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Chap III'
Chap III'
Chap III'
Généralités
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Une réaction ne se réalise qu’à deux conditions :
- Possibilité thermodynamique :
Sinon ΔG = 0 => réaction d’équilibreG = 0 => réaction d’équilibre
ΔG = 0 => réaction d’équilibreG > 0 => réaction impossible
- Cinétique non nulle A→
Toute réaction chimique équivaut à un échange de particules entre réactifs (théorie des
collisions moléculaires).
Lorsque des réactions sont accompagnées de photons on parle de réactions
photochimiques.
En cas d’échange d’électrons, les intervenants prennent des charges on dit que ce sont
des R° d’oxydo-réduction. Il y a aussi les réactions de complexation, acides- bases etc.
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I- L’oxydo-réduction
1- Définition
Initialement le concept d’oxydation a été défini à partir de l’action de fixation de l’oxygène sur les
différents éléments.
Exemple :
Cette réaction peut se produire en phase homogène ou hétérogène. Cette définition initiale fait donc
abstraction de la source d’où provient l’oxygène.
Exemple : et + Cu
A l’inverse, la réduction est l’opération par laquelle un corps minéral ou organique perd de l’oxygène.
Dans cette réaction cède l’oxygène au carbone donc est un oxydant et C qui reçoit l’oxygène est un
réducteur. 3
Le réducteur réduit l’oxydant tandis que l’oxydant oxyde le réducteur. L’oxydation et la
réduction sont les mêmes aspects ou phases d’une réaction globale : l’oxydo-réduction.
NB : Il peut arriver qu’un même corps soit à la fois réducteur et oxydant. Dans ces
conditions on est en présence d’une réaction de dismutation.
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Le fer connait une même variation de sa valence.
Le chlore a une réaction qui s’apparente à celle de l’oxygène. On pourrait donc l’appeler
oxydant.
Dans ces conditions, ne serait-il pas possible de généraliser la notion d’oxydo-réduction
Reprenons l’exemple de l’oxydation du fer ferreux en fer ferrique, que ce soit par
l’oxygène ou par le chlore.
(perte d’électron).
L’oxydation s’accompagne d’une perte d’électrons.
L’oxydant et le réducteur associé forme un couple redox que l’on note par convention
Ox/Red. L’équation suivante :
est la demi-équation du couple redox.
Exercice : Ecrire les couples oxydo-réducteurs pour les réactions globales suivantes :
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II- Degré d’oxydation ou nombre d’oxydation (n.o)
On attribue à tout atome dans un état donné (libre ou lié), un nombre d’oxydation qui est
un nombre algébrique défini au moyen des règles suivantes :
Le n.o d’un atome dans une molécule simple (O2, Cl2, H2, Na, Fe…) est 0.
La somme des nombres d’oxydation des atomes présents dans une espèce chimique
est égale à la charge de la dite espèce (pour une molécule, tandis que pour un ion
charge de l’ion).
- Le n.o des métaux alcalins (Li, Na, K, Rb, Cs) dans un composé est 1.
équilibre les oxygènes avec des molécules H2O. Si le milieu est basique, on peut
utiliser des OH- ; les hydrogènes sont équilibrer avec les ions H+ si le milieu est acide.
Ecrire l’équation globale en faisant la somme membre à membre à deux demi-
équation et en s’assurant que le nombre d’e- mis en jeu est le même pour les 2
couples.
Vérifier l’équilibre des charges. 10
III- Potentiels normaux par rapport à l’électrode à Hydrogène
Si on plonge une lame de zinc dans une solution de CuSO4 on s’aperçoit que la lame de
zinc se recouvre d’un dépôt brillant jaune de cuivre, et que la solution bleue de CuSO 4 se
décolore.
Dans le même temps, la lame de Zn est rongée. Du zinc est passé en solution sous
forme d’ions, tandis qu’au contraire du cuivre solide se dépose.
une échelle donne l’aptitude des métaux à réduire des ions d’autres métaux.
Le métal le plus réducteur sera celui qui est capable de réduire les ions de tous les
autres métaux.
Le moins réducteur sera celui qui ne réduira aucun ion.
Dans la pratique, on ne mesure que des différences de potentiels. Il faut donc 2 couples
redox pour constituer une pile électrochimique dont on mesurera la f.e.m.
