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Monuments de Paris

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DISNEYLAND PARIS

Rencontrez Mickey, volez avec Dumbo et laissez-vous emporter dans le merveilleux tourbillon des
théières et tasses d'Alice au Pays des Merveilles ! Partez à l'aventure avec Pinocchio, découvrez "It's
a small world".
Regardez vos personnages de contes de fées préférés prendre vie. Allez explorer la cabane de la
famille des Robinson suisses perchée dans son arbre géant ! Oh ! Faites vite, ne vous laissez pas
capturer par les pirates des Caraïbes ! Que d'émotions... A Disneyland Paris, même les amateurs de
sensations fortes seront à des années lumières de ce qu'ils connaissent déjà ! Accrochez votre
ceinture... vous voilà propulsé en direction de la lune avec Space Mountain. Pilotez votre propre
vaisseau spatial sur Orbitron, participez à la grande bataille intergalactique de Star Wars. Choisissez
ensuite de revenir sur terre et de suivre les traces d'Indiana Jones. Un voyage à vous couper le
souffle ! Et pour reprendre vos esprits et recharger vos batteries, faites un halte dans l'un des
nombreux restaurants à votre disposition : Main Street, U.S.A, Frontierland. Adventureland .
Fantasyland . Discoveryland. Main Street, U.S.A. Frontierland . Adventureland . Fantasyland .
Discoveryland La fête commence dès vos premiers pas dans Main Street, U.S.A. Puis faites un tour
dans l'ouest sauvage de Frontierland, pénétrez dans Adventureland et succombez aux charmes des
tropiques. Allez, prenez votre élan et faites un saut dans Fantasyland ! Le plus beau château dont on
puisse rêver vous y attend. A Discoveryland, vous serez projeté dans le cosmos de Space Mountain -
accrochez-vous bien ! Restaurants & Bars Américains . Boutiques . Cinémas . Dîners Spectacles.
Concerts "live"
Sortez du parc à thèmes, plongez dans l'effervescence de Disney Village et amusez-vous encore et
encore...
Ne manquez pas l'extraordinaire dîner-spectacle du Buffalo Bill's Wild West Show avec Annie
Oakley, reine de la gâchette, le Grand Chef Sitting Bull et ses guerriers, et même des bisons !
Et tout cela en savourant un délicieux barbecue texan ! De nombreux restaurants vous sont proposés
à Disney Village. Du hamburger à la grande cuisine, vous trouverez tout au menu ! Vous profiterez
même de concerts "live" ! Après dîner, flânez dans les boutiques animées, écoutez les orchestres,
plongez dans la fièvre du Hurricanes nightclub, prenez un verre au Sports Bar ou allez voir les
derniers films sortis au nouveau complexe cinématographique. Quel que soit votre choix, vous êtes
assuré de passer un bon moment !

