Filière TM - S4 ICE Analyse Financière
Filière TM - S4 ICE Analyse Financière
Filière TM - S4 ICE Analyse Financière
Filière TM
Option : Informatique & Comptabilité des Entreprises
Module : Finance et Comptabilité
Elément : Analyse financière
Pr : B. RAJOUANI
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Analyse financière
Introduction générale
L’analyse financière est un ensemble de réflexions et de travaux qui permettent, à partir de
l’étude de documents comptables et financiers, de caractériser la situation financière d’une
entreprise, d’interpréter ses résultats et de prévoir son évolution à, plus ou moins, long terme,
afin de prendre les décisions qui découlent de ce travail de réflexion.
Pour mener à bien son analyse, l’analyste financier commence par la collecte de l’information.
✓ les informations internes qui regroupent données comptables (bilan, C. P. C., inventaire
des valeurs) et les données extracomptables (engagements hors bilan, tableau de
répartition des bénéfices, rapport des commissaires aux comptes, rapport du conseil
d’administration…)
✓ les informations externes qui concernent toutes les études sectorielles ou sur la branche
d’activité, les documents de presse……
Cette matière une fois réunie sert de base d’application des différents outils d’analyse
financière.
Cependant, avant d’arriver à ce stade, il convient de faire subir aux données comptables un
certain nombre de redressements.
Les données comptables constituent la base d’informations pour les analystes financiers. Mais
ces données sont souvent entachées de considérations juridiques et fiscales que l’analyste doit
écarter, afin d’arriver à une information pertinente et réaliste en égard de ses objectifs.
L’analyse financière a pour but de donner une idée sur l’état de santé financière de l’entreprise.
En d’autres termes, de détecter chez l’entreprise analysée les points forts et les points faibles
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du point de vue financier et d’essayer de prendre une décision en conséquence. En somme,
l’analyse financière a pour objet d’éclairer la décision.
Plusieurs partenaires de l’entreprise sont concernés par l’analyse financière pour prendre la
bonne décision :
▪ Les partenaires internes : L’actionnaire cherche à cerner la rentabilité et le risque, le
dirigeant à mener une bonne gestion et les salariés à s’assurer de la pérennité de l’entreprise
et d’une meilleure politique des salaires pour eux.
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Les objectifs du diagnostic financier
L’analyse financière repose sur un ensemble de techniques visant à connaître la santé financière de
l'entreprise. Elle peut se résumer à apporter une réponse à quatre questions fondamentales :
1- Croissance :
• Comment s'est comportée mon activité ?
• Ai-je connu une croissance sur la période examinée ?
• Quel a été le rythme de cette croissance ?
• Est-elle supérieure à celle du secteur auquel j'appartiens ?
2- Rentabilité :
• Les moyens que j'ai employé sont-ils rentables ?
• Sont-ils en conformité avec cette rentabilité ?
• La croissance a-t-elle été accompagnée d'une rentabilité signifiante ?
3- Equilibre :
• Quelle est la structure financière de l'entreprise ?
• Cette structure est-elle équilibrée ?
• Les rapports des masses de capitaux entre eux sont-ils harmonieux ?
• Ne suis-je pas trop endetté ?
4- Risque :
• Quels sont les risques que j'encours ?
• L'entreprise présente-t-elle des points de vulnérabilité ?
• Y a-t-il un risque prononcé ou non de connaitre une défaillance ?
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Chapitre I : Analyse du bilan et structure financière de l’entreprise
Pour l'analyse de l’équilibre financier, le document central est le bilan. L'évaluation des « grandes
masses » du bilan et l'étude des relations qui existent entre elles et entre leurs composantes
principales constituent l'analyse de la structure financière. Cette analyse permet de porter un
jugement sur les équilibres financiers fondamentaux.
Cette analyse de l’équilibre financier dépend, toutefois, de l’approche utilisée et des
objectifs visés. (Fonctionnelle et patrimoniale).
I - L’analyse sur la base d’un bilan fonctionnel :
Le bilan fonctionnel n’est autre que le bilan retenu par le Plan Comptable Marocain.
Toutefois, pour certains auteurs et pour des fins d’analyse financière, certains postes méritent plus
particulièrement des retraitements et reclassements d’où le recours à l’approche fonctionnelle.
