Manuel TP Modélisation Et Commande de La MAS VE
Manuel TP Modélisation Et Commande de La MAS VE
Manuel TP Modélisation Et Commande de La MAS VE
❖ Commande scalaire
❖ Commande vectorielle
AVANT PROPOS
• La commande scalaire
• La commande vectorielle
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Pr B. RACHED GE
Introduction générale
La plupart des processus industriels font largement appel à des moteurs pour assurer
l'entraînement. En fonction des applications, ces moteurs sont de divers types et les
performances exigées sont largement variables. Par conséquent, ces moteurs doivent répondre
de manière efficace à des variations de consignes (vitesse, position, couple) et cela, dans une
large gamme de variations du point de fonctionnement. De ce fait, on doit avoir un accès directe
et immédiat au couple, afin de le contrôler de manière rapide et appropriée pour mieux adapter
le moteur aux exigences imposées. Le moteur à courant continu répond très bien à ces
exigences. Cela s’explique par le découplage naturel entre le flux et le couple. Néanmoins, la
présence du collecteur limite la puissance et/ou la vitesse et exige une maintenance régulière.
C’est pourquoi, de nos jours, on se tourne de plus en plus vers les moteurs synchrones à aimants
permanents et les moteurs à induction. La machine à induction est particulièrement robuste et
de faible coût, et cela conduit à devenir de plus en plus utile dans le domaine industriel. Elle
est utilisée dans les applications à base performance ainsi que dans des cas plus sophistiqués.
La commande des machines à induction est par contre plus difficile à réaliser que pour
d'autres machines électriques. De nombreuses stratégies ont été développées pour en faire une
machine qui dépasse les autres, même dans les systèmes commandés. En général, la commande
de la machine asynchrone se divise en deux classes.
La commande scalaire est la plus simple et la plus répandue dans la majorité des
applications industrielles. Le contrôle scalaire ne permet pas d’avoir une bonne précision
dans la réponse de la vitesse et du couple suite à la simplicité de sa structure qui tient compte
uniquement du régime permanent. Le flux statorique et le couple ne sont pas directement
commandés et les paramètres des machines alternatives doivent être correctement
identifiés. La précision de la vitesse est faible et la réponse dynamique est lente.
La commande vectorielle proposée par Hasse en 1969 et Blaschke en 1972 permet aux
entraînements à courants alternatifs d’avoir un contrôle découplé du couple et du flux
de la machine. Par conséquent la dynamique du couple peut être très rapide. Depuis,
cette méthode est à l’origine de plusieurs réalisations industrielles dans les différents
domaines comme la robotique, les machines à outils, la traction électrique….
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Pr B. RACHED GE
donne de meilleures performances. Pour avoir des réponses à dynamique élevée et un contrôle
fin du couple, la machine doit être alimentée par des courants sinusoïdaux. Ceci peut être réalisé
à l’aide d’un onduleur de tension contrôlé en courant, où on utilise les techniques à hystérésis.
Cependant, certaines de ces techniques délivrent des fréquences de commutation élevées et des
dépassements de la bande à hystérésis. La commande vectorielle en tension contrôlée en
courant permet d’avoir une dynamique proche de celle des entraînements à courant continu.
L'installation d'un codeur incrémental pour mesurer la vitesse et/ou la position rotorique
entraîne un surcoût qui peut être plus important que celui de la machine pour les faibles
puissances. Il faut de plus prévoir une place supplémentaire pour l'installation du codeur. Chose
qui n'est pas toujours souhaitable ou possible. La fiabilité du système diminue à cause de ce
dispositif fragile qui requiert un soin particulier pour lui-même et pour sa connectique. C'est à
partir de cette constatation que l'idée d'éliminer le codeur incrémental est née et que les
recherches sur la commande sans capteur de la machine asynchrone ont commencé. Plusieurs
stratégies ont été proposées dans la littérature pour atteindre ce but. Une grande partie des
méthodes proposées est basée sur des observateurs qui dépendent du modèle de la machine
asynchrone. Cependant, cette structure nécessite la connaissance plus ou moins précise des
paramètres de la machine. Ceci est à l’origine des études d’identification des paramètres qui
sont des techniques très complexes.
