Syllable">
Repertoire de Comptines
Repertoire de Comptines
Repertoire de Comptines
La sorcière
La sorcière Fil de Fer
Est très en colère
Ell’ prépar nez en l’air
Une soupe d’enfer
Un peu de sel et de poivre
Un soupçon de potiron
Une pincée de chicorée
Quelques gouttes de poison
Garde-toi petit frèr
D’ouvrir la soupière !
Le lapin a du chagrin Un petit chat gris Un chat et un chameau
Le lapin qui a du chagrin Un petit chat gris Un chat et un chameau
La fourmi qui a du souci Qui faisait pipi Qui portent un chapeau
Le p’tit rat qui a du tracas Sur un tapis gris C’est rigolo !
Ah ? Ah ? Ah ? Sa maman lui dit Un loup et un hibou
Comment arranger tout cela ? Ce n’est pas poli Qui vous donnent un sou
De lever la queue C’est fou, c’est fou !
Devant ces messieurs. Un tout petit chaton
Qui mange du savon
C’est bon, c’est bon !
«u» “ch” « on »
Toc toc toc toc toc tortue Chiche dit le chat Petit poisson
Toc toc toc toc toc tortue Chich’, dit le chat à la chouette Un petit poisson
Sors ta tête sors ta tête Tu chercheras la chatte, Qui tournait en rond
Toc toc toc toc toc tortue Je chercherai le chien Dans son bocal rond
Sors ta tête il ne pleut plus A dit : « Bon, bon, bon !
Toc toc toc toc toc tortue Je veux un violon
Sors tes pattes sors tes pattes Pour danser en rond
Toc toc toc toc toc tortue Dans mon bocal rond
Le soleil est revenu.
«é»
Coucher de soleil
1.Le soleil a travaillé toute la journée 4.A enfilé son pyjama rouge foncé
Il est fatigué Il est fatigué
Il va se coucher. Il va se coucher
2.Il a tant brillé depuis qu’il est levé 5.Moi aussi tu sais j’ai beaucoup travaillé
Il est fatigué Je suis fatigué
Il va se coucher. Je vais me coucher
3.Et sans se presser il s’est déshabillé 6.Je viens d’enfiler mon pyjama rayé
Il est fatigué Je suis fatigué
Il va se coucher. Je vais me coucher.
«é» « u»
Départ La famille tortue
Un réveil pour me lever Jamais on n’a vu
Une serviette pour me laver Jamais on ne verra
Une chemise pour enfiler La famille tortue
Un bol pour déjeuner Courir après les rats
Une brosse pour me coiffer La papa tortue et la maman tortue
Mes chaussures pour me chausser Et les enfants tortues
Mon manteau pour m’habiller Iront toujours au pas.
Mon bonnet pour me cacher (remplacer « tortue » par un claquement de langue,
Mon cartable est préparé « les rats » par « bzzzzz », puis le mot « pas »
Pour maman un gros baiser en tapant dans les mains)
Où croyez-vous que je vais ?
A l’école pour travailler.
«a» « ouille » « elle »
Tara La pluie mouille L’hirondelle a deux ailes
Le petit rat La citrouille Elle s’écrit avec deux « l »
S’en va La pluie Mais avec quoi vole-t-elle ?
Au Canada Mouille Avec ses « l » ?
Avec Sacha La grenouille Avec ses ailes ?
Le petit chat La pluie mouille Là-haut, là-haut dans le ciel,
Carabouille ! Elle vole, l’hirondelle,
Et ça rouille-ouille ! Si belle, si belle, si belle.
« on » «o»
Du poisson ? Il est beau, le tableau, Tourne, tourne autour du pot,
Non. Il n’est pas beau, le crapaud. Quelqu’un se cache dans ton dos.
Du jambon ? Il est chaud, le réchaud Il te dépose un anneau,
Non. Il n’est pas chaud, l’esquimau. A toi de trouver un mot
Des champignons ? Il est haut le château, En « o ».
Non. Il n’est pas haut le bateau. Robot,
Du melon ? Il est costaud le taureau, Pot,
Non ! Il n’est pas costaud, le moineau. Piano,
Alors quoi donc ? Et l’artichaut ? Vélo…
Des cornichons ! Il est juste comme il faut !
Ah bon !
« oi » « in » «u»
Des gants de soie ? On a faim ! Il a plu dans la rue
Pour mes dix doigts. Pour le lapin ? Sur les arbres feuillus
Des plumes d’oie ? Un brin de thym. Et sur les toits moussus.
