NM en 1473
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Correspondance
La présente norme nationale est identique à l’EN 1473:2007 et est
reproduite avec la permission du CEN, Avenue Marnix 17, B-1000
Bruxelles.
Modifications
Tout au long du texte du présent document, lire « … la présente norme européenne … » avec le
sens de « … la présente norme marocaine… ».
Toutes les dispositions citées dans la présente norme, relevant du dispositif réglementaire européen
(textes réglementaires européens, directives européennes, étiquetage et marquage CE, …)
sont remplacés par les dispositions réglementaires ou normatives correspondantes en vigueur au niveau
national.
Version française
Anlagen und Ausrüstung für Flüssigerdgas — Installation and equipment for liquefied natural gas —
Auslegung von landseitigen Anlagen Design of onshore installations
Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la Norme
européenne.
Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues
auprès du Centre de Gestion ou auprès des membres du CEN.
La présente Norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version dans
une autre langue faite par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale et
notifiée au Centre de Gestion, a le même statut que les versions officielles.
Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande,
Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque,
Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.
CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION
© CEN 2007 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
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entier aux membres nationaux du CEN. du 2023-02-15
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EN 1473:2007 (F)
Sommaire
Avant-propos ..........................................................................................................................................................
Page 3
Introduction ............................................................................................................................................................ 4
1 Domaine d’application .......................................................................................................................... 4
2 Références normatives ........................................................................................................................ 4
3 Termes et définitions ............................................................................................................................ 7
4 Sécurité et environnement ................................................................................................................. 11
5 Jetées et installations maritimes ....................................................................................................... 25
6 Systèmes de stockage et de rétention .............................................................................................. 26
7 Pompes de GNL .................................................................................................................................. 36
8 Regazéification du GNL ...................................................................................................................... 37
9 Tuyauteries .......................................................................................................................................... 39
10 Réception/émission du gaz naturel ................................................................................................... 49
11 Systèmes de reprise et de traitement des évaporations ................................................................. 50
12 Circuits auxiliaires et bâtiments ........................................................................................................ 53
13 Gestion des dangers .......................................................................................................................... 57
14 Systèmes de contrôle et de surveillance .......................................................................................... 67
15 Construction, mise en service et inspection générale .................................................................... 71
16 Préservation et protection contre la corrosion ................................................................................ 72
17 Formation pour l’exploitation ............................................................................................................ 72
18 Formation maritime avant démarrage ............................................................................................... 73
Avant-propos
Le présent document (EN 1473:2007) a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 282 «Installations et
équipements de gaz naturel liquéfié», dont le secrétariat est tenu par AFNOR.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en juillet 2007, et toutes les normes nationales en contradiction devront être retirées
au plus tard en juillet 2007.
Le présent document remplace l’EN 1473:1997.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Danemark,
Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte,
Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède
et Suisse.
Introduction
Le but de la présente Norme européenne est de donner des lignes directrices fonctionnelles pour les installations
de GNL. Elle recommande des procédures et des règles qui mèneront à une conception, une construction et un
fonctionnement des installations de GNL satisfaisants pour la sécurité et l’environnement. Son application n’est
pas rétroactive, toutefois elle est recommandée lorsque des modifications majeures sont envisagées sur des
installations existantes.
1 Domaine d’application
La présente Norme européenne donne des lignes directrices relatives à la conception, à la construction et au
fonctionnement de toutes les installations terrestres de gaz naturel liquéfié (GNL), notamment les unités de
liquéfaction, de stockage, de regazéification, de transfert et de manipulation du GNL.
La présente Norme européenne est valable pour les types d’installations suivantes :
— terminaux d’exportation de GNL (installation), entre l’entrée du gaz définie en limite de propriété et l’extrémité
de la traverse du navire ;
— terminaux de réception de GNL (installation), entre l’extrémité de la traverse du navire et la sortie du gaz définie
en limite de propriété ;
— stations d’écrêtement de pointes, entre l’entrée et la sortie du gaz définie en limite de propriété ;
Une description succincte de ces différentes installations est donnée dans l’Annexe G.
Les stations satellites de capacité de stockage totale inférieure à 200 t sont exclues de la présente Norme
européenne. Les stations satellites de capacité de stockage inférieure à 200 t sont couvertes par l’EN 13645.
2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l’application du présent document. Pour les
références datées, seule l’édition citée s’applique. Pour les références non datées, la dernière édition du document
de référence s’applique (y compris les éventuels amendements).
EN 473, Essais non destructifs — Qualification et certification du personnel END — Principes généraux.
EN 571-1, Essais non destructifs — Examen par ressuage — Partie 1 : Principes généraux.
EN 809, Pompes et groupe mono pompes pour liquides — Prescriptions communes de sécurité.
EN 970, Contrôle non destructif des assemblages soudés par fusion — Contrôle visuel.
EN 1092-1, Brides et leurs assemblages — Brides circulaires pour tubes, appareils de robinetterie, raccords
et accessoires désignées PN — Partie 1 : Brides en acier.
EN 1127-1, Atmosphères explosives — Prévention de l’explosion et protection contre l’explosion — Partie 1 : Notions
fondamentales et méthodologie.
EN 1160, Installations et équipements relatifs au gaz naturel liquéfié — Caractéristiques générales du gaz
naturel liquéfié.
EN 1435, Contrôle non destructif des assemblages soudés — Contrôle par radiographie des assemblages soudés.
EN 1474, Installations et équipements relatif au gaz naturel liquéfié — Conception et essais des bras de
chargement/déchargement.
EN 1514-1, Brides et leurs assemblages — Dimensions des joints pour les brides désignées PN — Partie 1 : Joints
plats non-métalliques avec ou sans insert.
EN 1532, Installations et équipements relatifs au gaz naturel liquéfié — Interface terre navire.
EN 1714, Contrôle non destructif des assemblages soudés — Contrôle par ultrasons des assemblages soudés.
EN 1991-1-2, Eurocode 1 : Actions sur les structures — Partie 1-2 : Actions générales — Actions sur les structures
exposées au feu.
EN 1992-1-1, Eurocode 2 : Calcul des structures en béton — Partie1-1 : Règles générales et règles pour les bâtiments.
EN 1992-1-2, Eurocode 2 : Calcul des structures en béton — Partie 1-2 : Règles générales : Calcul du comportement
au feu.
EN 1993-1-1, Eurocode 3 : Calcul des structures en acier — Partie 1-1 : Règles générales et règles pour
les bâtiments.
EN 1993-1-2, Eurocode 3 : Calcul des structures en acier et Document d’Application Nationale — Partie 1-2 :
Règles générales — Calcul du comportement au feu.
EN 1994-1-1, Eurocode 4 : Calcul des structures en acier/béton — Partie 1-1 : Règles générales et règles pour
les bâtiments.
EN 1994-1-2, Eurocode 4 : Calcul des structures mixtes (acier + béton) — Partie 1-2 : Règles générales — Calcul du
comportement au feu.
EN 1998-1, Eurocode 8 : Conception et dimensionnement des structures pour leur résistance aux séismes
et Document d’Application Nationale — Partie 1 : Règles générales — Actions sismiques et prescriptions générales
pour les bâtiments.
EN 1998-5, Eurocode 8 : Conception et dimensionnement des structures pour leur résistance aux séismes
et Document d’Application Nationale — Partie 5 : Fondations, ouvrages de soutènement et aspects géotechniques.
EN 12065, Installations et équipements relatifs au gaz naturel liquéfié — Essais d’émulseurs destinés à la production
de mousse haut et moyen foisonnement et de poudres extinctrices utilisés sur feux de gaz naturel liquéfié.
EN 12066, Installations et équipements relatifs au gaz naturel liquéfié — Essais de revêtements isolants des cuvettes
de rétention de gaz naturel liquéfié.
EN 12308, Installations et équipements relatifs au GNL — Essais d’aptitude à l’emploi des joints destinés aux
assemblages par brides des tuyauteries GNL.
EN 12567, Robinetterie industrielle — Robinets de sectionnement pour GNL — Prescriptions d’aptitude à l’emploi
et vérifications s’y rapportant.
EN 13445 (toutes les parties), Récipients sous pression non soumis à la flamme.
EN 14620-1:2006, Conceptions et fabrication de réservoirs en acier à fond plat, verticaux, cylindriques, construits sur
site, destinés au stockage des gaz réfrigérés, liquéfiés, dont les températures de service sont comprises entre 0 °C
et – 165 °C — Partie 1 : Généralités.
EN 14620 (toutes les parties), Conceptions et fabrication de réservoirs en acier à fond plat, verticaux, cylindriques,
construits sur site, destinés au stockage des gaz réfrigérés, liquéfiés, dont les températures de service sont
comprises entre 0 °C et – 165 °C.
EN 60034-5, Machines électriques tournantes — Partie 5 : Degré de protection procurés par la conception intégrale
des machines électriques tournantes (Code IP) — Classification (IEC 60034-5:2000).
EN 60079-0, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 0 : Règles générales
(CEI60079-0:2004).
EN 60079-1, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 1 : Enveloppe antidéflagrante «d»
(CEI 60079-1:2003).
EN 60079-2, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 2 : Enveloppe à surpression
interne «p» (CEI 60079-2:2001).
EN 60079-7, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 7 : Sécurité augmentée «e»
(CEI 60079-7:2003).
EN 60079-10, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 10 : Classement des
emplacements dangereux (CEI 60079-10:2002).
EN 60079-14, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 14 : Installations électriques dans
les emplacements dangereux (autres que les mines) (CEI 60079-14:2002).
EN 60079-18, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 18 : Construction, essais
et marquage des matériels électriques du type de protection par encapsulage «m» (CEI 60079-18:2004).
EN 60079-25, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 25 : Systèmes de sécurité
intrinsèque (CEI 60079-25:2003).
EN 60079-26, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 26 : Construction, essais
et marquage des matériels électriques de groupe II utilisables en zone 0.
EN 60529, Degrés de protection procurés par les enveloppes (code IP, CEI 60529:1989).
EN ISO 1460, Revêtements métalliques — Revêtement de galvanisation à chaud sur métaux ferreux —
Détermination gravimétrique de la masse par unité de surface (ISO 1460:1992).
EN ISO 1461, Revêtements par galvanisation à chaud sur produits finis ferreux — Spécifications et méthodes d’essai
(ISO 1461:1999).
EN ISO 10456, Matériaux et produits du bâtiment — Procédures pour la détermination des valeurs thermiques
déclarées et utiles (ISO 10456:1999).
EN ISO 10497, Essais des appareils de robinetterie — Exigences de l'essai au feu (IS0 10497:2004).
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6
EN 1473:2007 (F)
EN ISO 12241, Isolation thermique des équipements du bâtiment et des installations industrielles — Méthodes
de calcul (ISO 12241:1998).
EN ISO 12944 (toutes les parties), Peintures et vernis — Anticorrosion des structures en acier par systèmes
de peinture (ISO 12944:1998).
ISO 13709, Pompes centrifuges pour les industries du pétrole, de la pétrochimie et du gaz naturel (ISO 13709:2003).
EN ISO 15607, Descriptif et qualificatif d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux métalliques —
Règles générales (ISO 15607:2003).
EN ISO 15609-1, Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux métalliques —
Descriptif d'un mode opératoire de soudage — Partie 1 : soudage à l'arc (ISO 15609-1:2004).
EN ISO 15614-1, Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux métalliques —
Épreuve de qualification d'un mode opératoire de soudage — Partie 1 : soudage à l'arc et aux gaz des aciers
et soudage à l'arc des nickels et alliages de nickel (ISO 15614-1:2004).
CEI 60079-4, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 4 : Méthode d’essai pour la
détermination de la température d’inflammation.CEI 60079-5, Matériel électrique pour atmosphères explosives
gazeuses — Partie 5 : Remplissage pulvérulent «Q».
CEI 60079-6, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 6 : Immersion dans l’huile «0».
CEI 60079-11, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 11 : Sécurité intrinsèque «l».
CEI 60079-13, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 13 : Construction et exploitation
de salles ou bâtiments protégés par surpression interne.
CEI 60079-15, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 15 : Mode de protection «n».
CEI 60079-16, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 16 : Ventilation artificielle pour
la protection des bâtiments pour analyseur(s).
CEI 60079-19, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 19 : Réparations et révision du
matériel utilisé en atmosphères explosives (autre que celui utilisé dans les mines ou pour la fabrication des explosifs.
CEI 60079-20, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 20 : Données pour gaz et
vapeurs inflammables, en relation avec l’utilisation des matériels électriques.CEI 60079-27, Matériel électrique pour
atmosphères explosives gazeuses — Partie 27 : Concept de réseau de terrain de sécurité intrinsèque (FISCO).
CEI 60079-27 , Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 27 : Concept de réseau
de terrain de sécurité intrinsèque (FISCO).
CEI 60364-5-54, Installations électriques des bâtiments — Partie 5 : Choix et mise en œuvre des matériels
électriques — Chapitre 54 : Mises à la terre et conducteurs de protection.
3 Termes et définitions
Pour les besoins de la présente Norme européenne, les termes et définitions suivants s’appliquent.
3.1
fonctionnement anormal
les phases d’exploitation telles que le déclenchement des installations, la production et l’élimination de produits hors
spécifications ainsi que l’exploitation avec des équipements de production défectueux ou en maintenance sont des
modes de fonctionnement anormaux et ne sont pas des événements accidentels
3.2
événement accidentel
événement provoqué par une situation incontrôlée ou imprévue pouvant avoir des conséquences pour la sécurité
et l’environnement
3.3
limite de propriété
ligne séparative sur la terre ou sur l’eau à l’intérieur de laquelle l’exploitant/propriétaire jouit du plein contrôle et de la
maîtrise, ou de l’usage exclusif
3.4
merlon ou muret de rétention
structure imperméable (elle peut être une construction de terre ou de béton), capable de résister à la pression statique
et à la température d’un déversement accidentel de liquide et établie autour d’une zone de retenue pour
le confinement de déversements accidentels d’hydrocarbures. Cette structure est généralement associée aux zones
de stockage
3.5
condensat
hydrocarbures liquides produits lors de la première séparation du gaz naturel issu d’un gisement.
NOTE Les condensats de gaz naturel sont essentiellement constitués de pentanes et de composés plus lourds, bien que
des quantités de propane et de butane puissent être dissoutes dans le mélange.