CHATEAU DE VERSAILLES

Le château de Versailles fut la résidence officielle des Rois de France de 1682 à1870. A l’origine ce
fut un Pavillon de chasse construit par Louis XIII. Louis XIV naquit à St Germain en Laye puis
habita enfant le Palais Royal de Paris avant de se réfugier à St Germain, à l'abri de la fronde qui
grondait à Paris. De cette époque remonte sa méfiance à l'égard de la capitale. A partir de 1661,
Louis XIV, qui avait été vivement impressionné par les fastes de Vaux-le-Vicomte, confia à Louis
Le Vau la tâche d'adapter et d'agrandir le petit château initial. Le souverain, attaché à en faire le
manifeste éclatant de l'absolutisme royal chargea les plus grands artistes de sa réalisation : André Le
Notre remania les jardins l'architecte Jules Hardouin-Mansart prit à partir de 1678 la tète des
travaux, Charles Le Brun réalisa les peintures de la galerie des glaces (1681-1684). Celle-ci fut l'une
des premières à être construite, avant les ailes du Midi et du Nord, l'aile des Ministres, les Grandes
et les Petites Écuries, le Grand Commun et la nouvelle Orangerie. Cette extension considérable du
château correspondit à la décision de Louis XIV de transférer à Versailles le siège de la Cour
(1682). À ces bâtiments s'ajoutèrent le Grand Canal (1680), puis le Trianon de Marbre (1687-1688)
qui vint remplacer le Trianon de Porcelaine, et la chapelle (1699-1710), construits par Jules
Hardouin-Mansart et Robert de Cotte (la décoration de la chapelle ne fut achevée qu'après la mort
du roi en 1715). Le règne de Louis XV vit, entre autres, l'édification du Petit Trianon (1760-1764) et
de l'Opéra (1768-1770), par Jacques-Ange Gabriel. La révolution conduisit à un arrêt des travaux et
à la dispersion du mobilier du château. Le plan symétrique de la cour royale ne fut finalement
achevé qu'en 1820 sous le règne de Louis XVIII. Le château de Versailles et son immense parc
dessiné par Le Nôtre et orné de nombreuses statues devaient devenir, dans l'Europe entière, la plus
prestigieuse illustration du classicisme français. Jardins du château A partir de 1662, André Le
Nôtre, créateur du jardin à la française, aménage les jardins du château de Versailles, suivant une
organisation symétrique des espaces. D’une superficie d ’environ 100 ha, le parc est doté de
parterres, de haies savamment taillées et de bosquets. Les terrasses et les grandes allées convergent
vers la façade d’occidentale du château. Plusieurs bassins, notamment le bassin d’Apollon, des jeux
d’eau et de nombreuses statues ornent ces jardins. La Galerie des glaces
Jules Hardouin-Mansart fut à l'origine de la création de la galerie des Glaces. Décorée par Charles
Le Brun, qui conçut notamment les peintures ornant les plafonds, celle-ci fut réalisée entre 1681 et
1684. Longue de 75 m elle est dotée d'un salon à chacune de ses extrémités. Formés de plusieurs
centaines de miroirs, les dix-sept panneaux de glaces font face à autant de grandes fenêtres.

L'ARC DE TRIOMPHE

L'Arc de Triomphe se situe à 2.2 kilomètres au Nord-Ouest de la place de la Concorde, à la fin de


