de plusieurs milieux diélectriques.
V.2.2. Enoncés
Enoncé 1 :
Le flux du champ électrostatique E à travers une surface fermée S est égal à la somme
des charges intérieures à cette surface divisée par la permittivité électrique .
Qint Qint
Soit (S ) E.d S
0
dans le vide et (S ) E.d S
dans un milieu différent du vide.
Attention : Qint est la somme des charges se trouvant à l’intérieur de la surface fermée
(S) mais E est le champ total créé aussi bien par les charges intérieures à (S) que par
les charges extérieures à (S).
Enoncé 2 :
Le flux du vecteur induction électrique à travers une surface fermée est égal à la
somme des charges intérieures à cette surface.
div E
Or E grad V donc
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UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. V : Théorème de Gauss
V Équation de Poison
2V 2V 2V
Rappelons que V div( gradV ) 2V
x 2 y 2 z 2
V 0 Équation de Laplace
V.2.5. Application
Calculez le champ crée par une boule de rayon R, uniformément chargée d’une
distribution volumique .
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UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. VI : Conducteurs - Condensateurs
Chapitre VI :
ELECTROSTATIQUE DES CONDUCTEURS -
CONDENSATEURS
Objectifs
Définir un condensateur
Introduction
Les conducteurs sont des milieux dans lesquels existent des charges libres (positives ou
négatives) pouvant être mises en mouvement sous l’action d’un champ électrique.
Parmi les conducteurs, on peut citer les métaux, les semi-conducteurs, les électrolytes ou
encore les gaz ionisés. En effet, dans un métal, ces charges sont les électrons les moins liés.
Les ions du métal restent fixes. Dans une solution électrolytique par contre, ce sont les ions qui
bougent.
À l’intérieur d’un système isolé constitué par plusieurs conducteurs, des déplacements de
charges peuvent se produire par frottement, par contact, par influence…
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UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. VI : Conducteurs - Condensateurs
Ainsi aucune force n’agit sur ses charges libres et donc notamment pas de champ appliqué
dans le conducteur.
Conducteur
dS
E
Lorsque le conducteur est en équilibre électrostatique, son volume est équipotentiel. Le champ
à l'intérieur est nul. Le champ est normal à la surface du conducteur. Le flux à travers la
surface latérale du cylindre est nul.
dS
Le théorème de Gauss donne : E dS ou encore E
E 0 à l'intérieur du conducteur
E n à l'extérieur du conducteur
Il traduit également que les lignes de champ sont normales à la surface du conducteur
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UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. VI : Conducteurs - Condensateurs
Le champ à la surface d’un conducteur à l’équilibre est : E s n
2
²
d F E s .dq . Puisque E s n et dq dS , on peut écrire d F dS .
2 2
Cette force est toujours dirigée vers l’extérieur du conducteur quelque soit le signe de .
Soit P la pression électrostatique à la laquelle est soumis chaque point matériel à la surface
du conducteur chargé :
dF 2
P . Soit P n
dS 2
Plaçons un cylindre métallique électriquement neutre et isolé dans le champ E1 créé par une
sphère conductrice chargé par exemple positivement. Les électrons libres du cylindre subissent
une force électrostatique. Le déplacement des électrons libres crée deux zones de charges (une
positive et une négative). Ces zones créent un autre champ électrique E 2 .
E
2
+
+ +
-
- - + +
+ - - +
+ - + +
+ +
+
E
1
Si le cylindre est relié au sol, les charges positives s'écoulent vers le sol.
58
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. VI : Conducteurs - Condensateurs
+
+ +
- -
- - - -
+ - - - - -
+ - -
+ +
+
L'influence est partielle quand certaines lignes de champ du corps influençant n'atteignent pas
le corps influencé.
L'influence est totale quand toutes les lignes de champ du corps influençant atteignent le corps
influencé.
QA QB
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UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. VI : Conducteurs - Condensateurs
- Soit B non chargé et C chargé. Pour le conducteur creux A dans lequel il n’y a pas de charge,
le potentiel ne peut avoir ni maximum, ni minium, il est constant et vaut ici zéro, celui du sol
auquel A est relié. Le champ étant nul à l’intérieur de A, C ne peut pas influencer B ; A forme
alors un écran contre l’influence de C sur B.
Conclusion : Le conducteur creux A relié au sol (ou à un potentiel constant) est appelé écran
électrostatique : il isole totalement du point de vue électrostatique, par rapport à l’extérieur, les
corps qui lui sont intérieurs. Il existe plusieurs domaines d’application de l’effet d’écran : cage
de Faraday, paratonnerres, blindages de câbles coaxiaux, etc.
On considère un ensemble de conducteurs placés dans une position donnée. Ces conducteurs
sont en état d'influence. Sur chacun d'eux, on impose soit une charge constante (conducteur
isolé) soit un potentiel constant (conducteur non isolé). Le problème est de déterminer, à
l'équilibre électrostatique :
Pour résoudre ce problème, on utilise le principe de superposition qui résulte de la linéarité des
équations de l'électrostatique : un état d'équilibre ( V , Q ) est obtenu par la superposition de
plusieurs états d'équilibres ( Vk , Qk ).
La charge portée par un conducteur isolé est proportionnelle à son potentiel. Le coefficient de proportionnalité
est appelé capacité. Il dépend principalement de la géométrie du conducteur. Il s'exprime en Farads.