3.6
enceinte primaire
l’enceinte primaire est en contact continu avec le GNL, à savoir :
— la cuve cryogénique du réservoir à simple intégrité ;
— la cuve cryogénique du réservoir sphérique ;
— la cuve cryogénique interne du réservoir à double intégrité, du réservoir à intégrité totale ou du réservoir
cryogénique en béton ;
— la membrane cryogénique des réservoirs à membrane.
3.7
enceinte secondaire
l’enceinte secondaire est composée :
— de la cuvette de rétention du réservoir à simple intégrité et du réservoir sphérique ;
— de la cuve extérieure du réservoir à double intégrité ou à intégrité totale.
3.8
terminal méthanier conventionnel
terminal exportant ou recevant du GNL qui est situé à terre et a des installations de transferts marins pour
le chargement ou le déchargement des méthaniers
NOTE Les installations de transfert sont situées dans un port ou un endroit de la côte abrité et consistent en une structure
fixe (ou quai), capable de supporter la mise à quai d’un méthanier à pleine charge selon des spécifications données et un
amarrage du navire le long du quai en toute sécurité. La structure est connectée à la côte par une estacade, un tunnel ou un
autre moyen, facilitant le transfert de GNL et les services auxiliaires et procurant un accès et une sortie surs pour le personnel
pratiquant les tâches de maintenance et d’exploitation.
3.9
OBE (Operating Basis Earthquake = séisme de maintien en exploitation)
un OBE, défini pour toute installation, est le séisme maximal n’entraînant aucun dommage et pour lequel un
redémarrage et un fonctionnement peuvent être effectués en toute sécurité
NOTE Pour cet événement de probabilité plus élevée, la sécurité du public est assurée sans provoquer la perte commerciale
de l’installation.
3.10
SSE (Safe Shutdown Earthquake = séisme d’arrêt de sécurité)
un SSE, défini pour toute installation, est le séisme maximal pour lequel les fonctions et les mécanismes essentiels
de mise en sécurité sont conçus pour être préservés
NOTE Un dommage permanent sans perte de l’intégrité globale et de confinement des installations est possible suite à ce
phénomène de faible probabilité. L’installation ne doit pas être maintenue en service sans un examen détaillé et une analyse
de structures pour les conditions d’état limite ultime (ULS).
3.11
ESD (Emergency Shut Down = arrêt d’urgence de sécurité)
ESD est un système qui permet de stopper de manière sûre et effective tout ou partie d’une installation pour éviter
la progression d’un un incident
3.12
gaz inflammables
gaz ou vapeur qui, mélangé à l’air dans certaines proportions, formera un mélange combustible
3.13
fréquence
nombre d’occurrences par unité de temps
3.14
«golden weld»
ce terme s’applique à une soudure qui, de par sa nature ou de son emplacement, ne peut pas être soumise à un
essai d’épreuve et sera, en conséquence, soumise à des contrôles non destructifs de haut niveau afin de prouver
qu’elle est sûre
3.15
danger
définit la propriété intrinsèque d’une substance dangereuse ou d’une situation physique pouvant potentiellement
entraîner des dommages pour la santé humaine et/ou l’environnement 1)
3.17
fosse de rétention
la fosse de rétention est un bac, à l’intérieur d’une cuvette de rétention ou connecté à cette cuvette, où les
déversements accidentels d’hydrocarbures liquides peuvent être collectés, confinés sans risque et contrôlés
3.18
états limites
deux catégories d’états limites doivent être considérées dans la conception des structures soumises à une charge :
— l’état limite de service (Serviceability Limit State, SLS) est déterminé pour des actions normales en appliquant les
critères adaptés au calcul des propriétés de durabilité et de fonctionnalité des structures ;
— l’état limite ultime (Ultimate Limit State, ULS) est déterminé pour des actions majorées en appliquant les critères
adaptés aux risques de rupture, aux grandes déformations ou aux déformations plastiques.
3.19
GNL (gaz naturel liquéfié)
le GNL (gaz naturel liquéfié) est défini dans l’EN 1160
1) Se référer à la Directive Européenne 96/82/CE du 9 décembre 1996, concernant la maîtrise des dangers liés aux
accidents majeurs impliquant des substances dangereuses.
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9
EN 1473:2007 (F)
3.20
terminal d’exportation de GNL
site sur lequel le gaz naturel, acheminé par tuyaux depuis un ou plusieurs gisements, est liquéfié puis stocké en vue
d’un transport ultérieur vers d’autres destinations, généralement par voie maritime
NOTE Le terminal d’exportation de GNL dispose d’installations maritimes pour le transfert du GNL et peut disposer
de postes de chargement pour camions-citernes, wagons-citernes, barges ou petits méthaniers.
3.21
station de GNL d’écrêtement de pointes
les stations de GNL d’écrêtement de pointes sont connectées au réseau de gaz
NOTE Pendant les périodes de faible demande, le gaz naturel est liquéfié et stocké. Le GNL est regazéifié pendant
de courtes périodes lorsque la demande de gaz devient importante.
3.22
terminal de réception de GNL
site sur lequel les méthaniers (navires) sont déchargés et où le GNL est stocké dans des réservoirs. Il est ensuite
regazéifié et émis dans des réseaux de gaz ou vers les consommateurs
NOTE Le terminal de réception de GNL dispose d’installations maritimes pour le transfert du GNL et peut disposer de postes
de chargement pour camions-citernes, wagons-citernes, barges ou petits méthaniers.
3.23
station satellite de GNL
les stations satellites de GNL sont reliées à un réseau de gaz ou aux consommateurs. Le GNL est acheminé par
camions-citernes, wagons-citernes, barges ou petits méthaniers ; il est stocké dans des récipients sous pression
calorifugés, puis regazéifié et émis dans le réseau
3.24
NGL (Natural Gas Liquid = condensats de gaz naturel)
les NGL sont des composés d’hydrocarbures légers (généralement de l’éthane à l’hexane plus) condensés à partir
du gaz naturel avant sa liquéfaction
3.25
fonctionnement normal
le fonctionnement normal inclut les phases intermittentes d’exploitation telles que le chargement ou le déchargement
de navires, le démarrage, l’arrêt planifié et la mise en service
3.26
exploitant/occupant
compagnie responsable de l’exploitation des installations
3.27
propriétaire
compagnie responsable de la conception et de la construction en toute sécurité des installations
3.28
coefficients PASQUILL de stabilité atmosphérique
les coefficients PASQUILL de stabilité atmosphérique sont déterminés à partir de la vitesse du vent et du
rayonnement solaire (voir [1]). Les six coefficients sont :
— A : extrêmement instable ;
— B : modérément instable ;
— C : légèrement instable ;
— D : neutre ;
— E : légèrement stable ;
— F : modérément stable.
3.29
probabilité
nombre sur une échelle de zéro à un qui exprime la possibilité qu’un évènement succède à un autre
3.30
PSD (Process Shut Down = arrêt d’urgence procédé)
un PSD est un système qui permet de stopper de manière sûre et effective un équipement ou un système de
l’installation pour des raisons de procédé
3.31
niveau de risque
combinaison de la conséquence et de la probabilité de rencontrer un danger particulier au cours d’une période
donnée et dans une situation spécifique
3.32
système de gestion de la sécurité
il convient que le système de gestion de la sécurité intègre la partie du système de gestion général définissant la
structure organisationnelle, les responsabilités, les pratiques, les procédures, les procédés et les ressources qui
permettent de déterminer et mettre en œuvre la politique de prévention des accidents majeurs 2)
3.33
SIL
niveau d’intégrité de la sécurité pour un système relatif à la sécurité selon les termes de l’EN 61508
3.34
zone de collecte des déversements
zone des aires de production ou de transfert où les fuites peuvent être confinées ou contrôlées, souvent par
l’utilisation de bordures et/ou de zones inclinées pavées
3.35
réservoir
le terme «réservoir» utilisé dans la présente norme correspond à l’ensemble des équipements nécessaires à la
rétention de GNL
NOTE Les différents types de réservoirs sont décrits dans l’Annexe H.
3.36
zone de transfert
zone contenant un système de canalisations où des liquides ou des gaz inflammables entrent ou sortent de l’usine
et comprenant également la zone ou les canalisations sont connectées ou déconnectées fréquemment
3.37
modèle validé
il s’agit d’un modèle dont la base scientifique est reconnue comme valable par les spécialistes. Les résultats sont les
solutions de modélisations mathématiques des phénomènes et couvrent la plage d’utilisation du modèle qui a été
étalonné/vérifié à l’aide de données d’essai réalistes
4 Sécurité et environnement
4.1 Généralités
Il convient que les phases de conception, d’approvisionnement, de construction et d’exploitation soient toutes
réalisées conformément aux exigences des systèmes de gestion de la qualité, de la santé, de la sécurité et de
l’environnement, comme décrit dans les séries EN ISO 9000 et EN ISO 14000.
En outre, chaque phase doit être contrôlée par un système de gestion de la sécurité acceptable tel que décrit dans
les Directives européennes SEVESO.
2) Se référer à la Directive Européenne 96/82/CE du 9 décembre 1996, concernant la maîtrise des dangers liés aux
accidents majeurs impliquant des substances dangereuses.
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EN 1473:2007 (F)
— dans le cas d’un équipement refroidi par eau, la contamination de l’eau par les hydrocarbures dans des
échangeurs présentant des fuites ;
— l’élimination des déchets (y compris l’huile usagée et les composés organiques chlorés) ;
— l’eau des regazéifieurs et réchauffeurs ;
— les produits odorisants.
4.3.2.3 Climatologie
L’étude climatologique doit comprendre au minimum les points suivants :
— la force et la direction du vent, y compris la fréquence et la force des ouragans ;
— les températures ;
— la stabilité atmosphérique ;
— la plage de pressions barométriques et leur vitesse de changement ;
— les précipitations, la neige ;
— le caractère corrosif de l’air ;
— les risques d’inondations ;
— la fréquence des impacts de foudre ;
— l’humidité relative.
En fonction des conditions locales, il peut être nécessaire de procéder à d’autres recherches.
4.3.2.4 Sismologie
Un séisme est défini par les accélérations horizontales et verticales du sol. Ces accélérations sont caractérisées par :
— leur spectre de fréquence ;
— leur amplitude.
Une analyse sismique, spécifique au site, doit être réalisée. Cette analyse doit faire l’objet d’un rapport sismique,
prenant en compte les caractéristiques géologiques et sismiques de l’emplacement des installations de GNL et de la
région environnante, ainsi que des informations géotectoniques sur l’emplacement. En conclusion, ce rapport doit
définir tous les paramètres sismiques requis pour la conception.
L’étendue de la région à étudier dépend de la nature de la région autour du site et des conditions géologiques
et tectoniques résultant de l’étude de sol, paragraphe 4.3.2.2. En général, elle est limitée à une distance inférieure
à 320 km du site, mais dans certains cas elle peut comprendre une province tectonique entière, plus étendue que
la région mentionnée ci-dessus (voir [23]).
Un deuxième niveau d’analyse doit être effectué sur une région comprise à moins de 80 km du site (investigation
sismotectonique régionale) dans le but de détecter la présence d’éventuelles failles sismiques (voir [23]).
L’investigation comprend des recherches, des revues et des évaluations approfondies de tous les tremblements
de terre répertoriés ayant affecté le site, ou dont on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’ils l’aient affecté.
En cas de failles sismiques dans les environs immédiats du site, des investigations approfondies doivent être menées
pour estimer leur activité potentielle. Les failles dont l’inactivité ne peut être confirmée ne sont pas admises
à l’intérieur du site ou dans un périmètre à déterminer à partir de la morphologie du sol.
De plus amples détails concernant les recherches sismiques et la forme du spectre des réponses sont présentés
dans l’EN 1998-1 et EN 1998-5.
Les études géologiques, tectoniques et sismologiques permettent de déterminer :
— le séisme d’arrêt de sécurité (SSE) ;
— le séisme de maintien en exploitation (OBE).
Elles doivent être définies :
— soit d’une manière probabiliste, comme étant les tremblements de terre de probabilité d’occurrence minimale
égale à un séisme tous les 5 000 ans pour le SSE et de un séisme tous les 475 ans pour l’OBE ; et/ou ;
— soit d’une manière déterministe. Dans ce cas, le SSE correspond au séisme maximal historiquement
vraisemblable susceptible de se produire ; son épicentre étant positionné de la façon la plus pénalisante par
rapport à ses effets en termes d’intensité sur le site, tout en restant compatible avec les données géologiques et
sismiques. En général, il convient que les accélérations pour un OBE doivent être la moitié de celles définies pour
un SSE. Toutefois, le propriétaire peut décider de fixer les accélérations pour l’OBE à des valeurs inférieures ou
supérieures en fonction de la disponibilité requise des installations.
NOTE L’OBE et le SSE définissent les limites spécifiques de performance pour des événements sismiques de sévérité
croissante pour les systèmes définis en 4.5.2.2.
4.3.2.5 Situation
Pendant la phase d’étude de faisabilité du projet, la situation du site doit être évaluée pour garantir la pertinence
du choix de l’emplacement en fonction des infrastructures limitrophes. L’évaluation doit au moins considérer les
points suivants :
— zone d’habitation ;
— zones commerciales et de loisirs ;
— établissements sensibles (écoles, hôpitaux, maisons de retraite, stades sportifs, etc.) ;
— zones industrielles ;
— infrastructure de transport.
Lorsque le site a été choisi, une évaluation détaillée de la situation du site doit être réalisée. La méthodologie et le
domaine d’application de l’évaluation de la situation doivent tenir compte de la nomenclature des matières
dangereuses présentes dans l’installation ainsi que de la présence et de l’étendue des infrastructures limitrophes
existantes et futures identifiées, tout en satisfaisant aux exigences des réglementations locales et nationales.
Il est recommandé que :
— l’évaluation soit mise à jour régulièrement et lors de modifications ou de changements majeurs ;
— le développement d’infrastructures autour de l’installation soit maîtrisé afin d’éviter la mise en place ultérieure
d’infrastructures incompatibles.
Des lignes directrices pour les critères d’acceptation de l’évaluation probabiliste de l’emplacement du site sont
présentées dans le Tableau L.2 de l’Annexe L. Ces critères d’acceptation minimaux peuvent être adoptés en
l’absence de tels critères dans le pays où les installations doivent être construites.
