Cours Thermodynamique
Cours Thermodynamique
Cours Thermodynamique
1. Notions de base
- Il y a trois états de la matière : l'état solide, l'état liquide, l'état gazeux
Chapitre1: Statiques des fluides
1. Notions de base(…)
- Il existe 3 niveaux de descriptions : les échelles macroscopique, mésoscopique et
microscopique Macroscopique : à notre échelle
- Densité :
𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑢 𝑓𝑙𝑢𝑖𝑑𝑒
𝑑=
𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑 ′ 𝑢𝑛 𝑓𝑙𝑢𝑖𝑑𝑒 𝑑𝑒 𝑟é𝑓é𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒
Dans le cas des liquides en prendra l’eau comme fluide de référence
𝜌𝑙
𝑑=
𝜌𝑒𝑎𝑢
1. Notions de base (…)
- Force volumique (𝑵/𝒎𝟑 ) : Action à distance
𝒅𝑭(𝑴)
𝒇𝑽 𝑴 =
𝒅𝝉(𝑴)
𝒅𝑭(𝑴)
Exemple:
𝒅𝒎 𝑴 .𝒈
La force volumique dans le champ de pesanteur: 𝒇𝒗,𝒈 = =𝝆 𝑴 𝒈
𝒅𝝉(𝑴)
𝒅𝑭𝒊𝒆 (𝑴)
La force volumique de la force d’entrainement: 𝒇𝒗,𝒊𝒆 =
𝒅𝝉(𝑴)
Case de système est en mouvement de translation: 𝒇𝒗,𝒊𝒆 = −𝝆 𝑴 𝒂(𝑶′ 𝕽)
𝑑𝑆(𝑀)
𝑃𝑛 𝑑𝑆 = 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑃 𝑑𝜏
(𝑆) (𝐷)
2.1 Loi fondamentale de la statique (première forme globale)…
Lemme 2.2 Soit D un volume de frontière S régulière par morceaux. Soit p une
fonction définie sur D. Alors :
𝑂𝑀 𝑃𝑛 𝑑𝑆 = 𝑂𝑀𝑔𝑟𝑎𝑑𝑃 𝑑𝜏
(𝑆) (𝐷)
2.2 Loi fondamentale de la statique (deuxième forme globale):
𝑓𝑣 (𝑀)𝑑𝜏(𝑀) − 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑃 𝑑𝜏 = 0
( 𝐷) (𝐷)
X
2.4 Interprétation de l’équation…
Paroi solide
interface
3.1 Condition aux limites sur une paroi solide
Le fluide, au repos, peut être contenu dans un récipient et donc être contigu à
une paroi solide.
Pour une petite surface 𝑑𝑆 en 𝑀 sur la paroi, on a : 𝒏
M 𝑑 𝐹𝒑𝒂𝒓𝒐𝒊→𝒇𝒍
action du fluide sur l’élément d𝑆 de la paroi: 𝒅𝑺
𝑑𝐹𝒇𝒍→𝒑𝒂𝒐𝒓𝒐𝒊 = − 𝑃𝑛 𝑑𝑆 fluide
action de la paroi solide sur le fluide: 𝑑 𝐹𝒇𝒍→𝒑𝒂𝒓𝒐𝒊
En conséquence de quoi, la force exercée par la paroi sur le fluide, en tout point M de la
paroi, est nécessairement normale à la paroi, dirigée vers le fluide et de module égal à la
pression 𝑃 du fluide en M.