Q
Q C V ou encore C
V
Q
S ds
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UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. VI : Conducteurs - Condensateurs
1 dS
V
4 S r
La charge et le potentiel sont de même signe. La capacité propre d'un conducteur est toujours positive.
Si le conducteur appartient à un ensemble de conducteurs, la charge qu'il porte dépend de son potentiel et de
celui des autres.
La relation entre les charges et les potentiels est une équation matricielle du type :
Q C V
n
Qi CijV j
j 1
Q et V sont des matrices colonnes donnant la charge et le potentiel de chaque conducteur.
C est une matrice carrée symétrique ayant les propriétés suivantes :
C ii : coefficient de capacité propre du conducteur i en présence des autres. Ce coefficient est
toujours positif.
Armature externe
VI.3. LES CONDENSATEURS Q
2
V
2
61
UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. VI : Conducteurs - Condensateurs
conducteurs
Q1 C11V1 C12V2
Q2 C21V1 C22V2
L'armature externe est reliée au sol ; les 2 conducteurs sont en influence totale :
La charge de l'armature interne est appelée charge du condensateur. C est appelé capacité du
condensateur. On aura alors :
Q C V1 V2
V +Q -Q V
1 2
Q
c) Poser C
VA VB
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UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. VI : Conducteurs - Condensateurs
Q
R2 E
4 0 r ²
R1 n
rM
+Q O E Q R2 R1 4 0 R1 R2
-Q V1 V2 C
4 0 R2 R1 R2 R1
S : surface de Gauss
Q Q R2 2 0 h
Soit h la hauteur du condensateur, E , V1 V2 ln , C
2 0 rh 2 0 h R1 R
ln 2
R1
NB : Dans les formules ci-dessus, si l’isolant est quelconque, il faut remplacer 0 par 0 r .
Lorsqu’on applique aux bornes d’un condensateur une tension de plus en plus croissante U, le
champ entre les armatures d’épaisseur e augmente aussi. (Pour le condensateur plan, on a :
U
E U Ee ). Lorsque E atteint une certaine valeur critique Ed, on constate une étincelle
e
dans le diélectrique. C’est le phénomène de claquage. Ed est appelé champ de rupture ou
champ disruptif ou rigidité électrique. Ce champ impose une d.d.p. maximale applicable aux
bornes du condensateur. Pour éviter le claquage, le fabricant précise une tension Us à ne pas
dépasser. Us est la tension de service.
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UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. VI : Conducteurs - Condensateurs
+Q -Q +Q -Q +Q -Q +Q -Q +Q -Q
A B
C C C C C
1 2 k n-1 n
Q Q Q Q Q
V A VB ...
C1 C 2 C n1 C n C éq
soit donc :
1 1
C éq Ck
k 1
Le montage série permet de distribuer sur plusieurs condensateur une d. d. p. qui serait
prohibitive si elle était supportée par un seul.
+Q C +Q +Q +Q
1 1 2 k n-1 +Q n
C C C C
2 k n-1 n
-Q -Q
1 -Q -Q n-1 -Q
2 k n
Q1 Q2 Qn1 Qn k 1
Qk
V A VB ...
C1 C 2 C n1 C n C éq
donc :
n
C éq Ck
k 1
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UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. VI : Conducteurs - Condensateurs
1 QU 1
Si on pose la différence de potentiel U V1 V2 , W s’écrit aussi : W CU ²
2 C 2
Résultant des charges opposées portées par les armatures, cette force peut être déterminée à
partir de la densité surfacique de charge ou de l’énergie emmagasinée.
dF 2
a) L’expression de la pression électrostatique P n.
dS 2
2 2
On a donc d F dS .n F S .n .
2 2
Q CV V
Dans le cas d’un condensateur plan, la densité surfacique de charge .
S S e
SV 2
Soit F .n
2e2
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UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. VI : Conducteurs - Condensateurs
Rappelons que dans la translation, le travail est dT Fdx et dans la rotation le travail est
dT d .
1 Q²
1er cas : l’opération s’effectue à Q constant (système isolé) : W
2 C
dT dW Q 2 dC
Pour la translation : F
dx dx Q 2C 2 dx
dT dW Q 2 dC
Pour la rotation :
d d Q 2C 2 d
1 1
2ème cas : l’opération s’effectue à V constant : W QV CV 2
2 2
Pour maintenir V constant, le système est relié à une source d’énergie qui lui fournit de
l’énergie dW0 VdQ.
1 1 1 1
dT dW dW0 or dW d QV VdQ donc dT dW0 dW VdQ VdQ VdQ
2 2 2 2
1
Soit dT VdQ dW
2
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UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. VI : Conducteurs - Condensateurs
dT dW 1 dC
Pour la translation : F V²
dx dx V 2 dx
dT dW 1 dC
Pour la rotation : V2
d d V 2 d
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UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. VI : Conducteurs - Condensateurs
BIBLIOGRAPHIE
1) Electrostatique – Electrocinétique : fascicule PC/
2) Electromagnétisme I
3) Electromagnétisme PC-PSI
F. LUCAS, Delagrave
5) Physique Terminal CE
6) Cours Electrostatique-Electrocinétique
Z. YEO, INPHB
WWW.Google.ci
7) Electromagnétisme du vide
CHRISTIAN MAIRE
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UFR SSMT Cours Electrostatique Chap. VI : Conducteurs - Condensateurs
8) Electromagnétisme
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