l'avenue des Champs-Élysées. L'Arc et la place Charles De Gaulle qui l'entoure forment ensemble
un des endroits les plus connus de Paris. Douze avenues rayonnent à partir de l'Arche, ce qui
explique la raison pour laquelle la place est également nommée place de l'Étoile. L'arc de Triomphe,
monument à la gloire de la Grande Armée, a été commandé par Napoléon en 1806. L'idée de départ
de Napoléon était de construire une avenue triomphale, à partir de l'Arc, en traversant Le Louvre et
la place de la Bastille, pour terminer place de la Nation. Les travaux, abandonnés sous la
Restauration, furent achevés entre 1832 et 1836 sous Louis-Philippe. Le chariot transportant la
dépouille de Napoléon passa sous l'Arche en 1840.
C'est sous l'arc qu'ont été rendus les derniers honneurs de nombreux militaires. En 1920, le corps
d'un soldat inconnu mort pendant la première guerre mondiale y est enterré. Trois ans plus tard, une
flamme en souvenir des morts de la guerre est allumée près de sa tombe. Cet arc s'inspire des arcs de
triomphe de l'Antiquité, mais en plus grand (50m de haut, 45m de large), et comporte d'importants
hauts-reliefs. Il est situé au milieu de la place Charles De Gaulle, précédemment nommée place de
l'Etoile à cause de l'aspect que lui donnent les 12 avenues qui en partent.
Symbole de l'épopée napoléonienne. Admirable perspective sur Paris, avec en premier plan, les
douze grandes avenues rayonnant en étoile. Projection vidéo "les grandes heures de l'Arc de
Triomphe" toutes les dix minutes. En haut des Champs-Elysées, l’Arc de Triomphe de l’Etoile est le
plus illustre symbole de notre histoire nationale. Décoré sur toutes ses façades de groupes sculptés,
« le départ des volontaires », face aux Champs-Elysées, semble vous inviter à la visite. A plus de
cinquante mètres du sol vous dominerez la vie parisienne et contemplerez les perspectives
mondialement connues des urbanistes de Paris, au premier rang desquels le Baron Haussmann. Au
cœur de la vie grouillante de Paris, dans un quartier où le monde des affaires côtoie celui du
commerce et du tourisme, l’Arc de Triomphe de l’Etoile au delà de sa valeur architecturale et
artistique est relié à notre inconscient collectif. Il fait partie de notre paysage urbain monumental
comme de notre culture nationale. Vous êtes invités à visiter un monument où le passé rejoint le
présent. Edifié à partir de 1806 par ordre de Napoléon 1er en l’honneur des armées françaises,
achevé trente ans plus tard sous le règne de Louis Philippe, l’Arc de Triomphe consigne la mémoire
et le symbole. Vous ne pourrez rester indifférent devant cette cathédrale républicaine qui demeure
placée au-dessus de tous les bouleversements politiques. Avec son architecture majestueuse issue
des arcs de l’antiquité, imaginez vous devenir le témoin du retour des cendres de l’Empereur en
1840 ou encore de l’enterrement de Victor Hugo en 1885. De même, vous ne pourrez oublier le
passage des armées victorieuses en 1919 et en 1944. Le soir après avoir assisté avec émotion au
ravivage de la flamme du soldat inconnu dont le corps repose sous les arches depuis 1921, vous
pourrez admirer, depuis la terrasse, le soleil qui se couchera devant vous tandis que les lumières de
Paris vous feront rêver. En 1667, le Palais des Tuileries s'agrémente d'un vaste parc champêtre qui
s'étend jusqu'à la colline de Chaillot. Le Nôtre, chargé des travaux, exécute alors un vaste ensemble
d'avenues. Ces dernières sont bordées de plantations, au milieu desquelles les parisiens peuvent se
promener. En 1694, la grande avenue nouvellement créée prend le nom de Champs Elysées, en
référence à la mythologie grecque. Initiée par Colbert, la supervision des travaux revient ensuite au
Marquis de Marigny. Il fait intégralement replanter les promenades déjà existantes. De la fin du
XVIIIème siècle jusqu'à la moitié du XIXème siècle, les Champs Elysées gardent le même visage.
La place de l'Etoile, n'est encore qu'un terre- plein. Dès le milieu du XVIIIème siècle, les autorités
cherchent à aménager le vaste espace situé en haut des Champs Elysées, sur lequel débouchent cinq
rues. Les projets les plus farfelus se succèdent. On parle même de construire un éléphant géant,
abritant une salle de bal et un théâtre ! Napoléon Bonaparte décide finalement du sort de la place de
l'Etoile. Couvert de gloire après la bataille d'Austerlitz, il décide d'y faire élever en 1806, un
monument dédié à l'Armée Impériale. Le bâtiment doit prendre la forme d'un Arc de Triomphe,
allusion à son génie militaire et à l'Antiquité.

CHAMPS ELYSEES - Paris

L'avenue des Champs-Élysées va de la place de la Concorde à la place Charles De Gaulle (place de


l'Étoile). Elle a été baptisée la plus belle avenue du monde. L’avenue des Champs-Élysées est
presque toujours et en toute saison, fourmillante de monde, piétons. Personne n'habite plus sur les
Champs-Élysées, c'est un quartier de bureaux le jour et de cinémas et discothèques la nuit. On y
trouve également une surabondance de bars, cafés et restaurants chers. On y trouve enfin l'Office de
Tourisme de Paris qui est un lieu utile pour les visiteurs qui ne connaissent pas la ville.
L'emplacement actuel de l'avenue a longtemps été occupé par des terrains en friche hors des limites
de la ville. C'est lors de la création par André Le Nôtre des jardins des Tuileries qu'il perça en 1670
dans leur axe une ébauche de l'avenue. Alors nommée Grand-Cours ou Champs Elysée, cette allée
allait des Tuileries jusqu'au niveau du rond-point actuel, s'arrêtant donc un peu avant le Grand
Égout, un ruisseau d'évacuation d'eaux sales qui allait se jeter dans la Seine en passant au niveau de
l'actuelle rue Marbeuf. De chaque côté du Grand Cours, une double rangée d'ormes avait été plantée
pour en faire un lieu de promenade. L'avenue restera plus ou moins en l'état jusqu'en 1828 où elle
est dotée de trottoirs et d'éclairage au gaz. De nombreux restaurants et cabarets s'y ouvrent alors et
l'avenue commence à être un lieu à la mode. Elle deviendra définitivement un haut lieu parisien sous
le Second Empire.L'Arc de Triomphe se situe à 2.2 kilomètres au Nord-Ouest de la place de la
Concorde, à la fin de l'avenue des Champs-Élysées. L'Arc et la place Charles De Gaulle qui
l'entoure forment ensemble un des endroits les plus connus de Paris. Douze avenues rayonnent à
partir de l'Arche, ce qui explique la raison pour laquelle la place est également nommée place de
l'Étoile.