3.2 Condition aux limites sur une interface
𝑑𝐹1→2 = 𝑃1 𝑑𝑆 𝑛1→2
fluide1 fluide2
Le théorème de l’action et de la réaction implique:
𝑑𝐹1→2 = −𝑑𝐹2→1 𝑃1 = 𝑃2
4. Exemple d’application:
Dans ce paragraphe, nous donnons quelques exemples d’application de la loi
fondamentale de la statique des fluides écrite sous forme locale
4.1 Hydrostatique :
- Conséquence 1:
Dans référentielle galiléen 𝕽, il est facile de voir que la pression est constante
sur les surfaces horizontales (z = cte) et réciproquement les surfaces d’égale
pression sont horizontales. En d’autres termes, les surfaces isobares sont des
surfaces horizontales. 𝒛interface
𝒛𝑨 A
- Conséquence 2:
L’interface entre deux liquides non miscibles Liquide 1 Liquide 2
est horizontale. (1) (2)
𝒛𝑩
B
Pour la démonstration, considérons deux liquides O
𝒚
1 et 2 séparés par une interface S. Les pressions
dans ces deux fluides sont notées P1 et P2 et 𝒙
leurs masses volumiques 1 et 2.
4.2 Conséquences… Z interface
Cas l'interface (AB) est en équilibre, ZA A
𝑴
𝑷
𝑶
4.3 Efforts sur une paroi plane. Centre de poussée…
4.4 Statique des gaz
- Cas de 𝜌 ≠ 𝑐𝑡𝑒:
𝑑𝑝
𝑑𝑝 = −𝜌𝑔𝑑𝑧 𝑜𝑢 = −𝜌 𝑔
𝑑𝑧
4.5 Hydrostatique en référentiel non galiléen
𝐹 𝒊𝒆 = −𝜌𝑎𝑒 𝑑𝜏 𝐹 𝒊𝒄 = 0
𝑉
𝑭𝒑 + 𝑷 + 𝑭𝒊𝒆 = 𝟎 −𝑃𝑛 𝑑𝑆 + 𝜌 𝑔 − 𝑎𝑒 𝑑𝜏 = 𝟎
𝑺 𝑉
Poids
Poussée
5.5 Le Poids apparent
Si le Poids apparent = 0
Flottabilité nulle : en équilibre
P.app = V x D.objet - V x D.liquide
Si le Poids apparent > 0
Flottabilité négative il coule
CHAPITRE 2
𝑵 𝒎
• Quantité de matière : 𝒏 𝒎𝒐𝒍𝒆 = =
𝑵𝑨 𝑴
𝒈 𝑴, é𝒒 𝑻𝒉 = 𝒈𝟎 , ∀𝑴 ∈ 𝑺
• Les molécules / atomes sont des sphères dures dont le diamètre est
négligeable devant les distances inter moléculaires / inter atomiques.
• Les particules sont en agitation permanente et ont des collisions entre
elles et contre les parois du récipient qui contient le gaz. Ces chocs sont
des chocs élastiques.
• En dehors des chocs, les particules sont sans interaction entre elles.
• Entre deux collisions, les molécules ont des trajectoires rectilignes
• Les molécules se répartissent uniformément dans tout le volume offert
(densité homogène n*).
• Toutes des directions sont équiprobables. La répartition des vitesses
est isotrope : elle ne dépend pas d’une direction particulière.
2. Théorie cinétique du gaz parfait
2.2 Distribution des vitesses
On considère une enceinte immobile contenant un gaz parfait.
⇒ 𝒗𝒒 = 𝒗𝟐 = < 𝒗𝟐 >
𝟏 𝟐 𝟏
𝒗𝟐𝒙 = 𝒗𝟐𝒚 = 𝒗𝟐𝒛 =
𝒗 = 𝒗𝟐𝒒
𝟑 𝟑
𝟐 𝟐 𝟐
𝟏 𝟐
𝟏 𝟐
𝒐𝒖 < 𝒗𝒙 > =< 𝒗𝒚 > =< 𝒗𝒛 > = < 𝒗 > = 𝒗𝒒
𝟑 𝟑
2. Théorie cinétique du gaz parfait
2.3 Pression cinétique
La pression que le gaz exerce sur les parois du récipient est due aux chocs
des molécules sur ces parois. Il existe plusieurs méthodes pour calculer cette
pression. On utilise dans ce paragraphe une démonstration basée sur le
transfert de quantité de mouvement de chaque particule.
