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Cours Strategies Industrielles
Cours Strategies Industrielles
Cours Strategies Industrielles
STRATEGIES INDUSTRIELLES
Version 2022
Dr.Noureddine SOUSSI
Professeur :
21/02/18 2
La stratégie apparaît comme la description de la façon par laquelle
l'entreprise se propose de mobiliser ses ressource pour accroître sa
compétitivité et développer de nouvelles actions. …..
Une stratégie bien menée consiste à éviter les pièges de la
croissance.
C’est l’ensemble des actions qui ont pour objectif de piloter
l'entreprise, c'est-à-dire :
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Dr.Noureddine SOUSSI
Qu’est ce que la stratégie ?
• Élaborer la stratégie, c’est choisir les domaines d’activité dans lesquels
l’entreprise entend être présente et allouer des ressources qui engagent
l’entreprise dans le long terme.
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Dr.Noureddine
SOUSSI
De l’antiquité à Aujourd’hui
• "Un style de pensée ; un processus conscient et délibéré ; un
système de mise en œuvre intensif; l'art de garantir le succès
futur »
• Moyens par lesquels un général cherche à vaincre l'ennemi
en élaborant des plans de bataille et en choisissant les
mouvements et disposition des forces engagées dans la
guerre
• Art de l'analyse, de la projection et de la direction de
campagnes.
• Différent de la planification:
✓ La planification se rapporte à des situations en
environnement contrôlé.
✓ La stratégie s'occupe de situations de concurrence dans des
environnements incontrôlés
Stratégie Militaire et Stratégie de l’entreprise
Le terme est anciennement relié à Sun Tzu auteur d’un art de la guerre sur la stratégie
militaire, en VI éme siècle avant J-C. Le mot (stratégie) y est évoqué comme une guerre
(contre les concurrents), et le leadership (d’un dirigeant) qui doit conduire une armée
bien organisée (l’entreprise) à la victoire (performance économique) tout en préservant
au maximum la vie (pérennité) des soldats (Salariés). Cette guerre est menée pour le
compte de la nation (parties prenantes), de manière à l’enrichir et à la protéger
(Actionnaires).
• « La stratégie définit le modèle ou le plan intégrant dans un ensemble cohérent les
objectifs principaux d'une organisation, sa politique et la définition des ses actions. Une
stratégie bien formulée doit aider à acquérir puis allouer les ressources de
l'organisation dans le cadre d'une mise en œuvre d'actions construite sur ses
compétences internes relatives, sur ses faiblesses, sur l'anticipation des changements
dans l'environnement externe et sur la compréhension des actions d'opposants
intelligents. »
H. Mintzberg, J. Lampel, J. Quinn, S. Ghoshal TheStrategy Process: concepts, context, cases (4th edition), 2002
La stratégie d’entreprise
Définition:
• Avec pour objectifs l'obtention d'un avantage concurrentiel
et la réponse aux attentes des parties prenantes, la stratégie
se matérialise par une allocation de ressources qui engage
l'organisation dans le long terme en configurant son
périmètre d'activités.
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Dr.Noureddine
SOUSSI
Définitions de stratégie
▪ Sun Tsu, VI ème siècle av. j-c : planifier la destruction de
ses ennemis par un usage efficace des ressources ;
▪ Strategor : élaborer la stratégie de l’entreprise, c’est
choisir les domaines d’activité dans lesquels
l’entreprise entend être présente et allouer des
ressources de façon à ce qu’elle s ’y maintienne et s’y
développe ;
▪ Thiétart, 1990 : ensemble des décisions et des actions
relatives au choix des moyens et l’articulation des
ressources en vue d’atteindre un objectif ;
▪ M. Porter : L ’art de construire des avantages
concurrentiels durablement défendables ;
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Dr.Noureddine
SOUSSI
DEUX GRANDS AUTEURS DE LA STRATEGIE
•Le principe de base de l'art •Le but est de tuer l'ennemi. La guerre
guerrier reste la duperie. est "un acte de violence destiné à
soumettre l'autre à notre volonté".
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Les stratégies comme plans et modèles
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Les stratégies délibérées
ou
émergentes
Comme le montre cette figure, les
intentions pleinement réalisées peuvent
être appelées stratégies délibérées, et
celles qui ne le sont pas du tout stratégies
non réalisées. L’école de la planification,
par exemple, fait état de ces deux
catégories, tout en montrant une
préférence marquée pour la première.
Mais nous voyons un troisième cas de
figure que nous appelons la stratégie
émergente, dans laquelle ce qui est réalisé
n’était pas expressément prévu.