PLACE de la CONCORDE - Paris

Inaugurée en 1763 sous Louis XV, cette place de forme rectangulaire a été conçue par Jacques-
Ange Gabriel selon les principes d'organisation des jardins à la française. Au centre s'élevait la
statue de Louis XV, dont elle a porté le nom jusqu'à la Révolution. Sous l'ancien régime, cette place
était le lieu de célébrations populaires. Devenu un lieu de sinistre mémoire après qu'y aient été
exécutés Louis XVI, Danton, Robespierre et bien d'autres durant la Terreur, c'est en 1795 qu'apparut
le nom de Place de la Concorde en signe de réconciliation nationale. Louis-Philippe voulant
rassembler royalistes et républicains, choisit un monument dépassant tout clivage politique en
faisant ériger au milieu de la Place l'Obélisque de Louxor, monument neutre par excellence, offert
par le Khédive d'Egypte, Mohamed Ali. L'obélisque provient en effet du temple de Ramsès II en
haute Egypte et date du XIIIe siècle av. J.C. Il fallut deux ans pour le transporter en d'Egypte en
France par navire spécialement conçu. Les statues qui ornent la place représentent huit grandes
villes de France (Marseille, Lyon, Bordeaux, Nantes, Rouen, Brest, Lille et Strasbourg) et les deux
fontaines lumineuses, imitations de celles de la place Saint-Pierre de Rome, figurent la navigation
fluviale et la navigation maritime. Les chevaux de Marly marquent le début de l'Avenue des
Champs-Élysées. Au Nord de la place s'élèvent l'autel de Crillon et le ministère de la Marine, deux
superbes palais à colonnades construites par Gabriel au XVIIIe siècle. Dans le premier a été signé le
traité par lequel la France reconnaissait en 1778 avant toute autre nation, l'indépendance des Etats-
Unis. Le second a installé, dit-on, ses bureaux de presse dans l'ancienne chambre de Marie-
Antoinette qui habitait là un appartement lorsqu'elle se rendait incognito à Paris. Au sud, le Pont de
la Concorde construit avec les pierres issues de la démolition de la Bastille enjambe la Seine devant
la Chambre des Députés.

OPERAS de PARIS
Construit entre 1861 et 1875 par Charles Garnier, l’Opéra de Paris est un exemple baroque de
néoclassicisme : façade richement décorée, escaliers monumentaux et hall à l’italienne avec des
plafonds peints par Chagall. Maria Callas et Rudolf Noureev font partie des artistes qui ont écrit
l’histoire du ballet et de l’Optera en général. Jusqu’à l’ouverture de l’Opéra Bastille en 1989,
l’Opéra Garnier était dévolu aux ballets. La construction démarra en 1861 et dura plus de 14 ans.
Cette construction titanesque pour l’époque fut ralentie par une nappe phréatique. La guerre de 1870
entre la Prusse et la France et la Commune interrompirent les travaux, mais le feu dans l’ancien
opéra de la rue Le Peletier en 1873 hâtèrent la fin des travaux. Il fut inauguré pendant la troisième
république par Mac-Mahon le 5 janvier 1875. Ce bâtiment qui est un exemple parfait de
l’architecture du XIXe siècle cachant ses structures d’acier sous des monceaux de décoration. De
1881 à ce jour plusieurs restaurations et programmes de modernisation ont rendu ce monument plus
fonctionnel. Une étape ultime fut la construction du nouvel opéra ultramoderne de Paris Bastille. A
noter que toute la façade de l’Opéra Garnier a été entièrement rénovée en 2001. L'Opéra est une
Académie de musique et de danse qui anime les arts lyriques depuis leur origine. Ne manquez pas
de goûter à l'ambiance d'or et de velours rouge du bâtiment lui-même, le hall principal est ouvert de
11h à 16h30.

