PICTAP 2007 Document de Support Module 7 Traumatologie
PICTAP 2007 Document de Support Module 7 Traumatologie
PICTAP 2007 Document de Support Module 7 Traumatologie
Septembre 2008
Note aux lecteurs
Pour usage exclusif selon les directives de la Direction des services préhospitaliers d'urgence du
Ministère de la santé et des services sociaux, de la Table des directeurs médicaux régionaux SPU
et de la Direction des affaires médicales et de l'encadrement clinique.
Corporation d'urgences-santé
Agences de la Santé et des Services sociaux
Direction des services préhospitaliers, ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec
© 2008
Première édition
Dépôt légal 2008
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives du Canada
Note : Dans le présent document, le masculin est utilisé sans aucune discrimination et
uniquement dans le but d'alléger le texte.
TABLE DES MATIÈRES
Préface. ................................................................................................7
Introduction ..........................................................................................9
Collaborateurs ..................................................................................... 11
PRÉFACE
Autant dans leur présentation que dans leur forme les « Protocoles d’intervention
clinique à l’usage des techniciens ambulanciers paramédics (PIC-TAP) 2007 »
semblent peu changés, autant la philosophie sous-jacente des PIC-TAP se voit
grandement modifiée avec cette nouvelle édition.
Module 6 : Obstétrique
Module 7 : Traumatologie
Bonne lecture.
7
Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
INTRODUCTION
Le document de support des PIC-TAP 2007 sur la traumatologie est différent des
autres documents de support des PICTAP puisqu’il sert aussi de document de
référence à la formation de mise à jour en traumatologie 2008 pour les
techniciens ambulanciers paramédics.
Cette formation de mise à jour a été élaborée en fonction des besoins identifiés
par les différents programmes d’amélioration de la qualité des SPU régionaux et
de la SAAQ (Société de l’assurance automobile du Québec). Ce programme ne
comprend pas de grandes nouveautés, ni de concepts révolutionnaires. Par
contre, certains éléments-clés semblent nécessiter une révision dans leur
approche.
1
Guide de rédaction des documents cliniques à l'intention des techniciens
ambulanciers paramédics, 2e édition modifiée, Septembre 2008
9
Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
COLLABORATEURS
11
12
Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
Il est important de rappeler que les traumatismes sont une cause importante de
mortalité et de morbidité particulièrement chez les jeunes adultes; c’est d’ailleurs
la première cause de décès dans cette catégorie d’âge. Il s’agit donc d’un
problème qui cause une importante perte d’années de vie active. Un décès sur
12 au Québec est causé par un traumatisme.
Le deuxième groupe de décès est lié à des blessures liées à des pathologies sur
lesquelles on peut agir de façon efficace si rapide, hémorragies graves,
pneumothorax. Ce groupe de décès est celui sur lequel les services
préhospitaliers et hospitaliers (urgence et chirurgie) ont la possibilité
de faire impact.
Le troisième groupe de décès est causé par les complications plus ou moins
tardives du traumatisme initial : ex.: embolie pulmonaire massive, embolie
graisseuse, infections majeures, insuffisance rénale, etc.
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
Service
de stabilisation Salle d’urgence sans chirurgie/anesthésie**
*
Un service de stabilisation peut être un CLSC ou la salle d’urgence d’un établissement. Seul un médecin
d’urgence y est présent, aucun anesthésiste ou chirurgien n’est disponible. Le fonctionnement au service de
stabilisation se limite à une évaluation sommaire, une stabilisation de l’ABC sur la civière de l’ambulance et
un départ rapide (cible 10 minutes) vers le centre de traumatologie désigné avec la même équipe
ambulancière, avec accompagnement approprié.
14
Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
15
Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
Malgré que ce concept ait été discuté à maintes reprises déjà, il semble que souvent les
intervenants n’arrivent pas toujours à s’entendre à savoir si telle ou telle situation
constitue un impact à haute vélocité. C’est pourquoi nous jugeons à propos de revoir ce
sujet.
Premièrement, la liste des impacts à haute vélocité qui origine de l’ATLS a été mise à
jour dans les dernières années. La liste suivante est la liste qui apparaît dans les PIC-
TAP 2007 :
i www.teenministryinternational.org
17
Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
De cela, on doit conclure que « L’énergie ne disparaît pas et non plus est-elle
créée; elle ne change que de forme ».
Ec = MV2 M = masse
2 V = vitesse
De celle-ci, on doit retenir que la vitesse a un impact plus important que le poids
dans le calcul de l’énergie. Si la masse est doublée, l’énergie est doublée; si la
vitesse est doublée, l’énergie est quadruplée.
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
F = M x (V1-V2)
Les blessures du patient sont ensuite créées par le transfert d’énergie sur le
corps. Elles sont directement liées à la Force transmise et à la façon dont elle a
été transférée sur le patient.