𝑵𝒎𝒐𝒍é𝒄𝒖𝒍𝒆𝒔
𝒅𝑵, 𝐝𝝉
𝐕𝐦𝟑
𝑛 = 𝑢𝑥
𝑥
𝑧
On s’intéresse à une particule et à sa collision avec la paroi. Effectuons le
bilan des quantités de mouvement du système (molécule + paroi) :
𝑖 𝑖
• Avant le choc : 𝑝𝑖 = 𝑝𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖 + 𝑝𝑚𝑜𝑙é𝑐
𝑓 𝑓
• Après le choc : 𝑝𝑓 = 𝑝𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖 + 𝑝𝑚𝑜𝑙é𝑐
2. Théorie cinétique du gaz parfait
2.3 Pression cinétique…
• La conservation de la quantité de mouvement du système (molécule
+ paroi) impose :
𝑖 𝑖 𝑓 𝑓
𝑝𝑖 = 𝑝𝑓 𝑝𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖 + 𝑝𝑚𝑜𝑙é𝑐 = 𝑝𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖 + 𝑝𝑚𝑜𝑙é𝑐
𝑖 𝑓
⇒ 𝑑 𝑝𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖 = 𝑑 𝑝𝑚𝑜𝑙é𝑐 = 𝑝𝑚𝑜𝑙é𝑐 − 𝑝𝑚𝑜𝑙é𝑐
⇒ La pression du gaz :
<𝒅𝑭𝒅𝑵→𝒑𝒂𝒓𝒐𝒊 > 𝟏
𝒑= = 𝒎𝒎𝒐𝒍é𝒄 𝒏∗ < 𝒗𝟐𝒙 > = 𝒎𝒎𝒐𝒍é𝒄 𝒏∗ < 𝒗𝟐 >
𝒅𝑺 𝟑
𝟏
𝒑 = 𝒎𝒎𝒐𝒍é𝒄 𝒏∗ 𝒗𝟐𝒒
𝟑
• Pour N molecules:
𝑁
𝑛∗ = 𝑐𝑡𝑒 =
𝑉
𝑁.𝑚𝑚𝑜𝑙é𝑐 𝑣𝑞2
⇒𝑝=
3𝑉
2. Théorie cinétique du gaz parfait
2.4 Température cinétique
Définition : La température cinétique 𝑻 d’un système est la variable d’état
qui traduit le degré d’agitation des particules microscopiques de masse
𝒎𝒎𝒐𝒍é𝒄 qui le constituent.
En générale:
𝒊
< 𝒆𝒄 > = 𝒌 𝑻 , 𝒊 𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒆 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒅𝒆𝒈𝒓é𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒊𝒃𝒆𝒓𝒕é
𝟐 𝑩
2. Théorie cinétique du gaz parfait
2.4 Température cinétique…
• Donc :
1 2
3
< 𝑒𝑐 >𝐺𝑃𝑀 = 𝑚𝑎𝑡𝑜𝑚𝑒 𝑣𝑞 = 𝑘𝐵 𝑇
2 2
1 2
3
< 𝑒𝑐 >𝐺𝑃𝐷 = 𝑚𝑚𝑜𝑙é𝑐 𝑣𝑞 = 𝑘𝐵 𝑇 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
2 2
𝟏 𝟑
𝑬𝒏 𝒈é𝒏𝒆𝒓𝒂𝒍𝒆: < 𝒆𝒄 >𝑮𝑷 = 𝒎𝒎𝒐𝒍é𝒄𝒗𝟐𝒒 = 𝒌𝑩 𝑻
𝟐 𝟐
𝑁.𝑚𝑚𝑜𝑙é𝑐 𝑣𝑞2 1 3
A partir des relations: 𝑝 = et 𝑚𝑚𝑜𝑙é𝑐 𝑣𝑞2 = 𝑘𝐵 𝑇,
3𝑉 2 2
en éliminant la vitesse quadratique 𝑣𝑞 , on exprime la pression
d’un gaz parfait monoatomique 𝑚𝑚𝑜𝑙é𝑐 = 𝑚𝑎𝑡𝑜𝑚𝑒 :
𝑝𝑉 = 𝑁𝑘𝐵 𝑇 = 𝑛𝑅𝑇
PV
PV nRT cte
T
3. Propriétés macroscopiques d’un gaz parfait
3.2 Énergie interne d’un gaz parfait
U Ec ,t Ec ,r Ev EP ,in
3. Propriétés macroscopiques d’un gaz parfait
3.2 Énergie interne d’un gaz parfait
https://www.youtube.com/watch?v=7doEaDtJtFs
4. Transformation d’un système
4.5 Transformation isobare quasi-statique
En thermodynamique, un processus isobare est une transformation
chimique ou physique d'un système au cours de laquelle la pression du
système est constante et uniforme. La pression d'un tel système est définie,
ce qui implique que la transformation est quasistatique.