Contre le froid. Pour le poulain ? Il a plu dans la rue
Un bon toit Un brin de foin. Un pauvre chien perdu
Au-dessus de moi, Pour le chien ? S’en va tout seul et sans but.
Un feu de bois, Un morceau de pain. Il a plu dans la rue,
Je suis le roi Pour Merlin ? Sur les murs, les statues.
Croyez-moi ! Des grains de raisin. Et la ville s’est tue.
Et pour les coquins ?
Rien de rien !
« i » et « o » « en » « ou »
Le cacatoès Kiki Le vent de l’océan Poule rousse, qui es-tu ?
Habite à Bikini apporte la tempête. Une touffe de plumes douces.
Le cacatoès Kiki Les goélands tout blancs Poule rousse où vas-tu ?
Se cache sous son képi. S’élancent sur les crêtes. Je vais courir sur la mousse
Quant au kangourou Koko, Le vent de l’océan Poule que cherches-tu ?
Il habite Tokyo. Apporte des nuages Je cherche des petits cailloux.
Quant au kangourou Koko, comme des fantômes blancs Poule rousse, que trouves-tu ?
Il porte un Kimono. Qui courent vers le rivage. Je ne trouve rien du tout.
Le vent, le vent
Le vent de l’océan.
«c» « ch » «d»
Qui veut un C qui claque ? Un chaton d’un chêne chut, Un dragon disait
Moi, dit le pélican. Quel choc ! A un dodu dindon :
Qui veut un C qui siffle ? Chez maman chatte, s’en fut, A midi, j’ai dévoré
Moi, dit la cigogne. Quel choc ! Deux douzaines d’édredons.
Qui veut un C qui craque ? Mon chaton chéri qu’as-tu ? Le dindon se dit :
Moi, dit le crocodile . Ma maman chérie, j’ai chu. Pardi, il est dingo
Qui veut un C qui souffle ? Chaton chéri, d’où chus-tu ? Ce dragon.
Moi, dit la chouette. Du grand chêne chenu,
Qui veut un C cédille ? Quel choc !
Moi dit le limaçon.
« m» “n” «p»
Miam miam miam, Non non non non, Un œuf peint est posé
Mousse, mousse au chocolat, Il ne vit pas dans une niche. Sur la paille d’un panier.
Macarons et madeleines, Non non non non, Est-ce un serpent ?
Mousse, mousse au chocolat, Il ne vit pas au fond d’un nid Est-ce un poussin ?
Miam miam, on aime ça ! Non non non non, Est-ce un pantin ?
Miam miam miam, Il vit sous les nénuphars, Un serpentin ?
Les meringues et le moka, Le menu tétard tout noir. Non,
Sous des montagnes de crème, C’est un œuf de Pâques peint !
Les meringues et le moka,
Miam miam, on aime ça !
(c/t)
Cric, crac
Cric, crac, cric, crac
C’est le criquet qui fait du crochet
Tric, trac, tric, trac
C’est la traquet qui fait du tricot
(p/b)
Le bain de ‘Petit-Pierre’ Saute la poule
Petit-Pierre dans la baignoire Saute la poule, saute, saute donc
Maman lui donne son bain Roule la boule roule, roule donc
Elle l’essuie dans le peignoir Et le petit moulin qui tourne en rond.
Et peigne ses cheveux fins Youpi !
(f/v)
Je veux grandir L’aquarium et la marmite
Je suis petit c’est embêtant, Pot de verre, eau de mer
Je ne peux rien faire sans ma maman. Petit poisson tourne en rond
Elle me baigne, elle me peigne, Pot de fer, eau de mer
Elle me mouche, elle me couche. Ah ! Les crevettes y cuiront.
L’année prochaine, je serai grand, Tout bon !
Je ferai tout sans ma maman.
Je me baignerai tout seul,
Je me peignerai tout seul,
Je me moucherai tout seul,
Je me coucherai tout seul ! Ah !
(f/v)
L’automobile Le marchand de pots
Je traverse la ville, Au marché je vends des pots,
En automobile Des pots de verre qui sont très beaux
Je reste dans la file, Des pots de fer qui sont très chers.
Ou l’agent me sifflera J’ai vendu un pot de fer à Monsieur le Maire
Trois fois ! J’ai fendu un pot de verre…
Que dira ma mère ?