Dans les cas où le type de traumatisme auquel vous faîtes face n’est pas
spécifiquement inclus sur la liste des impacts à haute vélocité de l’ATLS, il faudra
déterminer si l’accident répond aux critères d’un impact à haute vélocité.
Une fois sur la scène d’un accident, il est important de prendre le temps de bien
questionner les témoins, policiers ou premiers répondants. Ce sont eux qui
peuvent vous aider à reconstituer l’accident. Il faut aussi observer les
conséquences de l’impact, dans quel état sont les véhicules? Quel côté est
enfoncé? À quelle distance sont arrêtés les véhicules du site de l’impact?
L’analyse de la cinétique :
Premièrement, il faut avoir une idée de l’énergie cinétique initiale; il faut obtenir
de l’information sur la vitesse en tout premier lieu puis ensuite sur la masse. À
quelle vitesse roulait le ou les véhicules? Quel était le type de véhicule? (voiture
compacte vs camion 18 roues).
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
Ce concept est aussi intéressant à considérer dans les cas de patients qui ont été
frappés par un objet, sur une surface limitée du corps, ET à haute vitesse.
Golfeur frappé à la tête par une balle de golf, gardien de hockey frappé au cou
par une rondelle provenant d’un coup frappé, etc. Ces patients sont à risque de
blessures internes importantes.
Il serait intéressant de penser aux impacts à haute vélocité comme des impacts à
haute énergie, à haute force et à haute décélération. Autant la vitesse est un
élément important de l’équation, il ne s’agit pas du seul élément. Ne s’arrêter
qu’à la vitesse est une erreur d’évaluation.
Pensons à une chute de 6 mètres : quel impact sera plus important? Celui dans
un banc de neige en hiver, ou sur le plancher d’asphalte l’été. Évidemment, la
chute en été générera un impact plus sérieux que celui dans la neige. Le facteur
qui distingue les deux est le temps de décélération.
Voyons les liens entre la cinétique de traumatisme et les blessures typiques liées
à certains impacts. Nous étudierons les situations suivantes :
21
Le type de blessure : ouverte (pénétrante) ou fermée (« blunt »)
Ce qui est spécifique aux traumatismes liés à ce type de véhicules, est le fait que
le ou les occupants ne sont pas protégés par une carrosserie et ne sont pas
attachés au véhicule. La vitesse excessive dans ce contexte est aussi un facteur
les rendant similaires.
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
Impact frontal
Lors d’un impact frontal, la voiture est soudainement décélérée. S’il s’agit d’un
face à face, il ne faut pas oublier que les vitesses des deux voitures
s'additionnent dans le calcul de l’énergie cinétique. Ce type d’impact démontre
bien le concept des trois impacts qui s’applique à plusieurs traumatismes :
Lors d’un impact frontal, deux trajectoires sont possibles pour l’occupant non-
attaché dépendant de sa taille, sa position dans son siège et le type de véhicule
dans lequel il prend place : UP AND OVER, DOWN AND UNDER.
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
L’ ÉJECTION
Lorsque l’occupant du véhicule n’est pas attaché, ou que pour une raison
quelconque le mécanisme de la ceinture fait défaut lors de l’impact, et que celui-
ci est éjecté, le taux de mortalité augmente de façon substantielle. Plus le patient
est trouvé loin de son véhicule, plus la force d’impact de l’accident était
importante; la force de l’impact lors de « l’atterrissage » est aussi proportionnelle
à cette distance et donc, la sévérité des blessures. Les blessures que le patient
présentera sont en lien avec la partie du corps qui a fait impact avec le sol ou
autre obstacle.
Impact arrière
Lors d’un impact arrière, la voiture avant est arrêtée ou roule plus lentement que
la voiture arrière qui la frappe. Lors de l’impact, la voiture avant est projetée vers
l’avant; les passagers sont aussi poussés vers l’avant par le siège qui est en
contact avec le dos. Par contre, si l’appuie-tête est mal ajusté et que rien ne
pousse la tête vers l’avant, la tête est projetée vers l’arrière. Blessures
retrouvées : entorses cervicales, fractures de la colonne cervicale mais aussi
dorsale et lombaire.
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
Impact angulaire
La voiture qui est frappée latéralement mais à l’avant ou à l’arrière est projetée
dans un mouvement de rotation. Les blessures à rechercher sont une
combinaison de blessures typiques d'impacts frontal, arrière et latéral.
Capotage
Lors d’un capotage, la voiture fait des tonneaux et les occupants sont projetés
dans toutes les directions. Tous les concepts discutés ci-dessus sont applicables.
Les standards d’ATLS de 1997 ont établi que tout piéton frappé par un véhicule
moteur à plus de 8 km/h constitue un impact à haute vélocité. Ceci démontre le
risque inhérent de ce type d’impact.