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a Ox + ne- ↔ b Red
Les réactions étant réversibles, on calculera cette f.e.m en utilisant la relation de Nernst
qui donne une relation entre le potentiel redox et les concentrations des constituants du
couple :
On a donc
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Principe de la pile galvanique
La réaction bilan est : Zn + Cu2+ Zn2+ + Cu.
Pour les piles galvaniques, le pôle (+) plonge dans la solution oxydante :
Le pôle (-) plonge dans la solution réductrice :
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IV- Piles et cellules d’électrolyse
Les piles et cellules d’électrolyse mettent en jeu un échange d’énergie électrique avec le
milieu extérieur à travers deux demi-piles ou électrodes
le pôle - plonge dans la solution réductrice (où à lieu l’oxydation anodique).
Le pôle + plonge dans la solution oxydante, (où à lieu une réduction cathodique).
Le travail électrique W = q.V. V = ddp en volt et q = quantité d’électricité en coulomb.
La f.e.m E d’une pile est la ddp entre ses bornes.
Si la transformation est réversible, dans les conditions standards, on a ΔG = 0 => réaction d’équilibreG° = - E°nF.
n = nombre de mole d’e- échangées ΔG = 0 => réaction d’équilibreG° l’enthalpie libre de la réaction dont la pile est
le siège. F le Faraday = 96500C.
Bilan :
Lors de la charge (récepteur), Pb2+ est dismuté en réactions inverses des précédentes :
Pb2+ oxydé en Pb4+ et Pb2+ réduite en Pb.
- Pour tout complexe, qu’il soit ionique ou neutre, on nomme d’abord les ligands, puis on
cite le métal.
Exemple : hexaamminenickel (II) ou tetracyanonickelate(II).
S’il y a plus d’un type de ligands dans le complexe, on nomme alors ceux-ci dans l’ordre
alphabétique ; diamminedichloroplatine(II), [Pt(NH3)2Cl2].
- Les noms des ligands négatifs sont terminés par la lettre « o » alors qu’on attribue aux
ligands neutres le nom, tel qu’il est, de la molécule dudit ligand. Certains ligands neutres
courants ont reçu des appellations particulières, telles que aqua pour H2O, ammine pour
NH3, cyano pour CN-, hydroxy pour OH-, carbonyl pour CO, chloro pour Cl-.
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- Préciser le nombre des ligands de chaque type particulier à l’aide d’un prefixe grec, tel
que di-, tri-, tétra-, penta-, ou hexa- (mono- n’est pas employé).
- Si l’ion complexe est un cation ou s’il s’agit d’un atome neutre, on emploie alors le nom
ordinaire du métal coordinateur ; si l’ion complexe est un anion, on termine alors le nom
du métal coordinateur par le suffixe –ate.
- Préciser le nombre d’oxydation du métal coordinateur par un chiffre romain, voire zéro,
que l’on place entre des parenthèses à la suite du nom dudit métal.
- Le nom des ligands se classe par ordre alphabétique avant le nom du noyau.
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III- Acides - bases
Une réaction acido-basique est un transfert de protons entre l’acide d’un couple et la
base d’un autre couple. Elle met donc en présence deux couples.
L’équilibre est plus ou moins déplacé dans un sens ou dans l’autre selon la force
relative des corps en présence.
Un acide est fort si sa tendance à céder des protons à une autre molécule est grande.
Une base est forte lorsqu’elle a une très grande affinité pour les protons. La réaction
acido-basique avec l’eau, lors de la dissociation d’un acide fort ou d’une base forte est
totale.
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1- Notion d’activité et de concentration
Ces lois ne s’appliquent que dans les solutions diluées car dans les solutions de
charges concentrées, les ions s’attirent mutuellement d’autant plus fortement que les
espèces sont chargées. Il en résulte que certaines particules seront masquées par ces
interactions. Ces mesures ne donneront pas le nombre de particules mais le nombre de
particules actives.
Pour se rendre compte de ce phénomène, on remplace dans bon nombre de relation la
concentration par l’activité des particules.
Activité et concentration sont reliées par : avec a =activité ; = coefficient d’activité et C
= concentration
Facteur sera inférieur ou égale à 1 car l’activité est toujours inférieure à la
concentration. Dans le cours on considère que l’on est en solution diluée pour que
l’activité et la concentration soient égales.