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Les stratégies délibérées
ou
émergentes
Par exemple, au lieu de suivre une
stratégie (ou plan, si vous préférez) de
diversification, une entreprise prend des
décisions de diversification l’une après
l’autre, testant par là le marché.
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Les stratégies comme positions et
perspectives
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Les stratégies comme
stratagème
la stratégie en tant que stratagème,
c’est-à-dire comme manœuvre
spécifique destinée à tromper un
adversaire ou un concurrent.
Exemple:
une entreprise peut acheter du terrain pour
donner l’impression qu’elle projette d’étendre
ses installations et décourager ainsi un
concurrent de construire une nouvelle usine.
Là, la véritable stratégie (en tant que plan ou
intention réelle) est la menace, pas l’expansion
elle même, et, en tant que telle, elle a le
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caractère d’un stratagème 28
LES TROIS QUESTIONS DE LA STRATEGIE
Les activités / portefeuille d'activités
• Quels métiers souhaitons-nous exercer ?
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Dr.Noureddine
SOUSSI
…VS LA STRATÉGIE CONSTRUITE
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Dr.Noureddine
SOUSSI
ALORS ! STRATÉGIE DÉDUITE OU STRATÉGIE CONSTRUITE ?
Composantes de la Stratégie déduite Stratégie construite
stratégie
Fondement de la Adaptation des ressources de Effet de levier sur les ressources
stratégie l’organisation aux opportunités de afin d’accroître la création de
l’environnement valeur
Les petites peuvent En trouvant et en protégeant une En changeant les règles du jeu
survivre… niche
On peut réduire les Détenant un portefeuille d’activités Détenant un portefeuille de
risques en … compétences
équilibré
Le sommet de Les stratégies des divisions et des Les compétences
l’organisation investit filiales fondamentales
sur …
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Dr.Noureddine
SOUSSI
LES DEUX NIVEAUX DE LA STRATÉGIE
Classification de M. Porter
Selon M. Porter, pour un domaine d’activité
stratégique donné, on peut déterminer 3
grandes familles de stratégies :
1. Stratégie de volume (domination par coûts de
Production)
2. Stratégie d’image (différenciation)
3. Stratégie de focalisation
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Quatre principes pour choisir et élaborer une stratégie
Principe numéro 1
Il n'existe pas de stratégie standard. Plus d'un "suiveur" s'est vu écarter de la course après
avoir tenter d'appliquer sans vergogne et sans discernement la stratégie gagnante du
concurrent le plus direct.
La stratégie s'exprime selon les spécificités internes et externes. Les connections
sont multiples, l'art de la stratégie est complexe.
Et comme pour tous les sujets complexes, on ne parvient à la dominer qu'en adoptant une
démarche méthodique et coopérative. Sans une large participation de l'ensemble des parties-
prenantes, on ne parviendra pas à concevoir une stratégie pertinente et concrète c'est à dire
aisée à déployer et à mettre en action.
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Dr.Noureddine SOUSSI
Quatre principes…
(2) Il n'existe pas de stratégie « durable »
Principe numéro 2
Il n'existe pas plus de stratégie "durable". Une fois celle-ci déclinée sur le terrain et
les plans mis en œuvre, les concurrents ne resteront pas les deux pieds dans le
même sabot.A moins d'avoir la chance d'exercer son activité sur un marché protégé
ou, plus improbable encore, d'avoir réussi à dénicher l'avantage concurrentiel
susceptible de lever des barrières infranchissables, les concurrents vont réagir.
Réagir, c'est-à-dire agir à leur tour. Il faudra donc rester à l'écoute du marché,
apprendre à lire les signaux faibles et être suffisamment flexible pour réviser, le cas
échéant, stratégie ou plan, partiellement ou radicalement.
La stratégie doit être envisagée comme un cycle continu.
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Dr.Noureddine SOUSSI
Quatre principes…
(3) La Stratégie n’est pas Affaire « d'élites »
Principe numéro 3
L'élaboration de la stratégie n'est pas réservée aux seules élites dirigeantes de
l'entreprise. Une bonne stratégie se construit en coopération avec l'ensemble
des parties concernées. D'une part, ce sont les acteurs de terrain qui
détiennent les informations. Autant mettre toutes les informations en
commun au plus vite dans une logique coopérative active.
D'autre part, le talon d'Achille de la stratégie se loge au sein même
des modalités de son application. Autant que ceux qui devront la mettre en
oeuvre participent à son élaboration. Une part non négligeable du travail de
terrain sera déjà en bonne voie. L'adhésion la plus large est en effet un
incontournable de la réussite de la mise en œuvre de la stratégie.