Chez les personnes âgées, les chutes constituent le mécanisme le plus commun
de traumatisme. Même une chute qui semble bénigne, chez une personne âgée
qui souffre d’ostéoporose, peut évoluer de façon désastreuse. Lors d’une chute
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
Prenez note qu’il est fréquent lors de la prise en charge initiale en préhospitalier,
et même à l’urgence, de ces patients, que ceux-ci ne se plaignent pas de douleur
au dos. Les fractures par éclatement du ou des talons étant terriblement
douloureuses, la blessure dorsale passe inaperçue. Il s’agit ici d’un exemple de
blessure «distrayante», comme apparaît dans le protocole TRAU. 0 –
Immobilisation de la colonne vertébrale. Il est important d’immobiliser sur
matelas-immobilisateur tout patient avec une chute de « Don Juan ».
Arme blanche :
Arme à feu :
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
Il faut aussi se souvenir que le projectile n’a pas toujours une trajectoire rectiligne et
qu’il peut être dévié lorsqu’il frappe un os ou même possiblement une autre structure.
Il ne faut pas confondre le niveau d’énergie d’une arme pénétrante avec le concept
d’impact à haute vélocité. Dans les PIC-TAP 2007, lorsque le terme traumatisme à
haute vélocité apparaît, il ne fait pas référence à cette catégorisation (basse, moyenne
ou haute énergie des traumatismes pénétrants) mais bien au concept de haute vélocité
pour un traumatisme fermé.
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2.3.6 LES EXPLOSIONS
Les militaires sont particulièrement exposés aux blessures causées par les explosions.
Par contre, avec la recrudescence des actes terroristes, les intervenants civils devront
se familiariser avec ce type de blessures.
L’onde de choc pourrait être expliquée comme une vibration, le déplacement de l’air
suite à la déflagration. La vitesse de déplacement de l’onde de choc peut atteindre 3000
mètres/seconde. Elle cause des blessures particulièrement aux poumons et aux organes
creux (intestins/estomac). La blessure typique du patient qui a subi un traumatisme par
onde de choc est la perforation du tympan. Suite à une explosion, si un patient
démontre de la surdité, il a tout probablement été affecté par l’onde de choc. À court
terme, il devra être particulièrement surveillé pour une détérioration respiratoire suite à
un pneumo/hémothorax ou à des contusions pulmonaires.
Le deuxième type de traumatisme que le patient peut subir est : blessures externes
(lacérations, contusions, abrasions, plaies pénétrantes par contact avec les débris de
l’engin explosif ou des objets environnants).
Ensuite, le patient lui-même peut être projeté sur un mur, le sol ou tout autre objet par
l’explosion, d’où des blessures de type fermé.
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Plus récemment, deux autres types de blessures, dites quaternaires et quinquénaires
ont été identifiées. Si l’explosion a lieu dans un espace fermé, le patient peut subir des
brûlures cutanées ou des voies respiratoires. Et finalement, dans ces temps de
terrorisme actif, l’engin pourrait aussi contenir des agents infectieux, nucléaire ou
chimique.
Une des blessures associées avec le coussin gonflable est la fracture cervicale par
extension. Chez certaines personnes, le coussin se déploie sous le menton et produit
ainsi une hyperextension du cou à haute vitesse. Les patients à risque de ce type de
blessure par ballon sont les conducteurs de petite taille et ceux qui s’assoient très près
du volant.
La sortie rapide du coussin gonflable peut aussi causer des blessures externes aux
passagers; les brûlures par friction sont particulièrement communes au visage et aux
avant-bras. Les érosions de la cornée sont aussi une blessure secondaire au coussin. Il
s’agit d’une blessure qui se compare à une égratignure, logée sur la cornée et qui est
souvent perçue par le patient comme un corps étranger dans l’œil.
L’absence de blessures externes suite au déploiement du coussin peut aussi amener les
patients et intervenants à sous-estimer l’impact ou la sévérité des blessures internes. Il
est donc important de savoir si un coussin a été déployé lors de l’impact.
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2.3.8 PRÉVENTION DES BLESSURES
La prévention des traumatismes a probablement un rôle plus important que les soins au
traumatisé dans la réduction de la mortalité absolue secondaire aux traumatismes. Dans
son travail de tous les jours, l’intervenant en santé joue un rôle dans la prévention des
traumatismes par des conseils judicieux aux patients et parents.
Prévention secondaire : la prévention secondaire est un élément qui est mis en place
avant que l’accident se produise mais qui joue un rôle de réduction des blessures
lorsque l’accident est survenu : casques de moto/vélo, ceintures de sécurité, coussins
gonflables, appuie-tête. Vous avez un rôle-clé dans ce domaine, dans votre milieu.
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
Les directeurs médicaux régionaux des SPU ont accepté en juin 2007,
le plan qualité; ce plan inclut les éléments à mesurer (indicateurs), les
cibles à atteindre et la définition des énoncés en lien avec les écarts.
Tous ces éléments ont été définis pour chaque programme de soins (C-
MDSA, médicaments, traumato, etc.). En traumatologie, les éléments
suivants ont été retenus.