PLACE DE LA BASTILLE - OPERA BASTILLE - Paris

Une forteresse et une prison dans Paris, la Bastille fut un symbole de l’absolutisme royal avant la
Révolution Française. Sa construction démarre en 1369 et fut originellement dédiée à la défense de
la ville. A partir du XVIIe siècle, la forteresse fut utilisée comme lieu d’emprisonnement. Voltaire et
le Marquis de Sade furent permis ses hôtes les plus célèbres. En juillet 1789 un jeune juriste
Camille Desmoulins appela à l’invasion de la Bastille dont les canons menaçaient le quartier
populaire du Faubourg St-Antoine. L'histoire a retenu la date du 14 juillet 1789 comme date
officielle de la prise de la Bastille. C'est pourquoi depuis la Place de la Bastille que partent les
manifestations de protestation ainsi que le défilé syndical du 1er Mai.Opéra Bastille En 1983 le
projet architectural de Carlos Ott fut choisis parmis 750 dossiers. Son aspect est caractérisé par le
respect de l’architecture du quartier. Il fut inauguré par le Président François Mitterrand le 13 juillet
1989.Le quartier aujourd’hui abrite une large vie culturelle et nocturne autour des rues du Faubourg
Saint Antoine, Keller, de Lappe et de Charonne.

MUSEE d'ORSAY - Paris

Inauguré en décembre 1986, Le musée d'Orsay, aménagé dans l'ancienne gare d'Orsay, a pour but de
présenter l'ensemble de la création artistique de 1848 à 1914. L'exposition permanente regroupe
dans un décor restructuré par l'architecte Italien Gae Aulenti, les peintures, sculptures et objets d'art
de cette période, autrefois dispersées entre Le Louvre , le Musée du Jeu de Paume et le Palais de
Tokyo. La gare fut construite en un temps record de 1898 à 1900. La construction était audacieuse
pour l'époque, avec une énorme structure métallique pesant plus lourd que la Tour Eiffel. La nef est
plus grande que Notre-Dame ! Cependant, la gare ne fonctionna qu'une trentaine d'années. En effet,
les trains étaient devenus trop longs pour des quais trop courts qu'on ne pouvait pas prolonger.
L'idée de créer un Musée prit corps en 1975 et aboutit à l'arrivée au pouvoir de François Mitterrand.
En plus des domaines artistiques traditionnels (peinture, sculpture, arts graphiques, objets d’art), ses
collections regroupent des œuvres relevant de disciplines comme l’architecture, le mobilier et la
photographie. Elles dressent ainsi un large panorama de l’art français et européen de 1848 à 1914.

LA DEFENSE - Paris

Le grand axe parisien démarra dans le jardin des Tuileries au XVIIe siècle et traversa la Seine au
XXe siècle. Tout un quartier d’affaires pris naissance à partir de l’Arc de Triomphe et culmine
maintenant à la Grande Arche. Tout ce quartier d’affaires entre la Seine et la Grande Arche se
nomme la Défense. Ce quartier doit son nom au bâtiment érigé par Barrias en 1871 pour
commémorer la défense de Paris face aux prussiens. Divisé en 11 secteurs, cet ensemble s'étend sur
les communes de Puteaux, Courbevoie et Nanterre essentiellement. Plus de 1000 sociétés sont
installées à la Défense.
De célèbres architectes ont érigé une tour à la Défense : Henri la Fonta, Pierre Duffau, Jean de
Mailly.
Au détour des différents édifices de nombreuses sculptures, bronzes et cuivres allient finance et
culture en permettant d'importantes commandes artistiques. La Grande Arche. Cette Arche créée par
l’architecte danois Johan-Otto von Spreckelson, immense cube de béton de 110 m de côté, recouvert
de verre et de marbre blanc de Carrare, repose sur 12 piliers ancrés dans le sous-sol et qui sont
parcourus par de nombreuses voies de communication. De nombreux ministères sont abrités dans un
des deux piliers de l’Arche. La Grande Arche est aussi le siège de la Fondation des Droits de
l'Homme et de nombreux sièges sociaux d’entreprises ainsi que d’un centre d’exposition.C'est sous
la voûte de l'Arche que se trouvent les ascenseurs permettant d'accéder au toit d'où l'on peut admirer
la perspective alignée de l'Arc de Triomphe, de l'Obélisque de la Concorde et de la Pyramide du
Louvre.