𝑽
𝑃 = 𝑐𝑡𝑒 ⇒ = 𝒄𝒕𝒆: é𝒒𝒖𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝑮𝒂𝒚 𝑳𝒖𝒔𝒔𝒂𝒄
𝑻
https://www.youtube.com/watch?v=ok_y-hPuDHs
4. Transformation d’un système
4.6 Transformation isochore quasi-statique
En thermodynamique, un processus isochore est une transformation
chimique ou physique d'un système au cours de laquelle le volume du
système est constant.
𝑷
𝑉 = 𝑐𝑡𝑒 ⇒ = 𝒄𝒕𝒆: é𝒒𝒖𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝑪𝒉𝒂𝒓𝒍𝒆
𝑻
https://www.youtube.com/watch?v=CEBoFGkNaFQ
4. Transformation d’un système
4.7 Transformation adiabatique quasi-statique
En thermodynamique, une transformation est dite adiabatique si elle est
effectuée sans qu'aucun transfert thermique n'intervienne entre le système
étudié et le milieu extérieur (sans perte ou gain de chaleur). Cela
n'implique pas pour autant que la température du système reste
constante, contrairement au cas isotherme.
https://www.youtube.com/watch?v=V3KJ8nPhtO0
4. Transformation d’un système
4.8 Transformation monotherme
En thermodynamique, un processus monotherme (ou transformation
monotherme) est un processus qui s'effectue dans un système à
température extérieure 𝒕𝒆 constante. La température du système peut
varier, mais, dans ce cas, la température du système dans l'état final
𝒕𝒇 revient à la température de l'état initial 𝒕𝒊 , c'est-à-dire égale à la
température extérieure 𝒕𝒆 :
𝒕𝒇 = 𝒕𝒊 = 𝒕 𝒆
Il faut distinguer une transformation monotherme d'une transformation
isotherme au cours de laquelle la température du système reste constante.