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Dr.Noureddine SOUSSI
Quatre principes…
(4) La Stratégie ce n’est pas de la théorie
Principe numéro 4
Corollaire du précédent, même la plus géniale des stratégies
élaborée n'a de valeur qu'une fois appliquée et mise en
action sur le terrain. L'élaboration de la stratégie n'est en
rien un exercice théorique et intellectuel. C'est au pied du
mur que l'on reconnaitra les stratèges.
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Dr.Noureddine SOUSSI
Elaborer une Stratégie…
« Elaborer une stratégie gagnante c'est définir les moyens et préciser les solutions à mettre en œuvre
pour réduire l'écart entre ce que l'on fait le mieux de ce que souhaitent les clients. » (Piloter.org)
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Dr.Noureddine SOUSSI
la démarche stratégique
Analyse
Externe
Analyse
Interne
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Dr.Noureddine SOUSSI
La démarche stratégique
• La démarche stratégique peut être sommairement définie
comme "l'art et la manière" de préciser la (moins
mauvaise) route à suivre, à moyenne ou longue échéance,
en tenant compte de l'environnement externe (risques et
opportunités) et des capacités et possibilités disponibles
en interne dans une optique de création de valeur
durable.
• Une bonne stratégie se doit non seulement d'être est
durablement rentable mais aussi motivante. C'est là la
condition de sa réussite. 38
Dr.Noureddine SOUSSI
PARTIE I:
L’Analyse Externe
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Dr.Noureddine SOUSSI
Analyse externe
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Dr.Noureddine SOUSSI
Chapitre 1: Analyse de l’environnement de
l’entreprise
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Dr.Noureddine SOUSSI
1. La notion de l’environnement
Définition :
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Dr.Noureddine SOUSSI
I. Caractéristiques de l’environnement de
l’entreprise
▪ On distingue :
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Dr.Noureddine SOUSSI
I. Caractéristiques de l’environnement de
l’entreprise
▪ L’environnement externe est composé du :
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Dr.Noureddine SOUSSI
I. Caractéristiques de l’environnement de
l’entreprise
▪ L’entreprise modifie et est modifiée par son
environnement
Caractéristiques de
Rôle du stratège
l’environnement
Divers Limiter
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Dr.Noureddine SOUSSI
L’analyse de l’environnement global
Elle a pour but de :
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Dr.Noureddine SOUSSI
Outil 1 pour l’analyse
du Macro-
environnement
L’analyse
PESTEL
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Dr.Noureddine SOUSSI
L’analyse PEST ou PESTEL
L’analyse PEST (ou PESTEL) est un outil d’analyse recensant les risques et
opportunités que l’entreprise peut voir surgir dans son environnement au travers de
quelques grandes forces structurantes : la Politique, l’Économie, le Social, la
Technologie, l’Environnement et la Législation.
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Dr.Noureddine SOUSSI
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Dr.Noureddine SOUSSI
Le model
PESTEL
Le modèle PESTEL représente
un outil qui permet d'évaluer
les forces de l'environnement
général qui peuvent influencer
celui de l'entreprise.
•Permet de décrir le macro
environnement.
•Permet de comprendre
l'impact futur des facteurs
environnementaux qui
peuvent etre significativement
différents de leur impact
passés
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Dr.Noureddine SOUSSI
Le modèlePolitique
ESTEL
❑ Risque politique.
❑ Changement politique.
❑ Régulations ou dérégulations.
❑ Changement dans les lois deTaxes.
❑ Régulation Import/Export.
❑ Politique monétaire et Fiscale.
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Dr.Noureddine SOUSSI
Le modèle PEconomique
STEL
❑ Taux d'inflation.
❑ Taux d'intérêt.
❑ Taux de change de la Monnaie.
❑ Politique budgétaire.
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Dr.Noureddine SOUSSI
Le modèle PESociétal
TEL
❑ Attitude de la société envers le travail.
❑ Les styles de vie.
❑ Confiance dans le gouvernement.
❑ Valeurs, croyances et histoire.
❑ Démographie.
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Dr.Noureddine SOUSSI
Le modèle PESTechnologique
EL
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Dr.Noureddine SOUSSI
Le modèle PESTEnvironnemental L
❑ Recyclage.
❑ Infrastructures de transport.
❑ Management des déchets.
❑ Pollution de l'air.
