Memoire Final
Memoire Final
Memoire Final
Mémoire de Master
Thème :
MODÉLISATION PAR ÉLÉMENTS FINIS D’UNE
DALLE BIAISE ET VALIDATION DU MODÈLE
Juin 2017
REMERCIEMENTS
Louange à ALLAH (que son Nom soit glorifié) qui nous a guidé, et sans lui nous n’aurions
jamais été sur la bonne voie.
Nous remercions nos très chers parents pour leurs soutiens et leurs patiences.
Nous exprimons toute notre gratitude à Dr HIMEUR MOHAMMED pour son encadrement
exceptionnel, à sa confiance, à son soutien incessant et à son encouragement permanent.
Nous tenons également à remercier l’ensemble des enseignants de l’université 8 Mai 1945
pour tous les enseignements qu’ils nous ont prodigués durant les cinq ans de notre formation.
Nous remercions les membres de jury qui nous font l’honneur de présider et d’examiner ce
modeste travail.
A tous ceux qui nous ont aidé de près ou de loin dans la réalisation de ce projet de fin d’étude.
i
DÉDICACES
Je dédie ce travail A mon père, à ma mère, pour leur affection, leur soutien et pour tous les
sacrifices qu'ils ont consenti à mes côtés afin d'assurer notre éducation. Trouvez en ce
mémoire l'expression de ma haute reconnaissance.
A mon frère et mes sœurs, à mon oncle, à mes proches qui j’aime, pour avoir toujours été à
mes côtés. Je vous porte tous dans mon cœur.
A mes amis
A mon ami : Hanani Ramzi
Tadjine Tariq
ii
DÉDICACES
A mes frères
A toute la famille
Hanani Ramzi
iii
Résumé
Les dalles biaises sont des structures qui sont souvent rencontrées dans les
infrastructures techniques (Ouvrages d’art, Pont, Construction, etc...).
Ce travail a pour objectif une contribution pour apporter quelques réponses à cette
problématique.
Pour ce faire, Ce travail consiste en la modélisation par éléments finis d’une dalle
biaise et sa validation avec d’autres méthodes analytiques.
Pour cela nous avons analysé, dans ce travail, une structure en dalle biaise par deux
principales méthodes : La méthode de Guyon-Massonnet et celle des éléments finis.
Comme nous avons comparé les résultats obtenus avec la solution exacte donnée par
[RAZ.73].
Les résultats obtenus sont concluants et montrent que la méthode des éléments finis
est plus appropriée pour l’analyse des dalles biaises.
iv
Abstract
Biased slabs are structures that are often encountered in technical infrastructures
(Structures, Bridge, Construction, etc. ...).
The particularity of this type of structure, linked above all to the geometrical
distortion of its shape (generally of biased form) poses a problematic translated in
terms of analysis and dimensioning.
This work consists in the finite element modeling of a biased slab and its validation
with other analytical methods.
In this work, we have analyzed a biased slab structure using two main methods: the
Guyon-Massonnet method and the finite element method. As we have compared the
results obtained with the exact solution given by [RAZ.73].
The results obtained are conclusive and show that the finite element method is more
suitable for the analysis of biased slabs.
v
خالصة
ألْاح الوتح٘زة ُٖ الِ٘اكل التٖ كث٘زا ها ًْاجَ فٖ البٌ٘ت التحت٘ت التقٌ٘ت (الِ٘اكل ،جسز ،بٌاء ،الخ .)...
خصْص٘ت ُذا الٌْع هي الِ٘كلّ ،خاصت ف٘وا ٗتعلق التشَْٗ الٌِدسٖ هي شكلَ (عادة ٗشٍْ شكل) تشكل هشكلت
هتزجوت هي ح٘ث التحل٘ل ّالتصو٘ن.
ِّٗدف ُذا العول إلٔ الوساُوت فٖ تقدٗن بعض اإلجاباث لِذٍ الوشكلت.
للق٘ام بذلك البحث ُْ الٌوذجت عٌصز هحدّد هي لْح االًحزاف ّالتحقق هع األسال٘ب التحل٘ل٘ت األخزٓ.
لِذا قوٌا بتحل٘ل فٖ ُذا العول ،بٌ٘ت لْح هائل بْاسطت طزٗقت٘ي رئ٘س٘ت٘ي :طزٗقت ّالعٌاصز الوحدّدةًّ .حي
[ هقارًت الٌتائج هع الحل الدق٘ق الذٕ قدهَ]
الٌتائج قاطعت ّتش٘ز إلٔ أى طزٗقت العٌاصز الوحدّدة ُْ أكثز هالءهت لتحل٘ل ألْاح هتح٘زة.
vi
SOMMAIRE
SOMMAIRE
- LISTE DES FIGURES.
- NOTATION.
vii
SOMMAIRE
II.3.2.1.1 – Morphologie:.................................................................................... 20
viii
SOMMAIRE
III.1.7 – Calcul des moments fléchissant longitudinaux (dans les poutres): ..................... 37
III.1.8 – Calcul des moments fléchissant transversaux (dans les entretoises) : ................. 37
III.2– Application de la Méthode de Guyon – Massonnet pour une dalle biaise : ................... 40
III.2.1.3 – Méthode des moments pour des structures d’inertie variable : ................... 41
ix
SOMMAIRE
III.3.6 – Application au cas d’une dalle sur deux appuis uniformément chargée : .......... 47
x
SOMMAIRE
V.1.1 – Exemple de calcul des CRT pour la dalle avec un biais de 60°: .......................... 69
V.1.2 – Exemple de calcul des CRT pour la dalle avec un biais de 40°: .......................... 78
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
xi
LISTE DES FIGURES
xii
LISTE DES FIGURES
xiii
LISTE DES FIGURES
xiv
LISTE DES TABLEAUX
xv
NOTATIOS
NOTATIONS
∫ : Intégrale.
: Dérivée partielle par rapport à x.
{ } : Vecteur colonne.
[ ] : Matrice .
[ ]T : Matrice transposé.
[ ]−1 : Matrice inverse.
x, y, z : Coordonnées cartésiennes.
U, V, W : Déplacements suivant les directions x, y et z respectivement.
θz : Rotation autour de Oz.
: Déformations axiales suivant x et y et z respectivement.
: Déformations tangentielles.
: Contraintes normales suivant les directions x et y et z respectivement.
: Contraintes tangentielles (cisaillements).
λ et μ (G) : Les constantes de Lamé.
a i : Paramètres généraux de l’approximation.
[A] : Matrice des coordonnées nodales.
[B] : Matrice de déformation.
[D] : Matrice d'élasticité.
{χ} : Courbures.
[N] : Matrice des fonctions de forme.
[Ke] : Matrice de rigidité élémentaire.
{F}: Vecteur des forces nodales.
{u} : Vecteur de déplacement en tout point de l'élément.
{qe} Vecteur de déplacements nodaux.
L : La portée du pont.
2b : La largeur du pont.
b : demi-largeur de la dalle.
α: Paramètre de torsion.
θ: Paramètre d’entretoisement.
p(x) : Charge appliquée sous forme sinusoïdale.
: Coefficient de répartition transversal.
K0 et K1: Représentent les valeurs que prendrait K pour α = 0 et α = 1 respectivement.
e/b : L'excentricité relative de la charge linéaire p (x).
y/b : L'ordonnée relative du point du pont considéré.
: les moments fléchissant.
: les moments de torsion.
xvi
NOTATIOS
xvii
CHAPITRE I :
INTRODUCTION GÉNÉRALE
I. INTRODUCTION GÉNÉRALE
CHAPITRE I :
INTRODUCTION GÉNÉRALE
1
CHAPITRE I INTRODUCTION GÉNÉRALE
2
CHAPITRE II :
NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OUVRAGES D’ART
CHAPITRE II :
NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OUVRAGES D’ART
II .1.1- Introduction :
Pour élaborer des routes, on rencontre différents obstacles tels que les oueds ou rivières, les
montagnes, les chemins de fer et les autres routes. Pour les franchir, on construit des ouvrages
artificiels, qui portent le nom : Ouvrage d’Art .Ce terme est composé de deux mots :
- « ouvrage » indiquant les constructions,
- « Art » indiquant l’importance de l’aspect esthétique et architectural dans ces constructions.
Exemple : ponts, tunnels, buses, dalots.
II .1.2- Buses et Dalots :
Ce sont des ouvrages, surtout hydrauliques et parfois routiers, en béton armé (préfabriqué ou
non) ou en acier de forme cylindrique, ovale ou rectangulaire. Ces ouvrages sont en générale
en tubes de section normalisée noyés dans le remblai à la surface du sol naturel. Ces ouvrages
sont assez employés en zone rurale, notamment pour le franchissement des petits oueds. On
distingue trois catégories :
1) Les buses rigides, de forme circulaire, en béton armé préfabriqué en usine, Ils sont
considérés comme des tuyaux. Ces ouvrages sont rarement employés comme
franchissement d’oueds.
3
CHAPITRE II NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OVRAGES D’ART
3) Les dalots, cadres a section rectangulaire(ou carrée) en béton armé, Ces ouvrages sont
soit coulés sur place soit préfabriqués. Dans ce dernier cas l’ouvrage est composé par
plusieurs éléments qui s’emboitent en males-femelles. Les sections sont normalisées
mais elles peuvent aussi être préfabriquées sur commande. Les buses et les dalots
peuvent être simples ou multiples.
4
CHAPITRE II NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OVRAGES D’ART
II .1.3 - Tunnels :
Selon la destination du tunnel, on distingue principalement les tunnels routiers, les tunnels
ferroviaires, les tunnels canaux et les tunnels hydrauliques. Ce sont généralement des
ouvrages couteux, en raison de la nécessité de leur ventilation, de leur éclairage et de leur
surveillance. Leur construction n’est justifiée que dans des cas exceptionnels.