4. Transformation d’un système
4.9 Transformation monobare
𝟏 𝝏𝑽
𝜶= ,
𝑽 𝝏𝑻 𝒑
𝟏
𝜶𝑮𝑷 =
𝑻
5. Coefficient thermoélastique
𝟏 𝝏𝑽
𝝌𝑻 = − ,
𝑽 𝝏𝒑 𝑻
𝟏
𝝌𝑮𝑷
𝑻 =
𝒑
5. Coefficient thermoélastique
𝟏 𝝏𝒑
𝜷= ,
𝒑 𝝏𝑻 𝑽
𝟏
𝜷𝑮𝑷 =
𝑻
5. Coefficient thermoélastique
• Relation entre les coefficients thermoélastiques:
Soit une fonction d'état telle que 𝒇(𝑻, 𝑽, 𝒑) = 𝟎 , on a alors la relation:
𝜕𝑉 𝜕𝑝 𝜕𝑇
. . = −1
𝜕𝑝 𝑇
𝜕𝑇 𝑉
𝜕𝑉 𝑝
𝜶 = 𝑝 𝜷𝝌𝑻
Pour deux états voisins
( x, y, z ) ( x dx, y dy, z dz )
z z
dz dx dy
x y y x
y y
dy dx dz
x z z x
x x
dx dy dz
y z z y
Pour deux états voisins
z z
dz dx dy
x y y x
z x x z
dz dy dz dy
x y y z z y y x
z x z x z
dz dy dz dy
x y y z x y z y y x
z x z
dz dy dz dy
x y y z y x
z x z z x y
0 dy dy 1
x y y z y x x y y z z x
Pour système fermé de G.P
P P
P(T , V ) dP dT dV
T V V T
V V
V (T , P) dV dT dP
T P P T
T T
T ( P,V ) dT dP dV
P V V P
T P V
1
P V V T T P
6. Mélange de gaz parfaits
Mélange de gaz 𝐴𝑖 (𝑛𝑖 ), à la température 𝑇 et occupant le volume 𝑉. On
note 𝑝 la pression totale. Le mélange se comporte comme un gaz parfait :
𝑝𝑉 = 𝑛𝑅𝑇 𝑛 = 𝑛𝑖
𝑖
On remarque que :
𝑅𝑇 𝑅𝑇
𝑝= 𝑛𝑖 = 𝑛𝑖 = 𝑝𝑖
𝑉 𝑉
𝑖 𝑖 𝑖
𝑅𝑇
𝑝𝑖 = 𝑛𝑖 : est la pression partielle exercée par le gaz Ai (pression qu’il
𝑉
exercerait s’il était seul dans le volume V à la température du mélange)
P : Pression totale
𝒑= 𝒑𝒊 Pi : Pression partielle
𝒊
6. Mélange de gaz parfaits…
𝑛𝑖
Soit 𝑥𝑖 = la fraction molaire du gaz 𝐴𝑖 dans le mélange :
𝑛
𝑅𝑇 𝑝
𝑝𝑖 = 𝑛𝑖 = 𝑛𝑖 = 𝑥𝑖 𝑝
𝑉 𝑛
𝑛𝑖
𝑝𝑖 = 𝑥𝑖 𝑝 = 𝑝
𝑛
La masse molaire M du mélange est définie par :
𝑀= 𝑥𝑖 𝑀𝑖
𝑖
Exemple : la composition moyenne de l’air étant :
Diazote : 76,9% ; dioxygène : 20,7% ; vapeur d’eau : 1,4%
et autres gaz : 1,0% (Argon, CO2, …), la masse molaire de l’air est :
CHAPITRE 3
𝛿𝑄
∎ 𝐶𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡é 𝑡ℎ𝑒𝑟𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 à 𝑉 = 𝐶𝑡𝑒 ∶ 𝐶𝑉 =
𝑑𝑇 𝑉
𝛿𝑄
∎ 𝐶𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡é 𝑡ℎ𝑒𝑟𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 à 𝑃 = 𝐶𝑡𝑒 ∶ 𝐶𝑃 =
𝑑𝑇 𝑃
4.1 Relation 𝑪𝑽 et U
𝑑𝑈 = 𝛿𝑄 + 𝛿𝑊 = 𝛿𝑄 − 𝑝𝑑 𝑉
Cas de 𝑽 = 𝑪𝒕𝒆 ⇒ 𝒅𝑽 = 𝟎 ⇒ dU = 𝛿𝑄 = 𝐶𝑉 𝑑𝑇
Donc:
𝜕𝑈
𝐶𝑉 =
𝜕𝑇 𝑉
4.2 Enthalpie
Q dU PdV d (U PV ) VdP
d (U PV ) Q VdP
dH Q VdP
𝑑𝑈 = 𝛿𝑄 + 𝛿𝑊 = 𝑑𝑄 − 𝑝𝑑 𝑉
𝑑 𝐻 − 𝑝𝑉 = 𝛿𝑄 − 𝑝𝑑𝑉
𝑑𝐻 − 𝑝𝑑𝑉 − 𝑉𝑑𝑝 = 𝛿𝑄 − 𝑝𝑑𝑉
𝑑𝐻 = 𝛿𝑄 + 𝑉𝑑𝑝
Cas de 𝒑 = 𝑪𝒕𝒆 ⇒ 𝒅𝒑 = 𝟎 ⇒ dH = 𝛿𝑄 = 𝐶𝑝 𝑑𝑇
Donc:
𝜕𝐻
𝐶𝑝 =
𝜕𝑇 𝑝
4.3 Chaleur Massique
𝑼 = 𝑼(𝑻)
• La deuxième loi de Joule, ou loi de Joule-Thomson, énonce que
l'enthalpie d'un gaz ne dépend que de la température. Ces lois
ne sont valables qu'à quantité de matière constante.