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Dr.Noureddine SOUSSI
Le modèlePESTE Légal
❑ Lois sur les monopoles.
❑ Lois sur la protection de l'environnement.
❑ Droit du travail.
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Dr.Noureddine SOUSSI
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Dr.Noureddine SOUSSI
ANALYSE SECTORIELLE
=
ANALYSE DU MESO-ENVORONNEMENT
OUTIL 2: MODÈLE 5 FORCES+1 59
Dr.Noureddine SOUSSI
L’analyse de l’environnement
sectoriel
Ensemble des acteurs (individus, entreprises et
organisations) et facteurs (économiques et
techniques) qui exércent une influence sur les
résultats (y compris ceux de la concurrence)
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Dr.Noureddine SOUSSI
Produit de
substitution
Menace des
Nouveaux
entrants
Les forces de M.PORTER
Pouvoir de négociation Clients
▪Pouvoir de négociation Clients:
Détaillants Supermarché
C’est le cas où un client veut changer pour une raison ou une autre son
fournisseur, un changement qui n’est pas gratuit du faite des coûts liés a la
recherche d’un nouveau fournisseur et aux augmentation sur le prix de la
marchandise qu’il subira.
•Exemple : ici on peut citer l’exemple déjà évoqué d’une entreprise d’ordinateurs
qui trouve des difficultés à changer son fournisseur de système d’exploitation du
faite que ces fournisseurs sont peu nombreux et très coûteux.
Le pouvoir de négociation fournisseurs est important lorsque:
Exemple Coca-cola compagny est une firme qui a réussit à s’imposer comme
leader mondial dans le domaine des boissons gazeuses grâce a l’image de
marque qu’elle a pue crée auprès des consommateurs.
4 Existence des menace d’intégration vers l’aval : un fournisseur peut s’intégrer
en aval çad vendre ses produits directement au client final.
Conclusion : comme synthèse on peut dire qu’une entreprise doit être présente
sur les marchés où son pouvoir de négociation dépasse celui des clients et
fournisseurs.
La menace des nouveaux
entrants
•L’intensité de la menace des nouveaux entrants dépend principalement des:
CM
CMNF
CM
CMLT
CMR
QNF TME QR Q
exemple:
La principale barrière à l’entrée dans l’industrie pharmaceutique est
constituée par l’intensité capitalistique,en particulier du fait des
investissements en R&D (plus de 1 milliard de dollars sont
nécessaires pour lancer une nouvelle molécule).
Les coûts de transfert :
• Ils sont des coûts que doit supporter un acheteur au cas où il voudrait
passer du produit d’un fournisseur à celui d’un autre. Ils englobent
généralement : les frais de sortie, les coûts de recherche, les coûts
d'apprentissage, , les coûts d'équipement… etc.
Le fait que les entreprises déjà en place dans une industrie aient
accaparé tous les circuits de distribution du produit, suscite un
obstacle à l’entrée.
Pour que les entrants potentiels puisse trouver une place à leur
produit dans ces circuits, ils doivent les persuader d’accepter leurs
produits par tous les moyens .
• Exemple:
Les facteurs qui indiquent qu’une riposte aura très probablement lieu
sont :
Exemple:
• les concurrents étrangers
• Les propriétaires-dirigeants des petites firmes
industrielles ou de service:la position de ces firmes peut
limiter la rentabilité des entreprises plus grandes.
• dumping
Les facteurs ayant un impact sur la
rivalité entre concurrents
Obstacles à la sortie
Faibles Élevés
Rendements Rendements
Faibles faibles et stables faibles et risqués
Obstacles
à l’entrée
Rendements Rendements
Élevés élevés et stables élevés et risqués
conclusion
• État prescripteur:
– Ex: Airbus
• État financeur
– Taxes / subventions
Le rôle de l’État
– Intérêt général
– Indépendance nationale
– Taille critique
Le rôle de l’État
• Relations diplomatiques
Analyse SWOT
Opportunités/
Menaces
Modèle de Avantage
FCS
PORTER concurrentiel
Forces/
Faiblesses
DAS
Remarque : Le modèle des 5 (+1) forces doit être utilisé au niveau des DAS, et non
au niveau de l’organisation.
Points forts du Modèle des 5 forces de Porter
• Il fournit les données utiles en entrée pour réaliser une Analyse SWOT
Limites du Modèle des 5 forces de Porter
• Ce modèle doit être utilisé avec restriction dans la mesure où il ne faut pas
sous-estimer l'importance des points forts (existants) de l'organisation.