5
CHAPITRE II NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OVRAGES D’ART
6
CHAPITRE II NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OVRAGES D’ART
Fondation :
C’est un système au moyen duquel l’ouvrage repose sur les sols et lui transmet les charges
qu’il reçoit. Suivant la nature du sol, les fondations sont superficielles (semelle isolées ou
filantes) ou profond (pieux ou barrettes). Dans ce deuxième cas, les fondations sur surmontées
par une semelle de liaison.
Figure II.15 : Tête des pieux en cours de recépage et Fondations superficielles du pont.
Appuis :
Ils supportent l’ouvrage jusqu’au niveau des fondations. On distingue deux types d’appuis :
les culées, qui sont les appuis extrêmes, et les piles, qui sont les appuis intermédiaires .Un
appui peut être composé par un ou plusieurs voiles ou par des colonnes surmontées par
chevêtre.
Figure II.18 : Appareil d’appui en élastomère fretté et Appareil d’appui sous une poutre.
Un pont est souvent lié à la route par sa rampe d’accès. Si cette rampe est en remblai, elle
comporte une dalle de transition .Si la rampe estain déblai, la dalle de transition n’est pas
nécessaire.
II .1.4.3 – Quelque exemples de ponts :
Un pont à travées indépendantes sur un cours d’eau.
Ci-dessous une vue longitudinale d’un pont isostatique à trois travées indépendantes sur un
oued ou sur un cours d’eau navigable. La partie du pont entre deux appuis s’appelle travée.
Les travées peuvent être indépendantes ou continues.
8
CHAPITRE II NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OVRAGES D’ART
PHEC : ou plus couramment connu comme le PHE : Plus Haute Eau Connue, pour les
ponts sur les oueds.
PHEN : Plus Haute Eau Navigable pour les eaux navigables.
PBE : Plus Basse Eau. Ce niveau nous permet de connaitre la période pour laquelle
il est recommandé d’exécuter les travaux de fondation.
Transversalement, on distingue le plus couramment en Algérie, les ponts à poutre et les ponts-
dalles. Dans le premier cas, ce sont les poutres qui sont les structures porteuses. Dans le
deuxième cas, c’est la dalle qui constitue la structure porteuse.
Lr : largeur roulable.
: largeur du trottoir.
LT : largeur totale (transversale).
1er cas : Les ponts à poutres :
Figure II.21 : vue dessous d’un tablier et section transversale D’un pont à poutres.
2éme cas : Les ponts-dalles :
Figure II.22 : section transversale d’un pont dalle et vue de dessous d’un pont dalle.
9
CHAPITRE II NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OVRAGES D’ART
La classification détaillée des ponts est établie tenant compte de divers éléments.
1) Selon le matériau principal dont ils sont constitués :
En bois, en maçonnerie, en fonte, en fer, en acier, en alliage d’aluminium, en béton
armé, en béton précontraint….
2) Suivant la nature de la voie portée :
Ponts routes, ponts rails, pont pour canaux, passerelles pour piétons…
3) Suivant leur fonctionnement mécanique :
Ponts à poutres, ponts en arc, ponts à câble (suspendus, haubans), ponts mobiles….
II .2.1 – Selon le matériau principal :
• Les ponts en bois du plus simple arbre aux plus complexes, en poutre, à béquilles en arc ou
suspendus.
Quelques exemples de ponts en bois :
Figure II.25 : Les ponts en dalle. Figure II.26: Les ponts en voûte.
10
CHAPITRE II NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OVRAGES D’ART
Figure II.27 : Les ponts en arc. Figure II.28 : Les ponts en treillis.
• Les ponts en béton armé ou en béton précontraint, en arc, en poutre à voussoir, en dalle.
Quelques exemples de ponts en en béton armé et en béton précontraint:
Figure II.29 : Les en dalle. Figure II.30 : Les ponts en poutre à voussoir.
Il est possible de dater les ponts en les observant, Les ponts ont été réalisés d’abord en bois,
puis en pierre, puis en fer et en acier au 19ème siècle et depuis le 20ème siècle en béton armé
puis en béton précontraint.
II .2.2 - Selon la nature de la voie portée :
Les ponts Permettent le franchissement d’un obstacle (vallée, cours
d’eau, voie routière, gorge, …)
- Pour les piétons ou les vélos
- Pour les véhicules routiers
- Pour les bateaux
- Pour l’eau
- Pour les animaux
- Pour les trains
Chaque pont est adapté aux moyens de transport, aux êtres vivants, aux marchandises qui
doivent emprunter la voie de communication.
La fonction principale d’un pont est de permettre le franchissement
d’un obstacle pour assurer la continuité d’une voie de communication.
11
CHAPITRE II NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OVRAGES D’ART
12
CHAPITRE II NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OVRAGES D’ART
caisson est une structure en béton précontraint, en acier, ou une structure composite d'acier et
de béton armé.
13
CHAPITRE II NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OVRAGES D’ART
Figure II.37 : virucide Martigues (france1972) longueur 300m, portée principale 130m.
II .2.3.3 - Les ponts à câbles :
Intérêt et domaine d’application :
Une libération totale de l’espace inférieur,
Des franchissements de très grandes portées,
Des tabliers élancés
Un montage facilité par la suspension elle-même
Il existe deux principaux types :
ponts haubanés : le tablier est supporté par un système de câbles obliques
(haubans).
ponts suspendus : le tablier est tenu par à un système de câbles porteurs.
14
CHAPITRE II NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OVRAGES D’ART
1. ponts suspendus :
Les éléments porteurs principaux de ces ouvrages sont des câbles auxquels les réactions du
tablier sont transmises par des suspentes. Ces câbles porteurs métalliques passent au sommet
des pylônes et sont ancrés dans des culées de dimensions importantes.
Suspension centrale
Suspension totale
Figure II.40 : Forme de suspension Les ponts suspendus
2. Ponts haubanés :
Un pont haubané est constitué d’un un tablier soutenu par une multitude de paires de câbles
inclinés (appelés haubans) travaillant à la traction et qui sont fixés à un ou plusieurs pilonnes
porteurs travaillant en compression. Les haubans ont des longueurs différentes, selon leurs
points d'attachement sur le tablier, mais ils ont la même tension et ils s'équilibrent de chaque
côté des pylônes.
15
CHAPITRE II NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OVRAGES D’ART
Haubanage en semi-harpe
Haubanage en éventail
Haubanage en harpe
Pylônes :
Ils supportent toutes les charges affectant le tablier et les conduisent aux fondations. Plusieurs
formes se combinent avec le schéma du haubanage et le type de tablier :
mât central unique (1),
double mât latéral indépendant (2) ou entretoisé(3),
pylône en V renversé (5) ou en Y renversé(4).
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CHAPITRE II NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OVRAGES D’ART
II .3 - LES PONTS :
Un pont est un OUVRAGE D ’ART. Mis à part les ponts types autoroutiers, la plupart sont
des œuvres uniques : Uniques par leur architecture, par leur mode de construction et par leur
typologie.
Nous parlant dans cette partie que de deux types de ponts : pont dalle et pont caisson.
II .3 .1 - Les ponts caissons :
La particularité du pont caisson est de pouvoir s’adapter à des profils d’ouvrages de
franchissement très surbaissés, y compris avec des formes courbes très accentuées. La pose
peut se faire soit par lançage, soit par grutage.
17
CHAPITRE II NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OVRAGES D’ART
18
CHAPITRE II NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OVRAGES D’ART
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CHAPITRE II NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OVRAGES D’ART
20
CHAPITRE II NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OVRAGES D’ART
grande liberté dans la conception des formes ainsi que la possibilité de s'adapter à toute
difficulté d’implantation.
PSI.DA
1/20 1/26 1/28
PSI.DP 1/22 à 1/25 1/28 (1) 1/33 (1)
1/25 (2) 1/28 (2)
Ces valeurs donnent une idée générale sur l'élancement des tabliers-dalles routiers.
Portées unitaires :
Dans le cas de la dalle en béton armé, le domaine des portées économiques se situe entre 7 et
15 mètres pour les ouvrages à 1 ou 2 travées et entre 6 et 18 mètres pour les ouvrages
comprenant 3 travées ou plus.
Les portées comprises entre 14 m et 25 m, voire 30 m, relèvent du domaine d'emploi de la
dalle en béton précontraint avec ou sans encorbellements latéraux.
21
CHAPITRE II NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OVRAGES D’ART
a. Tabliers à 1 travée :
Les ponts-dalles à travée indépendante ne sont à envisager que dans le cas d'ouvertures
modérées et lorsqu'un grand élancement est indispensable. Les culées sont de préférence à
placer en tête des talus ou à mi-hauteur de ces derniers.
b. Tabliers à 2 travées :
Deux travées donnent des résultantes différentes suivant que les culées sont perchées sur-
perchées, l’ouverture est alors très simple, ou sur culées droites ou la perspective est limitée.
22
CHAPITRE II NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OVRAGES D’ART
Fort déblai
Biais faible ( ≥ 75 grades)
Largeur terre-plein central < 3 m
23
CHAPITRE II NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OVRAGES D’ART
Enfin, les ponts-dalles, du fait qu'ils sont construits par coulage en place, s'adaptent à toute
difficulté d'implantation. Le projeteur est ainsi libre dans sa conception des formes (ponts
courbes, ponts en Y, tabliers comportant des élargissements).
II .3.2.2 – Conception :
La conception (technique et esthétique) d'un pont-dalle comme celle de tout ouvrage d'art se
fait normalement en allant du général vers le détail, par étapes et par affinements successifs.