4.4.2 Étude
4.4.2.1 Méthodologie
La méthodologie de l’étude des dangers peut être basée sur une démarche probabiliste ou déterministe.
L’approche déterministe consiste à :
— établir une liste des dangers potentiels dus à une origine externe et interne ;
— définir les dangers crédibles ;
— déterminer leurs conséquences ;
— justifier les mesures nécessaires prises pour améliorer la sécurité et limiter les conséquences.
L’approche probabiliste consiste à :
— établir une liste des dangers potentiels d’origine externe et interne ;
— déterminer les conséquences de chaque danger et les répertorier par classes de conséquences (voir exemple
dans l’Annexe K) ;
— collecter les données sur les taux de défaillance ;
— déterminer la probabilité/fréquence de chaque danger ;
— cumuler les fréquences pour tous les dangers au sein de chaque classe de conséquences et assigner la plage
de probabilité pour cette classe de conséquences (voir exemple dans l’Annexe J) ;
— classifier les dangers en fonction de leur classe de conséquences et de leur plage de probabilité/fréquence afin
de déterminer le niveau de risque (voir exemple dans l’Annexe L).
Lorsque la détermination du risque indique des niveaux de risque inacceptables (par exemple, niveau de risque trois
de l’Annexe L), la conception des installations ou des pratiques d’exploitation doit être modifiée et l’évaluation doit
être répétée jusqu’à la disparition de tous les niveaux de risque inacceptables. Lorsque la détermination du risque
indique des niveaux de risque normaux et acceptables (par exemple, le niveau de risque un de l’Annexe L), aucune
action supplémentaire n’est considérée nécessaire. Pour des niveaux de risque déterminés requérant une réduction
postérieure (par exemple, le niveau de risque deux de l’Annexe L), il convient de prendre des mesures de sécurité
supplémentaires pour limiter le risque à un niveau aussi bas que raisonnablement possible.
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EN 1473:2007 (F)
L’étude des dangers peut être basée sur des méthodes conventionnelles telles que :
— étude des dangers et d’exploitation (HAZOP) ;
— analyse des modes de défaillance et de leurs effets (AMDE) ;
— arbre des événements (ETM) ;
— arbre des défaillances (FTM).
Il convient d’appliquer la démarche d’étude des dangers au cours de toutes les étapes du processus de conception.
Son application est recommandée dès les premières étapes d’un projet ou lors d’une modification de conception.
Cette démarche permet d’améliorer, de la manière la plus rentable, les solutions inadaptées.
Les critères d’acceptation minimaux d’évaluation probabiliste, donnés dans le Tableau L.1 de l’Annexe L, sont basés
sur le risque couru par le personnel à l’intérieur des limites de l’installation. L’Annexe K donne également des lignes
directrices concernant les catégories comparables pour les quantités d’hydrocarbures libérées. D’autres méthodes
d’appréciation du risque peuvent être employées pour évaluer la pertinence de la conception de l’installation,
en matière d’appréciation des risques industriels et d’aggravation d’incidents dangereux. Toutefois, il convient
au minimum d’apprécier le risque couru par le personnel et de vérifier s’il est acceptable au cours de la conception
de l’installation et des modifications majeures ultérieures.
Il convient que l’analyse du risque et ses conclusions ne soient pas utilisées au détriment des bonnes
pratiques d’ingénierie.
— les conditions météorologiques (vitesse et direction du vent, stabilité atmosphérique, température ambiante,
humidité relative) ;
— les propriétés thermiques et la topographie du terrain (incluant toutes cuvettes de rétention) ;
— la proximité d’une structure en acier susceptible de rupture fragile en raison des températures basses ou
cryogéniques. Sous certaines conditions, quand une quantité de GNL est introduite dans de l’eau, une surpression
sans combustion peut se produire (se référer à EN 1160 et voir [32] et [33]).
En particulier, les scénarios à considérer pour les différents types de réservoirs de GNL sont définis dans le Tableau 1.
Tableau 1 — Scénario à considérer dans l’évaluation d’un danger en fonction des types de réservoirs
Simple intégrité a)
b)
Double intégrité
b) c)
Intégrité totale
b) c)
Membrane
b) c)
Béton cryogénique
a)
Sphérique
b) c)
Enterré
Scénarios à considérer :
a) En cas de rupture de l’enceinte primaire d’un réservoir, la taille du feu correspond à celle de la cuvette de rétention.
b) En cas de rupture du toit du réservoir, la taille du feu correspond à celle de l’enceinte secondaire.
c) Aucune rupture n’est considérée pour ces types de réservoirs.
d) Pour la définition, voir l’EN 14620 et l’Annexe H.
La simulation d’une dispersion atmosphérique doit être basée sur la combinaison de la vitesse du vent et de la
stabilité atmosphérique pouvant exister simultanément. Elle détermine la distance prévisible de dispersion sous le
vent la plus éloignée qui est dépassée moins de 10 % du temps.
En l’absence d’autres informations, les conditions atmosphériques suivantes doivent être considérées.
La stabilité atmosphérique F (Pasquill) ou gradient de température équivalent pour un vent de 2 m/s avec une
humidité relative de 50 %.
Le modèle doit permettre de déterminer :
— les iso-concentrations ;
— la distance à la limite inférieure d’inflammabilité.
d) Surpression
L’inflammation du gaz naturel peut provoquer, dans certaines circonstances (par exemple les zones encombrées),
une explosion entraînant une onde de surpression. La zone d’inflammabilité des mélanges de gaz et d’air est donnée
dans l’EN 1160.
Des méthodes et des modèles reconnus et validés, par exemple la méthode multi-énergies (voir [5]) et/ou la méthode
de déflagration à vitesse constante (voir [6]) peuvent être utilisés pour calculer la surpression. Il convient de spécifier
cette surpression pour les équipements, les bâtiments et les structures concernés.
Si la surpression est spécifiée sur un réservoir, des équipements, un bâtiment ou une structure, elle doit toujours avoir
les caractéristiques d’onde directe. Dans ce cas, il sera supposé qu’une déflagration à proximité d’un réservoir
génère, en considérant le cas majorant, une surpression appliquée sur le demi-périmètre du réservoir.
Les contraintes qui s’exercent sur le réservoir, due à une surpression, doivent être déterminées par un calcul
dynamique. Pour les autres structures, les contraintes peuvent être déterminées par un calcul statique.
Les effets d’une surpression potentielle due à l’inflammation d’un mélange inflammable sous un réservoir surélevé
doit être prise en compte.
Les effets de réflexion des ondes sur les objets doivent être de la responsabilité du fournisseur.
e) Rayonnement
Le calcul du rayonnement provoqué par l’inflammation de la vapeur d’une nappe ou d’un jet de GNL, ou celle d’un
dégagement de gaz naturel, doit être effectué à l’aide de modèles validés appropriés.
Le modèle doit prendre en compte :
— la surface de la nappe en feu ou la dimension de la flamme ;
— la puissance rayonnée par le feu de nappe ou de la flamme (voir l’EN 1160) ;
— la température ambiante, la vitesse du vent et l’humidité relative.
Le calcul du rayonnement doit être basé sur la combinaison de la vitesse du vent et des conditions atmosphériques
pouvant exister simultanément. Il détermine le plus fort rayonnement prévisible qui est dépassé moins de 10 %
du temps.
En l’absence d’autres informations, les conditions atmosphériques suivantes doivent être considérées : un vent
de 10 m/s et une humidité relative de 50 %.
Le modèle doit permettre de déterminer le rayonnement incident à différentes distances et altitudes.
4.5.2 Conception
Le choix des équipements pour une utilisation dans des emplacements particuliers doit être fonction de la
classification en zone dangereuse de ces emplacements, conformément à l’EN 1127-1 et les séries EN/CEI
(parties 0 à 25)
d) Dépressurisation d’urgence
Il est recommandé de prévoir un système de dépressurisation.
Le but de cette mesure est :
— de réduire la pression interne ;
— de réduire les conséquences en cas de fuite ;
— d’éviter le risque de rupture des récipients et canalisations contenant du GNL, du réfrigérant à base
d’hydrocarbures ou du gaz sous pression, due au rayonnement extérieur y compris celui d’un incendie.
Les dispositifs de dépressurisation des équipements à haute pression doivent permettre une dépressurisation rapide
d’un ou plusieurs équipements (voir [3]). Les gaz recueillis doivent alors être envoyés au réseau de torches qui doit
être capable de supporter les basses températures dues à la détente du gaz.
Des robinets d’isolement automatiques ou télécommandés à partir de la salle de contrôle ou d’un autre emplacement
distant, doivent être prévus afin de pouvoir scinder l’unité en plusieurs sous-ensembles et, si nécessaire, isoler les
équipements sensibles. Il sera alors possible de dépressuriser une partie seulement des installations tout en limitant
l’arrivée d’hydrocarbures dans une zone en feu.
j) Bassin de rétention
L’étendue des bassins de rétention et des collectes de déversements pour les tuyauteries de GNL et d’hydrocarbures
et le matériel doit être évaluée comme une partie de l’évaluation des dangers (voir 4.4). En général, l’évaluation des
dangers montre que la collecte des déversements accidentels issus des canalisations de GNL ou d’hydrocarbures
sans branchements, brides ou raccordements d’instrument n’est pas justifiée, mais si il y a lieu, elle doit être conçue
pour recevoir les fuites potentielles qui seront identifiées dans l’évaluation des dangers.
Les déversements éventuels de GNL devront être drainés dans les bassins de rétention, avec la mise en œuvre
générateurs de mousse ou d’autres mesures pour contrôler l’évaporation.
Les dispositions pour la récupération de l’eau (voir 6.8.4) doivent être appliquées.
4.5.3 Revues
Les revues doivent être organisées conformément à la stricte application d’un système global d’assurance qualité
(voir l’Article 15).
Ces revues doivent inclure au minimum :
— une analyse préliminaire des risques ;
— une revue de conception relative à l’implantation ;
— une revue HAZOP (étude des dangers et d’exploitation) ;
— une revue de la maintenance et de l’accessibilité ;
— une revue des niveaux d’intégrité de sécurité (SIL) ;
— une revue préalable à la mise en route.
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EN 1473:2007 (F)
5.1 Généralités
Le présent article traite de l’implantation, de la conception, de la formation avant-démarrage et des exigences
relatives à la sécurité du quai de déchargement et des installations maritimes.
5.2 Implantation
Le positionnement de la jetée d’un terminal de GNL est un facteur essentiel lors de la détermination des risques liés
à l’opération de transfert entre le navire et la terre. Une étude détaillée permettant de déterminer la position la plus
favorable doit être entreprise au stade conceptuel du projet. La détermination des caractéristiques acceptables en
des circonstances spécifiques doit découler d’une évaluation des risques réels posés par le fonctionnement de sites
adjacents et le trafic portuaire.
Voir l’EN 1532 Interface terre navire et des publications reconnues internationalement (telles que [23] et [16]).
Il convient que le quai comporte une salle de surveillance équipée de systèmes de communications avec le navire et
les salles de contrôle du terminal. Il convient de l’équiper de commandes d’arrêt d’urgence de sécurité et de
déconnexion du système de transfert de GNL ainsi que des commandes à distance des moyens de lutte contre
l’incendie. Il convient aussi de disposer d’équipements de surveillance des conditions maritimes et météorologiques,
ainsi que de la position du navire et de la tension des amarres.
Un système de détection doit être prévu pour signaler toute fuite de GNL ou de gaz naturel et aussi pour signaler la
présence de fumée ou de flammes en cas de déclaration d’un incendie. Il convient que l’activation de ce système
mette automatiquement en œuvre un ESD du système de transfert navire terre, transmette des alarmes dans la salle
de surveillance du quai, dans la salle de contrôle principale et aussi au navire par liaison câblée ou fibre optique.
Des bras de chargement doivent être utilisés pour le transfert du GNL entre le navire et la terre. Il convient de les
équiper d’un système de déconnexion d’urgence (voir l’EN 1474).
Des crocs d’amarrage à largage rapide doivent être prévus. La conception du système de largage doit être telle que
l’activation d’un seul interrupteur ou le dysfonctionnement d’un seul composant ne peut pas entraîner le largage
simultané de toutes les amarres.
5.4 Sécurité
Il faut prévoir un accès rapide poste d’amarrage pour les véhicules de secours participant à la lutte contre l’incendie,
à l’évacuation médicale ou à la lutte anti-pollution.
Sur les jetées permettant l’accès des véhicules, il peut être nécessaire de prévoir des aires de croisement.
Il faut également prévoir des voies d’évacuation d’urgence en cas d’incendie ou d’épandages de liquide. Il convient,
de tout point du quai, de pouvoir fuir vers un lieu de sécurité. Le moyen le plus facile est de prévoir sur le quai
deux accès indépendants aux lieux de sécurité, tels que :
— des accès piétons supplémentaires ;
— une ou plusieurs embarcations de secours pilotées.
La voie d’évacuation doit être protégée par un système d’arrosage par pulvérisation d’eau si l’étude des dangers
révèle que cela est nécessaire.
L’accès au navire depuis le quai doit satisfaire aux exigences de l’EN 1532.
Il convient, à tout moment, que des personnes non autorisées ne puissent pas accéder à la jetée sans être identifiées
(voir [30]). Lorsque des barrières sont utilisées, il convient de tenir compte des mesures générales de protection
contre le feu et des moyens de sortie de secours (voir [24]).
6.1 Généralités
La conception et la construction de réservoirs de GNL sont couvertes par l’EN 14620.
Toutefois, d’autres catégories de réservoirs pourraient être acceptées sous réserve que ces derniers présentent
vis-à-vis de leur conception et de la sécurité une aptitude appropriée comme défini en 6.3.1. Voici des exemples
possibles d’autres catégories :
— réservoir cylindrique en béton cryogénique, cuve interne en béton et cuve externe en béton précontraint ;
— réservoir sphérique.
Ces différentes catégories de réservoirs sont décrites dans l’Annexe H.
Les réservoirs peuvent être aériens, semi-enterrés, enterrés ou placés dans alvéole enterrée. Le radier de la
cuve peut être supporté par des piliers rehaussés. Le type de fondation dépend du résultat de l’étude de sol et de
l’étude sismique.