Le Palais de Justice: The Conciergerie / Palais de Justice complex on the Ile de la Cité

This fortress like building on the Ile-de-la-Cité, built by Philippe the Fair (1284-1314) now makes
up much of the Palais de Justice complex. Its history as a place of imprisonment, torture, and death
is is significant. That said, it does have some beautiful features, in particular the Salle des Gardes -
the room of the guards with elegant vaulting - the colonnaded Salle des Gens d'Armes - 69m long
and 27m wide now sometimes used for concerts - and the Cuisines with its four large fireplaces,
each large enough to roast an entire ox. Built during the first quarter of the 14th century, the
architects were Nicolas des Chaumes and Jean de Saint-Germer, although many elements of its
construction are now forgotten, and obscure. Among its more famous prisoners were Marie
Antoinette, Charlotte Corday, Danton, and Chenie. Marie Antoinette's cell is now a chapel to her
memory, and includes her crucifix, and two portraits of her from life.
If you have a sense of history and human drama, then you must visit the "Palais de Justice" which
lies along the Seine on the Ile de la Cité. You have undoubtedly noticed its surly dark stone towers
with their medieval style conical roofs as you walked along the right bank. This building looks
ominous as if it has a dark history and indeed it does. The name "Palais de Justice" or Palace of
Justice is in itself ironic since it is no longer a palace, and as we will see, during the French
revolution of 1789, had nothing to do with justice! This site has been popular as a residence from
the early Roman governors, and throughout the reigns of the French dynasties of kings. . The most
noteworthy monarch to us might be Saint Louis, who lived in the Palace, and built the adjacent
"Saint Chapelle", an intimate two-tier masterpiece of stained glass and light gothic style, to house
what was believed to be the relics of the Crucifixion. This chapel should be visited in the late
afternoon when the light filters through in a mystical, prismatic effect. The building was later
abandoned as a royal residence, and subsequently housed governmental offices, and parliament,
acquiring the name "Palace of Justice". In the early 1300's, the palace expanded with the building
of a new wing called the Conciergerie. It is the oldest prison in Paris and from earliest times, was
the most dreaded. Imagine the cold, vaulted ceilings, dark, vermin-infested cells, where prisoners
were "oubliettes" or forgotten ones, left to die. These conditions were ideal for the plague which
twice struck the already condemned prisoners, shortening their stay at the Conciergerie. It was
decided to clean up the place, but the eruption of the French Revolution in 1789 made that
impossible. Daily, new residents arrived who were denounced for being guilty or suspected of
being guilty of acts against the Revolutionary government. At first, the nobility was arrested and
imprisoned, but soon the butlers and maids who worked for the rich, as well as the merchants who
sold to them, were imprisoned. It was an ideal time in history to get rid of a boss or competitor,
maybe even a family member with a whisper to the right official! One of the first rooms you will
visit is the "Salle Saint Louis", the Saint Louis Room which was known during the revolution as the
"Salle des Perdus", the Room of the Doomed. It is through here that the victims walked to their
awaiting wagons en route to the Guillotine. Try to envision a sharply dressed, prosecutor, Fouquier-
Tinville, who would arrive daily at 8:00 to his offices located in towers. He would have his daily
conference with Sanson, a.k.a. Monsieur de Paris, the executioner. Together they would make up
the hit-list du jour, and order the corresponding number of wagons. The accused would then meet
before the prosecutor, plead their cause, and await the verdict. Although a goodly number where
acquitted or given lesser sentences, over two thousand were condemned to the "national razor".
Despite the efficiency, Robespierre, the leader of the revolutionary government, became
increasingly impatient and prodded Fouquier-Tinville to pick up the pace. To do so, a few
formalities were dropped such as providing for defense. Soon, sentence was pronounced when the
prisoner appeared in court. Ironically, in later months, when the worm turned and Robespierre was
accused of acts against the government, he allegedly attempted suicide, "the gun accidently went
off", leaving him in agony for 24 hours at the Conciergerie before his last trip across town. The
families of the poor were not treated the same as those of the rich by the jailors, as they awaited
sentencing. In one section of the guard room, the people who could not bribe the guards were piled
250 at a time on straw and their own dirt. When you visit the pristine hall today, you might not
realize that very stone walls witnessed endless hours of human desperation. The rich, of course,
could work out a deal....special food, laundry, cells, writing tables, and inside information as to their
ultimate day and time. Today, manequins,and furniture are put in the cells so that the visitor can
sense what their wait was like. The most famous prisoner was, of course, Marie-Antoinette who
lived in two cells while she awaited sentencing. Her two-day trial was a farce; the judgment had
already been made but the formality of trial had to be played out in what is today called the "first
circle chamber" of the Palace of Justice. Her lawyer pleaded so brilliantly and convincly for her
that he was arrested at the conclusion of the trial for being so effective. Marie-Antoinette's first cell
was bearable. She had a camp-bed, table, two chairs, and a window from which she could see the
courtyard. She was moved when it was found that she had "embroidered" a note begging to be
rescued. She had pierced with her needle the letters which spelled out her plea. She found a way to
get it out of the prison but, it was intercepted. This note is on display today. This attempt failed and
she was now kept in a room separated only by a screen from her guards. The poor woman had no
privacy and had to endure the jeers, drunken remarks, and stares of the guards twenty-four hours a
day. On October 16, 1793 Sanson arrived at her cell to cut her hair and prepare her for execution.
She left through the doors of the Conciergerie for the last time. Unlike her husband who was driven
in a private coach to la Place de la Concorde, she was seated facing the rear of a common wagon,
hands tied behind her, during the long ride through the streets of Paris. Robespierre and Marie-
Antoinette are two of the most recognizable prisoners of the Conciergerie. If you know the story,
you will sense the presence of these victims of the revolution, their anger, confusion, last tears and
embraces. The Conciergerie awaits your visit. If you listen, it will whisper to you about the most
intense days of human history in the city of Paris.

