L'influence de L'interaction Sol Structure Sur La Réponse Sismique Des Bâtiments (Cas Des Bâtiments Portiques en Béton Armée)
L'influence de L'interaction Sol Structure Sur La Réponse Sismique Des Bâtiments (Cas Des Bâtiments Portiques en Béton Armée)
L'influence de L'interaction Sol Structure Sur La Réponse Sismique Des Bâtiments (Cas Des Bâtiments Portiques en Béton Armée)
Intitulé
DEDICACE
" " و ما توفيقي إال باهلل عليه توكلت و إليه أنيب:قال تعالى
On dit souvent que le trajet est aussi important que la destination, après cinq ans d’étude
et d’assiduité et en fin de ce cycle et le commencement d’un nouveau départ
A mes très chers parents (Noui et Lyamna), que Allah les garde et les protège pour leur
soutien moral et financier, pour leurs encouragements et les sacrifices qu’ils ont endurés
toutes ces années.
Aux toutes mes très chères amies avec lesquelles j’ai partagé mes moments de joie et de
bonheur.
A tous les amis d’études surtout promotion de master 2 génie civil 2018.
À tous nos enseignants: à travers toute l'étude. À tous ceux qui se sont tenus à nos côtés,
même si nous vous offrons mille salutations et gratitude.
Les mots me manquent encore pour vous témoigner reconnaissance car un proverbe dit
« Quelle que soit la valeur du présent fait à l’homme ; il n’y a qu’un seul mot pour exprimer
la reconnaissance inspirée par la libéralité, ce mot c’est Merci ».
NEDJAI ALAEDDINE
i
Dédicace
DEDICACE
A mes très chers parents qui m’ont guidé durant les moments les plus pénibles de ce long
chemin, ma mère qui a été à mes côtés et ma soutenu durant toute ma vie, et mon père qui a
sacrifié toute sa vie afin de me voir devenir ce que je suis, merci mes parents.
A toutes mes amies avec lesquelles j’ai partagé mes moments de joie et de bonheur,
A tous les amis d’études surtout promotion de master 2 génie civil 2018.
A que toute personne m’ayant aidé de près ou de loin, trouve ici l’expression de ma
reconnaissance.
ROUANE ZAKARYA
ii
Remerciement
REMERCIEMENT
ALLAH tout puissant pour la volonté, la santé et la patience qu'il nous a donnée durant toutes
ces longues années d’études.Et tous les enseignants qui ont contribué à notre enseignement
Qu’il nous soit permis de remercier également toutes personnes qui ont contribué de
Nous remercions également tous les membres de jury d’avoir accepter de juger notre
travail.
iii
Table des matieres
Dédicace…………………………………………………………………………….……..……i
Remerciements……………………………………………………...….………………..…....iii
Table des matières………………………………………………………………………….... iv
Liste des tableaux……………………………………………………………......………..... iv
Liste des figures……………………………………………………………...……………... iv
Table des Notations……………………………………………………………………….... xii
…………………………………………………………………ملخص..………...….……….. xiv
Résume……………………………………………………………..…………….………..... xv
Abstract……………………………………………………………………..………...…….. iv
Introduction générale……………………………………………………………...…………...1
CHAPITRE I
I.1.Introduction …………………………………………………………………….……….… 3
I.2.Définition…………………………………………………………………………………...3
I.3. Origine et actionsdes séismes………………………………………………………….…..3
I.4. Caractéristiques d'un séisme……………………………………………………………….4
I.5. Nature et mode de propagation des ondes sismiques…………………………….………..4
I.5.1.Ondes de volume………………………………...…………………………………5
I.5.2. Ondes de surface…………………………………………………………...……..6
I.6. Mesure des ondes sismiques…….…………………………………………………………7
I.6.1. Sismographes ……………………………………………………………………..7
I.6.2. Sismogramme…………………………….…...…………………………………...8
I.7. Echelles d'évaluation d'un séisme …………………………………………………………9
I.7.1. Echelle de mercalli ………………………..………………………………………9
I.7.2. Echelle De Richter ………………………………………………………………9
I.8.Zonage du risque sismique (aléas sismiques) ………………………………..…………….9
I.9. Conclusion………………………………………………………………………………..12
iv
Table des matieres
CHAPITRE II
II.1.Introduction……………………………………………………………………………....13
II.2.Différents type de structures en béton armé……………………………………………..13
II.2.1.Structure en portique (poteau-poutre)…………………… ……...……………...13
II.2.2.Structure mixte (portique + voile)…………………… ……….………………...14
II.2.3. Voiles en béton armé………………………………………………………..…..14
II.3.Comportement dynamique des ouvrages ………………………………………………..15
II.4. Types de déformation ………………………………………………………….…….....15
II.5. Effet des séismes sur les bâtiments…………………………………………….……......16
II.5.1. Effets directs …………………………………………………………...…….…16
II.5.1.1.Effondrement en galette (pancake) ……………………………...…………17
II.5.1.2. Fissures en croix ………………………………………………..………....17
II.5.1.3.Etage souple ……………………………………………………….…….…18
II.5.1.4. Poteau courte ………………………………………………...…………....19
II.5.1.5.Dommage due aux détails d'armature ………………………….………..…20
II.5.1.6.Martèlement ………………………………………………….……….…....21
II.5.2. Effets indirects …………………………………………………..……….……..21
II.5.2.1 Liquéfaction……………………………………………..………………….21
II.5.2.2. Mouvements gravitaires (glissements) ……………………………………22
II.6. Conclusion………………………………………………………………………………22
CHAPITRE III
v
Table des matieres
CHAPITRE IV
IV.1 Introduction……………………………………………………………………………...36
IV.2.Présentation et caractéristiques des structures…………………………………………..36
IV.2.1.Présentation des structures……………………………………………………...36
IV.2.2.Caractéristiques géométriques…………………………………………………..36
IV.2.3.Caractéristiques mécaniques du béton …………………………………………38
IV.2.4.Dimensionnement de la structure……………………………………………….39
IV.2.4.1.Planchers…………………………………………………………………...39
IV.2.4.2.Poteaux et Poutres…………………………………………………………39
IV.2.5.Charges appliquées……………………………………………………………...39
IV.2.5.1.Charges gravitaires……………………………………………………..….39
IV.2.5.2.Charges sismiques………………………………………………………....40
IV.3.Méthode de l’analyse modale spectrale…………………………………………………40
IV.4.Spectre de réponse selon le RPA 99 (ver 2003)………………………………………...40
IV.5.Modélisation de la structure……………………………………………………………..42
IV.6.Modélisation du sol (ressorts de sol)……………………………………………………42
IV.7.Résultats et interprétation sur les structures en béton arme………………………….….44
IV.7.1.Calcul des déplacements …………………………………………………….…44
IV.7.1.1 Déplacement maximal ……………………………………………….……47
IV.7.2.Effort tranchant………………………………………………………..………...48
vi
Table des matieres
vii
Liste des tableaux
CHAPITRE III
CHAPITRE IV
Tableau IV.4: Les déplacements avec et sans ISS de poteau de rive pour les quatre sites 44
viii
Liste des figures
CHAPITRE II
ix
Liste des figures
Figure II.12: Flambage de l`armature longitudinale a la base de voile et dans les colonnes 20
Figure II.13: Martèlement et effondrement 21
Figure II.14: Liquéfaction des sols 22
Figure II.15: Glissement de terrain 22
CHAPITRE III
CHAPITRE IV
x
Liste des figures
Figure IV.14: Effort tranchant de poteau de rive sans et avec interaction du site 1 49
Figure IV.15: Effort tranchant de poteau de rive sans et avec interaction du site 2 49
Figure IV.16: Effort tranchant de poteau de rive sans et avec interaction du site 3 50
Figure IV.17: Effort tranchant de poteau de rive sans et avec interaction du site 4 50
Figure IV.18: Comparaison des résultats pour les efforts tranchants à la base entre les
différents sites (Sans et avec ISS) 51
Figure IV.19: Moment de poteau de rive sans et avec interaction du site 1 52
Figure IV.20: Moment de poteau de rive sans et avec interaction du site 2 52
Figure IV.21: Moment de poteau de rive sans et avec interaction du site 3 53
Figure IV.22: Moment de poteau de rive sans et avec interaction du site 4 53
xi
Table des notations
xii
Table des notations
: Accélération
Vs: Vitesse des ondes sismiques de cisaillement.