L’élaboration du bilan fonctionnel suppose le classement des postes en fonction de leur
appartenance aux différents cycles : d’investissement, de financements ou d’exploitation.
NB :
1- le bilan fonctionnel est établi dans une optique de continuité de l’exploitation.
2- le bilan fonctionnel est établi en valeurs brutes, avant répartition des résultats.
3- le bilan fonctionnel intéresse particulièrement les gestionnaires internes.
A) Structure du bilan fonctionnel :
La présentation du bilan fonctionnel est la suivante :
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Emplois Ressources
Emplois stables Ressources stables
Total actif immobilisé brut I/capitaux propres
_ Primes de remboursement des II/ Capitaux propres assimilés
obligations Total R13
+ Bien acquis en crédit-bail (VE Brut) +Amort et prov de l’actif
_ECA durable (opposé) +prov du passif ()
_ECP durable (opposé) +amort théorique (bien en crédit-bail)
III/ dettes de financement
Total R14
_ Primes de remboursement des oblig
+VNA théorique du bien en crédit B
_ECA durable (opposé)
-ECP durable (opposé)
Total Total
Emplois d’exploitation Ressources d’exploitation
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N.B :
1-le traitement des client créditeur figurant au passif,
le compte 4421 client,, avances et acomptes reçus,
le compte 4425 clt, dettes pour emballages et matériel consignés,
et le compte 4427 RRR à accorder,
Doivent être éliminés des dettes du passif circulant et retranchés des créances commerciales.
2- le traitement des comptes 3411, 3413, 3417, etc. qui doivent être éliminés de AC et retranchés
des dettes commerciales.
C) Équilibre financier du bilan :
Sur la base des reclassements et des retraitements énoncés précédemment, l’analyse
fonctionnelle met en évidence 4 soldes majeurs :
• Fonds de roulement fonctionnel (F.R.F.)
• Besoins en fonds de roulement d’exploitation (B.F.R.E.)
• Besoins en fonds de roulement hors d’exploitation (B.F.R.H.E.)
• Trésorerie nette (T.N.)
Fonds de roulement fonctionnel : (F.R.F.)
C’est la part des ressources stables disponibles après le financement des actifs immobilisés pour
contribuer à couvrir les besoins de financements liés à l’exploitation.
Le F. R. doit en principe être positif : lorsqu’il est négatif, cela veut dire que l’entreprise ne
finance pas la totalité de ses emplois stables avec les ressources stables, ce qui constitue un
déséquilibre.
L’intérêt du F.R.F réside pour l’essentiel, dans sa comparaison avec le besoin en fonds de
roulement.
Besoins en fonds de roulement ou besoin de financement global
Il représente le besoin de financement généré par le cycle de l’exploitation de l’entreprise.
Un B.F.F positif signifie que les emplois circulants sont supérieurs aux ressources circulantes, ce
qui traduit un besoin de financement.
Un B.F.R négatif signifie que les ressources circulantes sont supérieures aux emplois circulants,
ce qui traduit une ressource de financement.
B.F.R = Actif circulant hors trésorerie – Passif circulant hors trésorerie
= (Emplois d’exploitation+ Emplois HE) – (Ressources d’exploitation +Ressources HE)
Ce B.F.R global peut être divisé en deux composantes :
- Un B.F.R. d’exploitation limitée aux éléments liés à l’activité économique de l’entreprise ;
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- et un B.F.R. hors exploitation regroupant les éléments hors exploitation.
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II : L’analyse sur la base d’un bilan financier ou bilan liquidité :
Le Bilan comptable présente une situation patrimoniale qui ne correspond que partiellement à la
réalité économique de l’entreprise.:
- Il contient des actifs fictifs qui n’ont aucune valeur réelle: immobilisations en non
valeurs;
- L’amortissement calculé ne reflète souvent pas la dépréciation réelle des
immobilisations corporelles;
- L’application du principe du coût historique et de celui de prudence fait que des
immobilisations comme des terrains et le fonds de commerce continuent à figurer sur
le bilan pour leur valeur d’entrée sans tenir compte des plus values potentielles
qu’elles peuvent receler;
- Le bilan comptable ne renseigne pas sur l’échéance des créances et des dettes.