La Conciergerie et la Sainte-Chapelle constituent les vestiges du plus ancien palais royal parisien,
le Palais de la Cité, transformé en prison au XV e siècle. Sur le site qui fut le lieu de résidence des
gouverneurs romains puis des premiers capétiens, Philippe le Bel fit ériger, au début du XIVe siècle,
un palais symbole de sa puissance, décrit alors comme l'un des plus admirables du Moyen Age. A la
fin du XIV e siècle, les rois capétiens désertent le palais de la Cité au profit du Louvre et de
Vincennes, laissant le Parlement de Paris et les administrations centrales du royaume occuper la
place. Le Concierge, d'où vient le nom " Conciergerie ", nommé par le roi pour assurer l'ordre, la
police et enregistrer les prisonniers, transforme alors une partie du bâtiment en prison. Dans les
salles qui servirent de cadre à la Terreur, la cellule de Marie-Antoinette et une série de cachots ont
été reconstitués. La chapelle dite " des Girondins ", la chapelle expiatoire, aménagée selon le vœu de
Louis XVIII à l'emplacement même de la cellule de Marie-Antoinette, la cour des femmes et la "
salle de la toilette ", constituent aussi d'émouvants témoignages de l'époque révolutionnaire.

Au Xème siècle, Hugues Capet puis ses successeurs utilisent le Palais de la Cité pour asseoir leur
autorité face aux seigneurs féodaux. Instrument de pouvoir, le palais est perpétuellement agrandi et
modernisé. Encore proche d'une forteresse gallo-romaine, il se transforme au cours des siècles en
résidence royale.
C'est sous Philippe Auguste, au XIIème siècle, que des lettres patentes évoquent le personnage du
concierge. Affecté à des taches de justice dans l'enceinte du palais, il lui donne ensuite son nom.
Philippe le Bel, au XIIIème et XIVème siècle, confie au chambelland Enguerrand de Marigny la
tâche d'étendre et moderniser le palais. Dans un contexte politique favorable, le roi veut désormais
une résidence luxueuse, signe de sa puissance royale. D'autant plus que la conciergerie est devenue
entre-temps un centre administratif important.