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
Nous désirons attirer votre attention sur les sections suivantes qui sont
pertinentes aux interventions traumatiques.
3.2.1 BIOMÉCANISMES
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
03 : morsure;
04 : agression – bataille;
16 : blessure aux yeux;
17 : chute, de sa hauteur (0 pied) ou d’une hauteur (à spécifier);
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
A: abrasion;
B: brûlure;
C: contusion (ecchymose ou hématome);
D: douleur
E: engelure
F: déformation
H: hémorragie
L: lacération
O: œdème traumatique
P: plaie pénétrante
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
P = Pénétrant central;
I = Inconscient;
C = Crânien significatif
T = Thoracique significatif
Dans cette même case, il faut aussi indiquer le résultat du calcul de l’un
ou l’autre des indices de traumatologie (IPT/ÉTP); cet outil permet de
classer les traumatismes, et il est de plus en plus utilisé dans les
systèmes d’urgences et a été scientifiquement validé. Nous reviendrons
à la documentation de l’IPT.
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
3.2.4 INTERVENTIONS
3.3 IPT
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
INDICE PRÉHOSPITALIER
POUR TRAUMATISMES
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
Traumatisme majeur :
• IPT ≥ 4
OU
• Présence d’impact à haute vélocité
3.5.1 DÉFINITION
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
Le score du coma est la somme des résultats obtenus aux trois critères
cliniques cités à la page précédente. Ce test a été mis au point dans un institut
neurologique de Glasgow en Écosse. L’évaluation systématique du patient
inconscient a permis l’établissement d’une échelle comprenant des degrés dans
le coma. Cette échelle numérique permet de suivre l’évolution par comparaison
aux résultats obtenus précédemment. L’échelle de Glasgow fournit des
informations sur le pronostic, particulièrement quand il s’agit d’un coma
traumatique.
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
L’échelle de Glasgow est utilisée pour créer une classification de la sévérité des
traumatismes crânio-cérébraux (TCC) :
¾ 13-15 : TCC légers
¾ 9-12 : TCC modérés
¾ 3-8 : TCC sévères.
Notez que les patients qui présentent un score de Glasgow de 8 ou moins ne
protègent plus leurs voies respiratoires et sont à risque d’aspiration.
3.5.3 DOCUMENTATION
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
Moins de 1 an 1 an et plus
4 Spontanée 4 Spontanée
3 Au bruit 3 À la voix
2 À la douleur 2 À la douleur
1 Aucune 1 Aucune
Moins de 1 an 1 an et plus
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
• Âge et sexe;
• Cinétique, heure de l’accident;
• Blessures principales, incarcération;
• SV complets;
• Échelles : IPT, Glasgow;
• Heure prévue d’arrivée au CH.
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
• Intervention :
o Appréciation primaire : l’ABCDE
o Signes vitaux
o Appréciation secondaire : «tête aux pieds» rapide
o Identification des priorités et application des protocoles
spécifiques
o Immobilisation appropriée
• Durée d’intervention :
o 10 minutes sur les lieux pour les traumatisés majeurs;
o Intervention rapide pour tout traumatisé;
• Transport au centre de traumatologie approprié selon l’état du
patient et le réseau régional de traumatologie.
4.1 SÉCURITÉ
4.1.1. SÉCURITÉ
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
4.2 INTERVENTION
L’AB
Premièrement, lors de l’évaluation de l’ABC, il est important de
simultanément maintenir la stabilité de la colonne cervicale. L’ouverture
des voies respiratoires supérieures (VRS) doit se faire avec les
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
Par contre, lorsqu’il est impossible d’ouvrir les voies respiratoires avec
ces techniques, les normes de réanimation ILCOR 2005 ouvrent la porte
à l'utilisation de la bascule de tête, même chez un traumatisé avec lésion
de la colonne potentielle. La pensée sous-jacente est simple : si
l’ouverture et la libération des VRS ne sont pas réussies, le patient ne
pourra pas être ventilé et oxygéné adéquatement. En l’absence de
l’atteinte de cet objectif, le patient décédera ou subira des séquelles
majeures. Le risque que cette manœuvre engendre des conséquences
est faible puisque la présence d’une fracture instable de la colonne est
rare.
L’oxygénothérapie
Pour tout traumatisé majeur (IPT ≥ 4 ou impact à haute vélocité)
l’administration d'oxygène devra être débutée lors de l’évaluation de
l’AB, même chez le patient sans dyspnée, tachypnée ou désaturation.
D’ailleurs, le protocole demande de ne pas prendre le temps à
documenter la saturation chez le traumatisé.
L’apport supplémentaire d’oxygène est aussi vital pour les patients avec
traumatismes crâniens. Chaque épisode de désaturation et
d’hypotension est associé avec un pronostique défavorable.
«C»
La prise de pouls se fait de façon identique à l’appréciation primaire
médicale.