- L’analyste financier est amené à effectuer des retraitements et des redressements sur
le bilan comptable pour aboutir au bilan financier ou bilan réel.
1) La structure du bilan financier :
Le bilan financier, également appelé bilan liquidité, Bilan patrimonial, permet un reclassement des
postes du bilan selon leur liquidité à l’actif et selon leur exigibilité au passif, en vue de dégager la
valeur du patrimoine réel de l’entreprise et porter un jugement à sa solvabilité.
N.B : Le bilan financier est établi dans une optique de liquidation de l’entreprise.
Le bilan financier est établi à partir du montant net du bilan comptable.
Actif Passif
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Actif Passif
V.I V.E V.R V.D C.P DLMT DCT
Totaux comptables + + + + + + +
-(frais prél -Primes de
Immobilisations en non- - et charges remb des
valeurs à répartir) oblig
ECA durable (Non - -
couvert par provision)
Plus-value / d’actif + + Net +I.S
immob
Moins-value / d’actif - -
immob
Plus-value / d’actif circulant + + Net +I.S
Moins-value /actif circulant - -
Stock- outil + -
Stock rossignol - -
Créances immob à – 1 an - +
Créance de l’AC à + 1 an + -
TVP facilement - +
négociable
TVP difficilement + -
vendables
E. C.A momentané (Non - -
couvert par provision)
Immobilisation à – 1an - + OU +
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3) Analyse de solvabilité et de liquidité :
Le bilan financier permet de renseigner les dirigeants et les tiers, quant à la solvabilité de l’entreprise, à sa
liquidité et à son équilibre financier.
a- La solvabilité :
La solvabilité est la capacité de l’entreprise à faire face à ses engagements financiers d’une manière générale
et notamment en cas de liquidation.
Actif net réel = Total actif – Total Dettes
Actif net réel = Total actif – (DMLT + DCT)
Actif net réel = Capitaux propres (CP)
Actif net réel est l’expression de ce qui reste pour les actionnaires.
Un actif net réel positif signifie pour les créanciers que les actifs permettent d’assurer la couverture de tous
les engagements de l’entreprise.
b- La liquidité
La liquidité est la capacité de l’entreprise à faire face à ses dettes à moins d’un an (DCT) à l’aide de son
actif circulant à moins d’un an.
La liquidité est mesurée par le fond de foulement liquidité (FRL).
Le FRL correspond à l’excédent des actifs à moins d’un an sur les passifs à moins d’un an. Il constitue un
indicateur de solvabilité et de risque d’illiquidité à court terme de l’entreprise.
Le FRL peut être déterminé à partir du haut du bilan
Le FRL correspond donc au montant des capitaux permanents (plus d’un an) qui, après financement de
l’actif immobilisé, demeure disponible pour financer les besoins de l’actif circulant (moins d’un an).
c- L’équilibre financier :
L’équilibre financier peut être apprécier par l’étude de la relation entre le fonds de roulement liquidité
(FRL), le besoin en fonds de roulement (BFR) et la trésorerie nette (TN)
L’analyste financier peut aussi calculer le fonds de roulement propre (FRP).
Le FRP constitue un indicateur d’autonomie plus sécurisant pour les créanciers, dans la mesure où les actifs
circulants couvrent non seulement le passif circulant, mais également les dettes à moyen et long term
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Chapitre II : Analyse des performances d’activité
Le C. P. C. est un état de synthèse qui décrit en termes de produits et charges les composantes du résultat
final de l’exercice comptable.
Si le C. P. C. permet de déterminer les différents niveaux de résultat (exploitation, financier, courant, non
courant), son analyse à travers l'E. S. G. permet de visualiser comment ce résultat a été formé.
L’ESG est un état de synthèse obligatoire pour les entreprises dont le chiffre d’affaires atteint ou dépasse
10 000 000 DH et qui doivent donc tenir leur comptabilité selon le modèle normal.