ζ: Pourcentage d’amortissement critique.
βz,βx,y, βФ :Donnés par des abaques
: Correction d’amortissement.
ν : Coefficient de poisson
ρ : Masse volumique du sol.
a0 : Paramètre sans dimensions dépend de la fréquence
I : Vecteur contenant d’unité pour les directions soumises à l’accélération
ω : Pulsation
[K] : La matrice d’impédance
KV: Translation vertical
Kh :Translation horizontal
Kθ :Rotation
H,h: Hauteur de la structure
fv : Transmittance verticale
fh : Transmittance horizontale
fr : Transmittance en rotation
Abréviations
xiii
اىخالطت
الخالصة
اىسيُك اىضىضاىٓ ىٍٕامو اىمباوٓ ٔعتمذ عيّ طبٕعت حشمت االسض ,اىخُاص اىمٕناوٕنٕت َاىفضٔائٕت ىيمىشاة َىيتشبت .باىتاىٓ
ٌىاك تفاعو بٕه اىٍٕنو َاىُسظ اىخاسجٓ .اىخطُاث االمثش جزسٔت ىيقضاء عيّ مشنيت اىتفاعو بٕه اىتشبت َاىبىٕت ٌٓ
باعتباس اىٍٕنو جضء ا ال ٔتجضأ تماما مه االسض اىُاقع عيٍٕا ٌ .زي اىفشضٕت طاىحت عىذما تنُن اىتشبت َ األساط قيٕيت
اىتشُي باىىسبت اىّ اىٍٕنو ,عيّ سبٕو اىمثاه فٓ حاىت َجُد بىاء جامذ عيّ اسض طخشٔت.
فٓ ٌزا اىعمو وبٕه اوً ٔمنه أن وذسط اىتغٕشاث اىطاسئت عيّ اىمىشأ َرىل بذساست تضحضح اىمبىّ َ اىعضً َقُِ اىقض
اىىاتجت بُجُد اىتفاعو َاىزْ ويجأ إىّ تمثٕيً بمجمُعت مه اىىُابض أَ عذمً َرىل بتغٕٕش وُعٕت اىتشبت اىمحذدة بأطٕاف
االستجابت اىمبٕىت فٓ اىقُاعذ اىجضائشٔت ىمقاَمت اىضالصه طبعت 3002عيّ استجابت اىمبىّ.
xiv
Résume
RESUME
L’influence de l’interaction sol structure sur les bâtiments en béton armé est étudiée.
L’analyse de la réponse sismique des structures à savoir le déplacement et le moment et
l’évolution de l’effort tranchant développé à la base des structures avec et sans interaction
montre l’importance de la prise en compte de ce phénomène au stade de la conception du
projet pour différents types de sol comme préconisé par la réglementation en vigueur.
xv
Abstract
ABSTRACT
The seismic response of buildings structures depends on the nature of the soil motion
and mechanical and physical properties of the structure and the soil around de foundation.
Thus, there is interaction between structure and external medium. The most radical procedure
to eliminate the problem of this soil-structure interaction is to consider the structure perfectly
embedded in the ground; this assumption is valid when the foundation and the soil are non-
deformable, for example in the case of a rigid building on rock base.
The influence of soil-structure interaction on the reinforced concrete buildings is
investigated. Analysis of seismic response of structures, namely the movement and moments
and evolution of shear developed at the base of the structures with and without interaction
demonstrates the importance of taking into account this phenomenon in the design stage of
project for different types of soil as recommended by the regulations.
Key words: soil-structure interaction, seismic, response spectrums.
xvi
Introduction générale
INTRODUCTION GENERALE
L’interaction sol-structure est une discipline de la mécanique appliquée s’intéressant au
développement et à l’investigation des méthodes théoriques et pratiques pour l’analyse des
structures soumises à des charges dynamiques en tenant compte du comportement du sol de la
fondation. Les effets de l’interaction sol-structure (ISS) sur la réponse sismique n’ont pas été
sérieusement pris en considération que jusqu'au tremblement de terre de 1971 à San Fernando
et au début de la construction nucléaire en Californie. Les conséquences catastrophiques de
plusieurs récents tremblements de terre dans différentes régions du monde ont posé un
problème sérieux aux ingénieurs de structures de génie civil des bureaux d'études. Ce
Problème s'est focalisé dans la façon de tenir compte de l’effet de l’interaction sol-structure
(ISS) sur le comportement sismique final des structures lorsqu'un tremblement de terre
survient.
Depuis le séisme d’El Asnam de 1980, de nombreux travaux de recherche ont été menés
dans le but d’atténuer les effets des séismes sur les constructions. Selon les règles RPA99 les
sites sont classés en quatre catégories en fonction des propriétés des sols qui les constituent. A
chaque type de sol est associé un spectre de réponse élastique calculé en fonction des
caractéristiques du site considéré et de celle de la structure étudiée.
Problématique et objectif
Page 1
Introduction générale
Méthodologie
Le présent mémoire est composé de quatre chapitres, une introduction générale et des
conclusions et recommandations futures.
Le premier chapitre de cette étude est un rappel des phénomènes sismiques, il
comprend quelques généralités sur les séismes, zonage du risque sismique (aléas
sismiques) et la classification des catégories de sites adaptée par les règlements
parasismique algériennes RPA2003.
Le deuxième Chapitre présente l’effet du séisme sur les bâtiments. Différents type de
structures en béton armé. Comportement dynamique des ouvrages. Types de deformation.
effet des séismes sur les bâtiments.
L’interaction sol-structure fait l’objet du troisième chapitre ; dans ce chapitre on
montre l’importance de l’interaction sol-structure, Composantes de l’interaction.
Formulation d’un problème d’interaction. la modélisation d’un problème d’interaction et
les méthodes de prise en compte de ce phénomène.
Le quatrième Chapitre est consacré à l’étude de l’influence de l’interaction sol structure en
considérant deux hypothèses. La première concerne l’hypothèse de l’encastrement parfait à
la base de la structure sans ISS, la deuxième prend en compte l'effet de l’interaction sol-
structure où le sol est modélisé par des ressorts discrets, moyennant le logiciel de calcul
SAP2000. qui nous permet de déterminer l’effort tranchant le déplacement et le moment.
Enfin le travail se termine par une conclusion générale résumant tous les
résultats obtenus.
Page 2
Chapitre I Notion de base sur les séismes
I.1.Introduction
I.2. Définition
Un séisme est une libération brutale de l’énergie potentielle accumulée dans les roches
par le jeu des mouvements relatifs des différentes parties de l’écorce terrestre. Lorsque les
contraintes dépassent un certain seuil, une rupture d’équilibre se produit et donne naissance
aux ondes sismiques qui se propagent dans toutes les directions et atteignent la surface du sol.
Ce mouvement du sol excite les ouvrages par déplacement de leurs appuis sont plus ou moins
amplifiés dans la structure. Le niveau d’amplification dépend essentiellement de la période de
la structure et de la nature du sol [1].
Page 3
Chapitre I Notion de base sur les séismes
Des ondes :
Les ondes de fond
Les ondes de surface
Les propriétés élastiques des roches et des sols permettent à l'énergie libérée par la
rupture des roches déformées de se propager à partir du foyer dans toutes les directions sous
forme d'ondes. Dont le front forme idéalement une surface sphérique. Et qui traversent le
globe de part en part. Il s'agit d'ondes de volume.