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Dr.Noureddine SOUSSI
L'evaluation et
l'analyse
Evolution de ladedemande
la
❑ Stabilité. Demande
❑ Influence de la démographie.
❑ Evolution des goûts des acheteurs.
❑ Changement de style de vie.
❑ Apparition des substituts.
❑ Impact de la technologie.
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Dr.Noureddine SOUSSI
L'evaluation et
l'analyse
Taille est croissance
de la des segments de
marché Demande
❑ Taille du marché.
Croissance passée et envisagée.
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Dr.Noureddine SOUSSI
L'evaluation et
l'analyse
• Nature et caractéristique de la demande
de
❑ Besoin et usage.
la
Demande
❑ Motivation d'achat.
❑ Sensibilité par rapport au prix.
❑ Capacité financière des acheteurs.
❑ Fidélité de la clientèle, fréquence d'achat.
❑Caractéristiques des canaux dedistribution.
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Dr.Noureddine SOUSSI
L'analyse de
l'Offre
Structure des coûts
❑ Coûts de la main d'oeuvre.
❑ Coûts des MP.
❑ Importance des CF par rapport auxCV.
❑ Existence d'économies d'echelle.
❑ Existence d'effet d'expérience.
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Dr.Noureddine SOUSSI
L'analyse de
l'Offre
Caractéristiques du secteur
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Dr.Noureddine SOUSSI
L'analyse de
l'Offre
Technologie et société
❑ Technologie mobilisée.
❑ Degré de maturité de l'industrie.
❑ Défis socio politiques de l'industrie.
❑ Nouveaux acteurs.
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Dr.Noureddine SOUSSI
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Dr.Noureddine SOUSSI Source : Maxi fiches de stratégie, p :29
ANALYSE INTERNE
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Dr.Noureddine SOUSSI
INTERET DE L’ANALYSE INTERNE
• L’analyse interne (l’analyse par des ressources & compétences) vise à compléter et
équilibrer l’analyse externe qui privilégie par de trop la structure et le contexte
concurrentiel dans lequel se trouve l’entreprise sans assez tenir compte des différences
fondamentales existants entre les entreprises. En effet 2 entreprises évoluant dans le même
environnement n’ont pas la même performance justement à cause des facteurs internes liés
aux 2 entreprises.
• Le succès de l’entreprise est donc fonction de sa capacité stratégique c’est-à-dire son talent à
maîtriser et construire des sources d’avantages concurrentiels. L’analyse de la capacité
stratégique permet de déterminer si l’entreprise est capable de s’adapter à son
environnement en terme de menace et opportunité.
• L’analyse interne part du postulat que l’élaboration et le choix de toute stratégie profitable,
durable et défendable (donc la construction de tout avantage compétitif), doit s’appuyer sur
une utilisation intelligente d’un ensemble spécifique de ressources disponibles (ou qu’elle
contrôle) grâce à des compétences présentes au sein de l’entreprise. Donc :
– L’utilisation de l’ensemble des ressources & compétences n’est pas nécessaire;
– Les ressources & compétences nécessaires sont sélectionnées sur la base de leur
caractère distinctif, de valorisation et d’aptitude à la création puis à la captation de
profit donc de valeur
24
108
Dr.Noureddine SOUSSI
Outil 1:La Matrice SWOT…
30
88
Dr.Noureddine SOUSSI
■ Forces et faiblesses
■ Opportunités et menaces
■ Analyse SWOT
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Dr.Noureddine SOUSSI
DEFINITION DE L’ANALYSE SWOT
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Dr.Noureddine SOUSSI
SWOT
Forces Faiblesses
Interne
Possibilités Menaces
Externe
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Dr.Noureddine SOUSSI
Forces et faiblesses
■ Forces
Les forces d’une entreprise sont les ressources et
compétences qui représentent des actifs concurrentiels
importants et qui sont les déterminants de sa compétitivité et de
son succès sur le marché.
• Expertise spécialisée
• Actifs physiques de valeur
• Actifs et capital humai de valeur
• Actifs intangibles de valeur
• Réussite particulière
• Partenariats
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Dr.Noureddine SOUSSI
Forces et faiblesses
■ Faiblesses
Les faiblesses d’une entreprise représentent ce
qui lui manque et sont des éléments qui causent
des désavantages sur le marché. Cela peut
également être quelque chose pour laquelle
l’entreprise est plus faible que ses concurrents.