«D»
Le «D» réfère à «Disability», terme anglais, pour problème
neurologique. Le niveau de conscience est évalué ici sommairement par
l’échelle AVPU. L’échelle de Glasgow devra être calculée plus tard pour
tous les traumatisés, mais particulièrement pour tout traumatisé crânien.
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
«E»
Le «E» réfère traditionnellement à l’étape d’exposition de la partie du
corps blessée, déformée ou qui saigne. Seule cette partie doit être
exposée à cette étape-ci. L’appréciation secondaire nous permettra
d’identifier une partie blessée non évidente.
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
L’instabilité selon l’IPT est définie comme un score de 5 dans une des
trois sphères suivante:
• Pouls;
• Tension artérielle (TA);
• Respiration.
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
Le patient qui :
• a subi un impact à haute vélocité et
• dont l’IPT = 0 et
• qui ne présente pas un des signes suivants :
o Céphalée (hémorragie intracrânienne);
o Syncope (choc);
o Douleur au tronc ou à l’abdomen (hémorragie intra-
abdominale);
o Incapacité de marcher;
o Déformation d’un membre;
o Grossesse de 20 semaines et plus.
Tous les patients avec IHV, IPT = 0 et qui présentent un des signes ci-
dessus mentionnés seront transportés en mode URGENT à un centre de
traumatologie.
Pour tous les cas de traumatismes, ce qui n’a pas été fait sur la scène
doit être fait durant le transport. Une fois le patient installé dans le
véhicule, le déplacement devrait débuter de façon immédiate.
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
Les protocoles inhérents aux problèmes traumatiques doivent toujours tenir compte des
principes suivants :
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
ÉVALUATION DE LA SITUATION
(DEMANDER DES RESSOURCES
SUPPLÉMENTAIRES SI NÉCESSAIRE)
APPRÉCIATION PRIMAIRE
- SORTIE RAPIDE,
- PROTOCOLE APPROPRIÉ,
- TRANSPORT URGENT AU CENTRE
OUI DÉSIGNÉ PAR LE SPU,
INSTABLE
- PRISE DE SIGNES VITAUX,
APPRÉCIATION SECONDAIRE ET
NON CALCUL DE L'IPT (> 14 ans) EN ROUTE,
- AVISER LE CENTRE RECEVEUR
PRISE DES SIGNES VITAUX
- PROTOCOLE APPROPRIÉ,
- CALCUL DE L'IPT (> 14 ans),
OUI - TRANSPORT URGENT AU CENTRE
INSTABLE
DÉSIGNÉ PAR LE SPU,
- APPRÉCIATION SECONDAIRE EN
NON
ROUTE,
- AVISER LE CENTRE RECEVEUR
APPRÉCIATION SECONDAIRE
PROTOCOLE APPROPRIÉ,
INTERVENTION PRIMAIRE SUR LES
LIEUX
OUI
ÂGE > 14 ANS CALCULER L'IPT
NON
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
TRAU. APP.
AU. APP.
TRAU. APP. - Appréciation de la condition clinique
préhospitalière en traumatologie
Dès qu’un patient présente une atteinte de ses fonctions vitales (appréciation primaire
ou signes vitaux), procéder immédiatement à l’intervention appropriée et au transport
vers le centre désigné par le SPU. Si l’état du patient le permet, poursuivre
l’appréciation durant le transport.
1. Évaluation de la situation
e) Noter tous les détails pertinents sur l’intervention des premiers répondants ou
des premiers intervenants.
2. Appréciation primaire
o sortie rapide;
o protocole approprié;
o transport URGENT au centre désigné par le SPU;
o appréciation secondaire en route;
o aviser le centre receveur de l’arrivée du patient;
o documenter l’instabilité et justifier la sortie rapide.
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
a) Protocole approprié;
4. Appréciation secondaire
5. Stabilisation
6. Communications et transport
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
o Céphalée;
o Syncope;
o Douleur au tronc ou à l’abdomen;
o Incapacité de marcher;
o Déformation d’un membre;
o Grossesse de 20 semaines ou plus.
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
Arrêt cardiorespiratoire ou
respiratoire
Niveau de conscience P ou U
IPT ≥ 4
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
Remarques :
À noter que cette liste n’est pas exhaustive. Tout signe ou symptôme que le technicien
ambulancier paramédic juge comme mettant en doute la stabilité du patient doit
amener celui-ci à agir comme si le patient était instable.
o patient instable;
o accès requis à un patient instable.
Exemples :
* Ces situations sont considérées comme étant des sauvetages et ne sont pas du ressort du
technicien ambulancier paramédic.
Noter que les patients suivants sont à risque de blessures majeures malgré un
mécanisme de blessure qui semble mineur :
o patients âgés
o patients prenant des anticoagulants (Coumadin, Plavix, etc.)
o patients pédiatriques (< 8 ans)
o patientes enceintes (13 semaines et plus)
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
Type d’impact :
• Impact à haute vélocité;
• Compression axiale;
• Blessure sportive à la tête et au cou.