La conception générale (type d'ouvrage, nombre, répartition et longueur des
travées, longueur totale de l'ouvrage et silhouette...) doit précéder la conception de détail
(équipements, corniches, parements, peinture...). Il importe de le souligner, car des démarches
inverses à cette règle de bon sens ne sont pas inexistantes, particulièrement en matière de
recherche d'aspect. En somme, concevoir est une tâche complexe et on ne peut l'accomplir de
façon adéquate sans un minimum d'organisation.
24
CHAPITRE II NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OVRAGES D’ART
Longueur du tablier :
Cette longueur d'ouvrage contribue, à son tour, à la définition du découpage de l'ouvrage en
une ou plusieurs longueurs comprises entre joints de dilatation.
Ce découpage doit être conçu de façon à limiter le nombre de joints intermédiaires sur
l'ouvrage, pour les raisons suivantes :
ces joints, malgré leur coût relativement élevé, nuisent au confort des usagers et
renchérissent l'entretien de l’ouvrage.
25
CHAPITRE II NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OVRAGES D’ART
le dédoublement des appareils d'appui (de part et d'autre du joint) au niveau d'un
appui intermédiaire entraîne un sur épaississement soit du sommier, soit de l'appui lui-
même.
sur le plan du comportement de la structure, on préfère, dans la mesure du possible, la
continuité à l’isostatique.
C'est pour ces raisons que, même dans le cas particulier des terrains comportant des risques de
tassements ou d'affaissements miniers, 1'hyperstatique n'est pas à proscrire d'avance.
Les dalles en béton armé :
il n'existe pas de limite particulière à la longueur du tablier.
L'expansion linéaire nécessite un équipement lourd au niveau des appareils d'appui et
des joints de chaussée complexes, peu adaptés à un ouvrage aussi rustique.
Les dalles de béton précontraint :
la longueur totale du tablier ne doit pas excéder 80 mètres.
Cette limite peut être étendue à 100 mètres, mais le précontraint risque de se trouver
alors mal utilisée compte tenu des pertes élevées de tension par frottements.
On aura intérêt à recourir à une précontrainte soit avec câbles arrêtés et comportant des
recouvrements soit avec câbles couplés au moyen de "coupleurs".
Pente longitudinale :
Leur conception n'est pas très différente de celle des tabliers ordinaires. Mais on peut
néanmoins faire les remarques de détail suivantes :
- les tabliers-dalles présentent un meilleur aspect que les tabliers à inertie variable.
-Les appareils d'appui sont disposés horizontalement grâce à des bossages ménagés à leur
niveau dans la sous-dalle.
Bossage
Toute déformation longitudinale du tablier crée un décrochement vertical au niveau des joints
de chaussée, si les abouts du tablier sont libres dans leurs mouvements. Lorsqu'ils sont
importants (cas des pentes supérieures à 5% et des longueurs dilatables importantes).
26
CHAPITRE II NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OVRAGES D’ART
-Le dévers transversal minimal est de 2,5% (en double pente) pour les ouvrages
rectilignes.
-Le dévers transversal minimal est de 2,5% à 6% (en simple pente) suivant le
rayon de courbure en plan dans le cas d'ouvrages courbes.
La face inférieure de la dalle :
Soit horizontale dans le cas d'ouvrages rectilignes et peu larges (profil bombé).
-alors que la forme (b), d'un coffrage plus simple et plus lisse (vue par dessous), convient à
des portées plus modestes.
27
CHAPITRE II NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OVRAGES D’ART
-En dehors de la forme (c) due à l'architecte VICARIOT, forme qui est assez originale et
plutôt réservée à des ouvrages urbains ou périurbains.
Dans tous les cas, ces formes de section transversale s'imposent pour les portées supérieures à
20 m.
Largeur du tablier :
Mécaniquement :
-peut être considéré un ouvrage est de grande largeur lorsque la largeur de la dalle est
supérieure à la portée dans l'une des travées.
- Les efforts transversaux sont bornés et légèrement supérieurs (de l'ordre de 20 ) à ceux
d'une travée équivalente de forme carrée.
- Il y a lieu de porter une attention particulière aux effets du gradient thermique, qui a
tendance à modifier considérablement la répartition des réactions entre les différents appareils
d'une même ligne d'appuis, les appareils d'appui de rive étant alors les plus chargés.
les appuis et donc les appareils d'appui sont souvent disposés suivant le biais.
pour les ouvrages peu larges, il est possible de supprimer l'effet du biais sur les piles
intermédiaires en adoptant des appuis "ponctuels" à fût unique supportant chacun un
seul appareil d'appui.
Pour les biais importants, c'est-à-dire d'une vingtaine à une trentaine de grades, cette solution
peut être plus avantageuse, tant sur le plan technique que sur le plan de l'aspect, qu'une
solution de type couverture présentée sur le croquis ci-après :
20 à 30°
les appuis peuvent selon le cas être disposés suivant le biais (le tablier est alors courbe
et biais à la fois) ou perpendiculairement à l'axe longitudinal du pont.
Dans le cas d'ouvrages biais sur appuis intermédiaires ponctuels, les fûts de piles
doivent être de dimension suffisante (pour la résistance aux chocs de véhicules, pour
l'implantation des appareils d'appui et des niches à vérins), et les appuis d'extrémité.
ainsi que leurs appareils d'appui, doivent être conçus en vue d'un encastrement vis-à-
vis de la torsion due au biais ou à la courbure.
29
CHAPITRE II NOTIONS GÉNÉRALES SUR LES OVRAGES D’ART
En ce qui concerne l'implantation des culées et l'aspect qui en résulte pour les têtes de
l'ouvrage dans le cas d'un franchissement biais, elles peuvent être placées soit en retrait par
rapport à la voie franchie (cas de la vue en plan ci-dessus), soit aux abords de la voie
franchie, (croquis ci-après).
30
CHAPITRE III :
III.2.1 – Principes
III.2.1.1 – Méthode directe des flèches
III.2.1.2 – Méthode indirecte des flèches à partir des moments
III.2.1.3 – Méthode des moments pour des structures d’inertie variable
III.2.2 – Introduction simplifiée du biais
III.2.2.1 – Flexion longitudinale
III.2.2.2 – Flexion transversale
CHAPITRE III :
QUELQUES MÉTHODES DE CALCUL DES DALLES
31
CHAPITRE III QUELQUES MÉTHODES DE CALCUL DES DALLES
(3.1)
Rigidité de flexion :
c.à.d. :
(3.4)
32
CHAPITRE III QUELQUES MÉTHODES DE CALCUL DES DALLES
( ) (3.5)
Si, au contraire, le pont est formé d’une dalle isotrope, son équation est l’équation bien
connue de Lagrange :
(3.6)
√ (3.7)
Avec :
b : demi-largeur de la dalle ;
L : portée de la travée.
Le paramètre θ détermine la souplesse de l'entretoisement, plus grand est θ, plus souple est
L’entretoisement.
III .1.3.2- paramètre de torsion α :
Dans la pratique, le coefficient de rigidité torsionnelle ( + ) est toujours compris entre
les valeurs correspondant aux deux cas particuliers, celui de la dalle et celui du grillage
simple.
Si l'on pose √ l’effet de torsion est caractérisé par le paramètre α dont
la valeur, pour couvrir le domaine entier entre les deux cas particuliers précités, variera
de 0 à 1.
(3.8)
√
Le paramètre de torsion prend en compte en plus des rigidités de flexion et celles de
la torsion et . Il caractérise donc l'influence de la torsion et varie entre 0 et 1.
33
CHAPITRE III QUELQUES MÉTHODES DE CALCUL DES DALLES
Dans le cas général, nous pouvons calculer, par cette formule, le paramètre de torsion α
mais L’évaluation des rigidités à la torsion et étant, ordinairement, très difficile, il faut
introduire souvent des hypothèses simplificatrices pour obtenir une valeur approchée de α.
Le paramètre de torsion prend une expression particulièrement simple dans le cas d'une
construction mixte. En effet, nous pouvons admettre que la rigidité propre de torsion des
poutrelles métalliques est négligeable et assimiler par conséquence le pont à une plaque dont
Les rigidités à la flexion dans les deux sens sont celle de la dalle isotrope en béton
majorées dans les rapports : et
Dès lors, l’équation de Lagrange valable pour une plaque isotrope, doit se transformer
Comme suit :
(3.10)
Le coefficient de dans cette équation vaut 2D ; mais par définition de , il vaut aussi
√ √ (3.11)
34
CHAPITRE III QUELQUES MÉTHODES DE CALCUL DES DALLES
Les calculs peuvent être affinés en développant la charge en série de Fourier, en fonction de
l'abscisse longitudinale.
III .1.5- le coefficient de répartition transversale :
La construction prend une déformée en demi-onde de sinusoïde selon l'équation :
(3.14)
Si la charge p(x), au lieu d'être répartie sur une droite, est répartie uniformément sur la largeur
2b de la construction (tout en restant sinusoïdale dans le sens longitudinal), la construction
prend une déformée en surface cylindrique d'équation :
(3.15)
(3.16)
Désignons le rapport du déplacement vertical w(x, y) d'un point de la construction sous l'effet
d'une charge linéaire p(x) à celui w0(x) du même point mais sous l'effet de la charge p0(x)
uniformément répartie sur la largeur du pont, par le coefficient de répartition transversale
K(y) :
35
CHAPITRE III QUELQUES MÉTHODES DE CALCUL DES DALLES
(3.17)
Le coefficient K dépend :
de la valeur du paramètre d'entretoisement θ ;
de la valeur de paramètre de torsion α ;
de l'excentricité relative e/b de la charge linéaire p (x) ;
de l'ordonnée relative y/b du point du pont considéré ;
(3.18)
Le calcul de K à partir des relations complexes d'intégral est en général difficile c'est
pourquoi on divise la construction dans le sens de la largeur en 8 bandes de même largeur
pour simplifier l'intégral.