La Sainte-Chapelle a été édifiée dans la seconde moitié du XIIIe siècle par le roi Louis IX, futur
Saint Louis, pour abriter les reliques de la Passion du Christ. Ornée d'un ensemble unique de quinze
verrières et d'une grande rose formant de véritables murs de lumière, la Sainte-Chapelle constitue le
joyau du gothique français. En 1239, au terme de deux années de négociations, Louis IX rachète,
pour une somme considérable, la couronne d'épines du Christ à Beaudoin II , empereur de
Constantinople. En 1241, il acquiert de nouvelles reliques provenant de Byzance et décide alors
d'édifier, au sein même du Palais de la Cité, un monument digne de ce trésor. Outre ses somptueuses
verrières, la Sainte-Chapelle est ornée de peintures murales, fidèlement restituées au XIX e siècle et
d'un décor sculpté remarquable par sa finesse et sa variété. Le faste de son architecture et de sa
décoration et le cérémonial attaché au culte de ses reliques ont influencé toute la création artistique
et liturgique jusqu'au XVI e siècle. Dès son accession au pouvoir en 1230, Louis IX décide de
fortifier les fondations de son royaume sur le plan politique et religieux. Il négocie alors avec
l'empereur oriental Baudouin II de Courtenay, une partie des saintes reliques. Baudouin II désire
ainsi financer ses dépenses militaires, par la vente des saints vestiges. La vente conclue, Paris
accueille en 1239 la Couronne d'épine du Christ. Deux années plus tard un morceau de la Sainte
Croix vient la rejoindre. La couronne est provisoirement transportée dans l'ancienne chapelle
palatine Saint Nicolas, à coté du palais. Louis IX tire parti de l'acquisition des saintes reliques pour
s'affirmer comme chef de la chrétienté occidentale. Il fait donc construire à l'intérieur de son palais
un édifice à la hauteur du symbole : la Sainte-Chapelle. Aucun document de l'époque ne rapporte
l'identité du maître d'oeuvre. Le nom de Pierre de Montreuil, qui a travaillé à Saint-Denis et à Notre-
Dame, a été avancé. Les travaux débutent vers 1241 et s'achèvent en 1248. La construction de la
Sainte Chapelle a été menée en un temps record pour l'époque. De style gothique, la Sainte Chapelle
dépasse en taille toutes les chapelles palatines carolingiennes. Elle sert ensuite de modèle aux autres
saintes chapelles érigées par Saint Louis et ses descendants. En son coeur repose l'imposante châsse
d'argent et de cuivre doré qui renferme les reliques. Entre 1264 et 1267, la mise en scène des
reliques est améliorée. La châsse toujours située au premier étage, est désormais surélevée par une
tribune. La Sainte Chapelle subit les vicissitudes du temps et des remaniements en tous genres sous
l'Ancien Régime. Deux incendies l'endommagent en 1630 et 1776. Les vitraux de la Chapelle Basse,
datant du XIIIème siècle sont détruits suite à une crûe de la Seine en 1690. Sous la Révolution, la
chapelle est dépouillée de ses trésors, certaines statues sont défigurées. Tout le mobilier de la
chapelle haute a disparu durant les troubles révolutionnaires. L'instrument de François Henri
Cliquot, remplaçant l'orgue depuis 1762 est transféré en 1791 en l'église Saint Germain l'Auxerrois à
Paris. Les insurgés récupèrent même la châsse et les reliques pour les refondre. Seule la Couronne
d'épine est sauvée, pour être finalement abritée à Notre Dame. Vidé de son âme, l'édifice est rendu à
l'usage séculier. Pendant plus de trente ans, de 1803 à 1837, la Chapelle Haute est aménagée en
dépôt d'archives. Deux mètres de panneaux sont retirés par verrière afin d'y disposer des
rayonnages. Le premier plan de restauration générale de la Sainte Chapelle voit le jour en 1837.
Felix Duban, Jean Baptiste Lassus et Emile Boeswillwald conseillés par Viollet-le-Duc, conduisent
la restauration de l'édifice menée de 1840 à 1868. Leur souci principal : rendre à la Sainte Chapelle
son aspect d'origine. Il faut attendre 1862 pour voir reconnaître la valeur patrimoniale du bâtiment,
avec sa classification aux Monuments Historiques. Depuis, la Sainte Chapelle n'a cessé de faire
l'objet de restaurations spécifiques et ponctuelles. Depuis, la Sainte Chapelle n'a cessé de faire
l'objet de restaurations spécifiques et ponctuelles. Des opérations de restauration et de protection des
vitraux ont récemment été entreprises, notamment avec le concours du Ministère de la Culture et de
la Fondation Gaz de France.

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