Comme lors de toute impulsion dans un milieu infini deux trains d‘ondes se propageant
a des vitesses différentes sont formés : Ondes de compression et ondes de distorsion. Les
premières appelées ondes longitudinales compriment et dilatent successivement le milieu par
couru. Les secondes ondes transversales, font osciller les particules du sol
perpendiculairement à la direction de la propagation. En un point, celle-ci est normale au front
d’ondes ; on l'appelle rai sismique. On peut distinguer deux principaux types d’ondes
sismiques [3] :
Page 4
Chapitre I Notion de base sur les séismes
I.5.1.Ondes de volume
Celles qui se propagent à l'intérieur de la terre et qui comprennent les ondes s et les
ondes p
Ondes primaires ou ondes longitudinales (P)
Les ondes P (primaires) qui progressent en animant les sols traversés en compression /
dilatation comme les spires d'un ressort. Les ondes P sont des ondes de compression
assimilables aux ondes sonores et qui se propagent dans tous les états de la matière (gazeux,
liquide et solide). Les ondes P se déplacent en créant successivement des zones de
compression et des zones de dilatation. Les particules se déplacent localement selon un
mouvement " avant-arrière " dans la direction de la propagation de l'onde (figure 1-3).
a) Vitesse : de l'ordre de 4 à 6 km/s Plus rapides que l’onde S , ce sont les premières
enregistrées par les appareils, d'où leur dénomination.
Page 5
Chapitre I Notion de base sur les séismes
Les ondes S sont des ondes de cisaillement qui ne se propagent que dans les solides. Les
particules oscillent localement dans un plan perpendiculaire à la direction de propagation de
l'onde (figure 1-5).
a) Vitesse : 60% de celle des ondes P
b) Périodes : de l'ordre de la seconde (de la fraction de seconde à quelques secondes)
c) Longueur d’onde : de l'ordre de 4 à 6 km
Elles sont générées par l'arrivée des ondes de volume à la surface du globe. Plus le
séisme est profond, moins elles sont puissantes. Elles concernent les couches superficielles
des sols. Les ondes de love et de rayleigh ont un contenu fréquentiel qui concerne certaines
structures, mais leur influence sur les constructions courantes est négligeable :
a) Vitesse : de l'ordre de 1 à 2 km/s
b) Périodes : de l'ordre de 20 s
c) Longueur d’onde : de l'ordre de 20 à 40 km
Page 6
Chapitre I Notion de base sur les séismes
Les ondes de love ou ondes L sont des ondes de cisaillement, comme les ondes S, mais
qui oscillent dans un plan horizontal. Elles impriment au sol un mouvement de vibration
latéral (figure 1.7).
Les ondes de Rayleigh sont assimilables à une vague ; les particules du sol se déplacent
selon une ellipse dans le plan vertical, créant une véritable vague qui affecte le sol lors des
grands tremblements de terre (figure 1.8) [3].
I.6.1. Sismographes
Le sismographe est un appareil très sensible. Lors d’un séisme, le mouvement enregistré
est très simplifié par rapport au mouvement réel du sol. Pour connaitre le mouvement
sismique il faut enregistrer ses deux composantes horizontales et sa composante verticale.
Page 7
Chapitre I Notion de base sur les séismes
Pour cela on utilise des sismographes à inertie dits « horizontaux » et des sismographes à
inertie dits « verticaux » (figure 1.9) :
I.6.2. Sismogramme
Un sismogramme est l’enregistrement obtenu à partir des sismographes. C’est une
courbe qui varie en fonction de l’énergie libérée au foyer sous la forme d’ondes sismiques, de
la distance foyer station sismographique, de la nature et la structure du milieu traversé par les
ondes et enfin, du type de sismographe utilisé. Le fait que les ondes sismiques arrivent aux
stations d’enregistrement comprend non seulement les ondes qui ont suivi le chemin le plus
direct entre le foyer et la station mais aussi des ondes qui n’y sont parvenues qu’après une
série [4].
Page 8
Chapitre I Notion de base sur les séismes
A été développée en 1902 et modifiée en 1931. Elle indique l'intensité d'un séisme sur
une échelle de I à XII. Cette intensité est déterminée par deux choses : l'ampleur des dégâts
causés par un séisme et la perception qu'a eue la population du séisme. Il s'agit d'une
évaluation qui fait appel à une bonne dose de subjectivité. De plus, la perception de la
population et l'ampleur des dégâts vont varier en fonction de la distance à l'épicentre. On a
donc avec cette échelle, une échelle variable géographiquement.
A été instaurée en 1935. Elle nous fournit ce qu'on appelle la magnitude d'un séisme
sur une échelle de 1 à 9 plus, calculée à partir de la quantité d'énergie dégagée au foyer. Elle
se mesure sur une échelle logarithmique ouverte ; à ce jour, le plus fort séisme a atteint 9,5 sur
l'échelle de richter (survenu le 22 mai 1960 au chili) [4].
Page 9
Chapitre I Notion de base sur les séismes
Les critères de classifications selon le « RPA 99, version 2003 » sont : les zones
sismiques, l’importance des ouvrages, les sites, les systèmes de contreventement et la
régularité des ouvrages. Le territoire national est divisé en cinq (05) zones de sismicité
croissante et dont la figure ci dessous représente la carte des zones sismiques de l’Algérie et le
zonage global des différentes wilayas. L’annexe I du « RPA 99, version 2003 » donne la
classification sismique par wilaya et par commune lorsque la wilaya est partagée entre deux
zones sismiques différentes ou plus.
Page 10
Chapitre I Notion de base sur les séismes
Les sites sont classés en quatre (04) catégories en fonction des propriétés mécaniques
des sols qui les constituent.
Catégorie S1 (site rocheux) : Roche ou autre formation géologique caractérisée par une
vitesse moyenne d’onde de cisaillement (vs) à 800m/s.
Catégorie S2 (site ferme) : Dépôts de sables et de graviers très denses et/ou d’argile sur
consolidée sur 10 m à 20 m d’épaisseur avec vs 400 m/s à partir de 10 m de profondeur.
Page 11
Chapitre I Notion de base sur les séismes
Catégorie S4 (site très meuble) : Dépôts de sables lâches avec ou sans présence de couches
d’argile molle avec vs < 200 m/s dans les 20 premiers mètres.
Dépôts d’argile molle à moyennement raide avec vs < 200 m/s dans les 20 premiers
mètres [5].
I.9. Conclusion
Ce chapitre a pour but de mettre en évidence le phénomène sismique et l’importance des
zones sujettes à des séismes d’importance moyenne à grande est également mise en avant afin
de parvenir à une démarche cohérente pour la conception d’un ouvrage stable.
Page 12
Chapitre II Effets du séisme sur les bâtiments
II.1.Introduction
Un séisme est un événement violent et imprévisible qui sollicite les structures d'une
manière très différente de celle des actions usuelles. Si les structures n`ont pas été conçues
pour cette éventualité et construites correctement, des sollicitations sismiques importantes
peuvent les endommager fortement jusqu`a entrainer leur ruine. Les conséquences sont
souvent catastrophiques. L`effondrement des bâtiments par exemple entraine des pertes
humaines et économiques les dégâts infliges au bâti se répercutent lourdement au niveau
socioeconomique de toute la région concernée. Dans ce contexte l'ingénieur en structures joue
un rôle central pour réduire les conséquences d'un événement sismique. On dit couramment
que ce ne sont pas le séisme mais les bâtiments qui tuent avant de penser à éviter ou à limiter
les dégâts. Il faut commencer par comprendre comment les structures se component durant un
séisme.
Les structures en portique sont des structures pour les quelles charges dynamiques
horizontales passent par les mêmes éléments de la structure que les charges statiques
verticales.