Présentation clinique:
• Altération de l'état de conscience, traumatisme crânien ou
confusion;
• Douleur, déformation de la colonne;
• Déficit neurologique;
• Intoxication;
• Âge > 65 ans ou < 8 ans;
• Choc émotif;
• Blessure distrayante;
• Difficulté de communication.
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
Notez bien que le patient qui a subi un traumatisme pénétrant ne requiert plus
d'emblée une immobilisation de la colonne vertébrale. Seul celui qui présente
les critères mentionnés dans le protocole sera immobilisé.
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
CINÉTIQUE SUGGESTIVE
Remarque :
Dans le doute, procéder à l’immobilisation de la colonne vertébrale : par exemple : lorsque des
problèmes de communication sont présents : maladie d’Alzheimer, problème de langue
étrangère, etc.
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
TRAUMATISME ADULTE
(incluant traumatisme thoracique et abdominal)
PRÉCAUTION CERVICALE
ASSISTER LA
FRÉQUENCE
OUI VENTILATION AVEC
RESPIRATOIRE
OXYGÈNE À HAUTE
< 8/ min
CONCENTRATION
NON
APLLIQUER UN
PLAIE PÉNÉTRANTE OUI
PANSEMENT SCELLÉ SUR
THORACIQUE
TROIS SURFACES
NON
NON
TRANSPORT
- IPT < 4 SANS IHV
NON URGENT
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
TRAU. 1
TRAU. 1 Traumatisme adulte (incluant trauma thoracique et
abdominal)
2. Protection cervicale.
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
5. Transport URGENT si :
6. Transport immédiat si :
10. Évaluer les pupilles et les fonctions sensitives / motrices des extrémités;
calcul du score de Glasgow.
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
Les priorités de traitement chez la femme enceinte sont les mêmes que
pour l’adulte. Un protocole spécifique a été élaboré pour mettre
l’emphase sur certains éléments particuliers de ce contexte.
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
POSITION LÉGÈREMENT
GROSSESSE OUI INCLINÉE VERS LA GAUCHE
> 20 SEMAINES APRÈS IMMOBILISATION POUR
LE TRANSPORT
NON
OUI
PROTOCOLE RÉA. 3
ACR (ARRÊT CARDIORESPIRATOIRE
D'ORIGINE TRAUMATIQUE - ADULTE)
NON
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
U. 2
TRAU. 2 Traumatisme chez la femme enceinte
1. Le protocole TRAU. 1 (Traumatisme adulte) est applicable dans sa
totalité chez la femme enceinte, avec les considérations suivantes :
3. Il est important de répéter les signes vitaux aux 5 minutes, car un état
de choc décompensé peut survenir rapidement.
En situation d’hémorragie,
une altération des signes vitaux
peut survenir tardivement.
Remarques :
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
NON
NON
TRANSPORT URGENT
CRITÈRES OUI
AU CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE
D'INSTABILITÉ
SPU
NON
NON
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
TRAU. 3
TRAU. 3 Traumatisme isolé des extrémités
1. Se référer au protocole d’appréciation de la condition clinique préhospitalière en
traumatologie.
4. Couvrir les blessures ouvertes avec des pansements stériles secs selon la
technique TECH. 3 (Contrôle d’hémorragie).
Remarques :
Les priorités de réanimation du patient polytraumatisé ont toujours préséance sur le traitement
spécifique; se référer au protocole approprié.
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TRAUMATISME
BRÛLURE
ISOLÉ
- PROTÉGER
LAVER L’OEIL
IMMÉDIATEMENT AFFECTÉ
L’ŒIL AVEC AVEC UNE
DE L’EAU OU DU COQUILLE OU
NaCl 0.9 % UN GOBELET,
- COUVRIR
L’AUTRE ŒIL
AVEC UN
PANSEMENT
TRANSPORT
IMMÉDIAT
AU CENTRE
DÉSIGNÉ PAR LE POSITION SEMI-
SPU ASSISE
TRANSPORT
CONTINUER
L’IRRIGATION IMMÉDIAT
AU CENTRE
PENDANT LE
DÉSIGNÉ PAR LE
TRANSPORT SPU
TRAU. 4
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2. Brûlure
3. Trauma isolé
a) Protéger l’oeil affecté avec une coquille ou un gobelet, couvrir l’autre oeil avec un
pansement afin de limiter les mouvements oculaires;
b) Position semi-assise;
Remarque :
Les priorités de réanimation du patient polytraumatisé ont toujours préséance sur le traitement
spécifique; se référer au protocole approprié.