(s/z)
Chez le boucher
Quand je vais chez le boucher,
J’ose à peine bouger :
Tant de choses en acier,
J’ai peur de me blesser
Je me fais tout petit, tout petit, tout petit,
Petit… comme une souris.
(t /k)
Chanson pour les clowns Le petit coq La vaisselle
Le clown Titi a taché son gilet Toc, toc toc toc toc, Celui-ci vide la tasse
Le clown Kiki a caché son bonnet Qui frap’ à la porte ? Celui-ci la lave
Le clown Toto a donné une tape Toc, toc toc toc toc, Celui-ci l’essuie
Le clown Koko qui pleure dans sa cape C’est le petit coq Celui-ci la casse
Et le tout petit, Cocorico ! Et le tout petit ramasse
Qui tout d’un coup crie : les morceaux
« Coucou me voilà ! » Partout, partout, partout.
(s/S)
Les bêtises Petit chat
C’est l’histoire de vilains petits garçons Petit chat, petit chat,
Qui font des bêtises à la récréation Voici de la crème pour toi
Celui-ci a perché son chapeau Si tu l’aimes cette crème
Celui-ci a percé son gant Lèche le plat
Celui-ci a cassé un carreau Lèche le plat
Celui-ci a caché l’auto Mais si tu ne l’aimes pas
De ce tout petit enfant qui crie : Alors,
« Maman ! Maman ! Laisse le plat !
Je veux rentrer à la maison ! »
Conseil d’hygiène Le lion
Je tousse, je mouche ! Le lion, le lion, caché dans la savane,
Ne touche pas à mon mouchoir ! Le lion, le lion, qui chasse le gros buffle.
Tu tousserais, tu te moucherais. Le lion, le lion est perché sur un arbre,
C’est le rhume qui t’attraperait ! Le lion, le lion croit qu’on ne l’a pas vu…
Mais le buffle charge,
La branche se casse,
Crac ! Le lion caché s’est cassé le nez !
Chut, sans bruit… Toc, toc, toc J’ai un gros nez rouge
Chut, sans bruit, Toc, toc, toc J’ai un gros nez rouge,
C’est la ronde de nuit, Qui frappe à mon carreau ? Deux traits sur les yeux,
Chut sans bruit, Ce sont de grosses gouttes d’eau. Un chapeau qui bouge,
C’est la ronde de nuit ! Vous n’entrerez pas Madame la pluie Un air malicieux !
En diligence, Car votre visite m’ennuie Deux grandes savates,
Faisons silence, Allez plutôt dans le jardin Un grand pantalon,
Marchons, sans bruit, Arroser le Jasmin Et quand je me gratte,
C’est la ronde de nuit… L’Eglantine et la Pâquerette Je saute au plafond !
On n’entre pas dans ma chambrette.
Le vent souffle
Le vent souffle, c’est l’automne) Il emporte les nuages Le vent souffle, c’est l’automne
Et les feuilles tourbillonnent ) bis Les plumes d’une oie sauvage Et les feuilles tourbillonnent
Le vent chasse sur le ciel ) Des pétales étincelles Le vent chasse sur le ciel
Un parfum d’or et de miel ) Et mon cerf volant dentelle Un parfum d’or et de miel
Bonjour C’est un navire magnifique
Le petit pouce dit C’est un navire magnifique
(lever le pouce) C’est un navire magnifique
Bonjour à son papa bercé par le flot souriant,
(pouce contre index) qui sur l’Océan Pacifique,
Bonjour à sa maman Vient du côté de l’Orient !
(pouce contre majeur)
Bonjour à son grand frère Ses voiles sont comme des ailes
(pouce contre annulaire) Au souffle qui vient les gonfler ;
Bonjour au p’tit bébé Il vogue, il vogue vers la plage,
(pouce contre auriculaire) Et comme le cygne qui nage,
On sent qu’il pourrait s’envoler !
Victor Hugo
CONTRIBUTION DE LA COMPTINE ET DU CHANT
A L’APPROPRIATION PROGRESSIVE DE LA LANGUE
AU CYCLE 1
Stage ‘Le geste et le corps, la voix et la parole au cycle 1’
Des chercheurs tels que W.E. TURNER (Conscience phonologique et acquisition de la langue
écrite), Virginia A. MANN (Les habiletés phonologiques : prédicteurs valides des futures capacités
de lecture) mais aussi RIBEN ou PERFELLI, mettent en évidence l’importance de la conscience
phonologique pour l’apprentissage de la lecture : plus le lecteur est performant, plus la conscience
phonologique s’affirme que ce soit en amont ou en aval de l’apprentissage.