Page 13
Chapitre II Effets du séisme sur les bâtiments
La (figure II.2) présente deux immeubles voisins, à l’origine semblables mais inégaux
face aux secousses sismiques. Le premier montre un comportement excellent et le second est
complètement en ruine.
Figure II.2 : Comportement de deux immeubles voisins face aux secousses sismiques
Les voiles sont couramment utilisés dans les édifices élancés en béton armé compte tenu
de leur comportement, considéré satisfaisant vis-à-vis des forces latérales (le séisme). Leur
grande résistance et leur rigidité contribuent à contrôler les déplacements globaux et à
minimiser les déplacements inter-étages excessifs. Reprenant la plus grande partie des efforts
latéraux, ils améliorent le comportement des structures et jouent un rôle primordial pour la
sécurité. [9]
Page 14
Chapitre II Effets du séisme sur les bâtiments
Il n’existe pas de “charges sismiques” à proprement parler bien que pour les besoins
du calcul des forces d’inertie soient associées aux déformations imposées à l’ouvrage [10].
Page 15
Chapitre II Effets du séisme sur les bâtiments
post-élastiques. Il existe en effet une limite au-delà de laquelle les déformations cessent d’être
élastiques et deviennent permanentes. On parle de limite d’élasticité.
• Flexion : les matériaux sont soumis à deux forces opposées ; un côté s’allonge sous l’effet
d’une traction et l’autre côté se raccourcit sous l’effet d’une compression
• Cisaillement : les matériaux sont soumis à deux forces opposées ; une diagonale s’allonge
sous l’effet d’une traction et l’autre se raccourcit sous l’effet d’une compression [11].
Il existe une grande variété de modes de ruine pour un même type apparent de
construction. Le fait qu’une construction soit détruite d’une façon ou d’une autre ou ne soit
pas détruite n’est pas l’effet du hasard, si nous analysant comment la construction a été
conçue, nous pouvons expliquer les phénomènes en cause :
Toute fois, toutes les constructions ne réagissent pas de la même manière sous l’action
d’une force identique. Les déformations dépendent des éléments composant la construction,
des matériaux utilisés, de la nature des liaisons entre ces éléments, ainsi que de leur masse
Page 16
Chapitre II Effets du séisme sur les bâtiments
(dont dépendent les forces d’inertie), il est donc important d’étudier ces dégâts afin de
construire des bâtiments qui peuvent résister aux séismes.
Ainsi on peut classer les dégâts typiques des tremblements de terre dans les
catégories suivantes :
II.5.1.1.Effondrement en galette
Pour résister aux sollicitations sismiques, la stabilisation latérale de la structure est
primordiale elle requiert des éléments verticaux présentant une certaine rigidité et une
résistance suffisante. Ces éléments peuvent être des cadres (portiques), des refends (voiles) ou
des contreventements. Cependant même dans des régions une forte sismicité, un grand
nombre de bâtiments est doté d`une stabilisation latérale nettement insuffisante. Voire
inexistante la sanction de cette lacune est implacable et se traduit souvent par un effondrement
général de la structure (figure II.6).
Page 17
Chapitre II Effets du séisme sur les bâtiments
les murs en briques, qui présentent une faible résistance à la traction. Cela peut conduire
éventuellement à l’effondrement total du bâtiment.
Les fissures en croix dans les éléments en maçonnerie sont caractéristiques d’action
sismique. Les fissures naissent des tractions diagonales perpendiculaires à la compression
principale (figure II.7) [12].
II.5.1.3.Etage souple
C’est le dégât sismique le plus répandu, seulement un étage est concerné par
l’effondrement contrairement à l’effondrement en galette qui concerne plusieurs étages, ceci
se produit lorsque les éléments de stabilisation sont interrompus à un étage très souvent. Le
rez-de-chaussée des bâtiments est réservé à des commerces et doit donc offrir un espace
maximal pour cette raison. L’architecte renonce aux murs porteurs et les remplace par de
simples colonnes. L’étage devient alors trop flexible. Les déformations locales se concentrent
aux extrémités de l'étage, entraînant souvent l`effondrement de la structure. [13]
Page 18
Chapitre II Effets du séisme sur les bâtiments
Dans un bâtiment dont les planchers sont en béton armé; les efforts horizontaux dus aux
séismes se distribuent sur les éléments de structure verticaux en de leur rigidité latérale. Si,
dans une structure en portiques, certains poteaux sont plus courts (comme ceux du vide
sanitaire) ou si leur capacité de déformation est limitée par la présence d’allèges en
maçonnerie, de paliers d’escalier intermédiaires, de mezzanines, de rampes ou d’autres
éléments, ils sont beaucoup plus rigides que les autres poteaux. Ils sont donc nettement plus
sollicités et peuvent être détruits par cisaillement. On parle de l’effet de « poteau court »
(figure II.9 à II.10). L’effet de poteau court dû à la présence d’un palier d’escalier.la Solutions
ajouter voiles en fond de la cage d’escalier ou voiles latéraux (meilleure solution) (figure
II.10) [14].
Figure II.10 : L’effet de poteau court dû à la présence d’un palier d’escalier et la solution
Page 19
Chapitre II Effets du séisme sur les bâtiments
Dans les éléments en béton armé, détails constructifs sont souvent déficients. Les
crochets d`angle des étriers à 90° ne sont pas suffisamment ancrés lorsque le béton de
couverture a éclaté, les recouvrements fragilisent les zones sensibles où de fortes
déformations plastiques vont se concentrer (figure II.11), les étriers trop espacés n`empêchent
pas le flambage de l`armature longitudinale a la base de voile et on dans les colonnes (figure
II.12). [13]
Figure II.11 : Ancrage déficient de l'armature transversale et recouvrement dans les zones
sensibles
Figure II.12 : Flambage de l`armature longitudinale a la base de voile et dans les colonnes
Page 20
Chapitre II Effets du séisme sur les bâtiments
II.5.1.6.Martèlement
Étant donné que les bâtiments sont sujets à des déformations horizontales importantes
durant un séisme, deux bâtiments voisins peuvent entrer en collision si l`espace qui les sépare
est insuffisant. Le martèlement (entrechoquement) des bâtiments constitue un dégât sismique
typique en zone urbaine, le danger est particulièrement important si les bâtiments sont de
hauteurs différentes car ils n`oscillent pas de concert, en raison de leur caractéristiques
dynamiques différentes (fréquences fondamentales), augmentant les possibilités de collision.
Les dégâts engendrés par la collision entraînent souvent dans ce cas l’effondrement des
bâtiments. [12]
Le phénomène de liquéfaction intervient dans le cas des sols chargés en eau. Les ondes
sismiques vont avoir pour conséquence de faire augmenter la pression de l’eau dans le sol
jusqu'à lui faire perdre sa cohésion. Le sol va ainsi se comporter comme un liquide qui ne
pourra plus supporter les charges auxquels il est soumis. Lors des séismes, on observe ainsi
souvent des « volcans » de sable de tailles variables. Dans des cas extrêmes, les constructions
peuvent être déstabilisées et parfois littéralement s’enfoncer dans le sol [3]
Page 21
Chapitre II Effets du séisme sur les bâtiments
II.6. Conclusion
Page 22
Chapitre III Interaction sol structure
III.1. Introduction
Dans le calcul sismique des structures, l’excitation est définie par un ou plusieurs
enregistrements d’accélérations souvent mesurées à la surface du sol en l’absence de toute
construction. Ces enregistrements donnent les accélérogrammes en champs libre. En présence
d’un bâtiment ou d’une quelconque autre construction, les mouvements au voisinage des
fondations peuvent différer de ceux existant en champ libre. En effet, les forces au contact
entre la structure et sa fondation perturbent le mouvement du sol, et le moment
d’encastrement à la base provoque la rotation de celle-ci. Ce phénomène est désigné par
"Interaction Sol - Structure" ou "ISS".