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Pr B. RACHED GE
Partie 1:
Modélisation de la Machine
Asynchrone et validation
par simulation
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Pr B. RACHED GE
Introduction :
ω + 𝝎𝒓 = 𝝎𝒔 (1)
𝟐𝝅𝒇𝒔
Avec: 𝝎𝒔 = (rad/s) (2)
𝒑
𝝎𝒓 = g 𝝎𝒔 (3)
ω : vitesse angulaire
𝒇𝒔 : Fréquence de réseau
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g : glissement
Cette interaction électromagnétique du stator et du rotor de la machine n’est
possible que lorsque la vitesse angulaire du champ tournant 𝝎𝒔 diffère de celle du rotor 𝝎𝒓 .
De cette façon, nous pouvons dire que le fonctionnement d’une machine asynchrone est
comparable à celui d’un transformateur dont l’enroulement secondaire est tournant.
Nous nous plaçons dans le cas d’un système triphasé et symétrique dont la machine
est à rotor bobiné, les hypothèses permettant de mettre en place le modèle de Park sont les
suivantes :
Compte tenu des hypothèses précédentes, en peut citer les conséquences suivantes
:
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La MAS triphasée est représenté schématiquement par la figure ci-dessous. Elle est
munie de six enroulements.
- Le stator de la machine est formé de trois enroulements (A,B,C) fixes décalés de 120°
dans l’espace et traversés par trois courants variables.
- Le rotor peut être modélisé par trois enroulements (a,b,c) identiques décalés dans
l’espace de120°, ces enroulements sont en court-circuit et la tension à leurs bornes est
nulle.
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d d
[Vs] = [Rs][Is] + [Φs] [Vr] = [Rr][Ir] + [Φr] (4)
dt dt
Les matrices des résistances statorique et rotorique de la MAS sont données par :
Rs 0 0 Rr 0 0
[Rs] = [ 0 Rs 0] [Rr] = [ 0 Rr 0]
0 0 Rs 0 0 Rr
2.2.2 Equations magnétiques :
Les hypothèses que nous avons présentées conduisent à des relations linéaires entre le flux et
les courants. Elles sont exprimées sous forme matricielles comme suit :
L'idée de Concordia repose sur le fait qu'un champ tournant créé par un système triphasé peut
l'être aussi par un système biphasé de deux bobines à π/2 équivalent à condition qui ’ il y a
conservation de puissance.
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(7)
2 cos
(𝜃𝑠 ) cos
(𝜃𝑠 − 2π 3) cos
(𝜃𝑠 + 2π 3)
[P(𝜃𝑠 )] =
3 −sin(𝜃𝑠 ) −sin(𝜃𝑠 − 2π 3) −sin(𝜃𝑠 + 2π 3)
(8)
➢ La matrice de rotation.
cos
(𝜃𝑠 ) sin
(𝜃𝑠 )
[R(𝜃𝑠 )] =
−sin
(𝜃𝑠 ) cos
(𝜃𝑠 )
[Xdq] = [R(𝜃𝑠 )][Xαβ]
(9)
2.3.Choix du référentiel
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Les équations des tensions statoriques et rotoriques s’écrivent dans le repère tournant : θs −
θr = θ sous la forme suivante :
dΦsd d𝜃𝑠
Vsd = Rs. Isd + − . Φsq
dt dt
dΦsq d𝜃𝑠
Vsq = Rs. Isq + + . Φsd
dt dt
dΦrd d𝜃𝑟
0 = Vrd = Rr. Ird + − . Φrq
dt dt
dΦrq d𝜃𝑟
0 = Vrq = Rr. Irq + + . Φrd
dt dt
De plus les composantes des flux statoriques et rotoriques sont exprimées par :
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Pour cette étude, nous choisissons un repère (d,q) lié au stator ou(α,β). Donc, on prend en
considération :𝜽𝒔 = 𝟎 = 𝜽𝒓 + 𝜽
𝒅 𝒅𝜽𝒓
𝜽𝒔 = 𝟎 = 𝒑Ω +
𝒅𝒕 𝒅𝒕
dΦsd
Vsd = Rs. Isd +
dt
dΦsq
Vsq = Rs. Isq +
dt
dΦrd
0 = Rr. Ird + + pΩ. Φrq
dt
dΦrq
0 = Rr. Irq + − pΩ. Φrd
dt
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En développant les flux en fonction des courants dans les équations des tensions on obtient le
modèle d’état de la MAS alimentée en tension dans le repère d’axe d,q :
Avec :
𝑴𝒔𝒓2
σ=1− : Coefficient de dispersion de Blondel
𝑳𝒔.𝑳𝒓
𝑳𝒔
Ts = : Constante de temps du stator
Rs
𝑳𝒓
Tr = : Constante de temps du rotor
Rr
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3. Application :
Les paramètres de la machine asynchrone a rotor bobine utilisée sont réunis et présenté
ci-dessous :
❖ Paramètres électriques :
➢ Résistance statorique R s = 0.850 𝛺
➢ Résistance rotorique R r = 0.16𝛺
➢ Inductance mutuelle Msr = 0.058 H
➢ Inductance statorique L s = 0.16 H
➢ Inductance rotorique L r = 0.023 H
❖ Paramètres mécaniques :
➢ Moment d’inertie J = 0.05Kg.m 2
➢ Coefficient de frottement F = 0.005Kg.m 2 /s
❖ Plaque signalétique :
➢ Puissance nominale 3 kW.