𝑯 = 𝑯(𝑻)
4.6 Relation de Mayer pour gaz parfait
𝐶𝑃 − 𝐶𝑉 = 𝑛𝑅 𝐶𝑃,𝑀 − 𝐶𝑉,𝑀 = 𝑅
Relation de Mayer
4.6 Coefficient de Laplace
CP
Coefficient de Laplace
CV
CP CV R CP R
1
CP
C C R
V
V 1
Pour gaz parfait:
i
U N eC NkT CV T
2
i i
CV Nk nR
2 2
i
CP CV R 1 R
2
CP i 2
GP
CV i
5. Transformation adiabatique réversible
• En thermodynamique, une transformation est dite adiabatique si
elle est effectuée sans qu'aucun transfert thermique n'intervienne
entre le système étudié et le milieu extérieur (sans perte ou gain
de chaleur).
𝛿𝑄 é𝑐ℎ = 0 𝑜𝑢 𝑄 é𝑐ℎ = 0
• Premier principe:
𝑑𝑈 = 𝛿𝑊 é𝑐ℎ = −𝑝𝑒𝑥𝑡 𝑑𝑉
• Pour la transformation adiabatique réversible: 𝑝𝑒𝑥𝑡 = 𝑝
𝑑𝑈 = −𝑝𝑑𝑉
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛 𝐺. 𝑃: 𝑝𝑉 = 𝑛𝑅𝑇 ,
𝑛𝑅 𝑝𝑉 1
𝑑𝑈 = 𝐶𝑉 𝑑𝑇 = 𝑑 = 𝑝𝑑𝑉 + 𝑉𝑑𝑝
𝛾−1 𝑛𝑅 𝛾−1
1
⇒ 𝑝𝑑𝑉 + 𝑉𝑑𝑝 = −𝑝𝑑𝑉
𝛾−1
5. Transformation adiabatique réversible
𝑝𝑉 𝛾 = 𝐶𝑡𝑒
équation de Laplace de couple (𝑝, 𝑉)
1−𝛾
𝑇𝑝 𝛾 = 𝐶𝑡𝑒
équation de Laplace de couple (𝑇, 𝑝)
𝑇𝑉 𝛾−1 = 𝐶𝑡𝑒
équation de Laplace de couple (𝑇, 𝑉)
5. Transformation adiabatique réversible
មេម ៀនសមខេប
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
• Capacité thermique
𝜹𝑸é𝒄𝒉
𝑪= 𝑱. 𝑲−𝟏 ⇒ 𝛿𝑄é𝑐ℎ = 𝐶𝑑𝑇 = 𝐶𝑉 𝑑𝑇 = 𝐶𝑝 𝑑𝑇
𝒅𝑻 𝑇𝑓 𝑇𝑓 𝑇𝑓
⇒ 𝑄é𝑐ℎ = 𝐶𝑑𝑇 = 𝐶𝑉 𝑑𝑇 = 𝐶𝑝 𝑑𝑇
𝑇𝑖 𝑇𝑖 𝑇𝑖
𝝏𝑼
• Relation 𝑪𝑽 et U : 𝑪𝑽 =
𝝏𝑻 𝑽
𝝏𝑯
• Relation 𝑪𝑷 et 𝑯 : 𝑪𝒑 = 𝝏𝑻 𝒑
, 𝑯 = 𝑼 + 𝑷𝑽: Enthalpie ( fonction d’état )