✓ Expertise inexistante ou inférieure dans des
domaines importants
✓ Manque de compétences dans des domaines
clés
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Dr.Noureddine SOUSSI
Opportunités et menaces
■ Opportunités
• Les opportunités les plus importantes pour une entreprise sont
celles qui sont le plus en adéquation avec ses ressources et
compétences, qui offrent les meilleures opportunités de
croissance, qui conduisent à la rentabilité la plus élevée, et qui
présentent le plus grand potentiel d’avantage concurrentiel.
• Toutes les opportunités sur le marché ne sont pas
nécessairement des opportunités pour l’entreprise.
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Dr.Noureddine SOUSSI
Opportunités et menaces
■ Menaces
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Dr.Noureddine SOUSSI
L’analyse SWOT
■ Questions
• L’entreprise a-t-elle un ensemble de forces
intéressant ?
• Les faiblesses sont-elles importantes ?
• Les forces permettent-elles de compenser les
faiblesses ?
• Les opportunités sont-elles en adéquation
avec les forces de l’entreprise ?
• L’entreprise est-elle capable de se défendre contre
les menaces
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Dr.Noureddine SOUSSI • ?
L’analyse SWOT
■ Recommandations
• Quelles compétences doivent être renforcées ?
• Quelles actions doivent être prises pour réduire les faiblesses ?
• Quelles opportunités doivent être prioritaires ?
• Que doit faire l’entreprise pour se protéger contre les menaces
?
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Dr.Noureddine SOUSSI
Chapitre 2 : Analyse stratégique par la méthode des matrices
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Dr.Noureddine SOUSSI
Exemple : L’analyse SWOT de McDonalds, promoteur-restaurateur
• Avec ses presque 1500 fast-foods, McDonald’s réalise 5 milliards de CA sur le sol français.
• La célèbre enseigne qui a l’art de vous faire acheter un menu alors que vous venez pour un
hamburger continue son ascension malgré toutes les oppositions idéologiques qui pèsent
sur elle.
• Accusée de tous les maux, mal bouffe, manipulation marketing, environnement de travail
défavorable, elle achète encore des emplacements et ouvre de nouveaux points de
restauration.
• Son actif est important puisqu’elle possède et loue ses restaurants à ses franchisés. Son
patrimoine immobilier est estimé à 40 milliards de dollars.
• La surévaluation des loyers qu’elle impose à ses franchisés laisse penser que la firme utilise
l’activité de restauration comme un prétexte, accessoire au métier plus lucratif de
propriétaire immobilier.
102
Dr.Noureddine SOUSSI
103
Dr.Noureddine SOUSSI
Exemple de Renault
•Le 9 février 2006 Carlos Ghosn, le président de Renault, dévoile son plan stratégique vissant à faire du groupe le
« constructeur généraliste le plus rentable en Europe ».
• Détaillant le « diagnostic » qu’il a établi avant de définir son plan, il a énuméré « 5 faiblesses » de
Renault :
• Une image de marque qui se dégrade
• Une gamme « trop étroite »
• Des coûts d’investissement peu compétitifs
• Un système de management à l’international peu efficace
• Un « centrage insuffisant » sur le client et le profit
• À ces carences, il a opposé les « 5 atouts » du constructeur :
• L’alliance avec Nissan, dans lequel Renault a 44,3% et avec qui Carlos Ghosn a exclu toute fusion
• Les bonnes performances du constructeur français à l’international
• Le succès de la Logan
• Le « bilan sain » de Renault
• Sa « réactivité » et ses « compétences »
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Dr.Noureddine SOUSSI
Outil 2: LES RESSOURCES
&
LES COMPETENCES
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Dr.Noureddine SOUSSI
LA NOTION DE RESSOURCE
• Les ressources (ou encore actifs) sont l’ensemble des moyens
ou facteurs dont dispose l’entreprise ou qu’elle contrôle et
qu’elle peut engager par les biais de ses processus productifs
et organisationnels pour créer de la valeur au sein de son
activité
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Dr.Noureddine SOUSSI
RELATION RESSOURCE - COMPETENCE
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Dr.Noureddine SOUSSI
NOTION DE COMPETENCE
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Dr.Noureddine SOUSSI
LES CARACTERISTIQUES DES COMPETENCES
• Une compétence n’a de valeur que par rapport à son potentiel de création
de la valeur pour l’entreprise qui la détient.
• Ce potentiel est lié à 3 critères:
– La capacité à établir un avantage concurrentiel
– La capacité à défendre et maintenir cet avantage de façon durable
– La capacité à s’approprier durablement les bénéfices qu’il aura permis de
dégager.
• Ces critères correspondent aux caractéristiques VRIST.