➢ Courant nominale 6.5 / 3.8 A.
➢ Tension nominale 220 / 380 V.
➢ Nombre de paire de pôles 2.
➢ Vitesse nominale 1455 tr / min.
➢ Fréquence nominale 50 Hz
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a) Evolution de la Vitesse
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Partie 2:
Modélisation de
l’onduleur MLI de
Tension et validation
par simulation
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Introduction
Dans notre cas nous étudions l’ensemble convertisseur MAS, ou l’onduleur étant
commandé par la technique de contrôle triangulo-sinusoidale (MLI).
1. Modélisation de l’onduleur :
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𝟏
𝑽𝒂𝒏 = 𝑽𝒂𝒐 − (𝑽𝒂𝒐 + 𝑽𝒃𝒐 + 𝑽𝒄𝒐)
𝟑
𝟏
𝑽𝒃𝒏 = 𝑽𝒃𝒐 − (𝑽𝒂𝒐 + 𝑽𝒃𝒐 + 𝑽𝒄𝒐)
𝟑
𝟏
𝑽𝒄𝒏 = 𝑽𝒄𝒐 − (𝑽𝒂𝒐 + 𝑽𝒃𝒐 + 𝑽𝒄𝒐)
𝟑
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𝑬
𝑽𝒂𝒐 = 𝒔𝒊𝒈𝒏𝒆(𝑽𝒂𝒓é𝒇 − 𝑽𝒕𝒓𝒊𝒂)
𝟐
𝑬
𝑽𝒃𝒐 = 𝒔𝒊𝒈𝒏𝒆(𝑽𝒃𝒓é𝒇 − 𝑽𝒕𝒓𝒊𝒂)
𝟐
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3. Résultats de simulation
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Figure 6 : Réponses à un échelon de vitesse avec application d’une charge a [1] d’une MAS
alimentée par un onduleur de tension à MLI (traingulo-sinusoidale)
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Partie 3:
Commande scalaire de
la machine asynchrone
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Introduction :
Le contrôle de vitesse le plus simple, dit en « V/f », permet de varier la vitesse sur
une large plage. C’est un contrôle scalaire.les équations de la machine qui permette de calculer
le couple et de prévoir les points de fonctionnement basées sur le modèle en « en régime
permanant » de la machine.
1. Commande scalaire
Plusieurs commandes scalaires existent selon que l’on agit sur le courant ou sur la
tension. Elles dépendant surtout de l’actionneur Utilisé (onduleur de tension ou de courant).
L’onduleur de tension étant maintenant le plus utilisé en petite et moyenne Puissance, c’est la
commande en V/f (V sur f) qui est la plus utilisée.
Son principe est de maintenir le rapport V/f=Constant ce qui signifie garder le flux
constant.
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Pr B. RACHED GE
En fait, garder le rapport constant revient à garder le flux constant. Quand la tension
atteint sa valeur maximale, on commence alors à décroître ce rapport ce qui provoque une
diminution du couple que peut produire la machine. On est en régime de "défluxage". Ce
régime permet de dépasser la vitesse nominale de la machine, on l'appelle donc aussi régime
de survitesse
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Dans les zones à faible glissement, les caractéristiques sont pratiquement des
droites.