Elle apparaît chez l’enfant vers l’âge de 5 ans : celui qui en est pourvu est alors capable de
segmenter un mot d’une syllabe en phonèmes (ex. : s/a/c). S’ajoute aussi la capacité à enlever un
phonème initial, terminal ou médian.
Avant l’âge de 5 ans, d’autres capacités antérieures à celles-ci sont importantes pour le
développement de la conscience phonologique :
- le découpage d’un mot en syllabes
- la répétition de sons, rimes et assonances
- le repérage d’un même son
- l’isolement d’un son dans des jeux verbaux, des comptines.
La démarche vise donc à apprendre à l’enfant à dissocier la forme et le sens d’un mot afin qu’il
puisse de lui même acquérir cette capacité à segmenter en phonèmes.
« L’une des difficultés de l’apprentissage de la lecture réside dans le fait que les constituants
phonétiques du langage sont difficilement perceptibles pour le jeune enfant.
En effet, celui-ci traite les énoncés qui lui sont adressés pour en comprendre la signification et
non pour en analyser les constituants.
Il convient donc de lui permettre d’entendre autrement les paroles qu’il écoute ou qu’il
prononce en apprenant à centrer son attention sur les aspects formels du message.
On sait que la poésie joue avec les constituants formels, rythmes et sonorités, autant qu’avec les
significations.
C’est par cette voie que l’on peut introduire les jeunes enfants à une relation nouvelle au langage :
comptines, jeux chantés, chansons, poésies, « vire-langues » sont autant d’occasions d’attirer
l’attention sur les unités distinctives de la langue. »
LES COMPETENCES DEVANT ETRE ACQUISES EN FIN D’ECOLE
MATERNELLE
_____________________
INTRODUCTION
1. De la répétition à la mémorisation
- Les élèves font des propositions en fonction du critère retenu (la recherche de
gestes adaptés par exemple en sections des petits ou des moyens)
A. LES CONDITIONS PREALABLES
Ø Le choix du moment
Quel est le moment le plus approprié pour obtenir les conditions optimales d’attention ?
Le matin en arrivant, ou juste avant la sortie ?
Peut-on prévoir plusieurs moments dans la journée ?
Ø La durée
Quelle est la durée optimale au delà de laquelle l’attention des élèves devient
fluctuante ?
Ø Le silence et la détente
Quelle installation matérielle pour mobiliser l’attention des élèves ?
Quel rôle peut jouer une brève mise en condition physique ?
Ø L’ambiance
Comment créer une ambiance qui favorise l’écoute ? En proposant de fermer les yeux ?
Rôle de l’enseignant :
Il donne à entendre dans des conditions optimales d’attention une récitation vivante du
texte. Puis il recueille les premières réactions des élèves.
« Qu’avez-vous entendu ? »
Le plaisir ou plus généralement l’émotion ressentis à l’écoute sont de précieux
indicateurs qui donnent envie de répéter en imitant l’adulte.
Des mots retenus par les élèves peuvent surgir ou encore des sons dominants.
Ø Phase de répétition
Objectif : prendre du plaisir à répéter le texte pour le mémoriser.
Rôle de l’enseignant :
Il propose aux élèves de répéter après lui le texte découpé en courts segments. Un va
et vient s’instaure ainsi entre l’adulte et le groupe classe.
La prononciation, l’articulation, le débit, les intonations, le rythme sont autant d’éléments
à affiner dans cette phase de travail qui ne dépassera pas les capacités d’attention des
jeunes élèves.
Nota : la constance du modèle proposé par l’enseignant est de toute première
importance.
Rôle de l’enseignant :
Il varie les modalités de restitution pour éviter lassitude ou ennui en permettant aux
élèves de prendre conscience de leur capacité à retenir un texte par cœur.
En alternant récitations individuelles et collectives ? En proposant de réaliser un
enregistrement ? De cette manière, il appréciera avec plus de précision la qualité de
restitution ou les difficultés des élèves.
Ø Phase de création
Objectif : s’approprier une caractéristique propre à la comptine (le principe de la rime
par exemple)
Rôle de l’enseignant : il rappelle et matérialise les repères suffisants pour que les
enfants s’en inspirent et amorcent leurs propositions.