4) Cependant, l'isolation utilisée dans l'espace annulaire ou au-dessus d'une plate-forme suspendue (se référer
à la définition de l’EN 14620) de réservoirs autoporteurs en béton, sera exposée au gaz d’évaporation.
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EN 1473:2007 (F)
Une isolation thermique doit être également installée sous la base de l’enceinte primaire afin de réduire le transfert
thermique avec le sol de telle sorte que le chauffage, éventuellement requis pour éviter le gonflement du sol dû au
gel, puisse être réduit.
L’isolation de la base doit être conçue et spécifiée pour être capable de supporter toutes les combinaisons des
actions définies dans l’EN 14620.
La dilatation thermique des composants doit être prise en compte ; c’est pourquoi, l’isolation placée à l’extérieur
de l’enceinte primaire, lorsqu’elle est réalisée en perlite expansée, peut être protégée du tassement, par exemple,
par un bourrage en laine de verre qui absorbe les variations de dilatation de l’enceinte primaire.
L’isolation thermique des réservoirs à membrane doit résister à la charge hydrostatique.
L’isolation des réservoirs sphériques doit être placée à l’extérieur de la sphère et ne doit être exposée à aucune action
interne hydrostatique ou mécanique.
L’isolation externe doit être protégée de l’humidité par un revêtement et par l’installation d’un écran pare-vapeur.
Les matériaux d’isolation non protégés doivent être incombustibles.
La qualité de l’isolation doit être telle qu’aucun point de l’enveloppe extérieure du réservoir ne reste à une température
inférieure à 0 °C pour une température ambiante supérieure ou égale à 5 °C. Des conditions appropriées
(atmosphériques, de sol, de forme etc.) doivent être prises en compte pour le calcul de l’épaisseur d’isolation.
Pour les réservoirs de stockage aériens, la vitesse minimale du vent à prendre en compte est de 1,5 m/s.
6.5 Fondations
Les fondations sont conçues pour éviter tout tassement différentiel supérieur à la limite admissible pour le radier.
Une étude des caractéristiques thermiques doit être réalisée pour les fondations et le sol pour s’assurer qu’aucun
gonflement dû au gel n’est possible. Si un gonflement dû au gel est prévisible, un dispositif de chauffage doit être mis
en place. Ce dispositif de chauffage doit pouvoir être remplacé et réparé sans mise hors service du réservoir. Il doit,
en outre, présenter une redondance de 100 %.
L’analyse sismologique et l’analyse géotechnique du sol et de sa nature doivent permettre de définir les critères
à prendre en compte pour la conception des fondations. Des appuis anti vibrations peuvent être nécessaires
pour diminuer les conséquences d’un séisme. Ils doivent pouvoir être remplacés sans entraîner l’indisponibilité
du réservoir.
Le radier peut être surélevé ou reposer sur le sol, être semi-enterré ou enterré.
Lorsque le radier est surélevé, l’espace ainsi créé doit permettre une circulation naturelle de l’air afin de maintenir la
face inférieure du radier à une température ne devant pas être plus de 5 °C inférieure à la température ambiante.
Des détecteurs de gaz doivent être installés dans cet espace inférieur pour contrôler la présence ou l’accumulation
de gaz en cas de fuite.
Les réservoirs sphériques implantés sur une roche dure ne demandent aucun dispositif de chauffage si le sol est
correctement drainé et si l’espace entre l’enveloppe d’isolation et la roche est ventilé ou purgé convenablement.
6.6.3 Pression
Le réservoir doit disposer d’une instrumentation, installée de manière permanente aux endroits appropriés,
permettant de contrôler la pression comme suit :
— une mesure en continu de la pression ;
— une détection de la pression «trop haute», par une instrumentation indépendante des systèmes de mesure
en continu de la pression ;
— une détection «pression trop basse» (vide), par une instrumentation indépendante des systèmes de mesure
en continu de la pression. Elle doit activer l’arrêt des compresseurs des gaz d’évaporation et des pompes et,
si nécessaire, l’injection automatique du gaz service «casse vide» ;
— une mesure de la pression différentielle entre l’espace d’isolation et l’intérieur de l’enceinte primaire lorsqu’ils
ne sont pas en communication. Pour cela, doivent être installés soit des capteurs de pression différentielle,
soit des capteurs de pression séparés dans l’espace d’isolation.
6.6.4 Température
Le réservoir doit disposer d’une instrumentation installée de manière permanente, aux endroits appropriés,
permettant de mesurer la température :
— du liquide à différentes hauteurs, la distance verticale entre deux sondes de température consécutives ne devant
pas excéder 2 m ;
— de la phase gazeuse ;
— de la paroi et du fond de l’enceinte primaire ;
— de la paroi et du fond de l’enceinte secondaire (sauf si l’enceinte secondaire est un muret de rétention).
6.7.5 Dépression
6.7.5.1 Généralités
Le réservoir doit être protégé contre des dépressions supérieures aux valeurs limites admissibles par un arrêt
automatique en temps voulu des pompes et des compresseurs, par l’injection de gaz ou d’azote et par des soupapes
casse-vide permettant une entrée d’air.
Cette arrivée d’air pouvant provoquer la création d’un mélange inflammable, ces soupapes ne doivent fonctionner
qu’en dernier recours pour éviter un endommagement permanent du réservoir.
6.8 Muret de rétention et cuvette de rétention pour les réservoirs à simple et double intégrité 5)
6.8.1 Cuvette de rétention pour réservoirs à simple intégrité
Une cuvette de rétention individuelle, jouant le rôle d’enceinte secondaire, est requise pour les réservoirs cylindriques
à simple intégrité et pour les réservoirs sphériques.
Lorsque ces réservoirs sont installés dans une excavation, le terrain peut servir de cuvette de rétention si sa
configuration le permet (voir 6.3.2).
Les cuvettes de rétention de deux réservoirs peuvent être combinées. La conception de la cuvette de rétention doit
garantir qu’en cas d’accident le réservoir adjacent ne sera pas endommagé.
6.8.3 Matériaux
Les matériaux des systèmes de rétention doivent être imperméables au GNL. La conductivité thermique de ces
matériaux a une influence sur le taux d’évaporation lors d’un épandage de GNL. La nécessité d’isoler la cuvette de
rétention, les caniveaux de collecte et les fosses de rétention (voir 6.8.5) dépend des résultats de l’étude des dangers
définie en 4.4. Pour le revêtement d’isolation de ces systèmes, se reporter à l’EN 1160 et l’EN 12066.
Le fond de la cuvette de rétention ne doit pas être en gravier car ses propriétés de transfert de chaleur accroîtraient
la vaporisation. Toute mesure permettant d’y éliminer la végétation doit être prise.
5) Les règles de ce paragraphe ne s'appliquent pas aux réservoirs à intégrité totale et à membranes à condition
qu’ils soient entièrement conformes à l’EN 14620.
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EN 1473:2007 (F)
L’exploitant/occupant doit démontrer qu’il n’y aura pas de débordement au-dessus du muret, même dans le cas
le plus grave de rupture identifié par l’étude des dangers.
Lorsque les bords de la cuvette de rétention sont à plus de 15 m du réservoir, la réalisation d’une fosse de rétention
à l’intérieur de la cuvette de rétention doit être envisagée. Cette nécessité doit être identifiée dans l’étude des dangers
définie en 4.4. Cette fosse de rétention doit être capable de collecter dans la cuvette les fuites des canalisations
de GNL, y compris celles du trop-plein s’il existe. Les principes de conception suivants s’appliquent :
— la capacité doit être supérieure au volume de liquide qui pourrait se répandre suite à une rupture de la canalisation.
Ce volume correspond au débit de fuite le plus élevé, pendant une durée égale au temps requis pour détecter
la rupture et interrompre l’écoulement ;
— la fosse de rétention doit être à l’air libre.
L’emplacement de la fosse de rétention par rapport aux équipements adjacents doit être déterminé au regard
de l’étude des dangers et des niveaux de flux de chaleur donnés dans l’Annexe A.
En outre, des moyens doivent être envisagés pour limiter l’évaporation et diminuer l’intensité du feu de la nappe
de GNL et ses conséquences.
6.9.3.1 Fiabilité
Les réservoirs de GNL sont des structures qui nécessitent une haute fiabilité. Cela requiert une conception qui, d’une
part, garantisse des évolutions lentes et limitées de la structure du réservoir et, d’autre part, permette la surveillance
des paramètres représentatifs de cet état.
Le niveau de fiabilité à atteindre, déterminé conformément aux exigences de l’Article 4, peut conduire à doubler
certains composants de la structure. L’utilisation d’une enceinte primaire et d’une enceinte secondaire en est
un exemple.
6.13 Essais
Les essais doivent être réalisés conformément à l’EN 14620.
7 Pompes de GNL
7.1 Généralités
Cet article couvre les exigences minimales relatives à la spécification, à la conception, à la fabrication, aux essais,
à l’installation, à l’exploitation et à la maintenance des pompes centrifuges utilisées dans la manutention du GNL.
Les exigences techniques relatives à la sécurité décrites dans l’EN 809 (Pompes et groupes motopompes
pour liquides — Prescriptions communes de sécurité) ainsi que les mesures de sécurité relatives aux installations de
GNL décrites en 4.5 de la présente norme sont applicables aux pompes centrifuges de GNL, conçues, installées et
exploitées dans le cadre de l’installation.
Les exigences en matière de conception, de fabrication et d’essais sont définies dans les normes suivantes :
— EN ISO 9906,
— EN 12162.
— EN ISO 13709,
Les exigences supplémentaires relatives aux pompes de GNL sont incluses dans l’Annexe D.
Lorsque le moteur électrique de la pompe est fourni avec un variateur de fréquence pour ajuster la vitesse de la
pompe en exploitation, les normes suivantes sont applicables :
— EN 61800,
— EN 12483,
Dans ce cas, il faut réaliser une étude de compatibilité électromagnétique et d’influence des harmoniques sur le
réseau d’alimentation. Il convient de satisfaire à ces exigences pour réduire les conséquences de l’utilisation
de variateurs de fréquence.
7.2 Matériaux
Il convient de choisir les matériaux parmi ceux préconisés dans l’EN 1160 pour du GNL.
Des précautions doivent être prises en ce qui concerne la compatibilité entre les classes des matériaux.
D’autres matériaux peuvent être choisis si le fournisseur peut démontrer leur aptitude à cet emploi.
8 Regazéification du GNL
8.1.2 Matériaux
Les matériaux peuvent être choisis parmi ceux énumérés dans l’EN 1160. Les regazéifieurs étant également en
contact avec un fluide caloporteur, l’une au moins des deux dispositions suivantes doit être adoptée :
— soit le matériau est compatible (pas de corrosion ou d’érosion) avec le fluide caloporteur pour lequel les
caractéristiques doivent être clairement spécifiées à l’avance ;
— soit un revêtement protecteur est appliqué sur les parties en contact avec le fluide caloporteur.
Une attention particulière doit être apportée à la compatibilité des matériaux : il faut noter par exemple que les
échangeurs des regazéifieurs à ruissellement d’eau sont généralement en alliage d’aluminium et les tuyauteries
de GNL en acier austénitique.
Une analyse transitoire doit être réalisée afin de vérifier le risque de propagation froide dans des canalisations en aval
du regazéifieur (voir E.2.6 pour la surveillance et le contrôle).
8.1.5 Stabilité/Vibration
Les regazéifieurs doivent fonctionner correctement et d’une manière stable, sans générer de vibrations dans la plage
de fonctionnement spécifiée.
Essai 1 1 — — — 1 —
Refroidissement 1 — 1 1 — 1 —
Fonctionnement normal 1 — 1 — 1 1 1
9 Tuyauteries
9.1 Généralités
Le but de cet Article est de souligner quelques caractéristiques de conception des tuyauteries qui sont
particulièrement applicables aux installations de GNL.
Pour les réseaux cryogéniques, il est préférable d’adopter un essai pneumatique sous réserve que des mesures
appropriées soient prises en accord avec la réglementation locale et que l’énergie stockée reste dans des limites
acceptables (voir [34])).
Des distances de sûreté peuvent être déterminées par l'analyse des scénarios potentiels de défaillance qui peuvent
se produire pendant un essai.
En l'absence d'une telle analyse, les directives suivantes peuvent être employées.
Pression Distances
bar mètres
≤ 10 30
> 10 à 22 60
> 22 à 36 90
> 36 à 52 120
> 52 à 69 150
> 69 à 80 170
Les directives sont basées sur un diamètre de 2” et sur un composant de tuyauterie de 300 millimètres de longueur
éjecté pendant l'essai par l'énergie pneumatique stockée.
Lorsque l’essai pneumatique n’est pas possible, il peut être remplacé par un essai hydraulique, à condition de
procéder après l’essai au séchage complet du système, y compris par démontage des robinets si nécessaire pour ce
séchage. Il convient que la qualité de l’eau pour l’essai hydraulique soit adéquate, en particulier en termes de teneur
en chlorure lors d’essais de canalisations en acier inoxydable (voir 15.3).
Les supports de tuyaux doivent être vérifiés quant au poids des tuyaux remplis d’eau.
Pour les essais, les réseaux et leurs raccordements aux équipements doivent être définis de manière à réduire le
nombre de soudures finales d’assemblage («golden welds»). Ce terme s’applique à des soudures devant être
soumises à un contrôle non destructif mais ne pouvant pas être soumises à un essai d’épreuve après leur réalisation.
Les raccordements à brides doivent être contrôlés pour détecter toute fuite après nettoyage et remontage de
l’instrumentation en ligne lorsque le réseau est remis en pression. Il convient que l’étanchéité des soudures finales
d’assemblage («golden welds») soit également contrôlée à ce moment.
Une fuite sur les réseaux n’est pas acceptable.
Dans le second cas, selon les résultats de l’étude des dangers (se reporter à 4.4.2.3), des précautions particulières
doivent être prises, comme par exemple :
— l’utilisation de matériaux cryogéniques ;
— l’isolation à l’aide d’un matériau adapté.
Afin d’améliorer leur résistance au feu, les tuyauteries de procédé pouvant être exposées à un incendie ou à la
chaleur doivent être fabriquées avec un matériau dont la température de fusion ne doit pas être inférieure à celle de
l’acier. Les canalisations pouvant être exposées à un incendie se trouvent généralement dans les zones de collecte
ou d’accumulation d’hydrocarbures enflammés suite à un épandage, ou soumises à un feu de jet suite à un accident
ou à un rejet d’hydrocarbures.