Figure 10
2. Régulation de la vitesse :
Afin d’asservir la vitesse de rotation, on rajoute une boucle externe qui, à partir de
l’erreur de vitesse, permet d’augmenter la fréquence des tensions statoriques de façon à annuler
l’erreur de vitesse due au glissement
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𝟏 + 𝝉. 𝒔
𝑪𝒗(𝒔) = 𝒌𝒗
𝝉. 𝒔
𝒌𝒎
𝜴(𝒔) = (𝑪𝒎𝒐𝒕 − 𝑪𝒓𝒆𝒔)
𝟏 + 𝝉𝒎. 𝒔
𝟏 𝟏
𝜴(𝒔) = 𝟏+𝒌𝒗.𝒌𝒎 𝟏
{(𝟏 + 𝝉. 𝒔)𝜴𝒓𝒆𝒇 − ( 𝝉. 𝒔)𝑪𝒓𝒆𝒔}
𝟏+ 𝝉. 𝒔 + 𝒌𝒗.𝒌𝒎 𝝉. 𝝉𝒎. 𝒔𝟐 𝒌𝒗
𝒌𝒗.𝒌𝒎
𝟏 𝟏
𝒌𝒗 = (𝟐𝒎. 𝝎𝟎 . 𝝉𝒎 − 𝟏) = 𝟎. 𝟖𝟗𝟓; 𝝉 = 𝟐
((𝟐𝒎. 𝝎𝟎 . 𝝉𝒎 − 𝟏) = 𝟎. 𝟏𝟎𝟓𝒔
𝒌𝒎 𝝎𝟎 . 𝝉𝒎
𝑴𝒔𝒓
C = p. . (Φrd. Isq − Φrq. Isd)
𝑳𝒓
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Pr B. RACHED GE
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Pr B. RACHED GE
Figure 11 : Réponses à un échelon de vitesse avec application d’une charge a [0.5] d’une
MAS alimentée par un onduleur Idéal
Conclusion :
Pour obtenir des couples importants à très faible vitesse, voir à vitesse nulle, et bien gérer les
régimes transitoires, il est nécessaire d’utiliser un mode de contrôle différent: le contrôle
vectoriel.
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Partie 4:
Commande vectorielle
de la machine
asynchrone
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Introduction
Dans ce chapitre, nous présentons les principes de base de la commande vectorielle. Puis nous
exposons les deux types de contrôle du flux direct et indirect avec un aperçu sur les observateurs de
flux. D’autre part, nous rappelons d’une manière brève les méthodes de commande en courant et en
tension. Ensuite nous ferons le choix des correcteurs classiques et nous terminons par une simulation
suivie d’une interprétation des résultats
Le principe de la commande vectorielle a été découvert par Blaschke en 72. Il ramène le comportement
de la machine asynchrone à celui d’une machine à courant continu. De nombreuses variantes de
commande vectorielle ont été présentées dans la littérature technique que l’on peut classer de la façon
suivante
- Mode d’alimentation
▪ Commande en tension
▪ Commande en courant
- Détermination de la position du flux
▪ Directe nécessite mesure du flux ou observation
▪ Indirecte nécessite le contrôle de la fréquence de glissement
- Acquisition du flux
▪ Fondée sur un modèle du rotor
▪ Fondée sur un modèle du stator
▪ Observation de flux
- Orientation du repère d,q sur
▪ Flux rotorique,
▪ Flux statorique,
▪ Flux d’entrefer
Le contrôle du flux statorique ou du flux d’entrefer n’assure pas un découplage total entre le couple et
celui du flux. Nous nous limitons à étudier le principe de la commande vectorielle avec orientation de
l’axe ‘d’ suivant l’axe du flux rotorique voir figure 3.1. Elle présente de meilleures performances par
rapport aux autres techniques d’orientation.