• Les compétences VRIST ont la particularité d’être robuste etd’être
rentable.
• Mais une compétence pour durer dans le temps doit être entretenue.
critères de qualité des compétences caractéristiques des compétences
Constituer la base d'un Valorisable
avantage concurrentiel
Rare
Assurer le maintient dans le Inimitable
temps de cet avantage et
non Substituable
pouvoir s'approprier le potentiel
de rente non Transférable
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Dr.Noureddine SOUSSI
Outil 3: La chaîne de valeur
• La chaine de valeur est l'ensemble des étapes déterminant la capacité d'un DAS, d'une entreprise
ou d'une organisation à obtenir un avantage concurrentiel,
• Les fonctions primaires assurent l’offre de produits ou de services et sont donc directement
impliquées dans la création de valeur.
• Les fonctions de soutien améliorent l’efficacité ou l’efficience des fonctions primaires,
• La valeur est la somme que les clients sont prêts à payer pour obtenir le produit ou service. Elle
résulte de différentes activités réalisées à la suite par les fournisseurs, l’entreprise et les circuits
de distribution.
• Elle doit permettre à une entreprise de construire son avantage concurrentiel pour un produit, un
service ou une marque offrant une supériorité sur ses concurrents immédiats. Cette supériorité est
une supériorité relative établie par référence aux concurrents les mieux placés sur le segment.
• Chaque entreprise cherchera à obtenir dans la filière la position qui correspond aux activités lui
permettant de maximiser sa valeur contributive, et en parallèle à s'organiser pour maximiser la
chaine de valeur interne de ses activités (voir fonctionnement et organisation del'entreprise).
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Dr.Noureddine SOUSSI
Chaîne de valeur de M. Porter 1980
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Dr.Noureddine SOUSSI
L a chaîne de valeur
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Dr.Noureddine SOUSSI
Chaîne de valeur de l’entreprise
■ Processus d’identification
• Distinguer les activités primaires et les activités desupport
• Attribuer les coûts à chaque activité
• Attribuer les ressources à chaque activité
• Identifier la contribution de chaque activité au processus
de création de valeur
■ Evaluer l’efficacité de l’entreprise en termes de coûts
• Activity-Based Costing
■ Améliorer l’efficacité de l’entreprise en termes de coûts
• Benchmarking
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Dr.Noureddine SOUSSI
Chaîne de valeur de l’industrie
■ Définition
• La compétitivité d’une entreprise
dépend non seulement des coûts des
activités réalisées en interne (propre
chaîne de valeur) mais aussi des coûts
dans les chaînes de valeur de ses
fournisseurs et clients (supply chain).
■ Identification
• Identification des différentes activités
dans l’industrie et identification des
relations entre ces activités.
• Identification des activités les plus
rentables.
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Dr.Noureddine SOUSSI
la segmentation stratégique
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Dr.Noureddine SOUSSI
Introduction
Pour se positionner sur son marché, une entreprise doit mettre en œuvre une démarche en trois
temps : segmentation, ciblage et positionnement. Dans notre présent travail nous nous intéresserons
à la notion de la segmentation, qui désigne le processus consistant en la division du marché total en
groupes ou segments de clients présentant des besoins ou préférences identiques, en démontrant
son rôle crucial dans le choix de l’arme adéquate dans le Marketing Mix pour cibler les bons clients.
L’entreprise se présente comme un ensemble confus de produits, fonctions, départements, divisions,
et par conséquent il faut s’attendre à un travail ardu de segmentation stratégique.
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Dr.Noureddine SOUSSI
La segmentation stratégique :
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Dr.Noureddine SOUSSI
Définition d’un DAS
Un domaine d’activité est un ensemble homogène de
biens ou de services, destinés à un marché spécifique,
ayant des concurrents déterminés et pour lequel il est
possible de formuler une stratégie.
Un DAS regroupe des activités qui mettent en œuvre les
mêmes compétences et qui se caractérisent par la
même combinaison de facteurs clés de succès (FCS).
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Dr.Noureddine SOUSSI
Définition des facteurs-clés de succès
FCS :
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Dr.Noureddine SOUSSI
La segmentation stratégique est une pratique de découpage visant à faire
émerger des groupes existants d'activités homogènes, dont l'entreprise va pouvoir
évaluer le potentiel, sur base des opportunités et menaces et en tenant compte
des forces et faiblesses de l'entreprise
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Dr.Noureddine SOUSSI
127
Dr.Noureddine SOUSSI
Le DAS est pour une organisation ou une entreprise un sous-ensemble d'activités :
• auquel correspond une chaîne de valeur spécifique, ( activités à valeur ajoutée)
• qui correspond à une combinaison spécifique de facteurs clés de succès.