Pour les tuyaux de GNL ou de gaz froid, des dispositions doivent être prises pour éviter :
— les différences de dilatation suffisantes pour générer des déformations, le grippage des parties mobiles, des
défauts d’alignement, etc. ;
— la prise en glace des composants en contact avec l’atmosphère. Si ce phénomène ne peut pas être évité, le poids
de la glace accumulée doit être pris en compte dans le calcul des supports.
Lorsqu’une inspection ou des opérations de maintenance conduisent à pénétrer dans un équipement, une isolation
totale doit être réalisée. Cette isolation peut prendre la forme :
— d’une manchette amovible ;
— d’une plaque pleine ou d’un joint à lunette.
9.5.2 Tubes
9.5.2.1 Généralités
Les tubes doivent être conformes aux codes et aux normes reconnus.
9.5.3 Flexibles
Des flexibles sont utilisés pour réaliser des petites connexions temporaires. Ils sont également utilisés pour des
connexions temporaires, par exemple pour vidanger/remplir des camions-citernes de GNL ou d’azote liquide, ainsi
que pour des opérations de transfert entre des petits navires de GNL et les installations satellites. L’utilisation des
flexibles doit être prise en compte dans l’étude des dangers (voir Article 4).
Les tuyaux flexibles n'excéderont pas 15 m en longueur et 0,5 m3 en volume. Leur pression de conception sera
limitée à PN 40.
Les tuyaux flexibles ne seront pas utilisés pour le transfert courant du GNL entre méthanier et la terre sur les
terminaux méthaniers conventionnels.
Les flexibles doivent être conçus conformément aux codes et/ou normes appropriés comme l’EN 12434
9.6 Robinets
Les robinets doivent être conçus, fabriqués et soumis à essai conformément aux normes locales et à l’EN 12567.
— Les robinets cryogéniques doivent être conformes aux exigences de l’EN 12567. Les robinets cryogéniques
doivent pouvoir fonctionner même en présence de glace ;
— les robinets en ligne, constitués d’un corps en plusieurs éléments, ne sont pas recommandés dans les réseaux
cryogéniques ;
— lorsque des robinets sont installés dans des systèmes contenant des produits inflammables ou toxiques, il est
recommandé de les installer par soudures bout à bout ;
— il est recommandé de concevoir des robinets cryogéniques et des robinets à haute température permettant
la maintenance de leurs composants internes sans avoir à retirer le corps du robinet de la canalisation ;
— les robinets pour fluide inflammable doivent présenter une résistance au feu conforme à l’ISO 10497.
Il convient de limiter le nombre de robinets pour réduire la possibilité de fuites. Toutefois, il faut prendre en compte :
— les besoins de dépressurisation partielle des systèmes composés de canalisations et d’équipements ;
— le confinement en toute sécurité de GNL, de fluides dangereux, ou l’isolation d’équipements spécifiques ou de
capacités de stockage ;
— la limitation du volume épandu de GNL ou de tout fluide dangereux, en cas fuite.
Les robinets d’arrêt d’urgence (ESD) doivent être situés aussi près que possible des équipements.
Il n’est pas conseillé d’utiliser les robinets ESD comme une partie du système normal de pilotage. Les robinets ESD
doivent pouvoir prendre leur position de sécurité de manière autonome grâce à des motorisations pneumatiques ou
hydrauliques. La préférence doit être donnée aux motorisations pneumatiques équipées d’un ressort permettant de
ramener le robinet en position de sécurité en cas de défaillance. Toutefois, lorsque ce type de robinet ne peut pas
être utilisé, un accumulateur dimensionné pour trois fonctionnements uniques doit être prévu. Ces moteurs
pneumatiques et les câbles de raccordement aériens doivent être ignifugés (par exemple, résister à une température
de 1 100 °C pendant le temps nécessaire à la mise en œuvre de l’ESD, voir 14.3).
Accordée sous licence par IMANOR à FKG MAROC
Facture 2023FA0156 du 2023-02-15
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44
EN 1473:2007 (F)
La vitesse de fermeture/ouverture des robinets ESD doit être compatible avec les hypothèses adoptées dans l’étude
des dangers (voir à l’Article 4). Le concepteur doit s’assurer que toute action, due par exemple aux coups de bélier
(à-coups) sur les piquages du réservoir ou des équipements provoqués par la fermeture des robinets d’arrêt
d’urgence de sécurité (ESD) doivent rester dans des limites acceptables.
Les chapeaux des robinets cryogéniques doivent être installés si possible avec la tige dirigée en position verticale
vers le haut ou à un angle inférieur à 45° par rapport à la verticale. Avant l’installation dans toute autre position, il faut
vérifier et soumettre à essai, dans la position prévue, le robinet pour s’assurer qu’il ne présente aucun risque de fuite
ou de grippage.
9.7 Soupapes
Les soupapes ne sont généralement pas isolées thermiquement.
Elles peuvent être dimensionnées conformément aux recommandations (voir [3] et [10]), y compris les formules
prenant en compte l’apport thermique dû aux incendies.
Des soupapes doivent être installées pour protéger les équipements et les canalisations contre toute surpression
provoquée par un apport de chaleur au GNL ou autre hydrocarbure léger piégé dans un espace fermé. Elles sont
requises lorsque la pression du fluide, déterminée à la température maximale ambiante tenant compte du
rayonnement solaire, est supérieure à la pression de calcul. Elles doivent être positionnées, au minimum, aux
emplacements suivants :
— dans les limites des installations du procédé, sur chaque volume de canalisations ou d’équipements contenant
un liquide ;
— dans les zones de stockage, de chargement et de déchargement, sur chaque volume de canalisations ou
d’équipements pouvant être isolés (en particulier, tous les tronçons de tuyauterie compris entre deux robinets
dans lesquels le GNL ou le gaz froid risque d’être prisonnier).
La décharge des soupapes est traitée comme indiqué en 4.5.2.1 c).
Lorsque les soupapes peuvent être isolées des équipements et/ou du système qu’elles protègent, il faut appliquer
des dispositions spéciales pour garantir que la pression dans les équipements et/ou le système soit surveillée et
contrôlée continuellement en cas de fermeture du robinet d’isolement. Ces dispositions peuvent être les suivantes :
— des robinets verrouillés alternativement («interlocked») dans le cas de multiples soupapes ;
— des robinets verrouillés ou condamnés dans le cadre du système de gestion de la sécurité ;
— des procédures spécifiques sous le contrôle d’un responsable de la sécurité.
Les joints, principalement les joints de dilatation, doivent être conçus pour résister aux cycles de déplacements
relatifs dus aux variations de température interne et externe.
L’épaisseur de chacune des couches isolantes doit, si nécessaire, être limitée afin que les contraintes dues au
gradient de température entre le côté chaud et le côté froid restent inférieures à la valeur maximale admissible de la
contrainte au cisaillement, tout en tenant compte d’un coefficient de sécurité.
Dans le cas de zones sans ventilation naturelle, les conditions «sans vent» s’appliquent.
En ce qui concerne les mousses polymères, cette valeur dépend essentiellement de facteurs tels que :
— la masse volumique ;
— l’agent d’expansion (les CFC ne sont plus autorisés) ;
— l’humidité ;
— le vieillissement.
Tous les matériaux perméables à la vapeur d’eau sont sensibles à l’humidité. En conséquence, la correction de
conductivité thermique à prendre en compte doit être plus grande que pour des températures proches des conditions
ambiantes car la pénétration d’humidité est plus importante.
La valeur de la conductivité thermique utilisée pour les calculs d’épaisseur doit prendre en considération les éléments
suivants (voir également l’EN ISO 10456) :
— sélection du matériau isolant :
- étanchéité à la vapeur d’eau ;
- variations dimensionnelles aux températures cryogéniques, spécialement pour les lyres de dilatation ;
- détérioration ;
— sélection et application du pare-vapeur :
- film ou revêtements ;
- couche unique à l’extérieur ou multicouches ;
- cloisonnement longitudinal ou non ;
- qualité des produits et source d’approvisionnement ;
- renforcement ou non ;
- risques de détérioration et, si l’équipement a été endommagé, étude du risque de détériorations locales ou
étendues ;
- résistance aux opérations de maintenance ;
— conditions climatiques :
- régions sèches, tempérées ou tropicales ;
- risque de dégel extérieur ;
— risque d’endommagements mécaniques :
- circulation des piétons sur les canalisations ou les équipements ;
- conception et qualité des points critiques tels que pièces en T, coudes, supports, brides, robinets, etc. ;
- qualité de la maintenance ;
— compétence de l’entreprise d’isolation :
- qualité du personnel de mise en œuvre ;
- protection du lieu de travail par mauvais temps ;
— température en exploitation ;
— température d’utilisation variable ou constante ;
— complexité du travail :
- nombre de coudes, de raccords, de soupapes, etc.
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9.10 Corrosion
Les réseaux doivent être conçus de manière à empêcher tout risque de fuites par corrosion ou piqûres pendant la
durée de vie de l’installation. Le choix des matériaux et les surépaisseurs de corrosion doivent être définis en fonction
des conditions de fonctionnement et d’environnement (présence de chlorures ou de composés sulfureux ou azotés).
Des mesures particulières, telles que la protection cathodique ou l’application d’un revêtement anticorrosion, doivent
être prises en fonction du risque considéré (voir 12.3 et 16.1).
10.1 Comptage
10.1.1 Contexte
Le comptage du gaz peut s’avérer nécessaire pour des raisons fiscales, de transfert de propriété et de bilan matière.
La précision des systèmes de comptage du gaz doit être adaptée à l’objectif.
Des systèmes de mesures, d’analyse et de contrôle précis sont requis pour s’assurer que des actions correctives
peuvent être prises rapidement et simplement.
10.3 Odorisation
Les équipements de stockage et d’injection de produits odorisants peuvent être installés lorsque la réglementation
locale l’exige ou à la demande des clients pour le gaz injecté dans le système de distribution.
Les spécifications applicables aux caractéristiques des produits odorisants, lors de la construction et lors de
l’exploitation des installations d’odorisation doivent être conformes aux normes correspondantes. Dans le cas où
aucune norme ne régirait ces points, les installations d’odorisation peuvent être conçues conformément à l’Annexe N.
11.1 Généralités
Des systèmes de reprise des évaporations doivent être installés afin de collecter les évaporations dues aux transferts
thermiques et au flash existant lors du remplissage des réservoirs ou du chargement des méthaniers.
Les vapeurs doivent être éliminées en toute sécurité par reliquéfaction, en les utilisant comme gaz combustible,
en les transférant vers un méthanier (uniquement pour les terminaux), en les recomprimant avant injection dans un
réseau de gaz, ou, en dernier recours, en les brûlant à la torche ou en les rejetant à l’atmosphère.
Toutes précautions doivent être prises pour éviter la pénétration d’air dans le système de récupération des gaz
d’évaporation.
Une installation de récupération des gaz d’évaporation comprend généralement :
— des tuyauteries de collecte ;
— un ou des systèmes de transfert du gaz en direction ou en provenance du ou des méthaniers ;
— des compresseurs des gaz d’évaporation ;
— des recondenseurs ou un système de reliquéfaction.
Les systèmes de collecte des gaz d’évaporation doivent être conçus en appliquant les mêmes règles de
dimensionnement que celles définies dans l’Article 9. Les matériaux utilisés doivent avoir des propriétés
cryogéniques (la température des gaz d’évaporation peut atteindre – 160 °C). Le calorifugeage des canalisations doit
être de la même épaisseur que celui des tuyaux GNL basse pression de même diamètre, à moins que les gaz
d’évaporation ne soient dirigés vers le système torche/évent (voir 11.6).
Les systèmes de collecte des évaporations doivent être soit dimensionnés pour une pression maximale de service
compatible avec la pression maximale pouvant survenir au moment de l’ouverture du circuit de dégazage, soit munis
d’un double dispositif de limitation de pression.
Des points de purge isolés, reliés au réseau des purges, doivent être installés aux points bas de toutes les
canalisations principales ou des lignes de torche/évents (en amont de la capacité anti-liquide de la torche/évent).
Il est recommandé d’avoir des liaisons entre les réservoirs et les systèmes de collecte des gaz d’évaporation dotées
de robinets et d’instrumentations permettant :
— d’isoler un réservoir ;
— de diminuer la pression d’un réservoir sans modifier celle des autres ;
— de mesurer tout débit d’évaporation de chaque réservoir, cette mesure devant contribuer à la prévention
du basculement de couches (roll-over), voir 6.9.1.
11.3 Retour gaz vers les méthaniers ou vers les terminaux d’exportation
Ce système relie le système de collecte des gaz d’évaporation au bras gaz du quai. Il doit permettre le transfert du
gaz des réservoirs vers le ou les méthaniers, et inversement, afin de compenser le volume de liquide déplacé lors du
déchargement ou chargement, ainsi que la récupération des gaz d’évaporation du méthanier lorsqu’il reste à quai ou
pendant les opérations d’inertage de ses cuves.
Si nécessaire, un ventilateur ou un surpresseur peut être utilisé.
Les canalisations doivent avoir les mêmes caractéristiques que celles du système de collecte des gaz d’évaporation.
11.6 Torche/évent
11.6.1 Généralités
Les installations doivent être équipées d’un ou de plusieurs systèmes de torche ou d’évent.
La torche ou l’évent fonctionne dans deux conditions : le débit normal et le débit accidentel.
Le débit normal résulte de toutes les configurations d’exploitation, constantes ou transitoires, nominales ou
dégradées, mais initialement considérées à la conception.
Le débit accidentel correspond à la plus grande valeur résultant d’un événement incontrôlé et/ou non prévu qui peut
survenir au cours de l’exploitation. C’est la somme du débit normal et du plus haut débit total issu d’un autre scénario
possible et incontrôlé et/ou non prévu pouvant survenir simultanément.
L’étude des dangers doit déterminer la ou les combinaisons d’évènements dangereux pouvant réellement survenir
simultanément sans doublon (évènements simultanés et indépendants).
Si pour une raison quelconque, certaines situations dégradées ne sont pas prises en compte dans le «débit normal»
(par exemple mise en service, mise en froid d’un méthanier après cale sèche…), le concepteur doit vérifier que ce
débit supplémentaire ajouté au débit normal reste inférieur au débit accidentel.