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Pr B. RACHED GE
Si le repère est parfaitement orienté, alors la composante qrest nulle et dr=r. L’avantage d’utiliser
ce repère est d’avoir des grandeurs constantes en régime permanant. Il est alors plus aisé de faire la
régulation. Dans ces conditions, le modèle de la machine alimentée en tension lié au champ tournant
s’écrit :
𝑑𝛷𝑠𝑑 𝑑𝜃𝑠
𝑉𝑠𝑑 = 𝑅𝑠. 𝐼𝑠𝑑 + − . 𝛷𝑠𝑞
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝛷𝑠𝑞 𝑑𝜃𝑠
𝑉𝑠𝑞 = 𝑅𝑠. 𝐼𝑠𝑞 + + . 𝛷𝑠𝑑
𝑑𝑡 𝑑𝑡
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dΦr
0 = Rr. Ird +
dt
d𝜽𝒔
0 = Rr. Irq + ( − pΩ). Φr
dt
𝑴𝒔𝒓
C = p. . Φr. Isq
𝑳𝒓
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1 1−σ 1−σ
( + ) −ωs −
[E] = σ𝑳𝒔 σTs σTr σTr
1 1−σ 1−σ
ωs ( + ) pΩ
σTs σTr σ
[F] = σ𝑳𝒔 [1 0
]
0 1
0 0 0
d Isd 0 0 0
Isd 1 0 Wsd
[Isq] = 1 1 [Isq] + [0 1] Wsq
dt
Iro 0 − Iro 0 0
Tr Tr
1
Isd = s Wsd : Contrôle du flux
1
Iro = s(1+s.Tr) Wsd : Contrôle du flux
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1
Isq = s Wsq : Contrôle du couple
𝑴𝒔𝒓𝟐 1
C = p. . Iro. s Wsq : Contrôle du couple exigence
𝑳𝒓
√𝟐
𝒓𝒂𝒑𝒊𝒅𝒊𝒕é 𝒎𝒂𝒙𝒊𝒎𝒂𝒍𝒆: 𝒎 =
𝟐
𝟏 𝑻𝒓 𝟏
𝒌𝒇 = = 𝟗. 𝟕𝟕; 𝝎 𝟎 = = 𝟗𝟔. 𝟏𝟏; 𝒕𝒓 = 𝟎. 𝟎𝟑𝒔
𝟒𝒎𝟐 𝑻𝒄 𝟐𝒎𝑻𝒄
𝟏 + 𝒔. 𝑻𝒄
𝑪𝒄(𝒔) = 𝒌𝒄
𝒔. 𝑻𝒄
𝑻𝒄
𝒕𝒓 = 𝟑 = 𝟎. 𝟎𝟑𝒔 ; 𝒌𝒄 = 𝟎. 𝟑𝟑𝟓
𝟎. 𝟐𝟗𝟐𝟓 ∗ 𝟕. 𝟓 ∗ 𝒌𝒄
5. Dimensionnement des correcteurs :
𝟏 + 𝒔. 𝑻𝒓
𝑪𝒇(𝒔) = 𝒌𝒇
𝒔. 𝑻𝒓
b. Correcteur de couple : proportionnel
𝑪𝒄(𝒔) = 𝟑𝟓
𝟏 𝟏
𝜴(𝒔) = 𝟏+𝒌𝒗.𝒌𝒎 𝟏
{(𝟏 + 𝝉. 𝒔)𝜴𝒓𝒆𝒇 − ( 𝝉. 𝒔)𝑪𝒓𝒆𝒔}
𝟏+ 𝝉. 𝒔 + 𝝉. 𝝉𝒎. 𝒔𝟐 𝒌𝒗
𝒌𝒗.𝒌𝒎 𝒌𝒗.𝒌𝒎
𝒆𝒙𝒊𝒈𝒆𝒏𝒄𝒆𝒔: 𝒎 = 𝟏; 𝒕𝒓 = 𝟎. 𝟐𝟓𝒔; ≫ 𝝎𝟎 = 𝟏𝟗
𝟏 𝟏
𝒌𝒗 = (𝟐𝒎. 𝝎𝟎 . 𝝉𝒎 − 𝟏) = 𝟎. 𝟖𝟗𝟓; 𝝉 = ((𝟐𝒎. 𝝎𝟎 . 𝝉𝒎 − 𝟏) = 𝟎. 𝟏𝟎𝟓𝒔
𝒌𝒎 𝝎𝟎 𝟐 . 𝝉𝒎
𝒌𝒎
é𝒒𝒖𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒎é𝒄𝒂𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆: 𝜴(𝒔) = (𝑪𝒎𝒐𝒕 − 𝑪𝒓𝒆𝒔)
𝟏 + 𝝉𝒎. 𝒔
𝟏 + 𝝉. 𝒔
𝑪𝒗(𝒔) = 𝒌𝒗
𝝉. 𝒔
6. COMMANDE DE LA MAS : ONDULEUR IDEAL
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Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons présenté la commande vectorielle associée à un onduleur idéal
et MLI triangulo-sinusoidale, La commande à flux orienté associée à un onduleur à MLI
vectorielle présente de bonnes performances. La technique de commande vectorielle
nécessite :
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