On trouve que le coefficient K dépend, entre autre, de la valeur du paramètre α, pour éviter
de calculer séparément Kα pour chaque valeur de α on utilise les formules d'interpolation dans
lesquelles on emploie les coefficients K0 et K1 pour les valeurs extrêmes α= 0 et α= 1 qui sont
définis dans des tableaux pour des valeurs de θ données dans les abaques de Bareš et
Massonnet.
Sur la base de calculs d'un grand nombre de cas, Massonnet a déterminé dans ces tableaux
les valeurs des coefficients K0 et K1 pour θ compris entre 0.05 et 5.00 et selon les différentes
excentricités de charges (e = ±b; ± 3b/4; ± b/2; ± b/4; 0) et pour les sections de la largeur de
la dalle ( y = 0; y = b/4; y = b/2; y = 3b/4; y = b ) . Pour un calcul rigoureux de Kα, il est
nécessaire d'appliquer les formules d'interpolation établies par Sattler et qui dépendent aussi
de la valeur de θ :
Si : 0< ≤ 0.1 →
Si : 0.1< ≤ 1 → (3.19)
Si : ˃1 →
Où : β = 1-
Dans le cas où θ calculée ne figure pas dans le tableau on doit faire une interpolation, et si la
poutre en question se trouve entre deux sections dont les lignes d'influence sont connues on
peut aussi faire une interpolation.
III.1.6- calcul des efforts :
Chaque type d'effort (moments, efforts tranchants, etc.) fait intervenir un coefficient de
répartition transversale des charges différent. Ce dernier est alors multiplié par le moment
moyen pour obtenir le moment fléchissant existant dans une poutre déterminée. Le moment
moyen correspond au moment de flexion de la poutre seule sous la charge et appuyée à ses
extrémités.
On déplacera les charges de façon à obtenir les plus grandes ordonnées et on retiendra pour
le calcul des efforts l'excentricité qui donne les plus grandes valeurs des coefficients. Dans le
cas des ponts à poutres multiples la section d'étude sera imposée par la position de la poutre,
ce qui nous amène à tracer les lignes d'influences pour les différentes excentricités de charge
et on retiendra la section qui donne les plus grandes valeurs des coefficients.
36
CHAPITRE III QUELQUES MÉTHODES DE CALCUL DES DALLES
Le moment fléchissant dans le sens X par unité de largeur pour une charge sinusoïdale est :
x
∑ sin (3.21)
L L
x x x
Pour les charges sin , sin , ….….. , sin
L L L
Et M0 représente le moment fléchissant moyen produit par une charge linéaire sinusoïdale
unitaire, uniformément répartie sur la largeur de la construction :
∑ ∑
(3.23)
∑ ∑
∑
(3.24)
∑
III .1.8- calcul des moments fléchissant transversaux (dans les entretoises) :
Le moment fléchissant par unité de largeur d'entretoise c'est-à-dire par unité de longueur dans
le grillage est exprimé, pour une charge sinusoïdale, par la relation :
37
CHAPITRE III QUELQUES MÉTHODES DE CALCUL DES DALLES
(3.25)
Si : 0 0.1 →
Si : 0.1 ≤1 → (3.26)
Si : 1 →
Où : β=1-
: Correspondant à α = 0.
: Correspondant à α = 1 (les valeurs de et sont donnée dans les tableaux).
Si la construction est soumise à un système de n charges linéaires sinusoïdales: sin ,
sin ,……. , sin ; le moment existant dans la section y de l'entretoise
S’obtient par superposition des effets individuels :
∑ (3.27)
On sait que : et
38
CHAPITRE III QUELQUES MÉTHODES DE CALCUL DES DALLES
√ (3.30)
Dans cette formule, p représente l'intensité maximale de la charge repartie suivant la loi
sinusoïdale :
x
p sin (3.31)
L
Sur la parallèle à l'axe du pont d'excentricité e; τ(α) est un coefficient sans dimensions qui
dépend du paramètre de torsion α, de e, de y et de θ. Connaissant la différence des moments
de torsion dans les poutres et les entretoises, on peut calculer chacun de ces moments par les
formules:
et (3.32)
et (3.33)
39
CHAPITRE III QUELQUES MÉTHODES DE CALCUL DES DALLES
III .2- Application de la Méthode de Guyon – Massonnet pour une dalle biaise :
III .2.1 – Principes :
Le principe consiste à associer à chaque travée hyperstatique une travée droite isostatique dite
« équivalente ».
Le calcul d’un ouvrage continu de biais constant φ consiste essentiellement à construire un
modèle longitudinal 2D du tablier selon l’axe géométrique de l’ouvrage avec des travées de
longueurs biaises Lbj et de largeur droite 2bd puis, pour chaque travée, à combiner les
résultats du modèle 2D avec ceux issus de l’étude de deux dalles isostatiques « équivalentes »,
l’une pour la flexion longitudinale et l’autre pour la flexion transversale.
Plusieurs « recettes » sont utilisables pour évaluer les portées isostatiques « équivalentes
» de chaque travée, qui vont servir de base à la modélisation. Dans toutes les méthodes, on
applique sur le modèle 2D une charge uniforme p sur toute la longueur de chaque travée
considérée.
III.2.1.1 - Méthode directe des flèches :
La méthode ne s’applique qu’aux ouvrages d’inertie constante et consiste à considérer la
flèche maximum de la travée obtenue sur le modèle 2D (cette flèche se trouve aux environs
de 0,4 et 0,6 pour les travées de rive et aux environs de 0,5 pour les travées
intermédiaires) et à l’assimiler à la flèche d’une travée isostatique de longueur L0 et de même
rigidité EI.
La flèche f0 d’une travée isostatique de longueur L0 soumise à la même charge p vaut :
( )
√ (3.35)
(3.36)
√
(3.37)
40
CHAPITRE III QUELQUES MÉTHODES DE CALCUL DES DALLES
√ (3.38)
Cette méthode présente l’avantage de ne pas avoir à définir la rigidité EI de la section. Elle
ne s’applique toutefois qu’aux ouvrages d’inertie constante.
Il s’agit de la méthode utilisée par les programmes actuels. On notera qu’elle n’est pas
exactement équivalente à la précédente dans la mesure où on calcule systématiquement la
flèche à mi- portée, sans distinction entre travées de rive et travées intermédiaires.
III .2.1.3 - Méthode des moments pour des structures d’inertie variable :
La méthode consiste à dire que la portée isostatique équivalente L0 est la longueur délimitée
par les points de moments nuls le long de la travée hyperstatique Lb.
Pour une travée de longueur Lb soumise à une charge uniforme p et à des moments M1 et M2
aux extrémités, la courbe des moments, parabolique, est connue, et l’on peut en déduire la
distance entre zéros :
En reprenant l’exemple d’une travée encastrée à ses deux extrémités, et en introduisant les
valeurs des moments trouvés, on obtient :
√ (3.39)
Contrairement aux deux autres, ce calcul permet de déterminer la longueur isostatique
indépendamment de la variation d’inertie le long de l’ouvrage. De ce fait, il nécessite
également de définir l’inertie à retenir pour la dalle isostatique équivalente :
(3.40)
41
CHAPITRE III QUELQUES MÉTHODES DE CALCUL DES DALLES
Donc plus large et moins longue que la dalle servant à l’étude de la flexion longitudinale
(Figure III.6).
42
CHAPITRE III QUELQUES MÉTHODES DE CALCUL DES DALLES
(3.42)
L’allongement de l’acier entraine alors une fissuration du béton et donc une articulation
(appelée rotule).
Le panneau de dalle est ainsi transformé en un ensemble de plaques supposées indéformables.
Ces plaques vont pivoter autour des lignes d’appui sous l’effet de leur chargement.
Il existe a priori plusieurs mécanismes de rupture pour un même schéma de dalle. On doit
rechercher parmi tous les mécanismes possibles, celui qui, pour une charge extérieure donnée
p, donne le moment fléchissant le plus fort.
A partir de ce mécanisme de rupture, on peut calculer les armatures de la dalle en utilisant le
principe de la conservation de l’énergie.
III .3.2 – Hypothèses concernant les lignes de rupture :
Les lignes de rupture, fixées par le calculateur, répondent aux règles suivantes :
43
CHAPITRE III QUELQUES MÉTHODES DE CALCUL DES DALLES
Les lignes de rupture délimitent des surfaces planes. Ces surfaces restent planes après
rupture.
Les intersections des plaques sont donc droites → les lignes de rupture sont des
droites.
Les plaques pivotent autour des lignes d’appui et des lignes de rupture.
Les lignes de rupture passent par les intersections de 2 lignes d’appui.
Lorsque 2 lignes d’appui sont parallèles, la ligne de rupture leur est parallèle (on se
ramène à la règle précédente étant donné que des lignes parallèles ont leur intersection
à l’infini).
III .3.3 – Notations concernant les conditions d’appuis :
On trouve essentiellement 4 types de conditions d’appui dont la schématisation est
représentée ci-après :
Il se produit des lignes de rupture le long des appuis encastrés. Ces lignes de rupture sont dites
« négatives » car la fissure se produit en fibre supérieure et car elles s’accompagnent d’un
moment négatif.
Appui ponctuel :
44
CHAPITRE III QUELQUES MÉTHODES DE CALCUL DES DALLES
∑ (3.44)
Avec :
: résultante des charges extérieures appliquées sur la plaque i.
: Déplacement vertical de la résultante des charges sous l’effet
De la rotation de la plaque i.