Les conditions qui provoquent ces débits varient considérablement entre des terminaux de réception et d’exportation
de GNL.
L’emplacement de la torche ou de l’évent doit être choisi de manière à respecter les niveaux de rayonnement définis
dans le Tableau 3 de l’Annexe A et, dans la mesure du possible, en fonction des vents dominants de manière
à réduire le risque que la flamme ne soit atteinte par un nuage de gaz inflammable (torche) et qu’un nuage de gaz
inflammable atteigne une source d’inflammation (évent).
12.1.5 Éclairage
Les zones des installations où un accès et des conditions de travail en toute sécurité sont requis la nuit doivent être
équipées d’éclairage.
Un système d’éclairage de secours doit être prévu pour permettre l’évacuation en toute sécurité du personnel
à partir des zones accessibles des installations en cas d’une panne d’électricité et d’éclairage ou dans une
situation d’urgence.
12.4 Balisage
Les réservoirs et les structures aériennes doivent être équipés de balises lumineuses de signalisation, conformément
aux règlements en vigueur de la navigation aérienne et de la sécurité.
La jetée doit disposer de feux de navigation conformément aux règlements maritimes locaux.
12.10 Bâtiments
La conception et la construction des bâtiments doivent satisfaire aux exigences de l’étude des dangers (voir 4.4.2.5),
elles doivent être conformes aux normes suivantes et à la réglementation locale (en particulier pour la conception
antisismique) :
— EN 1992-1-1 ;
— EN 1993-1-1 ;
— EN 1994-1-1 ;
— EN 1998-1.
Pour les installations électriques des bâtiments, voir également [11].
En fonction de l’étude des dangers, certains bâtiments doivent être pressurisés (se reporter aux lignes directrices
de la CEI 60079-13). Pour ces bâtiments, les entrées d’air doivent être équipées de détecteurs de gaz pour
commander l’arrêt des surpresseurs et interdire leur démarrage afin d’éviter tout risque de pénétration de gaz
à l’intérieur des locaux.
La salle de contrôle doit être conçue pour permettre son occupation le temps nécessaire à l’exécution des procédures
d’urgence et son évacuation en toute sécurité vers des lieux sûrs. Les systèmes de chauffage, d’aération et de
climatisation doivent être conçus pour résister aux possibles rayonnements thermiques (voir 4.4.2.5 et Annexe A).
Si les bâtiments sont conçus pour résister à une surpression due à une explosion, la conception doit tenir compte
du risque pour le personnel provoqué par l’onde de choc pénétrant dans le bâtiment par les entrées et les sorties d’air.
Il convient que les bâtiments de l’installation soient situés en dehors des zones concernées par le danger
ou conçues pour résister à ces scénarios d’accident. Le niveau d’occupation des bâtiments doit également faire
l’objet de cette évaluation.
La salle de contrôle principale des installations de GNL doit être située en dehors des zones de procédé et il convient
qu’elle soit située en dehors des zones dangereuses. En outre, elle doit être conçue pour fonctionner pendant les
scénarios d’accidents qui ont été identifiés dans l’étude des dangers, et y résister. La salle de contrôle doit être
conçue pour protéger ses occupants aussi longtemps que nécessaire pour l’exécution des procédures d’urgence et
pour leur évacuation en toute sécurité.
Pour tous les équipements pourvus d’arrivées d’air, tels que les équipements de procédé à flamme, les turbines
à gaz, les pompes à eau de lutte contre l’incendie et les générateurs de secours entraînés par des moteurs diesels,
l’arrivée d’air doit être située en dehors de la zone concernée par le danger ou des dispositions doivent être prises
pour atténuer son effet.
Les arrivées d’air doivent toujours être situées en dehors des zones dangereuses identifiées.
L’espace entre deux réservoirs adjacents doit résulter d’une étude des dangers détaillée. Il doit être au moins égal
à un demi-diamètre de l’enceinte secondaire du plus grand réservoir.
Des lignes directrices supplémentaires relatives à l’implantation des installations sont indiquées dans les références
suivantes [8], [9] et [48].
Il doit être admis que les récipients sous pression soumis à un rayonnement provenant d’un incident majeur tel que
l’incendie d’un réservoir de GNL doivent requérir une protection pendant plus de 90 min. La protection lors des
incidents de longue durée ne peut pas être obtenue par une isolation. Un système d’arrosage par de l’eau est requis.
Le calcul du débit d’eau, de l’isolation pour l’ignifugation des structures, etc. assurant la protection contre l’incendie
doit être effectué avec le fluide provoquant le rayonnement le plus élevé.
L’ignifugation peut être obtenue par :
— du béton préformé ou projeté ;
— des matériaux isolants fabriqués en fibres minérales, en céramique, en silicate de calcium ou en verre cellulaire ;
— de l’enduit intumescent.
L’ignifugation doit être conçue et réalisée conformément aux normes appropriées (voir [7] et [31]).
13.3 Sûreté
Il convient d’assurer la sûreté de l’installation au moyen de :
— un système d’anti-intrusion ;
Il convient d’installer un système d’anti-intrusion le long des clôtures pour surveiller toute intrusion indésirable
dans l’installation.
— un contrôle d’accès.
Un contrôle d’accès doit être installé pour contrôler l’accès aux différentes zones des installations.
Il peut comprendre des lecteurs de badges, des interphones, des contacts de portes et des détecteurs d’intrusion.
Le système de contrôle d’accès considérera différents niveaux d’accès (salle de contrôle, zones de procédé,
installations générales, etc.).
Il convient de relier le système de contrôle de sûreté au système de télévision en circuit fermé pour permettre la
surveillance à distance.
Tous ces réseaux, y compris les bouches d’incendie, doivent être maintenus en tout point à une pression minimale,
par exemple à l’aide de pompes jockey ou d’un réservoir élevé.
Des mesures spéciales comme le traçage doivent être prises de manière à éviter tout dommage provoqué par le gel.
Les systèmes d’alimentation en eau doivent pouvoir fournir, à la pression requise par les systèmes de lutte contre
l’incendie, un débit d’eau au moins égal à celui requis par tous les systèmes de lutte contre l’incendie impliqués dans
l’incident le plus grave identifié dans l’étude des dangers définie en 4.4, majoré de 100 l/s pour les lances manuelles,
sur une durée ne devant pas être inférieure à 2 h.
Les systèmes d’alimentation en eau doivent être conçus en tronçons indépendants afin que, en cas de maintenance
de l’un d’eux, l’alimentation des autres ne soit pas interrompue. Il convient que les deux pompes à eau d’incendie ne
débitent pas dans le réseau à travers un collecteur unique.
Les installations de GNL (fosses de rétention comprises) doivent être équipées d’un système de drainage compatible
avec les volumes d’eau produits par les systèmes de lutte contre l’incendie.
13.6.4.1 Généralités
Les rideaux d’eau peuvent être utilisés pour diluer les dégagements de gaz et assurer une protection contre la chaleur
rayonnante.
Le but des rideaux d’eau est de diminuer rapidement la concentration de gaz dans l’air d’un nuage de vapeur de GNL
afin d’être au-dessous de la limite inférieure d’inflammabilité dans l’air.
Les rideaux d’eau transfèrent de la chaleur au nuage de gaz naturel par contact entre les vapeurs de GNL et les
gouttelettes d’eau.
En outre, les rideaux d’eau entraînent de larges volumes d’air qui transfèrent une énergie thermique supplémentaire
contribuant à diluer le nuage de gaz et à augmenter ainsi sa force ascensionnelle, donc sa dispersion.
L’efficacité des rideaux d’eau est réduite lorsque la vitesse du vent augmente, cependant la dispersion naturelle
du gaz est améliorée dans ce cas.
L’efficacité des rideaux d’eau dépend de nombreux paramètres comme le type de buse, la pression de l’eau,
la position des buses et leur espacement.
Il est établi que les rideaux d’eau atténuent le rayonnement thermique et les risques dus à la dispersion de nuages
de gaz. Toutefois, ils ne peuvent pas être considérés comme des moyens de protection principaux.
13.6.7.1 Généralités
Les équipements de lutte contre les incendies de GNL doivent être conformes aux codes et/ou normes
correspondants.
Les extincteurs recommandés pour ce type d’incendie sont les extincteurs à poudre.
Pour éteindre une nappe de GNL en feu, la poudre doit être répandue sur la surface du liquide sans provoquer de
remous et d’éclaboussures.
Une agitation de la surface attise l’incendie au lieu de l’éteindre, du fait de l’augmentation de la formation de vapeur.
Pour atteindre de bons résultats dans l’extinction d’un feu de GNL, la totalité de la surface en feu doit être recouverte
immédiatement et en une seule fois, sinon des flammes résiduelles de secteur de la nappe peuvent rapidement
renflammer le gaz se dégageant des secteurs éteints. En outre, il faut prendre des dispositions pour refroidir toute
surface de structure risquant de renflammer le gaz.
Il est recommandé d’avoir une quantité de poudre suffisante pour permettre une seconde tentative en cas
de rallumage.
— les conséquences d’une défaillance de mode commun, locale ou de toute l’installation, doivent être étudiées ;
— les réseaux de transmission de données doivent être conçus pour maximiser la fiabilité ;
— des réserves de capacité de traitement et de modules d’entrées/sorties doivent être disponibles en exploitation.
Il convient de veiller à avoir des composants de rechange disponibles et connectés sous tension.
Les revues de conception mentionnées en 4.5.3 doivent être effectuées sur les systèmes de contrôle. Les procédures
d’acceptation doivent inclure la confirmation du fonctionnement en toute sécurité du système de contrôle du procédé
lors d’un dysfonctionnement ou d’une défaillance.
En cas d’urgence ou de dysfonctionnement, les équipements pilotés à distance doivent pouvoir être arrêtés
localement.
Le système de contrôle du procédé doit indiquer, sauvegarder et/ou imprimer toutes les informations renvoyées par
les dispositifs de contrôle du procédé nécessaires à une exploitation sûre et performante des installations.
Afin d’analyser un incident, le système doit pouvoir différentier chronologiquement et stocker toutes les informations
survenues pendant cette durée ainsi que toutes les actions effectuées par l’opérateur avant et après l’évènement.
Le système de contrôle du procédé doit fournir à l’opérateur les informations essentielles d’exploitation relatives aux
installations électriques.
Il convient de concevoir le système de contrôle du procédé afin qu’il délivre à l’opérateur la quantité optimale de
données requise pour une exploitation sûre et efficace des installations. Il doit réduire la surcharge d’alarmes en cas
d’incident ou de brusque changement d’état.
Les conclusions de l’étude des dangers doivent être appliquées pour la conception du système de contrôle de la
sécurité. Le type, le niveau de redondance, le nombre et l’emplacement de détecteurs ou de capteurs doit être étudié
pour garantir une détection rapide et fiable d’une situation dangereuse. La spécification du système découle des
exigences de l’étude des dangers en 4.4.2. Une matrice de détections/actions doit être établie conformément
à l’étude des dangers et aux exigences de l’étude HAZOP.
Le principe de fonctionnement de l’ESD doit être de réduire la libération d’hydrocarbures et l’aggravation de tout
événement dangereux dans les zones adjacentes.
Les installations sont souvent divisées en zones et sous-secteurs de feu définissant les actions ESD permettant de
limiter une aggravation.
Les dangers d’incendie dans un sous-secteur peuvent être contrôlés par la manœuvre des robinets ESD. L’ESD doit
isoler le sous-secteur de feu pour réduire le dégagement d’hydrocarbures de sous-secteur et pour réduire le débit
d’hydrocarbures alimentant le feu dans la zone d’incendie.
Un sous-secteur de feu peut être dépressurisé après isolement par la manœuvre d’un robinet ESD visant à réduire
les quantités d’hydrocarbures et la possibilité d’une rupture de récipient ou d’un effondrement des structures dus
à l’intensité et à la durée de l’incendie.
Les robinets ESD sont aussi utilisés à l’intérieur du sous-secteur de feu pour réduire la libération de produits
dangereux contenus dans des récipients due à la rupture d’un équipement ou d’une canalisation situés en aval.
L’activation d’un ESD fournit habituellement une riposte structurée en relation avec un événement dangereux.
Les niveaux ESD type sont les suivants :
— ESD 1 : arrêt des installations à l’exception de certains éléments de sécurité normalement alimentés par le
générateur de secours ou le système d’alimentation sans interruption (UPS) ;
— ESD 2 : arrêt du procédé et des opérations de transfert ;
— ESD 3 : arrêt de certaines zones, équipements ou opérations.
14.8 Communications
Les réseaux de transmission internes doivent être différenciés pour les informations d’exploitation (du système
de contrôle du procédé) et les informations de sécurité (du système de contrôle de la sécurité). Les réseaux
de transmission internes doivent être sécurisés par rapport aux réseaux de communications extérieurs (il est
recommandé que les installations exploitées par du personnel ne disposent d’aucune d’interface directe).
Lors d’un arrêt pour un entretien exigeant l’ouverture d’un circuit, il est nécessaire :
— d’isoler de façon sûre le système ;
— d’éliminer les hydrocarbures liquides ;
— de le dégivrer et de le réchauffer jusqu’à la température ambiante en y faisant circuler un gaz sec et chaud ;
— et de l’inerter finalement par balayage d’azote avant de l’ouvrir à l’atmosphère.
16.1 Peinture
Les surfaces métalliques des équipements, canalisations et structures métalliques d’une installation de GNL doivent
être protégées contre la corrosion. Les structures en béton peuvent être également peintes pour les protéger des
dégradations.
La préparation des surfaces, les systèmes de peinture et l’application de revêtements sur les structures en acier
doivent être conformes à l’ EN ISO 12944.
Les atmosphères salines et agressives et les conditions d’exploitation doivent être prises en compte lors du choix des
systèmes de protection.
Sauf impossibilité, une galvanisation à chaud de haute qualité conforme à l’EN ISO 1460 et à l’EN ISO 1461 est requis
sur toutes les plates-formes et les supports de plates-formes en acier, les escaliers et les rampes, les échelles
à rampes ou à crinoline, les tôles, les marches d’escalier, les grilles de sol, etc. Les sections tubulaires doivent être
galvanisées à l’intérieur et à l’extérieur.