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TRAUMATISME PÉDIATRIQUE
PRÉCAUTION CERVICALE
ASSISTER LA VENTILATION
OUI
VENTILATION INADÉQUATE AVEC OXYGÈNE À HAUTE
CONCENTRATION
NON
APLLIQUER UN
PLAIE PÉNÉTRANTE OUI
PANSEMENT SCELLÉ SUR
THORACIQUE
TROIS SURFACES
NON
PROTOCOLE RÉA. 6
(ARRÊT CARDIORESPIRATOIRE)
POULS
OUI
CAROTIDIEN ABSENT CONTRÔLER LES
(POULS BRACHIAL SI < 1 AN)
HÉMORRAGIES EXTERNES
IMPORTANTES
NON
TRANSPORT URGENT
AU CENTRE DÉSIGNÉ PAR LE SPU
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
AU. 5
TRAU. 5 Traumatisme pédiatrique
1. Se référer au protocole d’appréciation de la condition clinique préhospitalière en
traumatologie.
Remarque :
Chez l’enfant de moins d’un an, prendre le pouls brachial au lieu du pouls carotidien.
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
L’image traditionnelle que nous avons, en préhospitalier, du traumatisé majeur est celle
du jeune adulte impliqué dans un impact à haute vélocité le samedi soir; cette réalité
change graduellement.
Population : 14%
Pourcentage de traumas : 30%
Pourcentage de décès : 50%
La majorité (64%) des traumatismes chez les personnes âgées sont des chutes.
Les accidents de la circulation ne représentent que 27%.
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
Système respiratoire :
o Diminution de la masse musculaire;
o Diminution de la compliance thoracique;
o Diminution de la surface alvéolaire;
o Diminution du réflexe de toux.
Système cardiovasculaire :
o Diminution de la masse myocardique;
o Diminution du débit cardiaque.
Autres systèmes :
o Ostéoporose, cyphose thoracique, fragilité osseuse;
o Diminution de l'ouïe;
o Diminution de la vision;
o Diminution de la sensibilité (hypoesthésie).
94
Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
6.2.4 DIABÈTE
Ce même phénomène est aussi observé chez les personnes âgées, même
lorsqu’elles ne souffrent pas de diabète. Il est donc facile pour le
diabétique comme pour la personne âgée, de sous-estimer ses blessures.
L’absence de plainte significative et de signes secondaires à la douleur
(tachycardie, élévation de la tension artérielle, agitation, etc.) amène aussi
les travailleurs de la santé à sous-estimer la nature, l’étendue ou la
sévérité des blessures chez ces patients.
Les personnes âgées consomment plus souvent des médications que les
personnes plus jeunes; c’est pour cela que nous traitons du sujet ici. Par contre,
la discussion qui suit s’applique à toute victime de traumatismes qui consomme
de la médication, indépendamment de son âge.
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
Si le patient maintient son refus, il faut l’informer des symptômes d’un tel
problème :
Céphalée;
Nausées et vomissement;
Trouble de vision, d’élocution ou de l’équilibre;
Étourdissements, syncope;
Altération de l'état de conscience;
Convulsions.
Il faut insister sur l’importance de se rendre au centre hospitalier
immédiatement s’il y a apparition d’un de ces symptômes.
6.4.1 ÉVOLUTION
La surveillance des patients âgés tout au long de l’intervention
préhospitalière est cruciale puisque les signes et symptômes
habituels des traumatismes et de l’état de choc associés peuvent
être subtils et difficiles à reconnaître.
6.4.3 OSTÉOPOROSE
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
7.2 APTITUDE
Lorsque le TAP fait face à tout patient, il évalue de façon informelle l’aptitude
de celui-ci. Il juge si celui-ci est cohérent et approprié. Dans l’absence d’un tel
comportement et d’un refus de se faire transporter au centre receveur, une
évaluation plus stricte doit être faite. Le but de cette évaluation est de valider la
capacité de jugement, la cohérence du processus de décision. Il faut donc
valider avec le patient les points suivants :
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
Dans le cas où vous jugez que le patient est inapte, la procédure suivante des
PIC-TAP 2007 (Généralités – modalités de transport – transport sans
consentement – patient inapte) est applicable :
Dans ces cas, il est évident qu’il sera important que vous expliquiez
adéquatement aux policiers qui ont la responsabilité de forcer le transport,
pourquoi vous jugez le patient inapte et quelques sont les risques encourus pour
sa santé.
Lors d’un appel d’une tierce personne, il est possible d’arriver sur une scène
d’accident avec dommages matériels seulement et que les patients ne soient pas
blessés et refusent l’évaluation et le transport.
Dans ce cas, une courte discussion avec les passagers des véhicules impliqués
doivent permettre d’évaluer que les victimes sont aptes, sans plainte et sans
blessure, qu’ils n’ont pas été impliqués dans un impact à haute vélocité et qu’ils
refusent l’évaluation. Dans ces cas, une signature pour un refus n’est pas requise
mais un RIP doit être rempli.
Pour tout impact avec haute vélocité, une évaluation doit être effectuée, et un
refus signé.