III .3.4.3 - Détermination du schéma rupture privilégié :
Les schémas de rupture et donc les positions des lignes de rupture ne sont a priori pas uniques
et peuvent s’exprimer en fonction de paramètres géométriques (1, 2,…, i)
L’équation Wi = We, peut donc s’exprimer également sous la forme d’une fonction :
45
CHAPITRE III QUELQUES MÉTHODES DE CALCUL DES DALLES
Remarque :
Pour une section d’armature identique dans les deux directions ( = 1), le moment résistant
est le même dans toutes les directions (à la différence des hauteurs utiles près) :
m. .Z
46
CHAPITRE III QUELQUES MÉTHODES DE CALCUL DES DALLES
III .3.6 - Application au cas d’une dalle sur deux appuis uniformément chargée :
On considère un panneau de dalle rectangulaire (longueur b, portée L) avec des appuis
articulés sur 2 côtés parallèles. Son épaisseur est notée h.
La dalle est uniformément chargée sur toute sa surface par une charge notée p.
Tracé du schéma de rupture :
Le système est constitué de deux lignes d’appuis articulées parallèles. Il peut y avoir 1 ou
plusieurs lignes de rupture parallèles à ces lignes d’appuis.
En considérant que le schéma de rupture le plus défavorable est obtenu en minimisant la
longueur des lignes de rupture, on ne dessinera qu’une seule ligne parallèle aux lignes
d’appuis. Sa position est en revanche à priori inconnue et donnée par le paramètre.
1 b m m.b .( )
1
1 0 0 0 0
) (3.46)
Travail externe : We
Déplacement
Numéro de la Nombre du centre de
plaque de gravité de
Aire de Charge We
plaques la charge en
chargement
fonction de
1 (L-).b p ⁄ (L-).b .p . ⁄
1
2 1 .b p ⁄ .b .p . ⁄
⁄ ⁄ ⁄ (3.47)
47
CHAPITRE III QUELQUES MÉTHODES DE CALCUL DES DALLES
Moment de calcul :
⁄
On écrit ensuite l’égalité :
Soit : ( ) ou encore :
Pour déterminer le schéma le plus défavorable, on écrit ensuite :
D’où : ( ) .
48
CHAPITRE IV :
CHAPITRE IV :
MODDELISATION DES DALLES BIAISES PAR ÉLÉMENTS FINIS
Une plaque est un solide défini par une surface de référence plane (plan x,y) et par une petite
épaisseur (notée h(x,y)), par rapport aux autres dimensions ,à savoir la longueur et la largeur
[MDP55]. Suivant l'ordre de grandeur de h par rapport aux autres dimensions, on introduit
l'adjectif mince au épaisse aux plaques. Cependant, ce qualificatif n'implique pas seulement
une caractéristique géométrique, mais définit aussi un rôle particulier des déformations dites
de cisaillement transversal (CT). Cette influence est d'autant plus importante que les
structures sont épaisses.
Ces plaques sont souvent suivies de l'adjectif mince ou épais selon l'épaisseur h, nous
admettons généralement.
pour les plaques épaisses :
49
CHAPITRE IV MODELISATION DES DALLES BIAISES PAR ÉLÉMENTS FINIS
(4.1)
L’intégration des équations des moments fléchissant donne l'équation de la plaque soumise
aux charges distribuées (x, y) :
(4.2)
Le domaine de l'utilisation de plaque est très répandue dans tous les domaines, en particulier
dans le domaine du génie civil où, on les utilise dans les constructions simples (habitation) où
les ouvrages d'art et elle existe sous formes différentes, y compris les circulaires et
rectangulaires et d'autre formes selon la qualité de l'ouvrage, Comme celle-est représenté dans
les photos ci-dessous.
50
CHAPITRE IV MODELISATION DES DALLES BIAISES PAR ÉLÉMENTS FINIS
IV.1.4.1-Définitions :
Une plaque est un corps solide limité par deux faces planes (figure IV.3). L’épaisseur h de
plaque est la distance entre les deux faces. Le plan équidistant des deux faces est le plan
médiante ou surface moyenne.
Une fibre normale est l’ensemble des points du solide situés sur une normale au plan
médiante. Une plaque est dite mince si son épaisseur est petite par rapport aux autres
dimensions.
Le modèle de Reissner /Mindlin est basé sur l’hypothèse cinématique suivante : au cours de la
mise en charge, les fibres normales restent droites d’où l'expression du champ de déplacement
(Figure IV .4)
51
CHAPITRE IV MODELISATION DES DALLES BIAISES PAR ÉLÉMENTS FINIS
u(x,y,z ;t) = z
v(x,y,z ;t) = -z (4.3)
w(x,y,z ;t) = w(x,y ;t)
Ou :
w : est le déplacement transverse de la surface moyenne.
est la rotation de la fibre normale suivant x.
est la rotation de la fibre normale suivant y.
IV.1.4.3-Déformations et contraintes :
(4.4)
( )
52
CHAPITRE IV MODELISATION DES DALLES BIAISES PAR ÉLÉMENTS FINIS
Ou :
{ } , { }=z , = (4.5 b)
{ }
[ ] [ ] (4.5 c)
[ ] (4.5 d)
Ou :
, - , - [ ] * + , (4.5 e)
53
CHAPITRE IV MODELISATION DES DALLES BIAISES PAR ÉLÉMENTS FINIS
⁄
{ } ∫ ⁄
{ } (4.8)
⁄
[ ] Avec : [ ] ∫ ⁄
[ ] [ ] (4.9a)
⁄
[ ] Avec : [ ] ∫ ⁄
[ ] * + (4.9b)
Remarque :
On a les relations :
{ } { } , , - , - (4.10)
∫ (4.11)
∫ ( { } ) Avec dA = dx dy
L’énergie de cinétique est égale à :
∫ ̇ ̇ ̇
∫ ( ̇ ̇ ̇ ) (4.12)
∫ ̇ ∫ ( ̇ ̇)
IV.1.4.6-Equations d’équilibre :
̈ (4.13a)
̈ (4.13b)
̈ (4.13c)
54
CHAPITRE IV MODELISATION DES DALLES BIAISES PAR ÉLÉMENTS FINIS
̈
⁄
Avec : ∫ ⁄
(4.14)
Multiplions par z l’équation (4.13a), puis intégrons suivant l’épaisseur :
⁄ ⁄
∫ ∫ ̈ ̈ (4.15)
⁄ ⁄
̈
̈ (4.18)
Un corps élastique dont l'épaisseur est très petite par rapport aux autres dimensions est
appelé plaque mince. Le plan moyen de la plaque est défini comme étant le plan parallèle aux
faces de la plaque partageant l'épaisseur en deux.
Les axes des coordonnées sont choisis de telle sorte que le plan x, y coïncide avec le plan
moyen et l'axe z sera perpendiculaire à ce dernier.
On dit qu'une plaque travaille à la flexion quand les charges dont les quels elle soumise sont
parallèles à l'axe z (perpendiculaire au plan moyen)
Si les déplacements sont très petits par rapport à l'épaisseur de la plaque on peut faire les
suppositions suivantes :
1) les plans perpendiculaires au plan moyen avant la déformation restent perpendiculaires
à ce plan après la déformation.
2) la contrainte normale est petite par rapport aux autres composantes de contraintes et
peut être négligée.
3) le plan moyen ne subit pas de déformation après la flexion. Considérons une section de
la plaque parallèle au plan x z.
55
CHAPITRE IV MODELISATION DES DALLES BIAISES PAR ÉLÉMENTS FINIS
Si la plaque est mince (h est petit par rapport aux dimensions de la plaque), on adopte
l’hypothèse de Kirchhoff : au cours de la mise en charge, les fibres normales restent
perpendiculaires à la déformée de la surface moyenne d’où les relations cinématiques :
, (4.19)
( )
(4.21)
{ }
Et les contraintes :
(4.22)
Remarque :
Le cisaillement transversal est négligé.
56
CHAPITRE IV MODELISATION DES DALLES BIAISES PAR ÉLÉMENTS FINIS
Dans le domaine du génie civil on a souvent besoin de calculer des structures complexes pour
lesquelles il est très rare que l'on puisse obtenir une solution analytique du problème en
utilisant les théories classiques. De ce fait, on est la plupart du temps obligé de recourir à des
méthodes numériques comme celle des éléments finis. La démarche de modélisation par
éléments finis est schématisée comme suit :
DISCRETISATION GEOMETRIQUE
Nbre de Nœuds 02 03 04 02
Nbre de DDL 01x02=02 01x03=03 01x04=04 02x02=04
Forme Linéaire Quadratique Cubique Cubique
d’approximation
Type Lagrange Hermite
d’approximation
57
CHAPITRE IV MODELISATION DES DALLES BIAISES PAR ÉLÉMENTS FINIS
Eléments
triangulaires
Eléments
quadrilatère
Eléments
Tétraédriques
Eléments
Prismatiques
Eléments
Hexaédriques
θz
θy y
M v
u
-θx
w
x
58
CHAPITRE IV MODELISATION DES DALLES BIAISES PAR ÉLÉMENTS FINIS
=== ; ;
(4.25)
=== ( ) ; ( ) ; ( )
Approximation nodale à l’intérieur d’un élément
[ ] (4.30)
[ ]
59
CHAPITRE IV MODELISATION DES DALLES BIAISES PAR ÉLÉMENTS FINIS
Avec :
Valeurs des déplacements nodaux
〈 〉
〈 〉
Module de Young
Coefficient de Poisson
Approches d’approximation
o Modèle en déplacement :
Dans cette approche, l’approximation est faite sur le champ de déplacement en
considérant l’élément cinématiquement admissible ; c’est-à-dire l’intégrabilité du champ
de déformation à l’intérieur de l’élément.
o Modèle en équilibre :
Il s’agit, dans ce modèle, de choisir une forme paramétrique simple du champ de
contraintes à l’intérieur des éléments.
o Modèle hybride :
La terminologie utilisée consiste à désigner par « hybrides » les approches éléments finis
pour lesquels plusieurs champs sont discrétisés indépendamment à l’intérieur de
l’élément et sur sa frontière.