À la limite, on peut estimer qu'un DAS pourrait exister en tant qu'organisation
autonome
facteurs clés de succès: Un facteur clé de succès (FCS) est un élément à caractère
commercial ou technologique que l’entreprise doit maîtriser pour réussir dans une
activité,
Exemple la notoriété,
Pour chaque DAS l’entreprise doit analyser les facteurs clés de succès et chercher les
moyens de les développer
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Dr.Noureddine SOUSSI
Quelle stratégie mettre en place pour réaliser un avantage
concurrentiel?
161
Dr.Noureddine SOUSSI
LES STRATÉGIES GÉNÉRIQUES
Plan
■ Classification de M.Porter
■ Différenciation
■ Stratégie focalisée
Avantage concurrentiel et stratégies génériques
La stratégie de volume (ou de domination par les coûts) revient à rechercher le coût le plus
bas pour pouvoir vendre les quantités les plus importantes possibles
distributeurs
166
II. Les stratégies business
II.A Les stratégies génériques
1. La stratégie de volume : ne pas la confondre avec
un programme de réduction des coûts
167
Classification de Porter
Large Différenciation
• ■Définition ■ Limites
• L’objectif d’une stratégie de différenciation est Imitation par les concurrents
de développer un produit avec des attributs Valeur réelle pour le
uniques auxquels les clients attachent de la valeur. consommateur
Coûts de différenciation
• ■Modes d’élaboration d’une stratégie de large
différenciation Obsolescence, substitution
• Accès à une technologie unique
• Caractéristiques spécifiques du produit
• Capital humain
• Marketing et communication
• Image de marque
• Réputation de qualité
• Service
• service après-vente
• Rapidité de livraison
• Localisation
II. Les stratégies business
II.A Les stratégies génériques
1. La stratégie de différentiation
Elle vise a offrir au client quelque chose qui est ressenti comme unique par l’ensemble du sectuer.
Le but est de tenter de constituer un monopole, aucun concurrent n’arrivant à imiter l’entreprise, et à fidéliser de ce
fait les clients.
L’important est le différentiel de prix. (arbitrage coût de la différentiation et perception durable de la valeur du produit)
◼ Circuit de distribution les compétences clés situés dans des pays à coûts faibles
◼ Banalisation du facteur de
associé et coopératif ◼ Structure souple
différenciation
◼ Image de marque forte ◼ Animation orientée vers des
◼ Perte d'intérêt du facteur de
objectifs qualitatifs
différenciation aux yeux des
consommateurs
171
Classification de Porter
Stratégie focalisée -1-
■ Définition
• L’entreprise se concentre sur des segments du marché (niche) et se
focalise sur des attentes spécifiques des consommateurs.
■ Manières d’élaborer une stratégie focalisée en low cost
• Même stratégie que la domination par les coûts, mais avec un produit
adapté à des besoins spécifiques des clients sur un segment de marché.
• Ventes directes
• Localisation
•Accès à un marché de niche qui n’est pas ciblé par les
autres concurrents.
Stratégie focalisée -2-
■ Manières d’élaborer une stratégie focalisée en différenciation
• Le produit est élaboré spécialement pour attirer un groupe bien défini
et très spécifique de consommateurs ayant des attentes particulières.
• Existence d’un segment du marché attendant des produits très
spécifiques
• Localisation
• Accès à un marché de niche et possibilité de fidéliser les clients.
■ Limites
• Changements dans les préférences des clients
• Acquisition par une autre entreprise.
II. Les stratégies business
II.B Les stratégies de Porter
2. Implication de la stratégie de
concentration
visée
175
Classification de Porter
« Stuck-in-the-middle » ou « best cost provider » ?
■ Stuck-in-the-middle
• Combinaison de différentes stratégies génériques
• L’entreprise essaye de construire un avantage sur tous les fronts, mais cela
ne débouche sur aucun avantage réel.
• L’entreprise est attaquée des deux côtés
■ Best cost provider
• Plus faibles coûts que les concurrents tout en incorporant des attributs haut
de gamme
• Plus faible prix que les concurrents proposant un produit avec les mêmes
attributs
• Ajouts d’un attribut attractif à plus faible coût que les concurrents
• Fabrication d’un produit de haute qualité à plus faible coût
• Apport d’un service aux clients à plus faible coût
• Cible les consommateurs recherchant les économies