L’interaction entre le sol et la structure peut être mise en évidence à l’aide d’un modèle
simple dans lequel la structure est représentée par une poutre console de raideur
correspondant aux voiles ou poteaux sollicités en cisaillement contenant des masses
correspondant principalement à celle des planchers. Ce système a donc plusieurs degrés de
liberté. L’interaction avec le sol peut être représentée par des ressorts agissant à la translation
ou à la rotation reliés à une base mobile se déplaçant suivant le mouvement sismique imposé.
Le mouvement d’un point O de la base mobile est celui qui est défini en champ libre par
un accélérogramme, tandis que le mouvement de la fondation du bâtiment, calculé au point P,
dépend de la masse de la structure et de la raideur des ressorts qui représentent le sol. Ces
deux mouvements diffèrent donc, leur écart étant d’autant plus accentué que le sol est plus
déformable (figure III.1) [16].
Page 23
Chapitre III Interaction sol structure
Il existe deux types d’interaction dont on doit tenir compte dans le dimensionnement
des structures et fondations, dénommés interaction inertielle et interaction cinématique.
L’inertie développée dans une structure vibrante donne lieu à des forces de cisaillement
et des moments à la base. Ces forces génèrent des déplacements et des rotations à l’interface
sol-fondation. Ces déplacements et rotations naissent à cause de la flexibilité dans le système
sol-fondation, ce qui contribue de manière significative à la flexibilité de la structure globale
et l’augmentation de la période de la structure.
Page 24
Chapitre III Interaction sol structure
La figure III.2 montre les spectres de réponses calculés à partir des enregistrements en
champ libre et dans la structure à un même endroit. L’interaction sol structure est marquée par
une atténuation des accélérations spectrales pour les fréquences supérieures.
On constate bien, qu’il y’a une différence entre le mouvement en champ libre et le
mouvement imposé à la fondation. Cette différence est due à la présence de la fondation et
plus précisément à la différence de rigidité entre la fondation et le sol. Cette différence est
d’autant plus faible que si le sol est rocheux [20].
Page 25
Chapitre III Interaction sol structure
Il existe trois grandes méthodes classiques pour tenir compte de l’interaction sol-
structure dans une analyse dynamique :
a) Méthodes globales.
b) Méthodes de sous-structure.
c) Méthodes hybrides.
III.5.1.Méthode globale
La méthode globale est une méthode efficace mais complexe en particulier à cause de
son temps de calcul. Elle consiste à résoudre directement l’équation de l’équilibre dynamique
régissant le comportement du système sol – fondation - structure:
̈ ̇
La figure III.3 schématise la méthode globale. Le sol est souvent représenté comme un
milieu continu modélisable par éléments finis. Aux limites entre la fondation et la structure et
aux bords du maillage on place des frontières de transmission [20].
Page 26
Chapitre III Interaction sol structure
Avec cette méthode, la prise en compte de l’ISS nécessite un très grand nombre
d’éléments ce qui implique un cout du point de vu temps. Il est d’ailleurs assez difficile de
définir de manière précise la frontière de ce massif de sol. En effet, une onde frappant cette
frontière peut numériquement se réfléchir et venir solliciter une nouvelle fois la structure,
alors qu’en réalité, on suppose que cette onde se propage à l’infini et emmène avec elle une
partie de l’énergie loin de la structure et du sol (amortissement radiatif). Des frontières
absorbantes devront donc être ajoutées aux bords du massif de sol pour tenir compte de cet
amortissement; ce qui rend cette méthode rarement utilisée
Page 27
Chapitre III Interaction sol structure
Les impédances dynamiques de la fondation sont calculées pour chaque degré de liberté
de la fondation (trois translations et trois rotations). Mylonakis et al. (2006) présentent une
compilation révisée d’expressions et de méthodes pour l’évaluation des impédances
dynamiques de plusieurs configurations de fondations. L’article de Gazetas (1991) et
l’ouvrage de Sieffert et Ceveart (1992) constituent les travaux de référence pour la
détermination des impédances dynamiques des fondations.
Page 28
Chapitre III Interaction sol structure
Les méthodes hybrides constituent une troisième famille de méthodes qui réunissent les
avantages des méthodes directes et des méthodes de sous-structures. Elles ont pour objectif de
diviser le système en deux sous-domaines : un champ lointain et un champ proche.
Le champ lointain reste suffisamment éloigné de la fondation pour qu’il ne soit pas
influencé par l’interaction sol-structure, et donc qu’il puisse être considéré comme élastique.
Il peut être modélisé par des méthodes adaptées aux problèmes linéaires, par exemple, les
impédances dynamiques.
Page 29
Chapitre III Interaction sol structure
Le comportement du sol a été tout d’abord modélisé par des ressorts de sol définissant
les réactions élastiques de ce dernier à l’égard des composantes de déplacement statique de la
fondation. Les ressorts de sol ont été déterminés pour la fondation circulaire selon la méthode
de (Deleuze,1967) et (Newmark-Resenblueth,1971), et la méthode simplifiée de
(V.Davidovici,1999), Pour les autres types de fondations superficielles, on peut déterminer les
rigidités d’après la méthode de (Cevaer-Sieffert,1967).
Comme il été indiqué précédemment le sol est représenté par des ressorts reliant un ou
plusieurs nœuds à une base rigide, voir figure III.5.
Notre étude se fait sur un type de fondation qui est une semelle rectangulaire, donc le
sol sera modélisé par des ressorts horizontaux, des ressorts verticaux et de rotations. La
raideur de ces ressorts est calculée par les formules de (Newmark-Resenblueth,1971)
La méthode des ressorts de sol est basée sur une réaction élastique on ne tient pas
compte de la masse de sol participant au mouvement [24].
Cette méthode est indépendante de la fréquence, donc avec des coefficients constants.
Elle permet d’estimer et de contrôler les valeurs des raideurs, des amortissements du sol et des
fréquences propres de la structure, Pour obtenir meilleur ajustement dans la bande des basses
et moyennes fréquences, qui sont celles présentant le plus intérêt dans le cas des séismes, le
tableau III.1 ci-dessous présente les trois raideurs de sol. Les valeurs des coefficients sans
Page 30
Chapitre III Interaction sol structure
Vertical √
Horizontal √
Balancement
Page 31
Chapitre III Interaction sol structure
Cette méthode peut être appliquée dans le cas où les fondations, circulaires ou
assimilées, peuvent être considérées comme superficielles et suffisamment rigides. Le sol est
représenté par un système de ressorts qui relient le ou les nœuds représentatifs de la fondation
de l’ouvrage au repère de sol en champ libre. La modélisation de l’ISS par ressorts concentrés
est plus simple pour l’analyse dynamique d’ensemble (hypothèse du radier rigide) mais
nécessite par la suite une modélisation spécifique du radier.
La modélisation de l’ISS par ressorts répartis est plus complexe mais les efforts obtenus
sont directement exploitables pour le dimensionnement du radier. Les coefficients de raideur
sont calculés pour chaque direction sismique en fonction des coefficients de transmittance f
(tableau II.5, II.6, II.7) par les expressions suivantes [26] :
Pour les fondations rectangulaires ayant les dimensions a et b, les rayons équivalents
sont indiqués dans le tableau III.3 suivant
√ √ √ √
Les coefficients de transmittance fv, fh, fr ont été établis par Deleuze avec les hypothèses
suivantes :
- Le sol est un solide semi-infini, élastique et homogène, isotrope et limité par un plan
- La réaction de sol sous la fondation est linéaire. La surface d’appui n’est donc pas
plane, elle est donnée par la résolution du second problème de Boussinesq. Les
déplacements du nœud de la fondation sont assimilés à ceux du centre d’inertie de la
fondation, la rotation de la fondation est celle du plan moyen de la surface d’appui ;
- L’amortissement géométrique correspond au rayonnement des ondes dans le sol.