Sommaire
I. Introduction : La nécessité du second principe
II. Le second principe de la thermodynamique
III. Identités Thermodynamiques
IV. Transformations du Gaz Parfait
V. Exemples de phénomènes irréversibles
VI. Machines thermiques
I. La nécessité du second principe
I. La nécessité du second principe
I. La nécessité du second principe
I. La nécessité du second principe
I. La nécessité du second principe
II. Le second principe de la thermodynamique
𝒓
𝜹𝑸
𝜹𝑺 = 𝒆𝒕 𝜹𝑺𝒑 ≥ 𝟎
𝑻𝒆𝒙𝒕
𝛿𝑆 𝑝
𝛿𝑆 𝑝
𝛿𝑆 𝑟 𝛿𝑆 𝑝 𝛿𝑆 𝑝
II. Le second principe de la thermodynamique
𝑺𝒑
𝑺𝒑 K
𝑺𝒑 𝑺𝒑
𝑺𝒑 K
III. Identités Thermodynamiques
L’évolution d’un système est réversible si la production d’entropie est nulle, ce qui permet de
considérer cette évolution comme une suite d’états d’équilibre thermodynamique. Pour une
évolution réversible, les bilans entropique et énergétique s’écrivent :
𝑝
𝛿𝑄
𝛿𝑆 = 𝑑𝑆 − = 0 ⇒ 𝛿𝑄 = 𝑇𝑑𝑆
𝑇
D’après le 1er principe on a : 𝑑𝑈 = 𝛿𝑄 − 𝑝𝑑𝑉 ⇒ 𝑑𝑈 = 𝑇𝑑𝑆 − 𝑃𝑑𝑉
IV. Transformations du Gaz Parfait
IV. Transformations du Gaz Parfait
V. Exemples de phénomènes irréversibles
V. Exemples de phénomènes irréversibles
V. Exemples de phénomènes irréversibles
𝑆𝑝
𝑆𝑝
V. Exemples de phénomènes irréversibles
𝑆𝑝
𝑆𝑝
𝑆𝑝
សង្ខេបង្េង្ ៀន
ង្ោលកា ណ៍ទី២ទទេ៉ូឌីណាេិច
Le seconde Principe de la Thermodynamique
ភាពច ាំបាច់ននង្ោលកា ណ៍ទី២ទទេ៉ូឌីណាេិច