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Le calcul de ces soldes intermédiaires de gestion permet :
II/-Les retraitements du C. P. C :
L’E. S. G., tel qu’il a été proposé par le plan comptable marocain, présente un intérêt notoire pour
l’analyse des composantes du résultat. Toutefois, certains de ses soldes ne sont pas toujours
appropriés pour établir des comparaisons inter-entreprises pertinentes d’une part, et pour analyser
de façon significative l’exploitation de l’entreprise sur plusieurs périodes d’autre part.
Les principaux types de retraitements du C. P. C. concernent, alors les redevances de crédit-bail et
les frais de personnel ; d’autres reclassements peuvent être nécessaires selon la situation de
l’entreprise tels que ceux relatifs aux charges de sous-traitance et aux subventions d’exploitation.
1. Les redevances de crédit-bail (leasing)
Le redressement vise à permettre la comparaison entre entreprise locataire des immobilisations et
une autre entreprise propriétaire de ses immobilisations. C’est pourquoi le crédit-bail est traité par
les analystes financiers comme une opération d’investissement financée par voie d’endettement.
La redevance de crédit-bail payée est déduite des autres charges externes, puis éclatée en deux
parties :
✓ Une partie relative aux dotations aux amortissements d’exploitation (égale en principe à la
valeur du bien figurant au contrat, divisée par le nombre d’années de location prévu).
✓ Une partie relative aux charges financières (pour le solde), à reclasser avec le poste frais
financiers.
6193 : Dotation des
immob.corporelles
6132 : Redevances crédit bail
6311 : Intérêts des emprunts et
dettes
Notons que ce retraitement impliquera une diminution des autres charges externes et donc une
amélioration du niveau de la valeur ajoutée.
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Il serait préférable de les considérer comme des charges de personnel, au même titre que le
personnel de l’entreprise, puisqu’il contribue à la formation de la valeur ajoutée. La même chose
pour le personnel détaché ou prêté à l’entreprise.
Ce reclassement induit également la réduction des consommations intermédiaires et par suite une
amélioration de la valeur ajoutée.
Le plan comptable marocain exclut du calcul de la valeur ajoutée les subventions d’exploitation.
Toutefois, ces subventions sont accordées à l’entreprise pour compenser une insuffisance des prix
de vente, elles doivent donc être considérées comme un supplément du chiffre d’affaires.
Ce reclassement des subventions d’exploitation, permet d’accroitre la production et par
conséquent la V. A. de l’entreprise.
4. Les charges de sous-traitance :
Selon la même logique, c.-à-d., rendre la comparaison pertinente entre les entreprises, on retranche
les charges de sous-traitance des autres charges externes et on les reclasse :
• En achats, pour la part des matières,
• En charges du personnel pour la part de la main d’œuvre.
La valeur ajoutée se trouve en conséquence augmentée à due concurrence.
III/ Signification des différents soldes de gestion :
L’E.S. G permet de déterminer par étapes successives la formation du résultat, en mettant en
évidence les soldes intermédiaires qui seront étudié ci-après :
- Marge brute ou commerciale : L'activité de l'entreprise est séparée en activité de négoce
(achat et vente en l'état) et en activité de production.
La marge commerciale ou marge brute est issue de l'activité de négoce et intéresse essentiellement
les entreprises commerciales ou de négoce, elle s’obtient par la différence entre :
• D’une part, les ventes des m/ses, nettes des R.R.R accordés ;
• Et d’autre part les achats revendus de marchandises, nettes des R.R.R obtenus. Cette marge
constitue la véritable ressource que peut générer une activité de négoce. Par conséquent, elle
est vue comme un indicateur fondamental de la performance d’une entreprise commerciale.
Elle dépend :
✓ Des quantités vendues par ligne de produit ;
✓ De l’évolution de la marge pratiquée sur chaque ligne de produit ;
✓ De la pondération entre lignes de produits dans l’ensemble des produits vendus.
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Marge commerciale
Taux de marque :
Ventes de marchandises HT
Taux de marge :
Marge commerciale
Achats de marchandises HT
- Valeur ajoutée : Exprime la richesse créée par l’entreprise lui permettant de rémunérer tous
ceux qui y ont participé (personnel, État, bailleurs de fonds et actionnaires) et de renouveler les
investissements.
VA
n-1
L’évolution de la valeur ajoutée est un indicateur de croissance plus significatif que le taux de
croissance du chiffre d’affaires.