Page 32
Chapitre III Interaction sol structure
Page 33
Chapitre III Interaction sol structure
Pour mieux prendre en compte les propriétés dynamiques du sol, on peut remplacer par
des éléments finis les ressorts du modèle. Le sol est alors représenté par des couches
successives d’éléments empilés sur une base qui représente le soubassement rocheux (figure
III.7). Chaque couche est caractérisée par un module d’élasticité, un coefficient de Poisson,
une masse volumique et un coefficient d’amortissement. Les programmes de calcul
actuellement disponibles utilisent des modèles plans et comportent des éléments spéciaux de
bordure qui permettent de se dispenser de modéliser une grande largeur de terrain [27].
III.7.Conclusion
Page 34
Chapitre IV Modélisation de l'interaction sol structure
IV.1 Introduction
Ce travail consiste à calculer la réponse de la structure (sans et avec ISS) pour différents
types de sites (rocheux; ferme; meuble; très meuble), en considérant deux hypothèses relatives
à la nature des appuis à la base de la structure. Les réponses sismique avec et sans interaction
sol-structure seront étudiées et comparées les efforts tranchant et les moments fléchissent et
les déplacements de structure dans le deux cas ( sans et avec ISS) dans un premier cas en
considérant l’hypothèse de l’encastrement ou nous traiterons la modélisation d’un bâtiment
étagé (quatre niveau) sans tenir compte de l’effet d’interaction sol-structure dans les différents
sites par l’utilisation de spectre de réponse de chaque site, en deuxième cas la même structure
sera modélisée en tenant compte de l’effet d’interaction sol-structure où le sol est modélisé
par des ressorts, respectivement pour les quatre sites.
Les structures considérées pour l'étude sont des structures en (R+3), régulières en plan
et en élévation à usage d’habitation, dans la région de Oulad addi lgbala dans la wilaya de
m’sila est classée dans le groupe d’usage 2 et supposée être implantée en zone de moyenne
sismicité (zone IIa).La structure repose sur des semelles superficielles en béton armé de
section carrée (a×b= 1.4×1.4) .Le sol est supposé homogène avec un comportement
élastique linéaire.
IV.2.2.Caractéristiques géométriques
La structure étudiée représente vue en plan. Cette vue comporte 04 travées dans le
sens x-x et trois travées dans le sens y-y, elle est illustrée dans la (figure IV.1) et vue en
élévation (figure IV.2), les caractéristiques géométriques de l’ouvrage sont récapitulées dans
le tableau IV.1 suivant :
Page 36
Chapitre IV Modélisation de l'interaction sol structure
Page 37
Chapitre IV Modélisation de l'interaction sol structure
Le béton est un matériau obtenu par un mélange adéquat de granulats (sable, gravier) le
liant hydraulique (ciment) et de l’eau. Il présente de bonne résistance en compression, de
l’ordre de 20 à 40 MPA pour le béton ordinaire. Par contre, son comportement est fragile vis -
à-vis de la traction.
b) Module d’élasticité
( )
(4.3)
E : Module de Young
v : Coefficient de poisson
c) Le coefficient de poisson
Page 38
Chapitre IV Modélisation de l'interaction sol structure
IV.2.4.Dimensionnement de la structure
IV.2.4.1.Planchers
IV.2.4.2.Poteaux et Poutres
Poutres Poteaux
Figure IV.4:Dimension des sections de béton des poutres et des poteaux de structure.
IV.2.5.Charges appliquées
IV.2.5.1.Charges gravitaires
On rappelle que les structures considérées sont à usage d’habitation à planchers à corps
creux de type (16+4) ; les charges gravitaires sont évaluées comme suit :
Les charges permanentes (G) du plancher terrasse sont évaluées à 5.6 KN/m2et celles
du plancher courant à 4.8 KN/m2.
Page 39
Chapitre IV Modélisation de l'interaction sol structure
IV.2.5.2.Charges sismiques
Les charges sismiques agissant sur les structures étudiées sont les forces latérales
appliquées aux différents niveaux des structures.
Les forces sismiques globales agissant sur l’ensemble de chaque bâtiment sont calculées
sur la base d’une analyse modale spectrale de ce dernier à l’aide de logiciel SAP2000 et on
utilisant comme action sismique le spectre de réponse de calcul définit dans le RPA99/version
2003.
Dans la pratique, elle constitue la méthode principale de calcul la mieux adaptée aux
moyens actuels; de plus, de manière plus ou moins explicite, elle se trouve à la base des
méthodes simplifiées. Il s’agit de mettre en évidence les modes propres du mouvement libre
(caractéristique de la structure) et d’introduire le spectre de dimensionnement qui fournit la
valeur de la réponse maximale à un instant donné. Du point de vue du génie parasismique, la
réponse maximale d’une structure, au cours d’un séisme, importe plus que la chronologie
détaillée du mouvement dans le temps. Donc, l’analyse modèle spectrale désigne la méthode
de calcul des effets maximaux d’un séisme sur une structure et comporte les étapes suivantes:
Recherches des modes propres ; ainsi que la sélection des modes utiles et prise en
compte éventuellement du pseudo-mode.
Calcul de la réponse modale.
Combinaisons des réponses modales.
Cumul des effets des composantes du mouvement sismique
Site S1 S2 S3 S4
T1 (sec) 0,15 0,15 0,15 0,15
T2 (sec) 0,30 0,40 0,50 0,70
Page 40
Chapitre IV Modélisation de l'interaction sol structure
[ ( ( ) )]
( )( )
( )( )( )
{ ( )( ) ( ) ( )
La modification de l’action sismique est prise en compte donc par la forme du spectre
de réponse, Il est indispensable alors, de connaître la nature du sol de fondation avant de
choisir le spectre de réponse à utiliser dans les calculs.
Figure IV.5 : Spectre de réponse de calcul « structure auto stable » des quatre sites.
Page 41
Chapitre IV Modélisation de l'interaction sol structure
IV.5.Modélisation de la structure
La structure est supposée être localisée en zone sismique IIa et de groupe d’usage 2,
Le même modèle de la structure déjà utilisé est repris avec prise en compte de
l’interaction sol- structure (I.S.S), Le sol est supposé homogène avec un comportement
élastique linéaire.
Le modèle ressorts de sol définit la réaction élastique de sol à l’égard des composantes
de déplacement et de rotation de la fondation, Plusieurs formulations de calcul des raideurs du
ressort de sol sont proposées. Parmi celle-ci les formules de Newmark-Resenblueth .Les
coefficients de rigidité de ces ressorts relatifs aux fondations rectangulaires sont exprimés par
les formules dans le Tableau III.1.Les valeurs des raideurs des ressorts de sol sont calculées à
l’aide de relations données dans le Tableau IV.3.
Page 42
Chapitre IV Modélisation de l'interaction sol structure
Les valeurs des coefficients sans dimension, , et du tableau 5.2 sont données par
les abaques spécifiques en fonction du rapport des dimensions de la fondation (b/a) et la
direction de l’action sismique considérée Newmark-Resenblueth (Figure III.6) .
Module de cisaillement
57692.30 19230.76 5000 1333.33
dynamique G [KN/m²]
βx, y 1 1 1 1
Paramètre
sans βz 2.16 2.16 2.16 2.16
dimension
βϕ 0.5 0.5 0.5 0.5
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Chapitre IV Modélisation de l'interaction sol structure
Les résultats obtenus dans cette étude en termes d’efforts tranchants et les moments,
déplacement latéral aux sommets des portiques pour la structure étudiée sont présenté comme
suit :
Tableau IV.4: Les déplacements avec et sans ISS de poteau de rive pour les quatre sites.