គេសក្ស
ិ ាគោលការណ៍ទី២ទទម៉ូឌណា
ី មច
ិ េគឺ ីមប៖
ី
• ក្សំណត់ទស
ិ គៅនៃការបទមែង (ការបទមែងអាចគក្សត
ី មាៃពី 𝐴 → 𝐵 ឬ ពី 𝐵 → 𝐴)
• ក្សំណត់រគបៀបនៃការបទមែង (គរទែសប
ី ឬមៃ
ិ គរទែសប
ី )
កង្នោេចាប់ទីពី ទទេឌីណាេិច
𝒅𝑺 = 𝜹𝑺𝒓 + 𝜹𝑺𝒑 𝚫𝑺 = 𝑺𝒓 + 𝑺𝒑
• 𝑆 ជាអៃេមៃ៍ភាពក្សនងគោលការណ៍ទីពីរទទម៉ូឌីណាមិច គៅថា អង់ត្តូពី (Entropie) េិតជា 𝐽 𝐾
ំ ង់ត្តូពី 𝑆 ក្សំណត់ភាពោាៃសណា
• ទំហអ ា ប់ធ្ននប់នៃភាេលអិតក្សនងត្បព័ៃធ
• Δ𝑆 = 𝑆𝑓 − 𝑆𝑖 មៃ
ិ អាត្ស័យៃង
ឹ េៃែង(រគបៀប)នៃការបទមែងគទ Δ𝑆𝑟é = Δ𝑆𝑖𝑟𝑟é
• 𝑆 𝑟 : គៅថាអង់ត្តូពទ
ី ទួលបាៃគោយត្បព័ៃធពម
ី ជ្ឈោាៃគត្ៅ
𝑄é𝑐ℎ
𝑻𝒇 សត្មាប់ការបទមែងអគី រទែសប
ី (𝑇𝑒𝑥𝑡 = 𝑐𝑡𝑒)
𝑇𝑒𝑥𝑡
𝛿𝑄 𝜹𝑸
𝛿𝑆 𝑟 = 𝑺𝒓 = = 𝑇𝑓
𝑇𝑒𝑥𝑡 𝑻𝒆𝒙𝒕 𝛿𝑄
𝑻𝒊 សត្មាប់ការបទមែងគរទែសីប (𝑇𝑒𝑥𝑡 = 𝑇)
𝑇
𝑇𝑖
• 𝑆𝑝 អង់ត្តូពផ
ី លត
ិ គោយត្បព័ៃធខ្ួ ៃឯង។
ែ ត្េប់ការបទមែង 𝑆 𝑝 ≥ 0 ;
𝑆𝑝 = 0 គបកា
ី រមទបែងជាគរទែសប
ី
𝑆𝑝 > 0 គបកា
ី រមទបែងជាអគី រទែសប
ី
𝑆 𝑝 < 0 ការបទមែងមិៃអាចគក្សីតមាៃគទ
កា គណនា 𝚫𝐒
• ការេណនា 𝚫𝑺 ត្តូែរក្សតាមការបទមែង គរទែសីប គ ោះក្សនងលំហាត់គេថាបទមែងគនាោះជាការបទមែងអវីក្ស៍គោយ(គរទែសីប
ឬមិៃគរទែសីប ឬមិៃ ៃ់ ឹងក្ស៏គោយ)
• ចំគ ោះការបទមែងគរទែសីប 𝑇𝑒𝑥𝑡 = 𝑇, 𝑃𝑒𝑥𝑡 = 𝑃 នៃត្បព័ៃធទទម៉ូឌីណាមិចមួយគេមាៃ៖
𝑻𝒇 𝑽𝒇 𝑻𝒇 𝑷𝒇
𝒅𝑼 𝑷𝒅𝑽 𝒅𝑯 𝑽𝒅𝑷 𝒅𝑼 𝑷𝒅𝑽 𝒅𝑯 𝑽𝒅𝑷
𝒅𝑺𝒓é = + = − ⇒ 𝜟𝑺𝒓é = + = +
𝑻 𝑻 𝑻 𝑻 𝑻 𝑻 𝑻 𝑻
𝑻𝒊 𝑽𝒊 𝑻𝒊 𝑷𝒊
• ចំគ ោះឧសា័ៃបរស
ិ ទធ (gaz parfait):
𝑛𝑅 𝑃 𝑛𝑅
𝑑𝑈 = 𝐶𝑉 𝑑𝑇 = 𝑑𝑇 , =
𝛾−1 𝑇 𝑉
𝑛𝑅 𝑇𝑓 𝑉𝑓
⇒ 𝜟𝑺𝑮𝑷
𝒓é = ln + 𝑛𝑅𝑙𝑛
𝛾−1 𝑇𝑖 𝑉𝑖
កា គណនា 𝚫𝐒𝐮𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬
Univers (système isolé)