102
Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
Dans tous les cas où une victime de traumatisme refuse d’être transportée et
particulièrement lorsqu’il est impossible d’appliquer de façon stricte la procédure
de refus suite au besoin de prioriser des victimes, une feuille de conseils post-
traumatisme doit être remise au patient.
103
ANNEXE I: HORAIRE
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Antiplaquettaires communs :
AAS Aspirine, Entrophen, Asaphen, ASA, Novasen,
etc.,
Clopidogrel Plavix,
Ticlopidine Ticlid,
Dipyridamole
AAS + Dipyridamole Aggrenox
Anticoagulants :
Warfarine Coumadin, Sintrom – forme orale;
Deltaparine Fragmin – forme injectable;
Enoxaparin Lovenox – forme injectable.
MÉDICATIONS CARDIQUES
BÉTA-BLOQUEURS
NITRATES
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Nifédipine Adalat
Verapamil Isoptin
Diltiazem Cardizem
ANTI-ARYTHMIQUES
Amiodarone Cordarone
Verapamil Isoptin
Digoxin Lanoxin
Amlodipine Norvasc
Candesartan Atacand
Captopril Capoten
Clonidine Catapress
Enalapril Vasotec
Furosemide Lasix
Triazide - Combinaison
Dyazide - Combinaison
Hydrochlorothiazide HCTZ
Indapamide
Losartan Cozaar
Ramipril Altace
Valsartan Diovan
Alendronate Fosamax
Ibandronate Boniva
Raloxifene Evista
Calcitonin Calcimar, Miacalcin
Calcium
Vitamin D
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1. Nommez trois éléments qui doivent être évalués lorsqu’on analyse une scène
d’accident pour savoir s’il s’agit d’un impact à haute vélocité :
_________________________________
_________________________________
_________________________________
_______________________________________________________________________
_______________________________________________________________________
_______________________________________________
5. L’IPT doit être calculé pour tous les patients de plus de ____ ans.
6. Expliquer comment on doit calculer et documenter l’IPT du patient chez qui il n’a pas
été possible de documenter la tension artérielle systolique?
_______________________________________________________________________
_______________________________________________________________________
_______________________________________________
_________________________________________
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
_______________________________________________________________________
_______________________________________________________
9. Énumérer les trois noms les plus communément utilisé pour identifier
l’anticoagulant le plus fréquemment utilisé.
____________________________
____________________________
____________________________
10. Nommer les deux anticoagulants qui peuvent être utilisés par voie
injectable (sous-cutané).
_____________________(______________________)
_____________________(______________________)
11. Nommer les deux outils d’évaluation qui sont utilisés de façon précoce
chez le patient médical qui sont retardées chez le patient traumatisé.
_____________________
_____________________
__________________________________________________________
__________________________________________________________
_______________________________________________________________________
_______________________________________________________
110
Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
14. Nommer 2 changements physiologiques chez les personnes âgées qui les
rendent plus à risque de traumatismes.
____________________________
____________________________
_____________________________
16. Nommer deux changements physiologiques qui diminuent la capacité de
compensation chez la personne âgée.
____________________________________
____________________________________
_________________________________________________________
________________________________
________________________________
19. Indiquer les différences de traitement impliquées par ces deux changements.
________________________________
________________________________
__________________________________________________________________
__________________________________________________________________
__________________________________________
111
Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
21. Quelle est la blessure la plus fréquemment non identifiée en préhospitalier lors
d’une telle chute?
_______________________________
_______________________________
23. Donnez deux exemples d’impact à haute vélocité non décrits dans la liste de
l’ATLS.
1.________________________________________________________________
__________________________________________________2.______________
__________________________________________________________________
__________________________________
_______________________________________
_______________________________________
__________________________________________________________________
__________________________________________________________________
__________________________________________________________________
__________________________________
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Formation PIC-TAP 2007 Traumatologie
RÉFÉRENCES
Gowing, R; Jain, M; Injury patterns and outcomes associated with eldery trauma victims
in Kingston, Ontario; Can J Surg 2007:50(6): 437-44.
Institut national de la santé publique du Québec, Les traumatismes, une des premières
cause de mortalité au Québec, 7 novembre 2001.
Korbeck, John B. and al, Advanced Trauma Life Support, 8th Edition, The evidence for
change. The Journal of TRAUMA Injury, Infection and Critical Care, June 2008.
Lang, E; La traumatologie en gériatrie: les enjeux d’un défi unique; MedActuel FMC,
mars 2005.
Practice management guidelines for geriatric trauma, Eastern Association for the
Surgery of Trauma, 2001.
Prehospital Trauma Life Support, NAEMET and College of surgeons 1ère, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e
éditions.
Teasdale G, Jennett B. Assessment and prognosis of coma after head injury. Acta
Neurochir 1976; 34:45-55.
Références Internet
http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/glasgow-echelle-de-2075.html
Reinhardt, K.; Air Bags: How They Work;
http://www.asashop.org/autoinc/dec2001/collision.htm
http://www.ncemi.org/
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