SRX
Combinaison
Sans ISS Avec ISS
Très Très
Sites Rocheux Ferme Meuble Rocheux Ferme Meuble
meuble meuble
(S1) (S2) (S3) (S1) (S2) (S3)
Hauteur (S4) (S4)
(m)
0 0 0 0 0 0.004 0.015 0.053 0.204
Commentaires
Les déplacements à chaque étage sont représentés sur la figure IV.8, IV.9, IV.10, IV.11,
d’après cette figures on constate que :
Dans les deux cas sans et avec ISS le déplacement de la structure augmente en
fonction de la hauteur dans les quatre sites mais dans le cas avec ISS la plus par de
celui-ci dans le cas sans ISS
Dans site rocheux les deux cas sans et avec ISS presque la même
Page 44
Chapitre IV Modélisation de l'interaction sol structure
12 0.52 0.55
9 0.45 0.48
Hauteur (m)
6 0.32 0.35
san iss
3 0.15 0.18
avec iss
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6
Déplacements (cm)
Figure IV.8: Déplacements horizontale de poteau de rive sans et avec interaction du site 1
12 0.59 0.73
9 0.51 0.64
Hauteur(m)
6 0.37 0.48
avec iss
0.00
0
0 0.02 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8
Déplacements (cm)
Figure IV.9: Déplacements horizontale de poteau de rive sans et avec interaction du site 2
Page 45
Chapitre IV Modélisation de l'interaction sol structure
12 0.59 0.94
9 0.51 0.84
Hauteur (m)
6 0.37 0.66
Figure IV.10: Déplacements horizontale de poteau de rive sans et avec interaction du site 3
12 0.59 1.58
9 0.51 1.39
Hauteur (m)
6 0.37 1.14
avec iss
0.00
0
0.20
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8
Déplacements(cm)
Figure IV.11: Déplacements horizontale de poteau de rive sans et avec interaction du site 4
Page 46
Chapitre IV Modélisation de l'interaction sol structure
Les déplacements maximal avec et sans ISS sont donnés dans le tableau IV.5:
Déplacements (cm)
Les sites Très meuble
Rocheux (S1) Ferme (S2) Meuble (S3)
(S4)
Sans ISS 0.52 0.59 0.59 0.59
Avec ISS 0.55 0.73 0.94 1.58
comparaison
1.06 1.23 1.60 2.68
SISS / S
Commentaires
Dans le cas sans ISS le déplacement de la structure augmente pour les sites 1 et 2 à
partir du site 2 l’effet de site est nul (Figure IV.12).
Dans le cas avec ISS le déplacement de la structure augmente en fonction de sites
Dans le cas avec ISS, le déplacement subit une augmentation notable due à l’interaction
pour les sites 3 et 4 ;
On observe une augmentation de celle-ci plus le sol est déformable ;
La comparaison entre les sites sans ISS et avec ISS montre que le déplacement maximal
augmente de 6% pour le site 1, 23% pour le site 2, 60% pour le site 3 et de 168% pour
le site 4.
1.6
1.58
1.4
san iss
avec iss
1.2
Déplacement (cm)
1 0.94
0.8 0.73
0.55
0.6
0.59 0.59 0.59
0.4 0.52
0.2
0
Rocheux (S1) Ferme (S2) Meuble (S3) Très meuble (S4)
Sites
Page 47
Chapitre IV Modélisation de l'interaction sol structure
180%
120%
100%
80%
60%
40%
20%
0%
S1 ISS / S1 S2ISS / S2 S3 ISS / S3 S4ISS / S4
Figure IV.13: Comparaison des résultats pour le déplacement entre les différents sites
(Sans et avec ISS)
IV.7.2.Effort tranchant
Les efforts tranchants avec et sans ISS sont donnés pour les quatre sites donne le tableau IV.6:
Tableau IV.6: Les efforts tranchants avec et sans ISS de poteau de rive
SRX
Combinaison
Sans ISS Avec ISS
Page 48
Chapitre IV Modélisation de l'interaction sol structure
Commentaires
Les figures montrent la distribution des efforts tranchants de poteau de rive sans et avec
interaction obtenus de la structure dans les quatre sites après cette figure on constate que :
Dans les sites rocheux les deux cas sans et avec ISS presque les mêmes
Dans les deux cas sans et avec ISS les efforts tranchants de la structure diminuent en
fonction de la hauteur dans les quatre sites
Effort tranchant à la RDC dans le cas avec ISS est plus grand que c'est dans le cas sans
ISS
Dans les autres étages effort tranchant dans le cas sans ISS est plus grand que c'est dans
le cas avec ISS
12
Sans ISS
9 Avec ISS
Hauteur (m)
0
0 2 4 6 8 10
Effort tranchant (KN)
Figure IV.14: Effort tranchant de poteau de rive sans et avec interaction du site 1
12
Sans ISS
avec iss
9
Hauteur (m)
0
0 2 4 6 8 10 12
Effort tranchant (KN)
Figure IV.15: Effort tranchant de poteau de rive sans et avec interaction du site 2
Page 49
Chapitre IV Modélisation de l'interaction sol structure
12
sans iss
avec iss
9
Hauteur (m)
0
0 2 4 6 8 10 12
Effort tranchant (KN)
Figure IV.16: Effort tranchant de poteau de rive sans et avec interaction du site 3
12
sans iss
avec iss
9
Hauteur (m)
0
0 2 4 6 8 10 12
Effort tranchant (KN)
Figure IV.17 : Effort tranchant de poteau de rive sans et avec interaction du site 4
IV.7.2.1.Effort tranchant à la base
Les efforts tranchant à la base avec et sans ISS sont donnés dans le tableau IV.7.
Page 50
Chapitre IV Modélisation de l'interaction sol structure
Commentaires
La comparaison de l’effort tranchant entre sans ISS et avec ISS dans le quatre sites
montre que à la base diminue de 4% pour le site1, 4% pour le site 2, 9% pour le site 3
et de 16% pour le site 4;
18%
S1/S1 ISS S2/S2 ISS
16%
S3/S3 ISS S4/S4 ISS
14%
12%
10%
8%
6%
4%
2%
0%
S1/S1 ISS S2/S2 ISS S3/S3 ISS S4/S4 ISS
Figure IV.18 : Comparaison des résultats pour les efforts tranchants à la base entre les différents
sites (Sans et avec ISS)
IV.7.2.Moment
Les moments avec et sans ISS sont donnés pour les quatre sites dans le tableau IV.8:
Tableau IV.8: Les moments avec et sans ISS de poteau de rive
SRX
Combinaison
Sans ISS Avec ISS
Sites Très Très
Rocheux Ferme Meuble Rocheux Ferme Meuble
meuble meuble
Hi (S1) (S2) (S3) (S1) (S2) (S3)
(S4) (S4)
0 16.07 18.19 17.60 18.19 15.20 16.44 14.01 8.24
1.5 2.63 2.98 2.89 2.98 1.84 0.62 2.63 8.81
3 10.82 12.24 11.82 12.24 11.54 15.28 19.25 25.84
3 9.74 11.05 10.68 11.05 9.08 9.77 8.53 6.17
moment 4.5 0.53 0.57 0.55 0.57 0.63 0.93 1.40 2.19
(KN.m) 6 10.56 11.98 11.58 11.98 10.14 11.50 11.24 10.49
6 6.91 7.79 7.52 7.79 6.53 7.15 6.66 5.91
7.5 0.80 0.90 0.87 0.90 0.78 0.91 0.93 0.91
9 8.37 9.47 9.15 9.47 7.97 8.88 8.46 7.70
9 2.93 3.26 3.13 3.26 2.63 2.57 1.99 1.25
10.5 0.81 0.92 0.89 0.92 0.77 0.85 0.79 0.71
12 4.50 5.05 4.87 5.05 4.12 4.22 3.54 2.61
Page 51
Chapitre IV Modélisation de l'interaction sol structure
Commentaires
Dans le site rocheux et le site ferme, les deux cas sans et avec ISS sont presque les
mêmes
Dans le site meuble et le site très meuble, les deux cas sans et avec ISS Variable
entre eux
Dans les deux cas sans et avec ISS, les moments de la structure diminuent en
fonction de la hauteur dans les quatre sites
12
9 avec iss
Hauteur(m)
7.5
4.5
1.5
0
0 10 20 30 40 50
Moment (KN.m)
12
7.5
Hauteur(m)
4.5
1.5
0
0 10 20 30 40 50
Moment (KN.m)
Page 52
Chapitre IV Modélisation de l'interaction sol structure
12
9 avec iss
7.5
Hauteur(m)
4.5
1.5
0
0 10 20 30 40 50
Moment(KN.m)
12
7.5
Hauteur(m)
4.5
1.5
0
0 10 20 30 40 50
Moment(KN.m)
Page 53
Conclusions et recommandations
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
Conclusion générales
Au cours du travail élaboré dans le cadre de mon mémoire de master, nous me suis
rendu compte que l’analyse de l’interaction sol-structure est très importante sur la réponse
sismique d’une structure en béton armée car elle peut être nuisible comme bénéfique par
rapport à l’hypothèse dominante de la base fixe (structure encastré a la base).