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Taux d’intégration :
VA
CA HT ou production de l’exercice
Il mesure le taux d’intégration de l’entreprise dans le processus de production ainsi que le poids
de charges externes.
Taux de rendement du capital et de la main d’oeuvre :
VA VA
Capitaux investis Effectifs
Ces ratios sont des indicateurs du nombres de DH de VA créés par DH de capitaux investis et par
tête d’employé.
Excédent brut d’exploitation (E. B. E.) : Est un indicateur de performance économique : c’est le
premier résultat des opérations d’exploitation, industrielles et commerciales. Il constitue un bon
moyen de comparaison inter-entreprises parce qu’il est calculé indépendamment de la politique
propre à chaque entreprise, en matière d’investissement et de renouvellement des immobilisations,
de financement, de fiscalité et d’opérations exceptionnelles.
L’E.B. E représente le résultat provenant du cycle d'exploitation et constitue à ce titre le premier
solde significatif en termes de rentabilité d’une part ; et le dernier solde à ne comprendre que les
charges décaissables et les produits encaissables d’autre part.
Excédent brut d’exploitation = Valeur ajoutée + Subventions d’exploitation – impôts et taxes
– Charges de personnel.
Si le solde est négatif, il s’agit d’une insuffisance brute d’exploitation (IBE). Cela signifie que
l’exploitation n’est pas rentable et que l’entreprise n’est pas en mesure de payer ses charges
financières, ni de renouveler ses immobilisations, d’où une aggravation de son endettement.
Résultat d’exploitation : Ce solde mesure le résultat dégagé par l’activité normale de l’entreprise.
C’est le résultat des opérations correspondant au « métier de base » de l'entreprise.
Il mesure également la performance industrielle et commerciale de l’entreprise.
Ce résultat est intéressant puisqu’il fournit le niveau de résultat, après amortissements, mais avant
influence des charges financières et des éléments non courants.
Résultat d'exploitation = E.B.E. + Autres produits d'exploitation – Autres charges
d'exploitation + Reprises d'exploitation, Transferts de charge – Dotations d'exploitation.
Résultat financier :
Résultat correspondant aux opérations, purement financières.
C’est un résultat qui permet d’apprécier la performance de l’entreprise quant à sa politique de
financement liée à l’activité courante. Il permet de connaitre le coût de l’endettement que supporte
l’entreprise.
Résultat financier = Produits financiers – Charges financières
Résultat courant : C’est un résultat des opérations normales et habituelles de l'entreprise. On
parle de « résultat reproductible ».
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Le résultat courant résulte donc des opérations ordinaires ou habituelles de l'entreprise sur un plan
industriel, commercial et financier, exclusion faite des éléments non courants et de l'incidence
fiscale de l’impôt sur les résultats.
Résultat courant = Résultat d'exploitation + Produits financiers – Charges financières
Résultat non courant : Résultat ayant un caractère non répétitif et donc exceptionnel.
Résultat non courant = produits non courants – charges non courantes
Résultat net de l’exercice : C’est une base de calcul de la répartition des bénéfices entre les
actionnaires.
Résultat Net = Résultat courant + Produits non courants – Charges non courantes –
Impôts sur les résultats
Mode de calcul
+ ou - Résultat net de l’exercice
+ Dotations d’exploitation (1)
+ Dotations financières (1)
+ Dotations non courantes (1)
- Reprises d’exploitation (2)
- Reprises financières (2)
- Reprises non courantes (2) (3)
- Produits de cession d’immobilisations
+ Valeurs nettes d’amortissement des immobilisations cédées
= Capacité d’autofinancement
- Distribution des bénéfices (bénéfice mis en distribution)
= Autofinancement
(1) : A l’exclusion des dotations relatives aux actifs et passifs circulants et à la trésorerie : Il s’agit donc
des dotations aux amortissements et des dotations aux provisions sur actif immobilisé, des dotations
aux provisions durables et aux provisions réglementées.
(2) : A l’exclusion des reprises relatives aux actifs et passifs circulants et à la trésorerie.
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b) Méthode soustractive : à partir de l’E. B. E.