Les éléments finis hybrides peuvent être développés selon deux approches
conventionnelles : éléments finis hybrides en déplacement et en contraintes.
o Modèle mixte :
Dans cette approche, l’approximation est faite, indépendamment, sur divers champs
d’inconnues (déplacements, déformation, contraintes).
o Modèle en déformation :
La démarche à ce niveau consiste à choisir, en premier lieu, une forme paramétrique
simple du champ de déformations à l’intérieur des éléments. Le champ des
déplacements, continu et différentiable, est déduit par intégration du champ des
déformations.
60
CHAPITRE IV MODELISATION DES DALLES BIAISES PAR ÉLÉMENTS FINIS
, ( )
, ( ) (4.31)
, ( )
(4.32)
Avec : ∫ ̿ ̿ ∫ (4.32 a)
Qui représente la variation de l’énergie de déformation.
∫ ∫ (4.32 b)
Qui représente la variation de l’énergie des forces extérieures, dans laquelle F est le vecteur
des forces de volume et est le vecteur des forces de surface.
Nous avons :
[ ]
[ ]
[ ] [ ]
[ ] [ ][ ] [ ][ ]
=== ∫ [ ] [ ][ ] (∫ [ ] [ ][ ] )
61
CHAPITRE IV MODELISATION DES DALLES BIAISES PAR ÉLÉMENTS FINIS
Nous avons :
[ ]
[ ]
=== ∫ [ ] ∫ [ ]
(∫ [ ] ∫ [ ] )
∫ [ ] [ ][ ] (4.33)
Intégration numérique
Intégration analytique
IV.2. 3- Assemblage:
Mise en équation de l’équilibre statique de la structure :
Assemblage :
La structure (domaine D) est constituée de l’ensemble des sous domaines De qui sont
représentés par les éléments finis.
=== (4.35)
Par conséquent : ∑
=== [ ] ∑ [ ] ; ∑ ; ∑
=== [ ]
IV.2. 4- Prise en compte des conditions aux limites et résolution :
du système d’équations : [ ] (4.36)
Prise en compte des conditions aux limites :
=== Blocages des déplacements (appuis)
Sollicitations (Charges équivalentes aux nœuds)
62
CHAPITRE IV MODELISATION DES DALLES BIAISES PAR ÉLÉMENTS FINIS
Résolution :
=== Déterminations du vecteur de déplacement
Déterminations des réactions au niveau des appuis
IV.3.1- Caractéristique :
Nous avons choisi un élément fini développé par [HIMR.14] dans ses travaux de recherche
pour l’obtention du diplôme de doctorat. Cet élément est un élément fini de plaque mince
triangulaire d’élasticité plane auquel il y a été rajouté un quatrième nœud fictif positionné à
l’extérieur et loin du triangle (voir figure IV.7). Cette position, à l’extérieur, est choisie pour
éviter l’assouplissement de la matrice de rigidité qui entrainerait une surestimation des
déplacements nodaux.
Chaque nœud possède trois degrés de liberté : les flèches et les rotations et .
Figure IV.7: Elément triangulaire de plaque avec trois degrés de liberté par nœud.
Les degrés de liberté correspondant à ce quatrième nœud sont par la suite éliminés par
condensation statique de la matrice de rigidité au niveau élémentaire. Donc l’intérêt majeur de
ce nœud fictif réside en l’enrichissement des champs de déplacements, et vise, par
conséquent, une plus grande précision dans l’approximation de la solution. Sa formulation se
base sur l’approche en déformation.
Les fonctions d’interpolation des champs de déformation, par conséquent des déplacements et
des contraintes sont développées en utilisant le triangle de pascal.
Le critère vibrationnel correspondant est celui de l’énergie potentielle totale.
L’intégration analytique dans l’évaluation de la matrice de rigidité, est fortement intéressante
pour éviter la perte de convergence ; phénomène observé chez les éléments iso paramétrique
(utilisant l’intégration numérique) qui sont très sensibles (leur convergence est conditionnée
par un maillage régulier – non distordu).
63
CHAPITRE IV MODELISATION DES DALLES BIAISES PAR ÉLÉMENTS FINIS
Les hypothèses de cette formulation sont celles de la théorie des plaques minces (théorie de
Kirchhoff) en négligeant le cisaillement transversal.
IV.3.2- Cinématique :
Dans (la figure IV.8), les rotations autour des deux axes x et y sont notée et et les
pentes dans les deux directions sont définies par les variables avec :
(4.37)
L’hypothèse de la section droite implique une variation linéaire de déplacement sur
l’épaisseur de la plaque. Ce qui se traduit par :
(4.38)
Les expressions (4.38) permettent de découpler les champs des déplacements de celui
de la flèche (w) qui constitue, en référence aux hypothèses de Kirchhoff, l’unique champ
permettant de définir le comportement de la plaque.
Z=0
(4.41)
( )
64
CHAPITRE IV MODELISATION DES DALLES BIAISES PAR ÉLÉMENTS FINIS
Ces conditions [FRV.84] ont été établies par Saint Venant (1854). Leur satisfaction est
obligatoire pour garantir l’unicité des déplacements. Les équations de compatibilité sont sous
forme développée comme suit :
(4.43)
En état plan de contraintes et pour des matériaux isotropes, hypothèses généralement admise
pour le calcul des structures minces (poutres, plaques, et coques), la loi de comportement
s’écrit :
{ } [ ]{ } (4.44)
{ } [ ]{ } [ ] (4.45)
{ }
L’équilibre d’un élément géométrique de dimensions dx x dy est obtenu par le bilan des
forces extérieures et des actions internes et externes.
( ) (4.46)
Où sont respectivement les efforts tranchants dans les sections perpendiculaires aux
axes x et y. L’expression (4.46) est simplifiée pour donner :
(4.47)
65
CHAPITRE IV MODELISATION DES DALLES BIAISES PAR ÉLÉMENTS FINIS
En remplaçant les valeurs des équations (4.47) et (4.48) dans la relation établie par les
équations (4.45), la condition d’équilibre se traduirait en fonction du déplacement w par
l’expression suivante :
(4.49)
Avec : D =
Cet élément possède quatre nœuds (les trois sommets du triangle auquel on a rajouté un
quatrième nœud fictif). Chacun de ses nœuds possède trois degrés de liberté. Donc les champs
des déplacements, formulés par l’utilisation du modèle en déformation, possèdent 12
constantes indépendantes ( ).
Les trois premières ( sont pour représenter les mouvements de corps rigide. Les
neuf autres ( sont utilisés dans le modèle de déformation de l’élément.
Ils sont répartis dans les fonctions d’interpolation des déformations de manière à satisfaire
les équations (4.43) de compatibilité cinématique pour l’élasticité plane. Le champ final des
déplacements est obtenu en additionnant la relation (4.40) et (4.50).
(4.50)
Sous forme matricielle le champ des déplacements donné par les équations (4.50) s’écrit
comme suit :
{ }=[ ]. (4.51)
Avec:
[ ]=
[ ]
(4.52)
66
CHAPITRE IV MODELISATION DES DALLES BIAISES PAR ÉLÉMENTS FINIS
{ }=[ ][ ] (4.53)
Dans laquelle,
[ ] Représente la matrice des coordonnées nodales,
[ ]=[ ] [ ] représente la matrice des fonctions d’interpolation
{ } [ ] [ ]
(4.54)
Avec :
[ ] [ ] (4.55)
Et que : [ ] (4.58)
67
CHAPITRE IV MODELISATION DES DALLES BIAISES PAR ÉLÉMENTS FINIS
68
CHAPITRE V :
VALIDATION NUMERIQUE
CHAPITRE V :
VALIDATION NUMERIQUE
V.1.1- Exemple de calcul des CRT pour la dalle avec un biais de 60°:
longueur biaise Lb
largeur droite 2bd
La portée droite isostatique équivalente L0d
biais géométrique
1. Les méthodes du paragraphe précédent permettent de calculer sa portée biaise isostatique
équivalente L0b :
𝑳𝒃 = 20
10
60°
69
CHAPITRE V VALIDATION NUMERIQUE
= = = m
√
= =
=
= 5 m
Dalle équivalente :
𝑳𝟎𝒃 =13.38
𝑳𝟎𝒅 =11.58
2b
11.58
Exemple de calcul du CRT par la méthode de Guyon-Massonnet. (Toutes les dimensions sont en m)
70
CHAPITRE V VALIDATION NUMERIQUE
Largeur active :
5
= = =
5
ρ = 5 KN m
1
Entretoises
= = 13.38
= 5 m4
5
= = =
ρ = 5 KN m
71
CHAPITRE V VALIDATION NUMERIQUE
Module de torsion G :
= =
( ) ( )
= 5 KN m
5
K = =
K = 5 m4
K 5 5
= = =
5
γ = KN m
K = =
K = m4
K 5
= = =
γ = KN m
Paramètre de torsion α :
= Avec : 0 ≤ α ≤ 1
√
= =
√ 5 5
𝛼=1
Remarque :
Pour le calcul d'un tablier des ponts dalles, on suppose que la dalle est isotrope et par
conséquent on prend = 1.