Par conséquent, l'effet de l'action du sol sur le comportement de la structure lors d'un
séisme joue un rôle primordial et ne peut être négligé ni dissocié du calcul de la réaction totale
de la construction face à un séisme. Ainsi, plusieurs modèles mathématiques tenant compte de
l'interaction sol-structure (ISS) ont vu le jour, chacun basé sur des hypothèses propres et bien
spécifiques. L'objet de notre présent travail à consisté sur la compréhension des aspects les
plus importants de l'ISS en considérant des portiques représentant la structure de bâtiment
implanté sur des sols rigides et élastiques dont ces derniers sont modélisés par des ressorts
simples (type Newmark-Resenblueth) qui caractérisent la déformation linéaire de celui-ci
selon trois directions (horizontale, vertical et balancement )
Dans l’étude élaborée on a considéré que le sol est homogène. Le sol est modélisé par
des ressorts.
La démarche pour la prise en compte de l’ISS comprend les étapes :
Le calcul de manière approchée des raideurs de sol avec les méthodes Newmark –
Resenbbleuth
Le calcul des déplacements
Le calcul des déplacements maximal
Le calcul de l’effort tranchant
Le calcul de l’effort tranchant total à la base.
Le calcul de moment
Page 54
Conclusions et recommandations
Nous avons observé à travers comparaison entre les deux cas sans et avec ISS dans les
quatre sites, Une légère différence de déplacement et effort tranchant et moment dans le site 1
et site 2 à partir du site 2 grand augmentation dans cette différence.
Les résultats présentés dans cette étude avec les hypothèses considérées ont montré que
la modélisation d’une structure avec tenir compte l’effet ISS sont les plus fiables car leur
dépendance des caractéristiques des sols est trop importante.
Alors que la modélisation d’une structure encastrée (sans tenir compte l’effet ISS) n’est pas à
recommander car elle donne des résultats trop conservatifs
Où il peut être modélisé sol ferme et très ferme sans l'interaction sol-structure (ISS) mais sol
meuble est très meuble il ne peut pas être modélisé sans l'interaction sol-structure il est
modélisé avec l'interaction sol-structure
D’un point de vue du règlement parasismique algérien l’effet de site est pris en compte à
travers les spectres de réponse de dimensionnement spécifiques à chacun des sites.
Recommandations futures
Ce travail de recherche s’est voulu être un départ pour les futurs étudiants désirant
entamer des recherches sur le phénomène d’interaction sol-structure. Ce phénomène étant très
complexe et non couvert dans les études de graduations rend la tâche de son assimilation
difficile. Mais vue son importante dans la pratique, nous avons tenté d’apporter des
éclaircissements pour les futurs jeunes chercheurs d’autant plus l’actualisation de beaucoup
de règlements parasismiques tient compte de plus en plus de l’ISS. Aussi, les recherches qui
se font ces dernières années sur ce problème visent à apporter des approches aisées à la prise
en compte de l’ISS dans la pratique et même pour les structures ordinaires. Ils essayent de
maintenir au minimum les complexités mathématiques pour rendre le problème plus
accessible aux non-experts dans le domaine de mathématiques et propagation des ondes.
L’estimation des effets de l’interaction l’ISS sur la réponse sismique des structures a été
tentée ici pour des structures à un seul degré de liberté. Il est possible que le futur chercheur
étudie les effets de l’ISS et son impact sur le comportement dynamique des structures pour
des structures à plusieurs degrés de liberté, pour tenir compte de l’intervention des modes
supérieurs. Aussi, il est envisageable d’étudier l’interaction sol-structure non linéaire ou
encore dans les milieux hétérogènes.
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Références bibliographiques
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[9] Hemas M, Modélisation par macro éléments du comportement non linéaire des ouvrages
en béton armés sous action sismique, Thèse de doctorat, Université de Bordeaux 1, France,
2010.
[16] Alain C, Victor D, Calcul dynamique des structures en zone sismique, Editions
Eyrolles, 3eme éditions, Paris, 1984.
Page 56
Références bibliographiques
[18] Benlaala N , Influence de l’interaction sol structure sur la réponse sismique des
bâtiments, Mémoire de magister, Département de Génie civil et hydraulique , université
Mohamed Khider– Biskra,
[19] Alain P, Dynamique des structures, Ecole des Ponts paris, Département Génie Civil et
Construction, 2010.
[26] Deleuze G, “ Réponse à un mouvement sismique d’un édifice pose sur un sol élastique “
Annale de l’ITBTP n° 234, Paris. 1967.
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Annexe
Annexe A
A .1.Déplacements
Les déplacements avec et sans ISS de poteau de rive et poteau central selon x et y pour les
quatre sites
Déplacement (cm)
poteaux de rive poteaux central
Hauteur(m)
Selon x selon y Selon x selon y
0 0 0 0 0
I
Annexe
0 0 0 0 0
0 0 0 0 0
II
Annexe
A .2.Effort tranchant :
Les efforts tranchant avec et sans ISS de poteau de rive et poteau central selon x et y pour les
quatre sites
III
Annexe
IV
Annexe
A .3. Moment
Les moments avec et sans ISS de poteau de rive et poteau central selon x et y pour les quatre
sites
moment (KN,m)
Poteaux de rive Poteaux central
Hauteur (m)
selon x selon y selon x selon y
0 16,0738 15,6753 18,0846 18,8647
1,5 2,6327 2,2252 1,6598 1,2506
3 10,8192 11,2314 14,7716 16,37
3 9,7393 10,0313 15,0992 16,6519
4,5 0,5254 0,3992 0,3078 0,2171
6 10,5633 10,683 15,5338 16,9078
sans ISS
6 6,9084 7,1507 11,0725 12,3825
7,5 0,7967 0,6364 0,5317 0,3926
9 8,3662 8,3457 12,0391 13,0811
9 2,929 3,1241 5,7097 6,7255
10,5 0,8097 0,6631 0,602 0,488
12 4,504 4,4282 6,8912 7,6848
Rocheux (S1)
0 15,2032 14,8089 16,9484 17,5013
1,5 1,8431 1,5361 0,5978 0,2352
3 11,5363 11,7526 15,768 17,0806
3 9,0815 9,4525 15,2123 16,727
4,5 0,6278 0,4823 0,3406 0,2228
6 10,1446 10,2865 15,7286 16,9869
avec ISS
6 6,5279 6,8441 11,1775 12,4357
7,5 0,7803 0,6224 0,5195 0,3759
9 7,965 8,0151 12,1312 13,1082
9 2,6275 2,9587 5,9774 7,0364
10,5 0,7666 0,6274 0,6137 0,498
12 4,1165 4,1928 7,1881 8,0197
V
Annexe
VI
Annexe
VII
Annexe
VIII