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- La normalité est le nombre de moles de particules (H+ ou e-) susceptibles d’être
misent en jeu par un litre de solution. Lors d’une neutralisation, on a égalité des
nombres de moles de particules mise en jeu par les solutions antagonistes 1 et 2 en
présence : N1V1 = N2V2 où N1, N2 sont les normalités et V1, V2 les volumes.
Exemple : Une solution commerciale d’acide sulfurique H2SO4 a une densité d=1,84 et
contient 96,6% en masse d’acide. La masse molaire de cet acide est Mm= 98g/mol,
déterminer la concentration pondérale, la molarité et la normalité de cette solution.
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Les substances qui, dissoutes dans l’eau donnent des solutions ioniques
conductrices de courant électrique, sont des électrolytes. Leurs solutions sont dites
électrolytiques.
La constante d’équilibre Kc =
A C
à une température T.
AC
[A-], [C+], [AC] sont les concentrations.
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Le nombre de moles des corps en présence à l’état initial n’étant pas précisé, il est
commode d’écrire la stœchiométrie à l’équilibre de la réaction en fonction du coefficient
de dissociation (ou degré de dissociation) qui représente la fraction de mole dissociés
ou encore le degré d’avancement de la réaction, c'est-à-dire la fraction réagissante :
nombre de mole dissociés
= et on a 0 1.
no nombre de moles initiales
Kc
Pour les solutés faiblement ionisés, on a 1 et Kc c2 .
c
On note que le coefficient d’ionisation d’un électrolyte faible augmente avec la dilution (lorsque c diminue).
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Exemple : Avec une concentration initiale de 10-1 mol/l de AC, le coefficient d’ionisation
pour une espèce déterminée est de 4%. Que devient avec une solution à 2,5 10-2 ; 10-
2
puis 4.10-1 mol/l ?
Réponse :
Pour 2,5 10-2, c est 4 fois plus petite est = 2 fois plus grand = 8%.
Pour 10-2 c est 10 fois plus petit donc est fois plus grand
12,64%.
Pour 4.10-1, la concentration est 4 fois plus grande donc est 2 fois plus petit =
2%.
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III. Equilibre acido-basique
III.1. Calcul de pH
L’acidité d’une solution aqueuse est définie par l’activité des ions H 3O+
dans la solution.
On appelle
III.1.1. pH acide
Solution de la solution, le cologarithme décimal de cette activité :
Soit
pH =un monoacide
- log[H 3O ]
+ AH de concentration C, calculons le pH de la solution.
1er Cas : AH est un acide fort
AH + H2O A - + H3 O +
2H2O H3O+ + OH-
III.1. Calcul de pH
[ H 3O ] Ke
[ H 3O ]
C
En le remplaçant dans l’équation précédente on a : [ H 3O ]
pH = ½ (pKa – logC)
Si l’hypothèse 2 n’est pas vérifiée, il suffit de résoudre l’équation du deuxième degré :
[H3O+]2 + Ka[H3O+] – Ka.C = 0
Si l’hypothèse 1 n’est pas vérifiée, il faut alors résoudre l’équation du 3ème degré :
[H3O+]3 + Ka[H3O+]2 – (Ke + Ka.C)[H3O+] – Ka.Ke = 0
On tire [H3O+] à partir de l’équation (3) : [H3O+] = Ke/C, d’où le pH = -log (Ke/C) = 14 – log(1/C)
pH = 14 + logC
En général la première acidité est forte par rapport à la deuxième bien que les deux soient
faibles. Dans ce cas [A2-] << [AH-] et la deuxième acidité est négligeable devant la
première, conséquence le polyacide se comporte comme un monoacide faible
pH = ½ (pKa1 – logC)
Exercice d’application N°5 :
Calculer le pH d’une solution d’acide carbonique H2CO3 de concentration C = 10-2M.
Ka1 = 4,5 . 10-7
Ka2 = 5,7. 10-11
pH = 14 + log(2C)
III.2. Solution tampon
Une solution tampon est une solution dont le pH varie très peu quand on
ajoute ou enlève des ions H3O+ par addition modérée d’un acide ou d’une
1. Sous quelle forme se trouve un acide faible HA (Ka = 10-6) dans une solution
tampon à pH = 7.
2. Une solution contient 0,2M d’acétate de sodium et 0,2M d’acide acétique. Quel
est son pH.
pKa(CH3COOH/CH3COO-) = 4,74