72
CHAPITRE V VALIDATION NUMERIQUE
Le paramètre d’entretoisement :
5 5
= √ = √
5
𝜃=
3-1 Courbe de K :
Interpolation sur :
= ( )
( )
Où : β = 1- β = 0.42
( ) 4
=
73
CHAPITRE V VALIDATION NUMERIQUE
Interpolation sur :
Dans ce cas ,
=
Tableau pour = 0.40
=
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
4 0.5903 0.6613 0.7429 0.8420 0.9613 1.0994 1.2489 1.3940 1.5188
0.5148 0.5903 0.6778 0.7862 0.9220 1.0893 1.2893 1.5188 1.7680
0.545 0.6187 0.7038 0.8085 0.9377 1.0963 1.2731 1.4688 1.6683
k 0.545 0.6187 0.7038 0.8085 0.9377 1.0963 1.2731 1.4688 1.6683
Tableau N°1: K pour = 0.40 après 2 interpolations (sur y puis sur )
=
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
4 0.5202 0.5969 0.6881 0.8029 0.9458 1.1152 1.3013 1.4809 1.6291
0.4418 0.5202 0.6142 0.7355 0.8933 1.0938 1.3400 1.6291 1.9476
0.4731 0.5508 0.6437 0.7624 0.9143 1.1023 1.3245 1.5698 1.8202
K 0.4731 0.5508 0.6437 0.7624 0.9143 1.1023 1.3245 1.5698 1.8202
Tableau N°2: K pour = 0.45 après 2 interpolations (sur y puis sur )
De même que pour le tableau N°1, ici, on a utilisé les 2 interpolations sur y puis sur , c.à.d.
= 4
= 4
74
CHAPITRE V VALIDATION NUMERIQUE
=
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
k 0.5090 0.5847 0.6737 0.7854 0.9260 1.0993 1.2988 1.5193 1.7442
Tableau N°3: K=K(e), après les 3 interpolations
Les valeurs trouvées de K sont arrondies à 2 chiffres après la virgule pour qu'on puisse tracer
la courbe de K
On choisit une échelle pour tracer la courbe K=K(e), qui représente la ligne d'influence (Li)
de K pour la poutre N°1 (figure V.4 ).On trace la courbe de K de préférence sur un papier
millimétrique.
2
1,8
1,6
1,4
1,2
Valeurs de K(e)
1
0,8 Série1
0,6
0,4
0,2
0
-8 -6 -4 -2 0 2 4 6 8
Ordonnées (y)
4.1 - Courbe de K :
et conservent les mêmes valeurs que pour la poutre de rive, c.à.d. = et = , par
conséquent, les interpolations sur et sur restent les mêmes que pour la poutre de rive N°1,
c.à.d.
75
CHAPITRE V VALIDATION NUMERIQUE
=
4 = 5 4 5 4
Seule la position de la poutre change, elle devient: y = 0.Les tables de Massonnet donnent
directement des lignes correspondant pour y = 0, c.à.d. on n'a pas besoin d'interpoler sur y.
=
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0.8273 0.9225 1.0129 1.0851 1.1160 1.0851 1.0129 0.9255 0.8273
On remarque bien que les ki sont symétriques par rapport à e=0. Les deux premières lignes
sont recopiées directement des tables de Massonnet. Ensuite la dernière ligne est obtenue
après interpolation sur .
=
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0.7355 0.8811 1.0194 1.1304 1.1783 1.1304 1.0194 0.8811 0.7355
Notre cas est pour = . On utilise la dernière ligne de chaque tableau et on interpole par
rapport à , à savoir:
4 = 5 4 5 4
=
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
k 0.9076 0.9535 1.0031 1.0495 1.0725 1.0495 1.0031 0.9535 0.9076
Tableau N°7: K en fonction de e après tous les interpolations.
Les valeurs trouvées sont arrondis à 2 chiffres après la virgule pour qu'on puisse tracer la
courbe de K.
76
CHAPITRE V VALIDATION NUMERIQUE
On remarque bien qu'il existe une symétrie par rapport à e =0. On trace la courbe de
K=K(e), qui est ainsi symétrique par rapport à l'axe longitudinale du pont (figure V.5).
1,08
1,06
1,04
1,02
Valeurs k(e)
1
0,98
Série1
0,96
0,94
0,92
0,9
-8 -6 -4 -2 0 2 4 6 8
Ordonnées(y)
b1 =5.8m b1 =5.8m
q = 1 t /m2
P = b1 n q=1.053 1
1
P = 11.60 kn /ml
4
= 4 2b = 11.6m
4
= 4
= (m)
5
77
CHAPITRE V VALIDATION NUMERIQUE
( )=
( )= = 5 (K m)
Par interpolation linéaire dans les tableaux de Massonnet pour θ=0,40 et θ=0,45 on trouve
les valeurs des coefficients K0 et K1 pour θ=0,43.
Dans la colonne y=3b/4 n lit pour e = -b ; -3b/4 ; -b/2 ; -b/4 ; 0 ; b/4 ; b/2 ; 3b/4 ; b :
En x =L /2 = m et M0 = 5 Kn.m
En x = L/4 = m et M0 = Kn.m
Donc on obtient les flèches et les moments longitudinaux en multipliant les flèches et les
moments moyens par le coefficient Kα calculé:
10
40°
= =
√
= m
= =
78
CHAPITRE V VALIDATION NUMERIQUE
= m
Dalle équivalente :
𝑳𝟎𝒃 =13.38
𝑳𝟎𝒅 =8.60
2b
8.60m
Exemple de calcul du CRT par la méthode de Guyon-Massonnet. (Toutes les dimensions sont en m)
79
CHAPITRE V VALIDATION NUMERIQUE
Largeur active :
Poutres
1
5
= =
= 5 m4 1.075
5
= = =
5
ρ = 5 KN m
= =
= 5 m4
5
= = =
ρ = 5 KN m
80
CHAPITRE V VALIDATION NUMERIQUE
Module de torsion G :
= =
( ) ( )
= 5 KN m
5
K = =
K = m4
K 5
= = =
5
γ = KN m
K = =
K = m4
K 5
= = =
γ = KN m
Paramètre de torsion α :
α= avec : 0 ≤ α ≤ 1
√
= =
√ 5 5
𝛼=1
Remarque :
Pour le calcul d'un tablier des ponts dalles, on suppose que la dalle est isotrope et par
conséquent on prend = 1.
81
CHAPITRE V VALIDATION NUMERIQUE
Le paramètre d’entretoisement :
5
= √ = √
5
𝜃=
10.1- Courbe de K :
Interpolation sur :
= ( )
( )
Où : β = 1- β = 0.32
= ( )
82
CHAPITRE V VALIDATION NUMERIQUE
Interpolation sur :
= 0.43 interpolation entre = et = 5
Dans ce cas ,
=
Tableau pour = 0.30
=
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
4 0.7345 0.7876 0.8453 0.9104 0.9840 1.0652 1.1508 1.2351 1.3126
0.6733 0.7345 0.8012 0.8776 0.9664 1.0689 1.1849 1.3126 1.4474
0.7051 0.7621 0.8241 0.8946 0.9755 1.0669 1.1671 1.2723 1.3773
k 0.7051 0.7621 0.8241 0.8946 0.9755 1.0669 1.1671 1.2723 1.3773
Tableau N°10 : K pour = 0.30 après 2 interpolations (sur y puis sur )
= 5 4
= 5 4
=
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
4 0.6624 0.7255 0.7958 0.8781 0.9741 1.0824 1.1983 1.3115 1.4123
0.5926 0.6624 0.7408 0.8340 0.9466 1.0808 1.2369 1.4123 1.6001
0.6288 0.6952 0.7694 0.8569 0.9609 1.0816 1.2168 1.3598 1.5024
k 0.6288 0.6952 0.7694 0.8569 0.9609 1.0816 1.2168 1.3598 1.5024
Tableau N°11: K pour = 0.35 après 2 interpolations (sur y puis sur )
De même que pour le tableau N°1, ici, on a utilisé les 2 interpolations sur y puis sur , c.à.d.
= 5 4
= 5 4
83
CHAPITRE V VALIDATION NUMERIQUE
o =
o = 5 =
Dans notre cas: = ; On effectue alors la troisième interpolation sur θ en utilisant la
dernière ligne de chaque tableau à savoir:
= 5 5
Ainsi, on obtient:
=
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
k 0.6669 0.7286 0.7967 0.8757 0.9682 1.0742 1.1919 1.3160 1.4398
Tableau N°12: K=K(e), après les 3 interpolations
Les valeurs trouvées de K sont arrondies à 2 chiffres après la virgule pour qu'on puisse tracer
la courbe de K
On choisit une échelle pour tracer la courbe K=K(e), qui représente la ligne d'influence (Li)
de K pour la poutre N°2 (figure V.8 ).On trace la courbe de K de préférence sur un papier
millimétrique.
1,6
1,4
1,2
1
Valeurs de K(e)
0,8
0,6 K
0,4
0,2
0
-6 -4 -2 0 2 4 6
ordonnées (y)
11.1- Courbe de K :
D et T conservent les mêmes valeurs que pour la poutre de rive, c.à.d. = et = , par
conséquent, les interpolations sur et sur restent les mêmes que pour la poutre de rive N°2,
c.à.d.
84
CHAPITRE V VALIDATION NUMERIQUE
=
= 5 5
Seule la position de la poutre change, elle devient: y = 0.Les tables de Massonnet donnent
directement des lignes correspondant pour y = 0, c.à.d. on n'a pas besoin d'interpoler sur y.
=
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0.9423 0.9742 1.0044 1.0283 1.0385 1.0283 1.0044 0.9742 0.9423
On remarque bien que les ki sont symétriques par rapport à e=0. Les deux premières lignes
sont recopiées directement des tables de Massonnet. Ensuite la dernière ligne est obtenue
après interpolation sur .
=
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0.8954 0.9532 1.0079 1.0514 1.0700 1.0514 1.0079 0.9532 0.8954
Notre cas est pour = . On utilise la dernière ligne de chaque tableau et on interpole par
rapport à , à savoir:
= 5 5
=
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
k 0.9565 0.9790 1.0021 1.0226 1.0321 1.0226 1.0021 0.9790 0.9565
Tableau N°16: K en fonction de e après tous les interpolations.