D’une manière générale, les surfaces galvanisées ne doivent pas être peintes, sauf en environnement marin où une
couche supplémentaire de peinture est recommandée. Les enveloppes en métal galvanisé utilisées pour recouvrir
l’isolation des canalisations ou des équipements peuvent recevoir un revêtement anticorrosion additionnel. Il convient
de tenir compte de 4.5.2.1.i) quant à la contamination par le zinc de l’acier inoxydable austénitique.
Pour des raisons de sécurité, tous les équipements et les canalisations des installations terrestres de GNL doivent
être repérés par une couleur ou une marque spécifique afin d’identifier la nature du fluide contenu.
Tous les travaux de peinture, de galvanisation, code de couleur et marquages doivent être effectués conformément
aux règles locales.
Des procédures écrites doivent être prévues pour l’installation et être facilement disponibles pour le personnel
exploitant ; il convient qu’elles couvrent toutes les procédures normales et d’urgence.
Des équipements de protection (protection individuelle) doivent être fournis et portés conformément à l’analyse
des risques.
Les opérateurs impliqués dans les activités d’urgence doivent être équipés des vêtements de protection et des
équipements nécessaires. Des détecteurs de gaz inflammable portatifs doivent être facilement disponibles.
Le personnel impliqué dans la gestion, la production, la manipulation et le stockage du GNL doit être formé
et connaître les dangers et les propriétés du GNL.
L’équipe d’exploitation doit être bien entraînée pour tous les aspects de son travail afin de garantir qu’elle peut
travailler de manière sûre et compétente dans les conditions normales et d’urgence. Il convient que la formation
initiale tienne compte des connaissances propres de chaque personne ; il convient qu’un recyclage soit réalisé
à intervalles réguliers et que toutes ces actions de formation soient tracées et conservées.
Pour le management et le personnel, des programmes de formation devraient être structurés selon les expériences,
les fonctions et les responsabilités de l'individu dans l'organisation et être validés de façon indépendante.
Toutes les personnes visitant un site pour un motif quelconque doivent être instruites des dangers et des propriétés
du GNL ; la portée de l’instruction doit être appropriée au niveau d’implication des personnes dans l’exploitation
du site.
Annexe A
(normative)
Valeurs des seuils de rayonnement thermique
Init numérotation des tableaux d’annexe [A]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [A]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [A]!!!
Niveau maximal
Équipements à l’intérieur des limites de propriété du rayonnement thermique
(kW/m2)
a) Pour des réservoirs en béton précontraint, le rayonnement maximal peut être déterminé selon les exigences
indiquées en A.1.1
Le niveau de rayonnement thermique peut être réduit à la limite requise au moyen de la distance de séparation,
de l’arrosage d’eau, de l’ignifugation, d’écrans de protections contre le rayonnement ou de systèmes similaires.
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74
EN 1473:2007 (F)
Le Tableau A.2 indique les valeurs de rayonnement incident maximales recommandées au cas où elles ne sont pas
déjà définies dans les réglementations locales.
Zones retirées a) 8
Autres zones c) 5
a) Zones fréquentées de manière épisodique par un faible nombre de personnes, par exemple marécages, campagne, désert.
b) Il s’agit soit d’une zone non protégée d’importance critique dans laquelle des personnes dépourvues de vêtements de
protection sont susceptibles de pénétrer à tout moment même lors de situations d’urgence, soit une zone urbaine (définie
comme zone avec plus de 20 personnes au km2) soit d’un endroit difficile ou dangereux à évacuer dans un bref délai (par
exemple stade, terrain de jeu, théâtre de plein air).
c) Autres zones englobant généralement les zones urbaines et industrielles qui ne sont pas sous le contrôle
de l’exploitant/occupant des installations de GNL.
L’épaisseur du béton doit être suffisante pour garantir qu’en cas d’incendie extérieur, la température des câbles
de précontrainte reste à un niveau suffisamment bas pour maintenir l’intégrité du réservoir de GNL et de son
enceinte, le réservoir étant plein et soumis à la pression maximale de calcul. Si aucun système d’arrosage par
pulvérisation d’eau n’est installé, l’intégrité du réservoir doit être garantie pendant le temps nécessaire pour fournir
de l’eau incendie en quantité suffisante pour combattre l’incendie, à partir d’une source extérieure. L’épaisseur
minimale du béton doit être déterminée en utilisant des méthodes reconnues et des modèles approuvés et validés.
Zones retirées a) 3 5
a) Zones fréquentées de manière épisodique par un faible nombre de personnes, par exemple marécages,
campagne, désert.
b) Il s’agit soit d’une zone non protégée d’importance critique dans laquelle des personnes dépourvues
de vêtements de protection sont susceptibles de pénétrer à tout moment même lors de situations d’urgence, soit
d’un endroit difficile ou dangereux à évacuer dans un bref délai (exemple : stade, terrain de jeu, théâtre de plein air).
c) Autres zones englobant généralement les zones urbaines et industrielles qui ne sont pas sous le contrôle
de l’exploitant/occupant des installations de GNL.
NOTE Les chiffres utilisés dans les Tableaux A.3 et A.4 sont tirés de [3] et [4].
Annexe B
(normative)
Définitions des débits de référence
B.1 Généralités
Les différents débits des rejets gazeux sont définis ci-dessous.
B.3 VL (remplissage)
Le remplissage d’un réservoir de GNL crée un effet de piston. Le débit volumétrique de gaz VL qui en découle doit
être pris égal au débit volumétrique maximal de remplissage du réservoir (dans les conditions de température et de
pression de l’espace gazeux du réservoir).
VL représente le débit maximal possible lorsque la vanne de régulation d’arrivée est bloquée en position ouverte.
B.4 VO (débordement)
Si un trop-plein entraînant un déversement de GNL dans l’espace annulaire du réservoir ne peut être exclu,
la vaporisation instantanée du GNL en découlant doit être prise en compte. Les mesures de 6.6.2 peuvent être
éventuellement renforcées.
Si le GNL transféré est initialement à une température d’équilibre supérieure à celle obtenue après expansion dans
le réservoir, la proportion de liquide qui se regazéifie instantanément (F) peut être déterminée soit de manière
rigoureuse, soit par approximation en utilisant la formule simplifiée suivante :
C T 2 – T 1
F = 1 – exp -----------------------------
L
où :
C est la capacité thermique du fluide (J K-1 kg-1) ;
T2 est la température du point d’ébullition du fluide à la pression du réservoir (K) ;
T1 est la température du fluide avant la détente (K) ;
L est la chaleur latente de vaporisation du fluide (J kg-1).
Par conséquent, VF est obtenu à partir de la formule suivante :
VF = F × taux de remplissage (en kg/s)
En l’absence de données plus précises, si la chute de pression absolue est inférieure ou égale à un bar, les valeurs
suivantes peuvent être choisies, pour les différents paramètres :
C = 3,53 × 103.Jk-1.kg-1
où :
V représente la capacité gazeuse maximale d’un réservoir vide (m3) ;
p est la pression de service absolue (Pa) ;
dp/dt est la valeur absolue du taux de variation de la pression atmosphérique (Pa/h) ;
VAL le flux dû à la désurchauffe du liquide peut être estimé à partir des méthodes données ci-dessus en B.5
pour le calcul de F.
VA = VAG + VAL
À moins de renseignements plus contraignants concernant la zone dans laquelle le réservoir se trouve, on peut
considérer qu’une chute de la pression atmosphérique de 2 000 Pa/h. avec une variation totale de 10 kPa peut
être assumée.
Cette valeur permet également le calcul du débit volumique entrant en cas d’augmentation de la pression
atmosphérique.
Annexe C
(informative)
Classification sismique
C.1 Introduction
La présente Annexe est donnée comme une approche ainsi qu’un exemple de classification sismique pour permettre
aux installations une aptitude au fonctionnement ou une résistance appropriée en cas de tremblement de terre,
comme défini en 4.5.2.2.
Aptitude
Classe de critères Intégrité Stabilité
au fonctionnement
Classe A X
Classe B X
Classe C X
Annexe D
(normative)
Exigences spécifiques aux pompes de GNL
D.1 Introduction
La présente Annexe définit des exigences complémentaires à celles décrites dans l’Article 7 de la présente norme.
D.2 Conception
La conception doit répondre aux spécifications suivantes :
— les conditions de fonctionnement thermiques transitoires doivent être prises en compte (voir l’EN 1160) ;
— les brides, joints et moyens d’assemblage (écrous et boulons) utilisés pour le raccordement doivent être
conformes aux recommandations indiquées en 9.5 de la présente norme ;
— les raccords à brides doivent être soumis à essai conformément à l’EN 12308.
La fabrication et l’assemblage doivent satisfaire aux exigences suivantes :
— il faut prendre des dispositions afin que les moyens d’assemblage (écrous et boulons) demeurent serrés malgré
l’effet des variations de température ou des vibrations ;
— les traces d’oxydation et d’autres contaminants doivent être éliminées avant la fabrication ou l’assemblage ;
— les modes et les procédures de soudage, la qualité des électrodes, les matériaux d’apport et des flux doivent être
conformes à l’EN ISO 15607, à l’EN ISO 15609-1 et à l’EN 15614-1.
La pompe doit être équipée d’un système de compensation de la poussée axiale efficace en régime continu
ou transitoire.
D.3 Contrôle
Pour des raisons de sécurité, les composants des pompes soumis à des contraintes mécaniques, rotationnelles et
thermiques doivent être inspectés et soumis à essai. Les contrôles et les essais doivent être réalisés conformément
aux normes appropriées.
Le fabricant de pompe doit mettre en place, pour répondre aux exigences du propriétaire, un plan qualité avec un
programme de contrôle complet incluant au minimum les contrôles décrits en D.3.2 à D.3.8. Des exigences
d’identification formelle des matériaux peuvent être considérées dans le plan qualité.
Le fabricant doit démontrer la fiabilité du mode opératoire appliqué selon les normes spécifiées et prouver que les
critères retenus correspondent au niveau de qualité requis.
D.4 Essais
D.4.1 Conditions d’essai
Tous les essais suivants doivent être effectués soit avec de l’azote liquide, soit avec du GNL, sauf indication contraire.
D’autres liquides d’essai sont acceptables avec l’accord du propriétaire.
Pour tous les liquides d’essai autres que le GNL, le fabricant et le propriétaire doivent s’accorder sur des formules
permettant de déterminer les véritables performances à partir des résultats des essais.
Dans le cadre d’un accord particulier avec le fournisseur de la pompe, les contrôles de réception peuvent également
être étendus aux essais de performance et aux essais de NPSH. Les essais de réception doivent être effectués soit
dans les locaux du fabricant s’il dispose d’un banc d’essai, soit à un endroit défini entre le fabricant et le
propriétaire/exploitant.
D.6 Marquage
Il convient que chaque pompe et chaque cuve de charge porte une plaque d’identification métallique mentionnant les
informations suivantes :
— sigle du fournisseur ;
— numéro de série de fabrication et numéro d’ordre du propriétaire ;
— débit nominal (en m3/h) ;
— hauteur nominale (en mètres) correspondant au NPSH de la pompe ;
— vitesse de rotation pour le débit nominal (par minute) ;
— pression de service maximale (en bar) et date des essais de la cuve de charge, le cas échéant ;
— pression et date de l’essai de la pompe (voir EN 12162).
D.7 Exigences particulières pour les pompes immergées et les câbles associés
D.7.1 Pompes montées en pot
Il faut utiliser un boîtier de raccordement pour le raccordement entre les câbles électriques de la pompe et les câbles
extérieurs.
Il faut prendre les dispositions nécessaires pour éviter toute migration de gaz du pot d’aspiration vers le boîtier
de raccordement.
Les câbles électriques cryogéniques utilisés pour le raccordement entre le boîtier de raccordement et le moteur
de la pompe doivent supporter une température de service de – 196 °C.
L’aspiration s’effectue au travers de l’adaptateur de base. Le refoulement s’effectue à la périphérie de la pompe, entre
le puits et le corps de pompe.
Outre les exigences en 7 et D.2, la pompe doit pouvoir être installée et retirée au moyen d’un système de levage
utilisant soit des câbles dédiés à cet effet, soit un jeu de tubes en acier inoxydable, soit encore d’autres moyens.
Une plaque de tête obture de manière étanche le puits. Elle doit comporter :
— à l’intérieur : un système de mise en tension du câble qui protège les câbles électriques et le câble de levage
enroulé sous la plaque ;
— à l’extérieur : le boîtier de raccordement du câble électrique.
L’adaptateur de base doit assurer l’alignement de la pompe au centre du puits et empêcher sa rotation. Il doit
permettre à la pompe d’être remontée sans recourir à l’application de toute force anormale.
Annexe E
(normative)
Exigences particulières aux regazéifieurs de GNL
à condensation/vaporisation
Combustion submergée
Ruissellement d’eau
Fluide intermédiaire
Fluide intermédiaire
Fluide intermédiaire
à circulation forcée
Eau à circuit fermé
Atmosphérique
à bain d’eau
Débits minimaux et maximaux du fluide intermédiaire X
Débit d’eau X X
Nature du chauffage X X X
Courbes de chauffage X X X X X X X
Rendement thermique X X X X X X X
Composition X X X X X X X
Débit massique X X X X X X X
E.4.3 À condensation/vaporisation
Les systèmes de condensation/vaporisation sont régulés en température. Le GNL est vaporisé au contact des fluides
intermédiaires. Les fonctions d’alarme et d’arrêt dépendent des propriétés physiques du fluide intermédiaire et de la
conception du matériel.
Le régulateur de la température de sortie du GNL, après vaporisation, contrôle la source de chaleur du système.
E.5.4 Vibration
Les fumées qui traversent le bain génèrent des vibrations qu’il faut prendre en compte lors de la conception.
E.5.6 Légionellose
Il faut prendre en considération, lors de l’exploitation, l’existence de conditions favorables au développement de la
légionelle et d’autres bactéries dans le bain d’eau. L’exploitant doit mettre en œuvre un programme de détection
de la légionelle et un plan pour éviter le développement de bactéries.