Signe Mode de calcul
+ ou – Excédent Brut d’Exploitation ou Insuffisance Brute d’Exploitation
- Charges décaissables :
- dotations d’exploitation sur actif circulant,
- autres charges d’exploitation,
- charges financières (sauf dot. sur actif immobilisé. et financement permanent),
- charges non courantes (sauf VNA des immobilisations cédées et dotations sur
actif immobilisé et financement permanent), - impôt sur le résultat.
Produits encaissables :
+ + reprises d’exploitation sur actifs circulants,
= Capacité d’autofinancement
- Distribution des dividendes
= Autofinancement
L’intérêt de la CAF :
La CAF constitue « la ressource de financement dégagée par l’activité de l’exercice avant affectation du
résultat net ». Elle recense donc l’ensemble des ressources dégagées par l’entreprise elle-même, sans
appel aux apporteurs externes (prêteurs ou associés) et qui seront disponibles pour mener les politiques de
distribution des bénéfices, de remboursement des emprunts et d’investissement.
En général, une partie de la capacité d’autofinancement est consacrée à la distribution des bénéfices, ce
qui permet d’évaluer l’autofinancement de l’exercice de la façon suivante :
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Chapitre III : La technique d’analyse financière par les
ratios
Un ratio est un rapport entre deux grandeurs significatives.
Il peut être utilisé comme un outil complémentaire de l’E. S. G. et du bilan. Il permet :
- De procéder à des comparaisons avec des données sectorielles ou d’autres entreprises (analyse dans
l’espace).
- Compte tenu de la quantité d’informations comptables qui peut être disponible, il est possible d’établir
un très grand nombre de ratios. Pour cette raison, la sélection des ratios doit être faite sur des critères
essentiellement de simplicité et de pertinence.
On distingue plusieurs catégories de ratios dont les plus importantes sont :
I. Ratios de rentabilité :
la rentabilité est la capacité de l’entreprise à rémunérer les fonds durablement mis à sa disposition. C’est
pourquoi l’analyse de la rentabilité est essentielle dans la mesure où elle est la résultante de la politique
générale de l’entreprise.
Il y a lieu de distinguer trois catégories de rentabilité : la rentabilité commerciale, la rentabilité financière
et la rentabilité économique.
Rentabilité commerciale, ce ratio mesure la contribution des
Résultat d’exploitation ventes dans la réalisation du résultat d’exploitation.il présente
C. A. H. T. l’avantage de faire apparaitre le niveau relatif du résultat
indépendamment de la politique financière ou fiscale de
l’entreprise.
Ce ratio met en relief le premier niveau de la rentabilité
Excédent Brut d’Exploitation commerciale, il est beaucoup plus significatif que le premier
C. A. H. T. (Résultat d’exploitation/C. A. H. T.), puisqu’il n’intègre ni les
charges liées à l’investissement, ni au financement, ainsi que les
opérations ayant un caractère non courant.
Ce ratio exprime la rentabilité économique d’une entreprise. En
effet, l’E. B E. correspond au résultat normal de l’entreprise. De
Excédent Brut d’Exploitation ce fait, il peut être rapporté aux capitaux investis (constitués des
Capitaux investis immobilisations majorées du besoin de financement structurel
(B. F. R.) pour donner la rentabilité économique.
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II. Ratios d’endettement et de structure financière :
La structure financière est étudiée à partir de l’analyse de la part des capitaux propres et de l’endettement
par rapport au total des ressources engagées qui figurent au passif du bilan. Il s’agit d’examiner la
politique de financement de l’entreprise et le risque financier associé.
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Dividendes Part des actionnaires
V. A.
Autofinancement Part de l’entreprise
V. A.
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b- Crédits fournisseurs :
Dettes fournisseurs * 360j
Achats nets (TTC)
- Les seuls fournisseurs pris en compte dans le calcul de ce ratio, sont les fournisseurs de consommables
(biens stockés : marchandises, matières premières, autres approvisionnements et biens non stockés tels
que l'énergie et les services).
CA négoce (HT)
* Taux de valeur ajoutée = Valeur ajoutée
Production
Ce ratio concerne exclusivement les entreprises ayant une activité de transformation ; il
mesure la capacité de l’entreprise à générer de la richesse à partir des biens ou services
achetés à des tiers.
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