Les valeurs trouvées sont arrondis à 2 chiffres après la virgule pour qu'on puisse tracer la
courbe de K.
85
CHAPITRE V VALIDATION NUMERIQUE
On remarque bien qu'il existe une symétrie par rapport à e =0. On trace la courbe de
K=K(e), qui est ainsi symétrique par rapport à l'axe longitudinale du pont (figure V.9 ).
1,04
1,03
1,02
1,01
Valeurs de K(e)
1
0,99
K
0,98
0,97
0,96
0,95
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5
Ordonnées(Y)
86
CHAPITRE V VALIDATION NUMERIQUE
q = 1 kn /m2
2b = 8.6m
P = b1 n q=1.075 1
P = 8.6 kn /m
4
= 4
4
= 4
= (m)
5
Le moment fléchissant longitudinal moyen est:
( )=
( )= = 5 (K m)
Par interpolation linéaire dans les tableaux de Massonnet pour θ=0,30 et θ=0,35 on trouve
les valeurs des coefficients K0 et K1 pour θ=0,32.
Dans la colonne y=3b/4 n lit pour e = -b ; -3b/4 ; -b/2 ; -b/4 ; 0 ; b/4 ; b/2 ; 3b/4 ; b :
En x =L /2 = m et M0 = 5 Kn.m
En x = L/4 = m et M0 = Kn.m
Donc on obtient les flèches et les moments longitudinaux en multipliant les flèches et les
moments moyens par le coefficient Kα calculé:
87
CHAPITRE V VALIDATION NUMERIQUE
Nous avons considéré dans cet exemple la dalle avec le biais de 60° illustrée dans le schéma
de la figure V .2. Les données géométriques et mécaniques utilisées sont les suivantes :
Comme l’illustre le schéma suivant ; le modèle « élément fini » est discrétisé en 09 nœuds et
08 éléments. Comme il ressort du test de convergence réalisé par [HIM.14] pour les dalles
biaises, nous avons considéré cette densité du maillage ; carelle correspond à un niveau de
convergence optimal vers la solution exacte.
5 6
•4 • •
•9 m
10 m
•7
8•
60°
•1 •2 •3
20 m
m
Figure V.10 : modèle « élément fini » 60°
Il s’agit de calculer la flèche au milieu de la dalle (Nœud 07) pour la comparer avec les
solutions données par la mèthode de Guyon-Massonnet et avec la solution exacte données par
[RAZ.73] :
= 5 (5.1)
Avec : = ( )
= =
( )
4
= 5 = =
88
CHAPITRE V VALIDATION NUMERIQUE
***********************************************************************
89
CHAPITRE V VALIDATION NUMERIQUE
Résultats
***********************************************************************
V.2.2-Exemple de la dalle avec un biais de 40°:
Nous avons considéré dans cet exemple la dalle avec le biais de 40° illustrée dans le schéma
de la figure V.6. Les données géométriques et mécaniques utilisées sont les suivantes :
Comme l’illustre le schéma suivant ; le modèle « élément fini » est discrétisé en 09 nœuds et
08 éléments. Comme il ressort du test de convergence réalisé par [HIM.14] pour les dalles
biaises, nous avons considéré cette densité du maillage ; carelle correspond à un niveau de
convergence optimal vers la solution exacte.
4 5 6
• • •
mm
10 m
7
8• • •9
40°
•
1
• •
3
2
20 m
90
CHAPITRE V VALIDATION NUMERIQUE
Il s’agit de calculer la flèche au milieu de la dalle (Nœud 07) pour la comparer avec les
solutions données par la mèthode de Guyon-Massonnet.
***********************************************************************
91
CHAPITRE V VALIDATION NUMERIQUE
Résultats
***********************************************************************
Les résultats de calcul donnés par les différentes méthodes sont résumés dans le tableau
suivant. Celui-ci reprend les flèches calculées au milieu de la dalle biaise.
- La méthode des éléments finis est une méthode appropriée pour l’analyse des structure
planes (dalles) biaises, puisque les solutions données par cette méthode sont très
proches de la solution exacte.
- L’élément fini considéré [HIM.14] est très performant, puisque l’erreur relative entre
la solution exacte et celle donnée par ce modèle représente 0,25 %.
- La méthode de Guyon-Massonnet donne également des résultats performants (erreur
relative égale à 0,36%) ; Seulement celle-ci nécessite de passer par la transformation
de la dalle biaise en une dalle rectangulaire équivalente.
- Cette transformation, établie par la méthode directe des flèches, développée dans le
guide technique CHAMOA (Chaine algorithmique modulaire ouvrages d’art) par
CEREMA [CHA .16], à donner une cohérence de l’analyse.
- La méthode de Guyon-Massonnet ne peut pas s’appliquer des biais inférieurs à 40°,
puisque le paramètre d’entretoisement dans ces cas est inférieur à 0,30.
92
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
Ce mémoire de master porte sur l’étude de modélisation d’une dalle biaise avec la méthode
des éléments finis et validation du modèle, ce travail est articulé autour de deux principaux
axes :
Le premier concerne l’analyse des dalles biaises par une méthode analytique : celle de Guyon-
Massonnet.
Les deux méthodes sont appliquées sur deux exemples : une dalle avec un biais de 60° et une
dalle avec un biais de 40°.
- La méthode des éléments finis est une méthode appropriée pour l’analyse des structure
planes (dalles) biaises, puisque les solutions données par cette méthode sont très
proches de la solution exacte.
- L’élément fini considéré [HIM.14] est très performant, puisque l’erreur relative entre
la solution exacte et celle donnée par ce modèle représente 0,25%.
- Cette transformation, établie par la méthode directe des flèches, développée dans le
guide technique CHAMOA (Chaine algorithmique modulaire ouvrages d’art) par
CEREMA [CHA .16], à donner une cohérence de l’analyse.
93
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIEQUE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIEQUE
[AHM.13] Ben Ahmed. Z Etude de la jonction poutre plaque /membrane dans la modélisation des
structures complexes, thèse Magister Université Mohamed Khider – Biskra,(2013).
[BOU.15] Dr. Bouteldja .F, cours les ponts 1er Master VOA Université 8 Mai 1945-guelma, 2015-
2016.
[BEN.09] M. Ben Ouézdou., Etude de la répartition Transversale des charges sur les ponts à
poutres par la méthode de Guyon-Massonnet, Annexe au chapitre 3.
[FRV.84] B.fraeijs de veubeke :displacements and equilibrium models in the finite elements
méthod.in O.C.Zienkiewicz et G.S.Holister, editeur : stress analysis ,chapiter 9.John
Wiley et Sons,London,1965.
[GUY.46] GUYON Y ,Calcul des ponts larges a poutres multiples solidarisées par des entretoises.
Annales des ponts et chaussées de France, 1946, PP.553-612.
[HIM.14] Mr himeur M., Contribution à la formulation de quelques éléments de coques basée sur
la formulation en déformation, thèse de doctorat, université 08 Mai 1945(Guelma)
,2014.
[MAS.66] En 1966, Massonnet et Bareš publièrent un recueil de ces méthodes illustré par un
nombre d'exemples.
[MAS.50] en 1950 généralisation des relations trouvées par Guyon en introduisant l'effet de la
torsion dans les calculs.
94
REFERENCES BIBLIOGRAPHIEQUE
[MDP.55] La modélisation des plaques de formes géométriques irrégulières par la méthode des
éléments finis, chapitre 1Théorie des plaques.
[MAS.03] MASSONNET C. Contribution à calcul des ponts a poutre multiples, annales des
travaux publics Belgique, 1950, PP.377-422.
[TAN.04] Yannick SIEFFERT « l'entretoisement des ponts mixtes multi poutres ferroviaires »
INSA de Lyon 2004.
[OLI.05] Olivier .P, Mécanique des Structures par Eléments Finis, Volume 2 - Plaques ; Ecole
Nationale d'Ingénieurs de Tarbes(2005-2006).
95
ANNEXES
ANNEXE MÉTHODE DE GUYON-MASSONNET
96
ANNEXE MÉTHODE DE GUYON-MASSONNET
97
ANNEXE MÉTHODE DE GUYON-MASSONNET
98
ANNEXE MÉTHODE DE GUYON-MASSONNET
99
ANNEXE MÉTHODE DE GUYON-MASSONNET
100
ANNEXE MÉTHODE DE GUYON-MASSONNET
101
ANNEXE MÉTHODE DE GUYON-MASSONNET
102
ANNEXE MÉTHODE DE GUYON-MASSONNET
103
ANNEXE MÉTHODE DE GUYON-MASSONNET
104
ANNEXE MÉTHODE DE GUYON-MASSONNET
105
ANNEXE MÉTHODE DE GUYON-MASSONNET
106
ANNEXE MÉTHODE DE GUYON-MASSONNET
107
ANNEXE MÉTHODE DE GUYON-MASSONNET
108
ANNEXE MÉTHODE DE GUYON-MASSONNET
109
ANNEXE MÉTHODE DE GUYON-MASSONNET
110
ANNEXE MÉTHODE DE GUYON-MASSONNET
111
ANNEXE MÉTHODE DE GUYON-MASSONNET
112
ANNEXE MÉTHODE DE GUYON-MASSONNET
113
ANNEXE MÉTHODE DE GUYON-MASSONNET
114
ANNEXE MÉTHODE DE GUYON-MASSONNET
115
ANNEXE MÉTHODE DE GUYON-MASSONNET
116
ANNEXE MÉTHODE DE GUYON-MASSONNET
117
ANNEXE MÉTHODE DE GUYON-MASSONNET
118
ANNEXE MÉTHODE DE GUYON-MASSONNET
119
ANNEXE MÉTHODE DE GUYON-MASSONNET
120