Annexe F
(normative)
Actions pour la conception des canalisations
Il convient de considérer les actions suivantes pour le calcul des supports et de la flexibilité :
— actions permanentes :
- pression interne ;
- poids du tube ;
- poids du revêtement, etc. ;
— actions variables :
- charges intermittentes dues au choc hydraulique ;
- charges thermiques dues à un phénomène de contraction et de fatigue consécutives à des cycles
de refroidissement et de réchauffement ; il faut faire particulièrement attention en cas de changement soudain
de l’épaisseur ou de diamètre ;
- neige ;
- vent ;
- tremblement de terre, etc.
Les actions liées aux coups de bélier résultent d’un excès de pression provoqué par l’arrêt imprévu d’une pompe ou
par la fermeture d’un robinet ; ces actions doivent être déterminées en utilisant une méthode qui a été validée par
expérimentation avec du GNL. À première vue, les formules simplifiées suivantes peuvent être utilisées pour calculer
les valeurs de surpression dues à la fermeture d’un robinet exprimées comme une hauteur de GNL, soit Dh :
2L νV
t ≥ ------- , D h = ---------0-
ν g
2L 2LV
t > ------- , D h = -------------0-
ν gt
où :
L est la longueur de la canalisation ;
t est le temps de fermeture du robinet ;
ν est la vitesse de l’onde de choc, ν = 1 500 ms-1 pour le GNL ;
Dh est la hauteur de la colonne de GNL équivalente à la surpression ;
Vo est la vitesse d’écoulement du GNL avant le choc hydraulique ;
g est l’accélération de la pesanteur.
Annexe G
(informative)
Description des différentes installations terrestres de GNL
Init numérotation des tableaux d’annexe [G]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [G]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [G]!!!
Annexe H
(informative)
Définition des différents types de réservoirs de GNL
Init numérotation des tableaux d’annexe [H]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [H]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [H]!!!
Légende
1 Isolation externe 7 Isolation du fond
2 Enveloppe extérieure 8 Enveloppe extérieure (ne permet pas de contenir le liquide)
(protection contre les pénétrations d’eau) 9 Toit suspendu
3 Muret de rétention 10 Isolation (matériaux en vrac)
4 Chauffage du radier 11 Radier surélevé en béton
5 Enceinte secondaire (cuvette de rétention)
6 Enceinte primaire
Figure H.1 — Exemples
Accordée de réservoirs
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EN 1473:2007 (F)
Légende
1 Virole externe
2 Enceinte primaire
3 Enceinte secondaire (cuvette de rétention)
Légende
1 Toit suspendu (isolé) 6 Isolation (matériaux en vrac)
2 Enceinte secondaire en béton précontraint 7 Toit si requis
3 Radier surélevé en béton 8 Enceinte primaire
4 Isolation du fond 9 Talus en terre
5 Cuve extérieure (ne permet pas de contenir le liquide) 10 Chauffage du radier
Légende
1 Toit suspendu (isolé) 6 Isolation (matériaux en vrac)
2 Enceinte secondaire en béton précontraint 7 Toit métallique
3 Radier en béton 8 Enceinte primaire
4 Isolation du fond 9 Toit en béton armé
5 Isolation sur la partie interne de l’enceinte secondaire 10 Chauffage du radier
Légende
1 Toit suspendu (isolé) 7 Toit métallique
2 Enceinte secondaire en béton précontraint 9 Toit en béton armé
3 Radier surélevé en béton 10 Chauffage du radier
4 Isolation du fond 11 Radier en béton
5 Isolation sur la partie interne de l’enceinte secondaire 12 Membrane constituant l’enceinte primaire
Légende
1 Toit suspendu (toit en aluminium) 9 Toit en béton armé
2 Enceinte secondaire en béton précontraint 10 Chauffage du radier
3 Radier surélevé en béton 11 Radier en béton
4 Isolation du fond 14 Enveloppe extérieure en acier au carbone
6 Isolation (matériaux en vrac) 15 Fond en acier à 9 % Ni
7 Toit métallique 16 Enceinte primaire en béton cryogénique précontraint
8 Enceinte primaire 17 Enceinte secondaire en béton cryogénique précontraint
Annexe J
(informative)
Classes de fréquence
Classe 1 : Fréquence d’occurrence supérieure à une fois tous les dix ans
Classe 2 : Fréquence d’occurrence dans la plage comprise entre une fois tous les dix ans
et une fois tous les 100 ans
Classe 3 : Fréquence d’occurrence dans la plage comprise entre une fois tous les 100 ans
et une fois tous les 1 000 ans
Classe 4 : Fréquence d’occurrence dans la plage comprise entre une fois tous les 1 000 ans
et une fois tous les 10 000 ans
Classe 5 : Fréquence d’occurrence dans la plage comprise entre une fois tous les 10 000 ans
et une fois tous les 100 000 ans
Classe 6 : Fréquence d’occurrence dans la plage comprise entre une fois tous les 100 000 ans
et une fois tous les 1 000 000 ans
Classe 7 : Fréquence d’occurrence inférieure à une fois tous les 1 000 000 ans
(à savoir chute d’une météorite, etc.)
Annexe K
(informative)
Classes de conséquences
Les classes de conséquences prennent en compte le constat de blessures ou de décès parmi le personnel des
installations et le public, ainsi que les dommages causés aux équipements, à l’intérieur et à l’extérieur des limites de
l’installation, mais seulement sous l’angle de la sécurité et de l’environnement.
Cinq classes de conséquences ont été identifiées sur la base :
— des accidents mortels (nombre de décès) ;
— des accidents d’exploitation avec perte de temps ;
— des libérations de quantités importantes d’hydrocarbures.
Elles sont classées de un à cinq par ordre décroissant.
Libération d’hydrocarbures Tonnes Plus de 100 10,01 à 100 1,01 à 10 0,1 à 1 Moins de 0,1
Annexe L
(informative)
Niveaux de risque
Tableau L.1 — Détermination du niveau de risque à l’intérieur des limites des installations
Fréquence
Fréquence
d’accidents 5 4 3 2 1
(par an)
de l’installation
Tableau L.2 — Détermination du niveau de risque à l’extérieur des limites des installations
Fréquence
Fréquence
d’accidents 5 4 3 2 1
(par an)
de l’installation
Annexe M
(informative)
Étapes type de la liquéfaction
Init numérotation des tableaux d’annexe [M]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [L]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [L]!!!
M.1 Introduction
Il est considéré qu’une installation de liquéfaction commence à l’entrée de l’unité d’élimination des gaz acides et se
termine à l’entrée des conduites de transfert du GNL (ou de tout autre hydrocarbure liquide). La distribution du gaz,
le traitement en amont de l’unité d’élimination des gaz acides, le stockage du produit et du réfrigérant sont exclus
de la présente Annexe. Les procédés les plus utilisés sont indiqués dans la présente Annexe. Ils ne sont pas
obligatoirement les meilleurs et les seuls existants.
En particulier, il convient que les valeurs suivantes soient garanties par le bailleur de licence et/ou le fabricant :
— débit de gaz naturel traité sortant de l’installation ;
— teneur en gaz acides du gaz naturel traité sortant de l’installation ;
— chute de pression sur le circuit de gaz naturel ;
— concentration de la solution d’absorption ;
— vitesse de circulation de la solution d’absorption ;
— perte de la solution d’absorption ;
— consommation des utilités lors de l’exploitation normale de l’installation.
En particulier, il convient que les valeurs suivantes soient garanties par le bailleur de licence et/ou le fabricant, pour
les conditions d’exploitations considérées de l’installation :
— débit du gaz asséché quittant l’installation ;
— perte de charge dans le circuit de gaz naturel ;
— teneur en eau du gaz naturel sec sortant de l’installation ;
— débit du gaz de régénération aux dessiccateurs ;
— température du gaz chaud de régénération ;
— durée de vie des tamis moléculaires.
M.5.5.3 Compresseurs
M.5.5.3.1 Généralités
Les terminaux d’exportation de GNL nécessitent l’utilisation de compresseurs de réfrigérants très puissants.
Annexe N
(informative)
Exigences relatives aux systèmes d’odorisation
N.2.2 Stockage
Les produits odorisants liquides sont généralement entreposés dans des réservoirs fixes équipés d’une borne de
déchargement de camions-citernes, ou approvisionnés par conteneurs transportables en acier inoxydable avec
approbation internationale pour le transport de marchandises dangereuses conformément à l’UN 1A1W/X2.0/900.
Cette dernière méthode permet le raccordement directement aux équipements d’injection à l’aide de coupleurs
antipollution et de tuyaux flexibles tressés en PTFE, et évite le transfert de produits odorisants d’un camion-citerne
vers un réservoir fixe de stockage et réduit le risque d’un épandage accidentel.
Il est recommandé d’avoir le moins possible de raccords prise/tuyauterie situés au-dessous du niveau maximal
du liquide dans le réservoir.
Il convient que le ciel du réservoir au-dessus du produit odorisant liquide soit exempt d’oxygène.
N.3.2 Livraison
Il convient qu’un gaz inerte et du méthanol soient disponibles pour rincer et purger le flexible de déchargement et les
équipements associés dans le cas de transfert en vrac.
Il convient que des collecteurs d’épandage ainsi que des équipements d’absorption et de décontamination en cas
de fuite soient disponibles dans la zone de déchargement du produit odorisant.
Il convient que des raccords auto-obturants, conçus pour se fermer dès que le flexible est déconnecté, soient utilisés
pour le raccordement avec la citerne du camion.
Il convient que le camion-citerne soit temporairement raccordé à la terre afin d’évacuer toute charge électrostatique
qui se serait accumulée. Il convient que le flexible de déchargement soit mis à la terre et relié par une liaison
équipotentielle au réservoir de stockage.
Il convient d’utiliser un retour gaz entre les réservoirs du camion-citerne et du stockage pour un transfert en vrac.
Dans le cas contraire, un système de torche ou d’autres moyens d’élimination tels que le raccordement au réseau
des gaz d’évaporation de l’installation peuvent être considérés.
Il convient que le flux d’injection comporte au moins deux pompes en parallèle, une opérationnelle et une
de secours (il peut être nécessaire d’avoir un certain nombre de pompes de différentes tailles, pour une plage
de débit importante).
Il convient que vitesse d’injection soit soigneusement contrôlée et régulée afin de s’assurer que le niveau minimal
d’odorisation est toujours atteint. Il est recommandé que la vitesse d’injection soit régulée en fonction du signal
provenant des débitmètres de gaz.
Il est possible de mesurer la quantité de produit odorisant dans le gaz par l’une des méthodes suivantes :
— par dosage automatique du soufre, mesurant continuellement la quantité totale de soufre d’un échantillon prélevé
de gaz odorisé ;
— par vérifications de la teneur en soufre du gaz odorisé à l’aide d’un chromatographe.
Bibliographie
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Science.
[2] «Liquefied Petroleum Gas — Large bulk pressure storage and refrigerated LPG» The Institute of Petroleum,
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Sécurité revue de préventique n° 15 Août septembre 1994.
[5] «The multi energy method, a framework for vapour explosion blast prediction» A.C. van den BERG, Journal
of Hazardous Materials, 12, 1985.
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d'accident — Prévision des effets de surpression» (Analysis of unconfined air-hydrocarbon explosion,
deterministic and probabilistic studies of accident scenarios — Prediction of the over pressure effects)
A. LANNOY, Bulletin de la Direction des Études et Recherches EDF, Série A ISSN0013-449X, Octobre 1984.
[7] GAP 2.5.1, Fire proofing for hydrocarbon fire exposures.
[8] GAP 2.5.2, Oil and chemical plant layout and spacing.
[9] GAP 8.0.1.1, Oil and chemical properties loss potential estimation Guide.
[10] API RP 520 (all parts) Sizing, selection and installation of pressure-relieving devices in refineries.
[11] IEC 60364 (all parts), Electrical installations of buildings/Low voltage electrical installations.
[12] «ATEX» European Directive [Directive 1999/92/EC of the European Parliament and of the Council
of 16 December 1999 on minimum requirements for improving the safety and health protection of workers
potentially at risk from explosive atmospheres].
[13] IP15, Area Classification code for installation handling flammable fluids Part 15, 2d edition (2002), by the
Institute of Petroleum).
[14] NFPA 921, Guide for Fire and Explosion Investigations.
[15] LNG operations in Port Areas: SIGTTO.
[16] Site selection and design for LNG Ports and jetties: SIGTTO.
[17] NF C 17 100, Protection contre la foudre — Protection des structures contre la foudre — Installation
de paratonnerres (Protection of structures against lightning — Installation of lighting Protective system).
[18] International Code for the Construction and Equipment of Ships Carrying Liquefied Gases in Bulk, (IGC Code),
IMO.
[19] TNO Dutch experimental program on heat radiation from fires (report 79-0263).
[20] BS 5970, Code of practice for thermal insulation of pipework and equipment in the temperature range – 100 °C
to 870 °C.
[21] VDI 2055, Thermal insulation for heated and refrigerated industrial and domestic installations — Calculations,
guarantees, measuring and testing methods, quality assurance, supply conditions.
[22] BS 6349, Maritime structures.
[23] 10CFR100 appendix A to Part 100 — Seismic and Geologic Siting Criteria for Nuclear Power Plants.
[24] The bulk Transfer of Dangerous Liquids and Gases between ship and shore.
[25] BS 6656, Assessment of inadvertent ignition of flammable atmospheres by radio frequency radiation — Guide.
[26] International Safety Guide for Oil Tanker and Terminal (OCMF/ICS/IAPH).
[53] EN ISO 9906, Pompes rotodynamiques — Essais de fonctionnement hydraulique pour la réception —
Niveaux 1 et 2 (ISO 9906:1999).
[54] EN ISO 14001, Systèmes de management environnemental — Exigences et lignes directrices pour son
utilisation (ISO 14001:2004).
[55] ISO 15664, Acoustique — Modes opératoires de contrôle du bruit dans les installations ouvertes.
ANNEXE ZM
(informative)
Relations entre les normes européennes et internationales citées dans la norme et les normes
marocaines correspondantes
EN 60034-5 NM 06.5.060
EN 60529 NM 06.0.002
EN ISO 1461 NM ISO 1461
EN ISO 9001 NM ISO 9001
EN ISO 10456 NM ISO 10456
EN ISO 10497 NM ISO 10497
EN ISO 12241-1 NM ISO 12241-1
EN ISO 12241-2 NM ISO 12241-2
EN ISO 12241-3 NM ISO 12241-3
EN ISO 12241-4 NM ISO 12241-4
EN ISO 12241-5 NM ISO 12241-5
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